émØtion

Emotion

Chambre noire, déchirure de l'absence, soleil si loin

Lecture du Haïku Calligramme: bas , haut, droite

Chambre noire
déchirure de l’absence
soleil si loin

Aux abords de Sartène. Voir la Carte de Corse

124 réflexions sur « émØtion »

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    .
    Bonsoir à tous,

    Merci à vous pour vos beaux commentaires déposés sur la note précédente.
    Malheureusement, je ne suis pas en mesure de vous commenter en ce moment; il ne faut pas m’en vouloir. Que cela ne vous empêche pas d’écrire et d’échanger entre vous comme d’habitude.
    .
    Toute mon amitié. A très bientôt.
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    Ossiane
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    .

  2. Quel magnifique jeu dans ce bel agencement entre le titre, le haiku et les photos. Bravo Ossiane!

  3. Illuminé par les projecteurs
    la belle dévoile sa beauté
    mais ce n’est qu’un leur
    son âme en dessous est craquelée

  4. Magnifique page Ossiane… j’aime ces ambiances de voiles de lumière… courage et belle vie à toi.

    ***

    Jour de soleil gris
    Sédiments du silence
    Un appel du ciel

  5. Ecouter le mentor fratrisée en calembour de ses vers sages en paradoxes des équinoxes
    Ou le soleil caresse de son onduleuse flânerie en cache nuages

    J’aime beaucoup cette ambiance

    Bonne semaine Ossiane

  6. C’est très beau et très émouvant,
    beaucoup d’émotions devant les photos, le fort beau calligramme et le si bel haiku…beaucoup d’émotions. Belle journée à chacun.

  7. Déchirure de cœur
    Absence éternelle
    Noir aveuglant

    Quand le Manque
    Dévore les tripes
    Les mots sont futiles

    Seule
    Son départ te hante
    Seule
    Sans lui tu pleures

    Pourtant
    Il n’aurait pas aimé ça
    Pourtant
    Il t’a montré la voie

    Garde le doux, le gai et le tendre
    Serre les très fort et …
    Avance vers le soleil !

  8. Elle est émue vraiment
    Que lui apporte le temps
    Déchirure grâcieuse
    Qui se remplit de roses
    Et leur parfum l’ennivre
    Quand son doux temps
    Il l’aime
    Il l’aime encore
    Encore et en corps
    Si belle délivrance

    et je te lis Nigra, c’est bien beau! belle journée!

  9. émotion, sensation, que la déchirure et grande lorsque l’absence de l’autre survient…

  10. ce fut superbe,
    le ciel s’était longuement préparé,
    se garnissant de couches de nues superposées
    juqu’à créer une sombre ambiance
    à laquelle les collines avaient consenti
    la reprenant en majeur,
    jusqu’au noir –
    et dans le silence et l’attente
    un pinceau a surgi, autoritaire –
    une petite goute,
    partie infime de la masse d’eau
    ainsi découpée,
    est devenue d’argent brillant,
    grisée, confuse de cet honneur

  11. Et l’éclair de la nuée a jailli
    de ton regard noir
    l’étincelle d’or
    luit dans le soir
    et tes lèvres sourient
    calines
    derrière la mèche d’ombre
    de tes cheveux.
    Le feu sous la cendre.

  12. Un rayon
    Juste un seul rayon
    Mais quel rayon !

    Il est vrai qu’Ossiane en connaît un rayon !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Sous le voile noir
    Un coup de projecteur
    De son jet de lumière froide
    Illumine la surface plane
    Du papier lisse et glacé
    Puissance maximale,
    Exposition minimale,
    Du grand labo céleste
    Une goutte de créatiOn
    Est tombée par miracle,
    Instant de vive émØtion
    Admirable spectacle,
    En impression positive,
    Une image est née…

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Et un clin d’œil à tous les photographes
    Qui ont jadis passé des heures
    L’œil fixé sous leur agrandisseur
    En quête de belles images !
    Le numérique a pris la suite
    Plus rapide et plus pratique !
    Mon agrandisseur pleure
    Abandonné seul au grenier …

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  13. Et mon coeur frissonne, l’image m’impressionne, si belle mais si chargée d’émØtion……

    « Chaque soir est un magicien, il fait du monde un songe, il emmène doucement les hommes, comme s’il les prenait par la main, dans des célestes pays de rêve où la sagesse compte moins que l’intuition, la clarté de l’intelligence moins que les sentiments obscurs. » Robert Walser

  14. c’est une source de lumière
    qui provient de l’antre de notre âme.
    Elle s’échappe miraculeusement;
    et laisse ses traces sur la vierge pages.
    Elle éclaire parfois l’esprit de ses contemporains.
    et fascinera peut être ceux à venir.
    le talent et le hasard décideront au travers de leurs prismes d’en conserver
    quelques ondes dans les écheveaux du temps.

  15. Et il jaillit du noir
    Sa beauté toute belle
    Elle l’aime son rayon
    Se butine bel miel
    La vie son horizon
    De la terre vers le ciel
    Dans la force d’y croire

  16. L’abeille d’Annick
    En met un sacré rayon !

    Rayon de miel
    Rayon laser
    Rayon du cercle
    Chef de rayon
    Rayon X
    Rayon vert
    Rayon d’action
    Rayon de braquage
    Rayon de vélo

    C/rayon à papier
    ….
    Et le plus beau…

    Rayon de soleil !

    (Pour Ossiane, même de loin, ça fait du bien,
    Et celui-là, tu ne pouvais assurément pas le louper !)

    Biseeeeeeees sucréeeeeeees !

  17. bisous géraniumés, Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, que mes mains ont planté, je les aime déjà tant, que mon regard se danse sur leurs feuilles velours, se promène tout de bon, en attendant tout sage la première fleur de rouge, je les ai pris tous rouges, de bel rouges de printemps….

    Et d’un geste éternel
    Il déchire le ciel
    D’un mouvement grâcieux
    Dépasse son bout de nez
    Et envoie fort et doux
    De bels baisers de miel
    Et la terre elle accueille
    Elle frissonne et se rit
    L’horizon s’ouvre pour elle
    Elle pousse ses petits brins d’herbe

  18. Tu vas bientôt devoir sortir la tondeuse Annick,
    car ça pousse fort, au ras des pâquerettes !

    (moi aussi d’ailleurs !)

    Premier hors-sujet du jour :
    je t’invite (et les autres d’ailleurs) à l’inauguration de mon blog !
    Venez cliquouiller !
    Je ne sais pas encore où ça va aller, on verra bien ! Ce n’est qu’un début !
    ____

    http://christineeeeeeee.blogspot.com/
    ____

  19. IL est dans la ville.Les cheveux hirsutes .S D F sans doute .Demande rien a personne.
    ILgrave son histoire sur les murs ,les portes de la ville partout il est passé même si personne ne le voit. Personne ne fait attention a lui.Ne demande rien quelques fois il pousse un cri. C’ est tout,jamais quand nous l’ attendons .IL est là toutr la ville l’ a vu.IL ne connais personne et personne le connait.
    Cette année il y a plus de vingt ans qu’ il est arrivé.IL se nommeAlain.
    Ce soir je sais que j’ aurais bcp de mal a dormir.Noisette.

  20. chambre noire, salle de radiologie, rayon x, clichés, diagnostic, compte rendu, nouvelle, émotion, déchirure, puis inévitablement,d’ici peu, l’ absence…
    le soleil et déjà si loin…

  21. Etranger, il est venu ce soir
    Il n’a rien voulu dire
    Ses yeux, jadis chargés d’espoir,
    Semblaient ne plus savoir rire

    Sombre, étang bordé de pierres grises
    Ombre, sans idée de lumière
    Ou de son rayon lointain
    Qui vient frapper la terre

    Lumière d’un matin
    Instant, temps, de magicien…
    Son âme en était tant éprise

    Mais, que s’est-il passé ?
    Ô ! l’Amour exilé !

  22. Dis donc c’est qu’on est vite parti avec Sabine. Allez zoup au suivant ! Ohé les autres accrochez-vous ça tangue !

  23. Raies obliques et pourtant si bien canalisées
    trouée passagére mais savament avalisée
    lien presque sacré dans un entre-deux glacé

  24. Etranger, il est venu ce soir
    Personne n’a voulu savoir

    Il a repris son chemin de lumière
    Une fleur à la boutonnière

    Peu importe l’absence
    Pour toujours en partance

    Ils passeront les jours
    Ô ! Exil de l’Amour

  25. cette nuit il n’a pas rêvé
    Comme toutes les nuits.
    il vit seul dans son appartement
    Personne n’y vient jamais.
    il ne reçoit pas de courrier non plus
    Seul l’administration et les banques de données disposent de son adresse!
    le réveil s’est mis à sonné
    Il a ouvert un oeil, il a arrêté le réveil.
    Il s’est levé comme chaque matin.
    Combien y a t’il eu de matin?
    combien d’années
    personne ne fête son anniversaire
    Il n’a pas d’enfants
    Ses parents ! en à t’il jamais eu.
    Des amis! pourquoi en aurait il ?
    il se dirige comme un robot
    Au programme immuable.
    il accomplit les même gestes
    dans même ordres depuis des lustres
    Après Il quitte la maison
    ferme sa porte,
    marche d’un bon pas
    le train n’attend pas
    il y en a pourtant d’autres
    mais prendre celui là est important
    il aime être à l’heure;
    il va vers le saint travail
    comme un moine
    s’enfermer dans sa cellule
    sans gardien sans barreau
    une cellule avec un ordinateur
    un téléphone,
    il écrit,, réfléchi
    prend un café, quelques gâteaux
    il lui arrive de parler
    il écoute ou plutôt il entend
    ilcomme une glace sans teint
    a midi il se remplira
    seul à une table
    personne ne s’assoit plus à sa table
    certains ont bien essayé
    mais il parlait à une boite vocale
    il se remplira
    comme on rempli une carafe
    rien n’a d’odeur ni de saveur
    une fois plein il s’arrête
    puis repart à son travail
    ce soir il rentrera
    comme tous les soirs
    il rallumera la télé, il se sent moins seul
    quoique cela ne le dérange pas
    il dînera face à sa solitude .
    sur la télé les images défileront
    de film en publicité
    de chansons en séries
    de jeux en reportage.
    au fond de la nuit
    puis il ira se coucher
    car il faut bien se reposer
    il attend patiemment que la mort vienne le chercher
    Mais la mort à bien d’autres choses à faire.
    il n’a plus aucune émotion
    peut être dailleurs est il déjà mort!

  26. Une percée de lumière dans le déclin du jour déchire le voile des ténèbres….
    ____

    Doucement emportés dans le naufrage
    Les mots les plus forts n’ont plus aucun sens
    Ceux-là mêmes qui encouragent et soulagent
    Se meurent en un triste et tragique silence

    La souffrance s’installe en profondeur
    Et L’esprit meurtri peu à peu s’engouffre
    S’abandonne et se noie dans la douleur
    Le corps entier agonise, pleure et souffre

    Alors, il reste ce faisceau de lumière
    D’un soleil venu d’un tout autre monde
    Un messager porteur à sa manière
    D’une lueur dans la douleur profonde

    __
    Bonne nuit à tous

  27. Et le ciel pousse un cri
    Un faisceau de lumière
    Réveille toi
    Toi là bas
    Vis la donc cette vie
    C’est ta vie d’ici bas
    Serre la embrasse la
    Vis ta vie
    Aime tellement
    Que tes jours
    S’en souviennent

  28. J’ai pris le faisceau de lumière
    je l’ai serré très fort dans mes bras
    Pour qu’il ne fonde pas en poussière
    Pour que la nuit de me le prenne pas

    Bonsoir Annick et à ceux qui ne dorment pas

  29. bonsoir Monique,

    serre fort ce faisceau de lumière, il est pour toi, tout de bel, tout de vivant, tout de vrai, tout d’amour..

  30. si bel calligramme…

    Dans ma chambre de seul
    Je pleure mon autre
    L’absence
    Tant envie de serrer
    De la vivre ma vie
    Présence
    Envie de vie
    Mon édredon insuffisant
    Présence
    De sa présence
    Pour colmater cette déchirure
    L’absence

  31. La Sartaine impassible et l’étang endormi
    Les montagnes alentours goûtaient cette accalmie
    Et puis le rayon plonge, elle en profite enfin
    Repoussant les nuages il nourrit ses confins
    Sa lumière bien qu’oblique a une force magicienne
    Il offre de ses cieux la lueur Olympienne
    Que cette terre absorbe pour faire pousser la vie
    une flore belle et sauvage qui nous fera envie

  32. La terre s’était résignée
    à la nuit.
    La nuit s’était résignée
    au silence.
    La montagne exhalait
    ses parfums,
    qui s’enlaçaient
    et se fondaient
    dans les ombres
    de la brume.
    Tout doucement,
    puis crescendo,
    du noir avaient jailli
    des chœurs de bleus
    incroyables
    qui s’élevaient
    vers le ciel plombé,
    fusaient dans les nuées.
    Brusquement
    tout s’est tu,
    des nuages
    le pesant voile
    s’est déchiré,
    et le soleil a braqué
    sa splendeur
    sur la vallée.
    La terre alors conçut
    le manque dont elle souffrait.

  33. Phil alba… votre texte de 22h19 est très beau… j’y vois comme une réponse à Noisette… c’est très sensible… j’aime, merci

  34. Son coeur est déchiré
    Un jour il s’est brisé
    Et le ciel la regarde
    Copatit se déchire
    L’averse de ses gouttes
    Enlève le trop salé
    Le ciel lave la blessure
    Et permet d’avancer

  35. Emotion de la nuit
    Ton noir douce enveloppe
    Tu me serres bien fort
    Dans tes noirs étoilés
    Et mes yeux s’attendrissent
    Près de toi je m’endors

  36. Hey Phil, j’aime bien ce que tu écris mais tu es sûrement parti, il est déjà si tard chez vous. Annick et Monique je vous embrasse.
    Bonne nuit à vous tous.

  37. Recueillement

    Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
    Tu réclamais le Soir; il descend; le voici:
    Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
    Aux uns portant la paix, aux autres le souci.

    Pendant que des mortels la multitude vile,
    Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
    Va cueillir des remords dans la fête servile,
    Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,

    Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes Années,
    Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
    Surgir du fond des eaux le Regret souriant;

    Le Soleil moribond s’endormir sous une arche,
    Et, comme un long linceul traînant à l’Orient,
    Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

    Charles Baudelaire

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/recueillement%2Bferr%25C3%25A9/video/x167d4_leo-ferre-recueillement_creation

  38. Il est beau ce poème Maria. Merci.

    Et puis message pour tout le monde, les matelots, ne disparaissez pas!!! Ossiane a besoin de l’équipage entier. Présence obligatoire surtout en son absence. Ceux qui manquent à l’appel, risquent le cachot !!! ( Bourrache par exemple. Hein …)))

  39. Pour reprendre les paroles de notre Noisette et en hommage à tous ces « Alain » des rues qui font mal au coeur , la chanson de Tété, Passage Brady.

    Quotidiennement,
    Il s’administre le poison.
    Quinze, vingt fois, ça dépend
    De son humeur, c’est selon.

    «Boit-sans-soif, pauvre saoulot,
    Bon à rien, suce-goulot»
    Disent les mauvaises langues «Bentôt les croques-morts enduiront ton corps de chaux»
    Il traîne de débit en débit,
    Dans l’espoir d’y trouver quelque répit,
    Cet homme que personne n’aime ni ne nomme,
    Cet homme que personne n’hèle ni ne sonne.

    Il connaît tous les lieux,
    Il y a ceux où il va faute de mieux.
    Ceux qui servent à passé minuit,
    Les deux ou trois qui font crédit.

    «Il gît à même le caniveau
    A la manière des animaux»
    Disent les mauvaises langues, «De lot il ne le goûte que trop ! »
    Il traîne de débit en débit,
    Dans l’espoir d’y trouver quelque répit,
    Cet homme que personne n’aime ni ne nomme,
    Cet homme que personne n’hèle ni ne sonne.
    Il traîne de débit en débit,
    S’en va s’aviner
    Parce que sa vie ne
    Lui inspire plus que du mépris,
    Ne lui inspire plus que du mépris.

    Dans un café Passage Brady,
    Une femme égrène des notes sur une six cordes.
    Elle psalmodie son psaume favori,
    Où il est beaucoup question de discorde,
    D’amour, de haine et de miséricorde.

  40. Une troué de lumière dans la nuit
    ou
    les derniers éclats de lumière avant la nuit

    J’aimerais tellement qu’elle n’ait pas peur à ce moment là

  41. Fruit d’hiver
    tranché net
    d’une lueur trop vive
    les flancs à nu
    la peau grêlée d’âges perdus
    que faire sinon
    pleurer cette espérance
    des Dieux ?

  42. Un matin plus proche pour tous
    Un petit plus pour Maria et Lou

    Mêlons nos âges, voulez-vous ?
    Asseyons-nous
    Regardons converger nos chemins
    Voies de lumière et aussi d’ombre
    Qui nous amènent certains matins
    Avec peine ou sans encombre
    A accueillir

    Mêlons nos mots, le voulez-vous ?
    Asseyons-nous
    Laissons se joindre nos âmes
    Qui nous réclament
    De vivre pleinement
    D’heureux temps

    Enfin sourire

  43. Vous devriez en faire autant. La paix, c’est peut-être le mot le plus important de mon dictionnaire.
    Bonne journée à vous tous

  44. il est si grand ce poème de Baudelaire, que je résiste baba devant…la puissance des mots.

    Quand la vie elle déchire l’être
    Le laisse tout seul sur le trottoir
    C’est immense chagrin de vie
    Pleine pensée pour ceux qui souffrent
    Abandonnés seuls mis en vie

  45. Et puis tu vois Annick, la compassion n’existe même plus ou alors souvent elle n’est que dans des mots qu’aucun acte de la vie ne corrobore. Ce n’est pas que le système qui est pourri, c’est la base même de nos façons de voir les choses. Quand un truc nous dérange, souvent on tourne la tête pour éviter de le regarder. J’ai fait cela très souvent, j’ai voulu rester enfant pour ne pas être responsables de mes actes ou de l’absence d’acte et je n’en suis pas très fière.
    Quand on fuit, on se perd et on n’arrive même plus à se regarder en face.

  46. Magritte disait ceci :
     » Cette vieille question qui sommes nous? trouve une réponse décevante dans le monde où nous devons vivre. Nous ne sommes en effet que les sujets de ce monde prétendument civilisé où l’intelligence, la bassesse, l’héroisme la bêtise s’accommodant fort bien les uns des autres sont à tour de rôle d’actualité. Nous sommes les sujets de ce monde incohérent et absurde, où l’on fabrique des armes pour empêcher la guerre, ou la science s’applique à détruire, à construire, à tuer, à prolonger la vie des moribonds, où l’activité la plus folle agit à contre-sens; nous vivons dans un monde où l’on se marie pour de l’argent, où l’on batit des palaces qui pourrissent abandonnés devant la mer. Ce monde tient encore debout tant bien que mal, mais on voit déjà briller dans la nuit les signes de sa ruine prochaine (…) La nature parait avoir été généreuse en créant pour les individus trop impatients ou trop faibles le refuge de la folie, qui les protège de l’atmosphère étouffante du monde actuel »

  47. Sur ce, et comme dirait notre Dame Noisette, je m’en vais dormir, Il est temps.
    Bisous

  48. ___

    De son là-haut,
    L’âme
    D’un faire-part
    Noir
    M’éclaire
    D’un rai de lumière.

    Une pensée, un espoir ?
    __

    Je voudrais bien…
    Non. Je veux…
    un soleil tout jaune et tout chaleureux.

    Bonne journée à tous.
    ___

  49. Oh je me dois de revenir une minute pour te demander pardon Phil, je ne voulais pas être agressive. Tu es si gentil, et j’ai de drôles de façons de dire merci.
    Bel jour à toi (comme dirait Annick !!)
    Et que tu aies 18 ou 100 ans, peu importe. C’est le coeur qui compte en amitié.
    Allez ciao

  50. Ben un peu de soleil tu voulais, et donc plutôt que de terminer sur une note d’amertume , je pars sur une note plus amicale.
    L’entente invite le soleil et l’espoir plutôt que la grisaille et le froid.

  51. Ce coup là je vais vraiment me coucher ou je serai une espèce de zombie demain. Si quelqu’un a des choses plus perso. à se faire pardonner, j’aurais ouvert la porte. Allez bisous à tous.

  52. Quand le faisceau pointe et balaie, il décille et décide
    quand le faisceau circule et circonvient il habille et déride
    quand le faisceau tourne et émeut il babille et débride

  53. Est ce l’éloignement qui fait la rectitude, la distance qui transforme en source quasi ponctuelle, l’étendue qui donne ce rendu parallèle en lignes de fuites colinéaires ?
    De cette concentration certes localisée résulte une intuition, une impression proche de la divination et de ces puissance célestes qui dardent mais que parfois nous raillons à l’abri de la raison.

  54. Dans le noir des consciences en panne d’éclairage, tourne la rage, mais quand vient la lumière même si c’est un cruel révélateur de l’absence, parfois de l’absence à soi, il faut faire face et dans la dimension suggestive comprendre ce que l’absence ou la séparation apporte dans la conscience éprouvée du lien, de ce qui fut, a été défait.
    Ce n’est pas le triomphe de la raison mais juste le sens affuté du contraste qui trace les lignes de force en devenir.

  55. Allez allez, la vie elle est toute douce, j ai du mal à tout suivre,
    une soirée mouvementée en autisme récalcitrant hier soir..deux heures zen..pui un avant coucher fatigant…et un réveil de nuit…
    alors je me saisis les beautés de vie…
    je vôte pour la Paix c’est sûr, et pour rien que l’amour,
    et que oui, c’est bon de regarder le monde en face tel qu’il est en toute vérité, sans peur, pour ensuite ne pas connaître la peur de se regarder soi en face en face, surtout en fin de vie me semble, les secondes peuvent être cuisantes,
    alors juste aimer s’aimer, sourire, manger les fleurs, tendre une main, c’est pas grand chose, mais cela fait du bien, pour soi et l’autre…

    SOURIRE DE PLEIN!

    mais dessous une image, et une belle image, mes mots aiment bien la vivre leurs émotions, mes mots, d’ailleurs je contrôle pas mes bouts de doigts qui transirent et respirent et sautillent tous seuls en palpites…
    et cette image d’Ossiane, si belle, et si forte de vie telle,
    la déchirure elle fait partie de la vie aussi, un jour ou l’autre…
    mais il reste les moments de partages superbes, de rencontres magnifiques, de beautés de vie…et c’est Grand de VIE!

    BISES à chacun!

  56. quelques petites phrases sur l’abscence

    sans toi

    je suis comme un lion sans crinière
    la tête nue offert au froid de l’hiver

    je suis comme un aigle sans aile
    qui ne peux plus voler vers elle

    je suis comme une girafe sans cou
    je me sens petit tout a coup

    je suis comme un cerf sans bois
    qui ne peut plus bramer dans les bois

    je suis comme un zebre sans rayure
    vulnérable au mileu de la nature

    je suis comme un rhinoceros sans corne
    fragile même s’il est enorme,

    je suis comme un dromadaire sans bosse
    malléable , mon corps mou sans os

    je suis comme un kangourou sans poche
    qui ne pourrais plus protéger ses proches

    je suis comme un léopard sans tache
    a découvert quelque soit l’endroit je me cache,

    je suis comme un elephant sans defense
    me sentant chétif et sans defense

    je suis comme un herisson sans piquant
    nu , vulnérable livré au quatre vents

  57. Hello Marc,

    Il me semble que tu as oublié
    un couplet :

    Comme un avion sans aile…

    Alors, pour toi :

    _____

    http://fr.youtube.com/watch?v=G58f6PcM2Ts

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    Pour Bourrache :

    Une recette
    IN – FA – I LLI – BLE !

    EXPIRATION……

    INSPIRATION……

    Alors, RESPIRE à pleins poumons !

    …. mais je m’aperçois que la recette fait déjà des miracles… Notre chère Bourrache remontre le bout de son nez… de souris …. !!!!

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees à vous !

    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  58. Faisant fi de la grisaille
    D’une atmosphère d’ébène,
    Le buveur de lumière
    A trempé sa paille !

    A boire bien frais !

    Et à la vôtre !
    Christineeeeeeeeeeee

  59. petite souris reste beaucoup dans son trou en ce moment!
    le gris ne te plait pas!!!

    j’aime bien charlélie

  60. Christineeee : si tu n’avais vu que le bout de ma queue, c’est que je me taillais dans les taillis.

    Mais, tu sais, toi, que j’ai de beaux yeux !
    Et que je ne fais pas grise mine …

    P.S. : mon linge pendouille à 14°8 avec un léger vent du nord …
    Inspiration…
    Expiration…

  61. Sacré Salvador !
    Impayable !

    Et c’est en riant
    que je m’en vais,
    maintenant,
    monter ma jument !

    A ce soir !

  62. Moi, les chevaux, ils me font un peu peur …

    j’ai jamais monté que des escaliers …

    pour aller dans mon lit …

    au fond du couloir…

    (çui où Annick a suspendu son hamac)…

    première porte à droite.

    (c’est qui qui avait la porte à gauche ? Monique ?)

    Mais tout cela re-monte à loin…

    normal, pour un cheval …

    et des escaliers.

  63. Je me branche au réveil et je vois qu’on fais un peu de sport, ( respire expire) du cheval avec Christine en belle cavalière ! qu’on monte et descend les escaliers de l’hotel. Il y a de la musique et le hamac est là !!
    On est en vacance génial !!!! Vive la PAIX … Ossiane, stp un peu + de soleil pour les prochaines photos . Si on s’agglutine tous sous ton rayon, on sera les uns sur les autres et il y en a qui pourront pas bronzer.
    Bisou à tous

  64. Elle est jolie cette photo, je reviens la regarder…
    et je vous lis, et je souris,
    non, j’ai pas oublié Bourrache, mon hamac au bout du couloir…SOURIRE…toi alors..
    et Lou, tu me fais rire..
    mais Ossiane, en fait à sa guise, je lui fait confiance dans son voyage en album…et puis j avoue que si cette photo, cet haiku remuent, ils sont fort beaux, grands de vie dedans…
    Allez je tente encore de laisser courir les doigts sur le clavier de l’image…BISES à chacun…heinhein, un petit café Bourrache..non, je n’ai pas oublié…mon bel hamac de vie et vous tous en chacun….

    Le soleil perce le nuages
    La terre l’attendait pour se pousser
    Elle frotte ses petits yeux
    Et souffle sur les feuilles
    Elle tire fort les racines
    Puis fait couler de l’eau
    Et La Nature s’éveille
    En ce petit matin
    De tout premier matin
    Qui conjugue je t’aime

  65. Emotion
    Si pure de vie
    Tu frictionnes l’être
    Le garde en vie
    Si belle vérité
    Se vivre se palpiter
    Si bel mot
    Qu’est mot si on….
    Le réinventait
    On ne ferait pas mieux
    Si doux de parler
    Emotion

  66. En réponse au texte de marc

    Je suis seul, je suis vieux.
    Enfermé dans ma tour
    Me suis-je occupé d’eux ?
    Ai-je donné de l’amour ?

    Mes enfants sont ingrats
    Ils m’ont tant oublié
    Mais moi ai-je été là ?
    Ai-je su les aimer ?

    Car je peux bien me plaindre
    Redire que je suis vieux
    Pleurer et même geindre
    Dire « je suis malheureux »

    Je les ai ignoré
    Balayé d’un revers
    Quand j’avais une santé
    Qu’on qualifiait de fer

    Et mes petits enfants
    M’intéressaient bien peu
    Qu’ils étaient fatigants
    Et bien peu respectueux

    Je suis seul, je suis vieux
    Enfermé dans ma tour
    Me suis-je occupé d’eux
    Ai-je donné de l’amour ?

  67. J’ai peur d’être mal comprise. Je ne pense pas que si l’on n’est seul c’est parcequ’on le mérite mais je pense que certains ne méritents pas qu’on s’appitoie sur leur sort au regard de ce qu’ils ont été. On récolte quelquefois ce qu’on n’a pas semé

  68. Et moi mon émotion elle t’aime très beaucoup, Bourrache, et mon émotion, c’est que moi….bises.
    c’est fort rigolo cet histoire de hamac, car cet après midi, je sortais une lessive dans le garage puis regardais le hamac posé sur une étagère, au fond, et je me disais, manque juste un support, mes deux arbres sont restés dans le nord,
    et puis….mais déjà me hamacker tendrement jolis souvenirs mes pommes, j’ai aimé, puis te lire et le hamac, double émotionnée…
    Je suis émue que tu aimes le dernier pêt à gaz de mes doigts….
    il fait SOLEIL et j’AIME!

  69. C’est infiniment rare de voir une gloire, et je comprends que tu aies appelé cette photo magique  » Emotion « .

  70. « Un optimiste, c’est un homme qui plante deux glands et qui s’achète un hamac. »

    Jean-Marie de Lattre de Tassigny
    __

    « Une optimiste, c’est une Annick qui regarde son hamac posé sur l’étagère et qui … (j’vous laisse finir) (n’oubliez pas de signer !).

    ___

  71. et je lis rachel, et je ne partage pas tes mots, pas assez tendre pour moi, trop dur… ai- je donné de l’amour ? faut -il donner pour reçevoir ??? ne peut t’on pas donner sans rien attendre en retour??? pas façile ….

  72. Finalement la personne qui disait  » seuls les chauves coupent les cheveux en quatre  » Z’ allee p’ tet’ vous comprendre .Ou alors on vas sotrtir la batterie de testset cela va donner un profil…
    Quand on aime se pose t ‘on tant de questions?

    Le petit prince dit  » on ne voit bien qu’ avec le coeur  » St Ex .C ‘est facile a comprendre ???

    Le proverbe dit aussi  » qui séme le vent récolte la tempete  » cela pour les gens qui connaissent L’Evangile.Je n’ ai pas dit la Bibble hein Bourrache !
    Bonne soirée je m’ en vais loin de tous les gens biens trop bien pour moi Noisette.

  73. Bourrache, je m’éclate de rireeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees…TOI ALORS!

    je partage aussi tes mots, sabine, avec ta belle nuance…
    Je partageais ceux de rachel dans le sens, on donne et on ne reçoit pas toujours, c’est ainsi de vie et puis parfois on est seul on se larmoie mais c’est juste normal, car on a vécu en seul sans aimer les autres, il me fallait plus nuancer, mais je me comprends tant que j oublie que je suis lue…SOURIRE…
    de toutes façons à mons sens, aimer, c’est juste aimer sans penser donner recevoir, c’est aimer se donner et le reste suit de soi, comme ça,
    et à mon sens, il faut surtout pas donner pr penser recevoir, il suffit juste d aimer donner, et si on reçoit on est surpris, et si on n a pas et bien tant pis, au moisn on a aimé se donner..

    et Bourrache, juste voir le hamac me suffit, mon oeil se balance déjà…si tendrement mes pommes, et ma pomme jolie…

  74. Oh, Noisette, je ne comprends pas ta colère … et moi qui venais d’acheter mon ticket de train pour aller visiter ton beau jardin … et siroter (non, pas du thé, j’aime pas !) plein d’autres choses que tu as proposées et que j’aime bien, avec toi et nous tous.
    Tu sais, je me pose souvent la question de savoir si je suis quelqu’un de bien … (de trop bien, ça ne m’a même pas effleuré l’esprit !).
    Biz à toi.

  75. Pour Noisette :

    « Juste quelqu’un de bien »

    Enzo enzo
    _

    Debout devant ses illusions
    Une femme que plus rien ne dérange
    Détenue de son abandon
    Son ennui lui donne le change

    Que retient-elle de sa vie
    Qu’elle pourrait revoir en peinture
    Dans un joli cadre verni
    En évidence sur un mur

    Un mariage en Technicolor
    Un couple dans les tons pastels
    Assez d’argent sans trop d’efforts
    Pour deux trois folies mensuelles

    Elle a rêvé comme tout le monde
    Qu’elle tutoierait quelques vedettes
    Mais ses rêves en elle se fondent
    Maintenant son espoir serait d’être

    Juste quelqu’un de bien
    Quelqu’un de bien
    Le cœur à portée de main
    Juste quelqu’un de bien
    Sans grand destin
    Une amie à qui l’on tient
    Juste quelqu’un de bien
    Quelqu’un de bien

    Il m’arrive aussi de ces heures
    Où ma vie se penche sur le vide
    Coupés tous les bruits du moteur
    Au-dessus de terres arides

    Je plane à l’aube d’un malaise
    Comme un soleil qui veut du mal
    Aucune réponse n’apaise
    Mes questions à la verticale

    J’dis bonjour à la boulangère
    Je tiens la porte à la vieille dame
    Des fleurs pour la fête des mères
    Et ce week-end à Amsterdam

    Pour que tu m’aimes encore un peu
    Quand je n’attends que du mépris
    A l’heure où s’enfuit le Bon Dleu
    Qui pourrait me dire si je suis

    Juste quelqu’un de bien
    Quelqu’un de bien
    Le cœur à portée de main
    Juste quelqu’un de bien
    Sans grand destin
    Une amie à qui l’on tient
    Juste quelqu’un de bien
    Quelqu’un de bien

    J’aime à penser que tous les hommes
    S’arrêtent parfois de poursuivre
    L’ambition de marcher sur Rome
    Et connaissent la peur de vivre

    Sur le bas-côté de la route
    Sur la bande d’arrêt d’urgence
    Comme des gens qul parlent et qui doutent
    D’être au-delà des apparences

    Juste quelqu’un de bien
    Quelqu’un de bien
    Le cœur à portée de main
    Juste quelqu’un de bien
    Sans grand destin
    Une amie à qui l’on tient
    Juste quelqu’un de bien
    Quelqu’un de bien
    ___

    http://fr.youtube.com/watch?v=2XIJHJEb2Ec
    ___

  76. Bon je vais m’expliquer sur mon texte. Je l’ai écrit en pensant à ma grand-mère qui n’a pas été une bonne mère, qui ne sait pas occuper de ses enfants comme il le fallait et qui a été profondément égoïste toute sa vie. Une fois veuve elle s’est tout naturellement retournée vers ses enfants. Elle s’est rappelé d’eux car elle était seule. J’étais ado, à l’époque, et je ne l’aimais pas vraiment car elle ne s’était jamais occupé de moi. C’est pour cela que mon texte est un peu dur. Je pense, sincèrement, être à l’écoute des autres mais je ne supporte pas les gens qui s’appitoient sur leur sort quand ils ont tout fait pour qu’il en soit ainsi. On peut être un jeune « con » mais aussi un vieux « con ». On ne donne pas pour recevoir je suis bien d’accord avec toi Sabine mais ceux qui n’ont jamais rien donné ne doivent pas se plaindre de ne rien recevoir. La vie est un échange, un partage. Ce n’est pas parcequ’on est « vieux » qu’on doit être respecté plus qu’un jeune c’est en fonction de ce qu’on est et de son comportement.
    Voilà j’ai essayé de m’expliquer car ce texte est presque parti dans la colère en raison des motifs évoqués plus haut.

  77. Merci Lou pour la chanson de Brassens. Elle est plus claire que ce que j’essayais maladroitement de dire.

  78. Sacrés matelots dans ce bateau ;))
    Moi je ne serais pas tombée mieux.
    bisous pour planer au dessus de la terre d’Ossiane en émotions .

  79. Ce soir, j’peux pas quitter le blog comme ça. Je ferais preuve d’un manque total d’amitié. Alors, Ossiane, à défaut de me dire que tu vas bien, peux-tu juste passer pour m’écrire « ça va … » ?

    (m’écrire à moi et à tous, je suis sûre …)

    Biz à toi.

    Biz à tous.

  80. ça va Bourrache? pour moi ça va! toi Ossiane ça va pour toi? et pour chacun, si bon de va? si bon de savoir que quand ça va, ça va!

  81. Ouf la journée avec bcp d’ émotion et l’ on s’ énerve et puis on parle ,on dit et tout tourne vinaigre etc..
    Demain il fera beau mais si l’ on est pas capable de se parler sure que l’ on aura tout
    faux .Chez moi la porte n’ est jamais fermer alors je ne vais pas commencer.
    Bourrachetu parais bien sensible et ce n’ est pas si grave et les autres du salon Annick,Chris ,Rachel que je ne connais a peine et sans oublier Thierry et ses textesAspe,Maria et Phil je l’ attend et tous les autres,je vous souhaite la bonne nuit et demain levé du bon pieds l’ occasion de se dire que l’ on pas si bete qu’ on en a l’ airAmicalement pour tous Noisette.
    PS:j’ ai perdu le code d’ Anna.peut etre lira t elle cela.

  82. Le silence ne dit rien, il respecte la distance entre le dit et le non dit, il pousse la grille du jardin secret, et sur le banc s’assoit près de l’absence, s’émeut de l’importance qu’elle prend à ses côtés. Au crépuscule, dans le dernier faisceau du jour s’étonnera pourtant de sa force et de son impact de douleur….

    L’incroyable spectacle de cette image dans le jour finissant et si porteur d’émotion dans cette beauté captée par l’oeil avisé d’Ossiane, m’amène à ce poème de Pierre Reverdy que je partage avec vous sur les chemins du rêve…

    MOUVANT PAYSAGE

    « Levé
    Le chant plus haut

    On part
    Le ciel a déridé son front
    Peut-on savoir l’heure qu’il est
    Aucune limite n’est fixée
    On pourrait traverser la terre
    sans jamais s’arrêter

    La nuit
    Les champs s’allongent
    Une lumière vient
    Un trou
    Le ciel qui se déchire
    Tout craque
    Et l’on entend plus rien
    Un passant
    Une étoile tombe
    Et les autres qui la regardent
    La lune tord son cou par-dessus les arbres »

  83. vos reflexions m’inspirent se texte

    Ho m’aimeras tu encore, quand le poids des années
    Aura usé mon corps, et fané mon cœur suranné
    Quand mes mains trembleront, sans la moindre bises !
    quand sur mes jambes de hérons, pareil à la tour de pise

    Je marcherais boiteux!le sourire édenté !
    Je mangerais avec faim, mais resterait grêle!
    quêtant les rebouteux ! pour me revigorer
    et soulager enfin, mes douleurs fidèles !

    et les visages connus, me resterons inconnus
    chaque jour plus saugrenue tu me trouvera nu
    rien ne t’étonneras!oublieux tel un poupon!
    Tu me savonneras, redevenu nourrisson !

    alors la vendetta, sonnera le glas
    j’obligerais la mort, ce cruel toréador
    à libérer mon corps! je serais le plus fort,
    Dans un dernier éclat ! à coté tu m’aideras !

  84. Moi qui m’adonne de plus en plus à la photo, mais culinaire, bravo pour les tiennes, car c’est pas évident de faire une déchrure de ciel….bravo…

  85. Percée de lumière
    Présence subtile
    Le juste dévoile
    Un visage sans nom

    Ombre lumière
    Le chant de la perle
    Traverse le pays
    Douce est la pluie

    A cette mélodie
    Je suis toute ouie
    Rayon laser
    Eblouit

    Percée de lumière
    Présence à l’infini
    Silencieusement
    Le cœur se remplit

  86. OSSIANE

    …,quand la mer donne à la terre des transparences de soleil
    tu glisses ton oeil dans l’émotion parfaite
    plaisirs des nuages en écran d’ombre sans limite entre les monts et les plages…,

  87. « J’peux pas quitter le Blog comme ça »…Un commentaire de Bourrache…le silence d’Ossiane…les mots qui par ailleurs palpitent…le coeur qui dérive…le ciel qui s’invite…la mélancolie qui chavire… C’est étrange comme les pages de ce Blog voyagent…elles emportent avec elles les couleurs qui avaient ma préférence…le rythme s’accélère….certaines visites se font rares…les sentiments bousculent la tendresse…le vécu s’oppose au rêve ou à la douceur…on étouffe un peu ..on marche sur un cercle…on perd le goût de l’évasion… »ça va…? »….oui tout va…les nuages sont à leur place…le feuillage frissonne…les toits des maisons se déplient…la rue s’enfuit…Tout est normal…Je veux juste serrer contre moi des mots qui s’abandonnent…des prénoms…le silence…Je veux juste entrer dans une photo..sur la pointe du coeur ..et rêver..

  88. […]
    A quoi servirait le printemps clément
    S’il ne tenait compagnie aux morts, s’il n’accomplissait,
    Après eux, la joie de vivre et l’éclat de l’oubli ?
    La clé de ma poésie serait là,
    Ma poésie sentimentale du moins.
    Et les songes sont notre seul mode de parole.
    O mort, hésite et assieds-toi
    Sur le cristal de mes jours,
    Comme si tu étais l’une de mes amies de toujours,
    Comme si tu étais l’exilée
    Entre les créatures.
    Toi seule es l’exilée. Tu ne vis pas ta vie.
    Ta vie n’est que ma mort. Tu ne vis ni ne meurs
    Et tu enlèves les enfants à la soif du lait pour le lait.
    Jamais tu ne fus
    L’enfant bercé par les chardonnerets.
    Jamais les angelots et les bois du cerf distrait ne t’ont cajolée
    Comme ils nous ont cajolés, nous,
    Les hôtes du papillon.
    Toi seule es l’exilée, ô malheureuse.
    Aucun homme ne te serre contre sa poitrine,
    Qui partage avec toi
    La nostalgie de la nuit écourtée par la parole libertine
    Fusion de la terre et du ciel en nous.
    Tu n’as pas donné naissance à un enfant qui vient à toi, implorant :
    Mère, je t’aime.
    Toi seule es l’exilée, ô reine des reines.
    […]

    Mahmoud Darwich , poète du monde

  89. >Louise:
    Bonsoir et bienvenue sur le blog;-) Merci pour ce beau poème émouvant. Au plaisir de vouis croiser sur le blog à nouveau.

  90. Je chéris le silence
    Celui qui parle de Nuit
    Celui qui parle de Lui
    Lui à qui j’ai ouvert
    Toute mon identité
    Offert comme une clé
    Comme pour l’apprivoiser
    L’enfant enfin renait
    Sur la feuille immobile
    Parfumée de douceur.

    לילה ليل

  91. Bonjour Ossiane , pourquoi il n’y a pas comme sur Facebook la rubrique « j’aime » ?
    Tu connais ma passion pour la Corse et ses paysages et tu conserves deux ans après encore des clichés cachés… Le Sartenais est un pays de granite un peu rude et sauvage qui mérite le détour.
    bises
    SG
    Les blogs du Monde ont 5 ans et le tien se porte toujours aussi bien.

  92. Tu as l’oeil comme d’habitude, François;-) Ces photos t’ont simplement échappé;-) Oui cinq ans déjà et nous sommes toujours là tous les deux;-) Bises à toi, SG et à Annick en bel oiseau de passage!

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