CouleuR

Couleur

Couleur

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Passage en noir et blanc, passerelle entre deux mondes, rive droite, rive gauche

Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, bas, haut

Passage en noir et blanc
passerelle entre deux mondes
rive droite rive gauche

79 réflexions sur « CouleuR »

  1. La voiE brouillant les pistes
    La lumière éblouissant
    Le noir et le blanc
    Et toutes les couleurs tourmentées
    S’en reviendront habiter
    Les ombres animées, fugitives
    « La lumière m’éblouit,fermez les huis. »

  2. Pas de huit
    et pourtant d’une rive à l’autre tout est bouclé
    il y a presque comme un sépia léger
    à l’heure où la campagne blanchit
    sur ces quelques planches on franchit
    une limite, un territoire
    et tout change déjà
    l’envers du décor
    le début de l’espoir
    la fin d’un monde
    le commencement d’un autre
    perspective et promontoire
    l’histoire continue

  3. Pas sage la trace sans age passe
    Noir et blanc hachés de nos grisailles
    Passerelle au passage de nos pas fracasse
    Entre deux mondes s’offrent à nos semailles
    Rives droite monochrome couleurs s’enlacent
    Rive gauche les courbes fugitives se chamaillent

  4. Ombres fugitives

    Le noir au fil du trait
    Langage dans l’obscur
    Du corps gesticulant dans l’espace
    Il crée, s’anime et se déplace.

    Ombres fugitives en noir et blanc
    Chasser les ombres
    Et le bruit claque
    Sur les dessins, nos esprits éteints
    Les roseaux s’animent et se meuvent
    Dans la laideur des poutrelles d’acier
    Le bruit se fait art
    Formes mouvantes immaculées
    Silence,
    Rond de lumière
    Lumière cisaillée
    Le corps apparaît, disparaît
    Du noir surgit une lune mobile
    L’instrument se tord, il surprend
    Agace, dérange, ennuie comment?
    Comment l’écouter sans le fuir
    Ce saxophone qui bouscule?

    Les ombres fugitives apparaissent
    Elles fuient le noir, coursent le blanc
    Le discours se fait hermétique
    Furtivement, le papier crisse
    Les corps bougent et se font l’écho
    De nos lectures du laid, du beau
    Grondent les ombres furtives
    Derrière le clair obscur
    Des enfances murées dans l’adulte
    Le noir au fil du trait
    Des corps gesticulent dans l’espace
    Le sucre fond et de l’amer
    Du contemporain épuré
    On attrape ce qui échappe
    Des histoires
    Des rencontres
    Des chemins
    De l’ ailleurs.

    Sur un fil tangent, hypnotique
    De nos regards heureux d’amants
    Elles fuient le noir, coursent le blanc
    Tout un MONDE entre lui et moi
    Miroir, miroir, tu me le dis
    Tu l’as conté à son esprit.

    Sur la passerelle des AMOURS
    Nos âmes se cherchent, en équilibre
    L’eau s’écoule, l’ombre s’est posée
    En gris anthracite et le vent
    Ocille en vaguelettes nos corps…sur la passerelle.

    Au suivant!

  5. Oscille mes doigts sur l’herbe rousse
    Oscille mon corps entre ses bras
    Oscillent mes musiques dans mon coeur
    Oscillons, Ossiannement
    Oscillez aux couleurs d’antan
    Un peu de noir, une touche de blanc
    Un liseré, pont des soupirs
    Pont, deux esprits
    Course mon blanc, je hais ton noir.
    OOooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

  6. Les calames de rose eaux tracent nos mots en formes mouvantes d’ immaculées passerelles au frémissement du vent entre ton monde et le mien nos rives attrapent ce qui nous échappe. Mes doigts et mon roseau se tendent vers toi.

  7. Le noir
    Le blanc
    Se mêlent
    Le gris
    Rive gauche
    Rive droite
    le même cours d’eau
    Toi
    Moi
    entre nous
    une passerelle :
    notre amour…

  8. Coucou !

    COULEURS EN NOIR ET BLANC !

    Ce matin Ossiane
    Attablée à son poste de travail
    Avait étalé devant elle
    Tout son arsenal
    De crayons de couleurs
    Pour nous ouvrir la voie
    D’une nouvelle note
    Aux couleurs Automnales !

    Saisissant le crayon vert
    Vous savez, celui qu’elle a beaucoup utilisé
    Pour colorier les arbres,
    Les mousses
    Les berges du canal…
    Ce crayon, disais-je
    Lui parut soudain
    Vraiment trop petit
    A force d’avoir trop servi !

    Et au premier essai….
    Plus de mine !
    Qu’à cela ne tienne !
    Elle alla voir le jaune et le bleu,
    Histoire de les mélanger un peu !

    Crackkk !
    Mines cassées, plus rien pour colorier !
    Et le taille crayon, me diriez vous,
    Il pourrait peut-être venir à son secours !
    Peine perdue….
    Le taille crayon a disparu !!!

    En désespoir de cause,
    Un crayon à papier,
    A la mine réjouie
    Lui fit un clin d’œil :

    « Au Diable le Vert !
    A moi tout seul,
    Je peux remplacer
    Toutes les couleurs
    De la Terre » !

    Le crayon fut aussitôt
    Adopté à l’unanimité,
    Et d’un trait décidé,
    Elle relia la rive droite
    A la rive gauche :

    Un petit pont
    En trait d’union
    Et vit que c’était…
    BON !

    Biseeeeeeeeeeeees multicoloreeeeeeeeees

  9. « Sur la passerelle des AMOURS
    Nos âmes se cherchent, en équilibre
    L’eau s’écoule, l’ombre s’est posée
    En gris anthracite et le vent
    Ocille en vaguelettes nos corps…sur la passerelle. »

    Comme les passereaux et les pastoureaux
    resserrer de l’escarcelle la ficelle de celle qui nous tient…à coeur
    nos souffles se mêlent, nos bouches se cherchent, nos oreilles se chuchotent
    les lattes du ponteau (pas le pontet, ça fait canet) s’anime au fil des hellos
    l’ombre chinoise quelque lumière grivoise
    et la grisaille qui tressaille nous fait souhaiter des victuailles
    Ocelle elle est qui sans ciller à vaciller
    au bord du poulailler
    quand aux vagues laides
    il faut les embellir
    le noir maigrit
    le blanc éclaire
    l’espoir déchire

  10. « le noir maigrit
    le blanc éclaire
    l’espoir déchire »

    Noir et blanc comment dit-on?
    Eh bien nuances de gris!
    Gris taupe, fer ou souris
    Gris perle ou gris foncé
    Gris ardoise et anthracite
    gris clair ou tout fumée
    J’efface! Un coeur abîmé…allumez les couleurs!!!!!!!

    Au suivant…

  11. Je trouve vos photographies vraiment magnifiques. J’aime beaucoup votre univers. Je suis vraiment content d’être tombé sur cette page web.
    De sincère félicitations.

    Bonnne continuation.

  12. pareil aux hommes
    le ciel, la terre, la nature se parent d’une multitude de couleurs
    pour attirer l’oeil sur leurs habits chatoyants
    et camoufler ainsi, à notre regard,
    les secrets les plus intimes;
    l’artiste par son regard, les met à nu
    pour mieux extraire leurs substances

  13. Une passerelle vers l’éternel
    A la marcher de son vivant
    Délicieux passage en amour
    Si pur désir sans ritournelle
    Toute lenteur il prend son temps
    Dans le céleste son jour au jour

  14. Je suis sous le charme de la beauté artistique, avec des impressions de fraîcheur, de fondu, de pureté, c’est délicieusement beau, gracieux et de bon goût. Tout est nuancé et la matière devient précieuse, presque fragile…j’aime.

    ___

    Peu à peu la couleur s’éteint
    Passage vers l’intime
    Le vrai en profondeur
    Plus d’artifice, la pensée occupe l’espace
    la rivière n’est plus rivière
    Le pont de bois devient passage obligé
    Et chaque rive a son histoire
    Flash back en noir et blanc
    Le ton est donné
    Une autre façon de voir
    Une autre façon de sentir
    Une autre façon d’interpréter
    Au delà de la couleur.

    ___

  15. En Noir et blanc , en black and white, en R&B
    rien ne s’affadit, tout se prolonge
    les nuances subtiles qui s’allongent

  16. Passerelle entre deux mondes…de la réalité au rêve…les couleurs qui passent…le coeur qui se déplace…suivre les pleins et les délier…ne garder que le trait…Le vert..le jaune…le rouge..on oublie…on les déverse…sur un nain jaune…et son rouge-gorge….et coule l’encre noire et …l’étang blanc… Passage sur une page…une ombre dans le vent…les feuilles qui se détachent…le noir qui passe….esquisse sur un reflet…Le vert..le bleu…le orange ..on oublie…on les déverse..sur le bleu de l’âme…et la fleur d’orange…et coule l’encre blanche et..les temps noirs…Rive droite sur une maison gauche…du rêve au délire…doucement délier les traits…le coeur enfin ouvert…Les humeurs…les douleurs…les couleurs ..on oublie…on les déverse dans le vent…les ombres qui se détachent…la douceur qui passe…exquise et …tendre secret…

  17. Un arbre romantique
    Sur un voile tout blanc
    Se naît de ses racines
    Pour s’envoler son ciel
    En se mirant dans l’eau
    De pures gouttes d’oOO

    mmhhhh, pierreb et bernard….mmmh, j apprécie!

  18. Une passerelle
    Un c’temps parfois
    Pour se trouver se retrouver
    Un chaque jour
    Blesse bien trop
    Et la rareté reste une offrande
    A se savourer en caresses
    Dans le bel temps qui passe
    Quand il se donne
    Offre son meilleur
    C’est tellement aimer
    Se donner

  19. L’arbre dressé
    Laisse passer
    L’OOoo
    Son cours d’eau
    La passerelle
    Elle fait passer
    Les ooOoO de là
    Douces caresses
    Le temps présent
    Il serre vraiment
    Tout oOoo amant
    Gouttes de vie

  20. ___

    Chaque soir, j’allume une ou des bougies.

    Allez savoir pourquoi,
    Il flotte, à chaque fois,
    Une douce odeur…

    … d’Annick.
    ___

  21. Oui, je me sens en forme, Leila,
    alors juste une bougie ce soir, Bourache, sourire ému, sinon, je vais bien trop remplir la pièce, et juste un petit coin d’air me suffit pour me partager vivre, juste en petit être sur terre, si petit de petit..je suis touchée, Bourrache, mon petit coeur si…rien que lui…

  22. L’hiver souffle,aux tisons
    L’automne s’en va devant
    Il a pris les rousseurs tous mes points éphélides
    Croqués en noir et blanc sur des pavés glissants.

    J’ai taillé, Ossiane, tes crayons de couleurs
    Je redouble d’efforts, crayon noir, crayon blanc
    L’un jeté sur la rive, l’autre à cheval sur l’eau
    La pointe s’équilibrant sur le bord du ruisseau.

    Un pas sur la rive droite, je rattrape un pinceau
    Qui se balance pour nous et pour toutes les eaux
    Qui « flaquottent » dans mes yeux.

    Je peins la rive gauche avec une pointe de miel
    Je peins avec du bleu des cieux sans moindre blanc
    Je peins avec du vert des forêts, des buissons
    Je peins avec le rouge toutes les folles passions
    Enlacées dans un feu pour façonner le verre.

    Jaillissaient des faisceaux derrière les arbres penchants
    C’était la lune rousse qui éclairait le vent
    Comme si le vent savait que les cieux sont tout bleus!
    Comme si l’arbre adorait qu’on y grave quelques cœurs!
    Comme si la mouche volait pour nous bercer l’été!

    Comme ça on écrivit pour mieux panser des plaies
    Comme si on étalait, plaies en couches successives
    En voilà des amours à la pêle-mêle la vie!
    En voilà des ruisseaux pour charrier toutes vos boues
    En voilà du feuillage pour faire rêver les filles
    En voilà des messages et des caresses aussi
    Écrivez-les en prose, en morse, en poésies.

    La palette est cassée, mélangez vos couleurs
    Sur un tapis de rêve, j’ai suspendu le temps
    Une aurore hivernale viendra à chaque instant
    Quand du noir cherchera à déposer sa suie.

    Trop de rouge… vert et bleu épouseraient-ils l’enfer?
    Oui la lumière est morte, allumez des torchères
    Il y a des hordes au loin, s’ouvre l’oeil de mes mains
    Jaillit ce qui éblouit, j’ai caché mon visage pour ne pas m’aveugler.

    J’ai pris un grand compas tracé au sol, de craie
    L’ai découpé en croix, j’ai tracé quatre quartiers
    L’un feu, l’autre forêt l’ un pourpre, l’autre guéret
    J’ai tournoyée debout (quel pléonasme!)) comme l’axe d’une toupie
    Miracle! le mélange des couleurs a fait naître TOI et MOI.

    Tourne manège triste tourne en peinture verte
    Avec l’estampille rouge jaillira le soleil
    Tourne manège heureux il pleut des amours mortes
    Dans l’alcôve où se lit l’histoire abandonnée.

    Je vous tends mes couleurs, pour un dessin d’enfant
    Un soleil, l’arc-en-ciel, et des mots doux souvent
    Sur la table, des esquisses, quelques photos jaunies
    Il y a une trousse ouverte avec des crayons blancs
    Et l’encre noire du teeeeeeeeeeeeeeeeeeeeemps.

    Au suivant!

  23. Je t’ai lu hier soir et je te relis, avec émotions, encore ce matin, Leila..
    Belle journée pour chacun.

  24. Bonjour lêïla , bonjour à toutes et tous
    grand bonjour à Ossiane qui une fois de plus nous fait exprimer tant de choses

    Une version colorisée en esthète avisée (pas nocturne)
    ce n’est pas se polariser mais juste utilier
    des filtres qui comme philtres révêlent l’amour
    du dessin pas seulement bistré
    et dans les petits matins gris
    pluviotant et déjà épris
    ma palette pas nette
    n’arrive guère à fixer
    des horizons saturés
    mais entre douceur
    et tristesse
    toute la vitesse
    du flot laveur
    qui évacue les couleurs
    jette des ombres
    et des pinceaux
    et nous met des cernes haut
    trop de kohol pour effacer
    les rigueurs d’une nuit
    qui déjà d’enfuie
    ménage des soupirs
    sans déplaisirs
    donne un peu de vivacité
    sans trop d’acidité
    et toujours sur nos deux pieds
    nous permet d’osciller
    ça fait avancer
    sans par la vitesse
    se laisser griser

  25. Délice du noir et blanc entre deux mondes proches et si différents à la fois … touche plus  » dur  » que la couleur … mais que tes photographies sont belles . Souvent je passe sans rien dire mais …j’aime la pureté de tes notes

    Bises Ossiane

  26. ___

    Réminiscences

    ///
    Blanche, Notre-Dame
    Sur fond de ciel bleu.
    Comme amoureux,
    Un couple de pigeons.
    En guise de soleil,
    Quelques roses.
    Et dans un coin, écrit
    « Paris ».

    Sur l’envers
    22 H 00 … il m’attend
    A l’angle de la rue Danton
    Et de la rue Hautefeuille
    A quelques pas du caveau de la Huchette.
    ///
    _

    Je me réveille ce matin
    Cherchant passerelle
    Entre les pièges colorés
    Des rêves de ma nuit
    Et le gris d’une triste réalité.

    Carte postale
    Pour rendez-vous manqué.

    Dans la boîte aux lettres,
    Aucun courrier.
    ___

  27. Aux Halles, une autre femme sur fond de ciel gris, blanc
    Un homme est amoureux deux coeurs se cherchent anxieux
    Les pigeons dansent en rond becquetant pain de mie
    Et le temps en sursis vacille entre oui et non.

    Dans un coin de Paris la foule est souterraine
    La folie souveraine le temps d’un rendez-vous.

    Aucun nom mentionné sur la carte sépia
    C’était un chevalet esquissé au fusain
    C’est au petit matin que le regard est triste
    Là-bas il y a ruisseau où coule ma poésie
    Là-bas il y a mes yeux et tout mon être épris.

    Un homme là-bas m’a dit: Sur la rive droite, Leïla
    Il y a tout un bazar, des marchands dans mes rêves
    Viens! Il n’est pas trop tard, drapiers et tisserands
    Sous des arcades mortes tissent encore robe blanche
    Pour ma nuit avec toi.Des fleurs parfument les huis
    Qui mènent vers ton regard.

    Près du marché couvert, je marche à découvert
    Je frissonne, quelques pas, s’y trouve-t-elle?Est-il là?
    Beau bourg se dit mon coeur, il y a encore couleurs
    Et odeurs de pains bis! il y a des peintres assis et des toiles sur le sol.

    Au pavillon des coeurs, un pleureur est assis
    Avec les bras balant et le coeur en chamade
    La pleureuse a du bois pris quelques airs nomades
    Et de sa plume véloce remis du blanc sur gris.

    Plutôt du noir sur blanc encore du blanc sur noir
    Entre la vie et la mort, comme les Halles exister
    Ou bien avoir été marché ou cimetière
    Pour pinardier et fief de drapiers aux couleurs.

    J’aurais quelques lumières dans le noir de la bouche
    Le métro sera note sous des arcades majeurs
    J’en oublierais le bruit et quelque puanteur pour
    Qu’un forum de Rome soit un lieu de bonheur
    Avec de la lumière inondant nos visages
    De l’air frais ondulant autour de nos baisers
    Des étoiles scintillant en spirales aux portiques
    Des oiseaux qui gazouillent sur nos couleurs sépia
    Becquetant sur les planches d’une fragile passerelle
    Trop lourds tout les deux, elle casse, on tombe dans le ruisseau d’Ossiane
    Hi, hi! hi! Réveil!

    Au suivant!….)

  28. Merci, Rachel.

    Fameux rebond, Leïla.

    A tous, bonne fin de semaine. Moi, j’m’en vais m’ioder à ma mer du Nord.

    Vous rapporterai une bouteille d’air frais…

  29. .
    ————————————————————————————
    .
    Petit coucou frigorifié de mon ouest;-)
    .
    Un grand merci d’avoir si bien joué le jeu dans ce passage au noir et blanc! Je craignais la fuite des visiteurs 😉 … un peu comme lorsqu’un film N et B passe à la télé en prime time, l’audience tombe à 1% 😉 Je pense qu’il y a de quoi dire et écrire autour de ce thème. J’ai envie d’expérimenter plein de choses en ce moment. J’aime beaucoup les photos noir et blanc notamment celles de Bruno et des grands photographes de l’argentique qui ont marqué toute une époque;-) Je trouvais que ces photos se prétaient bien à ce passage car elles sont assez graphiques. Le noir et blanc permet de mieux mettre en valeur certaines formes. Ca me fait vraiment plaisir que vous soyez toujours là;-) Bruno, penses-tu en noir et blanc quand tu photographies avec tes appareils argentiques et numériques ?

    Alors bravo à tous pour la belle inspiration en rebonds. Clap clap spécial à leila qui s’est fait happer par le noir et blanc et même par Bruni Sarkozy ;-)) (oui je sais, c’est de l’humour et de la parodie, enfin j’espère 😉 Un bravo à Bourrache qui émeut avec ses mots et qui a fait revenir bernard en beauté et amitié. Merci à bruno qui me fait plaisir avec ses remarques de pro et à Tiago, le photographe digne de Géo que j’admire aussi;-) Merci à Vincent qui tient toujours bon la plume;-) Et puis à bonbonze qui me fait toujours rire, aux deux Pierre qui me touchent, à maria, neyde, annick, Christine, salade, marc, thierry, monique, fred qui déposent leurs mots avec toujours autant de talent et de sensibilité.

    Bonjour et bienvenue à lusyamcoga et Thomas que je remercie et invite à revenir parmi nous.

    Je m’absente jusqu’à vendredi soir. Je vais du côté de Blois pour le travail. J’ai programmé le sommaire d’octobre pour minuit ce soir. Je ne publierai la note suivante que vendredi soir car je n’ai pas eu assez de temps pour la finaliser.Toujours beaucoup de travail de mon côté mais que j’arrive à mieux aboutir car j’ai davantage de temps. Je me sens moins stressée. Je vous remercie de n’avoir pas pris la poudre d’escampette quand je ne me manifeste pas;-) Je suis toujours aux commandes et ne vous oublie pas 😉

    De chaleureuses bises à vous tous.
    Je m’en vais affronter les routes verglacées;-)
    A demain!

    Ossiane
    .
    ——————————————————————————–
    .

  30. Et comme le ruisseau
    D’Ossiane
    Terre promise
    Lui et elle
    Se brassent
    Dans le même courant
    Ils sortent de cette eau
    Tout de oOOooOO
    Sur leur berge
    Dans l’instant fait pour eux
    Leur rendez vous a lieu

  31. bonjour, belle journée Ossiane, et bon déplacement,
    impossible de quitter ce lieu où Ossiane se vit par cet album géant rempli de tant et tant, sois rassurée, Ossiane, tant de vies….
    c’est vrai que j aime la couleur, mais j aime aussi la couleur du noir et blanc, c’est la couleur de la vie…

    et Bourrache, n’oublie pas tes bougies…….et dans un geste symbolique, ma main envoie des nuéees de petites bougies pour éclairer la mer du Nord…merci fort de fort Bourrache de ta présence, je suis flattée que ta bougie…..merci…

    A quand la photo en noir et blanc de nous tous, Ossiane…sourire…ET BISES.

  32. Décalage dans le temps
    Mélange des saisons
    Les feuilles s’accrochent
    Et le vert résiste
    L’absence de soleil
    Et le ciel en couette blanche
    Ici et là quelques flocons de neige
    Aurait-on là haut
    Laissé les frigos ouverts ?
    La campagne joue le gris
    Dans le bois de pins
    Les troncs sont habillés de noir
    Tout au long du chemin
    De grandes flaques d’eau
    Miroitent le ciel
    Mais qu’on s’avance plus avant
    Une haie s’est colorée de jaune
    Ne cherchez plus le soleil
    Il est tout entier dans son feuillage
    Le carmin des feuilles de vigne
    Terne en l’absence de lumière
    Prend une couleur de bauxite
    Et de terre mouillée
    Il manque l’éclat, la brillance de l’automne
    Il manque le bleu du ciel, la chaleur de l’été
    Il manque le chant des oiseaux, les fleurs du printemps
    Il manque les arbres dénudés, la rigueur de l’hiver
    Il reste ce rendez-vous immanquable
    Avec l’aventure et les découvertes
    Aux mille couleurs de la nature
    Inscrit dans le calendrier de nos coeurs.

  33. Bonjour,
    Je ne passe pas très régulièrement mais j’aime à lire tes haïkus et admirer les photographies sur ton blog. Je t’ai donc décerné un prix.
    Plus de détails sur mon blog.
    Bonne continuation !

  34. c’est splendide, Monique.

    La passerelle est telle grise
    Quand on passe du noir au blanc
    Dis
    Dis le moi
    Dis
    Ou est elle arc en ciel
    Qui bulle ses oOooOOo tendres
    Hein
    Dis moi
    Et puis qu’importe si au final
    C’est le bel blanc
    On se sent envie
    Et le dernier effort à faire
    Donne moi la main
    Dis
    Serre la fort

  35. Bel blanc, bel horizon
    Tous dehors, noir et blanc
    Dans la boîte à chaussures
    Avec de vieux rubans
    Des pellicules marrons
    Des écritures d’antan
    Un presbytère austère
    Avec de beaux enfants
    En choeur jusqu’à quinze ans
    La plantureuse Jeannette
    Roule son tablier blanc
    Pour essuyer ma tête
    J’ai sauté sous la pluie
    Elle me gronde et me dit:
    Sur la photo jaunie, s’entendra pas
    Le bruit de ma voix qui rouspète.)

  36. Nous sommes de trop.
    Ici ou n’importe où:
    quelque part nous sommes de trop
    Nous sommes l’excédent
    de quzlque pierre transversale du destin.

    La musique est faite
    des foulées d’un adroit animal
    qui s’approche et soudain disparaît.
    Les paroles sont des spasmes minuscules
    d’une herbe menue
    qui a trop hâte de pousser
    et ne trouve pas son propre soleil , sa propre pluie
    Les amours ou personne
    les amours avec personne
    ou personne avec ses amours
    sont des orphelins qui têtent
    à un sein depuids longtemps épuisés

    Non, il n’y a pas que nous seulement :
    tout est de trop.
    Ici ou ailleurs.

    Roberto Juarroz /Poésie verticale.

    Je dédie ce poème à mon amie Johal.

    Bonsoir à tous

  37. Derrière la vitre
    la lumière vacille
    s’affaisse sur l’horizon incertain
    dehors la nature prend des couleurs anthracites
    la pluie tambourine à la porte
    Je l’ignore;
    j’allume quelques bougies( clin d’œil Annick et Bourrache)
    tu es assise sur le canapé,
    Je mets un disque;
    des notes noires ou blanches
    S’évadent dans la lumière oscillante;
    Elles entraînent dans leurs rondes nos cœurs froissés,
    nos cœurs de papiers marchés
    Qui se crochent et s’accrochent;
    des silences s’intercalent…
    derrière la vitre,
    la lumière s’est éteinte
    elle à cédé la place au charbon noir
    la pluie gratte encore par instant
    le silence enveloppe la pièce
    une mélodie connue se joue discrètement
    répété depuis la nuit des temps

  38. j aime bien, Marc…

    La chaudière ronronne son ventre à gaz
    Le volet derrière est fermé
    Celui de devant est ouvert
    Son store à lamelles filtre le réverbère
    Il ne pleut pas ou pas encore
    Tout est calme si doux
    Et le désir de regarder le souffle
    De l’air habité par ta présence Ô temps
    L’oeil posé devant une bougie
    Se vit en douce complicité
    La flamme se danse
    Devant celui qui cligne tendre
    La robe de la demoiselle
    Se froufroutte et se tombe sa cire
    L’oeil attendri se respire
    Bien douce soirée devant
    Le coeur d’une bougie en palpites
    Que l’oeil frémit invite et serre

  39. BONSOIR !
    Pendant que j’ai un oeil encore (difficilement) ouvert :

    Décidément,
    Ce Noir et Blanc
    M’en fait voir
    De toutes les
    COULEURS !

    Et j’admire la symphonie
    Des vers et des rimes
    Qui coulent si limpides
    Lettres noires sur fond blanc

    Bravo à Leïla, Monique,
    Annick, Bourrache, Marc, Bernard, Alix… et les autres nouveaux ou anciens !
    Bon sang… comment faites vous ?

    Biseeeeeeeeeees complèment endormieeeeeeees !

  40. bel dodo, christineeeeee, j’y vais sous ma couette aussi…je souffle la bougie sinon c’est l’incendie…

  41. La nuit couvre de ses feuilles un sourire de passage
    Dont les couleurs d’automne brulent le matin pâle
    La vie s’emplit les yeux de poèmes paysages
    Que le temps chante encore pour charmer les cigales

    Qu’importe la saison vos regards irisés absorbent les aurores
    Et peignent en musique les mots et leur histoire
    Quand noir et blanc s’avancent au delà des accords
    L’amour souffle alors et s’arrête pour y boire

    Les passerelles recréent au dessus de la glace
    Une blancheur divine aux reflets émouvants
    De ses ailes éperdues bouleversant l’espace
    Un albatros ondoie et éclaire le … suivant

  42. De bien jolis vers Lou , d’une grande douceur, j’ai eu envie de les relire tant cela me plaît. Bonsoir, ici la journée commence grise.

  43. Nous sommes de trop et tu me manques…Le silence..la folie..les couleurs…la tendresse..je ne sais pas ou les poser…Plus de place sur le soleil…plus d’espace entre les mots…plus de paroles entre ses lèvres…juste le souvenir d’une voile blessée….Nous sommes de trop et le soir passe…La lumière..les souvenirs…la douceur…les rêves…je ne sais pas ou les poser…juste l’illusion d’une soie froissée…d’une page que l’on effleure…que l’on griffe avec son coeur…Je suis de trop et elles me manquent…
    J’offre ces quelques mots à Alix et Johal…

  44. Le silence plein, mais je sens ta main, qui s’approche le nez de la passerelle, j’allonge le bras et te serre fort, me laisse porter par le petit pont, tu me portes et puis tu m’emmènes, je suis ce corps de tant de temps qui a marché son âme son jour, et le coeur se palpite, je ne suis pas seule, tu me serres fort, je n’ai plus froid, je me serre toute contre toi, je suis là, j’ai toujours été là tout contre toi dans l’ombre te regarder t’enlacer te serrer dans le voyage du temps avec mes peines et mes joies….

  45. le ciel noir de la nuit, la pluie froide incessante et le silence du dehors
    Absence de couleur, absence d’odeur, la musique tendre et présente
    Atmosphère silencieuse, les pensées stagnent dans cet espace nu
    La lampe éclaire les mots qui se forment, l’écran les absorbe
    Errance dans l’intemporel et le vague à l’âme assumé.
    Vienne la nuit sombre m’envelopper doucement
    Vienne le bruit de l’eau me bercer et me conduire jusqu’aux rives de mes rêves.

  46. Merci Ossiane c’est trop 🙂 Henri Cartier Bresson disait il faut apprendre à regarder regarder en noir et blanc

  47. .
    Merci Monique, Annick, Alix, Bernard, marc, Bruno, pour vos jolis mots colorés;-)
    Bienvenue à Pandore_a que je remercie pour son geste. Je suis très touchée.

    Bonne fin de soirée.
    .

  48. Un Automne de pluie, Jardin des Tuileries.

    Ce matin de novembre où les feuillages roux vivent leurs derniers jours,
    Fête de tous les Saints aux couronnes dorées.

    Vénus silencieuse
    Aux premiers pas venus
    Signe la promenade aux visages de vent.

    Les ombres de la Nuit
    Mémoire carrousel
    Emplissent les pensées,
    Corps de femmes, sculptées.

    Avec ces noms étranges, comme simples bagages,
    Comment trouver son but
    Autrement qu’en lisant
    Aux lèvres inconnues
    L’attente curieuse
    De regards accueillants.

    Passerelle des Arts

    Où deux bras ne font qu’un

    Où d’une rive à l’autre
    Un rêve se traverse
    Telle histoire d’amour
    Que l’on ne s’écrit pas.

    Midi!

    A l’horloge savante
    Répond le carillon.

    Vous!

    Pourquoi…
    N’étiez-vous pas,
    Au rendez-moi?

    A voir sans être vu
    Divine comédie
    Le gant comme le masque
    Effraie l’âme naïve
    Fait le vide
    L’absence
    Noir démon de l’enfer

    Aile grise du temps
    Sous les planches luisantes
    Les nuages s’écoulent…

    Île
    Où les eaux se séparent
    Les arches ont des jambes
    De géants de passage
    Archanges aux mains blanches
    Aux chants imaginaires

    Je deviendrai muet
    Pour mieux les écouter

  49. Oh ! … Bernard … (comme à chacun de tes trop rares passages…)
    _

    Dis, sur le damier, tu viendras ?

    Quelques mots, juste là …

    Pour que, tous ensemble, on ne s’oublie pas.
    _

  50. Bernard, j’oubliais :
    il y a des rendez-vous à ne pas manquer … même s’ils ne sont que réalité … virtuelle …

  51. A Bourrache et Bernard..
    Content tout simplement de vous retrouver tous les deux sur le damier..même si ce n’est pas mon exercice favori..Peu importe le jeu..peu importe la case..peu importe la couleur…peu importe les règles..Juste pour le plaisir de vos passages sur ces pages..juste pour le plaisir du plaisir découvert..frissonnant..tendre…juste pour les sourires et les larmes de pluie…juste pour le talent et l’émoi…juste pour Ossiane..
    J’espère que Alix et Johal et d’autres trouveront le chemin..

  52. Pierre, je viens de découvrir tes mots. En ce moment naufragée volontaire, j’explore l’île, ses plages d’obscur et de clair.
    Très touchée, vraiment, mais comment dire… la poésie, il me semble et je peux me tromper et je me trompe sans doute, est une affaire entre soi et soi avant toute chose. Elle devient parfois, par un charme que je ne m’explique pas, affaire entre soi et le reste du monde.
    En ce moment, soi et soi, en douceur, en fureur, en incompréhension…
    Voilà le pourquoi de la pause : silence, on explore 🙂
    Belle journée à toi, Ossiane et tous. Et merci, vraiment de tout coeur.

  53. Pierre.b … un grand mystère … comment as-tu fait pour deviner ce que j’avais écrit sur mon lopin de damier ??? aurais-tu soudoyé Ossiane ? ou bien …

  54. et mon petit doigt me dit que pierreb, bernard, alix, johal, amichel, pam, et tous les autres, un sacré bel damier en récompense du temps…

  55. Merci Pierreb , Johal et Ossiane pour ce que tu as écrit ici et ailleurs … Je suis profondément et très sincèrement touchée par tes mots … Une pensée pour Bernard et ses mots ciselés… Bourrache, son humour , Annick et ce bel don d’amour qu’elle donne à chacun… à bientôt
    Beau week end

  56. Alix et Johal, vous avez l’Oeil; je me suis trompée de billet pour vous répondre;-)
    A tout bientôt, amazones A et J, merci pour tout; belle route devant vous, j’y crois profondément!

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