Sommaire de décembre 2008

Le Je du Damier
Le Je du Damier

crAie
crAie

D'ici et d'ailleurs
D’ici et d’ailleurs

Coups de C?eur
Coups de Coeur

? Planète ?
Planète

?? Marne ??
Marne

Signature
Signature

Contact
Contact

... infiniment ...
infiniment

écrin
écrin

Hier
Hier

Aujourdhui
Aujourdhui

On the Road
On the Road

Lights
Lights

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Le Journal de Voyage :

Lancement avec succès de notre premier jeu poétique, le JE du DAMIER en 3D et à plat sur le thème de SOI. Si vous êtes toujours partants, j’aimerais poursuivre l’aventure du damier avec un autre thème que j’illustrerai différemment. La première lettre de ce nouveau thème sera la première lettre de l’alphabet.

Articulation du Voyage : Le vol plané de FÉCONDE nous propulse dans une autre dimension, la dimension 3D du JE DU DAMIER. La mosaïque du cube aboutit au patchwork des champs blanchis par la CRAIE. L’assemblage des ocres jaunes et rouges donne à cette Champagne des airs de Toscane … des images D’ICI et D’AILLEURS à feuilleter pour déclarer ses COUPS DE COEUR. Un ailleurs aussi avec cette autre PLANETE au bord de la mer de la tranquilité. L’eau et le bleu de la mer sélène mènent à l’eau de la MARNE. Les cygnes laissent leur SIGNATURE dans les reflets des nuages et tentent de prendre CONTACT avec les promeneurs de passage. Reflets toujours avec la chevelure opulente des saules qui baigne dans l’eau, avec les frêles tiges fleuries, avec le dénuement des brindilles osseuses, signes d’une époque pleine de contrastes et d’inégalités. INFINIMENT grand, INFINIMENT petit, INFINIMENT riche, INFINIMENT pauvre … Le saule gorgé de soleil fait le lien avec l’ECRIN vert émeraude caché dans l’ombre; s’ouvre alors le prélude d’un départ dans les airs. Puis, une nouvelle piste éclair se dessine sur la route vers un AUJOURD’HUI intense qui s’oppose à la lenteur des voyages en péniche d’HIER. ON THE ROAD … entre averse et soleil; LIGHTS … la nuit tombe; les feux des réverbères, des phares et du soleil couchant s’allument pour embraser le ciel et la route du retour.

A Neyde ce moi-ci de retrouver un de ses exercices poétiques favoris !

Les poètes sont Venus
Pour LE JE DU DAMIER
Peindre à la CRAIE pour Ossiane.
Ils Sont Venus,
D’ICI ET D’AILLEURS
Avec leurs vers et leurs poèmes.
Une pluie de COUPS DE COEUR
Est tombée sur la
PLANÈTE
Et chacun a laissé
Sur la MARNE
Sa SIGNATURE.
Le CONTACT de ses rêves,
Traduit en poèmes
INFINIMENT précieux
Doit être gardé
Dans l’ÉCRIN
Du Je Du Damier.
Il est magique:
Là-dedans l’HIER
Sera toujours AUJOURD’HUI
Et ON THE ROADS de nos vies
Les vers seront
D’étincelantes LIGHTS.

Neyde

Sommaire de novembre 2008

PigeonnieR
PigeonnieR

Clairière
Clairière

Siècle des Lumières
Siècle des Lumières

ChaiSeS
ChaiSeS

Gué
Gué

? Pistes ?
Pistes

Champ
Champ

Pente
Pente

=C=l=ô=t=u=r=e=
=C=l=ô=t=u=r=e=

/// Vigneron ///
/// Vigneron ///

~~c~o~u~r~s~e~~
~~c~o~u~r~s~e~~~

pirØuette
pirØuette

FécOnde
FécOnde

Nombre de billets : 13

Le Journal de Voyage:

Pas de faits notables à signaler ce mois-ci. Une petite croisière tranquille avec un équipage hors pair, de plus en plus expérimenté et soudé. Ah si, j’avais oublié … une petite fantaisie … nous avons décidé de nous lancer tous ensemble dans un jeu de damier poétique que je vais publier très prochainement … et si vous aimez, j’ai ma petite idée pour la suite … ce sera à vous de me dire si on continue ou pas …

Bienvenue à lusyamcoga; à Jo. S, à Balmolok, à Jean avec sa belle poésie ainsi qu’aux nombreux copains et copines de Bernard ! Clin d’oeil à Annemarie, Phil, Candide, Jane, Nigra, Johal, Emma et Raphaëlle, Fauki, Gérard et Pierre 1 qui sont revenus nous faire un signe sur le blog.

Articulation du Voyage: Sortir du noir, regarder vers le ciel lumineux à l’intérieur du sombre PIGEONNIER. Les lumières subtiles d’une CLAIRIERE à traverser pour aboutir au ¤ SIECLE DES LUMIERES ¤ face au château. Les lignes verticales des statues et des arbres en reflets appellent la multitude de lignes enchevêtrées des CHAISES. Le fractionnement se poursuit avec les pierres suspendues du  – – -GUE- – – puis avec de nouvelles PISTES ouvertes. C’est signe qu’on va changer d’univers. Les grains multicolores s’enchaînent avec les grains de c éréales du ˜˜ CHAMP ˜˜. Puis, une descente à pleine === PENTE ?s°øó8°¿¿¿ et nous voilà dans un autre champ d’herbes mordorées. Nouvelles cabrioles à venir, on relève la tête et voici que s’offre à nous un champ de blé qui nous conduit en roulé boulé jusqu’à une ==C=L=O=T=U=R=E==. Une fois la clôture franchie, il faut suivre les chemins à flanc de coteau jusqu’au /// VIGNERON /// qui s’occupe ardemment de sa vigne. Toujours à travers champs, s’ensuit une ~~C~O~U~R~S~E~~~ poursuite avec les balles de paille. Des traces sinueuses s’inscrivent dans les blés coupés. Il faut suivre le circuit et faire une PIRØUETTE. Ce parcours est très sportif, j’avais oublié de le préciser au début et de vous dire d’amener vos chaussures de randonnée virtuelles;-) Enfin pour finir, je vous offre un grand vol plané sans parachute au-dessus de la terre cultivée et FÉCONDE. J’espère que vous continuez à me suivre et que vous n’avez pas abandonné en cours de route 😉

A Monique de s’envoler en poésie par monts et par vaux ce mois-ci !
Les Quatre Saisons de Vivaldi sont à savourer encore et encore.

De Saisons en saisons

Oubliant la grisaille de l’automne,
Prenons notre envol en haut du
PIGEONNIER
Vers la Champagne radieuse,
Détour faisant en Normandie,
Laissant dans la
CLAIRIERE, le vieux manoir
Dans la fraîcheur des sous-bois,
Aux souvenirs «
DES SIECLES DES LUMIERES ».
Les CHAISES
empilées,
Attendront le retour du printemps

Poème Sommaire

Et c’est à GUE que nous nous rendrons,
Sur les PISTES de la sagesse,
Où le
GRAIN de la terre
A laissé à travers
CHAMPS
Les empreintes de lumière
Couleur miel et caramel,
Sur les
PENTES de Champagne
Entre CLOTURES et vignobles
Dans les sillons du
VIGNERON

Poème Sommaire

Sur les prairies fauchées,
Dans une COURSE folle
A travers les balles de foin,
Nous garderons la mémoire de l’été
« Dernière ligne droite » dans la belle saison,
Quelques
PIROUETTES et puis s’en vont,
Laissant la terre aimée
Sous la caresse du vent
En promesses
FECONDES
Pour le printemps à venir.

Poème Sommaire

Monique

Sommaire d’octobre 2008

AleZane
AleZane

feuille
feuille

Futaie
Futaie

c-?-me
c-y-me

DenTeLLe
DenTeLLe

Air
Air

Kiosque
Kiosque

Allée
Allée

CroiSée
CroiSée

MouSSe
MouSSe

e-mOtiOns
e-mOtiOns

CaNaL
CaNaL

CouleuR
CouleuR

Nombre de billets : 13

Le Journal de Voyage:

Plein automne, les premières froidures. Le capitaine est moins présent en commentaires pour cause d’activités professionnelles trop intenses mais il ne vous oublie pas et continue de vous lire avec grand plaisir. Les passagers fidèles sont toujours là pour veiller au grain et je les en remercie (Annick, Monique, Leila, Lou, Bourrache, Christine, Maria, Neyde, Brigetoun, Hélène, Alice, Salomé, Anne, Andrée, Claudie, arlettart, Nath, Perline, Johal, Alix, Pierre, amichel, Marc, Thierry, Pierre b, Bernard, Bonbonze, Fred, Regard, Salade, Aspe, Le sid, Bruno etc… j’en oublie sûrement qu’ils me pardonnent et se signalent !) .

Bienvenue aux revenants Jane, Maurice, Feu roméo ainsi qu’à Vincent et sa belle poésie !

Articulation du Voyage: La TENDRESSETRISTESSE du petit cheval blanc nous conduit à la belle ALEZANE. Le brun du pelage mène directement à la FEUILLE brune et au vert de la FUTAIE. Du sous-bois, nous accédons à la CIME. Un monde de DENTELLE et d’AIR pur, tout là-haut. Sous la haute ramure, au bout de l’ALLEE cernée de rouille, un KIOSQUE rouge et dans la CROISEE entre les branches, des arbres qui se penchent. Le vert toujours avec le tapis de MOUSSE que le soleil déclinant illumine. La lumière du couchant ronde comme la lune se reflète aussi dans l’eau; elle provoque des EMOTIONS vives ou paisibles semblables à l’humeur du torrent. L’eau toujours plus maîtrisée par le biais d’un CANAL qui termine sa course vers un passage suspendu au-dessus du courant, une passerelle vers la COULEUR noir et blanc.

A Marc qui s’est proposé pour le poème du mois de s’envoler en poésie

D’AleZAne,
Crinière au vent,
Libre,
Explorant les grands espaces,
A l’intimité du CaNal,
Qui chemine indolent,
Captif,
On remonte le fil du temps
Doucement
D’amont en aval !
Sous nos yeux le paysage se dévoile
Comme une femme le ferait,
Devant un amant trop empressé,
Qui voudrait embrasser le panorama,
Sans en détailler les ornements !

Feuille à feuille
Elle laisse son empreinte
Dans l’iris émeraude de son bien aimé !
Elle révèle le mystère,
Aux yeux inquisiteurs,
Qui tentent d’imaginer l’invisible !
Comme ce promeneur curieux,
Qui s’aventure dans une forêt inconnue,
Et s’égare au cœur de la Futaie !
Conquis !
Il tente d’en explorer les replis tamisés !
Imperceptiblement elle capture la lumière
Sur sa peau brodée de fils de soie !
Elle recueille les moindres vibrations,
Du souffle syncopé de son galant,
En regardant les C-Y-me (s) !
Eblouie par la finesse
De ces fines DenTeLLe(s)
Qui laissent entrevoir
Des fragments de diamant !

Son imagination s’envole,
En circonvolutions énigmatiques,
Dans l’Air léger, intemporel élixir !
Le cœur, contracté dans son Kiosque,
S’anime comme un orchestre
Jouant une symphonie de Brahms !
Passionné et romantique !
Romantiques…
Comme ces jardins à la Française
Qui ouvrent depuis les Allée(s)
Des perspectives somptueuses,
Des perspectives mystérieuses !
Mais, qui cachent à la CroiSée des chemins,
Des secrets d’alcôves étonnants et divins !
Des calices remplis de rires de larmes,
Des alcôves où l’on se prélasse et s’enlace
Périlleusement,
A l’abri des regards médisants;
Le regard équilibriste
Qui s’incline
Qui chancelle !

Ainsi, presque s’achève l’aventure,
Pareille au voyage
Initiatique d’un MouSSe
Qui découvre ses propres failles;
Mais qui écarquille les yeux,
Devant l’inénarrable beauté,
Peu à peu l’inquiétude s’émousse;
La quiétude le pénètre,
Il laisse les embruns envahir son corps,
Comme la terre s’imprègne de feuilles mortes,
Pour enfanter la vie;
L’amour est enfant de la mort !

Emplie d’une grande e-mOtiOn,
Il voudrait effleurer cette divine lumière,
Entendre le friselis du courant
Que le large captive,
Et étreindre l’océan
Comme cet indolent CaNal
Enlace de ses bras la nature !
Délicatement !…
Lentement !…
Indéfiniment !…
Puis, serein,
Il attendrait que le jour s’estompe
Que les CouleuR(s) se fondent,
Se confondent
pour n’en discerner que leur union
Passerelle imaginaire
pour rejoindre un autre monde!

Marc

Sommaire de septembre 2008

Valises
Valises

ExplOrateurs
ExplOrateurs

RéVérence
RéVérence

mOi
mOi

ipOmée
ipOmée

tOnnelle
tOnnelle

Blanche
Blanche

CHeVeLuRe
CHeVeLuRe

? Marguerite
♥ Marguerite

Chorus
Chorus

TristeSSe
TristeSSe

Nombre de billets : 11

Le Journal de Voyage:

C’est la fin de l’été; les première feuilles mortes, le vent, la pluie; on bien fait de profiter des derniers beaux jours dans les champs de L’Oeil Ouvert pour s’énivrer du parfum des fleurs. C’est le retour des derniers vacanciers, le navire est à nouveau plein de passagers enthousiastes.

Bienvenue à Pierre Gagné, Bonbonze, Nigra, François, Alix, Johal ! Les noms soulignés mènent à leurs sites en cliquant dessus. Une petite visite s’impose aussi chez Pierre, Bruno, Tiago1 et Tiago2, le sid, Maria et Maria2, Fugitive, Fred, Andrée, Leila, Christine, Annick, Brigetoun, Anne, Arletteart, Pam, Olivier, Perline, Alice, Louise, lobita. Vous serez bien reçus ! Si jamais j’ai oublié un passager, faites-moi signe.

Articulation du Voyage: C’est la fin de l’aventure nomade; on dépose les VALISES pour prendre ensuite la clé des champs et se faire EXPLORATEURS de fleurs. La danseuse gitane tire sa REVERENCE. Son fil nous entraîne vers le fil de mes cheveux et mon MOI. Histoire de fil toujours avec la liane bleue de l’IPOMEE et les tiges de clématite sur la TONNELLE. Regard tourné vers le ciel bleu et les nuages qui nous emportent vers BLANCHE. La fleur immaculée annonce la blanche CHEVELURE de boules hirsutes. Le blanc toujours avec les coeurs de MARGUERITE et le CHORUS de plumets. La matière duveteuse des aigrettes blanches appelle la crinière du petit cheval blanc et sa TENDRESSETRISTESSE.

A Nath de s’envoler en belle poésie une nouvelle fois !

Doucement
Elle sort ses VALISES
MARGUERITE
Les emplit de chemises
Elle plie avec élégance
Les textures d’IPOMEES
Aux rythmes de la danse
Les odeurs du passé<
Doucement
L’automne tisse sa REVERENCE
A l’été endormi
MARGUERITE avance avec prudence
Feuilles dorées tourbillonnent
CHEVELURE hiver
MARGUERITE s’étonne
Des couleurs sur terre
Doucement
Elle chantonne des valses oubliées
Aux refrains de TRISTESSE
MARGUERITE à la saveur sucrée
Doucement
MARGUERITE se lasse
Plus de TONNELLE fleurie
De CHORUS de la vie
Doucement
MARGUERITE se délaisse
Son MOI de folies s’efface
Et sa BLANCHE jeunesse
Doucement
Sur la pointe des pieds
Elle tire les rideaux
Recherche dans ses souvenirs
De vrais éclats de rires
EXPLORATEURS
De douces heures
Doucement …

Nathalie Fiala

Sommaire d’août 2008

Afrique
Afrique

échOs
échOs

CaméLéon
CaméLéon

ArBoreScenceS
ArBoreScenceS

? Mir?irs ?
Mir■irs

mAchine
mAchine

enGrenaGes
enGrenaGes

RaLenti
RaLenti

parTage
parTage

eXTase
eXTase

? anneau
? anneau

métiSSageS
métiSSageS

PRoJET
PRoJET

Nombre de billets : 13

Le Journal de Voyage:

C’est le grand retour des estivants pâlichons ou tout bronzés selon l’endroit où ils sont allés … et les passagers du blog débarquent un par un, tout frais et ragaillardis, sur le pont de L’Oeil Ouvert;-)

Un grand bonjour à AnneMarie après ces deux mois d’absence, à Noisette qu’on avait perdue, à Aspe, et bienvenue à Leila qui débarque en fanfare avec ses belles poésies !

Articulation du Voyage: Des graines du blanc parchemin d’ALEATOIRE, nous passons aux blés que les femmes d’AFRIQUE foulent avec leurs pieds pour récupérer les graines. L’ocre de la terre battue fait le lien avec le jaune de la graine qui renvoie des ECHOS dans le chaos du monde. La répétition graphique des piquets de bois nous entraîne vers la multiplicité des pots CAMELEON. Les pots ronds et bleus renvoient aux anneaux olympiques et à l’appel au BOYCOTT puis aux ARBORESCENCES bleues. Toujours le bleu qui nous fait lever les yeux vers le ciel, les MIROIRS, l’étrange MACHINE et les ENGRENAGES. Les cercles des roues et du soleil dérivent vers les coquilles rondes d’escargot qui avancent au RALENTI. La forme circulaire des coquilles se transforment en petites bulles d’espoir et de PARTAGE puis en particules en lévitation qui mènent à l’EXTASE du cercle intérieur. Toujours le cercle qui conduit à l’ANNEAU solaire extérieur. Les petits morceaux de céramique de Zénith s’envolent vers les METISSAGES de peuples en transit. Les lacets du calligramme symbolisent les routes empruntées par ces familles nomades, routes semées d’embûches, à parcourir pour espérer construire un PROJET de vie ailleurs.

A Nath de nous faire flotter ce mois-ci !

J’ai rêvé d’autres temps, ECHOS de mes désirs
J’ai rêvé d’une MACHINE du temps aux multiples visages
D’une MACHINE du temps et d’autres paysages
D’une MACHINE du temps …

Dont l’ANNEAU central se dégage de l’ENGRENAGE
Quitte la cage, engage doucement un voyage
Et embrase délicatement le PARTAGE
Délicatement le PARTAGE …

L’ANNEAU roule, gracieusement se déroule
Pour rencontrer d’autres roues, d’autres boules,
Pour rencontrer d’autres balles qui dévalent
Des ballons exécutant des bonds

Aux rythmes aérés
Des balles devenant bulles
METISSAGES aux couleurs de l’été
Des bulles qui composent avec sobriété
Des danses comme des baisers

J’ai rêvé d’autres temps, ECHOS de mes désirs
J’ai rêvé d’une MACHINE du temps aux MIROIRS magiques
D’une MACHINE du temps à l’odeur de l’AFRIQUE
Dessinant pour PROJET, la vie au RALENTI, la pause
La saveur du repos que le CAMELEON propose

J’ai rêvé d’autres temps, ECHOS de mes désirs
Pour apprécier l’échange, la différence
Abolissant l’urgence
Pour le plaisir et la pluralité
L’EXTASE et la beauté
Pouvoir se transformer
Dans l’ARBORESCENCE de la diversité

J’ai rêvé de PARTAGE
D’une vie de METISSAGES
D’une vie de mets-tissages …

Nath

Sommaire de juillet 2008

C?lline
Colline

LouiSiane
LouiSiane

Tatouage
Tatouage

Regard
Regard

Empreinte
Empreinte

Impulsion
Impulsion

Doute
Doute

Toboggan
Toboggan

Domination
Domination

Hamac
Hamac

Perception
Perception

Mobile
Mobile

Aléatoire
Aléatoire

Nombre de billets : 13

Le Journal de Voyage:

L’oeil vif, l’oeil clair, l’oeil ouvert … doux tangage, petit air de vacances … la trêve estivale, des absents, des présents, un équipage réduit mais pas de grand vide … des allers, des retours, d’autres voyages et des parfums d’ailleurs qui embaument notre périple. Bel été à tous !

Articulation du Voyage: L’EBAUCHE minérale de juin nous conduit vers le galet en forme de COLLINE puis vers les formes animales de la roche qui affleure: l’alligator dans le bayou de LOUISIANE et le lézard en forme de TATOUAGE sur la pierre. Les écailles de la peau font le lien avec les reflets irisés d’un REGARD et d’une EMPREINTE à fleur d’eau. Le chatoiement de l’eau calme est interrompu par un bouillonnement en forme d’IMPULSION. Le courant s’agite; une vague blanche nous submerge, chasse le DOUTE et rend les idées claires. On se laisse glisser dans le TOBOGGAN d’eau vers le blanc inconnu. Inconnu rime avec aventure et donc nouveau voyage. Le blanc et le mouvement régissent la suite de l’enchaînement photographique: la petite voile blanche en voyage face aux rochers noirs de la DOMINATION, les bandelettes blanches du HAMAC qui se balance, le mur blanc pivotant de la PERCEPTION, le MOBILE de graines suspendues devant le drap blanc et les graines qui se dispersent de façon ALEATOIRE sur le blanc parchemin …

A Neyde du Brésil de jouer maintenant!

Sur La COLLINE
de son dos
Le nom LOUISIANE
En TATOUAGE
Attire le REGARD.
C’est l’EMPREINTE
D’un fol amour.
Il a été l’IMPULSION
D’une passion.
Un jour
Le DOUTE est né …
Sa vie en TOBOGGAN
Laisse au passé
La DOMINATION
De cet amour.
Sur le HAMAC du temps
Son coeur repose
Après la PERCEPTION
De son erreur.

Morale de l’histoire
Attention aux tatouages:
“La donna è MOBILE
Qual piuma al vento
Muta d’acento
E di pensiero …”
L’amour, lui même,
est ALÉATOIRE…

Neyde

Traduction de “La donna è MOBILE (La femme est inconstante), Qual piuma al vento (Comme une plume au vent), Muta d’accento (Elle change de voix), E di pensiero …” (et de pensée …) Extrait de Rigoletto, de Giuseppe Verdi.

Chers membres de l’équipage, si jamais certains d’entre vous souhaitent de temps en temps faire le poème du mois dont Neyde est devenue la spécialiste, faites-moi le savoir par email.

Sommaire de juin 2008

Vide
Vide

Fluide
Fluide

Plage
Plage

Bain
Bain

Paroi
Paroi

Grotte
Grotte

Roche
Roche

Rose
Rose

Calice
Calice

éb?uche
ébauche

Nombre de billets : 10

Le Journal de Voyage:

Une petite pensée chaleureuse vers Neyde qui ne sera pas en mesure de déposer le poème du mois.

Fin du printemps, début de l’été, désir d’évasion et de migration. Je souhaite de très bonnes vacances à ceux qui s’apprêtent à prendre le départ et j’adresse un clin d’oeil amical à ceux qui resteront à mes côtés. L’Oeil restera bien Ouvert cet été.

Pas mal de petits nouveaux et d’anciens revenus nous ont rejoints ce mois-ci. Je leur souhaite la bienvenue. Je pense particulièrement à Merciel, Mamita, Gokuyoko, Jean-Yves, Pascal, Evelynej, fanou, Eric, Angèle, Bernard.

Articulation du Voyage: La BRAISE rouge sang de la montagne nous plonge au dessus de la mer, face au grand VIDE. Le vert émeraude de l’océan est une passerelle vers les femmes de jade de FLUIDE. La couleur verte vient poser son visage contre la PLAGE de sable. La tête parle au coeur de la femme au BAIN dans le torrent du Fango dont les eaux irisées effleurent la PAROI minérale. Au fond du torrent, parmi l’amas de galets, une GROTTE d’où surgit la source. La ROCHE prend des formes charnelles et humaines. Son grain rappelle le ROSE chair et son modelé évoque une paume en CALICE remplie d’eau douce. Une soif de tendresse à étancher face aux marques et aux griffures du passé. Sur le vieux manteau de pierre, gît l’EBAUCHE d’un avenir en devenir au travers d’un petit galet perdu tout au bout de quelque part …

Neyde revient en poésie de juin …

Mon coeur VIDE
Ma pensée FLUIDE
Allongée à La PLAGE
Belle, sauvage,
Décidant sans peur:
BAIN de mer
Ou bain de soleil?
Je lance un clin d’oeil
À la grande PAROI
Où La GROTTE
loin de moi
Creuse la ROCHE
Avec sa pioche.
Quelqu’un
Vient
Et pose
Une ROSE
parfumée, jolie,
près de moi.
Émue, je goûte
un CALICE plein de rêves…
ÉBAUCHE de poésie …

Neyde

Sommaire de mai 2008

Tempête
Tempête

Terre !
Terre !

Sanguinaire
Sanguinaire

Emeraude
Emeraude

gOuttes
gOuttes

créatiOn
créatiOn

Dôme
Dôme

émØtion
émØtion

Lueur
Lueur

Topaze
Topaze

Golfe
Golfe

InTENSité
InTENSité

BraiSe
BraiSe

Nombre de billets : 13

Le Journal de Voyage:

Le bateau a tangué un peu fort en fin de mois avec 439 commentaires sur TOPAZE; on a réussi à éviter le naufrage et la mutinerie de justesse;-)) La croisière reprend son cours joyeusemement et en toute sérénité, enfin, j’espère;-)

Je souhaite la bienvenue aux petits nouveaux et aux anciens revenus: arletteart, Hélène, Perline, Alice, Ulysse, Gwen, Corinne, Salomé, Poète Olivier, Emmanuel, MTO.

Articulation du Voyage: Qui dit voyage en mer dit forcément Tempête mais aussi du bleu marine, des embruns et enfin la Terre qu’on finit par distinguer et toucher. On peut parfois accoster sur des îles Sanguinaires par une mer déchaînée. Le ciel se met à noircir et le vent à souffler sur une mer Emeraude. Quelques Gouttes puis la grosse pluie d’orage dans la nuit bien à l’abri dans une voiture. Des phares que l’on croise et qui s’entremêlent en Création dans le noir. Ces cercles de lumière nous mènent vers le cercle solaire en forme de Dôme. Du ciel toujours très sombre surgit une trouée de lumière comme une Emotion qui déchire l’intérieur de soi. La lumière revient sous forme de Lueur; elle inonde le paysage et le ciel de sa couleur Topaze. Le jaune ambré continue d’illuminer le Golfe et ses caps avec de plus en en plus d’Intensité. Enfin, la montagne s’embrase en orange puis en rouge Braise et passion.

A toi Neyde du Brésil !

Tant de fois,
à cause de la TEMPÊTE,
on ne voit pas la TERRE!
Mais, elle est toujours là…
= = = = = = = = = = = = = =
Lui, un Rubis SANGUINAIRE
Elle, une verte ÉMERAUDE
En petites GOUTTES
Ils essaient la CRÉATION
D’un grand amour.
= = = = = = = = = = = = = =
Sous le DÔME de mon coeur
L’ÉMOTION d’un rêve…
= = = = = = = = = = = = = = =
La LUEUR du TOPAZE
Fait écho à tes yeux!
= = = = = = = = = = = = = = =
GOLFE – La mer avance
Avec INTENSITÉ sur la terre
Pour cueillir les fleurs de BRAISE
= = = = = = = = = = = = = = =

Neyde

Sommaire d’avril 2008

arCs-en-Ciel
arCs-en-Ciel

Acajou
Acajou

Lion
Lion

§ Emanation
§ Emanation

Feu
Feu

Corde
Corde

Invite
Invite

Gabarre
Gabarre

Embruns
Embruns

Instants
Instants

? Triangle
? Triangle

Eté
Eté

Bisquine
Bisquine

Nombre de billets : 13

Le Journal de Voyage:

Mer calme, ciel dégagé, pas de tempête à l’horizon, un équipage et un capitaine heureux qui se laissent bercer par le chant des vagues. L’Oeil Ouvert continue sa route en toute tranquilité vers d’autres aventures. Je salue le retour de notre ami UU qui blogue à nouveau et l’arrivée en poésie de Jorge. Je vous invite à aller les visiter en cliquant sur leur nom.

Un petit brin de muguet à chacun de vous.

Clochettes blanches
petits bonheurs de printemps
le temps du muguet

Articulation du Voyage: En ce début d’automne, la lumière dorée de la Femme au soupir continue de nous accompagner sous les arcades. L’automne se manifeste avec la chevelure fauve des platanes. Qui dit fauve dit félin, nous passons au lion et à sa crinière de feu. Le feu nous entraîne vers les volutes de fumée puis vers l’incendie du maquis. L’orange des flammes nous fait revenir vers les quais et la chute du soleil brûlant dans l’eau. Le fleuve à nouveau et au-dessus la passerelle nimbée de lumière qui invite au voyage. Les gabarres sont le signe du départ avec le vent dans les voiles. C’est parti, nous franchissons la grande vague pour atterrir dans une autre dimension. C’est le calme plat dans le désert doré de la mer, comme dans une oasis. La porte du temps nous appelle vers le large étincelant et le signe du delta. La voile triangulaire passe devant les yeux éblouis. Le voyage reprend son cours à bord des vielles bisquines vers une autre destination…

Je passe le relais à Neyde !

Le pot d’or
À la fin des ARCS-EN-CIEL;
Les taches de rousseur ACAJOU
Sur la crinière de feu d’un LION;
L’ÉMANATION de la brume en volutes
Consumant le coeur dans une brûlure dévorante
– Il n’y a pas de fumée sans FEU !;
Une CORDE tendue traçant un sillage;
La tendre INVITE d’une passerelle vers l’autre;
Le souffle d’éole sur la voile tendue d’une GABARRE;
La vapeur marine des EMBRUNS;
Tout nous attire au rêve,
Rêve de poésie,
Rêve d’amour
Des INSTANTS si doux ouvrent la porte du temps
Et libérent le signe du delta – TRIANGLE enchanté –
Pendant qu’un maillage d’étoiles de l’ÉTÉ nous couvre
et le rêve s’envole en route vers le large,
Sur une BISQUINE au pavillon hissé.

Neyde

Sommaire de mars 2008

Peau
Peau

Centre
Centre

Palme
Palme

Frôlement
Frôlement

Tangage
Tangage

Quais
Quais

Amoureux
Amoureux

Piano Bar
Piano Bar

Arches
Arches

Romans
Romans

Faisceau
Faisceau

Paix
Paix

Soupir
Soupir

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Le Journal de Voyage:

La vie coule tranquille à bord de L’Oeil Ouvert. Porté par l’eau, le voyage de mars fut paisible et sans évènement notable mis à part l’arrivée d’une nouvelle passagère. Bienvenue à Lou et à ses partages poétiques remarqués.

Articulation du Voyage: Le triangle d’oiseaux qui symbolisait les trois ans de L’Oeil Ouvert fin février nous conduit vers un oiseau posé puis vers des oblets au fil de l’eau (la feuille, la plume). A nouveau, un vol d’oiseaux au ras de l’onde suivi des humeurs de la Loire mouvante. Du bleu froid, on passe aux couleurs dorées qui baignent les trois notes suivantes. La Loire toujours et ses quais, ses passants et ses amoureux sous le soleil couchant qui rosit. Le rose vire au rouge passion et nous mène au piano bar puis aux arcades orangées. S’ensuit le noir de la nuit pour une mini-série nocturne avec les Arches, les Romans, le Faisceau. Le jour pointe peu à peu; le soleil apparait dans l’ombre de la femme au soupir…

A Neyde de jouer maintenant !

Venez Mesdames et Messieurs
On va ouvrir les rideaux du Theâtre de L’Oeil Ouvert!
Une petite histoire de deux amoureux en trois actes pleins de musique.

Acte 01 :
Mise en scène :
La Loire brille en or et orange. Le soleil va se coucher. Musique forte et pleine d’espoir.

La PEAU frissonnante, l’amoureux danse seul au CENTRE d’un bateau mais ses yeux sont sur le port. Il veut la PALME de l’amour de l’amoureuse; le FRÔLEMENT des ailes d’Eros le touche, mais le TANGAGE de son bateau sur la surface de la Loire lui serre le coeur.
Sur le QUAI, l’amoureuse l’attend, les bras ouverts.
Un doux baiser et la promesse d’un amour à tout jamais.

Acte 02 :
Mise em scène :
Un bar plein de bouteilles en mille couleurs. On entend de la musique romantique au piano.

Les AMOUREUX, au PIANO BAR, sous la magie de la musique, les yeux dans les yeux, main dans la main, parlent sans mots, mais aux nuages du swing. Ils sourient et tout d’un coup, en belle chorègraphie, traversent les ARCHES, où tant de ROMANS ont commencé à être écrits.
Un autre baiser, la même promesse.
Un FAISCEAU de lumière rouge comme l’Amour baigne les deux.

Acte 03 :
Mise em scène :
Une fenêtre ouverte montre la ville toute en lumière, toute en couleurs.
Au fond on voit la Cathédrale d’Orléans.

La musique est heureuse, vive et étonnante.
L’ Amoureuse en blanc vêtue, coeur en PAIX, plein d’amour, danse doucement regardant l’église. Elle attend l’Amoureux pour le pas de deux de sa vie.
Le temps s’écoule … Le temps s’écoule vite. mais il ne vient pas.
La musique se change de joie en tristesse et l’Amoureuse s’arrête de danser. Elle se dénude de sa robe blanche. Assise au sol, elle pleure solitaire. On écoute un long SOUPIR et l’Amoureuse s’endort. La musique se tait.

Les rideaux se ferment silencieusement.
Vous pouvez applaudir et même essuyer une petite larme.

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Mes amis, mes amies,
L’Amoureuse, on peut la voir jusqu’à aujourd’hui à Orléans, face à la cathédrale, sous la caresse de soleil et la lumière du silence…
Ossiane l’a photographiée.

Neyde