Sagesse 9 / Wisdom 9

SAGESSE9/ WISDOM9

ramure d’étoiles
allégresse magicienne
sarabande de l’été

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starry branches
magical joy
saraband of summer

9 réflexions sur « Sagesse 9 / Wisdom 9 »

  1. « La Sagesse (disait Khalil Gibran) n’est pas dans les mots, la sagesse est dans le sens qu’ils contiennent »… et j’aurais envie de dire qu’il en est de même de ce que nous donne à voir la nature ; derrière ces troncs tortueux s’inscrivent leur lente croissance, les mouvances du temps, la chaleur, le froid, le vent, les intempéries, le travail des hommes ….et ce que l’on peut y voir est différent pour chacun d’entre nous, il y a de la souffrance comme il y a de la résistance, de la force et de la douceur, notre regard est à la merci de nos sensibilités . Cette photo est une résultante de ce que toi, Ossiane tu as ressenti un jour devant ces arbres centenaires et nous sommes sans doute très loin de cet instant vécu, complice de la lumière et du jeu des formes qui t’ont amenée à créer ce climat de Sagesse et de réflexion dans un paysage presque dantesque devant ces monstres et ces cavités orbitales qui les habitent….Merci à toi de nous offrir tout cela.

    Chorégraphie
    façonnée au gré du vent
    dans l’intemporel.

    Merci pour tous ces partages qui nous invitent à des échanges qui relatent en toutes circonstances une communion sincère entre tous. La joie et la tristesse marchent côte à côte, la poésie a les mots pour tout dire…

  2. Merci Ossiane pour ces photos magnifiques,
    un graphisme en noir et blanc,
    une réflexion sur le cheminement de la vie.
    Magnifique…

    Dans la croissance,
    dans la force de l’élan,
    le sublime de la vie…

  3. L’émotion à fleur de peau
    aux premières notes…
    Une envie de crier
    réveillant pour cause
    cette bataille latente
    ce dilemme insoluble
    d’un ventre qui se tord
    comme se tordent les troncs
    au fil des ans qui passent
    intempéries de l’âme
    dont nul n’a le remède
    dans l’ombre silencieuse
    où le soleil néanmoins
    tente d’apaiser les souffrances….

    Il se trouve que ce morceau fait partie du répertoire que joue mon fils à la guitare dans son orchestre et dans des circonstances différentes et particulières , d’où ce texte écrit comme une résurgence d’un volcan qui jamais ne s’éteindra …. bien que les pouvoirs de la musique calment comme calme la beauté d’un arc-en ciel après l’orage et la tempête.

  4. A droite du tronc, au premier plan, je discerne une silhouette…

    Que danse et danse la demoiselle
    Sous les frondaisons et tonnelles
    Comme un vertige comme un mystère
    Entre paradis et enfer

    Surtout ne pas te retourner
    Avance encore encore avance
    Elle est si près ta bien aimée
    Qu’alors vienne la fin de l’errance

    Dans les trous d’ombre et de lumière
    Se devinent les éphémères
    Reflets de la mort de la vie
    Dis-nous ce que tu choisis

    Sa main se place dans la tienne
    Dans ta tête, comme une antienne,
    Ton âme aspire à la vie

  5. Magnifiques commentaires MariaD, Monique, philA.
    Une envolée poétique qui enchante.
    Les oliviers tournent et virent
    et peut-être dansent-ils sur la valse à 1000 temps de Brel ?
    Merci Ossiane…

  6. Merci Jo. S et quel joli rapprochement avec la chanson de Brel, les Oliviers arbres mythiques par excellence y trouvent leur rythme avec majesté !

    Quelques pas de danse
    dans la chaleur de l’étreinte
    ont porté leurs fruits
    …………………………………..
    qui peut alors oublier
    les résonances de l’amour…..

  7. D’Aranjuez et son concerto,
    Airs de guitares crescendo,
    Ou en dansant la sardane,
    Inspiration catalane.
    Aimer à perdre la raison…

  8. Merci à tous pour vos belles réflexions et inspirations poétiques. Une émotion en appelle une autre, un mot appelle une image comme dans une farandole printanière. Profitez bien de ces beaux jours, bien à vous !

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