300 réflexions sur « Rose »

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    Bonsoir à tous !
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    Vos mots continuent de ruisseler en douceur et amitié partagées et je vous en remercie.
    Un petit clin d’œil vers vous pour vos gentilles attentions quant à cette petite échappée belle dont j’ai vraiment besoin.
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    Oui Christine, j’ai pris ma boussole 😉 Oui Bourrache, je respire à fond et j’ai allumé mes bougies aussi 😉 Oui rachel et lou, repos complet vers le grand large mais je prends quand même mes chaussures de randonnée et mon appareil photo 😉
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    Vous pouvez continuer à déposer vos poèmes et à papoter en toute tranquilité.
    J’espère pouvoir me connecter pour voir si tout va bien. Je compte sur vous pour veiller sur le navire pendant mon absence et bien accueillir les nouveaux venus.
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    A tout bientôt chers amis du blog, je vous embrasse bien fort. Take care of you.
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    Ossiane
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    Petite douceur du soir
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/jack%2Bjohnson/video/x2v4vm_jack-johnson-never-know_music

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  2. La photo est tellement nette que l’on voit que l’eau est très propre et on peut voir les cailloux au fond de l’eau. Cela fait penser un peu aux vacances et sortir le week-end que d’être enfermé sur le pc et ne pas découvrir tout ce que la nature peu nous apporter.

    Le rose signifie aussi l’amour et être romantique. 🙂

  3. Superbe Ossiane et quelle sensualité dans ton haïku…

    Belle envol pour toi … que ces jours te soient pleins de ressource…

    Bises

    ***
    La sensualité de ton haïku et le titre de la note m’ont ramenée à cette chanson que j’adore de Jeanne Balibar

    ROSE
    Jeanne Balibar / Rodolphe Burger

    Rose Rose est amoureuse
    une archichanson d’amour joyeuse
    heureuse et rose et rose et rose
    efface tous les jours moroses

    Rose dit j’aime tout de toi
    tes yeux ta voix le bout de tes doigts
    your sex and above all your nose
    l’anglais vous fait dire de ces choses

    Rose dit tu sais je suis vraiment la vie
    c’est connu Rose Rose c’est la vie
    tu verras comme je suis féconde
    tu vas redécouvrir le monde

    Rose Rose est amoureuse
    elle veut des chansons sirupeuses
    pleines d’arpèges, toute une dose
    d’harmoniques claires et roses
    Rose dit for you I’ll be a slick girl
    it’s time to get high
    come on let’s get high
    l’anglais dit cent fois mieux les choses

    Rose dit si j’étais actrice
    danseuse lascive, séductrice
    je n’en aurais pas moins tendance
    à répondre à toutes les avances

    Rose Rose est amoureuse
    a Rose is a rose is a rose heureuse
    par sa chanson d’amour éclose
    coulent toutes les eaux de Rose

    Rose dit I’ll be your wild thing
    happiness is happening
    remember lovers never lose
    l’anglais dit comme nous les choses

    Rose dit encore et encore
    elle en veut encore et encore
    encore et encore et son corps
    vif et mort n’est plus que roses

    http://www.youtube.com/watch?v=-2WcPihSIso

  4. De mon panier ce petit texte , pour notre O voyageuse
    A OooOOssiane , la plus belle des roses.

    Quand la douceur de la rose, dans sa fraîche eau
    dépose en nous, de ses couleurs la beauté,
    le parfum de son âme, sa sensibilité,
    le regard se colore d’une larme irisée.

    Quand elle ouvre ses pétales, un sourire se répand
    dans les coeurs passagers, sur les yeux des passants.
    Elle est celle qui permet de voir la vie en rose,
    Elle donne à toutes nos vies, ce petit quelque chose

    Qui fait que la vie rêve vers un plus doux destin.
    Elle enchante la musique, les plumes et les rochers,
    Facilite le partage, les rimes, leurs chevauchées…

    Ossiane merci pour ce plaisir que tu nous offres,
    ces mots renouvelés de l’émotion éclose
    Et ces photos si pures que l’oeil ouvert compose…

    ___ ___ ___

    Ossiane, ne t’inquiète pas pour le jardin, on en prend soin!
    Merci pour la chanson de Jack Johnson…c’est bien vrai,
    We’re just human, amusing and confusing (…)
    needing, trying and breathing
    mais quand il dit
    We’re helping rebuilding and we’re growing… you never know.
    C’est là que le sourire d’espoir se dépose mignonnement …

    Merci à Maria D , joli texte aussi de Jeanne Balibar .
    Bises à tous

  5. et, au milieu de ses compagnes grises,
    est venue se baigner Aristae, la nymphe, mon amie.
    Sa peau est un peu ridée maintenant,
    ses formes toujours rondes
    ont une courbe un peu gauchie,
    mais on voit toujours courir
    dans les petites veines sous la surface
    le sang et le sourire de notre jeunesse

  6. Oh !
    Ossiane !
    Et maintenant
    Tu nous proposes
    Le jeu des 7 erreurs ?
    De quoi nous occuper
    Pendant ton long voyage ?

    Avis donc à tout l’équipage !
    Vous aussi, cherchez !

    Moi j’ai trouvé !!!

  7. Christineeeeeeeeee
    7 erreurs ?!! Hmmmm
    Voyons, j’ai trouvé celle de âme au lieu de chair , mais c’est tout … d’ailleurs, est-ce vraiment une erreur ?!

  8. Comme c’est joli, je suis si émue devant une telle photo,que l’oeil se pique un peu, et puis le haiku si tendre, j’aime tellement la douceur, et puis le calligramme, de rose pailleté de doré,
    et je vais te lire Ossiane, et chacun, merci pour les partages,
    bel repos, Ossiane, comme je le lisais hier soir, ton travail immense, est là, si grand, quelle splendeur!

  9. et je vous lis chacun,et j’écoute en plaisir les vidéos, et je lis vos mots, bien beaux,
    bien belle histoire d amour en ce jour…
    je vous embrasse chacun….

  10. Christineeeee
    Est – vraiment des erreurs ? on peut effectivement intervertir les mots avec autant de force et d’imagination
    La fleur de ta peau
    Ou les grains de ta chair
    mais les pores de ta coquille ? Aie! rien ne va plus …………..
    Quant à moi je reste à la première version et une idée sur cette pierre de méditation comme en Chine mais , c’est une autre histoire pour plus tard
    Douces pensées du matin à notre O céane au grand large AA

  11. Elle se choisit un rocher sec
    Elle s’asseoit toute délicate
    Elle remonte sa jupe sur ses chevilles
    Elle se trempe un orteil puis deux le pied
    Elle se laisse parcourir l’onde
    Elle voyage de toute sa chair
    Elle posée n’est déjà plus
    Elle se ballade au bel pays
    Elle sur son jour bulle précieuse
    Elle en amour se vit son jour

  12. Puis elle s’invente une grande main
    Puis elle le prend dedans son creux
    Puis elle le serre contre sa poitrine
    Puis elle l’embrasse et le doux berce
    Puis elle le pose pierre précieuse
    Puis elle regarde ses mille feux
    Puis elle sourit son bel amour
    Puis elle est émue simplement
    Puis elle palpite son petit coeur
    Puis elle se sent battre des ailes
    Puis elle ressent la paix si belle
    Puis elle remercie tout ce rose

  13. vas Ossiane, vas sur l’onde des jours
    pose ton sac de labeur si lourd
    vole comme un frêle moustique
    pique la beauté de ton dard magique
    nous resterons sur cette rivière
    emporter par le vent de l’imaginaire
    mais attention au aiguillon du soleil
    tu risquerais de devenir vermeille.
    ne te perd pas dans les aspérités du temps
    et revient nous bientôt près de l’étang.
    ou t’attendrons nos phrases-nénuphars
    et nos mots-fleurs intengibles phares

    bises à toi repose toi bien
    et merci à chacun pour le dépot des mots, des images,des musiques
    merci de ce merveilleux partage

  14. Un peu d’eau dans ta main
    sur ton visage pour effacer
    les traces du sommeil
    vivifiante transparente
    de la rosée une perle
    orne ton front.

  15. Elle ouvre l’éclair de sa fermeture en oeil
    Puis se glisse dehors toute fine tendrement
    Ses deux mains se plongent si fraiches
    Puis tamponnent ses joues son front
    Sa bouche s’humecte douce en pur baiser frisson
    Ce petit matin petites lueurs réverbères
    Qui éclairent si fort le fond de son coeur
    Le duvet chaud resté dedans la tente
    Le pied nu se trempe un peu d’eau se prend
    Pour un bon bel café à se chauffer nature
    La vie lui appartient en belle liberté
    Au pays de son coeur si libre bel d’aimer

  16. Dans la douceur d’aimer
    La main caresse l’onde
    Et la goutte se frissonne
    Sa pure perle d’oOOoOO

  17. Le gros rocher ridé
    Tant frissonné d’aimer
    A encore cette beauté
    Dedans aller chercher
    En reniflant son nez
    Parcourant ses pensées
    Si belles à méditer

  18. ___

    Ce rocher rosé
    Posé sur l’eau
    Me fait penser
    Au chapeau
    … d’un champignon.

    Mais où est donc passé son pied ???
    __

    Sourire et belle journée à tous.
    Ici, brin de soleil mais vent frisquet.
    ___

  19. ……………………………..

    tu t’exposes à nu
    quelque soit la météo
    la pierre est rosée

    ……………………………..

    andrée wizem

  20. La trace du temps
    Comme ces pierres en Chine immergées sous une cascade afin que le courant les façonne
    Pierres vivantes qui respirent
    traces dutemps qui s’inscrit sur la peau aimée AA

  21. Bonjour a tout l’équipage et … à Ossiane, son Capitaine !!!
    Je viens chez Vous deposer une caresse à fleur de p … eau
    Vos mots respirent d’amour et de joie
    Merci … el … Vous embrasse …

    ma dOuce roSe,
    Souffle au caresse de soIe tu es …
    tes pétAles … du secret des étoiles
    parfumeNt Nos rêvEs …

  22. Ô douce Rose … … … !
    Souffle d’une caresse
    Songeante à fleur de peau
    Île vert, jardin aimant …
    Amour … lumière au jour donnante
    Naissance …
    Nature heureuse au coeur de soie
    Emeraude … qui éclot … de Joie … !

  23. ****************************************************

    Voilà que maintenant
    Elle ose !
    Bien dressé
    Au milieu du torrent
    Ossiane voit fleurir
    L’éléphant rose !

    A moins qu’il ne s’agisse
    Du super œuf (*),
    Rose coquille,
    D’un dinosaure
    De pacotille ?

    Ou bien d’un gros bonbon,
    Tout chaud, tout rond,
    Fleurant le parfum si bon
    Fraise des bois au citron

    Ou la chair tendre et colorée,
    Molle, bien fondante et sucrée
    D’un méga chamallow bien gonflé,
    Comment diable y résister ?

    Peut-être la bulle à peine née,
    Que la rivière nous prépare :
    Elle a bien mâché son malabar
    Dans un instant, elle va s’envoler !

    Mais non, Ossiane,
    Tu n’as pas perdu la tête,
    C’est plutôt moi,
    La coquinette,
    Qui délire encore une fois !

    Comme quoi, d’un bon gros rocher rose
    Posé là par un hasard si curieux
    On peut voir tant et tant de choses
    Qui rendent les gens heureux !

    (*) J’aime les eeee !

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    http://staticblog.hi-pi.com/gisblogMnt-artblog/k-apar/images/gd/1206882916.jpg

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    Biseeeeeeees roseeeeeeeeees

  24. La pierre arrosée n’a point perdu cette vesprée
    et tous les matins elle capte et accumule la rosée
    elle condense les vapeurs énamourées
    qui sur elle se fixent comme aimantées
    et de cette dure tendresse légére comme caresse
    découle une texture soyeuse et duveteuse
    le bloc posé gaillardement sur ses bases
    édicule pas ridicule qui surmonte
    domine les alentours et incline
    Le solide roc ni amadoué ni amadour
    garde force et contraste pour son pourtour
    quelle histoire racontée que ces griffures
    qui pas comme guipures sortent de l’épure
    et disent l’aventure faite de rencontres
    parfois de chocs et souvent de coupures
    mais rien n’est venue entailler profondément
    ce morceau, cette lithe qui pas sphére
    se rapproche et s’arrondit
    beauté des filaments qui courent à sa surface
    en jamais n’encrassent le galbe de se sa courbe.

  25. Christineeeeeeeeeee,
    la jeune-fille et son ballon rose …
    Un Pêtre, ici au Brésil, au Sud du Pays,
    s’est envolé á l’aide de 1.000 ballons de fête colorés.
    Il a grimpé, grimpé là haut, mais, le changement du temps l’a caché dans les nuages et il a disparu.
    Une partie des ballons sont rétrouvés dans la mer.
    Le pêtre jamais…

  26. Ossiane
    Fait Le même que La Belle au Bois Dourmant:
    Choisis un beau lieu charmant près de Le courant, où tu puísses voir cette Pierre rose, où Le soleil te réchauffe au matin, où La Lune te baigne à La nuit.
    Et sur un lit de feuilles parfumées répose-toi écoutant Le ronron de l’eau
    Nous surveillont à toi, à tes chaussure de randonée et àton appareil photo…

  27. Ce rocher rose me rappelle un petit cochon…… c’est grave docteur !
    En panne totale d’inspiration en ce moment car pas beaucoup de temps pour lire le blog. Il faut s’en imprégner totalement pour que les idées arrivent. Je suis un peu comme notre capitaine…..au bout du rouleau.
    Je ne sais si ce sont des rouleaux de printemps ou des rouleaux de papiers cadeaux mais vu que nous avons cette photo pour une semaine je ne désespère pas.
    Amicales pensées à tous (aux proches c’est à dire en France où aux alentours et aux plus lointains)

  28. Souvent bien fort souvent
    J’ai descendu la pente raide
    Sur un petit chemin ou sans chemin
    Ecoutant un filet d’eau dans le bas
    Et quel délice à chaque fois
    De trouver ces gros rochers
    Tous ces galets cette paix
    Une grande solitude si pleine
    Personne au fond du fond
    Que le coulis de l’eau
    Dans le tarn, le verdon, le pays basque
    L’ardèche, l’allier, la haute loire
    Le queyras,la savoie et l’auvergne
    De bels pays d’eau de soleil de rochers
    Où l’esprit se navigue tranquille
    De galet en galet se croit éternité

  29. cela m’est arrivé aussi, la semaine dernière, rachel, le bout du rouleau, et puis, avec des OOooOOoO, il est reparti, mon tit roulOoOooOO à me peindre ma vie….BISES vers chacun.
    c’est essentiel de se reposer aussi, de dormir, même si parfois tant de vie à se vivre, en partages si bels…et puis parfois si l inspiration est là quand m’aime, c’est la force des doigts qui ne suivent plus la cadence en écoutilles des touches qui se dansent étoiles…

  30. Pour Rachel
    En panne ? pas grave , parceque l’on ne peut pas tout vivre et l’important est de vivre l’essentiel et chacun de nous à son essentiel il faut aussi le trouver ……!!!
    Blabla bla direz -vous même pour le petit cochon rose c’est trop mignon on peut broder la dessus …………..haut les coeurs mille souhaits du soir aux matelots en perdition AA

  31. Bonjour Neyde !
    Il va falloir que tu m’expliques mieux ce qu’est un Pêtre : j’ai vraiment du mal à m’imaginer le tableau… est ce aussi un ballon ?
    Qui a la réponse ?

    ..???!,?

    Biseeeeees jusqu’au Brésil (elles ont pris un ballon rond, et sont emportées par le vent !)

  32. Qu’ils sont gentils vos mots Annick et Arletteart et comme ils sont vrais. Chacun de nous a son essentiel. Mais dans l’essentiel il y a un noyau dur (représenté par les personnes les plus importantes pour nous), et d’autres parties très importantes aussi. L’Oeil ouvert est une de ces parties (avec d’autres bien sûr). Il est bon de se retrouver et de partager un peu de nous.
    Notre capitaine est partie se ressourcer mais nous lui serons fidèles, par amitié tout d’abord, et aussi parcequ’elle nous fait partager des choses merveilleuses.

  33. J’adore vous lire
    Je me suis posée la même question Christineeeeee et ai conclu que un pêtre c’était soit un prêtre, soit un pâtre soit « une jeune fille  » en portugais
    Clin d’oeil, grand sourire et grosse bise à Neyde dont l’accent est délicieux !!! Et je l’entends de là.. à croquer …
    Quand à Rachel, voyons ressaisissons-nous !!!!!!!!!!!! )))))))))

  34. Tes mots, je les partage, rachel, ils me font cligner des yeux, pure émotion…
    et puis dans le rata parfois, en silence fort grand, je viens quand m’aime de tellement, vous lire, feuilleter des pages de ce magnifique album, qui m’émeut de vie….intensemment.
    J’aime très fort tes mots, rachel, juste écrits ci dessus….dans l’oeil ouvert, je reçois énormément et je donne, c’est unalbum d’amour vrai et fort…

  35. Oh! Christineeeeeeee tu es tellement marrante! )))) , tes photos rendront à ces dames leur humeur badine … on l’espère !

  36. Le soir
    A la nuit qui se tombe son store
    Il et elle s’asseoient sur leur île
    Toute rose et unique
    Ils s’aiment dans le plus pur
    En merveilleux désir
    De se marcher ensemble
    D’échanger leur bout de vie
    De se donner aimer
    Et recevoir le temps
    Le rocher est fort lisse
    Car c’est l’éternité
    Qu’ils asseoient chaque nuit
    Dans les bras de l’aimé

    meric christineeeeeeee.

  37. En attendant Rachel,
    bien joué Christineeeeeeeeee
    Précisons que « groupir » est un néologisme mot valise qui réunit groupe et pire, et qui signifie que quand on s’y met en groupe la folie empire. Ainsi le mot damne le pion à tous les mots savants de Thierry réunis )))

  38. et à la vôtre aussi Lou et Christineeeeeeeeee et Annick et à tous les autres…
    hic !
    je lève mon verre à la santé du Capitaine
    Pour Ossiane levons nos verres ou nos claviers !

  39. Ils sont beaux Rachel, tes éléphanteaux de la famille éléphant… les mômes.
    Tu aurais dû les peindre tous les deux en rose pour garder le moral, la prochaine fois, au lieu du bleu, fais-en un multicolore et fleuri, pour être assorti au cochon de Neyde !! Je viendrai te donner un coup de main. On splashera dans la peinture.
    Allez, j’arrête de divaguer et m’en vais retourner à mes cochons roses.
    bises

  40. Bonsoir vaillant équipage

    oui bien sûr il s’agit d’un prêtre sans doute pas totalement au fait de la physique et des risques encourus qui s’est élevé dans les airs et a été emporté au large , depuis on ne l’a pas revu et il a du faire une chute mortelle le pauvre !
    Je pensai à une chanson tube en allemand chantée par une chanteuse et qui parlait de tant et tant de ballons.

    Pour les cochons de christine ils sont bien mignons mais j’aime aussi assez les porrcs noirs du béarn et encore plus les porcus ibericus qui donnent la pata negra et le jabugo élevés aux glands qu’ils sont.

    Chère lou groupir n’est pas croupir mais je pensai que ça venait du teuton et que ça voulait dire zuzammen, ensemble quoi, mais je peux me tromper.
    Je ne voudrai pas pour autant me faire damner car si parfois mon langage est troublant il est tout autant troublé face à la beauté de certains de vos mots.

    Rachel remets toi bien et reprends ton essentiel , je n’ai pas dit ton nécessaire, pour nous rejoindre.

    C’est vrai que les fins de trimestre sont parfois rudes et qu’il faut équilibrer entre toutes les activités, un moindre carré en somme mais si possible en évitant la régression 😉

    Je vous embrasse tous très fort, Neyde en particulier dont nous apprécions tant avoir des nouvelles.

    Bonnes vacances à Ossiane que nous retrouverons avec plaisir dans peu de temps.

  41. Thierry !
    Si tu ne sais pas quoi faire ce week-end,
    viens donc faire un petit tour du côté de l’école Vétérinaire,
    On y organise un grand concours de dressage…
    Je serai sur place pendant 3 jours !
    Et ça me ferait plaisir de te dire un petit bonjour !

    Christineeee

  42. Oh la la , j’ai jamais autant ri … cette photo de pirate c’est la meilleure !!!
    Allez Thierry, ta définition est sans doute la bonne. Mais c’est quand même pas juste Christine… je ne parle pas un mot d’allemand !!!
    Bon, je me prendrai une classe à la rentrée ! ))

  43. Wow , ce n’était donc pas un mot allemand si Christineeeeee ne parle pas cette langue. C’etait bien un néologisme !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Bon allez Thierry, on accepte « grouper » et on le garde comme second sens mais le sens premier reste valide jusqu’à nouvel ordre et il me plait bien !!!!

  44. Je suis nul en allemand, le tudesque ne m’est pas rentré dans la tête ce sont juste quelques vagues souvenirs.
    Oui je connais les concours de Purpan et aussi que cette auguste école vétérinaire est spécialisée en équidés.
    Malheureusement je crois que ce ne sera pas possible pour cause de fêtes de la saint jean, et quand les feux brûlerons nous sauterons à qui mieux mieux
    par dessus car celà porte bonheur, j’ai un très bon texte sur l’origine paienne des fêtes, entre symboles et saisons.

  45. oui enfin lou moi je trouve, sans lui manquer de respect, que ce beau rocher rond et avenant on peut s’accroupir au dessus et tenter de le chevaucher à croupeton, pas sûr qu’il se débatte comme un mustang !

  46. Thierry ! Je sens que ce gros rocher te tente !

    A moins que tu n’essayes
    de sauter par dessus à pieds joints…
    Je vois ici la scène !
    Et si tu loupes ton coup
    hop, dans le torrent ! au frais !

  47. Merci Thierry, mon cher ami
    tu est vénu m’aider!
    « Il s’agit d’un prêtre sans doute pas totalement au fait de la physique et des risques encourus qui s’est élevé dans les airs et a été emporté au large , depuis on ne l’a pas revu et il a du faire une chute mortelle le pauvre ! »

    Christineeeeeee, Lou et les autres –
    je m’amuse beaucoup en lisant le blog,
    mais il est « lourd » aujourd’hui avec tous ces cochons, ces éléphants.

  48. Avez- vous rêvé ……….de cochons roses?? moussaillons ??
    quel délire délicieux !!!! une véritable partie de ping -pong
    O ô ! ossiane mais où nous menez -vous ? « Amie qui êtes en voyage ne prenez pas trop des lieux où vous passez car vous laisseriez en passant quelquechose de vous même « .et l’équipage guette à la lorgnette votre retour Pensées du matin à tous AA

  49. Bonjour à tous !

    Moi, j’aimerais bien savoir
    Comment a fait ce gros rocher rose
    Pour se retrouver là, comme ça,
    Au milieu du torrent :

    A-t-il roulé ?
    Oui, mais d’où ?

    A-t-il poussé ?
    Oui, mais comment ?

    A-t-il été déposé là
    Par le premier camion benne du matin ?

    Alors à vos plumes !
    Imaginons la vie de ce rocher…
    Peut-être aussi son avenir ???

    Biseeeeees matinaleeeees

  50. La terre explosa son sol
    Et le monque naquit
    Puis l’eau serpenta se faufila
    Creusa son lit des millénaires
    Les galets durs devinrent polis
    Et ce rocher immense si gros
    Reste là étonné de se voir si costaud
    Il a défié le temps
    Sans même le faire exprès
    Le temps est ce puissant
    Qui fait tant tant de tant
    Et donne et prend et vole s’envole
    Le temps encore le temps
    Qu’il est bon de se vivre
    Dans le moment présent
    Car l’eau ne repasse pas ses gouttes
    Le temps passe et s’écoule
    Dans l’entonnoir de la vie
    Et l’eau cette matière vivante
    Fait défait refait surfait
    La goutte de noblesse
    Qui se marche le temps

  51. Coucou, Ossiane

    Ressource-toi bien pendant ta semaine de break!!!…Bises

    Un petit bonjour à vous tous!!!

  52. christineeeeeeeeeee
    Ce rocher était peut -être tout tordu ,tout hérissé ,météorite tombée d’une autre galaxie et l’eau le temps la vie ont arrondi ce rebelle il est alors devenu tout rond tout lisse tout bête tout rose
    AA

  53. rose rosée des matins de patience dans la fragile lumière des brumes
    poussé par l’instinct tendu des flots
    sur le roc ventru rose
    rose et élastique dans la forme du sacré
    tu es que par ton unique durée
    rose
    fanée
    à la volonté des vents
    ma rose
    frayant ton chemin
    dans l’eau des torrents

  54. Les pores de ta peau
    les grains de ta coquille
    la fleur de ta chair

    rose sous ma main
    rose dans mon coeur
    comme le parchemin de la vie

  55. Mon coup de blues :

    entendu aux infos : un ours blanc qui en avait marre que sa banquise s’amenuise a nagé plusieurs centaines de kilomètres pour finalement accoster en Islande.
    Les autorités ont cherché à l’endormir. L’animal se montrant rétif, les autorités se sont vues « contraintes » de l’abattre.

    J’ai mal pour ma planète, je pleure pour ma planète…

  56. Rose
    Qui n’ose
    N’obtient chose
    J’ai osé Rose
    J’ai voulu faire la chose
    Ma petite fleur à peine éclose
    Dans ton beau carrosse
    Une main sur tes fesses
    L’autre je ne savait qu’en faire
    Je croyais gagner l’affaire
    Mais j’ai trouvé lèvres closes
    Tu m’a dit jean ; bon; ça suffit
    Cochon !
    Ta main sur ma joue!
    L’autre tu ne savais qu’en faire!
    D’un coup tu m’a jeté à terre
    j’ai rosi Rose
    Ce n’était pas réussis
    Ca sentait le roussis
    Ma reine ho C’est rosse
    Depuis je suis morose
    et je n’ose
    Rose
    ni Dire la chose
    ni faire la chose

    inspiré d’un célèbre poème sur les mots et la chose
    un petit bijoux !!

  57. au caramel
    du grenu de ta peau
    j’ai feind l’attente de la cuisson
    pour
    égrener le chapelet
    des commisérations
    façon d’ausculter
    la pensée
    sans tissu
    ni frisson

  58. J’ai envie de la croquer
    dans son pore de sa peau
    par le grain de sa coquille
    en la fleur de sa chair
    J’ai envie de la serrer
    dans ses voiles si beaux
    par la douceur cette fille
    en l’envolant en l’air
    J’ai envie de l’embrasser
    dans son sein si fort chaud
    par la tendre écoutille
    en la vivant la mer
    J’ai envie de la couver
    dans mes Ô Ô de oOoo
    par quitter cette terre
    en se berçant notre air

  59. Du torrent nage vers la mer sage
    portée par les flots de lecture
    loin des mots et loin des pages
    Une pierre a trouvé l’ouverture
    C’était une grosse rêveuse
    Un personnage fuyant Fournel
    Son écriture ses grosses mangeuses
    Et l’archétype dans le modèle
    Loin de ce livre qui la charriait
    Elle gisait là ventre fardeau
    Espace rêveur qui rêve aussi
    dans sa chair rose dans ses sanglots
    Elle tentait d’être une perle d’eau

  60. Rose, c’est la couleur des filles, chouette…
    les petites filles naissent dans les roses, et les garçons dans les choux!!!

  61. TOUT tout doux
    tout doux
    tout doux Tout
    tout doux
    tout doux
    tout doux Tout…
    … … …

    tout l’or du monde
    en une jolie pierre ronde
    rose à la rosée du matin
    un grain de beauté
    en robe de satin

  62. Vaste programme christine, parler à la volée et savament de l’orogenèse et de la pénéplénation, des surjections et des plissements, des anticlinaux et des synclinaux
    du métamorphisme,du plutonisme, du magmatisme, c’est trop ambitieux.

    Parler des cuestas et des caldeiras, des dykes et de tant d’autres choses c’est pour moi un sacré souvenir et me revient à la mémoire quelques enseignements fondamentaux de mon cher professeur Charles Pomerol , qui vient de nous quitter il y a quelques mois,fondateur des guides géologiques régionaux et qui m’a enseigné les rudiments de la géologie entre études de terrain, pétrologie, minéralogie et études des coupes stratigraphiques.

    Mais bon tous les cailloux ont une histoire et comme des génes. Leur composition et leur structure en disent long mais leur parcours est parfois si compliqué qu’il faut des trésors de patience pour l’imaginer plus que le reconstituer.
    La tectonique des plaques mise en évidence longtemps après sa prévision montre les mouvements de la croute ou écorce terrestre.

    L’érosion qu’elle soit éolique ou hydrologique creuse, sculpte, sépare, partitionne, découpe, dissout. Les parois qui s’effondrent concassent, broient, et de tous ces processus naissent des formes diverses mais les frottements arrondissent souvent les angles. Bien sûr il y a des galets de silex parfois enfermé dans d’autres matériaux plus meubles on parle de poudingues.

    Dans les déserts des éclats acérés existent quand les variations diurnes de températures les font éclater naturellement sous l’effet de la gélifraction et que l’humidité se transforme en glace. On les appelle des dreikanters.

    Bref entre diaclases et fissures, les blocs trops grop se délitent et se fragmentent
    la gravité les fait rouler mais un jour usés, rapés, frippés ils cherchent à se poser
    mais c’est sans compter avec la prochaine crue centenaire qui de toute la puissance de son flot viendra les déplacer à nouveau un peu plus loin, en amont.

    OUF je reprends mon soufle la mémoire est limitée.
    voilà christine mon ébauche, ma proposition mais si c’est un astéroïde alors c’est une autres histoire et nous en parlerons une autre fois car il se fait tard et j’ai encore tant à faire.

    Salut à la compagnie.

  63. Quelle érudition Thierry !!! il y a malgré tout une certaine poésie dans ces » noms barbares » hier c’était d’adorables cochons roses !! ce soir des caldeiras et des dykes !! mais dans le fond nous parlons de la même chose et c’est ce que désirait christineeeeeeeeeeeeee AA

  64. Lou, comme c’est beau la fin de votre poème
    « Elle tentait d’être une perle d’eau  » AA

  65. On peut se tutoyer Arletteart. Je préfère !
    Le courant des mots de ce blog charrie tellement de jolies perles que c’est un plaisir constant des yeux et du coeur…
    Moi, j’ai bien aimé le « grain de beauté en robe de satin » de Véronique. Cette roche est effectivement un amalgame de grains qui font sa beauté.
    Thierry lui, comme à son habitude n’a pas fini de me complexer par l’accumulation de tous ces mots savants et toutes ces connaissances, son grain de savoirs est impressionnant ( sourire et clin d’oeil )
    Allez, bonne soirée

  66. Vos compliments me touchent temps que je rosis mais pas de plaisir mais juste de confusion, quand j’étais étudiant on m’appelais pivoine tellement je piquais de fards !

    Sans fards ce m’est un devoir de dire que le partage n’est pas que l’étalage
    mais que vous m’avez juste permis de relater des choses chères, le peu qu’il me reste d’un vernis écaillé après plus de trente ans.

    On m’a souvent dit de manière acrimonieuse que moins on avait de culture et plus on l’étalait, comme la confiture, je ne sais pas si ça donne plus de goût à la tartine mais moins j’aime les sucreries et tant pis si ça fait un peu guimauve.

    Il est irritant et frustrant quand on a quelque lumière sans se prétendre en aucune manière bien savant et encore moins érudit de se voir taxé trop souvent de professeur, de donneur de leçons, ou encore d’étaleur de science
    mais n’est pas la forme plus que le fond qui peut primer dans certains cas et loin du désir de briller juste l’envie de partager , humblement, sereinement
    ce peu qui n’est pas rien mais jamais tout, et pourquoi ne pas comprendre les motivations et les émotions derrière l’expression souvent trop alambiquée.

    Oui rien n’est simple ni personne mais sans préjugés ni arriéres pensées on peut
    avancer dans la compréhension de l’autre.

    Je souffre depuis tout petit d’être ce singe savant qu’on exhibe et malgré ma fierté celà m’est blessure de voir les rires et les moqueries que parfois celà déclenche, pourtant je suis ainsi, pas moins agréable qu’un autre, différent seulement, moi même, voilà .

    j’avais besoin de vous livrer un peu de mon coeur ce soir, de ce bord de coeur
    de gros coeur, de haut le coeur qui m’éloigne parfois des autres quand je voudrais tant m’en rapprocher, sans reprocher à quiconque , juste constater la difficulté ne ne pas être quelconque.

    Je vous aime

  67. un grain de folie
    ou bien de poésie
    dans un monde en mouvement
    un monde qui veut dépasser le temps
    qu’importe si le vent l’emporte
    il sera toujours là
    quelques part
    ici ou ailleur
    en moi
    en vous

  68. Et moi j’apprécie, thierry, de lire tout ce que je ne sais pas, et je te dis un grand merci,
    et dire quand on sait, c’est juste partager,
    et ne pas dire quand on sait, c’est garder pour soi, et c’est dommage,
    alors merci et bonne soirée.
    Et si cela dérange certains jaloux qui savent pas et sont frustrés, et bien tant pis, on ne peut palire à tt le monde, moi cela me plait le bel partage riche dans tous les sens de la vie.

  69. Oh Thierry
    C’est si touchant, tu vas me faire pleurer !! Et je n’en ai pas besoin ))
    Big big hug

  70. Continue Thierry,
    J’adoreeeeeeeeeee quand tu écris
    Des histoires sur le monde,
    Comment il est fait,
    Comment tu le comprends
    Et c’est très intéressant !

  71. Rosipietra s’est posée là
    Au milieu de ses soeurs grises
    Rosipietra sans falbala
    Se fait au voyageur balise.

    Il suffit donc d’une différence
    Pour servir de référence
    Juste un petit peu de couleurs
    Pour un chemin vers le bonheur

  72. Oui je sais c’est plus facile de se cacher que d’affronter la réalité ni triste ni joyeuse, juste la réalité mais alors quand trouve t on la force d’être soi et de se regarder tel qu’on est.

    C’est la vérité qui parfois hérisse fait qu’on frémisse, un vrai supplice et sur moi rien ne glisse car les aspérités font que reviennent les souvenirs tandis que les porosités retiennent l’amertume du temps, les regrets et leur cortége de larmes.

    Pourtant quand l’alarme déclenche ce n’est pas vil tocsin, aucun signe d’assassin
    juste une larme qui oscille sur le bord du cil.

    Merci , merci encore
    Vous m’êtes très chers
    et dans mon impudeur
    je vous le cèle à cette heure

  73. Thierry,

    A la référence « confiture », s’agissant de la culture, je réponds « parachute » : Quand on en a pas, on s’écrase ! Wouaf ! wouaf !
    Ce qui importe ici, c’est de partager. On prend, on donne, on cueille de ci de là.
    On sème, on s’aime et puis voila.

  74. Ben oui, joliment dit Phil !!
    Il fait si beau dans vos coeurs que ça remplit le mien de soleil …
    Qu’il fait bon être là …

  75. Bon bronzage à ceux qui seront sur la plage !!
    Je dois y aller et je vous laisse à contre coeur. Vous me manquez déjà !
    A+

  76. Eh ! Christine,

    La culture c’est comme les bulles de malabar, quand on sait pas faire, ça nous pète au nez… et alors, ça colle !
    Car ce n’est pas tout de mâcher… encore faut-il savoir souffler !

  77. pour Bourrache

    la terre est une mère
    que le ciel nous à offert
    comme un cadeau du père noël
    Celui du Nord de l’éternel.
    elle nous a tant donnés
    elle nous a élevés
    elle nous a tant choyés
    Dans son jardin d’Eden !
    de neige ou bien d’ébène
    en nous coule le même sang
    celui de notre mère
    cette mère nourricière
    et de son sein coule l’eau
    qui apaise notre soif
    irrigue les rizières
    un peu d’imaginaire
    élever ou cultiver
    rien de cela n’est sorcier
    La vie pourtant est mystère
    mais on l’oubli souvent
    maintenant on se croit grand
    nous les petits ignorants
    Et comme des traîtres
    on la maltraite
    Que faisons-nous pour l’remercier
    On ne fait qu’enfumer son air
    L’Empoisonner à petite dose
    Et comme si ça n’suffisait pas
    On lui soutire son or
    Son argent et ses diamants.
    bientôt en mercenaire
    nous lui enlèverons les viscères
    la terre est une mère
    que le ciel nous à offert
    mais en enfants gâtés
    il pourrait bien nous la reprendre
    je vous laisse imaginer
    tous orphelin
    tous mort de faim
    livré à l’univers
    et aux feux de l’éther
    ce serait l’enfer
    l’enfer éternel

  78. tu rosissais au soleil…comme un cochonnet, mais avais tu atteint ton but ?
    après un long périple qui t’avais trimballé tu t’étais posé là, pas comme rebut
    et ensuite intrigués nous avions essayé de déchiffrer sur ta peau le rébus
    mais de toute cette eau, bue et rebue, nous cherchions en vain la mémoire
    plus témoin elle avait été acteur de ta métamorphose un tel changement
    rouler bouller eut elle été oxygénée qu’elle t’eut blanchi sous le harnais
    mais là personne n’aurait songé à te morigéner même pas aux entournures
    car jusqu’à l’embouchure tu continuerai ta vie d’errance et d’éxubérance
    qui t’allait bien, te reconfortai dans les périodes de trop basses eaux
    quand tu souhaitais faire trempette et sûrement pas trompette
    aux rares incrustations de ta surface gibbeuse sans totale dévastation
    répondait en écho la tendresse de tes tons sans klaxon ni tambour.
    La roue du temps avait tourné, le manége ne t’avais pas appris une démarche
    particulière et même ses roulades n’avaient pas émoussé totalement ta vitalité
    pas plus qu’elles n’avaient amassé comme un trésor nacré plus de bulles que celà
    la mousse était une fiction que seule la pollution hélas confirmait trop souvent

  79. Je lis tes mots ce matin et comme Lou je les trouve très touchant. Laisse parler les sots. D’ailleurs ne dit t’on pas qu »on est toujours l’imbécile de quelqu’un. Qu’importe. L’important est d’être soi même et d’accepter nos différences et de partager nos mots et nos pensées.
    Bises matinales à toi Thierry et aux autres aussi !

  80. HELLO
    Bonjour les amis
    Les mots de Thierry coulent comme de l’eau de source merci
    Rimbaud disait
    « Alchimie du verbe
    Jécrivais des silences
    J’étais l’inexprimable
    Je fixais les vertiges »
    C’est bien d’écrire avec des images aussi
    Venez me voir sur mes blogs
    http://arletteart.skyrock.com/
    http://arletteart.blog.lemonde.fr/
    espère ne pas me tromper ds les adresses car la technique n’est pas mon fort
    Lou merci je vais essayer le TU pas facile AA

  81. pour thierry
    merci pour des mots émouvants

    un texte que j’avais écrit
    et que j’ai modifié depuis

    les autres

    Partir ailleurs,
    Plus loin, plus exotique !
    Plus véridique !
    Plus romantique !
    Vers un eldorado économique
    Vers des lieux idylliques
    Des lieux emblématiques
    Etre différent
    Etre autrement
    Frôler le firmament
    Plus intelligent
    Plus d’argent
    Plus marant
    Plus beau et plus grand
    Plus cultivé ou plus savant
    Tous ce que je ne serais jamais
    Je suis ici avec vous, imparfait
    Comme une ombre ou je vais
    Mes défauts, c’est un fait
    Me suivent et me reflètent

    Mais je suis bien en ce monde-palais
    Les mots m’emmènent en prose ou en vers
    Pour un voyage au bout de l’univers
    Dans les profondeurs de la terre
    Vers vos désirs les plus secrets
    Au présent, passé, futur, imparfait
    Un cœur comme tout le monde
    Inconnu au centre du monde
    Le monde au plus profond de mon cœur
    Je parcours plus grandes douleurs
    Les plus extraordinaires bonheurs
    Les plus merveilleuses lueurs
    Avec comme vêtement le silence
    Comme nourriture l’amour
    Comme refuge l’éternité…

  82. pink ink not for a drink but when i sink i think to the kink
    painfull stones never like bones and not only few ones
    in the dreamlight as they highlight the sun rise
    colour of past tense so intense, bright but intimately brilliant
    are pebbles on the beach, no skin of peach no ring of speach
    Rolling in the bed of the river to make our night better

  83. Roâââr : z’êtes tous géniaux sur cette page !

    Suis sûre qu’Ossiane en sera … rose de plaisir…

    Je vous embrasse toutes et tous TRES, TRES fort.

  84. Rosipietra n’est que silence
    Pour ceux qui n’entendent pas ses couleurs
    Rosipietra est sans défense
    Si personne n’entend battre son coeur

    Il suffit donc d’une différence
    Pour que disparaisse l’absence
    Juste un petit peu de couleurs
    Pour semer et cueillir du bonheur

  85. On dirait la carapace d’un énorme animal endormi dans le lit du torrent. J’aime beaucoup l’atmosphère « primitive » de cette photo. Les rochers sont les os de la terre et l’eau son sang. Magie de l’osmose.

    Content d’avoir retrouvé le chemin de ton blog Ossiane ;o)

  86. Restons « groupir »,
    Les marines,
    Les marins.

    … »Juste un petit peu de couleurs
    Pour semer et cueillir du bonheur » …

    (j’aime, Phil !)

    et notre bateau flottera sur l’eau.

  87. Merci à Thierry pour le commentaire sur mon blog et de son attention
    à Lou je vais essayer le TU ……(pas facile)
    un message a disparu ce matin ………….???
    emporté par le courant ou peut-être caché sous le rocher rose ? cela ne devait pas être
    Je viens de recevoir un adorable petit livre à ouvrir au hasard , à lire à la plage ,
    à sourire quand on se s’en triste
    APHORISMES SOUS LA LUNE de Sylvain Tesson
    tel « :La mouette est un éclatde rire ,habillé de blanc,qui se moque de la gravité »
    Ossiane lointaine ,Amis pensées à tous AA

  88. christineeeeeeeeeeee Hello
    2 messages sur( votre ) ton blog dificile mais ça viendra ce TU AA

  89. Et toute rose
    Elle s’est évanouit
    Et l’eau la tamponne
    Le doux vent lui murmure
    En tout dedans
    Elle se vit
    De clapotis si tendres
    Qui parfument ses pieds
    Et les oiseaux du ciel
    Vont soulever sa masse
    Elle a tout simplement
    Gobé cet air au temps
    Et en flirtant avec le brin d’herbe
    La grosse roche a syncopé
    Et la rivière écope ses doux frissons
    Ses palpites vives et fraiches
    Et le brin d’herbe la ventile
    Lui fait le bouche à bouche
    Avec des bulles d’OOooOooO

    Désolée, je divague avec le franc soleil, et le bien bel temps de l amour….

  90. ..
    Les routes flânaient, leur poussière
    Avec les oiseaux s’envolait,
    Les pierres s’ajoutaient aux pierres,
    Des mains utiles les aimaient.

    René Char

  91. Bonjour l’équipage,
    Arletteart, j’ai visite tes blogs à maintes reprises, ( pas très facile de s’ y rendre mais je le fais ! et j’aime ce que tu fais. ton travail est plein de délicatesse … )
    Good job pour le Tu, tu es en bonne voie.
    Au fait, si tes messages disparaissent et j’en ai fait les frais une fois, c’est parce que tu mets 2 URL sur le même commentaire.
    Merci pour la ref. à APHORISMES SOUS LA LUNE et merci Marc pour le lien, j’ai aimé l’exemple : « papillon = un billet d’amour que s’envoient les fleurs »
    Ah comme c’est agréable… on peut dire qu’il en vole des papillons sur le blog et vive cette douce atmosphère sereine !
    D’ailleurs, pleeeeeeeeeeease, ne changez rien et n’y touchez pas. j’aimerais tant ce décor pour demain.
    Thierry, Robert Bly raconte qu’il avait embarqué sur un bateau à l’aube avec un copain pour voir qui des deux écrirait le meilleur poème et voici ses mots dans son bateau ivre à lui et que je ne traduis pas pour ne pas les altérer :
    … I am like you , you dark boat,
    Drifting over water fed by cool springs (…)
    This morning also drifting in the dawn wind,
    I sense my hand, and my shoes and this ink –
    Drifting, as all of this body drifts,
    Above the clouds and the flesh and the stone.
    A few friendships, a few dawns, a few glimpses of grass,
    So we drift toward the shore, over cold waters,
    No longer caring if we drift or go straight.

    Bises à tous

  92. le rocher immobile rêve de parcourir le monde
    il observe la nature caressé par les onde!
    l’eau, , ne s’arrête jamais, elle cours après le temps
    pressée, elle regarde sans s’attendrir droit devant
    la feuille quant à elle, se laisse indolente porter par les flots
    parfois le vent, et s’exclame étonnée! dieu que c’est beau !

  93. D’ailleurs ne dit t’on pas qu’’on est toujours l’imbécile de quelqu’un. Non, non, rachel, par chez moi ont dit simplement, « le con » …et oui!!! pas très poétique,
    désolée… thierry touchant et émouvant, marc partir ailleurs, plus loin, vers un monde meilleur, magnifique texte…Lou merçi pour la vie en rose.
    bon week-end à tous, sous le soleil…

  94. Pardon lou bly ce n’était pas blyte, ce n’était pas un bateau à aube, et ils ne cherchaient pas à se désaltérer , c’est bien ça j’ai tout compris. ;))

  95. En apparance le rocher semble inaltérable
    Mais sous sa carapace il est très vulnérable
    Il n’est qu’un assemblage de poussières stélaires
    Qui ne demandent qu’a être parsemées dans l’air

    merci à tous pour vos textes

    thierry j’ai essayé de traduire ton texte sur internet
    car je ne connais pas l’anglais mais cela donne des résultats pas très satisfaisant
    si tu peux le traduire si la traduction donne l’essence du texte
    merci d’avance

  96. Thierry, tu me fais rire et tu vas au delà de la compréhension !! ;))
    Oui, Ils ne cherchaient pas à se désaltérer mais à s’étourdir, Ils étaient ivres comme leur bateau et ça les faisait tanguer comme cette feuille de Marc qui s’étonne de la beauté du monde et des choses. Leur petite embarcation leur était suffisante, Blyte n’était pas sur leur trajectoire,
    de toutes façons, ils avaient abandonné toute trajectoire et toute fin pour se laisser glisser au fil de l’eau )) On devrait en faire autant … 😉
    Bises

  97. Que dis-je on devrait en faire autant? C’est de nous que je parlais,
    tu vois, plus ivre que ça, c’est introuvable !!

  98. Salut du soir
    Moi non plus je ne lis pas bien l’anglais Thierry serait -il possible ………une petite traduction ou cela enlèverait de son charme ??
    Très touchée Lou de Tes visites je consacre du temps sur celui des reportages pour mes amis qui partagent avec moi certaines aventures (amis du musée)
    Ravie que Marc est trouvé les aphorismes et sur les prochaines photos d’Ossiane j’en glisserai .. c’est un peu comme les haikus
    Pensées pour la nuit à tous et à notre « vagabondeuse » Océane Dame de nos âmes AA

  99. Re
    sympa Marc pour le commentaire sur PARAITRE – DISPARAITRE (blog)
    c’est motivant AA

  100. J avoue ne pas avoir accès au blog de arletteart,
    et me reste juste….a big pig pour l anglais…SOURIRE.

  101. Annick :
    Voulais tu dire :

    BIG – PINK – PIG ?

    Pour l’anglais, ça serait bien de faire :
    En V.O. pour les doués,
    En soustitré pour les moins doués !

    Ce soir, je n’ai pas trop envie de faire d’effort, le soleil a bien donné toute la journée, notre concours est en route, tout se passe bien, mais c’est du boulot !

    Biseeeeeeeees

  102. Aux bavardes et bavards impénitents !

    Je vous adresse ce message en toute amitié, et j’espère très très fort que personne ne m’en voudra si ce soir je dis crûment ce que plusieurs fois j’ai déjà tenté de suggérer de différentes façons.

    Je trouve les apartés importuns (nous sommes ici sur un blog, pas sur un forum).

    Ossiane nous ouvre cet espace et nous y accueille, et tout le monde doit (je ne pense pas trahir sa pensée) s’y sentir le bienvenu. Les passagers actuels, les « anciens » qui reviennent, et les nouveaux venus.

    Or, bien qu’habituée de l’Oeil Ouvert, je ne me sens pas la bienvenue quand les commentaires sont encombrés d’apartés à répétition.

    Alors, a fortiori, je ne sais pas ce que j’aurais ressenti il y a deux ans, quand j’ai commencé timidement à participer à l’aventure. Je pense que j’aurais vite abandonné, faute de place!

    Il nous faut être vigilants les uns envers les autres, et envers ceux qui nous lisent et ont peut-être envie de nous rejoindre.

    Ne vous méprenez pas, je ne suis ni dépourvue d’humour ni suffisante, et plus je vous lis plus je m’attache à vous tous.

    Prenez, s’il vous paît, la peine d’écouter attentivement ce que je vous dis ce soir.

    Merci, je vous embrasse très fort.

    Annemarie

  103. Je, Lou sans bli ainsi que tiers y, attestons solennellement et sur l’honneur que nouse n’émettrons dorénavant que des document dûment traduits !!!
    Pour le texte de Bly qui précède et que j’ai fait figurer dans le sus-dit, Thierry a extrait la substantifique moelle, j’ai étayé, il n’est donc plus nécessaire pour moi d’en faire la traduction ;)) en voilà un de moins.
    Bisous à tous et bonne soirée
    Love

  104. Annemarie mon second message, écrit et réecrit ne veut pas s’afficher. Je l’écris à nouveau.
    Etant bien bavarde en ce moment, je voudrais juste dire que je ne cherche pas du tout à faire des appartés. Oui, cet espace qu’Ossiane nous ouvre est celui du partage. Excuse-moi si un de mes mots a pu d’une quelconque façon te sembler exclusif. Je respecte ce blog et l’aime beaucoup et m’en voudrais d’en altérer l’esprit.

  105. Je contemple Ta peau si fine
    Au touché de pétales , Au teint de rose
    J’y décèle Une collection infini de grains
    Qui recèlent chacun un secret !

    Je voudrais en être le gardien éternel !

  106. Rosipietra est en partance
    Vers nos aventures intérieures
    Dépositaire des fragrances
    Des millénaires antérieurs

    Il suffit donc d’une différence
    Pour renouer avec l’alliance
    Juste un petit peu de couleurs
    Pour semer et cueillir du bonheur

  107. 7ème édition du festival de la Poésie à Périgueux
    Du 26 Juin au 01 juillet 2008
    PERIGUEUX
    Ce festival pluridisciplinaire se donne pour principal objectif d’explorer les affinités entre la poésie actuelle et les autres arts : spectacles, performances, lectures, expositions, ateliers, danse, musique, vidéo, ainsi qu’un salon de la revue de création, pour un rendez-vous unique en France. Plus de 50 poètes et/ou artistes en chair et en voix, une multiplicité de rencontres, un festival de création vivant et en mouvement. CONTACT
    Tél : 06 72 83 67 74
    Site Web: http://www.ferocemarquise.org

  108. En réponse à Annemarie

    Je te lis Annemarie et je comprends ton ressenti.
    Il y a en effet beaucoup d’appartés sur cette note mais c’est aussi parceque la photo va rester une semaine. Cela joue certainement, car si sur certaines notes il y a eu beaucoup de petits mots les uns pour les autres il y a aussi des notes où les textes ont été les plus importants. A nous de trouver le juste milieu en laissant tout le monde se sentir bien sur le site d’Ossiane.
    Je me tais maintenant car c’est encore un apparté (sourire)

  109. Et elle reste posée
    Son goût d’éternité
    Saveur de l’eau de là
    Parfums imperceptibles
    Son coeur en tout dedans
    Se trempette son rose
    Elle aime tout simplement
    Dans son bain bel amour
    Et la couleur du ciel
    En bleu dessus son rose
    Peint ce joli tableau
    A ciel immense ouvert
    Vision du haut sublîme
    Atteinte inaccssessible
    Perception silencieuse
    Toucher au doux miracle
    En mystère de la vie
    Dans son si bel amour
    Que son jour est son jour

  110. Sur son épiderme grenaillé
    où serpentent mille sinuosités
    on devine l’arrière plan pastel
    malgré quelques entailles au scalpel

    joyeux été …à tous 🙂
    belle et bonnes fêtes et que vive l’été pour que notre être se remplisse de lumières, de senteurs et de couleurs.

  111. Merci Sylvie d’avoir noté , au passage la poésie de Char, également Aspe pour le lien , le blog d’Ossiane se prêtant à merveille pour ce genre d’aparté sur la poésie , il me semble !

  112. Rose au milieu de gris,
    Ta différence
    Colore le paysage
    et enrichit la palette des couleurs de la vie

  113. Le grain de ta peau sous mes doigts
    Douceur

    peau rose
    peau grise
    peau noire

    la douceur du contact
    toi et moi
    Qu’importe la couleur dans ce qui nous rassemble

  114. Un mandarin partit un jour dans l’au delà
    Il arriva en enfer et vit des hommes attablés devant des bols de riz
    Il ne pouvaient manger car leurs baguettes étaient longues de ….2 mètres!!!!
    Il alla au ciel , de joyeux rires se firent entendre !
    Des hommes eux aussi avaient les mêmes baguettes …………..
    Mais chacun s’en servait pour nourrir celui qui était en face de lui.
    Conte chinois
    AA

  115. Je suis comme ce rocher rose au milieu de nulle part, en panne, dans l’attente d’une aurore survolée par un vol de flamands roses, qui m’emporteront sur d’autres rivages, transformant les scories noires du passé en chamalows roses dont raffolent les baleines intergalactiques !
    Une seule caresse douce comme un pétale de rose suffirait pourtant à me faire rouler dans le torrent de la vie (en rose), changer de décor, peindre les couleurs d’un ciel rosi par un coucher de soleil, redonner vie à un homme de pierre, revoir enfin les éléphants roses !

    Nena :99 luft ballons (http://www.dailymotion.com/video/xyy6y_nena-99-luft-ballons)

  116. il est fort vrai ce conte chinois, bonne journée, bon week savoureux, la vie a un bien bel goût en dehors…

    vivre
    son ciel
    de rose
    sur terre
    en amour

  117. ………………………………………….

    un silence de pierre
    recueille le silence de l’eau
    des couleurs renaissent

    posé au hasard du monde
    le rocher rose t’interroge

    …………………………………………..

    andrée wizem

  118. l’abscence m’enveloppe d’un silence
    dont je ne peut me détacher
    un lien iréel , fantomatique
    je me souviens de ses mots,
    de son visage
    je me souviens des paysages..

    ce qui me manque le plus c’est le timbre de sa voix
    mais je n’arrive pas à la restituer précisément
    j’aurais du garder un de ses messages!
    j’aurais dû !
    mais je ne l’ai pas fait…
    peut être aurait il été trop présent…
    mais aussi trop abscent…

    la vie continue sa course inéxorable…
    puis un jour vient le précipice…

  119. Matelots du bateau d’Ossiane, pour la fête de la musique, vous nous mettrez bien une ou deux chansons ?

    La lune et l’étoile conversaient
    Sur son lit d’eau et de lumière.
    Sur la peau rose de l’âme née
    Chantera la journée entière.
    Mille bougies au dessus d’elle
    Pour célébrer son jour de pierre,
    Les grains qui en elle se mêlent,
    Souffleront fort de la rivière
    Vers le ciel noir tout constellé.
    Aucune étoile ne s’éteignait …
    De l’autre côté de l’univers
    On lui envoya un rayon
    Dans lequel se versèrent
    Toutes les étoiles en carillon
    Le jour se lève …
    Je verse de la gaieté dans vos verres
    Et bois à votre santé
    happy verre sers les matelots !

    Merci à tous ces e accumulés au fil des jours
    A mon invité d’honneur ! (……… ..) *
    A tous et à toutes je lève mon verre ! ))
    CHEERS !

    * Code d’amitié entré dans le dicco de l’oeil ouvert au même titre que …les e de Christineeeeeeee !!

  120. Rosipietra mesure sa chance
    Parmi ses soeurs sans couleurs
    Rosipietra dans l’eau se danse
    Et alentour tout est meilleur

    Il suffit donc d’une différence
    Pour faire naître quelques stances
    Juste un petit peu de couleurs
    Pour semer et cueillir du bonheur
    __

    Skol drink !

  121. Un petit galet fort doux lancé sur le rosé, rebondit et fait un
    J dans l’eau, un autre suit et trace un
    E, puis encore un
    T et son apostrophe
    ‘, et déjà la main se saisit d’un autre et un
    A se nage tout tendre, puis un ricochet dessine un
    I, et un plus fou écrit un
    M, et puis l’eau toute ondée attend et le dernier se lance et mille feux du
    E……

  122. Mmmmm fait l’
    O, éclaboussant quelque peu le rocher un peu ébah
    I, réveillé par ces ricochets
    A main levée,
    Une main d’amour qui le sai
    Sit et trouble
    Son sommeil de rêves
    Inespérés…

  123. Mmmmhdemmh
    OoOoo délices
    Inespérés que ses caresses aux galets
    Nus si tendres doux
    OooOo saveurs
    Naturelles ondoyantes
    Plissées de bulles d’OOo
    Le rocher rose étourdi
    Utilise ses précieux
    Sels de vie pour se réanimer

  124. Je vous souhaite belle nuit, à ricocher de biens bels rêves, et juste Annick a deux n i c k c’est bien assez, les doigts vont se coucher…
    C’est beau de l’eau qui coule, s’écoule, son grain de bulle d’eau de vie,
    un désert sans eau, je n’imagine pas….l’eau m’est si essentielle..BEL REPOS Ossiane…

  125. Bonjour, de retour parmi vous, j’ai gardé en mémoire et en images les doux embruns de l’océan, et de rochers en rochers, de pointes en pointes j’ai avancé au plus près des eaux étonnement calmes pour m’y ressourcer et pour y puiser mes rêves et le repos… comme c’est bon, je te souhaite Ossiane de savourer à ton tour ces instants de bonheur .
    ___

    La pierre rose immuable,
    Livrée aux gifles de l’eau
    Sur un épiderme halé
    Qu’un violent soleil inonde,
    Laisse écumer sur son front
    Les longs jours de lassitude.
    Dans la valse des galets,
    l’agitation du courant,
    Le lourd rocher impassible
    Qu’une tempête en folie
    Ne saurait déranger
    Est devenu sédentaire.
    Il en est du plus vieux sage
    Marin à la peau ridée
    Le regard offert au large
    Sur l’ancre de ses pensées.

    ___

    Je m’en vais vers tous ces écrits des jours passés que je n’avais pu lire, vers vous tous que l’inspiration accompagne au fil des notes.

  126. Pour le toucher
    Faut le vouloir
    Ce bel rocher
    Tel un plongeoir
    Le pied se croque
    Galets glissants
    Oeuf à la coque
    Tout rose charmant

  127. Soleil distillé
    Par le prisme des rochers,
    Larmes de beauté.

    La pierre rosée,
    En une amoureuse ondée,
    Offre son reflet

    Aux vagues enroulées,
    Caressantes, et aux galets,
    Lumineux baiser.

  128. Rosipietra est élégance
    Sur l’eau qui lui donne fraîcheur
    Rosipietra tout en prestance
    Sous le soleil et ses ardeurs

    Il suffit donc d’une différence
    Pour faire taire les errances
    Juste un petit peu de couleurs
    Pour suivre le jour et ses heures

  129. Quand il s’ennuie
    Le cristal d’eau
    Joue à la pâte
    A modeler
    Et cette nuit
    Fort moureux
    Il a façonné
    Un rocher rose
    Pour statuer
    Un amour grand
    A fleur de peau
    En bulles d’eau
    Si fort serré

  130. Bisous Annick !
    Juste en passant….

    La fille du grand géant
    Avant d’aller dormir
    A mis un joli rocher
    Rose (pour les filles)
    Sous son oreiller :
    La souris va passer !

    ……et avant d’aller dormir !

  131. Sa peau est lisse
    Rose si tendre
    Elle rêve du voyage
    De la goutte d’oOoo
    Sur son émotion rose
    Douce caresse

    belle nuit christineeeee…

  132. J’ai lu avec grand plaisir, émotions, amusement et émerveillement selon….
    ___

    Au fil des jours
    Au fil des mots
    Au fil de l’eau
    Tout est fraîcheur
    Tout est splendeur
    Tout est bonheur
    ……………………..
    Autour du rocher rose
    Des roches endormies
    Dans l’entraille des grottes
    Du torrent de Tango

    __

    Merci à tous et à toutes et bonne fin de soirée.

  133. Le soleil est tombé dans l’eau
    Ses raons de miel se fondent
    Il se meurt peu à peu
    L’eau tente le tout pour le tout
    Pour le réanimer
    Mais il se meurt
    Sa lune s’est brûlée les ailes
    Et coupable il s’est jeté du ciel

  134. ses rayons de miel se fondent….merci de votre gentillesse..

    et lire à 23 H 01, il est fort amoureux…bien que moureux c’est aussi amoureux…

  135. Monique,

    Le torrent de Tango…joli lapsus!

    Tango, c’est aussi un joli nom pour une couleur…

    « Les années tangomaniaques à Paris et en Europe furent les années 1913 à 1915. C’est à cette époque là, que le tango entra en force dans les salons, comme un ouragan. Un peu après l’arrivée des ballets russes de Serge Diaghilev, avec dans leur sillage, de nouvelles sensations venues d’Orient, des couleurs, des parfums, la redécouverte de la sensualité, libérant ainsi toutes sortes d’inhibitions. Puis d’autres danses firent leur apparition, d’autres rythmes aussi, apportant à ceux qui les dansaient une nouvelle forme d’expression et de liberté de mouvements..[…] Et la mode, alors ? La Couleur Tango est inventée. On pourrait penser à du rouge, et bien pas du tout : ce fut une couleur allant du jaune pâle au safran, en passant par l’orangé. On raconte qu’un marchand de soie ne sachant que faire d’un vieux stock de satin jaune orangé invendu et abîmé, le mit sur le marché sous le nom de « Couleur Tango » ! Le stock disparut en un rien de temps, et tous les marchands de tissus se mirent à faire de même, en reprenant plus ou moins la teinte. »
    http://www.chez.com/lasalida/encours/mode19.html

    Alors, on peut rebaptiser ce torrent !

  136. Hello tout le monde, hello Monique and welcome back !

    Cette semaine, on l’aura décortiqué cette roche rose!! 😉
    ___ ___ ___

    Elle était encore là
    Poupée rose au réveil
    Si fragile et si triste
    De là je la surveille

    Elle n’avait que sept ans
    Sur la mer des années
    Et pourtant de la vie
    Avait bu des gorgées

    Elle était faite de pierre
    Du moins dans la coquille
    Dans son coeur cimetière
    Une si vieille petite fille

    Elle était encore la
    Poupée rose au réveil
    Ne disparaissait pas
    L’enfant qui s’émerveille

    Elle aimait la fraîcheur
    L’eau vivifiait le coeur
    Effaçant quelque peu
    Les pleurs de ses yeux

    Mais l’entaille était là
    Traversant tout son corps
    La peau lisse l’âme or
    Les blés sur le décor

    Elle était encore là
    Poupée rose au réveil
    Si fragile et si triste
    Dans la mort elle sommeille

  137. Pour rire, la roche rose s’essaie aux vers d’une proche histoire de prose d’un mot lierre.

    J’étais poreuse et reposais non pas dans un pot mais dans le torrent du Fango. Poussiéreuse pas vraiment, papoteuse et piailleuse, je m’essayais ce jour là au tango.
    Pantelante et chancelante je retombais souvent dans l’eau comme dans une version de lego
    Je ne dansais que le fandango.
    Et pour que ça rime avec Fango, je m’entraînais aux madrigaux.
    Mais je ne savais pas ce jour là si je faisais de la prose ou si je jouais au go.
    J’étais une bourgeoise gentillefemme, Madame Jour d’un vers tout de go…

  138. Rosipietra peut être souffrance
    Quand on lui parle de couleurs
    Rosipietra se fait silence
    Quand s’étend l’ombre de la peur

    Mais le coeur de Rosi s’anime
    quand elle entend « I have a dream »
    Et elle reprend des couleurs
    En espérant quelques bonheurs

  139. Un jour, le ciel si grand, s’est pleuré une perle de rose, elle tomba en sol de l’eau, et depuis, figée par le temps, s’écoulant autour d’elle, elle s’est durcie, sédimentée de vies, et pourtant, en son creux, un coeur de miel, tendre savoureux, si sucré d’une belle perle du temps qui passe.

  140. Bonjour à tous dans la roseraie toute fleurie d’Ossiane
    Eh oui annemarie, c’est curieux les lapsus, ce qui laisse à penser que parfois, il faut laisser aller, laisser venir pour des découvertes insoupçonnables – au hasard des mots – au hasard des chemins – au hasard du temps – et pourquoi pas un « torrent du tango des galets » – qui le soir, à la tombée du jour transformerait le « rose » des galets et des rochers en « orange » coucher de soleil…..
    Merci Lou pour ton welcome back et tous tes jolis mots qui jalonnent ces pages du blog d’Ossiane.

  141. Le gros ventre du roc
    Se repose de rose
    Il en a tant vu des ans
    Des millénaires
    Des courants
    Et la vie le fatigue
    A présent
    Alors il se laisse aller
    Barbote sa planche
    Sur le chevalet du temps
    Et les gouttes d’eau
    Le pastellent tout rose
    Il se laisse faire
    Tout bedonnant
    La main émue le caresse
    Sa peau est lisse si tendre
    Il est bel doux ce gros témoin
    De la valse du temps

  142. Cette roche n’est pas rosse mais elle nous fait faire des tours de carosse
    d’ailleurs pave t elle le chemin que nous le trouvons carossable et dans cette
    macadamisation ce nous est un plaisir que de ne pas tressauter au moindre cahot
    car sinon nous tiquerions bien vite et sans que celà soit le chaos nous pourrions casser du caillou sans passer par le cachot.

    Le tango, quel panache pour rester dans la geste gardelienne, mais par les chaleurs qui courrent comment autant d’ondes assoiffantes vite trouver un petit réconfort dans ce breuvage béni.

  143. Le soleil la caresse à m’aime son corps, ses gouttes ruisellent sur ses reins en une cascade bien jolie, son ventre rebondi attend tout plein de vie, elle est couchée au milieu de l’eau de vie, et se vit, et vit deux fois, la vie en elle se bouge et se pirouette, elle est émue, c’est son premier, c’est son premier rendez vous ave le cri d’avec la vie, après son premier faire l’amour si doux pour donner vie, de la vie belle en vie, et son bébé la chante, elle est lascive, planante, elle se voit déjà barrer le gouvernail de vie, pour tenter conduire son tout petit, vers son port, son bord à lui, pour lui, elle, elle est juste un ventre que le mystère de la vie a choisi en ce jour pour faire naître aujourd’hui ce miracle de la vie,
    et dans un cri de joies, elle expulse en douceurs, son bébé, un être de la vie, dans le courant de vie, et déjà elle le rattrape pour qu’il ne se noie pas, apprenne à nager, à flotter, à aimer comme elle, pour, qu’un jour, un bel jour de vie, son petit ventre de femme fasse et donne la vie ou son petit ventre d’homme fasse la vie, et, on fait silence doucement, tranquillement, on la laisse acoucher d’un petit homme ou d’une petite femme, et c’est bien beau de vie,
    de ce petit ventre rose, qui a grandi, grossi, pour se faire tout doux en berceau à l’accueillir, la vie, ahhhhh, la vie, je t’aime quand tu es belle, la vie.

  144. – Phil, Martin Luther King et Rosa Park ont eu la force de lutter, dans cette belle force de rêve qui se vit et d’une Rose qui s’épanouit dans toute sa splendeur de femme accomplie.
    – Bisou de fleur à Monique.
    – Annemarie, merci pour le tango…
    – Thierry , sympa ce mot « gardelienne » qui d’une porte à l’autre nous fait découvrir tout un univers chanté enchanteur.
    – Annick, j’aime ce gros ventre « enfanteur » et les doux moments de la vie avec son bébé à soi …

  145. Christineeeeeeeeeee
    je ne t’avais pas vueee, j’étais restée sureee la page precedaaaanteee.

  146. Plus je regarde la surface rosacée plus je m’enivre d’idéal minéral, mais pas façon opiacée.

    Non cette surface riche et dense me rappelle des papiers couchés comme on en dresse à la main, presque à la battée, sur des formes façon velin d’angoulème dans la vallée des eaux claires, au moulin du verger, près d’Angoulème justement.

    Ces fibres intriquées et imbriquées pleines des couleurs des fleurs qu’on y a jeté sont d’une texture graineuse à souhait et pour autant elles constituent d’excellent supports pour jeter avec la gourme le bourdon et au moment du repos sur la halte de compostelle dresser un état du chemin.

    oui lou gardelienne pour garder lien car le tango envoûtant qui nous emporte sous les néons au rythme lancinant du bandonéon est plus qu’une communion.
    Heureusement que la roche n’était pas peureuse , aurait elle sans frisson accepté les rebonds.

  147. Bonsoir Ossiane, Lou, Annick, Christineee, Phil alba, Marc, Thierry et vous tous qui aimez ce blog
    ____

    Un bain de soleil
    Dans les reflets du torrent
    Dort la pierre rose

    Tendre et lisse et belle
    Comme un rêve au fil de l’eau
    La douce couleur

    L’histoire s’est inscrite
    Sur sa peau, les hiéroglyphes
    L’empreinte des ans
    ___

    Bonne nuit à tous

  148. une amie vient de m’adresser ce texte, il est tel quel, brut :

    Titre de la pièce : Palimpseste I : mémoires

    Texte explicatif présentant ma pièce :
    Le palimpseste désigne un manuscrit sur parchemin (peau de chèvre, chevreau, veau) dont on a fait disparaître l’ancienne écriture en le ponçant et en le grattant pour écrire à nouveau. Par transparence , on peut encore apercevoir et décrypter les textes sous jacents.

    Dans son livre « les nourritures affectives » Boris Cyrulnik (Ethologue, psychanaliste et écrivain français) utilise l’image du palimpseste pour rendre compte du fonctionnement de notre mémoire.
    En effet, dans notre cerveau, des souvenirs recouvrent d’autres souvenirs et notre histoire ressemble à des strates de mémoires enfouies et endormies. Un événement ou une émotion peut faire resurgir �� la surface de notre conscience un souvenir ancien et oublié.

    J’ai travaillé sur un parchemin véritable, un acte notarié datant de 1810 et de grand format. Ce support particulier correspond exactement pour moi à la définition comparative de Cyrulnik.
    Pour illustrer ce fait j’ai cherché différentes phrases ou remarques sur les thèmes de la mémoire, du souvenir et de l’écrit. J’ai poncé, gratté le parchemin et calligraphié des deux côtés. Par transparence on peut apercevoir les textes d’un côté comme de l’autre.
    par PM

  149. ROSE rose galet pris dans le temps oublié
    pris rose dans les tourments des vents effacés…
    ……………………………………
    Savoir, c’est se souvenir « Aristote »
    Créer, c’est se souvenir « Victor Hugo »
    Le souvenir, ce n’est pas une réminiscence du passé, c’est le moment
    ou le présent trébuche sur une aspérité de l’histoire et libère un message
    laissé là longtemps oublié auparavant, qui se déploie et prend son sens
    « Richard Powers »

    Je veux savoir, user mon esprit à le frotter
    jusqu’à la transparence contre tous les mystères du monde
    « Henri Gougaud
    Qu’est-ce que le cerveau humain
    sinon un palimpseste
    universel et naturel ? …
    Oui, lecteur, innombrables sont
    les poèmes de joie ou de chagrin qui se sont gravés successivement sur
    le palimpseste de votre cerveau, et comme les feuilles des forêts vierges,
    comme les neiges indissolubles de l’Himalaya, comme la lumière qui tombe sur la lumière, leurs couches incessantes
    se sont accumulées et se sont, chacune à son tour, recouvertes d’oubli.
    Mais à l’heure de la mort, ou bien dans la fièvre, ou par les recherches de l’opium,
    tous ces poèmes vont reprendre de la vie et de la force.
    Ils ne sont pas morts, ils dorment…
    Les profondes tragédies de l’enfance… vivent toujours cachées,
    sous les autres légendes des palimpsestes.
    La passion et la maladie n’ont pas de chimie assez puissante
    pour brûler ces immortelles empreintes

    « Charles Baudelaire »

    Les événements effacent les événements; inscriptions gravées sur d’autres inscriptions, ils font des pages de l’histoire des palimpsestes
    « Chateaubriand »
    Un homme qui dort tient en cercle autour de lui le fil des heures, l’ordre des années et des mondes
    « Marcel Proust »
    Je me suis complètement effacé que j’en suis devenu transparent « Akhenaton – Chanteur de Rap »
    La transparence dans l’expression libère notre esprit « Alex Mero »
    Les mots sont les symboles qui postulent une mémoire partagée « jorge Luis Borges »
    Ce qu’on ne peut pas dire, il ne faut surtout pas le taire, mais l’écrire « Jacques Derrida »

    une amie vient de m’adresser ce texte, il est tel quel, brut :

  150. transparence des roses de la pierre dans la page d’eau rose
    danse fluide aux pores de ta peau
    nuit fragile
    rayonnante fugue…
    façonnée pour être rose…

  151. Rose la suite logique de ce texte m’ai venu après avoir lu le message de Sabine

    Je voulais mettre des couleurs sur mes textes mais je n’ai pas réussi
    Alors chaque couleur que je cite correspond à la couleur des lettres

    blanc

    Impossible de résister,
    Aux attraits de ta pureté,
    Au bouquet fin et parfumé,
    Fleur aux charmes si intrigants!

    Rose

    Pour épanouir ton tendre cœur,
    Il ne faut jamais te cueillir,
    Mais bel et bien te conquérir,
    Je dépose mes armes de douceurs!

    pêche

    Je t’arrose de mots délicats,
    J’admire ta robe de velours,
    Je chante au monde tes atours,
    Peut être ourleras-tu tes draps!

    Rouge

    Surpris de tant d’attentions
    Je deviendrais alors vermillon
    De pouvoir jouir de cette faveur
    Dont je n’osais rêver l’honneur

    Jaune

    Illumination de mes nuits
    Inspiration de toute la lyre
    Je serai le peintre de ta vie
    L’éclaireur de tes désirs.

    bleu

    Mais je me sais si impuissant
    Devant la puissance divine
    Toi ma rose aux couleurs sublimes
    Ton charme s’étiole avec le temps

    Noir

    Les jours passés, frêles pétales
    Dévoilent le calice fatal
    Et déflorent l’enchantement
    De ce gracile vêtement

  152. À … Une Larme, Douceur tombée du Ciel Universel
    Montaigne Himalayenne
    son sel de pureté
    Rose de Sagesse …
    Immobile, elle se nage berceuse …
    dans les yeux de l’Amour éternel
    Tendrement
    se palpite
    Rose du Rosier
    dans l’Heure
    Qui s’annonce

  153. Décidément je suis désolée mais je ne vois pas les choses en rose mais en rouge actuellement.
    Les nouvelles entendues chaque jour me désespèrent et me mettent en colère.
    Voir les gens qui n’arrivent plus à s’en sortir vu le prix des loyers, voir les gens mendier dès que l’on sort de chez soi. Ne pas leur donner tout le temps en se disant que les temps sont difficiles pour tout le monde et puis culpabiliser quand même car la vie est bien plus dure pour certains.
    Avoir des nouvelles de personnes qui ont 3 enfants handicapés et qui sont obligés d’en placer un en Belgique car la France ne propose rien ou si peu pour ses familles dans la douleur.
    Entendre encore aujourd’hui dire que la sécurité Sociale ne remboursera peut être plus les affections longues durées.
    Lire que le chômage diminue en ne mentionnant jamais le nombre de temps partiel subi, la précarité, les enfants livrés à eux-mêmes.
    La liste est tellement longue qu’il faudrait des jours pour en faire le tour.
    On a crée une société tellement inégalitaire qu’il est dur d’être optimiste actuellement.
    Et lire enfin, qu’une personne très très haut placée, se vante des propos de sa femme chez un joaillier de luxe « Vendez moi la montre la plus chère ». Refermez le magazine et se dire que décidément nous ne vivons pas tous sur la même planète. Avoir la sensation d’être écrasée par cette société où seul l’argent compte.
    Je n’arriverai pas à exprimer cela en poésie actuellement.

  154. Renaud
    Fatigué

    Paroles: Renaud Séchan. Musique: Renaud Séchan, Franck Langolff 1985 « Mistral Gagnant »

    ——————————————————————————–

    Regarder la Vidéo
    Jamais une statue ne sera assez grande
    Pour dépasser la cime du moindre peuplier
    Et les arbres ont le cœur infiniment plus tendre
    Que celui des hommes qui les ont plantés
    Pour toucher la sagesse qui ne viendra jamais
    Je changerai la sève du premier olivier
    Contre mon sang impur d’être civilisé
    Responsable anonyme de tout le sang versé

    Fatigué, fatigué
    Fatigué du mensonge et de la vérité
    Que je croyais si belle, que je voulais aimer
    Et qui est si cruelle que je m’y suis brûlé
    Fatigué, fatigué

    Fatigué d’habiter sur la planète Terre
    Sur ce brin de poussière, sur ce caillou minable
    Sur cette fausse étoile perdue dans l’univers
    Berceau de la bêtise et royaume du mal
    Où la plus évoluée parmi les créatures
    A inventé la haine, le racisme et la guerre
    Et le pouvoir maudit qui corrompt les plus purs
    Et amène le sage à cracher sur son frère

    Fatigué, fatigué
    Fatigué de parler, fatigué de me taire
    Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère
    Quand la moitié du monde en assassine un tiers
    Fatigué, fatigué

    Fatigué de ces hommes qui ont tué les indiens
    Massacré les baleines, et bâillonné la vie
    Exterminé les loups, mis des colliers aux chiens
    Qui ont même réussi à pourrir la pluie
    La liste est bien trop longue de tout ce qui m’écœure
    Depuis l’horreur banale du moindre fait divers
    Il n’y a plus assez de place dans mon cœur
    Pour loger la révolte, le dégoût, la colère

    Fatigué, fatigué
    Fatigué d’espérer et fatigué de croire
    A ces idées brandies comme des étendards
    Et pour lesquelles tant d’hommes ont connu l’abattoir
    Fatigué, fatigué

    Je voudrais être un arbre, boire à l’eau des orages
    Pour nourrir la terre, être ami des oiseaux
    Et puis avoir la tête si haut dans les nuages
    Pour qu’aucun homme ne puisse y planter un drapeau
    Je voudrais être un arbre et plonger mes racines
    Au cœur de cette terre que j’aime tellement
    Et que ces putains d’hommes chaque jour assassinent
    Je voudrais le silence enfin et puis le vent

    Fatigué, fatigué
    Fatigué de haïr et fatigué d’aimer
    Surtout ne plus rien dire, ne plus jamais crier
    Fatigué des discours, des paroles sacrées

    Fatigué, fatigué
    Fatigué de sourire, fatigué de pleurer
    Fatigué de chercher quelques traces d’amour
    Dans l’océan de boue où sombre la pensée

    Fatigué, fatigué

  155. Rachel !
    Fatiguée ?

    Je te propose
    Un job épatant,
    Qui demande pourtant
    Une forme remarquable
    Pour arriver
    Au résultat final !

    *****

    Sculpteurs,
    A vos outils !

    Rassemblez
    Vos…
    Gouges,
    Gradines,
    Rifloirs,
    Marteaux,
    Ciseaux,
    Et de cette boule
    Toute ROSE
    Enlevez
    Délicatement
    Tout le surplus
    Au fil des ans
    Accumulé,
    Dégagez
    Avec amour
    Et tendresse
    La princesse
    Cachée,
    Depuis des millénaires
    Prisonnière
    Au cœur
    De la pierre,
    Et par transparence,
    Faites miroiter
    Ces magiques
    Reflets rosés
    Du délicat
    Camée
    Ainsi réalisé !

    ______

    http://www.auxpierresfines.fr/camais.jpg
    ______

    Et après l’avoir nettoyé
    Dans l’eau claire
    Du torrent où il est né,
    Suspendez le à une fine chaîne
    Dorée ou argentée
    Joli pendentif
    Pour notre Capitaine,
    Une surprise,
    Un tout petit cadeau,
    Pour son prochain retour
    A bord du grand bateau !

    *******************

    Biseeeeeeeees à tout l’équipage !

  156. ~
    De nombreux fleuves coulent
    Vers de nombreuses mers.
    Mes soucis ne font qu’un:
    Sur quel fleuve mon coeur
    Peut-il trouver la paix?

    Deux rives à chaque fleuve.
    Nulle où je puisse , errant,
    Entendre le frémissement des joncs
    Et voir le fleuve sans répit
    Couler, mais paraître immobile.

    Peut-être existe t-il un autre
    Fleuve loin en Moi.
    Là je pourrais bien rencontrer le Frère
    De mon éternité.
    En quel Dieu cela sera t-il?
    ~
    F .Pessoa / Le violon enchanté

  157. En souhaitant à tous une bonne journée, ce texte de Jacques Brel pour Rachel
    __
    Jacques Brel
    IL NOUS FAUT REGARDER
    1955

    « Derrière la saleté.
    S’étalant devant nous
    Derrière les yeux plissés
    Et les visages mous
    Au-delà de ces mains
    Ouvertes ou fermées
    Qui se tendent en vain
    Ou qui sont poings levés
    Plus loin que les frontières
    Qui sont de barbelés
    Plus loin que la misère
    Il nous faut regarder

    Il nous faut regarder
    Ce qu’il y a de beau
    Le ciel gris ou bleuté
    Les filles au bord de l’eau
    L’ami qu’on sait fidèle
    Le soleil de demain
    Le vol d’une hirondelle
    Le bateau qui revient
    L’ami qu’on sait fidèle
    Le soleil de demain
    Le vol d’une hirondelle
    Le bateau qui revient

    Par-delà le concert
    Des sanglots et des pleurs
    Et des cris de colère
    Des hommes qui ont peur
    Par-delà le vacarme
    Des rues et des chantiers
    Des sirènes d’alarme
    Des jurons de charretier
    Plus fort que les enfants
    Qui racontent les guerres
    Et plus fort que les grands
    Qui nous les ont fait faire

    Il nous faut écouter
    L’oiseau au fond des bois
    Le murmure de l’été
    Le sang qui monte en soi
    Les berceuses des mères
    Les prières des enfants
    Et le bruit de la terre
    Qui s’endort doucement.
    Les berceuses des mères
    Les prières des enfants
    Et le bruit de la terre
    Qui s’endort doucement. »

    Parce qu’il ne faut pas sombrer mais réagir et avoir le courage de chanter la beauté, même si. C’est : ne pas s’avouer vaincu. La poésie est entre autre une façon de survivre à tant d’injustice de misère et de mensonges. Il faut savoir regarder, il faut savoir dire aussi, dire que tout n’est pas laid, loin s’en faut, la nature est souvent plus convaincante que les hommes et pourtant elle sait comme eux se montrer cruelle. Et la poésie a toujours été un moyen de s’exprimer pour se faire entendre. En lisant ce blog au fil des jours, on sent bien qu’il y a encore beaucoup de bon au coeur de l’homme et c’est un encouragement même s’il ne faut pas pour autant imiter les singes de la Sagesse et qu’il faut au contraire écouter, regarder et crier parfois. En tous les cas c’est une façon de penser, peut-être que je me trompe.

  158. C’est toi qui a raison Monique. Je ne connaissais pas ce texte de Brel et je t’en remercie. Merci Christineeeeeee pour ta bonne humeur permanente.
    J’ai bien conscience Monique qu’il y a encore du bon dans le coeur des hommes mais aussi tant de cupidité que j’ai parfois quelque découragement.
    Très beau aussi le texte restranscrit par Salomé.
    J’espère que notre Capitaine recharge pleinement les batteries et qu’elle nous reviendra au meilleure de sa forme.

  159. et je partage tes mots Rcahel, et ceux de Renaud,
    et c’est beau Salomé,
    merci à toi Christineeeeeeeeeeeee de rebondir avec les mots de J.Brel, c’est ainsi que je me vis, et regarde la vie…la telle et la belle…
    coucou Monique,
    et….

    Hep, Rachel, attention je t’attrape,

    L’eau me court la cheville
    Je trébuche et je tombe
    T’envoie des bulles d’eau claire
    Limpides et cristallines
    Un Humain c’est petit
    Il ne peut sauver le monde
    Et ne peut pleurer toujours
    Alors l’aimer son périmètre
    Penser l’ouvrir se donner
    Embrasser câliner
    Offrir un bel sourire
    C’est déjà fort beaucoup
    Pour une seule journée
    Avec un sourire en fusil
    Un canon en baiser doux
    De l’argent en oiseaux de vie
    Du rêve à m’aime la terre
    Car la beauté se serre
    Et elle aime se serrer

  160. Oh Rachel,
    Comme je partage tes sentiments face à l’absurdité d’un monde de plus en plus régi par lois du marché et l’oubli de l’humain.
    Oui Monique et Annick merci, « Il nous faut regarder derrière la saleté » … et si on ne le fait pas, on n’a plus le courage de vivre.
    Il faut cependant qu’on agisse , chacun à son échelle mais agir pour que le respect de l’humain et que les valeurs universelles reprennent leur droit…

  161. pardon pour la redite mais j’ai changer des mots

    blanc

    Impossible de résister,
    Aux attraits de ta pureté,
    Au bouquet fin et parfumé,
    Fleur aux charmes si intrigants!

    Rose

    Pour épanouir ton tendre cœur,
    Il ne faut jamais te cueillir,
    Mais bel et bien te séduire,
    et t’envelopper de douceurs!

    pêche

    Je t’arrose de mots délicats,
    Je chante au monde tes atours,
    J’admire ta robe de velours!
    Peut être ourleras-tu tes draps!

    Rouge

    Sot, Je deviendrais vermillon
    Troublé de cette invitation
    De pouvoir jouir de cette faveur
    Dont je n’osais rêver l’honneur

    Jaune

    Illumination de mes nuits
    Inspiration de toute ma lyre
    Je serai le peintre de ta vie
    L’éclaireur de tes désirs.

    bleu

    Mais je me sais si impuissant
    Devant la puissance divine
    Toi ma rose aux couleurs sublimes
    Ton charme s’étiole avec le temps

    Noir

    Les jours passés, frêles pétales
    Dévoilent le calice fatal
    Et déflorent l’enchantement
    De ce gracile vêtement

  162. « La matière est le schème des rêves indéfinis »
    Le poème de Christine « sculpteurs à vos outils…. » m’a ramené à la rêverie des éléments de Bachelard
    « Les êtres qu’on découvre sous une motte de terre, dans l’angle d’un cristal, sont incrustés dans la matière ; ils sont les forces élémentaires de la matière. On les réveille si l’on rêve…. » alors oui Christine, Annick, Lou, Rachel, Marc, Thierry , Aspe, Salomé continuons de rêver et de faire naître de ce bloc de granit rose les êtres les plus extraordinaires, les pensées les plus folles…. les mots que l’on attend….

  163. Sarcophage du temps
    Allongé au présent
    Il attend pieds dans l’eau
    Et gloutte ses bulles d’oOOo
    De ses perles de pluie
    Sans lui prendre sa belle envie
    Et voilà qu’une goutte plus douce
    De la mer d’eau douce
    Lui chatouille le pied
    Et il renaît
    Il se sent renaissance
    De belle essence
    De vérité
    Si fort aimée

    coucou de coucou, la folie en eaux douces qui se glouglouttent des gouttes d’amour, est un bien bel mal en ce monde….BISES.

  164. ..

    . Lorsque nous sommes recueillis, à l’écoute du plus intime, le non-conscient se manifeste, parle, rend possibles de fragiles découvertes, et nous sommes alors dans ce bien-être que nous accorde la vie quand elle affleure, se dévoile. Mais qu’en un tel moment, la conscience s’éveille, tente d’enregistrer ce qui survenait, et en une fraction de seconde, tout s’efface et se tait. Pourtant, il semble que parfois, je puisse passer du non-conscient au conscient sans que celui-ci réduise au silence celui-là.
    […]
    De la sorte, ces mouvements très ténus, en prenant corps, deviennent de timides poussées de vie, désirs confus, balbutiantes intuitions, menues découvertes, rappels de sensations, de souvenirs… , ces murmures à peine audibles par lesquels le plus obscur se dégage de l’indifférencié et cherche à se faire entendre.
    C’est en songeant à tout cela que j’ai envie de dire que nous avons à créer sans relâche ce que nous sommes, A créer ce qui nous est donné.
    ..
    Charles JULIET / Trouver la source (p 75-76 )

    Bonsoir à tous

  165. Bonsoir
    En relisant les dernières pages de ce blog aux mots parfois si beaux mais si durs aussi à tous ces lignes d’ Anne Philipe
    « J’ai voulu cueillir pour toi les fleurs les plus sauvages
    Le vent les a effeuillées
    J’ai voulu garder pour toi l’eau de la rivière
    Entre mes doigts elle s’est échappée
    J’ai voulu voler pour toi un doux rayon de soleil
    Les nuages l’ont emporté
    Je n’ai plus rien à t’offrir ce matin qu’une infinie tendresse »
    Et en ce long parcours sans Ossiane les mots ont déboulés de la cascade
    une infinie tendresse est restée entre tous
    il faut savoir aussi lire entre les lignes même de la poésie AA

  166. notre monde à la dureté du granit
    et faut maintenant faire très vite
    certain veulent en faire une pierres tombales
    après avoir cribler notre rocher de balle
    en récupérer les richesses enfuies
    comme s’il l’avaient en usufruit
    alors qu’il n’en sont que les dépositaires
    bien sûr rien ne peut se faire en solitaire
    chacun de nous séparer peut le rêver
    Le sculpter le tailler et le façonner
    pour édifier ensemble un caravanserail
    même si cela demande une vie de travail

  167. Perline, tellement vrai les mots de Charles Juliet, le non-conscient le vrai , l’incontournable de notre moi laisse parfois échapper les mots de l’intime, ceux qui méritent d’être dits pour une plus grande connaissance de soi et des autres.

    Arlettaart, le plus gros, le plus lourd, le plus rustre des rochers n’est parfois qu’un masque sous lequel se cache par pudeur ou timidité ou allez savoir ….un regard d’une infinie tendresse, les mots sont souvent un indice pour en déceler la présence touchante et le voir sans le voir.

    Bonne soirée à VOUS TOUS.

  168. Prendre un couteau fin,
    Peler soigneusement
    La croûte du rocher,
    Ne garder que sa chair
    ROSE
    Comme un pamplemousse
    ROSE
    Presser le jus sucré,
    Il coule comme un torrent
    Les jours d’été
    Et le sculpteur
    étanchera
    Sa soif
    Avec l’aboutissement
    De son labeur

    Biseeeees du soir !

  169. Le voilà là
    Le rocher las
    Tout chauve
    Le crâne lisse
    Au fil des temps
    Il en vu défiler
    Tant et tant
    Des gouttes de rien
    En perles de beaucoup
    De l’air du vent
    Des poissons nagent
    Le soir il se met à parler
    Et les bulles d’eau
    Se posent assises
    C’est qu’il en sait
    Ce vieux monsieur
    Si humble si doux
    Tant généreux
    Humour tristesse
    Si bel spectacle
    D’émotions pures
    La nuit tombée
    Perles de vie

  170. Une autre chanson du grand Jacques ….

    Jacques Brel
    Le diable (Ça va)

    {Prologue:}
    Un jour le Diable vint sur terre, un jour le Diable vint sur terre
    pour surveiller ses intérêts, il a tout vu le Diable, il a tout entendu
    et après avoir tout vu, après avoir tout entendu, il est retourné chez
    lui, là-bas.
    Et là-bas on avait fait un grand banquet, à la fin du banquet, il s’est
    levé le Diable, il a prononcé un discours et en substance il a dit ceci,
    il a dit:

    Il y a toujours un peu partout
    Des feux illuminant la terre ça va
    Les hommes s’amusent comme des fous
    Aux dangereux jeux de la guerre ça va
    Les trains déraillent avec fracas
    Parce que des gars pleins d’idéal
    Mettent des bombes sur les voies
    Ça fait des morts originales
    Ça fait des morts sans confession
    Des confessions sans rémission ça va

    Rien ne se vend mais tout s’achète
    L’honneur et même la sainteté ça va
    Les États se muent en cachette
    En anonymes sociétés ça va
    Les grands s’arrachent les dollars
    Venus du pays des enfants
    L’Europe répète l’Avare
    Dans un décor de mil neuf cent
    Ça fait des morts d’inanition
    Et l’inanition des nations ça va

    Les hommes ils en ont tant vu
    Que leurs yeux sont devenus gris ça va
    Et l’on ne chante même plus
    Dans toutes les rues de Paris ça va
    On traite les braves de fous
    Et les poètes de nigauds
    Mais dans les journaux de partout
    Tous les salauds ont leur photo
    Ça fait mal aux honnêtes gens
    Et rire les malhonnêtes gens.
    Ça va ça va ça va ça va
    ——————

    Face à tout ce que vous dites, tout ce qu’on peut faire c’est peut-être de l’ordre de la goutte d’eau dans l’océan mais déjà sur le blog j’en vois plusieurs de gouttes!!!!!
    On va danser? après le Tango….
    ————-

    Jacques Brel
    Sur la place

    Sur la place chauffée au soleil
    Une fille s’est mise à danser
    Elle tourne toujours pareille
    Aux danseuses d’antiquités
    Sur la ville il fait trop chaud
    Hommes et femmes sont assoupis
    Et regardent par le carreau
    Cette fille qui danse à midi

    Ainsi certains jours paraît
    Une flamme à nos yeux
    A l’église où j’allais
    On l’appelait le Bon Dieu
    L’amoureux l’appelle l’amour
    Le mendiant la charité
    Le soleil l’appelle le jour
    Et le brave homme la bonté

    Sur la place vibrante d’air chaud
    Où pas même ne paraît un chien
    Ondulante comme un roseau
    La fille bondit s’en va s’en vient
    Ni guitare ni tambourin
    Pour accompagner sa danse
    Elle frappe dans ses mains
    Pour se donner la cadence

    Ainsi certains jours paraît
    Une flamme à nos yeux
    A l’église où j’allais
    On l’appelait le Bon Dieu
    L’amoureux l’appelle l’amour
    Le mendiant la charité
    Le soleil l’appelle le jour
    Et le brave homme la bonté.

    Sur la place où tout est tranquille
    Une fille s’est mise à chanter
    Et son chant plane sur la ville
    Hymne d’amour et de bonté
    Mais sur la ville il fait trop chaud
    Et pour ne point entendre son chant
    Les hommes ferment leurs carreaux
    Comme une porte entre morts et vivants

    Ainsi certains jours paraît
    Une flamme en nos cœurs
    Mais nous ne voulons jamais
    Laisser luire sa lueur
    Nous nous bouchons les oreilles
    Et nous nous voilons les yeux
    Nous n’aimons point les réveils
    De notre cœur déjà vieux

    Sur la place un chien hurle encore
    Car la fille s’en est allée
    Et comme le chien hurlant la mort
    Pleurent les hommes leur destinée

    bonne soirée à tous et toutes

  171. Mamelle de vie
    Source de joie
    Son téton bel
    Goutte sa goutte
    Et le courant de vie
    Se coule
    Une goutte
    Deux puis trois
    Et toutes
    Puis toutes les rivières
    Du monde
    Et la vie ruisselle
    A torrents
    L’homme à sec
    Se mouille
    Mère nourricière
    Donne son sein
    Qui donne à boire
    A l’assoiffé
    De belle vie
    Rien que la vie
    Dans sa pureté
    Cristal de roche
    Fontaine si belle
    Fort naturelle
    Divine eau
    Ô éternelle goutte jaillie
    D’un roc si dur
    Mais généreux

  172. Peut-être le dernier :

    Rosipietra part en vacances
    Pour se refaire des couleurs
    Et revenir toute en confiance
    Avec ses taches de rousseur

    Rosipietra sait l’importance
    Qu’elle donne à tous ses visiteurs
    Ceux-là connaissent bien leur chance
    Même si l’absence leur sert le cœur

    Rosipietra revient à l’heure
    Chaque jour que le soleil l’encense
    Après ses voyages, âme-soeur,
    Jusqu’au confin de nos enfances

    Rosipietra, cœur de pierre,
    Aux pores de peau, exubérance,
    Grains de coquille, fleur de chair,
    Pour toi je ris, pour toi, je danse

  173. Merci phil alba, c’est ma dernière lecture, avant le sommeil…

    Un petit rocher de rien du tout
    Pourtant si grand à l’intérieur
    Fit couler bien des encres
    Des bleues des noires des blanches
    Il se soupire sur le clavier de la rivière
    Et se chante et se danse
    Ils sont bien tous charmants
    Ces êtres devant l’écran qui le regardent
    Depuis huit jours
    Et il tire sa révérence fait un saut de chat
    Miaule de rose et d’entrechats en entrechats
    Se plonge dans la mer toute bleue
    C’est pourquoi depuis ce jour là
    Un rocher rose il fait la planche
    Autour du monde
    En bel de bleu
    Tout rose joli
    Si joliment gravé de tous les mots
    De ses amis
    A Ossiane doux capitaine
    Au livre de bord si merveilleux
    Si grand d’Humain bel de douceurs
    Longue vie sur terre
    Le capitaine
    Nous moussaillons on se berce canot

  174. Rayer ou être rayé, la confrontation de surface en est là et ce choix douloureux
    ne nous appartient pas mais pour marquer l’empreinte on emprunte au stylet
    pourtant la marque ne s’imprime pour ne retenir en creux que dans l’élément soit disant faible qui, moins dur, céde et retient la trace de la rencontre.

    Entre cachet et sceau, entre page et tampon, entre chair et fer rougi , c’est par l’effacement , le retrait que vient le sens, comme si la faiblesse, assimilée à une tendresse était aussi le gage de cette mémoire à coeur et à corps.

    D’ailleurs les minéralogistes ne s’y sont pas trompés en définissant leur échelle de dureté de Mohs qui va croissant au fur et à mesure que l’indent, le rayure, la morsure se propage dans ces matériaux.

    Un ordre se dégage qui dans l’inter-relation permet une classification relative.
    Mais c’est une autre histoire , et il est tard ou plutôt il est bien tôt , ce sera pour une autre fois.

    je pense juste que chaque rocher à sa faiblesse, qu’on peut trouver en cherchant bien et que le joint , enfin la macle, le défaut, peut provoquer l’éclatement et la dislocation mais il faut du hasard, de la chance et encore de la patience pour ce faire.

    Bonne nuit à toutes et tous

  175. Pour fabriquer ce pendentif d’amour
    J’ai localisé
    La roche de granit au milieu du torrent
    Je l’ai caressé doucement des yeux puis
    De mes mains d’eau.
    Jai remarqué que le cadre naturel lui seyait bien
    Je m’en suis approchée lentement
    Non pas qu’elle risquait de fuir
    Ce n’était ni un chat, ni un oiseau …
    Mais je ne pouvais pas aller trop vite
    Pour ne pas perdre l’énergie qu’elle recelait
    Je l’ai touché pour que mes doigts retiennent
    Dans leur mémoire la matière
    Elle y a fait passer un sourire
    qu’elle a envoyé de son noyau
    Et qui a traversé tout mon corps
    Pour s’imprimer sur mon visage
    comme un éclair qui voyage puis
    J’ai retenu l’étincelle dans le creux de ma main
    En refermant dessus les doigts
    Quand mon coeur s’en est rempli
    J’ai rouvert mes doigts un à un
    Et j’ai soufflé pour faire partir
    Le pendentif d’amour dans l’air
    Il en avait des kilomètres à faire…
    L’avez-vous reçu ?

  176. Bonjour Ossiane.

    Quelle limpidité de cette eau, symbole de vie, qui vient caresser ces cailloux et laisser son empreinte comme une trace de tendresse. Je trouve qu’il y a beaucoup de poésie dans cette image et quelle invitation a voyager sur cette île! Merci pour ce partage. Bonne journée Eric

  177. LA GROSSE BISE… sur carte postale

    Une grosse pour sa doudou
    Au pluriel comme au singulier
    Voilà ce mot lancer comme un clik
    Que je reçois à chaque fois comme une clak !

    La doudou a bien senti la nuance
    Entre une grosse et tout plein de grosses…Bises…
    Du bout du cœur
    A bout d’idées,
    A bout de souffle
    Vite une bise
    Pour dire
    A bientôt.

    Il est ahurissant
    Ce mot écrit dans le silence de l’autre !
    Résume-t-il un futur ?
    Alors que le présent est à peine effleuré….

    Je lance un débat
    Sur la bise carte postale
    A méditer pour celui ou celle
    Qui la reçoit !!!
    Et celui qui l’a écrit !!!
    à l’époque où certains sont en vadrouille
    j’écris une carte à l’oeil ouvert
    et je dépose sur vos joues
    des pensées aux empreintes
    de lavande.

  178. Lou !
    Reçu 5 sur 5 !

    Fanou !

    Prévoir
    Uneeeeeeee
    Trèèèèèèèèèèèèèès
    Grandeeeeeeeeeeee
    Carteeeeeeeeeeeee
    Postaleeeeeeeeeeee
    Deeeeeeeeeeeeeees
    Biseeeeeeeeeeeeees
    Y’en a
    Beaucoup !

    Biseeeeeeeees de Christineeeeeee
    (à rajouter sur la Carteeee)

  179. Merci Fanou, elle est sur ma joue la bise carte postale et elle sent si bon que je pose ma main dessus pour qu’elle m’emporte au vol !
    Je ferme les yeux et je suis en Provence. Les bises carte postale c’est comme les pendentifs d’amour, ça voyage loin 😉

  180. Quant aux tiennes de bises Christineeeeeeeeeee, elles rasserennent au fil des pages . Elles ont à chacun de tes mots des couleurs différentes et ça leur donne des parfums de jardin exotique.
    Bisou à l’eau de fleur d’oranger

  181. ___

    Le facteur.

    Le facteur n’a jamais de lettre
    A me remettre.

    Il rit quand je l’attends
    Sous l’auvent.

    Je tremble chaque fois
    Qu’il ouvre devant moi
    Sa sacoche à secrets.
    “Cette facture-là,
    C’est pour votre papa,
    Et la carte en couleur
    Avec un cœur,
    C’est pour votre grande sœur.

    Pour vous, il n’y a toujours rien,
    Mademoiselle.”
    Et il rit de plus belle
    En s’éloignant sur le chemin.

    Hélas! je sais bien!
    Il n’a jamais de lettre
    A me remettre.

    Et pourtant, je l’attends
    Chaque jour sous l’auvent.

    Maurice Carême
    __

    … à défaut de recevoir une bise, je vous en envoie un plein bouquet.

    Belle journée à tous.
    ___

  182. Comment ça Bourrache pas de bise pour toi ! Serais-tu devenue amnésique ??? Des bises on t’en envoie tous les jours des tas. D’ailleurs ce n’est pas la boite aux lettres que tu devrais ouvrir mais la boite à sourires
    Merci au nom de tous pour ce bouquet _ de roses je présume_ :))
    Love et bonne journée
    Lou

  183. Hello
    A qui écrit -on une carte postale?à soi même quand on y pense pour retenir un peu de sable ,une petite page arrachée à son journal qu’on écrira pas une photo jetable de sa vie qu’on ne revivra plus on porte un peu de sa vie dans cette bouteille à la mer
    Des petits colis de mots expédiés du bout du monde dans la vie des autres ……………
    Joli christinneeeee l’épluchage de ton rocher Brel si beau Candide …….etc
    Vous êtes tous merveilleusement merveilleux AA

  184. ___

    Cherche désespérément
    Boîte aux lettres.

    Grande ouverte,
    Toute béante,
    Très accueillante,
    Pour y glisser,
    Sans timbre,
    Mes mots.

    Les grands,
    Les beaux,
    Les gros.

    Ceux qu’on ne veut pas dire,
    Ceux qui prêteraient à rire,
    Ceux dont on redoute le pire,
    Ceux que le facteur ne peut pas lire.

    Et je suis là,
    Toute muette,
    A chercher désespérément
    Boîte aux lettres.

    (05.03.1990)
    ___

  185. Rosipietra ne serait donc alors
    qu’une boule de crème glace à la fraise
    fondant sous les ardeurs du soleil ???
    _

    Clin d’oeil et sourire

  186. Image paisible de ce torrent où l’imagination laisse libre court aux rêves les plus fous. Chaque pierre se métamorphose en personnage étrange ; reste l’idée fondamentale de l’eau du liquide maternel ou chacun viendra puiser ses forces, Annick l’a si bien exprimé au travers de ses poèmes aux accents purs, directs et sensible où l’amour tient une grande place. Rien de bien nouveau mais l’envie tout simplement de mettre des mots sur des pensées et les confier au courant de ce torrent pour qu’ils fassent naître d’autres mots encore.
    ___

    Torrent de la Vie
    Profil de « Rosipietra »
    Le regard songeur

    Attitude stoïque
    L’insousciance environnante
    Présence protectrice

    L’esprit en éveil
    A l’écoute du clapotis
    Le calme de l’eau

    Bonne journée à tous et bonnes vacances pour certains

  187. Devant son chevalet
    Qu’elle a dessiné effacé
    L’éponge du temps se repose
    Elle est passée
    Par toutes les couleurs
    Du temps
    Et c’est en rose
    Qu’elle termine son temps d’éponge
    Le petit tableau sur la berge
    La rend émue de tant
    Elle se gonfle d’émotions pures
    Son petit tableau du temps
    Est si vivant de tant

    bises du jour à chacun, merci pour tous vos partages.

  188. et je te lis Monique,
    j aime bien placer mes mots avant de vous lire, pour les laisser se nager tous libres,
    alors je me penche au balcon, tend mes lèvres vers le pied de lavande, me frotte un baisier doux, que je vous serre la joue, puis sautille sur la ciboutette, m’en frictionne le nez et vaporise dans votre nuque des relans verts de ses tiges longues, puis encore le thym je m en nage et vous l’offre sur mon poignet doux retourné, là où se palpite, le grain de pore qui éclot l’essence d’un parfum qui se veut bel s’offrir….BISES.

    Merci pr tes mots Monique, car…..

  189. Elle a passé des heures
    Assise dans le creux doux d’une rivière
    A la regarder juste passer
    A s’asseoir sur une pierre
    Se caler le dos ou les talons
    A regarder les petits insectes
    Se noyer se retrouver de l’air
    A voir les poissons gober mouches
    La main caressant le tout lisse
    L’humide le glissant le temps
    Dans un délice de paisible
    En solitude sans personne
    Juste sa famille en ricochets
    Des instants doux des petites merveilles
    Il y a plus de trente ans déjà
    Des criques seules
    Juste libellules truites air du temps
    Des délicieus instants
    De grâce de remplitude de richesses immenses
    Cela la remplit de vie
    Tellement
    Alors ce gros rocher tout rose
    Il est si vrai sent l’eau bien douce
    La main se trempe l’eau fort froide
    Et tente d’escalader ce roc
    Pour regarder tout alentour
    Se vivre de la Paix
    Au temps qui passe en se donnant
    Tout en beautés métaux précieux

  190. et délicieux avec un x,
    et ciboulette de ciboulette,
    et baisier de baiser,
    et annick de annick…bel après midi d’été.

  191. friandise rose
    de pierres parfumées d’eau de roses
    …mon mirage pense à ta vallée…
    de l’autre côté de mon coeur, il y a Hamed le « professeur », Momo l’homme de théatre, Rachid le cuisinier, …L’exil et nos marches dans la terre chaude du haut Atlas…
    Je songe parfois aux parfums du désert, aux sables, à la rose des sables, merveilleuse, sensuelle, et fragile, comme un amour attendu dans la patience des nuits de vents…
    Hirondelle qui boit à l’eau du torrent
    connais-tu là bas
    de l’autre côté de l’azur la douce « vallée des roses »…

    http://doucevallee.unblog.fr/la-fete-des-roses/
    http://www.labo-hevea.com/_voyage/index.php?langue=FR

  192. Il quittera sa terre natale
    Pour l’Europe et une capitale
    Dans son pays manquant de tout
    Il aimerait tenir debout

    Il ignore tout de l’avenir
    Mais qu’est-ce qui pourrait être pire
    Que son pays ou une vie
    Se perd pour un grain de riz

    Il franchira tant de barrières
    Traversera tant de frontières
    Avec pour dieu quelques prières
    Chercher refuge ou un sanctuaire

    Il se cachera bien souvent
    La peur au ventre et subissant
    Marchands de sommeil en pagaille
    Tournoyant comme des chacals

    Dieu l’a sans doute oublié
    Fatigué des larmes versés
    Il aimerait pouvoir rêver
    Couleur rose ou mer dorée

    Mais demain est un autre jour
    Fuir les policiers alentours
    Pour ne pas finir dans la cour
    En attente du billet retour

  193. Petite Rosa vogue sur l’eau
    Elle pousse sa barque près des roseaux
    Elle fait des ricochets dans l’eau

    Petite Rosa a le cœur grand
    Elle est un peu comme un enfant
    Attendant son prince charmant

    Petite Rosa est si fragile
    Qu’elle cache encore son corps gracile
    Aux hommes qui la croiraient facile

    Petite Rosa chantonne toujours
    Des doux refrains parlant d’amour
    Des petits mots de tous les jours

    Petite Rosa a du chagrin
    Sa mère lui dit « tout ira bien »
    Elle lui prend doucement la main

    Petite Rosa vogue sur l’eau
    Elle pousse sa barque près des roseaux
    Elle fait des ricochets dans l’eau

  194. rose erode, rode erose, c’est une pierre d’amour, qui dans son rodeo nous fait voir des bas et des hauts comme son parcours chahuté, mais elle garde le sens primordial
    et nous administre une cordiale présence depuis quelques jours maintenant :)))

  195. Rosipietra, en surface, n’a rien d’une pierre carrée.
    _

    (heu … formule-clin d’oeil pour Thierry)

  196. Alors Cicéron est passé par là qui a joué le rôle de cicerone ! clin d’oeil suraigu
    à l’attention de bourrache.

    las rocas duras no son brujas ni tanpoco munecas
    las rocas rosas son muy bellas y dan tantas ideas
    las rocas atras descubren el camino seguro y las altras

  197. Et je -dis à Maître- Thierry :

    – deux pierres- font écho à deux rayons.
    _

    En cas d’incompréhension, vous pourrez verser la modique somme de 3,1416 euros sur mon compte en banque et je vous enverrai la solution par retour du courrier.
    _

    Meueueuhhh, non. … je pète pas les plombs !

  198. Je ne suis qu’un modeste apprenti dans l’art d’assembler les mots, je ne connais pas le rayon pierre dans ma bibliothèque favorite mais je suis happy avec la transcendance de chiffres qui sont doués de pouvoirs quasi magiques quand à la quadrature du cercle je préfère ne pas m’y frotter.

  199. Les roches dures ne sont pas des sorcières pas plus que des poupées
    les roches roses sont très belles et donnent tant d’idées
    les roches découvrent en arrière le chemin sûr et les autres

  200. « La quadrature du cercle est un problème classique de mathématiques apparaissant en géométrie. Il fait partie des trois grands problèmes de l’Antiquité, avec la trisection de l’angle et la duplication du cube. Dans le plus ancien texte mathématique retrouvé, le papyrus Rhind (~1650 av. J.-C.), le scribe Ahmès proposait déjà une solution approchée du problème. » (tiré de Wikipédia)

    Thierry : t’es notre vieux Papy russe à nous !
    _

    Bon, j’arrête là.
    Tout de suite.
    _

    Douce nuit à tous.

  201. Près de la roche fait de granit
    Dans nos deux cœurs qui palpitent
    On est bien gauche la première fois

    Et quand nos lèvres se rejoignent
    Les tremblements qui en témoignent
    Disent que nous ne l’oublierons pas

    Près de la roche tout en fusion
    Nous laissons vivre notre passion
    J’ai tant aimé cette première fois

  202. Ma première fois
    Elle fut toi
    Tes bras de toi
    Et mes émois
    Mes lèvres offertes
    Mon ciel de toi
    Spirituel baiser charnel
    De l’OOoO de là
    Mon visage rosi d’émotion
    Flageolant sur le ciel de terre
    Tu es en moi mon éternel
    En saveur de mes vérités
    Serrées de mes je t’aime

    belle soirée, Rachel.

  203. Les pores de ta peau
    les grains de ta coquille
    la fleur de ta chair

    Le faire l’amour
    les caresses intimes
    la voluté en ciel

  204. Belle métamorphose que ce granit rose dans le Haïku d’Ossiane
    __

    Le grain de ta peau
    La mémoire du toucher
    La douce caresse

    Effleurer du bout des doigts
    Et s’en souvenir longtemps

    ___

    Bonsoir et à mon tour, belle nuit à tous.

  205. Annick nos pensées se croisent de manière incroyable entre tes haïkus et mon Tanka. Bonne nuit et Bise façon Sylvain Tesson dont arleteart nous si joliment donné la citation.

  206. Aspe, elle est belle cette fête des roses dont tu parles. Se trouver aspergé d’eau de rose dans la chaleur du Sud, c’est plutôt rafraîchissant 🙂
    Merci de l’évoquer, ça fait remonter des souvenirs d’enfance…
    Bises au goût de rose à tous

  207. Voila…
    J’arrive bien tard et vais partir vite. J’ai pris le temps de la lecture… Quel plaisir de se trouver là… quel plaisir de vous trouver là… Chaque mot, chaque groupe de mots, qui disent ce que nous sommes, tout est si important…

    Quant à Rosi…

    Rosipietra, une référence,
    Elle nous a joints en coeur à coeur
    Rosi nous tire sa révérence
    Elle appartient aux riches heures

    Rosipietra n’est plus en moi
    Elle est libre d’aller et venir.
    Comme souvent Noisette le dit là :
    « Maintenant je m’en vais dormir »

    …ou essayer !
    Bonne nuit, beaux rêves…

  208. dans le lit de la vie
    je dépose mes souvenirs!
    au hasard des lieux et des jours
    comme des petits cailloux
    ou parfois des rochers!

    et quand je repasse au même endroit
    ils sont là intact dans ma mémoire
    ils jaillisent presque palpables!

    le tourbillon du temps n’emporte que les plus petits.
    Les autres inébranlables sont à peine griffés
    à peine érodés.
    Ils seront là tant que mon corps voguera sur la vie…
    après qui peut dire?
    pourtant je l’ai songé…

  209. Rachel, en écho à « Il quittera sa terre natale… »
    J’avais déjà publié ce poème sur l’Oeil Ouvert.
    C’est malheureusement toujours d’actualité.

    Perles de vie

    Des millions d’êtres,
    Des millions d’âmes,
    Des millions de vies,
    Perles de jais,
    Perles d’argent,
    Perles de neige,
    Attirés par la lumière,
    Attirés par la liberté,
    Attirés par la justice,
    Perles de jais,
    Perles d’argent,
    Perles de neige,
    Refoulés par un arrêté,
    Refoulés, mis dans un avion,
    Refoulés faute de papiers,
    Perles de jais,
    Perles d’argent,
    Perles de neige,
    Des millions d’êtres,
    Des millions d’âmes,
    Des millions de vies,
    Attirés… Refoulés…

  210. un opoème aussi écrit il y à quelque temps sur le sujet

    l’homme vert

    sous un soleil lumineux d’été

    l’homme vert s’est échoué

    il est tombé du ciel

    sur ce monde artificiel

    sur ces cotes de l’espérance

    après une si longue errance.

    sa peau verte comme l’espoir !

    mais ce ne fut qu’un mouroir.
    si loin de sa petite galaxie

    la ou la vie rime avec survie.

    il regardait là ou tout est abondance

    il voyait les hommes y faire bombances

    il croyait y trouver la richesse

    loin de cette dure sécheresse

    ce ne fut qu’une terrible détresse.

    bientôt allais se jouer un drôle de drame

    car ce n’était qu’un hologramme

    ce rêve comme une porcelaine

    qui c’est brisé a peine arrivé.

    il avait confectionné son bas de laine

    il s’était endetter, il s’était entêté

    Il sera bientôt enterré.

    loin de la famine

    loin de sa famille

    soldat inconnu,

    d’une guérilla sans âme

    ou des trafiquants du bonheur

    récoltent le dur labeur

    de ceux qui ont peur

    De mourir de faim.

    Pourtant, il voulait y croire

    A cette terre des espoirs.

    Qui n’amène que tristesse.

    sous un soleil lumineux d’été

    l’homme vert s’est échoué

    il est tombé du ciel

    sur ce monde artificiel.

  211. Un pur plaisir de passer ici chaque fois que possible, vos photos vous inspirent divinement, vraiment magnifique !

  212. Pour arrondir les angles on provoque des éclats
    comme c’est curieux et presque paradoxal
    mais la pierre brute a tant besoin d’être dégrossie.

    C’est que la sphère n’a rien de naturel
    construction de l’esprit dans sa perfection
    elle a bravé les réseaux de Bravais
    et elle en a bavé avant que de rouler.

    Pour surfacer la pierre on a trouvé mille astuces
    bien connues du tailleur de pierre-finisseur
    du maillet tronconnique au ciseau à froid qui jette l’effroi
    du chemin de fer au martelet guilloché à pointe diamantée
    et c’est dans les épaufrures qu’on touche les encoignures
    dans les guillaumes que viennent les queues d’aronde
    avant que ne s’envolent les hirondelles.

    Et doucement sou l’effet de l’art et du temps, du savoir patiemment accumulé
    ou de la chute annoncée, que se façonne dans toute sa complexité
    un nouvel objet dont la métamorphose nous pique de curiosité

  213. Le cerveau de la terre
    S’est posé le cours d’eau
    Et fait des bulles d’oOoo
    S’inspire et puis s’expire
    Dans le bien bel respire
    Qui donne vit en chair

  214. La nature est si bien faite
    Qu’elle n’a besoin
    Ni de compas,
    Ni de calculettes
    pour fabriquer…

    des boules
    des ronds
    des cônes
    des carrés
    des rectangles…

    Elle invente….
    des sculptures,
    des portraits,
    des visages,

    du moins,
    c’est nous qui interprétons
    avec notre imagination
    et toutes nos émotions
    Son éternel langage…

    Ainsi,
    Ce simple rocher ROSE
    Nous a tellement inspirés :

    Il en a vu…
    Des roses…
    Des vertes et des pas mûres !

    Des cochons ROSES
    Aux éléphants ROSES

    De la Baigneuse pétrifiée à peau ROSE,
    Aux aventures rocambolesques de Rosipietra

    Du chamallow au malabar,
    Du chapeau de champignon,
    En passant par la glace framboise fondue,
    Il a même déteint au lavage !

    On l’a épluché comme un pamplemousse
    On l’a sculpté pour en faire un camée,
    On l’a coupé en deux pour voir ce qu’il cachait,

    Certains l’on serré dans leurs bras,
    D’autres se sont assis dessus
    D’autres encore ont voulu sauter par-dessus
    Il a même servi de plongeoir !

    L’eau lui a mouillé les pieds,
    Il a fait la planche
    Les JE T’AIME en ricochets
    L’ont bien éclaboussé !

    Il s’est fait aussi giflé par l’eau du torrent,
    Et du courant a essuyé bien des tempêtes !
    Mais il a aussi accueilli la vie !

    Nous avons dansé le tango,
    Ecrit des lettres, des cartes postales,
    Fabriqué du papier,
    Et passé du ROSE
    Aux couleurs de l’arc-en-ciel !

    Et l’aventure n’est pas encore terminée…..

    Biseeeeeees à vous touteeeees et tous !

  215. Une petite phrase cadeau avant de me déconnecter pour deux mois:
     » La poésie, c’est faire des nœuds dans les phrases et obliger les gens à défaire ce nœud comme un papier cadeau »
    (citée par Souleymane Diamanka « L’hiver peul »)
    Bon été à vous!

  216. Très bon résumé Dame Christineeeeeeee. Dis moi elle devrait pas tarder à pointer son nez notre capitaine sinon il va falloir qu’on puise dans nos réserves d’imagination. Mais vous connaissant je pense que ça ne pose pas de problème.
    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeensoleillée

  217. Se nage en nage si jolie pause
    Une jolie goutte de vie rose
    Bien fort serrée par les galets
    Ne se lasse pas de bel aimer
    Elle rayonne son fil de l’eau
    Et murmure ses petits mots
    Glouglousse ses petits oO oO O

  218. Belles vacances Annemarie,
    Christineeeeeeeeee, tu réussis toujours à me faire sourire et ta belle humeur sur le blog est un tel booster (sens astronaut. 😉 et autre ) et, d’ailleurs le drink poétique à la pamplemousse. Il est super énergisant !!
    Oui Rachel vivement le retour de la capitaine qui commence à nous manquer sérieusement.
    Love

  219. waouh christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, comme c’est joliment dit et résumé, tu as bien écrit !

    Quand le rouge a blanchi, la nuit n’a pas surgi
    mais le massif galet nous a entraîné hardi
    dans une ronde joyeuse pardi
    tout ébouriffé mais pas émacié
    il n’a pas coupé la terre et l’acier
    juste posé…un regard humide
    et entamé un pas bien timide

  220. le temps comme un élastique s’étend
    A n’en plus finir d’attendre ton retour.

    J’avais écrit le début de ce texte il y a quelques temps
    A la manière d’une chanson

    Le temps ce vilain garnement
    s’enfuit en riant plus vite que le vent
    Le temps ce petit voyou
    prend nos années pour leurs tordre le coup

    Il prend par poignées nos plus belles années
    les lance au loin en donnant des coups de pieds
    souvent il se plait à visiter les ruines du passé
    pour prendre des bouts de souvenir et les brûler
    puis en faire un feu de joie et autour chanter

    Le temps ce vilain garnement
    s’enfuit en riant plus vite que le vent
    Le temps ce petit voyou
    prend nos années pour leurs tordre le coup

    avec son canif il rode pour vous accoster
    en laissant des traces bien incrustées
    mais ne montrer jamais votre peur
    quand vous regarder en face cette terreur
    car il risquerait de vous voler vos années
    ou de vous priver à jamais de votre liberté

    Le temps ce vilain garnement
    s’enfuit en riant plus vite que le vent
    Le temps ce petit voyou
    prend nos années pour leurs tordre le coup

  221. Il me reste la fleur, dégagée de la pierre
    Je l’offre à toutes et à chacun (. .)
    Et à Ossiane qui nous manque

    Le soleil,très tôt,
    A vu naître une rose

    Une gouttelette d’eau
    Glissait si lentement
    Sur la fleur mi-close

    C’était le doux baisement
    Du maître de toute chose
    A son humble servante

    Chante avec moi ! Veux-tu ?
    Rosa
    rosa
    rosam
    roae
    rosae
    rosa
    roae
    rosae
    rosas
    roarum
    rosis
    rosis

  222. Le temps n’est pas venu de regarder en arrière
    Et pas se plaindre en stériles regrets
    Car les jours sont passés
    de retrouver la terre (la mer)
    Et de voir si la graine a germé
    Nous dit Arthur R……
    Aucun doute notre Océane- Ossiane Capitaine OHE ! n’est pas loin et la graine des idées a bien fructifié dans l’amitié
    christineeeee a brillamment résumé notre aventure Bravo à tous sans « aparté »………!!!!..AA

  223. Quand le capitaine rentrera
    Revigoré, plus flagada
    Elle se promèn’ra sur le pont
    En se disant « que ça sent bon ! »

    Les matelots lui chanteront
    Oh capitaine nous t’attendions
    Si certains faisaient la lessive
    D’autres épluchaient le tas d’endives

    Le capitaine bien étonné
    aura sans doute vite oublié
    Que l’équipage est bien toqué
    Mais bien fidèle en amitié

    Alors ce soir tous réunis
    Nous chanterons tard dans la nuit
    « Capitaine vient boire un canon
    Tirelariron Tirelalirette Tirelariron et Pomme de reinette

    Oui je sais c’est du grand n’importe quoi mais j’assume.

  224. Hello Phil, je chantonne cette chanson de Brel depuis quelques jours déjà,
    ne l’ai pas évoqué sur le blog et n’en ai pas posté les paroles car elle évoque une enfance que l’on veut trop façonner et qui est loin d’être la plus belle. Dans Jacques Brel, l’exil du far west , Pol Vandromme reprend les paroles de Brel ainsi
    « A l’enfance très tôt embourgeoisée de cette chanson, Brel répond par l’enfance impériale des sorciers et des poètes » …
    Et puisqu’on parle de chanson, merci à Marc pour la sienne et Rachel merci pour celle d’Obispo que je ne connaissais pas et qui est effectivement très touchante.
    Bonne soirée à tous

  225. Mais cela a le mérite de me faire pouffer Rachel, alors j assume de me rire de bêtises…que j aime bien me rireeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee…

    Pelote rose Mouillée de gouttes
    Se sèche une face Et puis son autre
    Se saute en l’air Bat de ses ailes
    Tous ses efforts Ne sont pas vains
    Toute séchée Elle se déroule
    Un tapis rose Pour Ossiane

  226. Ce soir le ton marque une petite impatience
    L’absence prend beaucoup de place sur le pont du navire,
    On attend le capitaine,
    Le livre de bord est superbement rempli ,
    Au capitaine d’en apprécier le rapport.
    La compagnie attend de repartir
    Vers de nouveaux rivages.
    Bien ancrés au port de l’amitié.
    Chacun guette la sirène.

  227. Une pierre c’est comme un chic hochet
    qui permet de faire des beaux ricochets
    pour celà il n’y a pas besoin de piocher
    juste choisir une galette pas trop amochée
    la sentir bien en main puis la décocher
    en laissant l’index filer en guise de cocher
    spinée et stabilisée et filera sans plonger
    des ses bonds successifs avant de s’allonger
    nous en avons tous testé l’équilibre mitigé
    afin d’en obtenir le maximum de portée
    galets tournoyants pour galettes saisissantes
    oublier un instant la pesanteur suspendue au vol
    gare au virage synonyme de ratage, voire de ratatinage
    qui a jamais délesté pour ne pas détester
    son mince projectile en guise de palet

  228. il lui faut l’avouer, malgré la beauté des lieux, la côte de granit rose, elle ne l’aime pas, mais lui l’aime… aussi parfois, assez rarement, pour quelques heures,
    quelques jours, ses valises, roses, elle y déposent…

  229. Tirelariron Hips Tirelarirette Hic
    Tirelidindon Tirelachainette houps
    Tirelariron Vive les cacahuetes Hic

    Le moussaillon Rachel fut emmené dans la salle de degrisement car elle en tenait une bonne couche.

  230. C’est affreux les amis. je ne peux plus regarder ce rocher sans y voir le cochon rose du début.
    J’en peux plus de voir ce cochon. Promis, demain je vais consulter……et me soigner……
    Bonne nuit à tous et à toutes.

    Capitaine tu es là
    tu es là
    es là

    Y’a même de l’écho ce soir

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