72 réflexions sur « Sagesse 12 / Wisdom 12 »

  1. Quelle belle invitation Ossiane, toute empreinte d’amitié…. ainsi me viennent, à l’ombre des oliviers dans cet espace de lumière, les mots de Georges Moustaki ! « pour aller n’importe où, pour aller jusqu’au bout des chemins de fortune , pour cueillir en rêvant une rose des vents sur un rayon de lune… »

    Chacun de nos mots
    Comme des mains qui se serrent
    marchent côte à côte
    cueillent l’indéfinissable
    poétique des rêves*

    et comme un nom bien sûr nous vient en mémoire, celui qui glissait dans la poétique de la rêverie : « (…) mon cas personnel -le cas d’un rêveur de mots- » Bachelard.
    Hélas aujourd’hui nos rêves (comme leur nom l’indique) risquent fort de ne jamais se réaliser, mais tentons de rester au moins le plus longtemps possible sur le chemins des rêves avec pour bagages « quelques inspirations poétiques » qui font du bien.

  2. À bien y regarder
    Un masque s’y dessine
    serait-ce un songe
    donnant à l’image le visage
    d’un personnage étrange
    le temps d’un regard
    le temps d’un rêve

  3. Où se trouve ce masque Monique? Chaque vue si singulière.

    Chaque vieille branche
    Dans son élan suprême
    Ferme les yeux et rêve

  4. Dans l’oliveraie assoiffée
    Et la poussière de l’été
    Se cherchent, dans l’ombre, des regards
    Qui de sentes en sentes s’égarent

    Sous les troncs et les branches en arcades
    La peine des hommes se fait sentir
    Et le silence des femmes aussi
    Si près de la ville de Grenade

    Les souvenirs passent comme les ans
    Aux oliviers les millénaires
    Aux ombres quelques éphémères
    Poèmes gravés – lettres de sang

    Federico ou Antonio
    déclament le cante jondo
    C’est ici que je les entends

  5. Le cante jondo, il peut y avoir effectivement du flamenco dans cette image, le regard est propre à chacun et pour répondre à Annick si j’y vois un masque, c’est que tout simplement derrière tout masque, il y a des visages et des souvenirs…. ou des rêves comme tu le dis si bien.
    Tout le talent du photographe est dans le message que les images peuvent transmettre à partir du lieu, du sujet, des lumières, de l’atmosphère, des formes, des ombres, avec ou sans couleurs… pour offrir tout un potentiel de sensations qui s’impose dans ces miroirs de beauté , c’est le cas de Phil. A pour qui elles engendre une superbe résonance poétique.
    Ce champ d’oliviers centenaires est tout cela à la fois.
    Ces images demandent une capacité d’observateur et de contemplateur pour un travail méticuleux et pour atteindre cette perfection une certaine grandeur d’âme est nécessaire, l’amour du beau, tout simplement. C’est un métier mais avant tout une passion, un état d’esprit, une poésie qui s’exprime, un art. Merci Ossiane.

  6. De chemin faisant
    temps qui ne se compte plus
    en nombre d’années

    nos rêves, parfois des chimères
    ont des allures de possible

    Annick je t’espère sur ce chemin qu’Ossiane trace pour nous, main dans la main avec toutes mes pensées chaleureuses

  7. Merci Monique
    Merci Ossiane

    Main dans la main
    Avec toute ma gratitude
    Pour cet album qui ne vieillit pas
    Et se contente de vivre

  8. Et en ce jour béni!
    Quand l espoir renaît de la survie
    Dans le faire confiance en LA VIE
    Dans une clairvoyance mille feux
    Le visage sourit
    Il remercie LA VIE ses essentiels
    Il rêve paisiblement son ciel
    On en est plus heureux
    Parfois si belle LA VIE

  9. Quand les mots sortis de l’ombre font un hommage à la Vie, quel bel élan d’amour pour elle, venant de toi Annick. Merci

    Je voudrais tant pouvoir
    toujours croire en l’espoir
    rien n’est magique ni dérisoire
    espérer n’est pas savoir
    mais peut-être entrevoir
    un chemin même provisoire
    pour que toute histoire
    trouve une espérance notoire
    rayon de lune dans la nuit noire

  10. J’apprécie beaucoup vos écrits.
    Trouver dans les mots des autres une résonance…

    …Puis dans un éclat de feuilles
    Embrasser l’espace
    Résister aux orages
    Déchiffrer les soleils
    Affronter jour et nuit…

    Ecrit par Andrée Chédid

  11. Mon ecrit disparu
    Comme les chapitre 6 et 5 et 10 et 11 Sagesse

    Je tente de reecrire

    Déjà merci Monique et André Chedid

  12. Tes mots dont tresbeaux Monique

    Merci pr le parrage d Andree Chedid

    Il en suffit de si peu
    Quand la vue sa vilaine
    Pour se sentir renaître

  13. Qui n’est jamais descendu dans la crypte d’une cathédrale avec un sentiment de profond respect ne connaît pas cette béatitude que l’on ressent dans l’ombre de la ramure d’une oliveraie centenaire…. il se passe alors au fond de soi quelque chose d’indescriptible….

    Piliers de crypte
    sous la voûte du divin
    le recueillement

  14. Confie ton savoir
    à la spirale d’une
    feuille qui tombe

    Déchiffre
    ce que griffonne
    la branche sur le ciel nu

    Rien – peut-être
    la chute d’un oiseau
    dans le vide

    Écoute – Le silence
    se prépare à chanter

    Extraits de
    Jacques Robinet, ce qui insiste, Cahiers du Loup Bleu, Les Lieux-dits, 2022

  15. Joli, merci Alice

    Une invitation
    sur le chemins des rêves
    s’évader

    Rouvrir les pages de « ce » livre « la poétique de la rêverie. » de Gaston Bachelard et savourer en ce temps de vacances une merveilleuse randonnée poétique qui pourrait démarrer à l’ombre dans cette allée au milieu des Oliviers de Provence ou d’ailleurs…. Peut-être devenir « un rêveur de mots » ou poète vagabond avec plein de mots et de chansons dans son sac à dos – 😊

  16. Merci pour vos partages Alice et Monique.

    Les rêveries jolies
    Brodent délicatesses
    Sur son tissu de soi
    Le moi son interieur
    Ferme les yeux et serre
    La main tendue amie

  17. Annick j’aime beaucoup ces métaphores, sans doute parce que de fil en aiguille ma grand mère était « brodeuse » ton poème s’inscrit en fils de soie et c’est beau ! Merci Annick

  18. Une pensée qui m’a plu quand je l’ai lue sur une vitrine :
    « L’art est une garantie de santé mentale. L’art nous gardera sain d’esprit. L’art est est vérité parce su’il est éternel. »
    Louise Bourgeois.

  19. ART…artistes, artisans, artifice, artificiel…. et …Artémise(déesse de la nature sauvage.)… un petit mot qui se faufile au cours des siècles dans tous les domaines….

    Trois petites lettres
    pour un territoire immense
    au cœur de chacun
    qui fait couler beaucoup d’encre
    aux mille regards qu’y s’y posent

    Bonnes fins de vacances aux passagers à bord -:))

    « Douce poésie ! Le plus beau des arts ! Toi qui, suscitant en nous le pouvoir créateur, nous met tout proches de la divinité  »
    G. Apollinaire

  20. Mais comme c est joli, Monique.

    Les rondeurs des monts des Vosges
    Des lumières de chalets dans les pins
    Un ciel Tellement beau sur le lac

    Mes souhaits pour qu un monde de Paix

  21. Merci Annick,
    Un monde de Paix sans doute peu réaliste hélas ! mais apprécions d’autant plus ces petits « havre de paix » que nous offre la nature dans sa beauté en toutes saisons, le temps d’une respiration pour reprendre son souffle !

  22. Oh Belle Nature
    en proie aux désastres
    que n’es-tu mieux protégée
    entraînant dans ton malheur
    celui du genre humain
    un retour case départ
    où le danger est partout
    les oliviers dans leur splendeur
    et leur maturité imposante
    peuvent-ils calmer nos angoisses
    afin de retrouver nos espérances
    et nous laisser encore un peu
    le temps de vivre et de rêver
    réveiller nos vraies « valeurs »
    dont les mots même ont disparus
    pris aux pièges des lianes
    du trop vouloir sans rien donner
    dans l’insouciance, l’indifférence,
    l’égocentrisme et l’inconscience.

    Oui ce ne sont que des mots trop souvent galvaudés
    Mais si le mot utopie vient alors à l’esprit
    Il n’en reste pas moins que les mots
    Ont un pouvoir celui de nous aider à comprendre
    Et de nous encourager à vouloir entreprendre
    ce qu’il est encore possible (peut-être !)
    De faire (ou de ne pas faire) sur notre planète !

  23. Dans la fournaise
    l’olivier s’abreuve de lumière
    l’ombre se fait rare
    sous leurs branches qui s’étirent
    qui peut-être cherchent l’étreinte

  24. Si près l’un de l’autre
    quand le rêve nous entraîne
    vers l’ineffable
    c’est atteindre en poésie
    telle jouissance de l’âme

    Bachelard dit : « Le rêveur et sa rêverie entrent corps et âme dans la substance du bonheur »
    …..alors rêvons ….Bonne rentrée à tous ceux dont les vacances se terminent

  25. Quel joli vers Annick, « La main danse l’air » j’aime beaucoup

    Errance d’enfance
    dans l’aura de fin d’été
    jusqu’au bout du bout

    Tenir le rêve par la main
    défier la solitude

  26. Merci Monique
    Tes tiens aussi je les aime tes mots soufflés

    Fin d Ete et reprise…
    Histoire de Voir de Vue Vraie
    Si les points de reprise tiennent au Foyer
    Et vlan 2 heures rudes ce soir
    Car de la non?mal? Voyance !par qui de qui le’a’ pro…
    Le papa actif malgré son arythmie cardiaque
    Avons nous d autres choix???
    Le monde une immense son CRASterre ciel ouvert
    Tant de cochonneties Inhumaines

  27. ………. Devant ce séisme sur le sol marocain…..

    Cauchemardesque
    cruelle réalité
    les mots n’ont plus sens
    impuissants que nous sommes
    devant l’ampleur de ce drame

    ……..

  28. « … les mots n ont plus de sens
    impuissants que nous sommes… »

    Tes mots si justes, Monique.

    L’entendement si cruel
    Le dépassement est tel
    Pour un Humain son humble

  29. Bonsoir

    Je suis repassée et j’ai découvert que le blog continuait … quel plaisir !
    Photos superbes de ces arbres … Pas de mots …
    Ossiane permets tu d’utiliser une de tes photos pour illustrer un texte ? Merci d’avance

  30. Si un jour quelqu’un prend votre main et la serre très fort dans la sienne, ce moment là n’est pas anodin, il reste gravé en votre mémoire comme un lien qui jamais ne cèdera, car il y a des mots qui ne se prononcent pas, ce sont les mots secrets de l’âme…. et bien au-delà de l’imaginable…

  31. Il est parfois des silences qui vous laissent un sentiment de peur et de tourment, les mots se paralysent et les idées se cachent dans cette absence pour ne pas crier, ne pas troubler , garder confiance … tel un arrêt sur image où les pensées demeurent.

    Retour tel un flash
    d’un instant qui ne s’efface
    creusant le sillon
    de l’inoubliable image
    gravée dans notre mémoire

  32. Mais peut être une pensée différente…

    Après une absence
    Retourner vers un lieu préservé du temps
    Une photo superbe d’oliviers centenaires
    Lire des mots comme Paix , rêve, espoir … et vos mots en poésie
    Éloignent l’angoisse environnante…
    Que subsistent des îlots généreux où il fait bon accoster …

  33. Annick, Jo.S nous éprouvons les mêmes sensations face à la poésie, à la vie

    Les mots parfois ont ce pouvoir
    de faire renaître en nous l’espoir
    et ouvrir avec élégance
    les lourdes portes du silence….
    Alors quelques mots nous viennent
    Sans que rien ne les retienne
    Comme le vent sème les fleurs
    Sur les parterres de notre cœur.

    J’aime

  34. C’est bon écrire. On regarde filer sa main, qui trace de curieuses arabesques ; et la pensée précède ou accompagne la grimace de l’encre qui s’écoule et des signes qui s’inscrivent.
    [François Hertel] Extrait d’ Anatole Laplante, curieux homme

  35. Bonsoir Ossiane, j’espère que tout va bien en cet automne une fois encore très particulier et bonjour à tous.

    Que jamais la nature ne cesse de nous émerveiller
    Le gris du ciel s’accorde au feuillage argenté des oliviers,
    cet arbre de lumière, de beauté et symbole de paix
    résiste face aux désastres qui ravagent notre terre ;
    au bout de chaque branche les feuilles tremblent
    comme des enfants qui ne peuvent comprendre
    et s’accrochent en pleurant au bras de leur mère.
    Je regarde les oliviers et moi aussi j’ai envie de pleurer.

  36. Vos mots sont beaux Monique et Nath…
    Quand on aime le beau la lumiere la paix la douceur la sensualité…la vie pique si souvent Tellement…

    Mais quand on aime la vie, il faut faire avec ses enfers…

    Automne 2023 c est si impossible de ronronner de vie en intérieur….tant de malheurs d une cruauté inimaginable quand on se contente d aimer…

  37. Ben oui ; Annick, monique on y revient souvent ; parfois tous les jours. Et là je devine tellement de pourquoi. pour qui , pour quoi

    « Ceux qui prétendent détenir la
    vérité sont ceux qui ont abandonné
    la poursuite du chemin vers elle.
    La vérité ne se possède pas, elle se cherche » Albert Jacquard
    Je vous embrasse tous ceux qui ont le yeux ouverts.

    Moi je soupçonne trop en ce moment grâce à vous
    Bonne nit

  38. Merci Fiala pour ce partage de Albert Jacquard.

    Sans les chercher des vérités se pointent
    En humble Humain on marche encore
    Pas pour trouver…pour simple aimer…
    C est une si belle vérité

  39. Dans un monde en trompe-l’œil
    Où vont les mots qui s’envolent
    Chercher au loin la – Vérité –

  40. Ils sont recueillis par des oreilles bienveillantes
    Des êtres assoiffés de justice et liberté
    Chercher loin la- Vérité-

  41. « Des etres assoiffes de justice et liberté  »

    Merci pour vos mots precieux Jo.S

    Parents d un jeune homme autiste
    Notre vie dirigée et remplie pour lui
    De cette quête épuisante
    Pour que les institutions qui clament
    Justice et liberté!
    Actent leurs belles paroles!
    L accompagnement des fragiles
    N est pas rentable mais coûte ….
    Alors rester leurs tuteurs d âmes
    S épuiser pour cette cause
    Car….qui plus que les parents
    Sont plus concernés par leurs fins de vie
    Leurs profondeurs d âmes peut souffrir tant

  42. J’attache de la valeur à toute forme de vie, à la neige, la fraise, la mouche.
    J’attache de la valeur au règne animal et à la république des étoiles.
    J’attache de la valeur au vin tant que dure le repas, au sourire involontaire, à la fatigue de celui qui ne s’est pas épargné, à deux vieux qui s’aiment.
    J’attache de la valeur à ce qui demain ne vaudra plus rien et à ce qui aujourd’hui vaut encore peu de chose.
    J’attache de la valeur à toutes les blessures.
    J’attache de la valeur à économiser l’eau, à réparer une paire de souliers, à se taire à temps, à accourir à un cri, à demander la permission avant de s’asseoir, à éprouver de la gratitude sans se souvenir de quoi.
    J’attache de la valeur à savoir où se trouve le nord dans une pièce, quel est le nom du vent en train de sécher la lessive.
    J’attache de la valeur au voyage du vagabond, à la clôture de la moniale, à la patience du condamné quelle que soit sa faute.
    J’attache de la valeur à l’usage du verbe aimer et à l’hypothèse qu’il existe un
    créateur.
    Bien de ces valeurs, je ne les ai pas connues. » Erri de Luca

  43. « Vérité » qui t’a donné ce nom ?
    toi impalpable, multiple et légendaire
    indéfinissable et incontrôlable
    inclassable sans son article
    qui du « une » ou du « la »
    n’a plus la même résonance
    « Hommes de Vérité »
    écrivait Jean Rostand
    philosophes, scientifiques, écrivains, psychologues ,mathématiciens, religieux, paléontologues, physiologistes, épistémologues, médecins, biologistes, ornithologues, archéologues, historiens, entomologistes, chimistes…….
    tous depuis toujours s’y penchent
    mais « approximations et sentiments
    n’ont pas valeurs de preuves »
    disait notre savant Pasteur
    Alors…aurons-nous -recours
    à l’intelligence artificielle ?
    pour définir « la Vérité »
    plus justement « inventer »
    donc soustraire ce mot : abdiquer
    j’ose dire pour accepter ne jamais savoir
    et troquer la vérité contre le doute
    vivre et mourir sans savoir
    avec tant de questions sans réponses !
    entre le vrai et le faux, le possible et l’impossible
    ou simplement même l’inimaginable
    déchéance, abandon , perte de confiance
    en l’intelligentsia humaine au profit
    de l’impalpable, d’un aveugle espoir
    défiant tout risque de manipulation
    hors contrôle du compréhensible
    conduire sa vie sans chauffeur
    au risque d’aller droit dans un mur
    où plus rien n’aura d’importance
    ni vérité, ni bien, ni mal, ni beau, ni laid
    l’aventure pour le meilleur et pour le pire !!!
    le monde serait-il déjà en train
    de perdre le sens des Valeurs Humaines ?
    ………………………………………………………..
    de celles entre autres (et combien d’autres !) dont parle Erri de Luca, ce poète Italien au parcours exceptionnel dont je remercie Nath de nous restituer ce poème !

  44. Merci à vous.

    J attache de la valeur
    A la vie rien qu en Vie
    Alors si elle n est pas
    Ma mort est en dedans

  45. Comme tu as raison Annick , c’est ce que nous avons de plus précieux, « un ici et un maintenant » disait Nietzsche mais dont nous n’avons pas toujours les rênes en mains !

  46. C’était quand mon fils était petit. peut-être l’ai déjà déposé sur le site il y a longtemps?
    Passez une douce soirée

    BALLADE AVEC THEO

    Tu es là et je t’accompagne,
    J’accompagne ta main, mon regard t’accompagne,
    J’accueille ton plaisir, ton plaisir m’accompagne.

    Je te regarde et tu es là
    Je respire tes rires
    Tu embaumes par tes sourires
    Je sonde tes pas.

    Et nous déambulons dans des ballades légères
    Appréciant La Villette et ses multiples visages
    Et nous nous arrêtons au détour de regards
    Dans ces espaces de vies, ces espaces si verts.

    A goûter aux jeux de l’enfance, mais de pru-danses
    A sauter, rire et se taire en ces instants si beaux
    A sentir la vapeur de l’eau surgir des poteaux
    En cette chaleur torride, et ton visage innocence …

    Et le poteau une musique fredonne
    Que tu t’attardes à écouter
    Ton oreille, là posée …
    Contre et la pluie qui te mouille et t’étonne.

    Et déjà nous partons pour une autre découverte
    Où les rencontres se glissent, se fondent, se confondent et se quittent
    Regarder la grosse boule comme un mystère
    Où les formes s’y déforment, s’estompent et puis s’oublient.

    Puis nous choisissons les arbres et les collines
    Plutôt que le bitume, préférons l’entre deux …
    Arpentons les hauteurs, enjambant les racines.

    Et délicatement tu arroses les troncs des arbres coupés
    Comme une volonté d’y laisser ta trace
    D’embrasser le partage et la convivialité.

    La descente se dessine et l’escalier se hisse
    Nous descendons, tu cours
    Traversons l’autre rive.

    Et le son du violon nous conduit vers un endroit insolite
    Nous regardons avec plaisir la silhouette gracieuse
    Nous écoutons discrètement les pleurs de cet instant magique.

    Je te regarde et tu es là
    Je les regarde et tu es là
    Je nous regarde et nous sommes là.

  47. C’est beau Nath

    Quand les chemins parcourus
    laissent un tracé dans nos mémoires
    qu’il est doux de les revoir,
    au travers des mots
    les images demeurent…

  48. Mais si la main tendue n’est pas la bonne
    « Inventez vous
    Inventez-vous puis réinventez-vous,
    ne nagez pas dans le même bourbier
    inventez-vous puis réinventez-vous
    et libérez-vous des griffes de la médiocrité.
    Inventez-vous puis réinventez-vous,
    changez de ton et de forme si souvent qu’on ne pourra
    jamais vous cataloguer.
    Ressourcez-vous et
    acceptez ce qui est
    mais uniquement selon les termes que vous avez inventés
    et réinventés
    apprenez par vous-même.
    Et réinventez votre vie parce qu’il le faut ;
    c’est votre vie
    et son histoire
    et le présent n’appartiennent qu’à vous. »

    Charles Bukowski


  49. Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
    Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
    Ne vous laissez pas attacher
    Ne permettez pas qu’on fasse sur vous
    Des rêves impossibles
    On est en amour avec vous
    Tant que vous correspondez au rêve que l’on a fait sur vous
    Alors le fleuve Amour coule tranquille

    Les jours sont heureux sous les marronniers mauves
    Mais s’il vous arrive de ne plus être
    Ce personnage qui marchait dans le rêve
    Alors soufflent les vents contraires
    Le bateau tangue, la voile se déchire
    On met les canots à la mer
    Les mots d’amour deviennent des mots couteaux
    Qu’on vous enfonce dans le cœur
    La personne qui hier vous chérissait
    Aujourd’hui vous hait.
    La personne qui avait une si belle oreille
    Pour vous écouter pleurer et rire
    Ne peut plus supporter le son de votre voix

    Plus rien n’est négociable
    On a jeté votre valise par la fenêtre
    Il pleut et vous remontez la rue
    Dans votre pardessus noir
    Est-ce aimer que de vouloir que l’autre
    Quitte sa propre route et son propre voyage ?
    Est-ce aimer que d’enfermer l’autre
    Dans la prison de son propre rêve ?

    Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
    Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
    Ne vous laissez pas rêver par quelqu’un d’autre que vous-même
    Chacun a son chemin qu’il est seul parfois à comprendre
    Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
    Si nous pouvions être d’abord toutes et tous
    Et avant tout et premièrement
    Des amants de la Vie
    Alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs, ces éternels mendiants
    Qui perdent tant d’énergie et tant de temps
    À attendre des autres, des signes, des baisers, de la reconnaissance

    Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la Vie
    Tout nous serait cadeau, nous ne serions jamais déçus
    On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
    Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
    Chacun est dans sa vie et dans sa peau
    À chacun sa texture, son tissage et ses mots

    Julos BEAUCARNE

  50. Merci Bourrache de donner aujourd’hui, à juste titre, les mots de Julos Beaucarne

    …………………………………………………………………………………………………………………………………….

    Oser dire le plus humblement possible,
    s’exprimer sans fausses modestie,
    sans contraintes, sans rancune, sans haine
    sans gloire ni ton moralisateur.
    Juste dire à l’autre : Je suis là !
    Mettre un petit maillon de bonheur
    dans le vécu, quel qu’il soit de chacun.
    certains grands hommes ont su le faire
    avec art, tout en musique, tout en poésie,
    ils nous laissent l’opportunité
    de perpétuer leurs paroles.
    Elles restent gravées en nos mémoires
    et méritent une attention particulière :
    -Aujourd’hui comme Hier –
    Pouvoir juste dire à l’autre quel qu’il soit :
    Je suis là !

  51.  » Viser la simplicité, la nudité même, pour laisser le plus de place possible à ce qui doit circuler à notre insu. On croit à tort qu’il faut accumuler un maximum de savoir, alors qu’il faut plutôt désapprendre, se dépouiller, faire le ménage, enlever l’inutile, faire des choses simples. Accepter d’être ce qu’on est, de n’être que ce que l’on est, mais de l’être complètement, et parler bien ancré dans cet état de vérité. On n’imagine pas à quel point ça repose. « (Henri Gougaud, en atelier)

    J’ajouterai si quelque-part ça fait mal, réajuster si possible, changer de place, aller où le coeur parle, ça redeviendra doux et tranquille. Savoir mieux se co-naitre.

  52. Merci pour vos partages forts, Nath, Bourrache, Monique.

    Humblement
    Naître que soi
    Et c’est déjà bien trop
    Pour naviguer sa voile
    Quels parcours
    Être en VIE
    Et comme c’est joli
     » Je suis là c’est ainsi
    Et comme c’est joli »

  53. Quand des mois difficiles
    A chercher pour trouver
    Des trous d air de la vie
    Ce jour est par magie
    Une journée sa libre
    A faire ou ne pas faire
    A faire beaucoup d’être
    A se coucher vidée
    A se relever encore
    Quand on aime la VIE
    Pour respirer tendresses
    Les beautés de la VIE
    Des chances des diamants
    La vie dedans sa VIE
    Par tous ses états d être
    Une main sur son coeur
    Pour le couver d’aimer
    Ce monde si cruel

  54. En regardant les arbres de mon jardin….

    Au jeu des couleurs
    l’automne s’amuse
    la nature sort du gris
    du noir et du blanc
    elle offre en alternance
    et le jaune et le rouge
    et le brun et l’ocre…
    mais les olivier s’en moquent
    au vert tendre ils s’accrochent
    laissant quelques notes noires
    sur le drapé argenté de leur feuillage
    comme quelques boules de Noël
    sur les branches d’un sapin.

  55. oh les beaux commentaires !

    Un arbre de vie magnifique
    les années de vie incontournable
    la vie avant tout !
    ET si la vie recommençait ….

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