5 réflexions sur « Sagesse 12 / Wisdom 12 »

  1. Quelle belle invitation Ossiane, toute empreinte d’amitié…. ainsi me viennent, à l’ombre des oliviers dans cet espace de lumière, les mots de Georges Moustaki ! « pour aller n’importe où, pour aller jusqu’au bout des chemins de fortune , pour cueillir en rêvant une rose des vents sur un rayon de lune… »

    Chacun de nos mots
    Comme des mains qui se serrent
    marchent côte à côte
    cueillent l’indéfinissable
    poétique des rêves*

    et comme un nom bien sûr nous vient en mémoire, celui qui glissait dans la poétique de la rêverie : « (…) mon cas personnel -le cas d’un rêveur de mots- » Bachelard.
    Hélas aujourd’hui nos rêves (comme leur nom l’indique) risquent fort de ne jamais se réaliser, mais tentons de rester au moins le plus longtemps possible sur le chemins des rêves avec pour bagages « quelques inspirations poétiques » qui font du bien.

  2. À bien y regarder
    Un masque s’y dessine
    serait-ce un songe
    donnant à l’image le visage
    d’un personnage étrange
    le temps d’un regard
    le temps d’un rêve

  3. Où se trouve ce masque Monique? Chaque vue si singulière.

    Chaque vieille branche
    Dans son élan suprême
    Ferme les yeux et rêve

  4. Dans l’oliveraie assoiffée
    Et la poussière de l’été
    Se cherchent, dans l’ombre, des regards
    Qui de sentes en sentes s’égarent

    Sous les troncs et les branches en arcades
    La peine des hommes se fait sentir
    Et le silence des femmes aussi
    Si près de la ville de Grenade

    Les souvenirs passent comme les ans
    Aux oliviers les millénaires
    Aux ombres quelques éphémères
    Poèmes gravés – lettres de sang

    Federico ou Antonio
    déclament le cante jondo
    C’est ici que je les entends

  5. Le cante jondo, il peut y avoir effectivement du flamenco dans cette image, le regard est propre à chacun et pour répondre à Annick si j’y vois un masque, c’est que tout simplement derrière tout masque, il y a des visages et des souvenirs…. ou des rêves comme tu le dis si bien.
    Tout le talent du photographe est dans le message que les images peuvent transmettre à partir du lieu, du sujet, des lumières, de l’atmosphère, des formes, des ombres, avec ou sans couleurs… pour offrir tout un potentiel de sensations qui s’impose dans ces miroirs de beauté , c’est le cas de Phil. A pour qui elles engendre une superbe résonance poétique.
    Ce champ d’oliviers centenaires est tout cela à la fois.
    Ces images demandent une capacité d’observateur et de contemplateur pour un travail méticuleux et pour atteindre cette perfection une certaine grandeur d’âme est nécessaire, l’amour du beau, tout simplement. C’est un métier mais avant tout une passion, un état d’esprit, une poésie qui s’exprime, un art. Merci Ossiane.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *