Acajou

Les quais d'Orléans

Les quais d'Orléans

Les quais d'Orléans

Les quais d'Orléans

Les quais d'Orléans

Arborescences, vagues fauves et félines, taches de rousseur

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas

Arborescences
vagues fauves et félines
taches de rousseur

Les quais d’Orléans…

103 réflexions sur « Acajou »

  1. Superbe… haut en couleurs… et pour finir beau coup de pinceau

    ***

    Des éclats d’ocre
    Illuminent le pavé
    Eclaboussures

    ***
    Impressionnisme
    Promenade sur le quai
    Un automne roux

    ***

    Belle nuit

  2. Automne malade

    Automne malade et adoré
    Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
    Quand il aura neigé
    Dans les vergers

    Pauvre automne
    Meurs en blancheur et en richesse
    De neige et de fruits mûrs
    Au fond du ciel
    Des éperviers planent
    Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
    Qui n’ont jamais aimé

    Aux lisières lointaines
    Les cerfs ont bramé

    Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
    Les fruits tombant sans qu’on les cueille
    Le vent et la forêt qui pleurent
    Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
    Les feuilles
    Qu’on foule
    Un train
    Qui roule
    La vie
    S’écoule

    Apollinaire

    http://fr.youtube.com/watch?v=WzERqlvJHds

  3. Très joli les taches de rousseur et tes arborescences alignées me font penser à Wolf Kahn http://www.wolfkahn.com/index2.html

    Rêvant des voyages lointains
    qu’ils n’effectueront pas
    les arbres sur les quais
    se tenaient immobiles
    et leurs larmes d’automne
    en ruisseaux s’écoulaient
    le long des marches grises

  4. Je viens depuis des mois
    Sur le bord de ta fenêtre
    Regarder de tes yeux
    Ecouter de tes sens
    Les mots que des oiseaux
    Posés sur l’arbre de ta rue
    Brodent pour toi
    Echo de ta musique
    Sobres et magnifiques triades
    Œil puissant et pénétrant

  5. cheminer en doux et chaud pastel,
    baigner dans un roux tndrement caramel
    et s’enfoncer en s’effaçant vers le rose
    là où il se fond dans l’azur délavé,
    et tout au long
    être bordée par le tendre bleu,
    toute douceur

  6. AkA ce grand garçon joue
    joue avec l’or roux noisette
    des feuillages roux noix
    où joue AkA la roue du temps rouge n’a pas de prise sur le fils du fleuve vert
    algues et sables
    grands cormorans dans les vents d’automne
    sous ses pavés la jungle des errances citrons
    pierres taillées grenades dans nos mémoires oranges
    comme cette statue goyave face à la cathédrale raisins
    belles femmes mangues d’AkA
    modèle muse du sculpteur inspiré par tant de beautés papayes
    et des voluptés sapotille
    Ossiane photographie la lumière framboise
    quand AkA joue…
    enfants des fruits …

  7. Eh ! madame, madame qui dit des choses douces
    Je ne vois pas ton nom qui se glisse en douce
    Au coeur de l’écran. Pas grave je t’écris
    Juste pour te dire que ce matin
    Sur les plates-bandes de mon jardin
    Le soleil pousse
    J’en cueille,et te l’envoie, un rayon
    Mets le dans ta maison
    J’epsère qu’il tiendra suffisamment longtemps
    Pour aller jusqu’au soir.
    A l’instant où il déclinera
    Il s’éclatera en belles couleur.
    Peut-être sur ta peau
    Il dessinera des taches de rousseur.
    Reagarde bien
    Car à la nuit tombée
    A la place du rayon ne restera que du miel

    Merci la p’tit’abeille

  8. Tes images, Ossiane, magnifient le lieu.
    Tu reviendras, au couchant, revoir les arbres cet automne prochain. Le quai a bien changé depuis ton passage, les pavés enlevés, le quai aménagé, la Loire enfin bellement accueillie en cette ville.

  9. Cette vision impressioniste (le calligramme est merveilleux et la rend à merveille) est tout à fait identique à celle ressentie devant mes rouvres: même heure, mêmes feux dans les « arborescences », comme une danse!
    Une très belle note, toi qui n’a fait que passer ici « en coup de vent ». Que serais-ce si ….

  10. Le plus dur pour eux
    les platanes
    c’est la première qui tombe.
    Alors pour faire la ronde
    de roux elles se fardent
    et toutes s’envolent.
    Et le vent trublion
    les fait valser
    sur le quai
    en tourbillon.

  11. Beau calligramme!!Il me fait penser à une peinture « fauve »

    Danse ta chevelure rousse
    En ondes qui se trémoussent
    Sur ta jolie frimousse
    Petite fleur féline au coeur velours
    Tu éclabousses mon amour!
    Tu ressembles à une jeune pousse
    Aussi tendre que la mousse
    Ta corolle sensible répand
    Un suc odorant et olfactif
    Sur le tapis doré et rougeoyant
    De mon amour ardent d’automne
    C’est l’heure fauve qui explose!

    Belle journée…printanière!!

  12. Tu es soleil
    De ta présence
    Et chaque jour
    Tout neuf tout bel
    Tu déposes
    Fort délicatement
    Une tache de rousseur
    Sur son visage
    Si bel éclat
    D’amour dedans

  13. Brumes nacrées
    Pierres ambrées
    Feuillages dorés
    Sur la magie de l’eau , s’ égarent des rêves….

  14. .
    >>>>>>>>>>Phil:
    J’ai mis les infos sur la statue sous le haïku de Soupir. Il s’agit de “La Pensive” du sculpteur Volti (1985). Tu n’étais pas loin avec Maillol;-)
    .

  15. immobiles et fiers
    debout sur la barque du temps
    ils regardent passer les saisons
    qui coulent lentement
    au rytme délicat de la Loire.
    en automne ils parsemment les quais
    de leurs taches de rousseur
    qui se reflettent sur la Loire au teint vitreux .
    offrant cette petite pointe de charme
    qui vous laisse à jamais un souvenir vivace.

  16. Ce matin la chance ,
    Le soleil est là il brille et pour en profiter
    J’ ai ouvert la fenetre qui donne sur le jardin
    Il fait doux ilfait bon ,je profite un max de ce moment de plaisir.
    ET la une petite abeille
    Je la regarde avance un doigt
    Je reste calme je la suit des yeux et elle avance jusqu’ a pres du doigt
    Elle s » envole demain sur mon doigt
    Je mettrais du miel petite abeille

    Amitié pour tous Noisette

  17. Même si Maria-D l’a déjà cité, comment ne pas songer en effet à ces vers de Guillaume Apollinaire, mon poète préféré dans l’un de ses poèmes préférés

    Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
    (…)
    Le vent et la forêt qui pleurent
    Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
    Les feuilles
    Qu’on foule
    Un train
    Qui roule
    La vie
    S’écoule

    Et les  » les nixes nicettes aux cheveux verts et naines » que m’ont elles fait rêver …jusqu’au moment où grâce au net j’ai pu en savoir plus sur ce que sont les nixes et avoir une explications sur cet adjectif rare « nicet »
    Non en réalité elles me font toujours rêver, c’est ça la poésie, pouvoir faire rêver même sur des choses qui ne s’y prêtent guère et ce n’est pas « la charogne » de Baudelaire qui me contredira

  18. « Le temps des riches »

    Revenir… Les pas entre deux rives Innombrables pavés des jours tout alignés Où l’âcre parfum roux
    Des pages tant froissées Fait un manteau de bruits Chuchotements enfuis
    Glisser en pente douce Au fleuve lent des rêves Long soupir de l’étale Mon île peupliers
    Demain naissent des brumes Pâles nuées bleutées Et de faibles envols Voyages embués
    Marcher… D’un arbre à l’autre Façades dénudées Fenêtres inconnues Eclairées des couchants Des vieux soirs nonchalants
    Se peindre l’air du temps Balbutier des sourires Des bribes de silence Se chanter des couleurs Des foisons de regards Chevelure touffue Emotion de l’enfance

  19. LES FEUILLES

    A l’entrée de l’automne
    Les feuilles vivent leurs derniers beaux jours
    Se desséchant progressivement,
    Elles restent encore un temps
    Attachées à leurs branches nourricières
    Entourées de leurs mille congénères

    Terminé le vert tendre de la jeunesse,
    Leur si belle parure d’été
    S’est progressivement transformée
    En légers pointillés
    De petites taches rouillées.

    Et c’est le vent d’hiver
    Qui bientôt aura raison
    De ces belles éphémères
    Tour à tour elles prendront leur envol
    Et se coucheront en tapis épais
    Tout le long de ces quais.

    Mais pour l’heure
    Elles sont encore vaillantes
    Et jouent au nouveau jeu
    De qui tombera la dernière…
    L’histoire ne dit pas
    Qui sera la gagnante
    De cette course
    Vraiment bien singulière !

    Décidément, Ossiane, tu donnes dans l’impressionnisme ! la transformation de ta photo est particulièrement réussie :

    l’impressionnagraphie serait-elle une nouvelle école, sauce Ossiane ?

    Biseeeeeees impressionnéeeeeeeeees
    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  20. LES NOCES D’ACAJOU /
    27 ans de mariage…

    De trois ans déjà sont dépassées,
    Noces de perles
    dans quelques mois
    m’en vais fêter !
    ….

    Comme le temps passe vite….

  21. Douce ballade romantique
    A vélo à travers le temps
    Une feuille tombe sur ton épaule
    C’est mon baiser tout simplement

  22. Très très belle série !
    J’adore la beauté de ces couleurs !
    Bleu intense de certains ciels , chaleur des feuillages d’automne …!

  23. Assise sur les quais d’Orléans soumis aux premiers frimas de l’automne.
    Une vielle dame s’accroche à la vie comme ces feuilles flétries et fragiles.
    Dans sa chevelure grise se reflète La fourrure écureuil des platanes immobiles.
    Dans ses yeux défilent ses souvenirs. Elle navigue vers son passé comme on remonte un fleuve. A contre courant. Devant elle les visages, les paysages de sa vie s’inscrivent comme autant de tableaux. Les dernières années de sa vie lui apparaissent décousues ; elle se souvient de bribes d’instants de sourire, de larmes. De manière abstraite presque irréel. Elle ne sait pas vraiment si ses moments existent ou s’ils ne sont que le fruit de son imagination t. D’autres souvenirs de sa vie de femme lui reviennent de manière fractionnée, avec par moment des éclats de lumière, intenses…des zones d’ombres aussi grises monotones. Elle est entraînée dans des tourbillons du temps ou se succède joie et tristesse, illusions et déceptions. Tous les souvenirs tournoient dans sa tête. Puis sa jeunesse s’impose. Elle revoie ses enfants lorsqu’elle les prenait dans ses bras.. Etrangement elle ne distingue pas précisément les contours. Comme autant de tableaux impressionnistes. Elle continue son voyage elles distinguent Ses parents comme si elle se trouvait en face d’eux. Tout devient si précis parcourant ce passé dans les moindres détails, Comme Ses moments ou toute la famille descendait subitement aux sons stridents des sirènes dans les caves nauséabondes et pleines.
    Elle se revoit serrant sa poupée en lui posant le doigt sur la bouche pour qu’elle ne parle pas. ; Emporté malgré elle dans le précipice du temps. Son enfance la submergent… Elle est Fatiguée… Un frisson envahi son corps…groggy elle regarde le présent. La Loire coule doucement vers des territoires qu’elle ne distingue pas. Bientôt elle sait qu’elle rejoindra cette terre inconnue de tous. ..

  24. Laque à joue, le carmin burine
    poil de carotte la chanson serine
    rouquin il est et on le taquine
    toutes ces tâches sont mélanine

    bonne soirée à demain

  25. feuilles éparses
    pas tirées sur les darses
    pourtant ce n’est pas une farce

    feuilles qui font sienne la terre
    pavés mis à l’équerre
    promenade pépére

  26. Anne
    « Non en réalité elles me font toujours rêver, c’est ça la poésie, pouvoir faire rêver même sur des choses qui ne s’y prêtent guère et ce n’est pas “la charogne” de Baudelaire qui me contredira »

    Ni « la charogne » de Baudelaire… ni « le crachat » de Ferré… je suis entièrement d’accord

  27. Un homme seul, se promène, sur les bords de la Loire, le doux courant de gouttes, le ciel est d’un bel bleu, les feuilles lui murmurent….

  28. ———

    Les grands platanes
    A quai jouent avec le feu
    Flammes d’automne

    Le vent en écho
    Pour la Loire fredonne
    Un air d’Irlande

    Les feuilles rousses
    Tourbillonnent au large
    brûlures vives

  29. Et Jeandler écrivait
    On a aménagé le quai, les pavés disparaissent…

    Les feuilles bruissaient, gémissaient frémissaient
    quoi? disparaissent les pavés,
    cette couverture beige qui le soir nous bordait…
    disparaissent les pavés que l’on comptait la nuit
    comme on compte les moutons pour s’endormir en paix…
    disparaissent les pavés qui recueillaient
    nos larmes et nos rouges baisers…
    disparaissent les pavés sur lesquels on tombait
    fatiguées éperdues…
    disparaissent les pavés qui nous on vu grandir
    et fleurir et pousser…
    Mais où va-t-on ainsi demanda l’un des arbres
    dans la modernité ?

  30. Il sera comme ça. Après avoir posé le livre je le sais maintenant, et peut-être regardé passé le facteur, sur le pont, Paris sera comme ça, elle s’en remettra à sa première idée, ouvrir sa boutique et pour ça traverser la ville automnale et vide. Toute cette foule qui n’est pas dans les murs, qui est partie. Qui a voulu partir. Qui le savait. Et ceux qui voulaient rester dans la tranquillité de la couleur des choses et qui ne les retenaient pas. Et si vient le printemps et que nous évoquons les rousseurs de l’automne, comme un doux chant pour l’esprit serein du matin, et ses oiseaux, tout va bien. Nous pouvons écrire dehors, nous, notre cahier chinois, nos souvenirs d’Ossiane. Nous sommes déconnectés. Sous le tilleul peut-être. Là-haut, le château du Grand Pressigny vers lequel, une fin d’après-midi, je l’ai vu lever les yeux. Car bien sûr c’était elle.

  31. Sur les quais la rougeur de l’émotion m’envahit ce matin là dans la lumière automnale qui montait.
    Si mes joues carminées trahissaient ainsi mon trouble c’est bien que la vue
    qui s’offrait à moi était inégalée.
    De bas en haut j’éfeuillais la saison, plus que de raison, et à l’orée
    de cette oraison je ne pouvais détacher mon regard de ce tapis mouvant.
    Emouvant l’effet de la nature, la diversité des couleurs mais ce fond appuyé
    il était signifiant.
    Non je ne prétend pas prendre la défense de chaque feuille qui tombe
    mais cet été indien avive tant de souvenirs grisants.

    ossiane; merci, j’adore ta composition terminale, fauviste d’inspiration
    L’éclatant feuillage bien sage attend son heure pour voltiger et s’épendre
    obligé dans un acte de grâce.
    Bien sûr c’est toujours la même chose, mais chaque fois renouvelée
    avec une sorte de jubilation attristée.

  32. Dans le silence crispant juste troublé par les craquements des feuilles séches
    on se dit on met la cage où ? Mais comment enfermer cet espace de liberté et de flanerie dans un quelconque avatar réducteur, le lieu est un tel écrin de rêverie et de sérénité qu’il ne peut que rester en l’état. Sous les feuilles, les pavés et sous les pavés la liberté ; esprit de 68 tu flottes encore un peu et dans le souvenir d’un Mai vacillant tu n’oubliera pas non plus le temps des cerises de la Commune.

  33. Déblayez avec soin
    Toutes les feuilles accumulées
    Sur les pavés…

    A bien fouiller
    Sous les pavés
    Vous ne trouverez
    Pas la plage abandonnée,

    A bien déterrer les pavés
    Ce n’est pas la terre délaissée,
    Que vous trouverez,

    Sous les pavés,
    Est un monde bien étrange
    Un monde à l’envers
    Royaume de l’hiver
    Qui se terre…

    Saviez vous que les pavés
    Etaient si bien enracinés ?
    Et si par miracle vous les arrachez,
    L’arborescence de leurs racines
    Vous découvrirez !

    Alors aujourd’hui,
    Je vous propose comme dessert
    Des
    PAVES GIVRES !

    ___

    http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/files/2007/10/bock.1192917118.JPG
    ___

  34. Chère Ossiane,
    Juste dire que je suis bluffé par tes photos ! Elles sont somptueuses !
    Beau week-end à toutes et à tous,
    Je t’embrasse et mes Amis d’ici,
    OLIVIER

  35. >annemarie :
    Jolie et poétique ta pluie d’étoiles ! Merci Annemarie, bon week-end.

    >maria:
    Tes haîkus disent tout alors que tu n’y étais pas;-) C’est exactement ça, merci pour ta sensibilité et pour le beau poème douloureux d’Apollinaire.

    >lou :
    Merci pour ton lien vers ce peintre que je découvre avec joie. J’aime vraiment beaucoup ce qu’il fait et sa façon de traduire en abstraction le monde végétal.
    Ton poème est ruisselant de mélancolie. Beauté de tes mots pour évoquer cette saison.
    Merci pour ta belle présence, je t’embrasse.

    >jorge :
    Bonjour et bienvenue à un collègue du monde 😉 Quel beau poème pour venir te présenter ! Belle plume sensible ! Cette fenêtre t’est ouverte quand tu le voudras. Merci de t’être manifesté, à bientôt.

    >brigetoun :
    On nage dans les subtilités de couleur enrobées de doucuer et de chaleur 😉 Comme il fait bon se balader sur tes quais, Brigitte 😉 Bises vers toi.

    >aspe :
    Mais qui est donc ce AkA, aspe ? J’ai cherché et je n’ai pas vraiment trouvé…
    Une superbe palette de couleurs et de saveurs en évocation surréaliste et automatique;-) Gourmandise, générosité et sensualité de cette nature à maturité. Pour la lumière framboise, pas grand-chose à fiare, elle m’a tendue les bras 😉 Bises.

    >phil :
    Une jolie et douce dérivation poétique autour de ces taches de rousseur 😉 Tendresse de ta plume, un grand merci à toi.

    >pierre :
    Ah bon, je n’ai pas vu la version finale de ces quais… moi qui le croyais… que vont-ils apporter de mieux ? Dommage pour ces pavés, non ?
    Coup de vent porté sur le signe de la chance 😉
    Merci pour tes beaux poèmes fauves hauts en couleur. Bon week-end !

    >Claudie :
    Bonjour Claudie, j’ai pensé à ça aussi et à tout ce que ce mot sous-entend;-) Une mousse de rousseur et de douceur inonde tes mots d’une tendre frivolité. Tes images sont craquantes 😉 Bravo pour ta belle sensibilité à traduie en mots cette flamboyance automnale. Je t’embrasse.
    >Bourrache :
    Curieux Bourrache, je ne ressens pas cette mélancolie avec tout ce soleil solaire et végétal. Un beau moment à vivre vraiment. Bises vers toi.

    >Annick :
    L’amour toujours Annick, tout en rousseur et en chaleur;-) Merci pour tes jolis mots.

    >mto :
    Un beau ressenti en trois temps ; tu étais donc là ma parole 😉 Bises.

    >marc :
    Les taches de rousseur ont fait tilt 😉 Elles dégagent toujours autant de charme 😉
    Merci pour tes belles évocations sensibles et tes liens empreints de nostalgie.

    >Noisette :
    Douce journée pour toi Noisette, comme tu les aimes. Que cette petite abeille puisse contiuer à faire son travail d’ensemmencement sereinement mais cela est moins sûr malheureusement. Merci pour ta jolie petite scène vécue. Je t’embrasse.

    @nn@ :
    Merci pour ton ressenti apolliniarien 😉 Mais que sont donc ces nixes ?

    >Bernard :
    Beau retour ! Tu déroules tes mots comme des vagues qui déferlent en douceur sur ces quais. Flux et reflux d etes pensées mélancoliques. Merc beaucoup et bon week-end.

    >feu roméo :
    Tu aimes faire des jeux de mots en ce moment 😉 Merci à toi.

    >Christineeee :
    Humour toujours, la forme est revenue 😉
    Merci Christine, je pensais au fauvisme d’où cette dérive graphique.
    Bravo pour ton poème qui est bien écrit et ressenti. J’aime bien tes pointillés de taches rouillées. Je t’embrasse et te souhaite un bon week-end. Bon anniversaire 😉

    >Jean :
    Bonjour Jean, ça faisiat si longtemps 😉 Ton amour pour les arbres te font sortir du bois 😉 merci pour ton enthousiasme. Bises.

    >Thierry :
    Voilà des poèmes très enjoués, le week-end sera joyeux 😉 Ta dernière évocation laisse davantage passer de toi émotionnellement. Merci beaucoup, c’est un cadeau que la nature m’a offert sans que je n’ai rien à demander 😉 J’espère bien que 68 sera fêté dignement et comme il le mérite. Voilà, c’est dit malgré tout ce qui est fait pour l’enterrer;-)

    >amichel :
    Le feu, le roux, les flammes et cette référence à l’Irlande, merci pour cette jolie flânerie d’automne. Il ne manque plus qu’un petit air de flûte 😉 J’aime ton image de brûlures vives. Merci, je t’embrasse.

    >olivier :
    Et bien merci Olivier pour cet enthousiasme. Il y a des jours où les éléments de la nature réussissent de petits miracles de beauté. Instants fragiles et éphémères à saisir immédiatement. Je t’embrasse et te souhiate un bon week-end ensoleillé.

  36. petit texte écrit il y a deux ou trois ans…en partage

    Automne pas monotone

    Avec l’arrivée attendue de l’équinoxe
    on pourrait croire au total paradoxe
    mais il n’est rien tant le changement
    va devoir faire place au rangement
    toutes les feuilles qui jonchent le sol
    nous aménent à déserter le parasol
    encore que parfois c’est prestement
    que l’on glisse vers le pavement
    monotone décroissant annonce la feuille
    celle qui symbolise le dernier écueil

  37. A l’abri des regards
    Elle s’est cachée

    Et longeant les remparts
    Elle a frôlé

    Les parfums du hasard
    Qui l’ont troublé

    Chemins aléatoires
    Des destinées

    Elle a repris espoir
    Pour continuer

  38. Ce qui est amusant avec ces décors d’ automne,
    C’ est de pouvoir se dire que nous ne sommes pas si loin du mois de Mai
    Le Temps du muguet est tjs présent a cette époque d’ amours
    La Commune,le Temps des Cerises ,le mois de Mai avec ses humeurs souvent
    Printaniéres ou avec le petit vin Blanc du bois de Chaville et plus sportif celui de 68
    Puis avec les amis onpeut tjs danser Le Temps du Muguet.
    Bien tranquille a la campagne je n’ ai rien d’ autre afaire que de cultiver les Salades de la Libertée.
    Une pensée aimable pour Aspe,Phil,Thierry ,Annick,Ossiane,le habitués que nous n’ oublions pas .Pensée pour les funambules un fil sous les pattes et les tibetains
    bonne soirée a tous de Noisette.

  39. Je suis éblouie ! C’est là qu’en ce moment précisément j’aimerais, rien qu’en claquant des doigts, me retrouver. Un paysage intérieur calme et désert, vivant et chaleureux où m’absenter une petite heure !

  40. As-tu vu, accosté au quai, l’ Inexplosible, réplique des ces bateaux qui remontaient de Nantes jusqu’ici et qui donnait à la Loire des allures de Mississipi? Il est là, partie des nouvelles installations.

  41. Pour Ossiane et tous ceux et celles que les « nixes nicettes » de Guillaume Apollinaire ont troublés
    « Les Nixes sont une catégorie d’ondines particulièrement dangereuses qui aiment séduire les jeunes hommes lors des bals de nuit, pour ensuite les entraîner dans leur étang voisin pour les noyer. On reconnaît les Nixes à l’ourlet du bas de leur robe qui demeure mouillé. »
    et celle de l’adjectif « nicette »
    « Nicette est le féminin de nicet, dérivé de l’adjectif nice.
    Nice avait deux sens : niais, pas dégourdi,(…) mais aussi joli, mignon »

  42. Fin d’automne remplit de tristesse
    Comme un ami que l’on délaisse
    Brisé par l’hiver arrivant
    Jeune loup svelte et si fringant

    J’aimerai le chasser toujours
    Réveiller les couleurs autours
    Sentir que le printemps revienne
    Et la sève couler dans mes veines

  43. Merci anna de nous préciser cet adjectif et de rappeler que le prénom anicet (peut être orthographié parfois avec deux n d’ailleurs, ce qui montre qu’on peut être cute et pas dégourdi) en est vraisemblablement dérivé également; c’est une illustration des emprunts croisés avec l’anglais et il n’est pas sûr que le nice (de brice ou pas d’ailleurs)
    anglais soit d’origine française après tout mais qu’il serait tombé en désuétude en français et courament utilisé (et pas qu’au cinéma) en anglais.
    il y a tant d’exemples de circulation et modification de mots mais si je ne m’abuse le pourcentage d’emprunt réciproque est fort élevé mais je ne me risquerai pas à avancer un chiffre; ce qui se comprend bien quand on se rappelle l’histoire des plantagenéts et le fait que le français a été si longtemps langue de cour.

    Pour les nymphettes aquatiques j’en suis baba ! mais je pense que dans le berry elles doivent s’appeler autrement.

  44. Merci Noisette pour votre pensée,
    et je pense fort de fort aussi, aux tibétains, et à tous ceux qui sont opprimés, empêchés de vivre tout justesimplevivre leur vie, d’Homme, et….

    Le long du quai
    Elle se ballade
    Seule
    Et son esprit
    Se pleure de tant
    Tant de chagrins
    Sur terre
    Destin brisé
    Et elle se ballade
    Une feuille tombe
    A ses pieds
    Elle s’arrête
    Emue
    Car la vie continue
    Quand d’autres se meurent
    Sa larme tombe sur la feuille

  45. L’automne, les platanes, fragrances de cour de récréation…
    Ecole…

    Retour sur deux écrits déjà anciens sans nostalgie aucune.

    I

    Derrière la vitre d’un matin
    Sous le pupître de bois sale
    L’écolier cache une lettre belle
    Qu’il enverra peut-être demain.

    Le maitre debout sur l’estrade
    Claque sa règle sur le bureau
    Il croit sans doute qu’en parlant haut
    Il dira des paroles moins fades

    Mais que peut-il contre les voyages
    De la pensée vers le visage
    De celle qui est tant aimée
    A qui on espère se confier

    II

    La tache d’encre sur le bureau
    Est devenue sous le doigt et la plume
    Une mare, un lac, une mer immense
    Dedans l’enfant plonge et s’évade
    Quand le maitre à le dos tourné

  46. Fascinant les voyages linguistiques que vous nous dévoilez, ce mot nice qui se colore différemment au fil des langues … jolis aussi les pavés givrés en fleurs, les rayons, les histoires… On ne se lasse pas de vous lire.
    Merci à tous

  47. oui j’ai oublié le « s » de fascinant, mais que voulez-vous quand on est fasciné, on en perd son latin et ses s aussi !

  48. Pour Thierry
    Pas impossible que dans le Berry, ces Nixes d’outre-Rhin aient un autre nom…et ce ne sont pas les « Mélusine » de ma Bretagne natale, celles qui cachent leur queue de poisson sous une longue robe, qui te contrediront 🙂
    Non moi ça va,! Aujourd’hui je suis en pantalon 😉
    Mais il est vrai qu’il y a bien longtemps que j’ai quitté les rives de l’Ille & de la Vilaine pour celles de la Loire :-))

  49. C’est fort beau phil alba,
    oui merci à chacun merci Lou de le souligner.

    Doucement
    Elle arpente de ses chaussures gelées
    Le quai en cet automne
    Les feuilles sont tombées
    Elle regarde le sol
    Puis rejoint les feuilles tourbillonnent
    Pour serrer son amour vivant

  50. Pour @nn@
    FEERIE BERRICHONNE
    (Laisnel de la Salle)
    Dans la commune de Saint-Benoît-du-Saul […]. On assure qu’en ce lieu pittoresque il existe toute une peuplade de fées et que leurs voix, étrangement accentuées, se mêlent, pendant les nuits d’orage, aux voix mugissantes du torrent. Leur principale demeure, que l’on appelle l’Aire aux Martes, est un vrai palais de cristal, puisqu’elle est située sous les billants arceaux de la cascade.
    Les Martes de Montgarnaud ont une tenue et des habitudes tout à fait excentriques…
    sur le site : http://pboursin.club.fr/berrysor.htm

  51. Pour @nn@
    idem
    La paroisse de Notre-Dame-de-Pouligny a conservé le souvenir de l’une de ces fées qui faisait sa résidence dans une grotte voisine, connue sous le nom de Trou aux Fades

  52. >rachel :
    Jolies évocations fugitives et sensibles toujours au plus de ton âme, rachel. Merci beaucoup.

    >noisette :
    J’aime bien vous surprendre et aller à contre-courant de ce qui se fait 😉 Et toujours tes beaux souvenirs joyeux que tu égrènes avec nous. Belle époque que tu évoques. Prendrai bien un peiti coup de vin blanc avec toi 😉 Beaucoup de pensées à distribuer avec la générosité qu’on te connaît. Merci Noisette et bonne nuit.

    >fugitive :
    Eblouie 😉 Alors mon contrat est rempli 😉 Pas un chat sur ces quais tant il faisait froid mais beaucoup de chaleur visuelle communiquée. Je t’embrasse fugitive.

    >Corinne :
    Bonsoir Corinne, grâce à toi, j’apprends un nouveau mot aux jolie sonorités. Ton poème est délicieux et éclabousse de bonheur. Merci pour ta fine plume.

    >Pierre :
    Oui, je l’ai vu et j’y même bu un café 😉

    >@nn@ :
    Et bien merci pour ces brillantes explications 😉 J’ai bien fait de demander 😉 « Nicet » rappelle le mot anglais « nice »
    Ah les beaux dessins de Bourgeon ! http://www.imageandnarrative.be/gender/_img/gilleir_f.jpg
    Merci aussi pour cette photo enfantine de Boubat que je ne connaissais pas. Je t’embrasse.

    >Annick :
    Un peu de spleen Annick ce soir… Bonne nuit à toi et merci.

    >phil :
    Superbe déclinaison autour de cette tache d’encre ! Quel beau voyage à l’intérieur et en dehors de la classe ! Merci phil, bonne nuit.

  53. Pour Ossiane,
    Non seulement Bourgeon dessine bien (il me semble avoir lu autrefois -peut-être dans Circus ou à suivre- qu’il avait un passé de maître verrier, ce qui expliquerait ses dons de coloriste) mais il a le don de mettre en scène des héroïnes non seulement belles mais dotées de personnalités complexes: que ce soit Mariotte déjà citée ou celle qui l’avait précédée, Isabelle dite Isa des « passagers du vent » ou celle du futur: Cyann du cycle du mêm nom.

  54. Chant d’automne

    I

    Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
    Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
    J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres
    Le bois retentissant sur le pavé des cours.

    Tout l’hiver va rentrer dans mon être : colère,
    Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
    Et, comme le soleil dans son enfer polaire
    Mon coeur ne sera plus qu’un bloc rouge et glacé.

    J’écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
    L’échafaud qu’on bâtit n’a pas d’écho plus sourd.
    Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
    Sous les coups du bélier infatigable et lourd.

    Il me semble, bercé par ce choc monotone,
    Qu’on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
    Pour qui ? – C’était hier l’été ; voici l’automne !
    Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.

    II

    J’aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
    Douce beauté, mais tout aujourd’hui m’est amer,
    Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l’âtre,
    Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.

    Et pourtant aimez-moi, tendre coeur ! soyez mère,
    Même pour un ingrat, même pour un méchant ;
    Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
    D’un glorieux automne ou d’un soleil couchant.

    Courte tâche ! La tombe attend; elle est avide !
    Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
    Goûter, en regrettant l’été blanc et torride,
    De l’arrière-saison le rayon jaune et doux !

    Ch. Baudelaire / les Fleurs du mal

  55. {Refrain:}
    Fais-nous danser, Julie la Rousse
    Toi dont les baisers font oublier

    Petit’gueule d’amour t’es à croquer
    Quand tu passes en tricotant des hanches
    D’un clin d’œil le quartier est dragué
    C’est bien toi la rein’ de la place Blanche

    {Refrain}

    Petit’gueule d’amour t’es à croquer
    Quand tu trimballes ton éventaire
    Ton arsenal sans fair’ de chiqué
    A vaincu plus d’un grand militaire

    {Refrain}

    Petit’gueule d’amour t’es à croquer
    Les gens disent que t’es d’la mauvaise graine
    Par’ qu’à chaque homme tu donnes la becquée
    Et qu’l’amour pour toi c’est d’la rengaine

    Et puis en ouvrant ta fenêtre ce matin, il m’est venu ceci… et je sais que je la chanterai toute la journée…

    Julie la Rousse / R. L Lafforgue

    {Refrain}

    Petit’gueule d’amour t’es à croquer
    Chapeau bas, t’es un’ vraie citoyenne
    Tu soulages sans revendiquer
    Les ardeurs extra-républicaines

    {Refrain}

    Petit’gueule d’amour t’es à croquer
    Car parfois tu travailles en artiste
    Ton corps tu l’prêt’s sans rien fair’ casquer
    A tous les gars qu’ont le regard triste

    Dans tes baisers Julie la Rousse
    On peut embrasser le monde entier

    Beau dimanche lumineux et ensoleillé

  56. Acadie
    Acajou
    Y a qu’à le dire
    C’est le bon jour

    Sur les cordes
    Du son violon
    Un printemps
    Des quatre saisons

    Une saveur
    Couleur d’automne
    Sirop d’érable
    Sur la table

    Noce d’or
    Valse à cent ans
    Résonne encore
    Pour longtemps

    Acadie
    Acajou
    Clin d’œil du jour
    Je viens d’entendre le coucou

  57. Quel plaisir de se promener sur les quais d’Ossiane. Que de rencontres! Very nice. Je crains bien (mais la crainte sera douce!) qu’à mon prochain séjour en ces lieux, je puisse, y flanant, voir les lieux tout autrement que je ne les jamais vus.
    Bon dimanche à tous et bonne suite de la promenade.

  58. en écho à Julie la rousse de Lafforgue citée par Annick-D, celle de Guillaume A. qui s’appelait en réalité Jacqueline:
    « …Elle a l’aspect charmant
    D’une adorable rousse
    Ses cheveux sont d’or on dirait
    Un bel éclair qui durerait
    Ou ces flammes qui se pavanent
    Dans les roses-thé qui se fanent… »

  59. >@nn@ :
    Je suis d’accord avec tout ce que tu dis à propos de Bourrgeon. Je ne savais pas qu’il avait été verrier. Marci et bon dimanche sans trop de froid.

    >Maria :
    Merci pour ces beaux partages chaleureux et douloureux aussi. Je t’embrasse par-dessus les toits.

    >salomé :
    Tu as raison Salomé, des photos prises sur le fil de la chute finale. Merci pour ton beau ressenti.

    >véronique :
    Tu nous fais voyager en rêve et souvenirs par delà l’Atlantique dans les splendides couleurs rousses des forêts du Québec! Merci pour ta plume douce et senisble. Bel après-midi.

    >pierre :
    Je suis sûr que tu connais très bien ces quais à ta propre manière et de façon tout aussi belle 😉 Bon dimanche !

  60. >Cushmock:
    Bonjour et bienvenue, merci pour le compliment, juste un cadeau du ciel qu’il fallait s’empresser de mettre en boîte;-) De très belles photos pleines d’originalité du côté de chez vous;-) Bon dimanche.

    >Bruno:
    Prince de l’ombre et de la lumière, ce que tu dis me touche paeticulièrement;-) Tu veux parler de la dernière photo ou du calligramme?

  61. Chez nous les tilleuls des boulevards sont disparus depuis de longues années
    La pollution abimant les arbres ,les bancs ont étes refait a neuf les SDF ne peuvent plus se coucher et c’ est en ciment qu’ ils étalent leurs gris de couleurs si tristes.
    Nous entendions le chant des coucous.
    Les quais sont pleins de  » containeurs  » Grues et containers sont un enironnement
    moderne pas de nuissance plus de poesie ou sont passés nos rêves qui nous permettaient de vivre de ,voyager. Nous partagions notre pain avec les piafs .
    La plus rien ,le gris a tout envahitSouvent on regardais les mouettes et quelques ivrognes venaient faire un brin de causette.On respire ,et on se demande « est ce que nous vivons ? « La vie est ailleurs je me suis égarée mais je connais un petit village ou sont domiciliés quelques amis Je rêve ,non je m’ étais assoupie ce n’ est qu’ un cauchemar Pays de mon enfance ,de ma terre promise de mes années en allées Noisette .

  62. Comme l’ automne est une belle saison riche et chaude le pieds dansles feuilles mortes je m’ en vais au bords des quais .Légérement endormie par cet saison agréable qui porte a la réverie ,on se sent bien .La on aimerais étre peintres avec toutes ces couleurs Ce qui commence a manquer ce. sont les odeurs Oui les odeurs de vin ,de porto ,d’égouts quelques part cela change??? Le froid s’ installe deux trois hommes s’ approchent avec les bouteilles ILS parlent forts il me fatigue Je les cois de plus en plus loin je veut les approcher mais entre nous s’ installe ce sale brouillard ,il n’ y aplus que moi .Personne autour qet ce encore un rêve ?
    Non une tempete de neigeJe m’ étais endormie Le jardin est recouvert de neige.
    Les chat dorment ,FLA dort et moije trouve cette douce ambiance la musique du bois dans la cheminée.IL est des moments ou le temps se fait lointain et tjs pres des souvenirs Noisette.

  63. L’automne s’est penché sur mon coeur
    A déposé ses feuilles mortes
    Et quand on marche à l’intérieur
    Elles craquent et craquent fortement
    Il me fallait les réveiller

    Au stylo vert du printemps
    Je leur redonne des goûts d’avril
    Puis je les détache une à une
    Et je les laisse s’envoler
    Dans le miroir de vos pensées

    Depuis elles dansent dans le soleil
    sur des rayons qui s’émerveillent
    Et sous vos plumes complicité
    Ce ne sont plus des feuilles mortes
    Mais des enfants en liberté

    Noisette fais comme moi, enveloppe tes feuilles de printemps…
    Bises à tous

  64. C’est fort joli, Lou…

    Une feuille tombe sur son nez
    Une autre dans sa nuque
    Et elle se rit de cet automne
    Tous ses baisers qui lui arrivent
    Lui donnent cet air de printemps
    Qui la traverse par tous les temps
    Qu’il pleuve qu’il vente qu’il fasse soleil
    Elle se lit apprécie chaque feuille
    En plein ciel se vaporise la sève
    Et son minois retrouve jour après jour
    Le parfum du tendre printemps
    Qui se vit chaque jour
    M’aime si les feuilles tombent l’automne

  65. A court de mots, j’ai cherché
    Dans un dictionnaire d’automne dont les feuilles s’envolent
    (Un dénommé Larousse)
    A sortir de la ville
    A regagner la brousse
    Alphabétiquement, je marchai sans courroux,
    Mais cent pages à mes trousses
    Se sont donné le mot
    J’en ai gardé la frousse
    Et ne peux plus vous dire
    Si aussi l’acaïou
    Au pluriel a l’x
    (Comme ces mots, des airs qu’on chante étant enfant…
    « bijou caillou chou genou hibou joujou… »)

  66. Commidée c’ est joli l’ idée qu’ un enfant puisse naitre d’ une feuille morte.
    Surtout cela rempnte le moral quand on se laisse aller a cette tristesse .
    On se couche a l’ abri du mauvais temps ……………..;;mais que le printemps est longuet cette année. Alors on peut avec les amis se cacher a l’ abris du froid er c’ est l’ amitiée Noisette .

  67. mes tendres pensées vers toi, noisette, il faisait si froid aujourd’hui, mais mes petits yeux si chanceux de voir des paysages de Nature si belle,
    et puis au fond de mon coeur, mon coeur à livre ouvert paisible de se serrer tout contre vous et chacun…belle soirée.
    le printemps est un coquin, et si il fait comme samedi, son arrivée de retrouvailles va être brûlante…alors apprécions encore ce tit temps qui reste à l attendre ce printemps doux…BISES.

  68. ___

    Bernard : si j’ai tout compris, Alix, c’est la caillou ?

    Mais notre Alix est unique.

    Au pluriel à l’x, comment tu fais ?
    _

    … heu … bonne fin de nuit à tous ……………………….. et biz.
    ___

  69. >Noisette :
    Les tilleuls font partie de mes arbres préférés, Noisette.
    J’aime bien quand tu évoques tes souvenirs. Tes réflexions sont poétiques, pleines d’émotion et de justesse. Je t’embrasse.

    >lou :
    Bravo, quelle belle plume tu as ! Superbes images sensibles ; j’aime beaucoup ce cœur qui crasue à l’intérieur. Chapeau bas !

    >Annick :
    Très jolies vapeurs d’automne diffusées sous tes mots. Parfums à savourer. Bises du soir.

    >Bernard :
    Je te reconnais bien là avec le Larousse ;-)) Ton texte est très amusant et inventif. Bravo à toi !

    >Bourrache :
    Je ne sais pas si tu vas arriver à piéger Bernard 😉 Bises.

    >Jean-François :
    Bonsoir et bienvnue 😉 Et bien un grand merci pour tous ces éclats de ponctuation. Au plaisir de te revoir.

  70. Un plaisir à chaque fois décuplé ……

    j’adore les visites chez toi

    je me resource !!!!!!!!!!!!

    ………………………………………………………………………

  71. >Jean-François:
    Un grand merci pour ce bel enthousiasme;-) Mon blog a donc des vertus thérapeuthiques;-) La porte est grande ouverte. Bon week-end à vous.

  72. La contrebasse

    Je contiens la musique au fond de ma mémoire
    Comme on enferme le linge dans une belle armoire
    Où les draps repliés ont des parfums de fleurs
    Je ne vis que pour elle je suis son un instrument

    Comme une jolie femme sourit à son miroir
    Attendant de sortir retrouver son amant.
    Elle chante en mon être elle chante à voix basse
    Et je dois reconnaître que quelques fois elle pleure

    Je la retiens elle y consent avec des clefs
    et des serrures pour la garder de la poussière
    du temps des déchirures elle n’est pas prisonnière

    je lui ouvre en grinçant, dès que je tourne la clef
    elle s’envole en essaim comme on quitte la ruche
    Sans elle je ne suis rien j’ai plutôt l’air d’une bûche

    Alain

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