Calice

Le torrent du Fango

Le torrent du Fango

Cercle d'eau douce dans le creux de la paume, soif de tendresse

Lecture du Haïku Calligramme: cercle, verticale

Cercle d’eau douce
dans le creux de la paume
soif de tendresse

Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse

97 réflexions sur « Calice »

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    Un peu de patience, laissez-moi le temps de poser mes bagages…
    J’arrrrrrrrrrrrrrriiiiiiiiiiiiiiiiiivvvvvvveeeeeeeeeeeeeeeeee !
    Un petit coucou de retour à vous tous accompagné d’une grande bouffée bleue iodée ;-))
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    Je reviens de Belle Ile et du golfe du Morbihan avec une malle pleine de trésors.
    Grand beau temps toute la semaine et peu de monde à cette saison.
    Conditions idéales pour bien se balader et prendre des photos en toute tranquilité.
    Cerveau reposé et ressourcé, forme optimale, température 37°.
    .
    Revue d’inspection générale… c’est PARFAIT !
    Le navire est en bon état et le pont est tout propre !
    Les matelots se sont fait beaux et bien sages !
    Cohésion et équilibre maintenus grâce à l’écoute et au dialogue constructif de chacun. OUF !
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    300 ! Que de commentaires ! Vous n’avez pas chômé pendant mon absence !!!
    J’ai bien sûr lu avec attention chacun d’entre vous et je vous dis un grand BRAVO et un grand MERCI !
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    Une semaine complète à voir la vie en ROSE !
    Il va falloir vous décerner une médaille de longévité poétique !
    Chaque jour, de nouvelles choses à dire et à écrire autour du ROSE … je crois que vous avez fait le tour du sujet en long , en large, en profondeur et bien sûr en beauté !
    .
    Christine a bien résumé la semaine avec son dernier poème, c’est tout à fait cela !
    Si ce rocher savait tout ce que vous avez dit sur lui, il passerait du rose tendre au rouge plaisir ou au rouge timide.
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    Un grand merci à vous tous pour votre générosité et inspiration sans limite.
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    Un petit mot de bienvenue à tous les petits nouveaux (Merciel, Alain Hannecart) et un grand sourire aux revenants (Damien, Jean-Louis, Angèle, Eric, Fanou) qui ont déposé leurs mots sans que je puisse bien les accueillir.
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    Je n’ai hélas pas pu me connecter facilement pour pouvoir vous envoyer un petit signe. Grosses galères de bas débit et de WIFI, énervement garanti si j’avais insisté plus longtemps. J’ai préféré abandonner.
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    Un bon et long voyage à Annemarie et un sourire amical à la fidèle Monique qui est revenue en pleine forme bien avant moi.
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    Dans l’ordre de réception des commentaires, j’envoie des bises chaleureuses à tous les habitués de ce lieu : brigetoun, Maria, christineeeeee, lou, annick, arlettart, pierre, marc, bourrache, andrée, johal, pascal, thierry, neyde, rachel, bruno, sylvie, aspe, annemarie, regard, salade, sabine, véronique, phil alba, perline, candide, anne, salomé, Evelynej, Gwen, Olivier poète, j’espère que je n’ai oublié personne…
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    En avant toute pour de nouvelles aventures ! Largons les amarres !
    A vos imaginaires et à vos plumes, mesdames et messieurs les poètes !
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    Ossiane
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  2. Cœur rose et si pur
    Surgit, se pose et fleurit
    Bouton de nervure

    Cœur rose fleuri
    Saura soigner l’écorchure
    Du rocher flétri

    Ossiane, nous nous croisons, tu reviens de Belle Ile, je pars à Quiberon…
    Bon retour et bel été.

  3. Bonjour ossiane, bienvenue dans ton grand navire, revue d’effectif, d’effets et de tifs, le livre de bord déborde mais ne démate pas, l’enrôlement continue, l’enjolement aussi et l’enjolivement avec, ça fait si plaisir d’avoir de tes nouvelles ;)))

    Calice au pays des merveilles qui ne livre qu’à mots couverts ses secrets et ses surprises; dans une semaine je vous laisserai aussi pour l’île de Ré mais peut être que la fêe Oh débit ne provoquera pas mon dépit !

  4. BIENVENUE chez vous Ossiane dame Océane
    Vos images reviennent comme un théatre de possibilités ……….
    Mais, ilya encore des escales pour l’un ou l’autre, encore qq jours et la campagne ou rien ne passe !!!!m’absorbera
    Ce calice de délice au coeur de la pierre laisse présager de grandes pensées à bientôt ou à vite si un éclair jaillit avant
    Mille bonheurs de votre retour AA

  5. Welcome home Ossiane. On est heureux de te retrouver
    Bon voyage à ceux qui partent.
    Je m’en vais aussi à Vancouver et Victoria pour une dizaine mais reste avec vous en principe si le débit n’est pas trop traître 😉
    Ossiane, ton Haiku m’a touché aux larmes…
    ___ ___ ___

    Elle s’était invitée dans la paume de l’été
    Une larme de nuage par le ciel enfantée
    Dormait-elle calme et douce dans l’éclat du matin
    Chantait-elle l’air du temps que la pierre écoutait

    Elle ressemblait à l’eau que l’oeil triste enfantin
    Répandait de son coeur en murmures argentins
    Elle n’était plus que goutte goutte perdue presque à sec
    En s’éloignant du ciel son milieu intrinsèque

    Ne devait-elle vivre sous ce soleil ardent
    Que pour brûler sa vie aux rayons abondants
    Qu’était-il arrivé aux flots doux l’emportant

    Le torrent s’éloignait de la perlette bleutée
    Elle le voyait passer en nappe de tendreté
    Mourra-t-elle assoiffée à même le travertin

  6. Et bien sûr ton haiku, nous emmène vers la Tendresse de Brel , ce si joli texte …

    Pour un peu de tendresse
    Je donn’rais les diamants
    Que le diable caresse
    Dans mes coffres d’argent
    Pourquoi crois-tu, la belle
    Que les marins au port
    Vident leurs escarcelles
    Pour offrir des trésors
    A de fausses princesses
    Pour un peu de tendresse ?

    Pour un peu de tendresse
    Je chang’rais de visage
    Je changerais d’ivresse
    Je chang’rais de langage
    Pourquoi crois-tu, la belle
    Qu’au sommet de leurs chants
    Emp’reurs et ménestrels
    Abandonnent souvent
    Puissances et richesses
    Pour un peu de tendresse ?

    Pour un peu de tendresse
    Je t’offrirais le temps
    Qu’il reste de jeunesse
    A l’été finissant
    Pourquoi crois-tu, la belle
    Que monte ma chanson
    Vers la claire dentelle
    Qui danse sur ton front
    Penché vers ma détresse
    Pour un peu de tendresse ?

  7. ___

    Coquille ou pierre
    Qui cherche peut espérer
    L’infime perle
    _

    Très, très heureuse de te retrouver, Ossiane.

    De sous ma pluie, sans parapluie, je souhaite une belle journée à tous.
    ___

  8. Ossiane il me semble que tu étais attendue
    ça fait plaisir de te lire à nouveau
    et de te savoir reposée
    pour rebondir sur la tendresse
    je te couvrirais de roses baisers
    pour te protéger de la chaleur de l’été.
    Et cette robe brodée de tendresse
    sera comme kyrielle d’exquises caresses
    aussi douce que le frôlement d’une plume
    aussi lumineuse qu’une perle de lune
    Et quand grésil d’automne reviendra
    au loin le vent cruel l’emportera.
    Alors je te couvrirais de ma chaleur
    et t’offrirais un manteau de bonheur!

  9. Tiens
    Prends mes mains
    Vois une belle goutte
    Que jai cueillie dedans
    Par la pluie d’un bel ciel
    Je te l’offre
    Cette perle de vie
    Car je t’aime

    bonjour Ossiane, ces photos et ton haiku, pour moi, représentent bien au delà, du mystique, du recueillement, beaucoup d’amour et de tendresses, je suis contente que tes vacances maritimes superbes.

  10. Au bord du calice
    Au coeur de l’été
    Chaleurs et délices
    Ma mie J’ai posé
    Sur ta douce pelisse
    Un tendre baisé
    Une douce esquisse

  11. Rares les perles dans les marmites.
    Qu’est-ce qu’une marmite sans perle? Le diable (ou le géant) n’a plus rien à remuer et ne reste que la vasque!

  12. Bien sûr l’on dira que c’est pour elle.

    Lisse,
    la roche est douce car elle est usée.

    Âme claire,
    veinée, rouillée…
    Epouse des fonds d’ombre et de paix.

    Ses lèvres d’encre noire.

    Ses dessous de lumière.

    Et puis
    caresses d’ondes sont furtives pensées:
    mémoire pétrifiée,
    asséchée.

    Autant boire la pluie; larmes chaudes, évanouies.

    Et ce rêve de voir!
    Peut-être de toucher?

    Il n’y a d’Être pur que volutes impies,
    corps à corps qui dissout,
    embellit.

    Boire, jusqu’à la lie.

  13. Se repose mon coeur
    au coeur de tes mains
    Se respire ma peau …
    au souffle de tes caresses
    Bonjour Ossiane … merci de tout mon coeur pour m’accueillir chez vous … j’aime tant les dons que vous partagez … y se plonger en écoute … tout au coeur de la vie, de son battement plus intime auquel elle se respire ,,, si belle et fremissante … C’est la belle histoire d’un doux apprentissage

  14. un trou, un tendre creux,
    au coeur de la pierre qui se fait tendre,
    en fermes ondulations douces pour l’accueillir,
    un creux pour l’eau pure du ciel,
    et le lent assaut,
    par assauts alanguis,
    insensibles et invincibles,
    de l’eau salée,
    acre comme les larmes

  15. Bonjour, Bernard. Retour en force et beauté(s) !

    Très bôôô aussi, vos mots à tous.

  16. La revoili !
    La revoilà !
    Bienvenue sur ton blog !
    ça fait si plaisir !

    Qui disait que les bébés
    naissaient dans des roses (ou des choux) ? :

    ******************
    Baignant dans le liquide
    Amniotique
    Une graine
    D’enfant naissant
    Se berce doucement,
    Bien au chaud,
    Et son œil tout rond
    Nous regarde :
    Il semble très heureux
    Il flotte
    Tranquille,
    Boit à la source liquide
    Et attend
    Au sein de sa maman,
    L’instant magique
    Où enfin,
    Il découvrira
    Le vaste monde …

    ******************
    Grosseeeeeees biseeeeeeees à toi Ossianeeeeeee
    (A partager avec les autres aussi)

  17. Un petit creux
    Un souffle
    De la roche tendre
    Evaporée
    Et cette tendresse
    En rocs de terre
    Calice délicieux
    Pour recevoir
    L’eau du ciel

  18. Nostalgique le doigt du ciel
    Se penche
    Et caresse le poudrier du temps
    Qui s’est vidé doucement
    Il a tant maquillé alentour
    De doux gazon de faune riche
    Reste la sécheresse le roc le vide
    Et le ciel étourdi se rappelle
    De ce temps d’abondance
    Du doux baiser du ciel
    Sur le sol de la terre
    Quand elle tournait plus rond

  19. Belle-île
    rose est le calice
    quel délice
    complice
    Fangu oublié
    en Bretagne
    mon âme
    se donne
    aux dames…
    rose est le calice
    come back

  20. Calice en bénitier
    La larme du soleil
    Qui se pleut
    Goutte à goutte
    Quand il a un peu froid

  21. Naufrage de douceur
    sur les flots du tout aigu et acéré.
    Aux temps désespérés
    la source consolante
    file le cap des lèvres inassouvies,
    refuge du limpide
    et des cœurs assoiffées
    de clair monde.

    Bienheureuse de ton retour Ossiane,
    belle soirée à tous

  22. Depuis ce matin cette phrase me trotte ds la tête
    SOS les Muses d’où vient -elle?
    « Et dans ce calice où j’ai bu la lie
    Il restait une goutte de miel  »
    C’est curieux on ne se souvient avec obsession que d’une bribe de poème
    Merci aux cerveaux éclairés AA

  23. La lune mêle nos ombres
    aux ombres des branches
    d’amandiers

    Une brise mêle nos voix
    aux cris intermittents
    des grillons

    Seuls nos pas résonnent
    à la source cachée
    qui chantant

    Tait le secret de cette nuit du monde

  24. Arletteart Serait-ce L’automne de Lamartine que tu cherches

    « Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie
    Ce calice mêlé de nectar et de fiel!
    Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
    Peut-être restait-il une goutte de miel? »

  25. Ecoute du violon la mélopée divive
    Il est loin le calice la douceur angevine
    Quand la goutte s’abandonne au temps avide d’eau
    La pierre autant frissonne
    Elle a froid dans le dos
    Car le désert la guette

  26. Qui donc recueillera la larme de la terre
    Son impuissant regard la banquise qui se perd
    Qui donc en ce bas monde
    Arrêtera vraiment cette lie à la ronde
    Sommes nous des êtres immondes
    Egoistes et vivants
    Quand d’autres crient devant
    Nos yeux amers et lâches
    Les flots crient sans relâche
    Ecoutons les enfin

  27. ..

    La matière
    la matière des sons
    leur texture m’est offerte
    m’est ouverte
    leur texture jusqu’à la torture
    étrangement manipulés
    m’éprouvant,
    les sons innombrables qui me disjoignent
    autrement me joignent,
    m’unifient, s’unifient
    Enveloppements ! Envahissement
    Soie dans les fibrillations

    Henri Michaux/ Face à ce qui se dérobe,( Gallimard 1975)
    ..
    Bienvenue chez vous Ossiane et bonsoir à chacun

  28. c’est en fantôme que je vole sur la vie
    Emettant par moment quelques bruits
    Qui n’impressionnent que mon ombre;
    parfois je hante mes rêves sombres!

    je vois toutes les beautés du monde
    Elles me traversent, en invisibles ondes
    j’entend le gai rossignol des chants
    il m’arrive aux oreilles bruyamment

    j’attend le jour ou je serais humain
    pour me repaitre de la vie et ses festins
    j’attend le jour ou je caresserais l’espoir
    de me voir sans avoir peur du miroir

    désolé un peu triste

  29. Mais oui Lou !quel galimatias mon souvenir est aller inventer ! voilà le calice d’Ossiane mal mené pardon
    C’est si beau quand c’est juste Merci mille fois je vais pouvoir dormir avec « une goutte de miel » Amitiés AA

  30. Qu’Alice en secret
    malice et regrets
    laisse en lice
    prières versets

    Ceci est ton corps
    Ceci est ton sang

    Qu’Alice en secret
    en laisse à regret

    Il est né
    le divin caprice

    calice d’Alice
    laisse en lice
    malice et regrets
    aux secrets

  31. Le visage
    au menton
    crochu
    De la terre
    en son ciel
    Regarde
    tendrement
    la beauté
    Ce petit creux
    si tendre
    Tout doux niché
    le cratère
    d’une perle
    De larme
    du ciel
    de terre

  32. Le ciel se plonge dans le calice sur terre, les mains se joignent et se regardent, le ciel si bel plongé de tant, en infini du temps qui aime tellement, se souffle de soupirs d’aises d’un tel cas lisse du temps.

  33. et la coupe et pleine…
    pleine de :
    bonheur, de tendresse, de caresse, de passion, d’amour…

  34. Chère Ossiane
    Quel plasisir de retrouver.

    Je pars de tes mots
    pour arriver à Teresa

    Quel rêve dessines-tu dans le creux de ta paume ?
    Quelle est ta soif, dis-moi, un monde à découvrir ?
    Un monde du dedans aussi près de l’atome ?
    Un monde du dehors plus loin que l’univers ?

    Je ne sais ni les lignes, ni les astres, ni les cartes
    Je connais juste un peu les chemins de ton coeur
    Ces chemins que tu ouvres à ceux que d’autres écartent
    Les laissant aborder aux rives de ta douceur

    Dans tes paumes en creux et tournées vers le ciel
    Viennent étancher leur soif les âmes en détresse
    Sans prononcer un mot, tu leur dis l’essentiel
    Alors, eux te disent « mère », il trouvent ta tendresse

    L’occasion m’est donnée, ce soir je me libère
    Je m’assois et me laisse lentement envahir
    Par ton sens de la vie et ton curieux sourire
    Comme des milliers d’autres je t’appellerai « mère »

  35. Et bonheur, tendresse, caresse, passion, amour se font de bels câlins dans le calice du temps, qui se laisse poser et encore reposer, pour se donner à boire, si pur, si grand, que le temps en tombe à la renverse sans averses, c’est si goûteux cette belle saveur de perles fines, d’émeraudes ciselées, de rubis taillés, de saphirs naturels, de diamants bruts jolis, juste dans ses petites bulles de oOooOo au calice éternel que les deux mains fort tendues élèvent vers le ciel.

  36. Quel plaisir de te retrouver Ossiane, revenue de Belle Île ,ce petit paradis qui a gardé encore par endroit cet aspect sauvage propice à l’inspiration et à l’émerveillement, nos chemins se sont succédés puisque je me suis arrêtée à Quiberon la semaine dernière, là où se rend Annemarie en vacances .
    Tardivement, je viens me ressourcer au torrent du Fango et boire à la coupelle les délices de la roche , j’y trouve une saveur de tendresse ….
    Je vous propose tout simplement ce texte que j’aime bien

    __

    Bourvil
    LA TENDRESSE
    1963

    On peut vivre sans richesse,
    Presque sans le sou.
    Des seigneurs et des princesses,
    Y-en-a plus beaucoup.
    Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas.
    Non, non, non, non: on ne le pourrait pas.

    On peut vivre sans la gloire
    Qui ne prouve rien.
    Être inconnu dans l’histoire
    Et s’en trouver bien.
    Mais vivre sans tendresse, il n’en est pas question.
    Non, non, non, non: il n’en est pas question.

    Quelle douce faiblesse,
    Quel joli sentiment,
    Ce besoin de tendresse
    Qui nous vient en naissant.
    Vraiment, vraiment, vraiment.

    Le travail est nécessaire,
    Mais s’il faut rester
    Des semaines sans rien faire,
    Eh bien… on s’y fait.
    Mais vivre sans tendresse, le temps vous paraît long,
    Long, long, long, long: le temps vous parait long.

    Dans le feu de la jeunesse,
    Naissent les plaisirs,
    Et l’amour fait des prouesses
    Pour nous éblouir.
    Oui mais sans la tendresse, l’amour ne serait rien.
    Non, non, non, non: l’amour ne serait rien.

    Quand la vie impitoyable,
    Vous tombe dessus.
    On est plus qu’un pauvre diable,
    Broyé et déçu.
    Alors sans la tendresse, d’un coeur qui nous soutient,
    Non, non, non, non: on n’irait pas plus loin.

    Un enfant vous embrasse,
    Parce qu’on le rend heureux.
    Tous nos chagrins s’effacent,
    On a les larmes aux yeux.
    Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu…

    Dans votre immense sagesse,
    Immense ferveur,
    Faites donc pleuvoir sans cesse,
    Au fond de nos coeurs,
    Des torrents de tendresse pour que règne l’amour…
    Règne l’amour… jusqu’à la fin des jours.

    Texte repris en partie par Marie Laforêt
    Bon week-end à tous

  37. En écho avec l’ami

    Je chante la roche lisse
    à la peau de parchemin

    Surface soyeuse
    polie par les années

    Chair poreuse recevant
    sédiments … secrets et sentiments
    semences à fructifier
    dans le cœur de l’humide
    la mousse… l’écume…
    le pur… et les larmes de pluie

    Surgit l’oiseau de feu
    qui grossit en mon œil

    Bientôt tout se diluera
    se liquéfiera
    nectar de l’essentiel
    dans le calice tombera

    Alors… l’ami boira…
    boira jusqu’à la lie
    le dernier mot suave
    de ma chanson fragile

  38. Conque pas quelconque
    vasque sans bourrasque
    calice au fond lisse
    les veinules te ceinturent
    et des taches de peinture
    en auréole se déploient
    oasis marbré et vertébré
    cupule minuscule et cendrée
    à peine grisée par l’eau aziz
    celle qui donne vitalité et force
    sans pour autant peler l’écorce.

    cuvette, entablement, coupelle
    jamais remplie à la sauvette
    toujours prête à regarder le firmament
    indéniablement tu attires plus que les sauterelles

  39. Calice
    Ma fleur de lys
    De mes yeux les iris
    Je te donne
    mes poumons
    et mes bronches et ma vie
    et je respire pour toi
    alors please revis

  40. Quand on a à marre quel réconfort que de pouvoir sans amarre
    venir faire relache au bord d’une mare qui sans être la notre
    est en partage presque en héritage et qui receuille les larmes
    du ciel comme un dépositoir jamais comme un dépotoir.

    Alors qu’elle soit marmite ou baignoire qu’importe, puisqu’elle
    recéle tant d’espoir et que sans zéle et sans histoire on s’approche
    d’elle humant les senteurs et regardant la lumière réfléchie.

    Pas cratère et pourtant évasée, pas délétére et pourtant lessivée
    pas brèche d’impact mais juste assez érodée, taraudée par les ans
    cédant pied à pied à la force des océans compassés tu livres peu à peu
    dans tes mailles le récit des temps passés et à suivre ces lignes de vie
    qui jamais ne relient autrement qu’à la nostalgie on ne te glorifiera pas
    d’une quelconque épitaphe pour toi ci git ce mont.

    Quand sinuent doucement les lignes efflorescentes d’une démarcation
    pas faite pour les embarcations, quand remontent du tréfond ces minéraux
    chromophores qui comme autant de sémaphores jouent des contrastes et des tons pour annoncer l’aterrage, qui sans amer, qui sans amour peut jamais un jour
    regagner la sécurité du rivage, l’hospitalité d’une terre accueillante mais sauvage.

    Et que ces lignes blancheatres savament orientées comme autant de traits
    ne nous soient point otées pour soigner notre chemin, marquer la voix comme autant de signes du destin.

    Parcourir cette contrée n’est pas une sinécure mais sans se signer dans une eau consacrée on peut en aborder sereinement l’exploration sans chercher d’explications à toutes choses puisque c’est du chemin que nous tirons notre force, notre espoir.

  41. Bonjour !

    Ciel bleu !
    Soleil !
    soyons heureux !

    ********************************
    Une toute petite flaque
    Dans le creux de la roche
    Souvenir de la dernière pluie
    Abreuvoir aux insectes
    Qui se délectent,
    Baignoire à oiseaux
    Dans le liquide limpide
    Y tremper doucement nos lèvres
    A plat ventre sur la grève
    Aspirer l’eau
    Tiédie au soleil
    Jusqu’à la dernière goutte,
    Lécher le fond du calice
    Embrasser le rocher
    Et se fondre
    En communion totale
    Avec la nature minérale

    ********************************

    Biseeeeeeees matinaleeeeeees

  42. Bonjour tout le monde

    ___

    J’ai trempé ma plume
    Au calice du torrent
    Pour écrire un mot

    Afin d’épancher ta soif
    Une gorgée de tendresse

    ___

  43. Goutte d’amour sur la pierre
    Ma petite maman fragile et fière
    Quand l’eau s’effacera
    Ta marque sur mon coeur restera

    Biseeeeeeeeeeee voyageuse à tous

  44. De la Galice à la Silésie
    Ton calice à le goût de l’Abyssinie
    Reine de Saba enchâssée dans le lit…
    Du Fango fleuve, rêve d’embouchure méditerranée…

  45. .
    222222222222222222222222222222222222222222222222
    .
    Bonjour tout le monde !
    .
    Merci pour votre accueil si chaleureux 😉 Ca fait plaisir de se savoir tant attendue 😉
    Pas mal de choses à remettre en ordre et en route de mon côté et bien sûr toutes mes photos à trier…
    .
    Bon week-end avec du soleil si possible !
    .
    Ossiane.
    .
    88888888888888888888888888888888888888888888
    >Annemarie :
    Amusante coincidence pour cette destination 😉 Bonnes vacances et merci pour ton beau poème.
    >thierry :
    Merci pour ton gentil accueil et tes poèmes très caliciens 😉 Tu n’as pas perdu la main 😉
    >arletteart :
    Décidément, tout le monde va partir 😉 Merci pour tes pensées chaleureuses et ta belle implication dans le blog.
    >pierre :
    Bonjour pierre, un bien joli poème tu as écrit. J’espère que tu vas bien. Bises.
    >lou :
    Bonjour lou, un nouveau départ là aussi 😉 Bonnes vacances alors ; ce doit être très beau là-bas. Touchée par ce que tu as ressenti. Beaucoup de douceur et d’émotion dans tout ce que tu nous donnes à lire ! Merci, c’est très beau.
    >maria :
    Coucou, voilà des haïkus très zen et picturaux qui te ressemblent ! Ton troisième poème est sublime; tu fais un beau corps à corps avec la roche. Quel talent ! Merci Maria, je t’embrasse.
    >françois :
    Merci pour cette info qui m’intéresse bigrement. Ces manteaux de pierre polie m’ont beaucoup interpellée visuellement pendant ce voyage. Bises à toi SG.
    >Bourrache :
    Heureuse aussi de te lire, fidèle bourrache 😉 Merci pour ton bel haïku ciselé. Bises en soleil.
    >marc :
    Bonjour marc, toujours aussi inspiré, attentionné et prolifique 😉 Que de belle tendresse jaillit de tes écrits ! Tu n’as pas perdu la main non plus 😉 Je t’embrasse.
    >annick :
    Coucou annick 😉 Ce calice d’eau pure est un petit cadeau pour toi ; je trouve qu’il te ressemble et tes poèmes pleins d’amour et de douceur en témoignent.
    >pascal :
    Bonjour pascal 😉 Merci pour ce superbe poème chargé de douce sensualité. Merci pour ta belle plume !
    >bernard :
    Bonjour bernard, grand plaisir à te retrouver à nouveau sur ces pages 😉 Curieusement, je pressentais ta venue pour cette note très minérale 😉 Ton poème est tout en subtiles sensations exprimées au plus près des détails de ces photos. Un grand merci à toi !
    >merciel :
    Bonjour merciel, enfin je peux vous parler de vive voix 😉 Vous êtes la bienvenue 😉 A la lecture de vos ressentis sensibles, je pense que vous allez vous plaire avec nous 😉 Merci pour toute cette belle douceur poétique. Bon week-end !
    >brigetoun :
    Bonjour brigitte, on dirait que tu rampes sur le sol tant tes mots vont au plus près de la matière 😉 Merci beaucoup, je t’embrasse.
    >christineeeee :
    Hello Dame Christine avec tous ses « e » 😉 Belle inspiration pour cette évocation de la gestation, de la naissance ! Joli petit poème également sur ce petit bassin. C’est très bien senti. Bel après-midi à toi.
    >aspe :
    Bonjour aspe, come back réussi 😉 Vraiment sympa et plein d’humour ton poème 😉 Curieusement, je trouve de fortes similitudes géographiques et culturelles entre la Corse et la Bretagne 😉 Bonne fin d’après-midi.
    >johal :
    Coucou Johal, tu as bien perçu ce contraste entre entre le lisse et l’acéré. Toujours autant de beauté dans tes mots et tes ressentis. Merci, la bise.
    >sylvie :
    Bonjour sylvie, adorable correspondance avec le nombril 😉 Merci pour ton évocation sensible. Bises du samedi.
    >MioModus :
    Coucou MioModus ; j’espère que tu vas bien 😉 Après le nombril, la lune et tes beaux voyages poétiques qui nous emmènent toujours si loin de la réalité. Tu n’as pas perdu la main non plus 😉 Bises.
    >perline :
    Bonjour perline, toujours fidèle au poste, je t’en remercie malgré mon absence;-) Quelle belle idée d’avoir choisi ce poème très sensoriel de Michaux ! J’aime cette approche sensible de la matière. Bel après-midi !
    >Anne :
    Bonjour Anne, j’espère que tu vas bien 😉 Bien vu et bien senti cette approche animale ! Parfois, ces tissus de roches me font penser à des dos de mammifères mais ce genre de sensation n’est pas toujours facile à rendre en photo. Je t’embrasse.
    >feu roméo :
    Bonjour roméo 😉 Beaucoup de revenants en ce moment 😉 Tu n’as pas perdu la main non plus pour les jeux de mots et de sonorités que tu affectionnes 😉 Merci beaucoup !
    >sabine :
    Bonjour sabine 😉 C’est vrai que la coupe est pleine mais que de bonnes choses cette fois 😉 Bien à toi !
    >phil :
    Hello phil, moi de même 😉 Magnifique poème sensible et généreux que tu nous offres là ! Ta plume est toujours aussi alerte ! Merci, bonne fin d’après-midi !
    >monique :
    Bonjour monique 😉 Du sud vers l’ouest… nouvelle coincidence amusante 😉 Je n’ai fait que passer à Quiberon pour prendre le bateau 😉 Au retour, je suis allée dans la belle ria d’Etel, tu la connais sans doute et dans le golfe bien sûr. Merci pour ta tendre contribution, je t’embrasse.
    >Jean-Yves :
    Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Superbe ressenti que ces trois retours ! C’est aussi comme cela que je le ressens 😉 Merci beaucoup. Au plaisir de te revoir ici
    >Gokuyoko :
    Bojour Gokuyoko, j’espère que tu vas bien 😉 Merci pour ce très beau poème qui fait voyager et rêver. Le Fango prend vie et âme sous tes mots. Bien à toi.

  46. Il m’a « donné le LA »….Je n’avais besoin de cet accord pour venir…mais de le lire cela m’a donné envie de dire…de me poser sur « ses lèvres d’encre noire » et d’écrire..Juste un la… pour ici poser ma joue contre la roche chaude…pour glisser ma main dans l’eau claire…pour effleurer mes rêves que ma folie échafaude…pour me perdre dans « ses dessous de lumière »….Une lettre pour un sein…une voyelle sur une île….un accent dans ses veines…Doucement je dérive dans le creux de sa main….soif de tendresse…désir de mystère…dessiner à l’encre noire et au fusain…un parcours éphémère…une ligne pour demain…un horizon sans frontière….Perdre l’équilibre…les courbes d’une hanche…un baiser sur une figure libre….soleil et teint hâlé abandonnés pour un bouquet de pervenches…

  47. Elle l’avait découverte par hasard. Un jour, en prenant sa douche. Elle n’y avait pas prêté attention au tout début. Les jours passant, elle avait vérifié que cela ne s’agrandissait pas.
    Et puis, inquiète, elle avait été consulté. La dermatologue lui avait affirmé que cette petite tâche était bénigne.
    Elle fut rassurée les premiers temps.
    Puis ses angoisses la reprirent. A partir de ce moment elle ne mit plus de manches courtes. A ses amis qui lui demandait pourquoi elle ne découvrait pas elle répondait qu’elle avait toujours un peu froid ou qu’elle faisait une allergie au soleil. Bientôt ses sorties se raréfièrent. Elle ne donnait plus de nouvelles aux uns et aux autres.
    Puis, un jour, elle se cloîtra. Elle tira les rideaux, ne répondit plus au téléphone. Elle enleva tous les miroirs de son appartement, ne s’habillait plus.
    Alors on l’oublia……..

  48. Reflux d’humanité découvre un monde de brutes.
    Persistent quelques gouttes par-ci par-là.
    Buvons encore ce soir au calice d’Ossiane !

    Ami amie
    bois donc ton verre
    et surtout ne le renverse pas!!!!!!!!!!!

  49. Les mots … les sons
    coulent dans les veines de la roche
    … les palpitations de son cœur
    et le frémissement de sa peau de nacre
    Les mots… la voix…
    ont la nostalgie de ce corps de pierre
    Les mots… les sons… la voix de l’eau
    se fait poète et se pose
    au creux de la main ouverte
    piécette d’argent
    breuvage divin
    le viatique… la larme d’un ange
    une goutte du ciel
    venue des abysses de la terre
    et recueillie dans cette coupelle minérale
    Calice de la Terre
    Verre d’eau du voyageur
    à la margelle de ses lèvres
    tel le Saint Graal

  50. Nier le mot qui sauve?

    L’Echo est un ami

    à la face joyeuse
    percevant/ chère gueuse
    à l’humeur intrépide/
    l’approche des délices
    chemin d’enchantement
    folie enrubannée

    Voici la joie des yeux
    fruit des sens
    juste force des feuilles
    liniments… essences et henné

    Augure… Lune rousse
    La brume…
    Les armes de la nuit
    plus noire qu’hallali

    De l’or, habit de moire
    ganse d’art et de miel
    Tel mec plus ultra
    l’échanson est agile

    L’ombre glisse et le bas…

    (Le futur s’en ira)

  51. Et puis la tentation est trop grande… alors je pose ceci :

    Entre les lignes : Une goutte de plus

    « Je ne suis qu’une goutte dans l’océan, une goutte de plus parmi vous
    Une goutte de pluie ou une larme de plus sur les joues
    De notre planète Terre, Mère pardonne nous
    L’Homme a créé ce tourbillon, qui nous a tous rendu fous
    Folie générale, même les climats ne tiennent plus le coup
    Nos vie ternissent par notre faute, on en a même perdu le goût
    J’ai peur du coup, pourtant j’ai bien vu la Lueur du gouffre
    Du moins je l’ai aperçue, en éclairant un peu mon coeur du fouilli
    Que le Soleil, la Lune, les Arbres, les Mers nous pardonnent
    Toutes les espèces vivantes que la mienne a exterminées…
    J’demande pardon, parce que tout le mal qu’on a créé
    Faudra de la force pour le réparer et j’ai du mal a voir que ce monde est prêt
    L’immonde est près de nous mais j ‘ai peut-être une goutte qui dérange…
    Une goutte noyée, dans un océan qui se déchaîne
    Et tente de nous broyer, voyez, on a pourtant pas de haine dans les gênes
    Tant pis, on part de là, mais on peut aller loin
    L’enfant en chacun le sait même si on fait comme si tout allait bien
    Que la rage demeure, fait naître tant de violence dans nos coeurs
    Trop de conflits en pagaille, aux ondes qui s’installent dans nos peurs
    Venez pas, faire un tour dans nos esprits en bordel!
    Mélancolie, une goutte de plus et le poison devient mortel
    Simple reflet d’un monde particulièrement en bordel
    Juste une goutte de plus pour que déborde le vase ou l’cocktail
    Car il suffit d’une goutte de plus parfois pour que tout change
    Rééquilibrer, faire basculer, pas besoin de beaucoup de chance
    Juste du goutte à goutte, avant que le sablier ne se vide
    Limpidement le temps s’écoule, et la raison ordonne de fuir vite…
    Le coeur dit de se battre et même si c’est trop tard
    Dignement allons-y pour le geste, et pour que nos idéaux partent
    Rejoindre le Ciel, qu’on en reçoive les pluies
    Juste une goutte pour chacun, une goutte qui suffirait à remplir chaque coeur
    Même si le temps est gris tristesse,
    On aperçoit la Lumière au loin, libératrice, mélangeant calme et ivresse
    Qui goutte à goutte nourrit lorsqu’on s’en approche
    Loin de cette maudite flaque, reflet d’une époque atroce
    Une Lumière qui semble être la source
    Qui se déverse dans les coeurs pleins d’espoire et qui fait fondre la frousse
    Que la Vie nous donne le courage
    de ne plus se voiler la face, une goutte de plus, de compassion,
    Juste une goutte qui soulage…
    J’ne suis qu’une goutte de plus noyée dans l’océan qui sait
    Qu’à nous tous, on pourrait faire plein de vagues et tout éclabousser
    Poussée par un Vent de Sagesse, émanant du Ciel
    Un peu plus de Foi, la mienne, elle m’a rendu sienne
    Que chaque maillon se ressoude et reconstitue la chaîne
    Et si ce monde veut notre peau, gardons l’Esprit et la Chair
    On y arrivera, même si ici le Mal est bien portant
    Parce qu’on est tous une goutte de plus
    Et que chaque goutte est importante…. »
    Keny Arkana

    http://www.youtube.com/watch?v=dvOx4qu8hIs

  52. Mon oeil en calice
    Te cueille ta goutte
    Et un bel baiser doux
    Tendrement te caresse
    Du bout des lèvres
    D’un bel de pur de goutte

  53. ….la tendresse c’est :

    Lorsqu’un enfant,
    Assis près de vous,
    Balançant ses pieds dans le ruisseau,
    Vous dit :
    « Tu m’as manqué, tu sais, je t’aime »
    ___

    Bonsoir et douce nuit

  54. Du calice, la corolle s’envole
    Doux émois en prémices
    la source n’est pas tarie
    chaque jour renouvelée.

    Bon dimanche, Ossiane.

  55. Bon dimanche tout baigné de soleil

    ____

    Là sur la pierre humide de tes larmes
    Sorti des rêves de la nuit sans lune
    Un personnage à la peau froissée, momifiée,
    Laisse l’emprunte de sa silhouette étrange.
    Ni femme, ni homme, ni enfant
    Ni dieu, ni ange, ni diable,
    Fantôme sorti des entrailles de la nuit
    pour disparaître dans la lumière du jour,
    Blotti et caché sous les rochers du torrent.

    ___

    Bonne journée à tous

  56. Ah calice qui accueille et reçoit, concentre et retient…toute notre attention
    et bien plus encore !
    Ah coupe parfois d’éternité et trop souvent d’amertume
    Ah comme il est bon d’espérer comme gauvain et lancelot
    comme la quête d’un tel objet mythique nous entraîne
    dans la confusion entre contenant et contenu.

    Qui sacralise la dimension du Graal à l’aune d’une mesure certes pas terrestre ?

    Dans la communion qui ceinture et réunit,
    dans l’appréhension du monde via la préhension
    mais sans scansion
    la recension donne quelques clés
    et de liquides il nous faut nous abreuver
    car rien n’est plus vital et pourtant volatil.

  57. Comme toutes ces idées ,tous ses mots sont émouvants et instictivement de nouvelles images ,de nouvelles esquisses se présentent à moi
    et rebondissent afin de retraduire tout ce que vous Poètes voulaient exprimer .Aussi pendant ces semaines d’été où tout est différent!! vous avez nourri mon imagination ,que vous en soyez vivement remerciés
    Grâce à notre MUSE en amitiés et en grand talent: Ossiane ( mes blogs en témoigneront je l’espère ) AA

  58. la tendresse
    c’est le doux regard que l’on porte à l’autre
    c’est le mélange des mots, des silences
    et des gestes qu’on lui adresse

    la tendresse
    c’est le coeur qui dégouline
    comme une source claire

    la tendresse
    au goutte à goutte
    tout devient doute,

    la tendresse
    quand elle s’assèche
    la vie devient rèche.

  59. Avec la chaleur de l’été
    Le Soleil assoiffé,
    du bout de ses rayons
    aspire à la coupe
    si tentante…

    EVAPORATION…

    Plus une goutte
    à se mettre sous la langue !

    Tournée générale
    Après
    A la prochaine pluie !

    Biseeeeees évaporéeeeeeees

  60. La tendresse c’est…

    Donner un peu de son temps
    Aux dépourvus de douceurs
    Faire quelques pas à leurs côtés
    Dans leur rythme, à leur écoute
    Ôser une caresse, un geste
    Aux pauvres du bonheur
    Faire naître dans leurs yeux
    L’éclat d’un sourire évanoui
    Et se souvenir qu’un au « revoir »
    N’est pas un  » adieu ».
    Partager avec eux
    Un peu de nos passions
    Partager les leurs.

    Ils sont nombreux ceux qui attendent
    De mettre leurs lèvres
    Au calice d’une tendresse.

    ___

  61. Pour PierreB., Bourrache, Maria-D, Ossiane et tou(te)s les ami(e)s des images et des mots, Voyants du Coeur ouvert…

    Die blaue Blume!

    « Ce qui l’attira d’un charme irrésistible, c’était, au bord même de la source, une Fleur svelte, d’un bleu éthéré, qui le frôlait de ses larges pétales éclatants. Tout autour d’elle, d’innombrables fleurs de toutes nuances, emplissaient l’air de leurs senteurs les plus suaves. Lui, cependant, ne voyait que la Fleur bleue, et il la contempla longuement avec une indicible tendresse. Il allait enfin s’en approcher quand elle se mit soudain à tressaillir et à changer d’aspect ; les feuilles devinrent plus brillantes et se serrèrent contre la tige qui s’allongeait ; la fleur s’inclina vers lui et les pétales formèrent en s’écartant une collerette bleue où flottait un visage délicat. »
    _________________________________________________________NOVALIS >>>>
     » La poésie est représentation de l’âme, représentation du monde intérieur dans sa totalité. Le sens poétique a bien des points communs avec le sens mystique.
    C’est le sens de tout ce qui est particulier, personnel, inconnu, mystérieux, de ce qui doit être révélé, de ce qui est à la fois nécessité et hasard.
    Le poète est littéralement insensé, en échange, tout se passe en lui. Il est sujet et objet à la fois, âme et univers.
    D’où le caractère infini, éternel, d’un bon poème. La poésie est le réel absolu. Plus une chose est poétique, plus elle est vraie « .

    http://agora.qc.ca/mot.nsf/2e730dc630aec62a852568720068fc07/85256b2b000375cc85256ed9006cadd5/Image/0.7C?OpenElement&FieldElemFormat=jpg

  62. …. J’écrivais à 11:30 heures ce matin … dans notre bois enchanté … en cherchant de traduire en mots ce que je ressentais … dans ce doux écho qui nous emporte … tout près … tellement …

    « L’oeil ouvert … au coeur de la paume …
    Caresse de ton sourire … dans mon coeur … »

    C’est tellement doux … se nicher dans ton coeur … et se laisser bercer par cette douceur enchantée … c’est un autre regard … ton regard dans mes yeux … souffle d’infinie tendresse …. ma vie au coeur de tes mains … une vie de caresses ….

    Merci

  63. _

    Clin d’oeil à Candide :

    http://amyphar.free.fr/LierreTerrestre.JPG

    (j’en ai tout plein chez moi ! … et c’est joli !)

    Bon, j’arrête.
    Tout de suite.
    Sinon, j’vous dis pas les notes de mon bulletin, fin de semaine …

    (hé, pssttttt, sur ce … j’ai jardiné tout le W.E. dans mes friches … keske j’ai ressenti du bonheur ! … du bonheur bleu, z’imaginez ?…)
    _

  64. Boire
    dans la paume des jours

    L’eau que les pluies
    laissent
    au creux de la roche
    pour
    la soif des oiseaux

    les désirs que les amours
    laissent
    dans le creux des mains
    pour
    les coeurs épris de tendresse

    les souvenirs que le temps
    laissent
    au creux de la mémoire
    pour
    combattre l’oubli

    Boire
    au calice de la vie

  65. Entre celui qui donne et celui qui reçoit
    entre celui qui parle et celui qui écoute,
    il y a une éternité inconsolable.
    le poète le sait.
    ..
    R. Juarez

  66. _

    Bonsoir, amichel. Retour en force et en beauté(s).

    (… y’a comme un écho, là …)

    P’têt l’immense bonheur … bleu … de te relire … ainsi que Bernard … et … … …
    _

    … vous tous.
    _

  67. Il y a « comme un écho…là »….Bernard…amichel…Maria-D..Bourrache…J’aime…Pensées…Ossiane…

  68. La tendresse coule en beauté dans vos poèmes du jour. Un grand plaisir de vous lire. Bravo à vous !

    >pierre b :
    Coucou Pierre, bienvenue à bord 😉 Texte éblouissant de beauté et de douce sensualité ! Il fait partie de mes préférés 😉 Tu dessines avec les mots et te plonge au plus fort de la matière minérale. Merci pour ce beau bouquet de pervenches tout en finesse. Bonne soirée !

    >rachel :
    Hello rachel, on entend beaucoup parler de ces choses ces temps-ci. Il faut en effet bien se protéger. Merci pour ton témoignage émouvant. Bises.

    >candide :
    Bonjour Candide, beaucoup de dureté et d’injustice dans ce monde, c’est vrai. On se sent si petit pour changer le monde dans son coin alors je partage l’eau de ce calice avec toi. Bises.

    >maria :
    Ta poésie est merveilleuse en ce moment, maria ! Au plus près de ton âme et de tes sens ; je te sens toute ressourcée. Un grand merci pour ton cadeau de motsplus le superbe poème de ce poète que je ne connaissais pas, je t’embrasse.

    >bernard :
    Superbes contributions Bernard 😉 Ta plume court plus vite que tes mots. La matière minérale habite ton âme 😉 J’aime beaucoup les citations de Novalis et les pervenches aussi 😉 Son approche de la poésie pour atteindre la vérité essentielle d’une chose est belle et vibrante. Je t’embrasse.

    >sabine :
    Merci tendre sabine 😉 je t’embrasse.

    >annick :
    Plus les heures passent, plus la tendresse coule à flot 😉 Merci douce annick !

    >monique :
    Tendresse toujours avec ses diverses facettes ; celles-ci n’avaient pas été évoquées. Toujours beaucoup de délicatesse et d’émotion dans tes mots. Merci pour ta plume senisble, douce monique 😉

    >pierre :
    Un beau poème en envol de sensations inassouvies. C’est beau ! Bonne fin de dimanche, Pierre avec ou sans calice;-)

    >thierry :
    Bonsoir Thierry, tu as vraiment un style d’écriture bien à toi et une grande richesse de vocabulaire et d’images 😉 Comment fais-tu pour faire tous ces échos de sonorités;-) Merci pour ta belle plume.

    >arletteart :
    Hé oui, les mots engendrent des images dans l’esprit et vice versa. Ce sont de beaux vases communiquants qui rendent riche et sensible. Faut-il s’attendre à de nouvelles créations de ta part sur tes blogs dont je n’ai plus les adresses? Celle que tu as rentrée ici n’est pas bonne. Meric de ton passage.

    >marc :
    Un thème qui t’est cher, je suppose, puisque tes poèmes sont souvent à fleur de peau. Merci pour ton beau poème plein de douceur. Bises.

    >christine :
    Par pitié Christine, pas de sombres pressentiments sinon on court à la catastrophe;-)

    >bourrache :
    Du bleu, du beau bleu qui fait rêver… C’est aussi très joli la bourrache et très efficace pour garder la peau douce 😉 Vrai de vrai 😉
    J’aime aussi la véronique en forme de flammes 😉 Tu la connais ?

    >Merciel :
    Bonsoir merciel, merci pour ces belles pensées et sensations 100 % tendresse ! J’aime quand le corps participe au visuel pour exprimer ce qu’on ressent spontanément. Une belle sensibilité vous avez 😉 Bonne soirée !

    >amichel :
    Coucou Michel, contente de te retrouver 😉 Douceur assurée dans tes mots, tes pensées et dans ta paume. Ton poème est si beau avec ses douces sonorités, ses répétitions, ses retraits, ses images pleines de générosité. Je vais suivre ton bon conseil, grand poète du jour 😉 Je t’embrasse bien fort et te remercie

    >perline :
    Bonsoir perline, tu déposes toujours de jolis extraits choisis avec beaucoup de justesse ; ils embellissent cette page et parlent sans doute beaucoup aux poètes de ce blog. Merci beaucoup et bonne soirée.

  69. alors, je suis éblouie, je vous lis et yaouh, comme c’est joli et vos photos et vos mots…ma tite plume se replonge dans son encre avec son bonnet de nuit de rêves…ou alors, juste…

    Un jour le ciel
    A donné rendez vous
    A sa belle
    Et pour montrer l’endroit
    Pour le garder vivant
    Eternellement
    Doucement il a posé son doigt
    Sur la roche
    Et son doigts si tendre chaud
    A fait fondre le roc
    Et le coeur de la belle
    Qui depuis ce jour là
    A rendez vous avec le ciel
    Là, vous voyez Là
    A cet endroit
    Que nul ne voit
    Et puis aussi de tout vrai

    Pour se serrer vivants
    De bien bel chaud présent
    Le ciel et la belle s’aiment

  70. Allez,
    Reste encore un peu d’eau
    Au creux du rocher
    J’y plonge mon index
    Puis d’un mouvement souple
    Du poignet,
    Effleurant
    La surface lisse
    J’écris
    « Bonne nuit »
    Sur le rocher sec…

    Et la trace des lettres
    Va se fondre dans la nuit…

    Biseeeeees du soir

  71. Et avec la minuscule goutte
    Dans la goutte
    J’écris
    Je vous aime
    Belle nuit
    Et doucement
    Mon souffle doux
    Sèche les lettres
    Qui se sèchent
    Paillettes
    Incommensurables

    Annickeeeeeee, clin d oeil Christineeeeeeeeeee…

  72. Annick, à la lueur des étoiles,merci pour ces mots tracés d’un petit filet d’eau sur les rochers et bonne nuit à tous

    ___

    Ce n’est pas une marmite de géant*
    Creusée dans la roche du torrent
    Mais un tout petit calice
    Dans le froid du granit
    Quelques larmes accumulées
    Tout au long des jours
    Où se love discrète
    L’absence cruelle de la tendresse
    Cavité offerte aux graines du vent
    Pour y fleurir ce trou béant,
    Combler ce manque en apparence.

    __

    *les marmites de géants sont , des cavités creusées dans la pierre et que l’on peut voir dans une superbe petit village du Gard La Roque sur Cèze le long de la Cèze, rivière cévenole.

  73. ChristineeeeeeE, merci pour ces mots tracés dont tu es l’auteur et belle nuit à toi

  74. Merci à l’ami Bernard
    … et à Ossiane aussi
    Bises et bonne nuit
    « Plus une chose est poétique,
    plus elle est vraie “.
    Je m’en vais dormir
    avec cette vérité là

  75. De son culot sombre le fond de la marmite
    porte comme une ombre le souvenir de son contenu
    et si en auréoles concentriques s’étirent les ondes
    évanescentes des reliquats d’évaporats
    c’est pour mieux marquer le temps de choses
    enfin si bien maillée par ce réseau dense
    de fissures qui courent en tous sens
    que parfois entaillés de pictogrammes abscons
    on voudrait révèler plus que révérer
    ce qui dans la réverbération d’une mare
    tient du fond ou de la surface.

  76. Et où sont donc nos marmitons
    qui font revenir ton sur ton
    le boeuf mironton
    avec des airs gloutons

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