☼ Siècle des Lumières ☼

Siecledeslumieres

Siecledeslumieres

Siecledeslumieres

Les anciens veillent, des ombres séculaires, trois par trois

Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre, verticales

Les anciens veillent
des ombres séculaires
trois par trois

Le château de Mézidon-Canon, créé par Elie de Beaumont, ami de Voltaire, a conservé son aspect d’origine. Entre la Dives et le Laizon, cette demeure est un très bel exemple de l’architecture du Siècle des Lumières. Fabriques d’époque, kiosques, temple, pavillon chinois, pigeonnier, cascades, arbres tricentenaires, cave à cidre, chartreuses et toutes sortes d’animaux parsèment ce parc de 15 hectares.

137 réflexions sur « ☼ Siècle des Lumières ☼ »

  1. Au miroir de l’eau
    Reflets de ma main
    Cueillant le jasmin
    Dans un jardin clos.

    Sous un cèdre rouge
    Un platane d’Orient
    Un tilleul qui bouge
    Un hêtre qui se penche
    Pleureuse au jardin
    J’ai cueilli des roses
    Parfumées au cœur;

    Au clos de tes ailes
    S’abrite ma pensée
    Aux boulins ouverts
    Sur de doux baisers.

    Et je sens la rose
    Le parfum est fort
    Frissons en canon
    Chantés par la voix
    D’un amour fervent.

    J’ai dans les odeurs
    Un cœur à aimer
    L’ombre des anciens
    Par trois fois lira
    Aime, aimons, aimez
    Yeux fermés.

  2. «  »Les anciens veillent
    des ombres séculaires
    trois par trois » »
    ☼ Siècle des Lumières ☼ propos d’Ossiane

    …par la brise teintée de lumière
    l’esprit des hommes
    grandit dune espérance bleue…

  3. L’anglomanie s’installe en ces jardins.
    Loin de l’ordre classique
    la nature majuscule reprend ses droits.
    Le Cicéron du lieu
    au philosophe allié
    défend les causes perdues
    sans oublier ses intérêts.
    Un ordre nouveau en marche.

  4. Du manoir au château
    La même lumière d’eau
    Paisible , les ombres se parlent
    Une vie est passée
    Un bruissement veille pour celui qui sait entendre …………………

    Le chocolat c’est bon pour le moral : Leila ,Annick et les mots amis ,aussi
    « Bel Bel Mercredi » comme dit si joliement Annick
    AA

  5. la nature sauvage, maîtrisé, domptée,
    se soumet à l’esprit créatif du jardinier !
    belle et rebelle;crinière au vent, puissante !
    Prête à sortir, à jaillir… imposante

    Ou reptile insaisissable …rampant !
    L’homme doit être aux aguets,
    Attentif au moindre mouvement,
    perçant ces plus intimes secrets !

    l’ombre et la lumière sublimeront
    cette union chimérique et éphémère,
    de l’homme, du temps, et de la terre,
    d’ou l’amour et la beauté jailliront

    belle journée a chacun

  6. Douceur et patience ne montrent pas l’apreté du combat
    pour faire jaillir la lumière comme un certain ordre
    il faut plus que battre le briquet ou le plancher des vaches
    pour transformer le paysage en pays sage il faut lutter
    assagir les esprits et ranger les armes
    conserver en mémoire les efforts successifs
    qui porte la gloire des temps jadis
    et retenir de l’écrin débarrasé
    de la gangue du temps
    le côté festif

    Mézidon …un bourrade, non une boutade
    pas un coup de coude
    pour qui tient le guidon

    les couleurs de l’espoir
    laissent éclater la joie
    pourtant héros d’un soir
    il ne va dormir dans la soie
    un événement sûrement
    dont on ne mesure encore
    toute la portée

    Bonne journée à tous
    pluie incessante en lauraguais
    plus possible de passer à guè
    pourtant le gai savoir
    nous le fait savoir
    profitons du répit

    Bises à Ossiane
    entre bustes et arbustes tu as trouvé un équilibre ;)))

  7. Terre des Hommes
    Homme à terre
    Duel au siècle des lumières
    Banquet grandiose, éphémère
    Moi, troubadour d’un soir qui se meurt.

  8. .
    Petit coucou d’après-midi!

    On y voit de plus en plus clair, vous ne trouvez pas ?

    Bien sûr perline, aspe et pierre, j’ai un peu songé à cela quand j’ai fait la note…
    Lumières… petites lumières d’espoir au-dessus de l’Amérique … espoir de réconcilier les hommes de toutes couleurs, c’est déjà ça., on peut toujours rêver. Il ne faut pas oublier l’horrible époque ségrégationniste qui a seulement pris fin dans les années 60 avec le mouvement des droits civiques. En ce sens, c’est un grand bond en avant. Espérons que cette nouvelle page d’histoire pourra faire changer le regard que chacun porte sur les autres. Mais bien sûr, il reste à solutionner tous les gros dossiers économiques, sociaux et de défense; c’est un immense défi dans la situation actuelle. La page Bush est tournée, c’est une bonne chose. Merci Lou pour tes précisions.

    Bilan de l’image à haïkus:
    4 messages de reçus de puis le début. Il m’en faut davantage avant de commencer.

    Bel après-midi !

    Ossiane
    .

  9. Bonjour « pluvieux » !

    Juste un petit… en attendant mieux !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Dans le parc du Château
    Le trio promène ses lumières
    Sous l’ombre forte des allées
    Comme des pions sur l’échiquier

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeees de Christineeeeee

    PS : J’ai rendu ma copie… Haïku ! Et vous ?
    Il faut être nombreux pour que le résultat en vaille la peine !
    A vos plumes !

  10. Oui Ossiane, je disais à Aspe hier que j’aimerai avoir son bel optimisme et que néanmoins il avait raison , dans le sens où cette victoire représente malgré tout une certaine réalisation du rêve de Martin Luther King, c’est incontestablement un pas historique.
    Ne fermons pas la porte à l’espoir!

  11. se penchent
    les arbres
    en leur reflet
    en leur ombre

    avec ce rectangle
    occupationnel
    en bout de bassin
    l’ordre

    ces bustes
    qui tournent le dos
    aux lentilles d’eau
    des piedroits en faction

    à terre
    après le duel
    un banquet éphémère
    un troubadour

  12. Bravo Christineeeeee la studieuse. Ossiane, mdame pour les devoirs (haiku, 4 vers) ,laissez nous deux, trois jours siouplait . Là, moi, j’ai la tête pleine des mots election, Obama… 😉 !

  13. Un banc
    Notre banc
    A l’ombre de nos jours
    Qui donnent la lumière
    A mon coeur amoureux
    Comme au premier instant
    De sac à dos vivant
    Et d’un jean tout de bel
    Sont entrés Là si fort
    Comme se rentre cette chose là
    Qui s’appelle lumière
    Et qui grandit son jour
    Forcit en force des ans
    De s’être même en absence
    D’un désir bel d’amour
    Qui traverse le temps

  14. christineeee, tu m embrouilles, les 4 vers ou le haiku, ne doit il pas te contenir? ou alors j ai rien compris à la demande de Ossiane…
    arletteart, bel mercredi…

  15. Faut que je vous la raconte celle-là…
    Au moment où je me disais « Les gosses d’aujourd’hui sont beaucoup plus au point de l’actualité que moi à leur âge, puisque ma fille de 6 ans pariait et espérait voir élire Obama comme président, voilà que je tombe des nues lorsqu’elle ajoute » Maman! Les états-Unis c’est dans la France? »
    C’est mignon l’enfance, tout un monde vous ne trouvez pas?))

    A propos de cela, j’avais écrit un jour ce texte que je partage avec vous.
    Que le ROI SOleil m’excuse de faire l’école buissonnière…

    Trois anciens assis, « Le triple mal » d’après Martin Luther King: le racisme, la pauvreté et la guerre.

    Négritude

    Je suis un nègre qui pense
    Qu’on ne me traite pas de blanc
    L’empreinte de ma peau noire
    Sur le blanc de vos histoires
    A tapissé des couloirs
    Bâtis pour mes rêveries
    Des cloîtres où tournent
    Ma jeunesse et mes idées.

    Ce bruit que vous entendez
    Ce n’est pas l’oeuvre de mon oisive insouciance
    Je martèle juste ma Liberté
    Sur les façades de vos cités.

    J’ai crié muet
    Réfugié dans mon être
    J’ai plié sous les gourdins
    Quand s’exprimait la colère de mon peuple révolté
    J’ai écrit la férocité de nos respirations apeurées
    Réduites au silence.

    Les corps blanchis de poussière
    Harassés de fatigue
    Expulsés hors des villes
    Négrions de l’homme puissant
    Employeur, ……..
    Ont enseveli leur parole sous la peur
    Des siècles, entre navires et plantations
    Dans les collines, grasses par ma sueur.

    Ces deux falots dans la nuit
    Ce sont mes yeux clairs pavoisant sur mon visage sombre
    Ils te font peur par leur beauté et l’art né de leur pureté.

    « Crève sale nègre » m’a dit le colon de sa haine insensée
    Ma mère m’a sommé de me taire et j’ai serré le poing
    Vers les cieux.
    J’ai ouvert ma peau vers la mer
    Qui chantait ses eaux pour l’autre,
    Moins brun, plus blanc que moi.

    Je l’ai écoutée assis,
    Je l’ai suivie dans ses reflux
    Mais je n’ai pas donné ma mort
    Aux bras des vagues qu’elle tendit
    A ma désespérance.

    J’ai saisi mon corps à bout de bras
    Et redressé mes fractures
    Pour recoller la vérité, devenir
    Le blanc noir pour tous
    Le noir blanc pour tous
    Hors des utopies.

    La mer m’attendait,
    Elle se roulait sur les galets
    Lavant chacun
    Jour après jour
    Pour que le verre devienne transparent
    Et que je me regarde dedans enveloppé
    De mon Afrique ancestrale
    Et de mon humanité violée.

    Dans les geôles, l’acier des barreaux
    Est noirci d’empreintes et de tempes rossées.
    Dans sa cellule le prisonnier
    Ne chante que dans son cœur
    L’ouverture de la serrure.

    La nuit meurt chaque matin
    Dans les yeux d’un nègre éteint
    En pleine solitude.
    Et celui qui reste
    Entre bagne et folie
    Trimbale la barbarie
    De son frère ennemi
    Entre fouet et vociférations
    De haine.

    Demain je me révolterai.
    On entendra ma gamelle de chien
    Taper contre les barreaux
    Et mes frères de peau,
    Frères de tragédie En feront autant.

    Hier, la justice leva des hommes
    Qui épousèrent la peur
    Pour mieux l’apprivoiser
    Pour mieux s’en préserver
    Demain je courrai fuyant entre les soldats
    Aux rictus hideux.

    La balle ne m’atteindra pas.
    Ma puissance n’est plus combat
    Mais rage de vérité
    Et toutes les saisons de meurtres
    Où j’ai marmonné ma colère
    Accepteront mes semences
    Et mes moissons de droits, d’amour et de dignité.

    Négritude
    On me fit héros
    Il résonna l’écho
    Des cris de mon peuple noir
    Derrière les collines et les vaux
    Les forêts de pins et les flots
    En traversant les cases d’argile.

    Il inonda les rives
    Aux eaux courantes et fauves
    Les eaux se cambrèrent vers l’aval
    Se fracassèrent sur les rochers
    Saluant la rivière bouillonnante.

    Frissonna l’enfant déguenillé
    Dans la profondeur de son regard
    Illuminé par sa peau noire
    Je lus la blancheur de l’enfance
    Un bref récit de l’esclavage.

    Je vis la mère à son coton
    Le père qui écrivait l’histoire
    Les pieds aux chaînes, dans les sillons
    La jeune femme parée sans miroir
    Au corps robuste, luisant et lisse
    Elle ressemblait aux Libertés
    Bridées, enchaînées, étouffées.

    Ségrégation ma Haine
    Liberté mon Amour
    Dans la mémoire de mon combat
    Mes mots comme des roses en boutons
    Essaiment en de nombreux vols
    Autour des cagoules pointues
    Vols aériens de papillons
    Au printemps de la Négritude.

  16. .
    Mise au point à propos de l’image à haïkus:

    1) Vous pouvez écrire un haïku. Je rappelle brièvement qu’en principe il est composé de trois vers (5 syllabes-7-5) mais vous pouvez tricher un peu, je ne m’en prive pas quand je veux mieux faire passer quelque chose. Il vaut mieux éviter les rimes.

    2) Vous pouvez également écrire un petit poème qui rime ou pas mais qui fait 4 vers maxi car il faut que je vous insère dans une petite case.

    3) Sursis accordé à la demande de Lou. Prenez votre temps, je fais juste un peu de battage tant que le fer est chaud;-)

    4) Est-ce que tout le monde a compris ?

    5) Coucou à Pascal qui peut bien sûr participer en m’envoyant sa contribution;-)

    6) Lou, émouvant de voir Jessie Jackson au bord des larmes. Tous ces gens-là se sont beaucoup battus pour faire valoir leurs droits.

    7) Et 6 de reçus !

    7) C’est bientôt l’heure du thé;-)
    .
    Bises de lumière
    .
    Ossiane
    .

  17. Toi
    Victime du racisme
    Ou toi en pauvre
    Ou encore toi mitraillé
    Viens asseois toi
    Que mon amour te serre
    Comme l Homme peut être monstre
    De tuer son pareil
    Celui qui aurait pû être
    Son fils son père
    Dans une page de destin
    Ecrite différente
    Qui transforme le moi en
    Toi
    Alors comme toi c’est moi
    Je me laisse à t’aimer
    Comme j’aime qu’on m’aime
    Toi en moi

  18. Oui, hyper émouvant Jessie Jackson… et le discours d’Obama lui-même m’a noué la gorge à maintes reprises. C’était un beau moment.

  19. Heu? et je te lis, Ossiane,
    je sais pas si j ai tout compris, désolée, je le fais pas exprès,
    le contenu du haiku ou des quatre vers porte sur quoi? ou qui?

    est ce à écrire sur soi ( tellement impossible )
    ou est ce à se laisser écrire comme on écrit d’être..

    est que tu me suis, Ossiane? sourire, et franchement, sans humour voulu, je suis un peu perdue pour cette écriture qui demande réflexion…mes doigts sont tellement des libres en eux… BISES…

  20. Bon, Lou, tu me donnes envie d écouter la tv, pourtant, mon fils me parle du haut et j’adore ses réparties…même si poufdeouf aussi parfois ce jour…
    BISES Lou.

  21. .
    >>>>Annick:

    Suite à ton évocation de l’autre jour où tu parlais d’une grande photo de nous tous, (mission impossible, on habite des endroits si différents), je me suis dit qu’on pouvait créer une grande image sous forme de damier dans laquelle chaque passager de L’Oeil pourrait y mettre un petit poème de son cru qui le reflèterait le mieux possible. Je sais c’est difficile car faute de place, on a peu de mots à notre disposition mais je pense que ce n’est pas mission impossible;-)
    As-tu compris ?
    .

  22. Love Annick ! Tu es si irresistiblement toi !
    Les 3 ou 4 vers sont un mini portrait de toi. Je te conseille de mettre un stylo entre tes doigts, il écrira tout seul et ce sera toi tout craché ! 😉

  23. «  » »J’imagine un grand damier avec une petite case pour chacun à remplir. Je propose pour commencer que chacun écrive un haïku (5-7-5) ou un poème de 4 vers courts maxi, un poème qui reflète le mieux sa personnalité. » » » et je te cite Ossiane
    ou alors juste un bout de sa personnalité,
    qué casse tête de se percevoir au plus juste, cela me semble impossible,
    allez qui écrit le haiku de moi pour moi.. SOURIRE..
    Allez je vais tenter, mais comme c ‘est difficile.

  24. Et je te lis Lou, et je me pouffe, de me pouffer et me repouffer…
    Allez je vais me chercher un crayon de bois avec la tête à moi, et si ce qu il écrit ne me plait pas, alors je me gomme mine de rien… SOURIRE!

  25. .
    >Annick fait de la résistance mais je sais qu’elle va y arriver;-)
    Ca peut prendre du temps d’écrire un haïku mais c’est un bon exercie pour la pensée;-)

    >Lou, j’ai bien aimé aussi, il a fait court, simple sans promettre la lune et en essayant de rassembler tout le monde. On verra pour la suite…
    .

  26. Son souffle murmure
    En un cristal doux bel pur
    Simplement l’amour

    C est un exercice dur, le haiku, trop fort pour moi… SOURIRE.. c’est bien parce que c est toi, c’est bien parce que c’est vous!

  27. c’est comme ci j avais rendu ma copie, avec des gouttes sur le front, le crayon mordillé, les doigts perlés, d’avoir transpiré tant… vous alors!

  28. Et bien Annick, c’est ce haïku que tu veux m’envoyer ? Il est super et te reflète bien tant sur le plan du style que de ton « toi » 😉

  29. Je suis bien d’accord avec toi Ossiane! Dis Annick, tu prendrais des commandes? 😉 Il est si joli ton haiku !

  30. Vous me faites rire, ah non, un haiku, c’est l’everest à ciel ouvert, c’est hyper dur! un c’est tellement!
    oui, c’est mon envoi, Ossiane, je m’essaierai pas des mille fois.. sourire… quand déjà 53 fois 364 jours de me voir mon jour dans le miroir de son chaque jour.. sourire…
    à ce soir, la copie du repas à mettre sur la table ce soir, m’appelle… SOURIRE!

  31. promis, ce soir je me ballade ces belles images tendres et douces…et ma plume mettra sa robe de mousseline et ses escarpins de soi…

  32. .
    >annick:
    Adjugé vendu, je le prends ! Il est vraiment bien!
    Tu y arrives mieux quand tu laisses venir les mots tout seul;-) laisser filer la plume en spontané, c’est bien aussi;-)

    >bonbonze:
    Yaouh! je je prends aussi ;-)) Et pourquoi pas au plafond;-)

    Bilan de l’image à haîkus:
    9 poèmes de reçus !
    .

  33. Bonsoir, ai rendu ma copie directement chez Ossiane, pas évident ce petit exercice mais bien amusant toutefois. J’ai lu avec un vif intérêt tous vos propos du jour, je regrette que Césaire ne soit plus là en ce jour.

    Bien bel endroit ce château de Mezidon-Canon
    ____

    Hôtes de ces lieux
    Baignés d’eau et de verdure
    Au travers des âges

    ___

    Bonne fin de soirée, merci à Marc pour Amstrong, Annick tu m’as rappelé les instants en minutes comptées avant de rendre un devoir aux interrogations écrites ou aux examens et j’en ris encore, sauf que là, le temps n’était pas compté et pourtant on est presque accourus comme des mômes au son de la cloche ah ! Ossiane tu ne nous en feras pas d’autres!!!

  34. An/nni/ck aux/bou/gies
    D’un/coup…/la/lu/miè/re/fut
    Pas/de/court-/cir/cuit !
    _

    Annick, j’aime ton haïku.
    _

    Ossiane : le plafond de Bonbonze est déjà occupé par une araignée.
    D’ailleurs, Bonbonze est tellement bon que je me demande s’il n’en héberge pas une colonie…

    Ossiane (bis) : merci pour le comptage de pieds…
    _

    Biz à tous.
    _

  35. Le damier? Peut-on choisir sa case? Je préférerais une blanche non que je sois blanc comme neige mais le noir m’effrait ou en couleurs, cela se fait. Se présenter? Je me suis tant présenté que cela ramène à une vie antérieure et la passé a la vie dure et je n’aime pas ça.

    Au pied d’une tour
    petit pion parmi les pions
    se coule douce

  36. Bourrache : on ne t’arrête plus !
    Bonbonze : t’es bon !
    Jeandler : t’es un pro !
    Annick : superbe !

    Ossiane : il va falloir que tu prévois un damier « étendu » !
    Pour les cases… j’aime bien le 5 !

    Biseeeees !

  37. .
    >OK pour la blanche Pierre 😉 Pas de présentation formelle, ni de CV, rassure-toi;-). Juste un petit reflet de soi sincère. Le haïku que tu as déposé te va comme un gant, non?

    >Christine, OK pour la 5 mais ça fait plusieurs cases à choisir;-) Blanche ou noire ? Je vais utiliser un échiquier.
    .

  38. … la 3 … ou la 9 …

    … je joue jamais à la dame … ou aux échecs …

    … (ceux-là, j’essaie de les assumer).

    Sont-ce des cases noires ?

    Alors, j’ai toute mes chances … si l’on vote !!!
    _

    Trakassez pas … soirée pétages de plombs …
    _

  39. Moi tu me mets dans les souterrains du damier, j’aime bien les tits coins d’ombre….on mettra des bougies, hein, Bourrache… sourire….
    ou tu nous mets tous dans la même case, j’aime bien rire comme des fous…SOURIRE….

    Une grande page ce ☼ Siècle des Lumières ☼ !

  40. J’y arriverai ! dus je y passer la nuit
    mais saperlipopette je souffre surtout lorsque je vois ce que font les autres.
    Vous êtes énervant vous autres à yarriver si bien (sourire)

  41. Pas d’accord avec Pierre-Jeandler.

    Il est bien meilleur qu’un pion !

    Je lui prête mon dé (celui de l’ail-y-coud).
    Sans se piquer, suis sûre qu’il ourlera (pardon, roulera) un 6.

    D’ailleurs, cette case est libre.
    Qu’elle soit noire ou blanche, d’un coup, il la vaut bien.

  42. .
    J’ai fait des premiers essais de mise en page, surtout, pas de vers trop longs sinon, je n’arrive pas à vous placer. Pas plus de 7 syllabes voire mons si vous pouvez.
    .

  43. Avec le vers vient l’idée mais quand l’annélide est débridé
    il ondoie et gigote, barbote et fricote, termine fricassé
    plutôt que fracassé, à trop se tracasser on n’a pas finit de ressasser
    mais pour se rassasier il faudra plus que des limicoles
    car celui qui me lit il s’y colle et quand la colle y est c’est au ras du cou
    du coup je suis noyé, surtout à marée haute mais amarré jamais puisque
    je marine dans la rime et rarement m’arrime aussi bien que je voudrais
    tant va la plume à l’eau que l’encre qui rechigne et la gomme arrabique
    qui disperse à tout va le peu d’atouts du tas qui se délite en bas.

  44. Vous êtes trop modestes les amis et vos tatonnements vous représentent bien mieux encore !!!! le tout est d’élaguer comme dit Ossiane
    Annick tu es trop modeste Lou aussi quant à Christineee elle sait si bien dire avec humour les choses sérieuses Bonbonze et Bourrache vous êtes trop drôles c’est un régal Rachel si sensible et appliquée
    Les garçons Marc Thierry Pierre Jeandler tj sérieux et « savants »
    Je vous connais avant même la signature
    Ossiane « tu » vas avoir du mal avec ces petits génies de l’esquive!!!!! car dans le fond
    on ne parle d’autres choses qu’en parlant de soi même………..mais on s’avance masqué
    Moi aussi et devant vos délires je regrette d’avoir déjà préparé le mien c’est fait
    dans la spontaneité ressentie à un moment donné
    Merci Ossiane notre « Manne » qui a su encore inventer un moyen de ns motiver
    au fait Ossiane on adopte le » tu « maintenant faisons fi des convenances !!!!!!!
    Bonne soirée studieuse à tous AA

  45. Je reviens sur mes pas, je n’avais pas eu le temps de tout voir et m’attarde sur le site proposé par Lou (de la BnF) très bonne initiative, interressant, merci Lou, en ce jour mémorable ( surtout dans l’espoir d’un avenir prometteur et non utopique)

  46. Les arbres se penchent
    doucement
    Les statues se tournent
    pudiquement
    Le banc semble rester
    vide
    Et pourtant
    Le cours du temps s’écoule
    si tendrement

  47. Les trois du matin
    aux quatre coins voudraient jouer
    ils sont noirs ce soir

    Ossiane, c’est toi qui l’affirme, alors c’est bon!
    Les garçons, trop sérieux ?
    Que nenni et les filles s’y mettent.

    Bonne soirée à tous.

  48. Vertige de tête emplie de mots
    Déroulée la sphère alphabet
    Serpent de vers dans la marée
    Va et reviens dans ma baie bleue
    Marin de pinceaux et de plume.

    Tant va le cœur à l’autre qu’un vain amour l’ emporte
    La nuit, ma douce lune et ses lointaines contrées
    Éparpillées, ilôts de maux cendre dispersés
    De mots tendres accrochés aux coraux de la vie.

    La mer a goût de sel et des odeurs marines
    Je sens l’embrun qui bruine et goûte ta peau salée
    Quand chante la vague et danse derrière mes yeux de sable
    Je bâtis des châteaux de préhistoire, lumière, pour la caverne
    D’un cœur violé.

  49. Son/sou/ffle/mur/mur
    En/un/cri/tal/doux/bel/pur
    Sim/ple/ment/l’a/mour

    et en me relisant hier soir, je me disais que il y a un E de trop,
    alors je mets un E muet tout plein…bises…

    Son/sou/ffle/mur/murE
    En/un/cri/tal/doux/bel/pur
    Sim/ple/ment/l’a/mour

    BELLE JOURNEE!

  50. C’est bien vrai Arletteart, on pourrait sans voir les signatures mettre un nom sur les écrits de chacun. Cela dit, les haiku mixés peuvent prêter à confusion

    Aie coup sur la commode 6
    Le pied suspendu 5
    retombe tout tordu 6

    Vas-y mets donc un nom sur celui-là pour voir !
    Ok, il ne suis pas les règles, et il marche de travers mais ça, c’est la faute à Thierry , aux pieds de Monique et à la commode à Bonbonze … 😉 Purée, il va m’en falloir de la pratique pour en écrire un décent. Dites si je rajoutais des points d’exclamation après commode et tordu, ça ferait comme une feinte pour le compte des syllabes, non ?!!

  51. Une allée bordée d’arbres
    Nos pas tendres se collent
    Et la douceur du temps
    Brille au firmament
    Toi tout contre mon moi
    Et déjà je n’ai plus froid
    Ta main douce et si chaude
    Me blottit dans mon être
    Et ma nuque s’abandonne
    Si délicieusement
    En ballade de nous
    A travers tout ce temps
    Je te serre bel tendre

  52. Juste quelques points……
    Pour y suspendre mon coeur
    Poser quelques mots
    Laisser les rêves ouverts……

  53. Haikou tordu
    mixage délirant!! (pour 7)
    Et Ane attend

    mais ilya des accidents de ..commode

    Marc tu es bien sombre
    Comment va faire Leila ???? pour faire court :un vrai supplice
    « bel jour »
    au fait je viens d’entendre :Et croire le long des jours à la bel amour
    C’est un plagiat d’Annick??

  54. heu? je comprends pas bien, mais sans doûte pas encore assez réveillée…
    et je te cite arletteart, moi pas comprendre et je te cite… » »au fait je viens d’entendre :Et croire le long des jours à la bel amour
    C’est un plagiat d’Annick?? «  »

    et puis vous êtes tordidationnés dès le réveil, j ai du mal à suivre, pour tout dire, je suis pas trop…. sourire…
    Qué roman, cet tit haiku! Ossiane sait mettre dans des états seconds..ou de mille..

  55. OSSIANE , je rends ma copie :

    Miroir de l’océan
    Vagues dans l’éternité
    Pétales d’embrun.

    Bon je vous laisse , j’ai piscine;;)))

  56. Mais non, Annick pas du tout « torditionnée  » ce matin seulement unephrase captée sur FM la fin d’une chanson :……… » Et croire lelong des jours à la bel amour » alors j’ai pensé à toi !!!! j’ai du mal m’exprimer pour un petit coeur sans sourire du matin Espère que c’est mieux
    A bientôt AA

  57. Contribution démocratique ( 😉 ) :
    j’hésitais entre deux versants de ma plume, l’un tendre, l’autre souriant.
    Je te laisse choisir Ossiane (je sais c’est lache, mais je ne suis qu’un homme)

    Félures d’hiver
    D’un sourire son regard
    Ote le couteau

    Rire d’automne
    La feuille malicieuse
    Et mon pied s’envol

    A bientôt

    Pascal

  58. 1,2, 3, ☼ ☼s
    Mon ciel bleu couvert de neige
    Mes étoiles d’hiver.

    J’ai fait court)))))))))))))j’ai fait cours aussi))) je cours aussi tout l’temps.

  59. comme c’est joli….. » » Et croire le long des jours à la bel amour » » et je te cite arletteart, et cela va sourire, ce matin embrumée chaque fois je dors bien trop, une nuit courte me met plus le sourire aux lèvres et les idées pétillantes… BISES. j avaix compris que cette phrase entendue dans un écrit juste au dessus, et j avais bel me frotter les yeux, je n’ y voyais rien…

    Vous êtes émouvants, de chacun,
    comme il va être joli ce damier, à me couvrir les épaules cet hiver, si doucement tricoté avec le fil de chacun, c’est émouvant, émue..tellement.
    J espère que chacun est au mieux, douceurs…

  60. Tu vois
    Mon amour
    Je porte délicate
    Le doux damier du temps
    De chaque bel instant
    Et ma nuque frissonne
    Devant tant de douceurs
    La main relève l’étoffe
    La touche si fine pure
    Mon oeil se baisse et sourit
    Et déjà s’envole le ciel
    Comme elle est tendre cette allée
    Dans le voyage du temps
    Mon aimé

  61. Doucement
    Elle rejoint le banc
    Un peu en avance
    Elle regarde autour
    S’attendrit sur sa vie
    Et s’asseoit
    Ses yeux se ferment
    Et deux mains douces
    Lui prennent les mains
    Dans ce si bel rendez vous
    Avec le temps suspendu
    Dans ce voyage à elle
    A lui à celui
    Qui l’habite si belle

  62. Tout au loin
    Si fort près
    Notre jolie demeure
    Ô temps
    Bien à l’abri des arbres
    En douceurs d’un cours d’eau
    Le temps s’est posé
    Endormi tellement
    A se vivre ses instants
    Dans le précieux coffret
    Que la vie nous confie
    Nos souffles s’entendent
    Se font du bien autant
    Comme il est bel ce parc
    Si tendre d’émouvant
    Je me serre contre toi

  63. et avant de sortir sa main se sourit, en se souvenant d’avoir compté hier 5 7 5, pour penser y arriver, et sa main s’ouvre encore et compte 5 7 5

    Souffles tendresse
    Eclat en oeil ouvert bel
    Palpites douces

    et je me ris,
    et si je parle en haiku, et en me balladant avec ma main ouverte à se compter 5 7 5, ce sera la faute à vous de chacun,
    bel après midi de soleil, j’espère de tout coeur!

  64. Au siècle des lumières
    Chacun,
    Avec entrain
    S’en donne à coeur joie !
    Des haïkus,
    En veux tu ? En voilà !
    Bientôt la page
    Ni suffira pas.

    Moi aussi,
    Ai rendu le mien
    Hier…
    Comment est-il fait ?
    Combien de pieds ?
    A vous de deviner !
    La dernières version,
    D’Ossiane
    A reçu l’approbation !
    (et oui, j’ai tâtonné !)

    Il va falloir prévoir
    Beaucoup de cases
    Au damier !

    Pour ceux qui n’aurait pas encore
    Terminé le « HAIKU » demandé,
    Que le siècle des lumières
    Vous inspire, vous éclaire
    Et vous donne de bonnes idées !

    Biseeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee

  65. .
    Petit coucou tout gris à tous!

    Merci Alice, Pierre b, Pascal de participer.
    Tout le monde n’est pas là, si certains d’entre vous peuvent prévenir les absents qui ne seraient pas au courant, ça m’aiderait.

    Mes cases se remplissent. Certains poèmes ont des lettres plus petites que d’autres à cause de vers trop longs. Je pense à maria, lou, regard, pierre b (beaucoup de pointillés), christine (à cause des « e » et du deuxième vers), Bourrache (à cause du deuxième vers). Je ne pense pas que les haïkus soient lisibles directement dans le format habituel. Il faudra cliquer sur la photo pour l’agrandir.

    Bienvenue et merci à Alice n°2 😉

    >Annick, lequel je prends ou je garde, envoie-moi ton définitif;-) ?

    Belle inspiration dans la lumière du jour!

    Aussi Ane attend sans cou tordu;-)
    .

  66. merci Annick de repréciser 5 7 5 pour le comptage, brillante que je suis je m’escrimais à produire des 7 5 7 !!

  67. pour les liaisons
    dangereuses à souhait:
    Merteuil et Valmont

    Pierre Choderlos et Laclos, 1782.
    Du siècle des lumières.

    cqfd Ossiane.

  68. hihi Lou, on est deux lumières de tant.. hihi…
    J avais vu pour toi, mais je me disais que comme je sais si peu, c’est peut être une autre forme de haiku, et puis, à Dame Ossiane, de mettre en rails..hihi…

  69. Annikc ,vous savez je suis bien incapable de faire quoi que ce soit avec 5 7 5 ,
    même en comptant encore une fois 575.
    Souvent je passe devant  » L’Oeil Ouvert  » cela suffit etant tjs aussi peut douée pour l’ écriture.
    Je n’ oublie personne et je ne tiens aucunement a parler de mes états d’ âmes.
    Bonsoir a Ossiane ,a Annickc qui est venu me dire pour une tapisseries en 575
    Sans comprendre rien a rien bonne fin d’ apres midi.Noisette.

  70. l’oeil qui a vécu
    et qui regarde encore
    d’un regard vivant

    cela vous ressemble Noisette, et j’espère pouvoir regarder et écrire comme vous le faites si bien, en très vieil age, j’espère de tout coeur communiquer bellement comme vous, avec tendresse, ahhhh, ma main sur le clavier de l’âme tout doucement se clapotant sa seconde vivante…
    je suis émue chaque fois que je vois votre plume, ici ou ailleurs,
    je vous embrasse tendresse, je pense à vous, je vous souhaite belle fin d’après midi belle douce,
    et, secret, moi non plus j’aime pas compter mes pieds, ou mes doigts ou mes bêtises, c’est si nombreux d’eux, avec juste 2 10 et des mille….BISES.

  71. Partout le désert
    nous prend la main avide
    la soif de l’arbre

    Hou hou OSSIANE , tu pourras le rajouter
    à ta mosaique , s’il te plaît , belle idée ce jeu ;))
    à bientôt chacun

  72. A bien y réfléchir on peut se demander pourquoi cette période s’est appelée le « siècle des lumières » puisque nous n’étions pas nés !
    En effet, nos poèmes, histoires et haikus n’illuminaient pas cette époque qui a dû être triste et terne.
    A certains qui seraient tenter d’objecter que d’autres pointures nommés Diderot, d’Alembert, Grimm, Voltaire, Rousseau ont irradié ce siècle je leur répondrai comme la poétesse Annick : je me pouffe et me repouffe.
    Enfin ! vous n’allez tout de même pas nous comparer à ces « piètres » sujets. En effet, notre poésie n’est t’elle pas exemplaire voire illustre. Je nous cite :
    – « Aïe coup sur la commode » (Lou),
    – « On s’est pêté les plombs de nos pétards à mèche » (Annick),
    – « J’aime que les vers de pois avec un verre de vin rouge « (Bourrache),
    – « Comme à mon habitude, après minuit, complètement endormie, j’ai rien vu ! » (Christineeeee),
    – « Quand la mousse caille on cherche la faisselle » (Thierry),
    – « En eau d’boudin sera la fin » (Leïla),
    – « Pour couper votre vin, utilisez l’eau pinel » (Bonbonze)…………

    Et je m’écris : Ah mes amis, quelle force, quelle profondeur, quelle poésie dans ces quelques extraits. (sourire)
    Pardon à ceux que je n’ai pu citer pour deux raisons : la première est que certains écrivent peu de bêtises et la deuxième c’est que j’ai mal aux yeux à force de chercher ces bêtises.

  73. Nous avions
    des jeux d’ amour
    des jeux de vilains
    et d’épouvantails

    Nous dormions comme des étoiles
    sur les plus hautes branches de l’orme
    Nous connaissions le langage des ombres
    tandis que les puissants
    s’avançaient avec leurs châteaux sur les épaules
    et cachaient leurs enfants
    dans de grandes réserves d’or.

    Gloria Alcorta

  74. je recommence pour la dixième fois,
    Rachel, t’es née,
    si tu tapes sur Siècle des lumières, il est aussi écrit, Ossiane, L’oeil ouvert…pouffons nous d’êtres né’e’s…

  75. Coucou, Ossiane..et bonsoir à tous!!

    Je viens de rendre ma copie par mail…merci pour l’info, Annick…

    Bises

  76. On ne peut pas laisser tomber Noisette … elle a plein droit à son p’tit lopin de damier (même si elle voudrait pas trop …) parce qu’elle fait partie de nous !
    _

    Notre Noisette
    Se lit, se croque
    Au bord de l’eau
    _

    Alors, offrons-lui un petit coup de pouce, à vos plumes (j’aime beaucoup ce que tu lui as écrit, Annick) et puis … p’têt qu’elle choisira celui dans lequel elle se reconnaît le mieux…

    Serais-tu d’accord, Noisette ?

  77. .
    ————————————————————————–
    .
    Bonsoir à tous!

    Tout plein de choses à vous dire;-)

    En premier lieu, je suis éblouie par la qualité et beauté de vos écrits! Ce lieu que j’ai beaucoup aimé en est embelli.

    >Clap clap à bernard qui honore le siècle des lumières;-)
    Veux-tu participer au damier à haïkus ? J’espère que OUI;-)

    Le damier continue de se remplir doucement mais sûrement;-) J’en suis à dix-huit participants. Prenez tout votre temps, je préfère repousser la publication plutôt que d’avoir un damier à moitié vide;-)

    Merci à Claudie, à Hélène d’être venues participer et merci à Annick d’avoir fait le relais mais il manque encore pas mal de passagers.

    >>>>Aspe, neyde, phil, brigetoun, Salomé, Anne, Andrée, Nath, Johal, Alix, amichel, Nigra, Thierry, Tiago, Fugitive, Pam, Olivier, Louise, Fred, le sid, bruno etc… hou hou où êtes-vous ? Venez participer au damier !

    >Noisette, sympa de venir faire un petit coucou;-) Ca m’ennuie vraiment de ne pas te donner une case sur le damier; tu es venue si souvent. J’approuve Bourrache qui veut bien te donner un coup de main.

    >rachel:
    Super rigolo ton message ;-)) Je compte sur toi pour le damier;-)

    >salade:
    Pas cqfd pour moi ;-)) Que veux-tu dire 😉 Beaux films les liaisions dangereuses;-) Tu participes au damier au pas ?

    >chief gardener, tout le plaisir est pour moi aussi et si tu veux être sur le damier, fais-moi signe;-)
    .
    Bonne soirée au coin du feu!

    Ossiane
    .
    —————————————————————————-
    .

  78. elle est très jolie cette chanson de G. Brassens, il sait fort bel se marier de bel…de belle vérité qu’en vérité d’aimer, sans tenir, retenir, posséder, prendre, mais juste à s’envoler vers son meilleur à partager, avec l’amour tout simplement à renouveler son instant de belles aises en se donnant d’aimer tellement, un serment juste à se vivre sa signature dans son baiser…

  79. Un jardin tendre
    C’est émouvant
    Cela murmure des caresses
    La bise du temps cette élégante
    Pose un baiser doux parfumé
    Dans la nuque qui se palpite
    Tendres filets de lumière douce
    Bien bels coulis de miel sucré

  80. Lumière Nocturne :

    La voûte céleste
    Oh, scintillement des étoiles
    Lumières vues du ciel

    Cela ressemble-t-il à un Haïku ?
    Un Haïku de nuit….

    Biseeeeees nocturneeeeeeeeees

  81. Et celui-là, juste en passant !

    Pas encore réglée
    La pendule de l’Oeil Ouvert
    Un temps d’avance

    … parce qu’à cette heure aussi tardive
    je serais déjà en train de dormiiiir !

  82. clairière verte
    dans la tendresse
    et la fraîcheur bleue des mondes rouges
    toiles dressées face aux vents
    sur l’océan des volontés
    farouche
    et fière dans sa lumière attirante et érotique

  83. bonsoir Christineeeeee
    tu t’éclates en high cou !
    Belle idée Bourrache pour le portrait de notre tendre Noisette.
    Tirer Bernard vers le damier, c’est bien aussi, il semble toujours avoir rendez-vous ailleurs, je suggère qu’on l’enferme dans ce damier, et qu’on ne le laisse sortir qu’à condition qu’il écrive !! 😉

  84. Dans le vert du Ruisseau
    Les arbres en haie d’honneur
    Mêlent leurs reflets
    Au pâle bleu du ciel
    Trouée de lumière
    Où la vaste demeure
    Se mire dans l’étang
    Sous le regard ancestral
    Des bustes de ces lieux
    Les pages se tournent
    Et les vieux arbres se souviennent
    Ils gardent dans leur prestance
    La mémoire des temps jadis
    Entre la Dives et le Laizon
    Où peut-être Voltaire méditait
    Sur l’évolution de la pensée
    En écoutant « chanter le ruisseau »

  85. Bonsoir à tous ceux qui ont encore les yeux ouverts, aimerai bien dans le damier y voir figurer Noisette, elle nous a tellement dit et appris et nous apprendra encore, noisette juste trois ou quatre petits vers qui te ressemblent suffisent.
    Bonne nuit à tous.

  86. mmmhhhhh, comme c’est joli de vous, c’est bon de vous lire avant dessous la couette…

    Se promener un peu
    Juste un peu
    Et s’asseoir son brin d’herbe
    Tendrement
    Roucouler sa goutte de rosée
    Et suivre la feuille dans le cours d’eau
    L’éponger bellement
    Et l’écrire avec le bel trait vert
    Que le gazon en bel ciel du temps
    Donne à saisir en pensées douces
    Jolies fortes saisissantes
    Il peut être si bon Ô le temps

  87. Bonsoir Annick, fais des rêves sans compter, à demain, t’embrasse ainsi que Lou et Ossiane qui ne sont surement pas très loin.

  88. les siècles nous éclairent pourtant!!!

    cri de guerre

    Le temps passe
    Les civilisations aussi
    les enfants naissent
    les soldats meurent
    l’enfant grandi
    la connerie aussi
    dans la zone
    l’enfant s’ennuie
    les mômes jouent à la guerre
    mais la guerre elle,
    Elle ne joue pas ;
    La guerre !
    elle leur court après
    elle les rattrape la guerre
    elle les avale tout cru
    qui l’eu cru
    et tout le monde joue
    même ceux qui ne veulent pas
    alors ils jouent, les hommes
    ils jouent aux hommes
    parfois même
    quelques hommes
    y trouvent du plaisir
    sans les femmes
    ou avec,
    même si elles ne veulent pas
    pas que les femmes, d’ailleurs
    c’est comme ça
    c’est la guerre
    la guerre elle peut tout prendre sur son dos
    elle a le dos large
    et puis elle ne parle pas la guerre
    même sous la torture
    pendant ce temps là
    dans les salons ou l’on cause
    le champagne coule,
    la viande est tranchée
    et servie bien chaude
    en même temps
    dans les campagnes coule
    le sang des innocents
    dans les tranchées
    la viande attend encore chaude
    prêt à pour la boucherie
    dans les abris
    il ne reste que des débris
    de terre de chair et d’acier
    et quelques hommes
    ce qu’il en reste
    l’enfant qu’on a envoyé à la guerre revient
    c’est devenu un homme
    ou peut être un mort
    les morts ça ne parlent pas
    les hommes non plus d’ailleurs
    beaucoup de ces hommes
    se sentent quand même bien petits
    Il n’avait rien demandé ;
    on les à envoyer
    En colis express;
    Avec un aller simple ;
    Pour le retour on verra ;
    pendant ce temps là
    les grands hommes
    sont dans les salons
    c’est une question de bienséance
    ou dans les bordels
    Quelle impudence
    ou dans les deux
    Quelle arrogance
    un jour
    le petit homme deviendra grand
    alors il oubliera à son tour
    et le tour d’un autre viendra
    et la guerre aussi elle reviendra
    c’est comme ça
    la roue tourne
    comme la terre
    qui n’en fini pas de tourner
    qui n’en fini pas d’oublier
    à croire qu’elle n’a jamais été à l’école
    à croire qu’elle n’a rien appris du passé
    ou alors peut être qu’elle est trop vielle
    notre bonne vielle terre
    est ne se souvient plus très bien …

  89. «  »Impatient volontaire » »
    art sorcier antécédent absolu du silence
    je me partage et m’appartient
    me résous et m’entrave
    de très haut de très loin
    appeler à revenir
    dans le silence des anecdotes

    *-*-*-*-*-*-
    «  »Impatient volontaire
    sorcier absolu
    silence des anecdotes » »

    *-*-*-*-*
    et désormais???

    «  » Impatient volontaire art sorcier
    antécédent absolu du silence
    je me partage et m’appartient de très haut
    de très loin dans le silence des anecdotes » »
    *-*-*-*-
    ou

    «  » Impatient volontaire sorcier absolu
    je me partage et m’appartient
    entrave appelée à revenir dans le silence des anecdotes
    *-*-*-*-*-
    ou
    «  »- _- _- : Impatient volontaire – _ – _ -_ «  »
    art sorcier antécédent absolu du silence
    je me partage et m’appartient
    me résous et m’entrave de très haut de très loin
    appeler à revenir dans le silence des anecdotes
    77::ASPE::77

  90. Je me lance, devant tant de talent, j’ose sur la pointe des pieds!

    Trois sentinelles
    Encore,défient le temps
    Immobilité

    Pourquoi ces sanglots
    Ces murmures languissants
    Fantomes des lieux

    Silence du parc
    Tu rêve d’éternité
    Larmes suspendues

    Jo. S

  91. Trois bustes robustes et conquérants
    ayant résisté aux intempéries
    surveillent des lignes d’eau
    ces maître – nageurs
    voient comme une gageure
    du temps la marque de l’injure
    pourtant du bassin
    ils sont les gardiens
    qu’un souffle face
    de la surface
    naître des risées
    ils s’en font irrités
    froncer les sourcils
    ne pouvant plus d’admirer

  92. >J. Souilhard :
    Bonjour et bienvenue sur le blog;-)
    Ca démarre bien et fort pour ces premiers pas de poésie;-) je vous invite à nous rejoindre si le coeur vous en dit et si vous aimez jouer avec les mots et l’imaginaire;-) Bien amicalement.

    >Aspe:
    Rigolo let intéressant de voir la palette de ton haïku exprimée. L’art de l’épure…

  93. Une case d’un damier, oui, mais voyageuse la case, mobile, visiteuse aussi, et curieuse :

    Ici et là où
    Vibrent un son un mot image
    Et danse un sourire

    Merci, Ossiane, pour ta belle énergie inventive ! Et quel plaisir de découvrir cette avalanche de poèmes vifs, émus et délicats.

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