ChaiSeS

Chaises

Chaises

Chaises

Foule multicolore, file d'attente inattendue, ça se bouscule

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

Foule multicolore
file d’attente inattendue
ça se bouscule

125 réflexions sur « ChaiSeS »

  1. une queue leu leu
    en attente
    d’une ineffable surprise
    avec pour tickets de rationnement
    en poche
    lourdes poches
    sous les yeux
    une gigantesque partie
    de chaises musicales

  2. Pendant longtemps, la reproduction de la chaise sauvage est restée un mystère, c’est grâce au travail d’Ossiane qu’on a découvert (en inox), récemment, qu’elles se rassemblaient vers le mois de novembre au pied d’un mur en une gigantesque partouze.
    Si l’on est en droit de s’offusquer de la crudité de ces images, toutes ses chaises impudiques qui copulent comme des bêtes ont un petit coté salace, le fait est que le voile du mystère est enfin levé, même si c’est pour montrer des cochonneries.

  3. Au suivant dirait Leila !
    ___ ____ ___

    Demeter malheureuse oublia le printemps
    On demanda alors au jardinier des lieux
    De faire fleurir le mur pour le plaisir des yeux
    Mais il manquait de graines, de boutures et de temps

    Il résolut de peindre les chaises familières
    Puis les prit quatre à quatre attendri dans ses bras
    Comme il prendrait conquis quelque belle senora
    Et les planta devant le vieux mur de pierres

    Trépidantes magnifiques alignées régulières
    Elles dévoraient joyeuses les rayons de lumière
    Et attendaient du ciel le visage des saisons

    Vivement que survienne pensent-elles en aparté
    l’étincelant théâtre où sera invité
    le spectacle promis qu’elles soient enfin cueillies

  4. Devant et derrière le mur
    Elles sont venues en masse
    Pour s’asseoir et regarder
    Mais ne voyant rien en vues
    Elles se sont entassées endormies
    Et c’est à ce moment
    Que les rideaux du ciel
    S’ouvrirent d’un bel silence
    Sur le spectacle du monde
    A tout de raz du sol
    Dans l’invisible bise
    En partage si grand
    Celui qui se voit seulement
    Pour l’être de l’oeil ouvert
    A se vivre tellement
    Dans la moindre des choses

  5. Image insolite, qui rend bizare devant, j’y comprends pas grand chose, des chaises empilées à cet endroit, cela semble étrange…bonne journée pour chacun.

  6. Première idée qui m’a traversé l’esprit … ces chaises sont en attente du clap « Silence, on tourne ! » … de cette fabuleuse scène de « La grande vadrouille » où, en fin de repas, ils les font sautiller autour de la table.
    Vu 100 fois mais toujours avec autant de plaisir.

  7. pendant mes courses, des mots me sont venus de tant sur cette image, m’est impossible de les récupérer dans mon disque mou en cerveau.. SOURIRE..allez je me pose un instant et me laisse aller à eux…

    Il faut parfois Ô temps
    Tout le temps essentiel
    Pour se franchir un cap
    Un passage de vie
    Alors on se pose une chaise
    Puis une autre encore une
    On les empile droites
    Pour voir au dessus du mur
    Tout cela dans le lent
    La matière du temps
    Qui compile participe
    A l’oeuvre de monsieur temps
    C’est émouvant le temps
    De chaises assises quittées
    Qui restent abandonnées
    En attendant le saut
    Le bel envol de vie
    Un bel jour Ô le temps
    Quand c’est le temps Ô temps
    D’aimer tout simplement

  8. Forme chaise mais pas sujet bateau
    les énantioméres n’ont qu’à bien se tenir
    la logique conformationnelle n’est pas désuéte !

  9. Mais qui a mis ces chaises là, hein, bonbonze? et chacun!

    qui de qui
    a tenu la chaise
    l’a posée là
    et laissée là
    qui la reprendra donc
    un jour
    mon rêve choisi
    le délicieux
    alors
    quatre mains
    prendront deux belles chaises
    pour se tenir la main assis
    et puis ivres de tendresses
    ils rouleront sur le gazon
    pour se vivre au plus près du sol
    en s’envolant tout l’horizon

    ah ben ça alors, qu’est ce qu elle me fait écrire cette image, hein, bourrache?! bises de soleil.

  10. Annick : attendons donc le printemps prochain … gazon bien trop humide pour le moment et horizon bouché !

    Thierry : une tite traduction ? j’ai pas mon dico sous la main, là…
    _

    Allez, clin d’oeil et sourire de sous ma grisaille détrempée.

    J’arrête là, tout de suite (sinon vais me faire virer).
    _

  11. Ding-ding-dong
    bleues, rouges, vertes, jaunes, roses, orangées,
    entrelacées, éparpillées, assises les unes sur les autres
    en queue leu leu multicolores à l’ombre des murets de lierre
    poétique et fragiles sous nos doux derrières elles attendent impatientes
    nos caresses de velours…chaises des amours…

  12. Et comment ne pas penser à la chaise de Jacques Higelin

    Poil dans la main payé à rien foutre
    Regarder la poutre dans l’oeil du voisin
    Poil dans la main payé à rien foutre
    Regarder la poutre dans l’oeil du voisin
    Qu’il est donc doux de rester sans rien faire
    Tandis que tout s’agite autour de soi
    Touche à tout sauf à la moustiquaire
    Touche à tout juste bon à m’amadouer

    Un jour j’ai vu une chaise
    Toute seule sur le trottoir
    Une putain de belle chaise toute noire en fer
    Avec des lanières de plastique tendues
    Une vraie chaise de bar à putes
    Une chaise à l’état brut
    Qui avait dû en voir et en recevoir des culs
    Des gros lourdingues à fessier mou
    Des petits malingres reserrés du trou
    Ou des jolis voluptueux qui vous attirent le bout des yeux
    Pour mieux leur passer les menottes

    Qu’il est donc doux de rester sans rien faire
    Tandis que tout s’agite autour de soi
    Poil dans la main payé à rien foutre
    Regarder la poutre dans l’oeil du voisin

    Mais va savoir a ce moment-là
    J’avais perdu le goût de m’asseoir
    Et d’amarrer ma solitude
    Mon cafard et mes habitudes
    A celles des piliers d’abreuvoir
    J’en ai eu marre de les voir s’écrouler sur eux-mêmes
    En se raccrochant à des histoires qui tiennent pas de bout

    Ces pte titres histoires qui vous entraînent
    Au fil des heures des jours des soirs des semaines
    De soirs pisseux en matins blêmes
    Direct au trou

    Qu’il est donc doux de rester sans rien faire
    Tandis que tout s’agite autour de soi
    Touche à tout sauf à la moustiquaire
    Touche à tout juste bon à m’amadouer

  13. Echelle de Jacob ………..
    Empilées les unes sur les autres (pudiquement Hello Bonbonze!!)
    Une haute colonne pour grimper au ciel bleu soleil
    Rêve fou d’une attente ??????
    Bousculade assurée àvoir cette caravane verticale ,Maria
    Le spectacle d’Aspe va commencer
    Ossiane c’est Toi qui a de l’imagination

    c’est trop beau ce tortillon de pattes (j’y reviens) mais pas de pâtes
    Quoi que………………….
    Hi! hi ! AA

  14. Bourrache
    un vieux reste de chimie organique
    avec ces pratiques décriées et attentatoires à la vertu
    mais pas une grossiéreté car je m’assois dessus.
    Bref il s’agit du cyclohexane dans toute sa splendeur
    et de ces deux formes chaises et bateau
    avec une transition activée par l’agitation thermique
    oui je sais ça fûme !!!
    Pour le reste je te l’accorde c’est du langage d’initié

  15. un train de chaises
    mais pas un train d’enfer
    de l’inox pas nickel
    et des lattes en bois
    comme celà semble placide
    et presque bon enfant
    presque cahin caha
    en tout cas sans fracas
    pas de tracas non plus
    personne ne restera debout
    mais quand elles s’entrechoquent
    c’est rudement musical
    enfin on les cale comme on peut
    à la vue c’est un régal

  16. Il flotte comme un parfum
    De chaises
    Qui sur leur quatre pieds
    Ont bon dos
    Qui a dit qu’une chaise pour s’asseoir
    Elles
    Elles vagabondent leur chemin
    A raz du mur
    Mine de rien
    Mais vues quand même

    allez Bourrache, si l’herbe mouillée, prends un duvet et une tite bougie pour éclairer l’horizon…SOURIRE!

  17. En file indienne, parties pour la baignade…en bikinis, verts, jaunes et rouges….des pressées à saute mouton se retrouvent sur les genoux des premières.. et de sauter à sauter en sauteries sourires… se trouvent lourdes d’avancer…et puis la première elle se court…lourde des autres chaises sur elle…et puis en voyant le bord tout de près…se pile net…elle se souvient qu’elle a oublié d’apprendre à nager…les autres derrière se ratatinent en purée de chaises bien trop pressées…cela ne sert à rien de courir bien trop vite…de penser porter bien trop lourd…quand on est juste quatre pieds un dos…c’est bon de se trouver des limites d’être même en étant une chaise qui rouille pas dans l’eau…SOURIRE.

  18. Marc, l’air de ta chanson va me coller . Du coup je vais chantonner le cul de Lucette à longueur de journée ! Vous nous faites faire de ces choses amis du blog ! 😉

  19. C’est un raz…de chaises, au ras des pattes raides et du mur
    en moellons calibrés, c’est un message groupal qu’a livré en ces lieux
    cette suite animée, c’est une cohorte qui avance ensemble , qui se suit
    et sans se marcher dessus, à califourchon nous fait un joli bouchon,
    à tout touche mais pas sans atouts, à la pierre de touche sans prendre
    de grand angulaire, des siéges populaires nous donnent l’impression
    de se balancer alanguis dans un joyeux mélange, garder sagement ses distances
    pour ne pas risquer le grand carambolage car même à ne pas être volage il y a des pièges à éviter, des siéges à épingler, et si jamais ça volait sans soucoupe
    on boirait la tasse, car elle sont si serrées qu’une épingle aurait du mal à se faufiler.

  20. Marc sur le même registre cette chanson de Georges Brassens : Venus callipyge
    Je n’ai réussi à trouver que les paroles sur le net

    Que jamais l’art abstrait, qui sévit maintenant
    N’enlève à vos attraits ce volume étonnant
    Au temps où les faux culs sont la majorité
    Gloire à celui qui dit toute la vérité

    Votre dos perd son nom avec si bonne grâce
    Qu’on ne peut s’empêcher de lui donner raison
    Que ne suis-je, madame , un poète de race
    Pour dire à sa louange un immortel blason

    En le voyant passer, j’en eus la chair de poule
    Enfin, je vins au monde et, depuis, je lui voue
    Un culte véritable et, quand je perds aux boules
    En embrassant Fanny, je ne pense qu’à vous

    Pour obtenir, madame, un galbe de cet ordre
    Vous devez torturer les gens de votre entour
    Donner aux couturiers bien du fil à retordre
    Et vous devez crever votre dame d’atour

    C’est le duc de Bordeaux qui s’en va, tête basse
    Car il ressemble au mien comme deux gouttes d’eau
    S’il ressemblait au vôtre, on dirait, quand il passe
     » C’est un joli garçon que le duc de Bordeaux ! »

    Ne faites aucun cas des jaloux qui professent
    Que vous avez placé votre orgueil un peu bas
    Que vous présumez trop, en somme de vos fesses
    Et surtout, par faveur, ne vous asseyez pas

    Laissez-les raconter qu’en sortant de calèche
    La brise a fait voler votre robe et qu’on vit
    Ecrite dans un cœur transpercé d’une flèche
    Cette expression triviale :  » A Julot pour la vie »

    Laissez-les dire encor qu’à la cour d’ Angleterre
    Faisant la révérence aux souverains anglois
    Vous êtes, patatras ! tombée assise à terre
    La loi d’la pesanteur est dur’, mais c’est la loi

    Nul ne peut aujourd’hui trépasser sans voir Naples
    A l’assaut des chefs-d’œuvre ils veulent tous courir
    Mes ambitions à moi sont bien plus raisonnables:
    Voir votre académie, madame, et puis mourir

    Que jamais l’art abstrait, qui sévit maintenant
    N’enlève à vos attraits ce volume étonnant
    Au temps où les faux culs sont la majorité
    Gloire à celui qui dit toute la vérité

  21. Jour de vote, les chaises se pressent pour élire le meilleur dos de la Répuchaise.

    Répuchaise: République démocratique et populaire, habitants les dos-assis.

  22. Pas loin de la République, au pére Lachaise, je pense aux doors et à Morrison
    le film de Stone vient de repasser, Kilmer était saisissant
    Jim est mort couché

  23. Les chaises en répuchaise votent un maire fauteuil qui les représentera! Faisons attention qu’elles finissent pas au père la chaise.

  24. ___

    Quatre saisons
    Un cycle
    Une vie

    Au pied du mur
    L’automne entasse
    Les souvenirs

    En rang, en sang
    En bleus-hématomes
    Et vers pervers

    Usures, éclatements
    Font nid
    A la dernière saison

    Quelques feuilles
    Tremblent encore
    Dans un dernier sursaut

    Bientôt, flocons et tapis blanc
    Couveront des rires
    D’enfants

    Nous écouterons impuissants
    Les échos
    Du prochain printemps
    ___

  25. Bourrache hyper joli, « l’automne entasse les souvenirs », le reste est poignant. couvriront ou couveront dans ta strophe 6?

  26. Pour le damier : Portrait de Noisette
    D’un coeur d’or le soleil
    se répand sans compter
    et tend la main à l’autre

    Sorry Noisette, moi non plus, chui pas douée pour les 5 7 5.
    Bisou l’équipage. En chaise à porteurs ou chaise de poste, je file.

  27. Merci, Lou.

    Je persiste et signe : « couveront » (du verbe « couver »)

    (hé, psssstttt … continuez mes Père, Mère, Soeurs et Frères Lachaise … que mon texte ne coupe pas vos élans !
    Ne me répudiachaisez pas…)

  28. zavez vu comment que c’est qu’elles y ont tout piétiné, y a plus brin d’herbe bien vaillant, c’est pire que du désherbant, mais bien plus écolo.

  29. Un coucou rapide…. pas trop le temps ce soir :

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Les chaises empilées
    Une ligne, une colonne
    Gain de place

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    pas tout à fait 5 7 5 , mais bon !

    Biseeeeeeeeeees empiléeeeeeeees

  30. .
    lusyamcoga, salade, ça vous dit de composer ce petit haïku pour le damier ou pas ?

    >salade, comme ton email ne fonctionne pas, je te pose la question en direct à propos de ta participation ou pas? As-tu peur du vide ?

    >bernard:
    est-ce ce haïku que tu veux placer dans le damier ;-)) Impensable que tu ne sois pas dans le damier !
    Oser montrer son haïku
    Pris en diagonale
    Ah Dame,oui! En passant

    >johal:
    Très touchée par ton intervention et je pense à toi et Alix affectueusement. Même si vous n’écrivez rien, je réserve une petite case pour toutes les deux, amies inséparables. Vous avez tant donné pour ce blog que je ne me vois pas sans vous à mes côtés.

    Ces chaises désordonnées vous rendent bien turbulents ou bien tendres;-) Elles ont une sacrée personnalité sous votre plume;-) Je n’imaginais même pas qu’on parlerait de JIm;-)

    >Merci Monique pour ton enthousiasme;-) Un curieux endroit pour placer des chaises, en effet. Les propriétaires doivent aimer recevoir;-)

    >joli aspe, pierre, annick, fred, lou, leila, thierry, maria.

    >marc, je te sens tout chose aujourd’hui…

    >sacré bonbonze!

    >C’est gentil ce que tu dis pierre b

    >bourrache, pierre b ne m’a pas soudoyée;-)

    >arletteart, impossible d’ignorer ces chaises;-)

    >lou:
    Qu’est-ce que je fais pour Noisette?
    Bourrache avait proposé quelque chose hier et toi autre chose aujourd’hui;-)
    A vous de me dire;-)
    .
    Bonne soirée

    Ossiane
    .

  31. Elles semblent immobiles
    Du bois des couleurs du temps
    Et pourtant
    A la nuit tombée
    Elles s’avancent douces
    Sur la pointe de leurs ballerines
    Et elle l’entendent l’arbre en book
    Doucement il murmure
    A leurs âmes si joliment
    Leur dur devient fort bel souple
    Elles se penchent
    En arabesques et révérences
    Elles se taisent dansent
    Avec la mélodie du temps
    Qui se donne
    Du bout de ses entrailles vivantes
    Le chef d’orchestre en feuilles
    Bouge sa baguette avec patience
    Et ce joli petit monde apprend
    Comme en délivre le messager du temps

  32. Le temps, messager
    D’un monde partagé
    Feuilles à l’encre passagère
    Ancre dans un cœur serré
    Qui se donne à larmes blanches
    Qui saignent d’eau sur le métal des chaises.

  33. Poufdeouf, même pas une chaise pour s’asseoir en équilibre…alors s’étendre sur le sol en douceurs se caresser les cheveux de la terre, parsemés en cet automne, en cale vit si se préparant pour un hiver avant un printemps tout de neuf, pétillant, mais en attendant poufdeouf, l’automne ce bel charmant la séduit tout autant…

  34. Les chaises de la cantine se sont barrées.Ras le bol de supporter des marmots agités entre une purée et un yaourt flageolant!)

  35. Je vous dis aurevoir avant de partir pour quelques jours…que vos plumes vous mènent par le bout du nez, et déjà mon oeil s’émerveille devant le damier d’étoffe douce et précieuse que nous tisse Ossiane, au fil des jours…
    C’est un grand lieu ici, bises émues.
    Je vous souhaite une nuit douce, noisette.

  36. Nuit de brouillard, bonsoir j’arrive un peu tard!

    __

    Demain papillon
    La chenille multicolore
    Eh bien ça exixte!!!

    (rien à voir avec une chenille de dix huit mètre…..!!!!)

    Elle longe les murs
    Elle rampe, elle se dandine
    Sur ses mille pattes

    Des antennes jaunes
    Avec des ailes rouges et bleues
    Sur un corps d’acier

    A surveiller dans les arbres du parc du château de Mézidon-Canon!!!!

  37. Un p’tit dernier pour le plaisir, le haïku fait normalement référence à la nature ou aux saisons, j’en ai mis un dans les tons

    __

    Chaises en file indienne
    Le marathon de l’automne
    Costume de saison
    ___

    Un peu en retard, je cours derrière Très bonne nuit

  38. Bisou les filles
    Bourrache, je m’incline devant « couver » et son effet parhyponoian 😉
    Monique j’aime ce joli « demain papillon » en parlant des chaises. Je l’imagine devant un spectacle qui nous envolerait tout en nous gardant assis.
    Ossiane, Bourrache suggérait qu’on écrive plusieurs haikus pour Noisette et qu’on la laisse choisir celui qui lui plait. On continue d’espérer qu’elle va nous faire le sien propre. Son tout petit mot tout plein d’elle douceur de son adorable moi comme dirait Annick 😉
    Love

  39. mille chaises, quatre mille pattes
    quatre à quatre
    une procession

    monter dans les arbres
    regarder le spectacle
    une chenille devient papillon

    sur un air de rien
    une mine de couleur
    sourire enfantin

  40. > Dame Ossiane
    Je sens que vous hésitez devant ce Haïku!

    Peut-être celui-ci saura-t-il mieux vous plaire?
     »
    Lis mot à mot sans paroles
    Du tapis mendiant
    Les couleurs chaudes du choeur
    « 

  41. Ossiane en esoerant une fois de plus ne pas être encore en retard,
    Si vraiment vous avez une petite place pour 575voici mon texte.
    « @me du désert
    J’ ai marché tous les chemins
    Nomade je suis.
    Voilà,bonne journé pour tous Noisette.

  42. Bonjour Ossiane,

    Toutes ces couleurs sont comme des notes de musiques , qui me rapellent un jeu de mon enfance , celui des chaises musicales que l’on jouait en colonie.
    Félicitations pour ton oeil toujours aussi graphique !

    Bien amicalement

    Eric

  43. Bonjour à tous

    > Noisette
    Un haïku.qui te ressemble bien…

    >Bernard…n’aurais-tu pas inversé la règle? avec ton 7 5 7

    Pour la note du jour au si beau calligramme, un p’tit haïku

    Chaises survoltées
    Elles tapent du pied
    Le diable au corps

    Belle journée ensoleillée

  44. > merci Claudie
    Ah oui! Je fais tout à l’envers… Esprit de contrariété sûrement, car entrer dans des cases me va mal!
    Je me remettrai à ma copie.

  45. Noisette, ton haïku est une splendeur, il me semble en le lisant entendre ta voix, merci Noisette et bonne journée à tous

  46. Bernard, comme je te comprends, en te lisant je pense à la chanson « des p’tites boîtes » de Graeme Allwright

    Petites boîtes
    by Graeme Allwright

    « Petites belles très étroites
    Petites boîtes faites en ticky-tacky
    Petites boîtes, petites boîtes
    Petites boîtes toutes pareilles
    Y a des rouges, des violettes
    Et des vertes très coquettes
    Elles sont toutes faites en ticky-tacky
    Elles sont toutes toutes pareilles

    Et ces gens-là dans leurs boîtes
    Vont tous à l’université
    On les met tous dans des boîtes
    Petites boîtes toutes pareilles
    Y a des médecins, des dentistes
    Des hommes d’affaires et des avocats
    Ils sont tous tous faits de ticky-tacky
    Ils sont tous tous tous pareils

    Et ils boivent sec des martinis
    Jouent au golf toute l’après-midi
    Puis ils font des jolis enfants
    Qui vont tous tous à l’école
    Ces enfants partent en vacances
    Puis s’en vont à l’université
    On les met tous dans des boîtes
    Et ils sortent tous pareils

    Les garçons font du commerce
    Et deviennent pères de famille
    Ils bâtissent des nouvelles boîtes
    Petites boîtes toutes pareilles
    Puis ils règlent toutes leurs affaires
    Et s’en vont dans des cimetières
    Dans des boîtes faites en ticky-tacky
    Qui sont toutes toutes pareilles »
    ____

    Mais là il s’agit d’un damier, un peu comme si l’on mettait tous notre pierre pour bâtir un édifice sous l’initiative d’Ossiane le maître d’oeuvre.

  47. Scolopendre à souhait
    à de quoi nous épater
    pas une frise en aparté…non

    Bravo à noisette
    je suis si content de te lire

    bises à tous
    brouillard et bruine
    comme une ruine
    en ce jour font que je rumine

  48. Avec les mêmes, on recommence…

     »
    A lire, mot à mot
    Tapis mendiant sans paroles
    Choeur chaud en couleurs
    « 

  49. Noisette, de son âge bien veillant se donne à croquer délicieux fruit de nos sous-bois enchanteresse…

  50. au printemps cette drôle de saisons
    au sortir d’une intime charmille,
    s’accouple des surprenantes chenilles
    peu après, dans les allées courent les chaisons!!!

  51. Hello la compagnie
    Sous le soleil retrouvé
    (ça fait du bien) !

    J’ai l’impression que l’équilibre est un peu instable :

    Cinq par cinq par cinq
    Toutes empilées bien serrées
    Les Tours de Pise

    HAÏKU HAÏKU HAÏKU !
    On n’arrête plus !

    Biseeeeeeeeeeees penchéeeeeeeeeeeeees

  52. Funambule malgrés le fou rire qui me secoue ,
    Toi avec les chaises du brave Eugéne ,sans vouloir changer de sujet
    En sortant de l’ école la sienne ,
    J’ avais « mal aux dents  » te souviens tu !
    La mémoire bien présente j’ attends la suite ,
    Je pense qu’ avec cegrand bonhomme tu vas nous trouver une musique?
    Funambule je t’ attends avec « ton fils sous les pattes « MouKouYou.

  53. .
    Les chaises vides ne sont pas seules; vous les accompagnez en beauté.

    Une funambule qui passait par là s’en donne à ceur joie. Je ne savais pas pour la chaise de Glenn Gould;-)

    Merci à tous et à toutes!

    Bien l’idée de la chenille multicolore! Ce parc offre plein de surprises.

    >Belles vacances Annick, reviens-nous en forme!

    >Petit coucou vers toi Sylvie, merci de ton poème échevelé;-) Tu participes au damier ?

    >Lou, Noisette a parlé, écrit et bien, c’est super ! Je l’ai reçu ce matin;-)

    >coucou, véronique, merci pour ta belle poésie en chenille. J’ai essayé de t’inviter à ce jeu du damier par email mais ton adresse ne semble pas bonne; mon message m’est renvoyé. Aimerais-tu participer ?

    >bernard joue à son petit timide alors qu’il sait très bien écrire un haïlku;-) Je ne publierai pas le damier tant que je n’ai pas reçu ton poème, na !

    >Merci Noisette de t’être manifestée en poésie; tout le monde est très content ici. Ton haïku est magnifique, je maintiens !!! Tu n’es pas du tout en retard; je dirais même que tu es plutôt en acvance par rapport à certains;-) Bises.

    >éric, bonjour;-) Oui toutes ces couleurs désordonnées ont un petit brin de folie insouciant. Ca fait du bien par les temps qui courent. Veux-tu participer au damier ?

    >Christine, ça tangue un peu mais ça fait du bien;-)

    Je continue de tisser ma toile de damier laborieusement mais sûrement et malgré quelques résistances;-)

    Bises

    Ossiane
    .

  54. Pas de chaises à porteurs, les bras m’en tombent
    pas de chaise percées non plus, des piéces rapportées
    mais pour le steeple chase il faut faire de telles enjambées

  55. le spectacle est terminé
    le siècle des lumière brillent encore dans les yeux des spectateurs
    qui s’en vont bras dessus bras dessous;
    les voix s’éloignent;
    on ne distingue plus que les silouettes
    que la lune les entoure d’un halo de clarté;
    un couple d’ amoureux restent un moment dans la pénombre
    main dans la main, le coeur empanaché,
    la clairière peu à peu retrouve son calme!
    une à une les chaises sont empilées
    en attendant la prochaine représentation;

    bonne soirée à chacun

  56. Je sais pourquoi
    Toutes ces chaises
    Sont là !

    Ce sont les chaises
    MUSICALES
    Il y en a autant
    Que de visiteurs
    Chez Ossiane
    – 1 !

    Qui sera le dernier ?

    Cette animation vous était proposée par
    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !

  57. Quelle folie dans ce blog!
    Maintenant,
    chacun peut choisir sa chaise,
    s’asseoir et attendre les autres
    pour bavarder … tranquillement.
    Bisous à tous.

  58. joli haikus Noisette et Funambule !
    Claudie, j’aime tes chaises survoltées qui explosent d’energie. Elles pourront en sauter des obstacles !
    ___ ___ ___

    Chaises qui n’en finissent pas de patienter
    Mur du silence voie de partage
    Isolement et souffle coupé
    Les illusions bleues retombent sur les rouges
    Reste l’air
    fier qu’elles se donnent
    celui de la chanson
    pour un peu d’oxygène

  59. corrige , corrige pas , corrige, corrige pas… corrige.
    JoliS haikus avec s, je m’excuse auprès de vos yeux 😉

  60. Ni porte ni portillon
    pour certaines causes encore
    latente est l’espérance
    et touchants les espoirs
    qui resteront sans voix

  61. Causerie panier en main plein d’argent.Tickets de rationnement, des couleurs au coeurs, le corps des chaises s’en éblouit.

    Chaque jour ça me donne une autre idée, ces chaises.J’avais même pensé au choix de Sophie mais la scène est très dure.

  62. Oui mais trop de vertige la tête à l »envers, les couleurs ont toutes diffusé dans le sol Christeeeeeeeneeeeeeeeee!!

  63. Politique de la chaise vide

    Tant de sièges pour voir!

    Au pied du mur, un cortège d’absents.
    Chapelet, procession, ribambelle de silences;
    Pardon, un défilé sans queues ni têtes…

    Kyrielle, kyrielle et ils sont
    Des dizaines, sûrement des centaines,
    Pourvus de mille pattes!

    Parfois chenille mue?

    Que d’âmes se bousculent tout au fond du jardin,
    Encore ombres portées, vouées aux frondaisons.

    Et les feuilles fanées, rêvent de papillons.

  64. la chaise est toujours à la même place
    je n’ai rien changé depuis ton départ;
    parfois, ca me rassure, mais c’est rare
    certain jours, plus noire ca me glace;

    je sais que tu ne reviendra pas
    mais je ne peux me faire à cette idée;
    ma peau, depuis, si tu voyais c’est ridée,
    mais mon amour pour toi c’est pétrifié!

  65. Des chaises éclectiques qui nous électrisent
    des sièges à pourvoir mais sans pourboires
    comment s’adosser à une horde enfiévrée
    la chaise s’affaisse t elle que la fesse s’achéve
    et la fête aussi quand les lampions s’éteignent
    au bal des ardents l’escarre nous guette
    si l’histoire est sans fondement
    le polygone se sustentation ne s’agrandit pas
    et dans la fournaise c’est bien pas à pas
    que s’avancent en rang d’oignons
    avec des ruses de sioux
    des reposes postérieur
    en infraction mineure

  66. Muybridge au mur
    futuristes sièges durs
    aux dos murmurent

    comme dominos
    au haîku il faut compter
    la marche des pieds

    petits casses têtes
    métriques mots alignés
    pieds à pieds chiffrés

    nus et dominos
    sans tête points peints de dos
    la langue tirée

    chaises sans sièges
    couleurs pop en automne
    corps encore absents

  67. Tohu-bohu de chaises

    comme des enfants
    bariolés, tumultueux
    assagis
    pour un moment à peine
    en rangs folâtres et indisciplinés

    des jeux , des rires
    et la joie multicolore
    résonnent encore
    dans un murmure de fête

    le trop-plein de rêve,de vie
    toujours près à s’échapper
    au premier détour du regard

  68. Peau ridée
    Amour pétrifié
    Marc , la chaise vide ………
    en ce dimanche déjà morose tu me glaces d’angoisse
    Raconte nous des haïkus pétillants
    AA

  69. Lorsque j’arrive au pied du mur
    Je comprends que le spectacle est terminé
    Quelque temps de retard,
    Il n’y a plus rien à voir.
    J’ai longtemps cherché
    L’emplacement de la scène,
    Sans réaliser que le Parc
    Faisait partie intégrante du décor.
    Il m’a fallu tout un train de chaises
    Pour me le faire comprendre.
    Maintenant, lors de mes promenades,
    Je n’ai plus besoin, ni de chaises, ni de bancs
    Pour apprécier le spectacle ininterrompu
    Dans ce paysage qui nous entoure.
    L’arbre y est Seigneur
    Dans ses feuilles de velours et de satin
    Accueillant le concert des oiseaux
    Accompagné du chant du ruisseau
    Et le bruit et les cris des enfants
    Dans le murmure lointain du vent
    Théâtre de verdure en panoramique
    Où chacun prend son ticket
    Au premier matin de sa vie

  70. arletteart quelques citations pour me faire pardonner

    Je me plaignais de ne pas avoir de chaussures, jusqu’au jour où j’ai rencontré une personne qui n’avait pas de pieds.
    [ anonyme

    Il vaut mieux s’en aller la tête basse que les pieds devant.
    [ Un Taxi pour Tobrouk (1960) de Denys de la Patellière ]
    Citations de Michel Audiard

    Je crois qu’on ne peut rêver que si on a les pieds sur terre. Plus les racines sont profondes, plus les branches sont porteuses
    [ ]
    Citations de Juliette Binoche

    On devrait essayer les hommes comme les chaussures. Si ça va, on les garde. Si ils vous cassent les pieds, on les rend le lendemain matin.
    [ ]
    Citations de Philippe Bouvard

    Un optimiste est un homme qui regarde vos yeux, un pessimiste un homme qui regarde vos pieds.
    [ ]
    Citations de Gilbert Keith Chesterton

    Il était si petit qu’on se demanadait comment ses pieds pouvaient toucher le sol.
    [ ]
    Citations de Lionel Chrzanowski

    Toute terre est la même à six pieds de profondeur.
    [ L’Otage (1914) ]
    Citations de Paul Claudel

    Dans la vie, y a pas d’grands, y a pas d’petits. La bonne longueur pour les jambes, c’est quand les pieds touchent bien par terre.
    [ ]
    Citations de Michel Colucci, dit Coluche

  71. les chaises d’un vert lumineux
    se métamorphosent en d’automne,
    et s’amoncèlent comme un tapis de feuilles

  72. Bravo! Marc pour tes aphorismes je vais en retenir quelques uns sur mon petit carnet pour te lire quand je serai morose
    Christine rebondit tj en vraie sportive ..mais ce sont les pieds de Maryline???
    Leila comme c’est mignon pieds sur terre coeur à l’envers
    Tu es devenue bonsaÏ dis ??? …………….toute rétrécie!!!!!
    Bonne soirée Amis et Ossiane ? perdue dans sondamier du camp du drap d’or à la recherche de son Haïku -Graal
    AA

  73. « Je m’étais attardé ce matin-là à brosser les dents d’un joli animal que, patiemment, j’apprivoise. C’est un caméléon. Cette aimable bête fuma, comme à l’ordinaire, quelques cigarettes, puis je partis.

    Dans l’escalier je la rencontrai. « Je mauve », me dit-elle, et tandis que moi-même je cristal à pleine ciel-je à son regard qui fleuve vers moi. Or il serrure et, maîtresse! Tu pitchpin qu’a joli vase je me chaise si les chemins tombeaux.

    L’escalier, toujours l’escalier qui bibliothèque et la foule au bas plus abîme que le soleil ne cloche.

    Remontons! mais en vain, les souvenirs se sardine! à peine, à peine un bouton tirelire-t-il. Tombez, tombez! En voici le verdict: « La danseuse sera fusillée à l’aube avec ses bijoux immolés au feu de son corps. le sang des bijoux, soldats! »

    Eh quoi, déjà je miroir. Maîtresse tu carré noir et si les nuages de tout à l’heure myosotis, ils moulins dans la toujours présente éternité. »

    Robert Desnos

  74. .
    Hello my friends 🙂

    Oui arletteart, tu as raison;-) Pas beaucoup le temps de me manifester sur le blog aujourd’hui, je m’active en coulisses sur le damier qui continue de s’agrandir. On a dépassé la quarantaine de contributions. Il y a de belles surprises que vous découvrirez le moment venu;-) J »aimerais pouvoir le remplir complètement; il en faut 64 😉 Un sacré défi tout de même mais très amusant;-) Beaucoup d’échanges et d’allers et retours pour parvenir à tout faire rentrer dans les cases. Temps de crise, il faut se serrer la ceinture;-) Mes cases ne sont ni élastiques ni montées sur ressort.

    Et pendant ce temps, vous avez fait le spectacle en faisant la farandole des mots, des images et de l’humour. Cette note fut très joyeuse et insouciante. Elle semble avoir remporté vos suffrages. Un grand merci à vous de l’avoir appréciée autant.

    Notre funambule doit être bien fatiguée ce soir après tous ces riches messages, je veux bien lui offrir deux chaises pour la nuit plus un bon chocolat chaud pour l’aider à s’endormir;-)

    Bienvenue à rose and photography et ses mots gentils;-)

    Je vous signale que Nath a écrit deux beaux poèmes sur
    https://blog.ossiane.photo/2005/03/17/2005_03_envol/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2008/02/04/regarder/#comments

    Ne vous inquiétez pas demain si vous ne me voyez pas, je rentrerai tard. Que les pas chinois vous emportent très loin dans le monde des rêves et de la poésie. Belle inspiration. Bises de nuit, à tout bientôt.

    Ossiane
    .

  75. Bourrache so dear, it is not clear
    it is not in a ranch bur the R was omitted

    we could add today

    fabulous snow
    and fly of crow
    instant elbow

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