Clairière

Clairière

Clairière

Sous le feuillage,le vieux manoir sommeille, lumière tamisée

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, gauche

Sous le feuillage
le vieux manoir sommeille
lumière tamisée

114 réflexions sur « Clairière »

  1. Dans l’intime clairière
    Le vieux manoir vieillit
    Ses habitants aussi
    Comme vieillit la vie
    Quand on l’aime bien fort
    Elle nous garde un coeur
    Qui aime aimer son jour
    D’un oeil ouvert vivant

  2. Nous marchons , main dans la main
    un oiseau a tracé une ligne oblique
    sur la clairière abandonnée
    passé présent en bord de terre
    jour et nuit dans la lumière
    au milieu du silence
    la légèreté d’un espace imagé
    sans chemin ni trace
    un refuge où pouvoir se cacher
    vie ou mort , pas encore.

  3. La maison sous les arbres
    Est en pierres de lune,
    Posées une à une
    Comme des brindilles
    Sur un nid d’oiseaux,
    Des diamants qui brillent
    Sur de l’eau

    La maison sous les arbres
    Est en pierres de lune,
    Posées une à une
    Comme des brindilles
    Pour te faire un nid.
    Ce sera ton nid,
    Ton abri.

    La maison sous les arbres
    N’aura que des fenêtres
    Et un toit peut-être
    Où les hirondelles
    Et leurs hirondeaux
    Rangeront leurs ailes
    En duo.

    Reviens, je l’ai faite pour toi
    De mes mains.
    Elle a besoin de toi,
    Tu vois bien !
    Elle est sans raison
    Et n’a pas de nom
    Sans toi.

    La maison sous les arbres
    Est en pierres de lune,
    Posées une à une.
    Mais pour l’habiter,
    C’est bien entendu,
    Tu devras marcher
    Les pieds nus,
    Les pieds nus.

    G. Bécaud

    http://www.youtube.com/watch?v=z8kHQC2EmiQ

  4. Je suis si ému devant les mots que tu partages, Maria. Belle journée.
    Après de tels mots, me reste de les savourer, ils sont si beaux.

  5. vous passerez peut être sans le voir
    mais si vous trouvez cette clairière
    observez ce vieux manoir ésseulé
    que l’ombre recouvre et encerre

    avancez doucement sans avoir peur
    vous y verrez peut être une lueur
    étrange, virevolter sans cesse
    et éclairer une à une les pièces

    attrapez là au coeur de vos mains
    et écoutez son doux murmure;
    c’est celui d’un immortel amour
    que le temps vil et malin

    ne sais comment éteindre;
    car elle à le pouvoir de déteindre
    sur les tendre coeurs soyeux
    et le pouvoir de rendre heureux;

    visiteur guider par le hasard
    vous repartirez transformé
    lorsque loin de cette forêt
    la lueur brillera dans votre regard;

  6. Sa maison c’est son elle
    Et son abri c’est lui
    Pour la serrer blottir
    Par son corps en son âme
    Aucun pas n’est perdu
    En offrande du bel
    Tout contre encore plus contre
    Regards si bels complices
    Pour se donner à vivre
    En clairière de leurs coeurs

  7. La maison sous les arbres
    Est en pierres de lune….(Bécaud)

    En pierre de Lune est ma lumière
    Ses lueurs éclairent ta folie
    D’obscurs abysses et ma présence
    Abyme d’histoire en vers et gris
    Dans laquelle se mire ton esprit.

    En pierre de lune tout mon royaume
    Avec quelques étoiles fantômes
    Pour que tes yeux s’ouvrent en lucarnes
    Sur mes poésies, vers de brume.

    En Lune, coeur en pierre, mon abri
    Pour que les brindilles déposées
    Par l’automne s’entrecroisent, manoir
    De nos amours au fond d’un puits.

    Tu as choisi, j’ai décidé,
    Tu as fenêtre sur mes écrits
    Et moi regard sur ta colère
    Tu as mots doux pour douce clairière
    Et ton alliance, sou-bois derrière.

    Je suis cachée derrière le mur
    Non sur le faîte en équilibre
    La fée se glisse dans le conduit
    D’un feu de cendres encore blanchies
    Il y a des étincelles…hier,
    Le feu était dans l’âtre chaud
    Je remonte…les grands arbres bruissent,
    Mon esprit flânait en chemin
    Qui me menait vers ton écho
    Sous le feuillage, sommeille mon coeur
    Des enfants rient dans la lumière
    Tu n’as pas su marcher pieds nus
    Coeur nu,coeur blanc, coeur océan
    Ce vieux manoir n’est pas le mien
    Je l’ai cru, un instant d’oubli.

  8. Une clairière sans manoir
    Avec juste un ruisseau miroir
    Des murs en troncs d’arbres se vivent
    Et chaque jour la flamme ravive
    Un bel toit de ciel des saisons
    Mon toi de nous bel horizon
    Un lit de mousse joli partage
    Qui traverse le temps sans age
    Des bouquets de fleurs aux fenêtres
    Encore en racines de leurs êtres
    La Nature raz du sol envole
    Douce tendresse en batifolles

  9. L’HEURE DU MYSTERE….

    La forêt était profonde,
    Nous marchions depuis déjà
    3 bonnes heures quand soudain,
    Tout au bout de chemin…
    Un brin de lumière tamisée…
    La clairière, enfin trouvée !

    Le Manoir était là…
    Massive bâtisse
    Recelant bien des mystères…

    « C’est un Manoir Hanté »
    Avait annoncé le cafetier !
    « Un fantôme y séjourne
    Depuis bien des années… »

    Bigre !

    Nous attendrons la nuit
    Pour y pénétrer…
    Et peut-être rencontrer
    Le dernier locataire
    En ces lieux hébergé !

    Alors rendez-vous à minuit…….

    (à suivre !)

    Biseeeeeeeeees de fantômetteeeeeeeeeee

  10. Coupe sombre ou coupe claire, vous avez le choix chez le coiffeur !

    un puit de lumière pour ce manoir aux solides tours
    et aux deux fenestrons qui scrutent alentours
    comme une belle endormie il attend son sauveur
    qui d’un souffle le réanimera en douceur
    et lui communiquera toujours plus de splendeur
    ajoutez des guirlandes, guimpantes et pimpantes
    et vous aurez du lieu une idée estomacante

  11. Bonjour
    J’arrive de la maison des champs …. terme désuet s’il enfaut !!!!
    Oui !les vieilles maisons ont une vie qui n’est pas la nôtre .Des souvenirs par -ci par- là comme des chambres sans serrures qui vont ,viennent, craquent , et respirent
    Alors j’allume des bougies…………..la lumière alors, apprivoise les ombres
    Heureuse de vous retrouver
    AA

  12. Jadis, cette maison abritait une famille composée d’un couple et de ses trois enfants. L’aînée prénommée Solange était une jeune fille d’une grande beauté. le deuxième, un garçon, faisait la fierté de son père. Seul le troisième enfant perturbait et désolait ses parents.
    On aurait dit que la nature s’était amusée en dessinant son visage. Autant les traits de l’aînée était régulier et d’une grande douceur autant sa cadette présentait un visage ingrat, aux traits irréguliers. Ses yeux globuleux, son nez aquilin, son front large et haut lui donnaient une apparence repoussante. Son père ne pouvait supporter sa fille. Non seulement elle était laide mais elle avait des manières de garçon manqué qui lui inspirait dégoût et répulsion.
    Camille grandissait seule, repliée sur elle même, secrète. Son frère et sa sœur l’humiliaient sans cesse par des railleries blessantes et méchantes. Seule sa mère lui apportait par instant quelque réconfort en lui procurant des toiles et de la peinture.
    Camille peignait sans relâche et toute la beauté de son âme, imperceptible pour ses proches, resplendissait dans ses tableaux.
    Un jour, un ami de son père qui était marchand d’art demeura stupéfait en découvrant ces toiles.
    – Quelle merveille ces peintures !

    Il proposa à son ami d’exposer la peinture de sa fille. Celui-ci lui rit au nez !

    -Camille ! exposée ! Dis plutôt que tu éprouves de la pitié pour elle mais ne me dis pas que tu trouves du talent à cette infâme créature que la nature m’a donné.
    – Je t’assure Grégoire qu’il n’y a aucune pitié dans ma proposition. Ta fille est encore mineure et je dois avoir ton autorisation mais je t’assure que ces toiles sont sublimes.
    – Si ça t’amuse ! Fais comme tu veux mais ne me reparle pas de ces balivernes

    La peinture de Camille fut donc exposée dans les mois qui suivirent. Discret dans un premier temps les visiteurs furent de plus en plus nombreux au fil des jours. Un bouche à oreille s’opérait. Tout le monde s’extasiait devant ces merveilles.
    Le public se demandait qui pouvait avoir peint de tel chef d’œuvre. Tant de douleur et tant d’amour émanaient de ses peintures que leur vision procurait un malaise physique presque palpable bientôt suivi d’une grande émotion.
    Parfois, une ombre passait devant les visiteurs et personne ne se doutait qu’il croisait la créatrice.
    Un jour une mère regardait une toile représentant une maison au milieu d’une clairière. Son enfant lui dit tout à coup !
    -Maman ! maman ! regarde la dame qui vient de passer. Elle est affreuse ! elle me fait peur !
    Mais la mère demeura sans voix. De grosses larmes coulaient par les fenêtres du tâbleau. La maison pleurait secouée par des spasmes que rien ne semblaient pouvoir arrêter.

  13. Halloween

    En pleine clairière
    est un beau manoir
    quand la lune éclaire
    on y va le soir

    si l’astre s’étiole
    quand on est peureux
    on met des lucioles
    plein dans ses cheveux

    dans la nuit fort sombre
    le bois silencieux
    sans la peur des ombres
    on avance mieux

    la méchante ogresse
    qui vit au manoir
    charme de caresses
    un méchant chat noir

    on frappe à sa porte
    et qui vient ouvrir
    un valet qui porte
    un sabre d’émir

    dans la cheminée
    flambe un feu d’enfer
    tout halluciné
    on ne sait que faire

    ce manoir ce bouge
    où l’on vient d’entrer
    c’est l’auberge rouge
    la mort assurée

    En pleine clairière
    est un beau manoir
    près d’un cimetière
    qu’on ne peut pas voir

  14. Et ! Leila : tu n’as pas répondu à Annick hier. ça va ? C’est qu’on s’attache sur ce site et quand l’un n’a pas l’air d’aller on s’inquiète.

  15. La dame fronça les sourcils et somma l’enfant de s’excuser auprès de la toile platement.Il devait promettre de dessiner plein de soleils à l’artiste qui soudain sourit en caressant la tignasse du petit.La vérité ne sort-elle pas de la bouche des enfants?
    La toile se mit à onduler, un chant se propagea vers la clairière, depuis les fenêtres consolées.On pouvait entendre:

    « Au clair de la Lutte
    Mon ami Pierrot
    Prête-moi la Lune
    Pour écrire mes maux
    Mes amours sont mortes
    Je n’ai plus pinceau
    Pour tracer des portes
    Au delà de l’eau.

    Au clair de la tune
    Ruinée sans boulot
    Camille fait fortune
    En une seule expo
    Elle se fait princesse
    Belle d’âme, laide dehors
    Grégoire de bassesse
    L’aime pour ses dollars!

    hi! hi! hi!)

  16. Bon tant mieux Leila ! t’es pas mouru (sourire) Tu m’en vois rassurée. Que c’est bon ce lien que tu nous envoies. Reposant, relaxant… bref le bonheur !
    Pas mal la fin de l’histoire je n’y aurais pas songé à ces « au clair de la lutte… »

  17. ___

    Au cimetière des mots,
    Pierrot chasse chat noir
    Et sourit.

    Là-bas, l’ombre-ogresse
    Digère feue manne noire
    Et osselets de Grégoire.

    Lucioles et feux follets,
    Clair-obscur,
    L’alu ne miroite qu’un tantinet.

    Bougent les bougies rouges
    Comme l’enfer (ou l’endroit)
    D’une improbable peinture.

    Clair hier, le val est halluciné.
    Un halo : oui.
    Camille vit.

    Leïla va,
    Rachel relaxe,
    Amichel sabre.

    Quant aux autres …
    _

    Dites, c’est quoi c’t’histoire ???
    _

    Clin d’oeil et sourire.
    ___

  18. en manque d’inspiration, je vous lis, de Bourrache, amichel, leila et rachel, arletteart, thierry, christineeeee,
    alors si Bourrache met des cent bougies, même pas peur, amichel…sourire…poufdeouf, leila..

  19. A la fenêtre
    Le soir
    Une lueur
    Scintille
    Tour à tour
    Eclaire
    Et se noire
    C’est l’oeil ouvert
    D’Annick
    Qui cligne de l’oeil
    Avec sourire

  20. Après être allée promener mon indéfectible, je viens de me relire.
    Et je me rends compte que mon texte peut paraître noir, voire agressif.
    Tel n’était vraiment pas mon but.
    J’ai piqué des mots à gauche, à droite, chez Rachel, Leïla, Amichel … et puis j’ai jonglé (manoir, la lune, bouge, clairière, valet, halloween…).
    Je crois que j’ai un peu loupé le résultat, là.
    Surtout, surtout que personne ne se sente agressé.
    J’ai vraiment écrit avec clin d’oeil et sourire.
    (je souffre peut-être d’une surdose d’iode…).
    Belle nuit à tous et … désolée.

  21. C’est une drôle de logis.
    L’œil de la toto clignote près d’un champignon hallucilogène. Christineeeeeee raconte une histoire de fantômes aux enfants en leur disant que minuit approche. Bourrache allume les bougies en essayant de piquer le champignon à la toto. Leila chantonne « Au clair de la lutte ». Bonbonze nous fait sourire avec ses jeux de mots toujours bien trouvés. Les autres, plus sérieux, se recueillent au fin fond du manoir. Il y en a pour tous les goûts et les couleurs. Le capitaine passera quand elle pourra et constatera que les enfants sont décidément incorrigibles.
    Lou ? youhou rejoins nous ! tu manques à l’appel

  22. Rachel : Lou pas là car

    … horaire … ô rage … ô désespoir …ô vieillesse ennemie …

    … que n’avons tant vécu à l’attendre …

  23. Annick…. en manque d’inspiration !!
    ça, j’y crois pas !

    L’HEURE DU MYSTERE (suite)

    Silencieusement
    Chacun a pris place…

    Dans une pièce,
    Bourrache et Annick
    Avec leur bougies
    Sont restées ensemble
    Pour mieux observer !

    Rachel a choisi
    La chambre au tableau
    C’est ici que Camille,
    Le peignit un jour de pleine lune

    Leïla guette aux fenêtres
    Amichel est resté posté
    Auprès de la grande cheminée

    Il fait nuit noire maintenant
    On attend…

    Au loin le hibou
    Crie… Louuuuuuu

    (à suivre)

  24. Lou y es-tu

    Je peins mes chemises…

    prom’nons-nous dans les pois
    Tandis que la Lou y est pas
    Si Lou y était
    Elle nous gronderait

    Lou y es-tu?
    Je cuis mes p’tis pois
    Prom’nons-nous dans les fleurs
    Elle va piquer les couleurs
    La lou loue la Lune
    En guise de tribune!

    Lou y es-tu?
    J’ai fini ma toile
    Courons tous dans lesbois
    La Lou a une crise de foie
    Trop de petits pois
    Sur sa robe à pois.))

    http://www.laliewalker.com/IMG/jpg/KusamaCage.jpg

  25. en manque d inspiration vraiment, christineee, demain sera autre, je suis un peu ko aujourd’ hui, vous m emmenez tellement dans chaque écrit que j ai des ampoules au bout des yeux, sourire clin d oeil…

  26. Après un long voyage
    Une jolie clairière
    Au toit venu d’ailleurs
    Pour doux se reposer
    Sur une couette de feuilles
    Que la vie a contées
    Dans un livre de vrai
    Qui a vécu sa page

  27. Un bel livre d’image
    Doucement s’est posé
    Au centre d’une page
    Un manoir s’est ouvert
    Avec son bel relief
    Et l’oeil se laisse faire
    Il avance l’allée
    Bordée de biens hauts troncs
    Aux essences centenaires
    Le livre n’est plus tout jeune
    Mais c’est là sa beauté
    Dans sa matière grise
    Qui en vu la vie
    Et l’oeil qui aime la vie
    Entre dans le manoir
    Avec sa petite bougie
    Pour vivre son regard

  28. et puis les passages à vide, donnent matière aux mots, alors les traverser pour douces les récolter, les semences du fond du vide, pour arc en ciel de mots et se tendre laisser vivre en accouchant les mots….

  29. …et Leîla s’étonnera
    que Lou ait une crise de foie !

    Ben, ma foi,
    Quand sous mes yeux
    Défilent autant de pois
    Rouges,
    Moi,
    Je file chez l’ophtal-mot.

    J’aime que les verts
    De pois.
    Avec un verre
    De vin rouge,
    Je dis pas…

    Vais faire dodo …

  30. Belle inspiration Annick où toujours cette petite lumière qui fait que ce qui est noir devient moins noir avec ce brin de chaleur près de la flamme avec tes mots si beaux.
    Je viens bien tard sur cette belle note du nom de clairière pour vous dire bonsoir.

    ___

    Comme un champignon
    Découvert dans la forêt
    Le manoir caché

    Venu d’un autre âge
    J’imaginerai le passé
    de l’âme endormie

    Une histoire étrange
    Rôde autour de la demeure
    Le secret des pierres
    ___

  31. et puis les passages à vide, donnent matière aux mots, alors les traverser pour douces les récolter, les semences du fond du vide, pour arc en ciel de mots et se tendre laisser vivre en accouchant les mots….
    Rédigé par : Annick | le Mardi 04 novembre 2008 à 00h58

    avons nous l’ombre d’une ronce au coin de l’oeil
    le silence parfait des ombres vertes dans la bâtisse oubliée
    au parfait de nos clairières
    lumières tranchantes dans le regard posé
    muse dame frêle grandissant dans l’absence
    vent des grenades aux amères pépins de sang
    fabuleuse légende enchantée dans les frais rayons de l’aube
    clairière
    clairière à la lisière des tendresses
    j’impatiente des mots de feuilles vertes à l’automne jaunissant

  32. Merci Monique, belle nuit,
    hick ma foi c’est pas de refus, Bourrache, sourire, un foi nauséeux depuis deux jours, indigeste tant la vie par fois … BISES ET SOURIRES serrailles douces.
    Tendre nuit, je monte dans la tour du manoir au plus près des étoiles…

  33. Bonne nuit Bourrache,tel un rayon de soleil à l’oeil ouvert, bonne nuit réparatrice Annick et bonsoir Aspe

  34. Merci Monique, je vais dodo mon foie de ma foi en fois….
    merci pour ton humour tendre Bourrache, je souffle ma bougie et dégouline la cire sur mon doigt pour cacheter jolie cette page de nous tous…BISES.
    je viens de voir ton mail, leila, bonne nuit.

  35. .
    —————————————————————————-
    .
    Bonsoir à tous!

    Fait pas chaud… plus clair hier, c’est vrai, plus gris aujourd’hui;-)
    Mais une ambiance d’enfer dans le blog sans feu 😉

    Pas si facile de disserter sur ces photos mais encore une fois, vous vous êtes bien sortis;-) J’ai cru que vous alliez prendre la fuite de peur et de froid;-) Ces murs si gris et cette ambiance si sombre….

    Lou hou hou aux abonnés absents… Très téméraires, Marc, Alice, Pierre, leila, Christine, Bourrache, lusyamcoga, Thierry, Bruno, Monique; ils ont vaincu leur frayeur pour nous offrir leur angle de vue;-) Le verdict de Salade me fait rire 😉 Annick, malgré ta réticence, tu t’approches du sujet peu à peu et tu finiras par l’aimer;-) Mais attention à amichel qui t’attend au tournant;-))

    Coucou arletteart, welcome back!
    Rachel, waouh! il va falloir écrire un roman;-)
    Quelle fraîcheur ta vidéo, leila!
    Lumière exceptionnelle ce jour là, Anne. Un peu de patience, je préfère révèler l’endroit à la fin;-)
    Bonheur de lire à nouveau ta belle poésie, Aspe;-)
    Bourrache et Annick, vous avez le plus gros stock de bougies de la planète;-) Vous faites collection ?

    Bienvenue à Léonard et à sensitif78

    Au fait annick, tu avais évoqué sur la précédente note le fait de faire une photo en noir et blanc de tout le monde. Tu te doutes bien que c’est mission impossible car vous êtes issus de toutes régions de France, de tous pays Suisse, Belgique, Brésil et Amérique.

    En revanche, est-ce que ça vous dirait que je compose une série d’images qui seraient un reflet de vous à partir de ce que vous écririez ou de ce que vous m’enverriez sous forme de photo, de dessins.

    J’imagine un grand damier avec une petite case pour chacun à remplir. Je propose pour commencer que chacun écrive un haïku (5-7-5) ou un poème de 4 vers courts maxi, un poème qui reflète le mieux sa personnalité. Bien sûr, je prendrai mon temps pour mettre tout en place et je publierai l’image bien sûr pour que vous puissiez l’imprimer en grand.

    A vous de donner votre avis et de suggérer …

    Pour tous les passagers du blog, j’allume une petite bougie que j’ai piquée à Bourrache pendant qu’elle dormait et je vous souhaite une belle nuit sans Lou Garou dans la forêt enchantée. A demain!

    Ossiane.
    .
    —————————————————————————–
    .

  36. Hello everyone
    Désolée d’avoir manqué l’ambiance et le rendez-vous de minuit ( J’ai raté tout ce fun, ça ne me ressemble pas !!) Vos appels m’ont fait chaud au cœur et m’ont surtout fait rire :))
    Ici après Halloween, on nous plonge avec nos déguisements et nos crises de foie en plein dans les élections: les propositions de lois qu’il faut décortiquer pour le vote , les arguments pour ou contre les prop., bref du boulot …
    On ne nous laisse pas le temps de faire hououououououf dans les forêts ou de rencontrer les louPS gars roux, sympa. avec lesquels on aurait passé de bonnes soirées éclairées aux chandelles de Bourrache et d’Annick dans un bon manoir bien hanté pour partager vers, verres pleins et histoires de Rachel aux fins à la Stephen King 😉
    Duty calls et mon lit aussi malheureusement, je ne tiendrai donc pas jusqu’à vos réveils ensommeillés !
    Ce damier quilt fait d’un peu de chacun est une belle idée Ossiane.
    Bisou l’équipage et à demain, enfin à tout à l’heure.

  37. Hello Ossiane
    Quelle belle idée ce damier , cette mosaïque avec les fidèles amis du blog (dans ma tête ,je vous imagine déjà représentés .Tellement différents et se retrouvant sur les mêmes idées ,ricochant à chaque mots en toute simplicité quand le ciel de son coeur est tout noir , alors les nuages s’enfuient………….Dejà nous avions eu une partie de campagne par Marc c’était bien dit
    A bientôt Merveilleuse idée d’amitié
    Belle journée à Tous
    AA

  38. je te lis avec plaisir, Ossiane,
    cela va, je suis en pleine forme au petit matin, alors, amichel, heinhein, c’est moi qui l’attend….sourire…..glaglagla quand même..sourire…désolée j’ai le sourire aux lèvres depuis le réveil avec le soleil, et un tour merveilleux du petit bourg d’asile si bon, …
    heinhein, ton idée est bonne, Ossiane, j’avais suggéré la photo pour plaisanter et pour de vrai, car parfois le virtuel rien que le virtuel cela fait bobo aux lambeaux de chair…sourire…
    désolée de vous faire lire mes écrits des mes moi en l’instant, et aujourd’hui, cette image me semble plus gaie, je l’ai vue si sinistre…une petite vue bête de mon esprit étroit parfois, c’est bon de m’en extraire de mon esprit limité et de tenter de voir par toutes les denêtres d’une image.. BISES A CHACUN!
    alors je me sens un texte déboulé ohléohlé qui me ressemble aussi….SOURIRE!

  39. Main dans la main
    Un peu tremblants
    Ils s’approchent
    Doucement
    Et la contemplent
    En eux leur cocon doux
    Ils sont complices
    Si bel partage
    Et puis en un instant
    Cela pête cela fume
    De tous côtés
    Les fenêtres s’illuminent
    Un arc en ciel géant
    En sort de cet antre niché
    Tout au fond de leur clairière
    Eblouis étonnés attendris
    Ils se laissent aller
    A leurs si belles émotions
    De petits coeurs fort tendres
    Qui se splitchent le feu
    Leur flamme étincelle
    La prunelle de leurs yeux aimants

    belle journée à chacun, bises…..crackboumhuuuuuuuuu…..sourireeeeeee!

  40. Un endroit étrange voire mystérieux mais pas maudit
    où dans la clarté spéciale un esprit s’esbaudit

    Une toiture de bric et de broc,
    tantôt en tuile tantôt en ardoise
    et de solides pierres taillées
    bien jointes et assemblées

    Une impression sur la façade
    où joue l’ombre mouvante
    pas un port d’attache ni une rade
    chargée d’histoire déferlante

  41. Version A :

    Me résumer, MÔA,
    En 5-7-5 pieds
    Alors qu’une encyclopédie
    N’y suffirait point …
    Quel dédain !!!
    _

    Version B :

    17 pieds pour moi toute seule,
    moi, qui n’en ai jamais eu que 2 !
    C’est l’hallali, c’est l’ail-y-coud…
    _

    (me rev’là dans ma période bac à sable)
    _

    Ossiane, je trouve ton idée géniale !

    (zut … j’ai pas d’imprimante … me débrouillerai …)
    _

  42. Un rendez vous de chasse, un pavillon galant
    qui bruisse du vol des bécasses, du soupir des amants
    un lieu paisible et reculé, pour cacher des ébats
    un havre de paix silencieux et muré, qui ne manque pas d’appats
    Un petit coin douillet, bien apprêté sans apreté
    qui laisse la magie des lieux opérer
    Un temple pour bacchanales qui défie les annales
    une promenade en sandales loin des vandales
    refuge des tourtereaux transformés en hobereaux
    pour couver leur bonheur et trouver leur jouissance
    enflammer dans ce réduit les coeurs et conjurer les peurs
    simple mise à distance, pour éviter les médisances
    combien de jours et combien de nuits
    à attendre le rayon vert, vers qui l’on tend

  43. Bonjour Ossiane et bonjour à tous
    on prend des haïkous ici mais c’est tellement agréable
    il va falloir se creuser pour synthétiser
    ce sera un effort louable et rassembleur
    pour illustrer de la diversité
    au point de croix le filet
    merci encore de cette générosité

  44. je me pouffe Bourrache, je suis dans le bac à sable aussi ce matin, et je me pouffe de l’écrire, et puis ici le ciel si bleu, le soleil si tendre..mmmhhh…
    pourtant un dossier CAF fut rempli, mais en allégresse.. SOURIRE….il ira à la poste en sauts de biche.. SOURIRE.

    Rien que moi en moi
    Ton bel toi tout contre moi
    C’est tout moi en moi

    allez, je suis partie pour en écrire des milles des haikus, Ossiane,
    il me faut au moins tout cela pour penser me saisir.. SOURIRE!
    comment tenir dans si peu de mots même si on est rien.. SOURIRE!
    c’est qu’on en fait des efforts ici, mais c’est si précieux l AMITIE! bises!
    alors je tenterai, mais c’est quasi impossible en un haiku de faire tenir du grave, de la légèreté, du sourire, une larme, le feu, le froid, la chair, l esprit, le coeur, lâme, le corps, son oeil, une dent, l’oreille, le goût, la beauté, l’envie, le désir, la curiosité, l’Amour, le deuil, l’absence, la présence…. Heu, je te fais grâce des mille moins 23 cités.. SOURIRE soleil!

  45. mmmmmhhh, comme c’est beau, Thierry, la vie si médisante, et l’amour si bel de beau….que tes mots sont jolis…de vie belle…

  46. {…}
    Et moi, où vais-je donc ? Les mortels vivent
    De travail et salaire ; alternant peine et paix
    Tout pour eux est gaieté ; pourquoi en mon seul coeur
    L’aiguillon ne veut-il jamais dormir ?

    Le printemps a fleuri dans le ciel du soir ;
    Les roses fleurissent, innombrables, et le monde doré
    Semble apaisé ; ô prenez-moi là-bas,
    Nuages pourpres ! et que là-haut,

    Dans les airs et la lumière, amour et douleur se dissolvent ! –
    Hélas, comme effrayé par ma folle supplique, le charme
    S’enfuit ; tout devient sombre, et me voici
    Sous le ciel, comme toujours, solitaire.

    […]

    Friedrich Holderlïn / Fantaisie du soir

  47. Un rendez-vous d’amour, un pavillon hurlant
    Bruissant du bruit de chasse et d’un oiseau sanglant
    Paisibles murs de pierres noircis de nos colères
    Pour cacher des secrets qu’on voudrait en plein jour
    Mais mon coeur est appât, et toi chasseur en quête
    D’illusions dans ta tête en ta lointaine prison.

    Dans la magie des mots il y a mon cœur en fête,
    Tes suppliques de bourreau planté entre deux êtres
    Point de banquet pour moi, un peu reine un peu mets
    Cuit au feu enflammé de nous deux, bien-aimé.

    Mise à distance, cœur au lasso, cessez appeaux d’amour heureux
    Au rendez-vous, mon cœur te laisse, plus beau qu’amour courtois il y a
    Le-respect d’une parole d’ honneur, l’honnêteté des sentiments
    Au rendez-vous, tristesse d’un cœur au manoir des écrits miroirs
    Au rendez-vous, ton cœur lié au serment des amants absents.

    Un arc-en-ciel éclaire le bois sortez en lisière de forêt
    Derrière les champs, je l’entrevois
    Il y a la beauté, ses mystères, à qui l’on confie ses pensées.

    La Lumière a choisi la « Nuit » en guise de miroir transparent
    En guise de verre et d’océan, elle s’est étalée virtuelle
    Symétriquement au plan de la réflexion des sentiments

    La lumière a croisé un coeur, y a diffusé des reflets
    Des couleurs et bien des tourments
    La lumière a croisé Mille ans de lucioles irisées
    Et tant d’amour en peu de temps
    Qu’elle a mis un peu plus longtemps
    A s’appeler crépuscule.

    Le crépuscule, mélancolie, me surprend encore dans la laie
    J’y reste encore même s’il fait froid, j’y reste c’est peut-être folie
    Espoir d’une lueur d’aubes claires sur le manoir des passagers.

    Ah! NUIT! fais toi ravissement à fuir
    Ou juste un miroir sans reflet
    Croise les uns trop tôt ou trop tard
    Soit le doux reflet que l’on guette
    A la croisée de tout hasard.

    J’ai des peines de lune la Nuit est trop sombre.
    J’ai du mauve de prune doré dans mon coeur.
    Le ciel écarquille ses étoiles, de peur
    Que du sombre s’étale sur les rêves, cristaux
    D’une coupelle de fraises sucrée.

  48. Nous cherchions depuis déjà quelques mois la maison de nos rêves. Lorsque mardi dernier, un agent immobilier nous appela pour nous faire visiter une demeure ancienne ; une gentilhommière du XVII siècles ; Il ne tarit pas d’éloge sur son caractère authentique habité jadis par un noble de la région ; Il nous décrit la cheminée dans laquelle il était possible de mettre un cochon entier ; sa cave idéale pour entreposer le vin ; ses chambres spacieuses ; Un parc aux arbres plus que centenaires ; Rendez vous fut pris pour le lendemain ;

    Il avait plut tout la nuit ; la demeure se situait à trois kilomètres du village d’aspiole ; A midi l’agent nous attendait devant le seul café du village ; Le village semblait mort ; aucun bruit ; aucun mouvement ; pourtant les volets des maisons étaient tous ouverts ; Nous empruntâmes un chemin boueux et sinueux ; la forêt était de plus en plus dense, les rayons du soleil malgré leurs intensités étaient retenues par la conopée compact. Nous nous regardions Aline et moi d’un regard inquiet ; qu’allions nous découvrir au bout de cette interminable et sombre allée; Tout à coup la demeure surgit devant nous ; nous eûmes à peine le temps de freiner ; Elle s’imposait massive et riante ; Une lumière douce baignait les façades ; le soleil par touche impressionniste colorait les murs d’une clarté intense, donnant presque l’impression d’une transparence ; Nous descendîmes de la voiture. Charles notre agent immobilier se dirigeât vers la porte surdimensionnée muni d’un trousseau impressionnant de clefs ; Aline et moi marchions bringuebalant dans les flaques d’eau boueuse ; Après un cliquetis la porte s’ouvrit dans un gémissement à faire pâlir les morts ; Nos yeux mirent un moment à nous accoutumer à la pénombre. Nous restâmes un moment sur le pas de la porte ; le silence maintenant était impressionnant ; même la forêt semblait se taire ; La voix de Charles nous fît sursauter ;
    Avancez n’ayez pas peur ; La maison ne va pas vous manger ; Nous avançâmes et commencèrent à visiter les pièces de ce manoir La salle à manger avait une hauteur sous plafond impressionnante ; Elle était surplombée par des poutres de chênes massifs de toutes beautés ; Nous admirions la cheminée qui s’imposait béantes à nos yeux ; Nous continuâmes à visité les pièces qui une à une nous enchantaient; Dans une chambre nous vîment une malle ;
    Démesurée ; Charles ne l’avait jamais vu ; Nous décidâmes de l’ouvrir ; à notre surprise elle était remplie d’habit chatoyant ; Nous nous minrent derrière un paravent pour enfiler ces trésors ; Aline enfila un corps de baleine, Elle mis une jupe de taffetas puis se vétis d’une robe de mousseline d’une suprême coquetterie ; Le corsage était orné de broderies qui entourait son cou gracile ; A mon tour je mis tout d’abord une culotte bouffante, donnant l’impression d’une jupe ; Puis me parais d’un pourpoint. J’enfilais des souliers ; je me coiffais d’un feutre empanaché ; comme des enfants qui découvrent un trésor nous en avions oublié le monde extérieur ; Riant ; s’imaginant attablé face à la cheminée crépitante ;
    Immergé dans la passé ; Nous sortîmes de derrière le paravent pour défilé devant notre agent immobilier ; Mais à notre surprise, son corps devenait diaphane ; sa voix prenait un timbre d’outre tombe ; Nous étions terrifié ; Il se transformait sous nos yeux ; son visage devenait celui d’un adolescent ; son corps devint long grêle ; il rapetissait à vu d’œil ; son visage fût bientôt celui d’un poupon ; Il braillait comme un nouveau né ; La peur nous étreignait, mais il nous était impossible de parler, de bouger ; Nous étions en train de remonter le temps ; Nous eûmes heureusement la présence d’esprit d’ôter nos vêtements ; Une fois dénudés Charles nous regarda ; Il eu un moment de frayeur et s’enfuit en courant en vociférant qu’il ne participait pas à ce genre de jeux qu’il était marié ; il déguepit comme un lapin avec la voiture nous laissant seul dans cette demeure. Nous restâmes un moment abasourdi ; Nous rougissâmes de cette méprise.
    Si vous trouvez cette lettre tout va bien nous avons remis les vêtements du temps passé et vivons heureux dans cette gentilhommière ;

  49. Marc : je veux (enfin, je voudrais bien) une photo de toi en culotte bouffante, pourpoint et panache en feutre… (fus-tu Louis XIV dans une vie précédente ?)

    Clin d’oeil.

  50. J’aime beaucoup l’histoire de Rachel

    et l’humour de Bourrache
    ne change rien pour les Haiku ca te correspond parfaitement

    j’aime aussi les perles de perlines

    et le rendez vous de chasse de thierry

    Belle idée Ossiane que cette mosaique …

  51. Au fond des bois
    l’est une maison
    sans portes ni fenêtres
    Au fond des bois
    les plafonds sont tombés
    les lambris plein de moisi
    Au fond des bois
    le vent est maître
    la pluie s’invite
    Au fond des bois
    Quand la lune se lève
    la chouette fait les cent pas
    cetains soirs
    dans le grenier.

  52. juste en passant et déjà en train de penser ressortir,
    surtout ne te fatigue pas plus, Ossiane,
    tu dis avoir déjà si peu de temps,
    prends le pour toi,
    le damier c’est déjà tant tous ces bels écrits qui se tricotent au fil du temps….
    et c’est tellement…
    BISES.
    t en fais pas Bourrache et moi, on a des stocks de bougies ‘magiques’….

  53. Hello !

    Après une nuit dans le Manoir hanté…

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Comme à mon habitude,
    Après minuit,
    complètement endormie…
    J’ai rien vu !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    et les autres ?
    Vous avez vu quelque chose ?

    Biseeeeeeees encore endormieeeees

  54. Ossiane, super ton idée de damier !
    Mais écrire en 5-7-5, suis pas sûre d’être à la hauteur !
    Vais tout de même y réfléchir : cela va me faire travailler les neurones !

    Heureuse que Lou ait répondu à l’appel du hibou !
    Bourrache : t’es trop forte !
    Marc : tu vas bientôt faire concurence à Rachel pour les romans fleuves !
    Jeandler : avec ta chouette dans le grenier, tu me fais penser à Tintin !

    Biseeeeees à tous les autres aussi

  55. C’est un jour important pour les votes :
    _

    Vote 1 :

    * Obama

    * McCain
    _

    Vote 2

    * une chouette dans son grenier

    * une araignée au plafond
    _

    (*) barrez les mentions inutiles

  56. Je rentre ce soir et je vous lis tous. Tu me fais rire Bourrache.

    Décidément ce manoir aura fait travailler nos imaginations. Et voilà que le capitaine veut nous faire « trimer » aussi. Je suis un peu comme Christineeeeee. Je ne suis pas sûr d’y parvenir mais vais essayer.
    Bonne soirée à tous.

  57. « Notre vie traverse comme des clairières enchantées, des instants magiques où le passé nous fait la surprise de sa visitation, c’est une espèce de grâce. Et le passé prosaïque lui doit son parfum, sa pénétrante mélancolie »
    Wladimir Jankelévitch

    ___

    Devant l’abandon
    Une tristesse curieuse
    Peur d’isolement

    Les quelques rayons
    Comme des soupirs de silence
    Sortir de l’oubli

    Sentir un malaise
    Dans cet aura de mystère
    La peur des fantômes

    ____

    Pluies diluviennes, et coups de tonnerre, ne me permettront peut-être pas de revenir vous dire bonsoir, à tout à l’heure peut-être.

  58. les vielles pierres gardent le silence
    sur les rires , les larmes des existences
    témoins des amours durables ou feux follets
    Elles s’écroulent en emportant leurs secrets !

    Combien de drames ont t’elles cachés ?
    Impunis, devant l ‘éternité !
    Combien d’amour ont elles vu grandir ?
    Combien d’enfants ont t’elle vu mourir ?

    qui ne s’est jamais demandé
    ce que recèlent ces murs épais,
    Qu’aucune prière ne peux pénétrer !
    et que le temps à jamais a enfermé

    Dans son antre impénétrable !
    Dans son caveau inviolable !
    derrière ces rideaux, opacifiés
    ce joue à huit clos la tragédie!

    mais, peut être en est il mieux ainsi;
    pour qu’implacable continue la vie !
    avec ces acteurs qui avancent masqués !
    avec le temps perpétuellement décompté !

  59. Qu’est ce que c’est joli, ton partage de Wladimir, Monique…

    et de douce mélancolie, c’est si bon de toucher au passé merveilleux d’un temps d’avant, dans la grâce du présent qui l’offre s’offre, c’est grand majestueux de perles de vie précieuse….

  60. c’est beau cette citation monique; plus gai que mes mots

    tes mots aussi sont beaux comme toujours tu recherche la sérénité
    merci

  61. et je te lis de splendeur, Marc, et je renouvelle mon admiration pour tes jolis écrits sur le sommaire de Octobre, des mots tendres et délicieux…

  62. Bourrache, la Californie est leftiste par tradition et voter Obama est peut-être le moindre mal. Notre état le soutiendra automatiquement. Je suis cependant un peu plus à gauche que cette gauche là et ne voterai ni pour l’un ni pour l’autre
    de ces deux candidats.
    Pour l’autre choix , que ce soit l’araignée ou la chouette… heu, je les préfère à l’exterieur, mais bon, vu que tu n’offres pas cette possibilité, la question de la taille de l’araignée risque de se poser! 😉

  63. Question haikus, c’est vrai que ce n’est pas évident pour ceux qui ne maitrisent pas la forme et j’en suis mais Ossiane nous propose la possibilité du 4 verres pour laquelle j’opte complètement.Hips
    Bourrache, je vote pour ton haiku version B. Tout à fait toi,bravo !

  64. elle parait fort sage
    mais elle n’est pas bien sage
    pourtant elle est très sage
    tellement sage de sage

    je me brouillonne en quatre vers, hick..

  65. Manoir, poésie
    Sous le feuillage éclairé
    Un silence , deux vies.

    Encre et plume d’automne
    Je cours, tu m’enlaces le cœur
    Une envie de paix.

    Au bord d’une allée
    Un vieux puits esseulé dort
    Un caillou frappe l’eau.

    La pluie est tombée
    Goutte à goutte a pleuviné
    Sur des cœurs aimants.

    Plaisir infini
    L’oiseau converse avec l’eau
    L’eau parle au chemin.

    Le chemin s’allonge
    Douceur d’un après-midi
    Chemin de moi, mère

    L’enfant court, m’épuise
    L’enfant rit, caresse mes peines
    A peine ai-je rêvé.

    Doux réveil…l’ hiver
    Poserai dans l’oeil ouvert
    Mes pas, las d’écrire.

    Tu dors sur mes peines
    Un chemin d’amour tranquille
    Je somnole en bleu.

    Je t’aime affolée
    Rouge-gorge sur la branche de lierre
    Gazouillis d’espoir.

    Paresse dans mon cœur
    Les noisettes me sont comptées
    Comme une marguerite.

    Ah! mon bel amant
    Le destin a mis ses fers
    Pour m’estampiller.

    Mon cœur ballerine
    Cygne au lac des poésies
    Danse sans ses chaussons.

    Tantôt rêve de blanc
    Tantôt rend à trois enfants
    Un jardin d’enfance.

    Mon amour, été
    S’éternise dans la clairière
    Un manoir hanté.

    Deux coeurs abrités
    Dans un coffre abandonné
    Ô ! toiles d’araignées.

    Mon coeur est posé
    Sur la margelle grise moussue
    Au puits des amours

    Le temps manivelle
    A repris le seau d’amour
    J’ai pleuré de pluie.

  66. Le manoir a hanté ce souvenir perdu
    D’une peinture composée que les mots brutalisent
    Les volets claquent encore sur la façade grise
    Près de la lourde porte j’entrevois le pan du

    mur jaune tant attendu qui provoque la mort
    Ma seule dent se promène dans ma mâchoire serrée
    Je pénètre le lieu et ma dent sautille fort
    Au son de la chouette qui hulule au grenier

    Je m’arrête et respire la porte grince et se ferme
    Mon cœur bat carillon et mes défenses inermes
    Ne me permettent pas de vaincre ma peur panique

    Lorsque soudain j’entends à l’étage notre Annick
    Demander à Bourrache si les bougies suffisent
    Pour tamiser les mots déguisés en surprises

  67. Et moi, tu ne m’as pas vue dans la cuisine?

    Je me baffre de tablettes de chocolat, j’ai cuit du pain tout chaud), c’est bon le chocolat avec du pain.Tant pis pour les kilos en trop; il y a des jours où on s’en moque! Bel abri de poésie et de gourmandises à partager que ce manoir d’angoisses aux chandelles de rires.

  68. .
    ————————————————————————————–
    .
    Petit coucou rapide à tous! Un coucou spécial à Perline;-)

    Très longue journée qui m’a tenue éloignée de mon ordinateur.

    Merci d’avoir réagi positivement à ma proposition d’image de l’Oeil. Vous pouvez bien sûr vous entraîner sur le blog mais ce que je considère comme définitif est ce que je reçois de votre part;-) J’ai déjà deux poèmes 😉
    Ne t’inquiète pas Annick, je vais prendre mon temps pour composer cette première image. Pour ce qui est du 5-7-5, c’était juste un rappel. peu de mots disponibles, c’est vrai, tout l’art est d’aller à l’essentiel;-) Vous pouvez également écrire un petit poème de 4 verres ,-) avec ou sans rimes (euh, j’en connais une qui a outrepassé;-)

    Il vaudrait mieux éviter que chaque vers soit trop long car je ne vais pas pouvoir les mettre dans la case.

    Pour que je fasse l’image il me faut un nombre assez conséquent de participants. Je ne fais rien si je n’en ai que 2:-)

    La clairière continue de vous faire réagir en beauté, mystère, émotion, délicatesse, frayeur (n’est-ce pas marc;-), chouette (et le hibou qu’en faites-vous;-) et fastes du passé.

    L’Obamania a gagné entre autres la France, lou;-)
    C’est fou qu’on ne parle pas du tout des autres candidats dans les médias ??? Qui sont-ils ?

    Bonne fin de soirée en imaginaire de pain chaud et de chocolat;-)

    Ossiane
    .
    ———————————————————————————–
    .

  69. Je te lis, merci pour tes mots, Ossiane, et je me dis que c’est fort dur de tenir dans une petite case sur un damier de vie, en se mettanten mots dans la case, mais je vais tenter…Je m en vais ce week pour quelques jours, j’espère ‘me caser’ avant…

    mmmhh, alors je chipe un bout de chocolat, je n’en ai plus dans le placard ce soir, et du bon pain chaud mmmhhh…

    Un manoir
    Le coffret de son secret
    De belle vérité
    D’aimer
    Posé là
    Dans une clairière
    Il semble dormir
    Mais quand on approche l’oreille
    D’une fenêtre ouverte
    On l’entend rêver le secret
    Il somnole depuis longtemps
    Pour se garder si bel
    Un secret si élégant
    Plein de charme
    Qui aime tellement

  70. Ossiane,
    à part Obama et Mc Cain, nous avons Bob Barr, Cynthia Mc Kinney, Alan Keyes, et Ralph Nader. Il est bien entendu que les 4 derniers n’ont aucune chance mais il me semble important de faire entendre d’autres voix que celles des incontournables républicains et démocrates pour donner aux candidats qui ne bénéficient pas des appuis financiers massifs, le moyen d’exercer leurs droits et leurs libertés civiles sans être muselés par le pouvoir et/de l’argent. Que ce soit dans le camp des républicains ou celui des démocrates, comment exercerait un président que le financement de sa campagne ne peut que faire succomber à la pression des intérêts des corporations ?!… Obama aura battu le record des candidats démocrates pour ce qui est de ces contributions financières.
    Entre Obama et Mc Cain, je souhaite quand même la victoire au premier. Un africain américain au pouvoir, marquera un incontestable pas dans l’histoire des élections de ce pays. Au delà des questions de couleur, on vote néanmoins pour un homme politique de gauche et on attend de lui qu’il ne tourne pas le dos aux valeurs qu’un homme de gauche incarnerait; prôner le changement et l’espoir, c’est bien beau, encore faut-il avoir assez d’intégrité et de courage pour transformer les mots ressassés en actions … Notre pays a besoin de remonter une sacrée pente, espérons que Barak, s’il est élu mettra son intelligence au service du pays et non au profit du simple accomplissement de sa carrière.

  71. Chère Ossiane,
    Je tombe avec grande joie sur ces photos du parc du château de Canon. C’est un parc que je connais bien. Seulement, je regrette de n’avoir pas votre oeil pour en déceler les merveilles. C’est même un peu jaloux que je découvre vos photos, jaloux de ne pas les avoir prises quand je m’y promenais.
    Laurent de Mézerac

  72. >Laurent, bonjour et bienvenue dans la clairière;-) J’ai eu de la chance pour cette promenade; il y avait une très belle lumière de fin d’été. C’est un endroit idyllique où je serai bien retournée à l’automne mais le parc est fermé à cette époque. Repartez à la découverte de ces jardins, vous ne le regretterez pas;-) Bien à vous!

  73. C’est une jolie clairière,
    où le manoir semble dormir,
    il est pourtant tout éveillé,
    il attend patiemment,
    son bel temps,
    de se serrer d’aimer,
    tellement.

  74. Bonjour votre site est incroyable et Annick et toi Ossianne vous écrivez très bien par exemple ce poème est très réussi:

    C’est une jolie clairière,
    où le manoir semble dormir,
    il est pourtant tout éveillé,
    il attend patiemment,
    son bel temps,
    de se serrer d’aimer,
    tellement.

    Comme vous ecrivez bien c’est enrichissant!

  75. Pour finir, il y a un poême que tu a rédigé que je ne comprends pas Annick

    Je vous béni, tout le monde, par la clairière du Saint-Chaussettes.

    Peux-tu m’ecrire un message afin que je comprenne mieux.

    Merci d’avance,

    Jean-Paul

  76. Le dernier écrit n’est pas de moi, Jean Paul, c’est juste le même prénom,
    et puis loin de moi d’écrire bien, comme vous l’écrivez, je me contente juste de vivre,
    et je remercie une fois encore, Ossiane, de m’avoir accueillie avec tant de gentillesse,
    et puis, j’aime tellement lire de si beaux écrits de belles plumes d’écriture qui se posent chez Ossiane.
    Belle soirée, Jean Paul.
    désormais je tenterai de mettre chaque fois ma signature en blogs…

  77. Bon matin !
    Ça me fait plaisir de vous complimenter !
    J’ai toujours adoré les poèmes, malgré moi qui n’ai pas très bon pour en composer…
    Avez vous une inspiration ou un truc pour avoir plus d’idées poétiques ?
    Merci bien d’avance

  78. Comme je le redit votre site est incroyable j’y passe de très beaux moments. Voici donc ma premiere composition:

    Les oiseaux de la clairière sont endormi losque la porte de la grange s’ouvrit.
    je fis: »ô ma soeur entends-tu ceci. » Et, elle l’apprecit. Se bruit aussi vif changit ma vie. Je vit dans un château!

    Ceci est ma première composition et n’est pas fantastique et je m’en excuse.

    Les prochaine seront surement en s’améliorant,alors j’attends vos commentaires constructifs surtout de toi, Annick, mon unique amie sur ce blog.

    Merci bien.

  79. Wow Jean-Paul c’est un bon début !
    C’est Guy, Guy Boucher qui te parle, ton grand ami !
    C’est super de m’avoir montré ce Blog. Je t’en remercie grandement.
    Salutation à Ossianne et a Annick, qui a l’air aussi très attachée à ce Blog.
    Bon je vais vous faire part d’une de mes compositions ;

    Une clairière, perdu dans la forêt, dans la pure nature.
    Une clairière, si jolie, d’une si riche importance, mais si vieille, abandonnée depuis tellement longtemps.
    Une clairière, faite en bois, en bois de chêne, d’érable, ou même de boulot.
    Une clairière, si unique, tellement différente des autres.
    Une clairière, c’est comme un peu une personne, agée, si on veut. Mais si intelligente, si gentille et douce. Une personne qu’on aime, à qui on s’attache.
    Une clairière, juste une batiste en bois, mais tellement importante pour nous.

  80. Wow Guy mon bon ami quel beau poême voici ma ritournelle:

    Une clairiere est un être vivant elle est dans les comptes de fée.
    Une clairiere c’est un compte de fée.
    Une clairiere quand tu crois la connaitre te surprends assurement.
    Dans une clairiere il y a tout le temps un passage secret vers la frenesie de l’amusement.
    Une clairiere c’est magnifique de l’intérieur et de l’extérieur.
    Une clairiere c’est l’extase.

    Une clairiere est une clairiere

  81. Évidemment, ça s’améliore, mon cher Jean-Paul.
    Mes chères personnes qui nous on suivi dans nos compositions, vous vous êtes surement demandé : « Pourquoi ils écrient leurs poèmes à 3h00 du matin ? »
    Eh bien c’est bien simple ; nous vivons au Québec ! Eh oui ! Et je vous l’avertit, c’est une belle province (dommage que ce ne soit pas un pays…). Surtout en automne, c’est très inspirant pour composer.
    Alors bon, laissez des commentaires, je suis sur que ça plairait à Ossianne !
    Et Annick, toi, qu’en pense tu de jolies compositions ? (Si vous me permettez de rajouter le « jolies ».)

    Alors je vous laisse, et gros bisous à tous !

  82. Bonjour Annick. Depuis un bon bout de temps, j’attend votre réponse impatiamment. Pourrais-tu me répondre bientot ? J’apprécierais beaucoup.

    Amicalement,
    Jean-Paul

  83. Bonjour Annick. Depuis un bon bout de temps, j’attend votre réponse impatiamment. Pourrais-tu me répondre bientot ? J’apprécierais beaucoup.

    merci

    Amicalement,
    Jean-Paul

  84. Bonjour Annick je n’ai pas arrêté de penser à vous mais là vous ne m’avez nulle répondu.Ainsi j’ai abandonné l’idée de vous reparler un jour mais aujourd’hui je prends mon courage à deux mains et vous écris.

    Au plaisir de re-clavarder ensemble

    Jean-Paul

  85. Thierryse la brise est une fize qui mouzize comme un brasise parce que son cratize a mangise une bantizize qui ressemble a un jijize de meurise.

    C’est un exercice de diction que ma soeur a écrit dans un de ses livres pour enfants, nommé :
    La poésie m’enchante

    Elle dit qu’elle s’est inspirée d’un poeme de Harry Spencer.
    Qu’en pensez-vous ?

  86. Bonjour à vous!

    Quel est le nom de la demeure (le manoir?) qui est en photo sur cette page? Où se trouve-t-elle?

    Merci à vous, et félicitation pour votre texte.

    Anthony

  87. Pour ceux que ça intéresse, c’est le château Béranger situé dans le parc du château de Canon sur la commune de Mézidon-Canon dans le Calvados. On y va facilement en TER depuis Paris. Merci!

    Anthony

  88. Toujours intéressant Anthony de connaître le lieux de ces endroits magiques qui avaient en novembre 2008 fait couler beaucoup d’encre et inspiré de bien jolis mots. Merci.

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