ArBoreScenceS

Grotte

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Des racines et des rêves, ballet dans le jardin bleu, hommes en marche

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

Des racines et des rêves
ballet dans le jardin bleu
hommes en marche

“Le jardin des arbres bleus”
VO’LE : Christine O’Loughlin, Catherine Villefranque,
et Michel Euvé (EBSG Architectes). France
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

Sur le site de Reporters sans frontières, vous pouvez participer à la manifestation virtuelle devant le stade olympique. Pour manifester avec une vraie pancarte et un slogan de votre choix, cliquer sur ce lien:
http://www.rsfbeijing2008.org/ftp/cybermanifPekin/

70 réflexions sur « ArBoreScenceS »

  1. Il faut mantenir l’Oeil Ouvert :
    L’invasion des Géants Phasmes Bleus
    est déjà commencée
    Ils se sont sortis des arbres
    et maintenant
    Son habitat est l’eau
    Ils se déplacent lentement
    par le jardin
    avec élégance
    comme un douce ballet
    mais, attention,
    Nous ne savons pas
    quelle est l’intention
    de ces insects
    si beaux, si grands…
    ====================
    Ossiane,
    j’aime ce ballet Phasmatodea
    Bises

  2. Qu’as-tu fait de ta main?
    Elle crée sa part de rêve, a des choses à nous dire. Tiens je vais te montrer: une trace de vie. Elle prend la branche morte, elle n’en fait qu’à sa tête. Elle retourne le sens, enfouit dans sa conscience le bleu regard du ciel. Elle a taillé à vif, laisser couler la sève.
    Être déshabillé échassier des marais! Il marche sur les eaux: un miracle de soi dont on est étonné.
    Elle se parle pour nous, visiteurs de l’Eden; histoire sans paroles qui ne veut s’expliquer.
    Je fais avec la main, pour pouvoir partager. Extrême liberté…

  3. Comme des êtres graciles semblant frôler l’eau, le bleu et le vert s’entendent à dessiner devant nos yeux un ballet nuptial..
    L’impression ‘presque’ de les voir bouger sur ton cliché, est étonnante !
    C’est très beau et j’aime ce que ton esprit dessine en écriture.
    Belle journée à toi.
    D.

  4. Il y a là de ces vues qui vous font changer d’espace, par l’étroit interstice entre la nuit et le jour, entre l’hiver et le printemps; là l’intervalle, par un simple effet de lumière, on vous offre la représentation (mais sans rien de théâtral ) d’un rapprochement entre les choses et les pensées (…)
    Un petit texte de P Jaccottet pour accompagner vos photos, la métaphore est presque parfaite .
    A bientôt

  5. L’apprenti sorcier est passé par là :
    « Vous devez remplir la mare ! »
    Obéissants, les balais ont si bien travaillé
    Que la mare fut bientôt prête à déborder !
    Arpentant délicatement le liquide transparent,
    Ils tâtent du bout des pieds le fond, et tout en marchant,
    Se demandent pourquoi ils en ont mit autant !
    Une question pourtant me taraude l’esprit :
    Où sont donc passés leurs nombreux seaux ?
    Aussitôt ils me montrent l’endroit : c’est ici !
    C’est par là, par ici, mais non : par là ! Oh !
    J’ai beau écarquiller les yeux….
    Je ne les vois même pas !
    Biseeeeeeees de Christineeeeeee

  6. Je voulais vous envoyer le lien de l’apprenti sorcier…
    Impossible, il ne passe pas..
    Le sorcier est encore passé par là pour le faire disparaître.
    Alors allez y tout(e) seul(e) !
    Biseeeees

  7. Et je repense à une chose….
    Ne sera ce pas l’anniversaire de quelqu’un aujourd’hui ????
    Devinez qui !
    Me semble que c’est Annick…
    Qui va devoir souffler les bougieeeees !
    Me trompe je ?

  8. Je vais partir en vacances aujourd’hui…
    J’emporte mon micro bien sûr, et j’essaierai de suivre la suite des aventures de ce jardin extraordinaire… si je peux me connecter !
    A bientôt donc,
    Grosseeeeees biseeeeeeees à touteeeeeees

  9. graciles, déhanchés, joyeux,
    oublieux, dans le plaisir de notre mouvement,
    chacun
    mais conscient des mouvements des autres
    qui entrainent
    orientent
    soutiennent notre danse,
    sur la rive, dans l’eau qui se précipite
    gracieusement avec nous,
    plaisir de notre fête désordonnée
    bonheur en sec bleu doux
    Et nous nous entrelaçons,
    séparons,
    saluons,
    jusqu’à nous briser
    d

  10. la fée des rêves
    on ne sait pourquoi
    mais le ciel lui aussi parfois avait de la mélancolie
    alors il devenait gris, sombre parfois menaçant
    Et les larmes coulaient à n’en plus finir;
    Rien ne paraissait pouvoir le consoler!
    une année ses états d’âme durèrent si longtemps
    que la fée des rêves se présenta devant lui
    Et lui proposa de réaliser trois vœux;
    Le ciel fût d’abord très surpris car en général
    C’est lui qui faisait rêver les gens;
    Lui qui s’amusait à mettre en scène le balai des étoiles;
    illuminait l’iris des enfants avec les feux d’artifice de mille couleurs
    Scintillante, sémillante!
    lui qui déclinait les couleurs de l’astre d’or pour offrir à la terre
    De fascinant aurore et de crépuscule féerique!
    La fée réitéra sa faveur!
    Le ciel un moment réfléchit;
    Puis lui dévoila ses trois vœux;
    « J’aimerais descendre sur terre et envelopper la forêt de caresse ;
    j’aimerais aller danser au cœur de la clairière aux sons enchanteurs
    Des musiciens de la forêt ; enfin j’aimerais toucher l’eau et m’y regarder
    De si près que je pourrais plonger mon âme dans ses yeux cristallins ; »
    La fée des rêves exauça aussitôt ses trois souhaits et le ciel pendant une journée entière
    Descendit sur terre dansa à en perdre son souffle, Il riait, chantait. Son corps paraissait plus léger que l’air ; c’était la plus belle journée de sa vie ; ; Puis il s’allongea au coté de l’eau sa compagne d’un jour ; Elle lui murmura des mots si doux que le ciel un moment en rougit ; il en fût ébloui ; Jamais il n’avait connu bonheur plus grand. Puis vint le soir ; il avait laissé sa demeure vide ; vu d’en bas elle paraissait insipide, transparente ; les étoiles, les couleurs comme des enfants se languissaient de le savoir parti. Il se leva fit ses hommages au bois et aux virtuoses. Puis se pencha pour faire sa révérence à la princesse de son cœur. Et rejoignit son logis d’un pas lent en se retournant de temps à autres. Les yeux brillants le sourire triste.
    Il s’installa dans sa demeure en pensant à cette journée extraordinaire. Il s’endormit ; apaisé heureux . et Jamais on ne vit de crépuscule si merveilleux que ce soir là.
    Depuis certain jour il a encore la mine un peu triste et quelques larmes arrive jusqu’à nous.
    Mais alors il repense à sa journée féérique ; il se penche vers l’eau et lui envoie des baisers de couleurs et des bouquets de tendresse ; alors elle revêt ses plus belles robes et lui fredonne ses plus douces Odes. Vous le croirez ou pas mais même séparé par la triste réalité le ciel et l’eau sont toujours ensemble reliés par le fil invisible de la pensée. Il continuent à vivre en espérant que la fée des rêves leurs accordent à nouveau d’autres journées aussi fantastiques …

  11. Le bleu du ciel est tombé au ras de l’eau
    il danse en une stupéfiante saynéte
    toute gracile et épurée

  12. Quel déploiement de troupes … ! Apprentis sorciers … au travail … ! Avec une seule recommandation … s’en tenir scrupuleusement (strictement !!!) aux instructions du maître … C’est cela … la condition de votre « agir »! Objectif …action coordonnée, dirigée à : soigner, aider, soutenir la vie en activant du-dedans … douceur, tendresse, éspoir, force, volonté, amour, joie, liberté du cœur …
    Tous prêts donc … comme les cellules d’un corps … en attendant à nouveau le signe du maître … tout reste suspendu … et quelque part du loin ,,, et de tout près … une petite voix tendrement se répand dans l’air …comme un chant, une invitation, une douce prière à l’unisson … elle dit … « Musica … Maestro !!! » 😉
    Extrême liberté … d’un ballet nuptial que le cœur danse … un tel unisson au-dedans … espace à crèer … nos rêves … et … ma main « dans » la tienne …
    Merci pour la grâce qui anime les « mots » … mots qui dansent … légers, doux … c’est l’enchantement du Cœur et de son Miracle … c’est si beau … Il danse sur l’eau … !
    Merci … en pirouettes joyeuses de nous … leurs corps légers ,,, glissent suaves comme caresses … Extrême liberté …

  13. Pour Annick
    C’est ton anniversaire
    Toi la Douceur du blog
    Aux mots tendres d’amour
    Les branches chantent tes pas
    Et ton coeur un soleil
    Dont les mots s’émerveillent
    Redonne son éclat
    Au printemps solitaire
    Dans tes écrits la joie
    Laisse la parole à l’ ange

  14. Jolis écrits tout le monde, plaisir de vous lire.
    Christineeeeeeeeeee tout à fait juste l’image. Bonnes vacances à toi …
    Bisou Ossiane et bonne journée à tous

  15. pour Annick
    très bonne anniversaire merveilleuse annick
    j’en profite pour dire que si j’a i pris confiance
    pour écrire je le doit à la fois a Osssiane par son travail féérique
    par sa bienveillance auprès de chaque « blogger » mais aussi a toi annick qui dés mes premiers textes avait toujours un mot délicat plein de douceur.
    et tu as la même attitude envers tous les nouveaux mais aussi les anciens d’ailleurs
    sans jamais fléchir .
    alors que la vie t’enveloppe aussi de douceur et de bonté
    marc

  16. Puisque c’est son jour et qu’elle s’est envolée pour quelques jours, j’en profite pour souhaiter un joyeux anniversaire à Annick qui parcourt ce jardin depuis de longs mois et le parfume de ses mots les plus doux et les plus généreux chaque jour.
    Happy birthday to you, Annick !!!
    http://img140.imageshack.us/img140/1310/gteaudanniversairedegrays0.jpg
    >neyde :
    Prem’s ! Cette scène fait partie des plus étonnantes de ce festival. Ces arbres semblent si vivants et expressifs. Ce ne sont que quelques photos. Il y avait bien d’autres arbres humanoides en action mais la lumière n’était pas vraiment au rendez-vous à ce moment-là. Amusante idée ces phasmes, ça y ressemble énormément ! Merci pour ton beau ballet de mots. Bises.
    >bernard :
    Superbe part de rêve que tu nous offres avec ces échassiers du marais et ce bleu de la séve! Merci pour ta belle écriture imagée. Bises.
    >andrée :
    Première fois que j’entends parler du bleu charrette ;-)) Quelle collection ! Merci andrée, bonne journée !
    >DoroT :
    Bonjour et bienvenue 😉 Les artistes qui ont réalisé ces créatures ont fait un beau travail sur l’expression. Ils ont effectivement joué avec les reflets de l’eau.
    Je vois que tu es peintre et que tu exposes beaucoup 😉 Tes toiles sont belles et pleines de délicatesse. Au plaisir de te croiser à nouveau, bien tà toi.
    >Hélène :
    Magnifiques ces mots de Jacottet à la limite de l’abstraction ! Encore un bon choix de ta part ! Je suis très honorée que tu cherches à trouver le meilleur pour mes photos 😉 Merci hélène !
    >Christineeeeeee :
    Envolés les seaux avec les pots !…. ou peut-être avec toi puisque tu nous quittes;-)) Ne restent plus que les ballets de Christineeeee qui n’en revient pas 😉 Il se passe de drôles de choses dans ce jardin extraordinaire !
    Très bonnes vacances bien méritées après tes dernières semaines de labeur intense ! Quant tu veux sur la toile de nos mots 😉 Biseeeeeeeeeeeeeeees de l’été en pente douce !
    >brigetoun :
    Ta plume légère esquisse de jolies arabesques sur l’eau. Joyeuse débandade de mots en liberté fragile. Merci Brigitte, je t’embrasse.
    >marc :
    Chapeau bas pour ta belle histoire féérique et fantastique! J’aime ce fil invisible tendu entre le ciel et l’eau. Tu démarres fort ce matin 😉 J’espère que tu vas lire cette histoire à tes enfants ? Bravo marc pour tout ce que tu donnes !
    >thierry :
    Oui, thierry, tu n’en reviens pas non plus comme moi;-) L’inspiration et la créativité humaine est sans limites 😉 Bonne journée pas devant ta TV 😉
    >merciel :
    Superbe évocation en temps supendu ! On dirait que tu danses toi aussi avec les mots et que tu accompagnes en pensée chaque expression de ces arbres du rêve. Fraîcheur et spontanéité de ton écriture, c’ets très beau et émouvant. Merci merciel !
    >lou :
    Bise vers toi lou, où que tu sois dans le monde 😉

  17. Chère Annick
    joyeux anniversaire!
    Tu nous donnes tous les jours le cadeau de tes mots.
    Aujourd’hui je t’embrasse avec toute mon amitié.
    Nous sommes les deux de Lion …
    Bises

  18. juste pour info…
    il me semble qu’en lisant attentivement le blog d’annick
    je comprends qu’elle a fêté son anniversaire le 06.08…

  19. Annick: le vieux lion de la savanne rugit…de plaisir… à l’idée de te souhaiter un joyeux anniversaire, sensible et émouvant comme tes billets…doux…si doux

  20. Ossiane
    hier au matin, je suis allée à l’ophtalmologiste
    et il m’a dilaté la pupille pour faire l’examen de mes yeux.
    Quand je suis sortie de chez lui j’ai vu une chose très interessante
    Il me parait un rêve psychodélique :
    tous les gens avaient une lumière entourant le corps –
    mais du côté gauche la couleur était le jaune
    et du côté droite la couleur était le bleu
    À l’aprés midi l’effect s’est en allé.
    Quand je suis venue au blog j’ai rencontré le bleu, le même ton de bleu que je voyais entourant les gens – côté droite.
    Une douce coïncidence, parce que en voyant les gens en deux couleur je pensais à tes pots de plantes.
    Ah! le blog d’Ossiane nous fait rêver.
    Très bon!
    Bises

  21. inspiré du texte de P Jaccottet
    après une terrible tempête
    qui dura plusieurs jours
    la forêt fût ravagée décimée
    les branches mortes jonchaient la clarière nouvelle;
    Le vent la pluie se calmèrent entre l’après midi et le crépuscule
    le silence déposa son drap de volupté
    et dans l’intestice infime du temps
    les branches se mirent à danser sur fil de l’eau
    et s’envolèrent dans le bleu du ciel .
    chaque jour à la même heure
    quand l’orbe du temps s’ouvre au fantastique ,
    l’onde de leur pas éthérés froisse le miroir de la réalité.

  22. Au premier abord l’essence de ces arbres ou de ce qui en tient lieu ne nous est pas accessible.
    Un bleu soutenu les maintient hors de l’eau, de cette évasion rasante et sans vagues
    se dégage une telle légereté.
    Comme des dityques au pieds poilus qui démouillent et sustentent nos elfes azuréens pratiquent avec ardeur une ronde allégorique pleine d’un charme inattendu.
    Neyde: je pensais à l’effet KIRLIAN , mais il doit s’agir d’aberration chromatique momentanée.
    Quoique le bleu à droite ;)) mais d’habitude à gauche, c’est le rouge 😉
    Ossiane: non que nenni il n’y aura pas de serrée monie, et même sans saint simonie
    je nie avoir recours au petit écran, et si je renie une valeur essentielle ce sera plutôt l’écran total pour l’aveuglement et l’écran noir pour la pluie d’étoiles.

  23. >neyde :
    Quelle vision psychédélique ;-)) Drôle de coincidence ! Quelle chance de pouvoir vous faire rêver autant 😉
    >marc :
    Merci pour ces belles envolées poétiques qui nous voyager dans l’irréel. Bonne soirée !
    >thierry :
    Sage décision et vive l’écran noir;-)
    >salade :
    Merci pour l’info, je ne connaissais pas 😉 Bises.
    http://www.graines.be/photos/Eucalyptus-Gunnii.jpg
    >feu roméo :
    Des traces indélébiles de la dernière note dans ton regard 😉 Merci roméo !


  24. Aujourd’hui
    Les ombres bleues
    Voyagent
    Clandestins d’un jardin
    Aquatique
    Ils dansent immobiles
    Leur insolite destin
    Sous les ailes d’un ciel
    Où le soleil s’ennuie
    Hommes sans larmes
    D’une semaille éphémère
    Ils posent
    Pour que demain
    Revienne…

    En l’absence de Maria , je mets un petit lien vers Giacometti , et son homme qui marche..
    http://apo.cmaisonneuve.qc.ca/villanova/giacometti/homme.htm
    Bon week end

  25. Créatures de l’âme
    Fragiles en leur peau si bleue
    Se mirent dans l’eau
    Graciles silhouettes
    Qui êtes-vous vraiment
    Chantres de l’été ?
    Humeur vagabonde
    Danses avec les ajoncs
    la tête aux étoiles
    Rondes serpentines
    dans les marais salants
    Goût de la vie
    Suivre ton élan
    Se réchauffer à ton pas
    Plonger dans le bel (1)
    Ne penser qu’à Toi
    Source de beauté calme
    La nuit s’avançant
    Ne s’arrêter jamais
    Quand la source s’écoule
    Il le faut cependant
    [A regret]
    (1)(plein de tendresse pour Annick)

  26. >Alix:
    Drôle de coincidence, j’ai vu il y a peu de temps une belle expo sur ce même homme qui marche;-) Quel beau poème en verticalité à propos de cette sculpture dans ton lien!
    Je retrouve ta poésie fluide et légère avec grand plaisir. Tes images du soleil et de ces hommes sans larmes sont superbes! Belle interprétation de leur posture! Bravo Alix! Bise à l’amazone!
    >phil:
    Bonsoir phil, pas de jeux de maux ce soir, ta plume se délie en liberté serpentine et fluide. La beauté et la tendresse au rendez-vous dans ton beau jardin de mots. Un vent de magie plane sur le blog;-) Bises.
    >nath:
    Tu as eu si peur pour filer si bleu;-) Merci de ton petit clin d’oeil!

  27. Dans le bleu de l’horizon
    A la naissance du jour
    Errent au-dessus de nos têtes
    Les spectres des entrailles de la terre
    Englués du bleu d’azur
    Ils transitent dans le jardin
    Et sèment à la volée
    Une poignée d’air pur
    Ce sont des hommes bleus
    Les hommes du vent
    Ils vont de par les plaines
    Ils vont de par les monts
    Fantômes ou robots
    Dans leur valses éternelles
    Disciples d’Amon
    Sans visages et sans noms
    Squelettiques et décharnus
    Ils vont dans l’air du temps
    Les nomades du vent

  28. pour continuer le chemin de la Dame des bords du Rhône
    avec, bien sûr un sourire…
    Et passèrent ma mie
    Au soir de l’été
    Les derniers hommes bleus
    Dans leurs corps moins de sève
    Dans leurs chants
    Plus de trêve (1)
    L’hiver allait venir
    Et son las cortège d’ombres
    Il était temps pour chacun
    de rejoindre son foyer
    D’y chanter ses exploits
    Briller de mille feux
    Parler avec chaleur
    Se consumer d’amour
    Pour leurs belles patientes
    Reprendre ses racines
    Donner paix
    Aux cendres des ancêtres
    En vénérer les manes
    Faire le large nécessaire
    (Sous le manteau)
    (ou sur un lit de braises)
    Pour que viennent des bourgeons
    Au printemps espéré
    Pour que la branche créée
    Ne devienne rameau sec
    Aller, bois, bois mon frère
    Fête avec nous la renaissance !
    En demain, il faut croire
    Dans le vert, l’espérance
    (1) (plusse de trêve !!!)

  29. Dans la grotte, vous êtes libres. De fumer bleu, d’imaginer.
    En procession, en contorsions; vous évader.
    Vous êtes double.
    Mais prisonniers, au bord du puits.
    Miroir du ciel, des blancs nuages et des grands arbres.
    Entre deux mondes, vous hésitez.
    A vous noyer, perdre la tête; c’est déjà fait. Guillotinés.
    Elles, Il, se sont mouillés les pieds?
    De la rive, leurs mains se penchent.
    Artistes, miroir sacré…

  30. Des hommes en marchent, dans le jardin bleu… mais non, erreur, c’est la compagnie des lapins bleus… mais oui les lapins bleus d’emilie jolie!!!
    avec un peu de retard, bon anniversaire Annick. bonne journée à tous. bises.

  31. Bon anniversaire ma petite Annick. C’est vrai que, pour moi, tu as une place particulière sur ce blog car tu sais toujours avoir un mot gentil pour chacun. Ta présence est réconfortante pour nous tous. J’aime aussi beaucoup te lire sur ton site. Bonnes vacances à toi et à bientôt

  32. >Monique :
    Superbe poème Monique avec ces nomades du vent !!! On nage en pleine rêverie et irréalité ! Quelle belle inspiration anime ta plume ! Merci beaucoup !
    >phil aba :
    Tu m’amuses 😉 Plume véloce ! Les jeux de mots reviennent en humour avec cette symphonie des saisons et ce cycle de la vie ;-)) Bois/lit de braises, il fallait le trouver ! Tchin tchin phil ;-))
    >bernard :
    Rêves prémonitoires dans la fumée bleue au bord du puits 😉 Tu verras pourquoi 😉
    J’aime ces elfes, tes belles images hallucinatoires et ce miroir sacré que je vénère ! Merci pour ta belle écriture !
    >sabine :
    Coucou sabine, te revoilà, comment vas-tu ;-))
    Les voilà, ils t’attendent !
    http://www.youtube.com/watch?v=OAXRm3y4X8M&feature=related

  33. Je suis l’homme immobile
    et j’arpente la rive masquée
    aux multiples racines
    Je suis l’homme en marche
    et je fouille sur l’ombre
    mes couleurs d’été
    je suis l’homme sans nom
    dont le coeur saigne
    à la barbe des nuages
    Mais je marque de silence
    les limites d’un jardin
    un rêve de pluie
    a lavé mes humeurs vagabondes

  34. Ossiane, très chère,
    Et oui Ossiane, toi qui nous pousses, nous entraînes, nous fais nous prendre par la main ou la plume, nous amènes dans des mondes nouveaux de seconde en seconde, tu as noté « lit de braises »… « sous le manteau » (de la cheminée) m’a un moment étonné !
    Car vois-tu, il arrive un moment durant lequel nous nous échappons à nous même. Enfin, c’est comme ça pour moi. Promis, je ne fume pas, n’écris pas sur du papier d’Arménie, ne suis pas entouré d’encensoirs. Juste la lumière de mon écran, les couleurs qui s’en échappent et les mots de chacun que parfois j’aimerais tant avoir écrits moi-même.
    Ah ! le feu, le feu de l’écriture. Et ici, feu de tout bois, bien sûr !

  35. Mais de quelle fibre étrange sont donc faits ces spectres
    qui lentement s’agitent à la surface de l’étang
    sans pour autant le couronner ils ont laissé leurs sceptres
    ils s’ébrouent en partage à la façon de Brouage
    et si ils brouillent les pistes ce n’est pas de façon triste
    secs et précis leurs segments délimitent autant l’instant
    que montrent dans cet espace interface
    comment le miroir développe en sous face
    le reflet de tant d’illusions, délicatement penchés
    aussi irréelle soit cette ronde à la manière d’un filet
    ils ne cherchent pas à défiler et prennent leurs aises
    aériens et légers ils flottent sans tenons ni mortaises
    folâtrez donc on dit sous le manteau qu’à la nuit tombée
    vos esprits s’échappent et galoppent alentours peuplant les marais

  36. Rachel et Ossiane vos compliments me vont droit au coeur et je vous dis merci. J’ai écrit ce poème hier au soir pour essayer de m’évader un instant, quand le poids de la douleur est trop intense, j’en appelle au rêve bien sur par le biais de l’écriture oui Thierry et rien d’autre, la dame des bords du Rhône Phil alba ajoute ceci à tes écrits forts jolis
    –Lorsque tout est en place dans le vert de l’espérance— les hommes bleus, dans le coucher du soleil —prennent place à l’horizon— pour écouter leur chant— la valse du vent pour un nouveau printemps et moi, assise près de l’âtre j’écoute et j’entend…..
    Dans le monde des hommes bleus j’ai vu sous la plume d’Alphonse Daudet voler un oiseau bleu
    L’OISEAU BLEU
    « J’ai dans mon cœur un oiseau bleu,
    Une charmante créature,
    Si mignonne que sa ceinture
    N’a pas l’épaisseur d’un cheveu.
    Il lui faut du sang pour pâture
    Bien longtemps, je me fis un jeu
    De lui donner sa nourriture :
    Les petits oiseaux mangent peu.
    Mais, sans en rien laisser paraître,
    Dans mon cœur il a fait, le traître,
    Un trou large comme la main.
    Et son bec fin comme une lame,
    En continuant son chemin,
    M’est entré jusqu’au fond de l’âme !…
    __

  37. pour salade: les gommiers ne comptent ils pas en leur famille l’acacia, le vrai
    et toute cette gomme qui dégomme ne rebondit elle pas, hémisphère austral ou pas ?
    Ca ne fait pas hurler au loup pour autant.
    Heureusement qu’il y a moins de gommeux que de gommiers, quant aux goumiers leur mémoire nous est chère et pas que depuis Monte cassino.

  38. le cœur pur
    l’âme dépouillee des conventions
    le corps livré au vent,
    à l’eau,
    à la terre
    ils dansent l’hymne à l’amour
    avant de retourner comme des spectres
    dans leurs monde effrayant
    ou tout paraît invisible
    impalpable
    voyage entre réalité et fantastique
    ou le temps tisse sa toile
    et risque de les capturer pour l’éternité

  39. Annick tu es de retour juste le temps avec un jour de retard, de te dire bon anniverssaire et de t’embrasser bien fort.

  40. Merci Monique, c’était il y a trois jours, un jour fort ordinaire, une naissance c’est chaque jour, à son réveil du matin…BISES.
    Sur la piste de danse
    Chacun donne sa main
    En une farandole
    Qui rubanne le temps
    D’une berge à un autre
    Pour s’aimer simplement

  41. Les mots
    D’une rive à l’autre
    Il glisse en effleurant le temps ;
    Patine la feuille de sa couleur.
    Immuable et changeant.
    Il traverse notre vie
    En étant toujours le même,
    Pourtant chaque fois si différent !
    Impossible de le saisir !
    il s’échappe des doigts
    comme la pensée de l’esprit,
    Libre et infini ;
    impossible de le comprendre,
    il ne faut en chercher le sens,
    mais plutôt chaque jour
    Besogneux butiner l’essence ;
    il faut simplement l’aimer
    et le laisser s’envoler
    comme un pigeon voyageur
    Il ira au bout du monde
    Au bout de lui même
    Inutile et essentiel
    Opaque et transparent
    Il faut le serrer contre son cœur
    Le regarder,
    Partager des moments de tendresse.
    Heureux qu’ il soit à nos cotés
    Fidèle aux infidèles
    bien sûr un jour il s’éteindra
    mais jamais ne disparaîtra complètement
    il renaîtra de ces cendres ;
    réincarné,
    transformé ;
    né de la passion et du désir d’un autre
    sous une autre forme
    un autre sens
    qu’importe
    la vérité n’est que la perception du moment…

  42. Comme c’est joli, Marc. je partage…
    Vous êtes jolies
    Petites brindilles
    Vous m’allumez
    Un vfeu de joie
    Tout dans mon être

  43. C’est si bien dit Marc , merci .
    « Celui qui écrit en vers danse sur la corde. Il marche, sourit, salue, et ceci n’a rien d’extraordinaire jusqu’au moment où l’on s’aperçoit que cet homme si simple et si aisé fait tout cela sur un fil de la grosseur d’un doigt»
    Paul Valéry

  44. Joli Marc cette reflexion sur  » les mots »
    __
    Pour créer son monde imaginaire
    Il a pris trois branches mortes,
    Un peu de bleu d’azur,
    Jeté sur le miroir de l’étang
    Quelques zestes de vent
    Métamorphosé ses bois,
    Propulsé dans le jardin
    Son monde en mouvement
    Ouvert la farandole
    Au chant des oiseaux
    Au sifflement du vent
    Au murmure du ruisseau
    « Il » le créateur itinérant
    De rêves et d’émotions.
    ___

  45. Merci Hélène, et Monique,
    je lis paisiblement,
    et comme sont beaux vos mots partagés et écrits…
    Elle se flaque douce l’eau
    Se cajole sa plume en peau
    Et vois là son oeil tour à tour
    S’endort et puis sourit son jour
    Il se lance sur l’onde de paix
    De bleu de bel si allumé
    Et se frictionne l’air du temps
    Si délicat doux et charmant
    Si douce vie du bout du doigt
    Qui vaporise de bels émois
    Cette amoureuse chaque jour
    Qui aime se donner d’amour
    Pour se vivre et se briller
    Sa douce pupille dilatée

  46. Sourire Annick . J’ ai un peu de temps à moi ce Dimanche, alors je prends celui de lire les pages de l’Oeil Ouvert , tellement de belles choses se sont écrites aujourd’hui, hier et encore avant : une véritable aventure de mots, justement , ceux de Marc , de Monique et de vous que je croise aujourd’hui .
    C’est un vrai beau travail d’équipe.
    A plus tard et bonne fin d’après-midi

  47. Farandoles de feux follets
    Frères d’elfes et de korrigans
    qui hantaient les forêts d’antan
    Qui dansent et semblent voler
    Phasmes bleus insectes de vie
    Surpris en joie et qu’on envie
    Farfadets d’un lointain passé
    Sculptures de branches cassées

  48. oui Hélène, elle est fort belle douce cette page,
    j’ai aussi du temps à moi cet après midi, et cela me fait beaucoup de bien d’écritures et lectures que j’aime, mais en temps de vacances, la priorité est bien encore pour mon fils et ses temps de loisirs,
    bonjour amichel et merci.

  49. Ce bleu de bleu
    Mon bleu
    Qui s’en court
    Délicat
    Sur la pointe
    De ses ballerines
    Ouvre ses bras au ciel
    Que recueillent ses mains

  50. mieux vaut tard que jamais …
    Annick pour ton anniversaire
    Ossiane t’avait offert des branches :>))
    A ce bouquet d’art mais austère
    De peur que le coeur ne te flanche
    Et n’assombrisse ton dimanche
    J’ajouterai des fleurs des fruits
    Des feuilles et des baisers aussi:
    « Voici des fleurs, des fruits, des feuilles et des branches »
    Et puis mon amitié dans vos deux mains blanches

  51. Corps de bois
    au coeur des feuilles
    Des les murmures de l’eau se meuvent
    les casques bleus en masques blancs

  52. Je prends la jolie branche
    La caresse fort tendre
    La repose
    sous l’oeil éclairé
    D’être né
    Pour recevoir ô temps
    Des délices si charmants
    D’amichel bel ami
    Et les fruits se papotent les feuilles
    Les fleurs savourent les branches
    Et les baisers mes joues
    Toutes rouges étourdies
    De recevoir autant
    bises, amichel.

  53. >Annick
    Suivant l’exemple d’Amichel….
    Je t’imagine, dans de jolis tutus bleus de soie
    Virevolter à petits pas, aérienne, le coeur en émoi
    En pâtineuse agile, frôler le lac, qui t’ouvre les bras
    Je t’imagine, en funambule des mots câlins
    Passeur de douceur et de chaleur, dans un splendide écrin
    Tu es, Annick, la joie de vivre, et l’amour est ton guide
    Je t’offre un bouquet de senteurs, mon amitié et tout plein de bisous
    Pour marquer cette journée qui t’a vu naître et, sans trompette
    Je te souhaite de continuer ton chemin avec ardeur et vigueur
    Tendre sylphide, tu as le coeur sur la main!!

  54. merci de vos mots
    mais le plus étrange c’est qu’au départ je n’étais pas parti pour écrire sur les mots
    mais sur un patineur et puis mon texte c’est construit et modifié
    et j’en suis venu de parler des mots
    comme quoi les mots et les idées s’imposent par delà nous…

  55. Coucou tout le monde, C’est vraiment la fête à Annick!
    >alice:
    Quel talent et sensibilité dans ta plume, ton poème est vraiment très beau, merci beaucoup !
    >phil:
    Phil, très cher, tu échappes à toi même! J epensais que c’était conscient d eta part;-) BOnne soirée!
    >thierry:
    Ta poésie par ten liberté comme ces spectres;-) Merci thierry:
    >monique:
    Le rêve est un excellent échappatoie; il ne faut pas t’en priver.
    Superbe et profond le poème de Dauder, merci pour ton beau choix!
    >marc:
    Tes poèmes au tour des mots sont splendides. belle inspiration, bravo à toi!
    >annick:
    Je te sens ^paisée maintenant que c’est passé;-) Ca vaporise et flaque tout doux;-) Bises!
    Tu devrais faire un blog sur une vraie plateforme de blog afin d’éviter d’éparpiller tous tes éccrits;-) Tu aurais ainsi suffisamment de place pour mettre des photos.
    >hélène :
    Bonne soirée, hélène, tout le plaisir est pour nous de t’avoir à nos côtés 😉
    >amichel :
    On est en pleine rêverie fantastique avec tes créatures ! Tu nous fais voyager en irréalité. Bise à toi Michel et merci !
    >lou :
    Belle approche pacifique, lou ! Merci de ton passage!
    >claudie :
    Coucou claudie, toi ici 😉 Elle a vraiment conquis le coeur de tout le monde Annick 😉 Quel beau poème tu lui offres ! Bises du dimanche finissant !

  56. ohlala, ohlala, je suis émue de recevoir autant, Claudie encore, de si jolis mots si gentils, ohlala, c’est bien de trop….
    Mais c’est vrai que….
    Son âme en robe
    De mousseline blanche
    Aime se valser danser
    Sur les eaux accueillantes
    Se sourire et chanter
    Tourbillonner la vie
    Aimer aimer encore
    A n’avoir que l’amour
    Pour son seul horizon
    Et se laisser tomber
    Dans une révérence
    Qui l’a faite ainsi née
    D’aimer ses pas de danse
    Son coeur palpite bleu

  57. Plaisir d’un petit haïku avant les douze coups de minuit
    __
    Le jeu spéculaire
    D’échassiers imaginaires
    Les jeux de lumière
    __
    Bonne nuit à tous et jolis rêves bleus

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