CaNaL

Canal

Canal

Canal

Canal

Canal

D'amont en aval, de sillages en cascades, passage en chute

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, centre, haut

D’amont en aval
de sillages en cascades
passage en chute

60 réflexions sur « CaNaL »

  1. Un petit canal
    Qui chante sa mouousse
    Ses oOOodes de joies
    En gouttelettes fraiaiches
    L’oeil suit son parcours
    Se déléecte
    Il marche son cours
    Bidon à l’avant
    Sac à dos derrièère
    Tout en sifflotant
    Tant d’amour dedananans
    Et il papillonononee
    Se fol batifooolle
    Un petit canal
    Qui sent liberté
    Ennivre si fooort
    En bels liens de liéesse
    Sur le chemin de viieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeE

  2. D’amont en aval…couleurs en décalage…temps d’hier pour un ciel « caravage »…de cascades en sillage…le coeur et les essuie-glaces sans les battements de rage… rouler au pas sur un ciel d’orage..chutes de larmes en passage….D’amont en aval…horaire en décalage…pour un été d’hiver…temps d’hier sur des éclats de vert…des bris de lumière…un coeur qu’on enlace sur un lit de fougères..pour quelques mots sur un simple écran de verre..
    Une pensée pour Ossiane..Bourrache..Alix..Johal…Bernard..et d’autres qui se font rares..et pour vous tous et toutes..

  3. Une bien jolie manière de commencer la journée Ossiane. Moi aussi,

    je me laisse porter par le courant,
    qui me mène droit,
    à me brosser les dents.

    Passe une bonne journée.

  4. quelle joie de te lire pierreb et pierre et anne et hélène et bonbonze…BELLE JOURNEE pour chacun, et bourrache alix johal bernard lily et ….Ossiane…….

  5. La vie dedans ses rails
    L’eau coule son pas tel
    Des chûtes sur le chemin
    Petites et même grandes
    La liberté hors rails
    Ou dedans le canal
    La vie se marche son pas
    Comme elle marche la vie
    A sa cadence lente
    En force de vie envie
    Dans le désir constant
    De se sentir Humain
    Bel d’amour à donner
    Et tant pis si certains
    Se servent de l’innocence
    Pour se servir tout le temps
    Un jour le cours s’en va
    Se creuse un autre lit
    Pour s’écouler en Paix
    Douce sérénité
    Sans plus être agressé
    Par le mal sur la terre
    En conscience si grande
    D’avoir aimé longtemps

  6. la berge, que le temps à embelli
    s’étonnent de ce voir si belles en ce miroir;
    mais elle s’offusque t’endentre les chuchotements
    de ce gougat qui ne fait que passé devant elle.

    belle journée à chacun

  7. sourire Marc,

    Et la berge tendresse
    Se repoudre le bout du nez
    Se mouche délcatement
    Son oeil doux se clignote
    L’eau en ondulations
    Ne la laisse pas indifférente
    Et déjà l’arbre s’abreuve
    Les fougères se lessivent
    Le roseau plie si bel
    La berge cette froufroutante
    Qui aime la vie dans ses beautés

  8. Amis du soir,
    Bonsoir !

    Et…. cette série me fait penser à la Rigole, qui alimente le Canal du Midi, et voici ce qu’elle m’inspire :

    L’eau coule…
    Elle s’en va
    Suivant son cours
    Calmement,
    Tranquillement,
    En petits sauts joyeux
    Elle se coule dans son lit
    Et suit la pente douce,

    L’eau coule…
    Petite Rigole,
    Bientôt alimentera
    Le Grand Canal !
    Au point de partage des eaux,
    Elle seule décidera
    Vers quelle rivage
    Elle se dirigera !

    Tourner à droite :
    C’est l’Atlantique !
    Tourner à gauche :
    C’est la Méditerranée !

    Quel dilemme !

    Tirage au sort
    Pour l’eau :
    Moitié Est ?
    Moitié Ouest ?

    Suivant la pente,
    L’eau coule,
    Imperturbablement….

    Une seule chose est sûre :
    Elle se perdra tôt ou tard
    Dans un Océan…
    D’EAU SALEE !!!

    Biseeeeeeeeeeees saléeeeeeeeeees

    PS : Je vois qu’Annick a très bien rattrapé les eeeee qui s’étaient échappés ce matin de mon panier : c’est très bien !

  9. Une penséeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee vers vous tous et particulièrement à pierre b qui revient sur le pont pour un été d’hiver enchanteur;-)

    >petit coucou moussu maria;-)
    >super bonbonze; la grande forme;-)
    >Bises à Annick qui chante et batifole gaiement;-) Où vois-tu lilly?
    >Bien vu Pierre! C’est vrai, la nature mâitrisée mais belle quand même;-)
    >Blogueuse matinale, tu ne perds pas de temps Anne, bises:-)
    >hélène, un endroit très serein dans lequel je voulais revenir cet automne mais je me suis rendue compte que c’était fermé depuis fin septembre;-(
    >thierry, se laisser glisser dans le courant;-)
    >marc, un endroit très insolite, c’est vrai;-)
    >christine, je la connais bien cette rigole;-) Merci et bises.

    Tout plein de « eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee » à tout le monde!
    Bonne soiréeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
    .
    Ossianeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
    .

  10. Dans le lit de l’eau claire l’amour au rendez-vous
    surprend dans la lumière des goujats de passage
    des reflets d’arbres fiers et des mousiques saouls
    Flots rapides et légers ondulant parfilage
    Pourquoi chariez-vous plutôt que des goujons
    Des muffles dans vos sillages

  11. Bisou à toi Ossiane, l’eau entraîne tellement de eeeeeee au passage que c’est un plaisir de passer par là.
    Love

  12. Elle se tendre de lui
    Doucement son rivage
    Sa nuque dans son cou
    Si doux pélerinage
    L’air est d’un si bel doux
    Qui bise son visage
    Qu’elle tourne vers celui

    juste que les mots de lily, j’aime tant, et ils manquent, quand des mots de chacun se font entendre, ensuite leur jolie musique en silence manque…

  13. Moi, je vois canal et je ne peux pas m’empêcher de penser à Brel ( le plat pays), mais son canal est si tristement évoqué, qu’il vaut mieux rester dans ce joli espace ci.
    Quoique… Ossiane, je relis mon texte plus haut et ne peux m’empêcher de rire en pensant à ton étonnement ! Mes talents bonbonziens sont bien limités, j’aurais dû ajouter clins d’oeils et sourires à Marc que je voulais faire sourire.

  14. Une bergère, aux moutons chantait une cantilène
    Quand soudain sur la berge du canal glissant
    Un jeune homme en cascade tournoyait ses bras longs
    Pour suivre le cours de l’eau au château de Vincennes.

    Les troncs couleur corinthe, les racines pleurant
    Des larmes en gouttes douces au canal glissant
    Les méandres du coeur et l’amour renaissant
    A la bohême citaient des poèmes en cascades

    Le canal gémissant aux bords de la déroute
    Avec des feuilles mortes gisant au détour d’une fougère
    Là s’est caché, bonheur, le coeur frémissant
    A la crue, un halage des orages vers le vent
    Des rêves infinis apaisant nos regards arrosaient de lumière
    Les reflets de nous-mêmes sur la surface claire
    La beauté est nouvelle, la laine en boucle traîne
    Sur un rameau de vigne (C’est tiré par les cheveux mais bon!!!)
    Obscure recoin au coeur de nos mélancolies.

    Bonsoir équipage! Coucou Ossiane!

  15. Coucou les filles:-)
    Quand j’évoque un canal, je pense au Grand canal de Venise. C’est plus gai, non? Mais tu as bien le droit d’être triste avec Brel et rigolote avec les goujats, mufles et moustiques;-)

  16. sourire…Lou

    C’est le grand voyage… on en parle depuis des jours… un siècle… enfin c’est pas trop tôt… on y va cette après midi… quelques minutes à pied jusqu’à la gare… le train… le métro… encore la marche à pied… puis parait qu’on arrive… je m’suis levé très tôt… mais maman à dit qu’il fallait me recoucher sinon je serais fatigué… moi je suis reparti dans mon lit mais j’ai pas dormi… maman avait dit me recoucher… ce que j’ai fait… je l’ai bien écouté… j’essayais de m’imaginer à quoi devait bien ressembler le métro… maman m’a dit c’est comme un train mais qui plonge sous terre… comme les mineurs… tu te rappelles des mineurs…je t’avais montré des photographies de papy avec son casque ses lunettes et sa lumière devant… alors moi je m’imaginais le métro avec son casque, ses lunettes et sa grande lumière… cela me faisait un peu peur de descendre sous la terre comme les vers de terre… je me demandais si on en voyait beaucoup dans les couloirs du métro… et les lapins ils n’avaient pas trop peurs des gens j’espère…ce devait être merveilleux …j’avais hâte de partir…pour passer le temps j’ai préparé mon sac avec ma petite bouteille d’eau, mon goûter…maman m’a acheté ceux que je préfère…mes « granola »
    A dix heures tout était prêt…j’ai mon manteau …mes chaussures…et j’ai attendu…attendu…mais maman quand elle m’a vu elle m’a dit mais toto…c’est pas mon nom je m’appelle Antoine…Toto c’est mon surnom…mais j’vous rassure je fais pas autant de bêtise que lui…enfin je crois…Pour m’occuper elle m’a donné les chaussettes a trier..
    C’est rigolo de trier les chaussettes… moi je les mets aux bouts des doigts et avec je fais des marionnettes…enfin quand j’ai tout fini nous sommes partis…quelle expédition…mais je n’ai pas vu d’animaux dans le métro ..j’étais un peu déçu.. Mais maman m’a dit qu’ils sortaient surtout quand il n’y avait plus personnes…en sortant du métro nous avons pris encore un autre train mais un miniature…un train comme il en existait il y mille ans…avec la fumée…le charbon …le bruit…un vrai voyage dans le passé… puis nous sommes rentrés dans le jardin
    Et là nous sommes allés directement à la rivière enchantée…c’était le plus beau jour de ma vie…

  17. Sa main au chaud dans celle de son papa, deux petits pas pour son pas, et puis, l’autre main se penche pour ramasser une plume blanche, et chatouille la main du papa, qui sourit, il est grand le papa, il marche son chemin, avec son enfant près de lui, et,
    l’enfant lance la plume dans le cours du petit canal délicieux, dans le canal de vie, la plume se mouille, éternue, le petit se goutte tendresse pour sa plume, et puis, le courant monte, sa plume tangue, l’enfant se court, papa le suit, la plume nage contre courant, appelle l’enfant qui est fort loin, l’enfant transpire, court et court vite, papa se souffle, il fait si chaud, la bise se calme, l’eau va moins vite, la plume est là, entre deux racines, l’enfant se penche et la ramasse, sous les doux gazouillis des chûtes, il était temps de la saisir sa plume blanche pleine vive de vie. L’enfant sautille, il est heureux, papa sourit, il apprécie, le soir tombé, dessous sa couette, l’enfant, il rêve son oeil posé sur sa table de nuit avec sa plume blanche coquette duveteuse et si blanche, il l’a trouvée, il l’a sauvée, elle est à lui.

  18. Aux ponts les amoureux! la gondole est dessous
    Sur le canal chantant un rameur vénitien
    Emporte certains comme vous
    Dont l’amour va glissant entre deux rives, senestre
    Et à droite un palais, si Byzance m’est conté
    C’est derrière une porte, l’Orient s’y fait gothique
    Renaissance fleurie sur fresques en polychromes.

    Il vous fallait ô t chose m’dame?))

  19. Encore quelques brasse
    Un peu la planche
    Mon rire pour toi
    Sur le canal de nous
    Je me laisse flotter
    En abondance
    Tu es tant pour moi
    Mon bel ciel

    belle nuit!

  20. Je vais promenant mes rêves
    Sur les rives du canal
    Et tremper mes souliers
    Sur les berges mouillées
    Je vais jusqu’au petit pont
    Qui enjambe le ruban d’eau
    Pour m’arrêter un instant
    Ecouter buire la cascade
    Un chant qui désaltère
    Et vous laisse sous le charme
    Musique cristalline
    Eclaboussures tintinnabulantes
    Et mon regard dans son sillage se perd
    Vers cette grande courbe
    Où les arbres se referment
    Pour mieux l’étreindre
    Sous une arche de fraîcheur
    J’ai presque du mal à trouver les mots
    Car cette promenade est tellement mienne
    Partie intégrante de ma vie de chaque jour
    Tellement silence intérieur et ressourcement
    Je voudrais pouvoir m’en extraire
    Pour faire de cette balade
    Un poème accompli
    A la manière de Senghor
    Où couleraient les mots
    Comme l’eau du canal,
    De Ce canal entre Rhône et petit lac.

  21. Si le paradis existait Ossiane, il aurait sans doute l’aspect de ces images que tu nous offres, on s’y promène avec un plaisir immense, qu’importe où est ce lieu, il est et tu nous y conduis, merci, bonne nuit, je t’embrasse.

  22. Là au long du canal les bouches d’un riff de cuivres sourires
    Nos cœurs emmêlés s’y sont halés aux sons de nos soupirs
    L’écluse s’est ouverte pleine en déversant sa péniche
    Nous avons entrevue l’endroit où nos peines se nichent

  23. Il n’y a plus rien qui reste
    entre mes dix doigts
    Une ombre qui s’efface
    Au centre
    un bruit de pas
    Il faut étouffer la voix qui monte trop
    Celle qui gémissait et qui ne mourait pas
    Celle qui allait plus vite
    C’est vous qui arrêtiez ce magnifique élan
    L’espoir et mon orgueil
    qui passaient dans le vent
    Les feuilles sont tombées
    pendant que les oiseaux comptaient
    les gouttes d’eau
    Les lampes s’éteignaient derrière les rideaux
    Il ne faut pas aller trop vite
    Crainte de tout casser en faisant trop de bruit

    Pierre Reverdy, Sources du vent,

  24. Hélène, quel régal de commencer la journée en lisant un poème de Reverdy, sa poésie est douce et limpide et donne le tempo . merci
    merci aussi Annick et bonne journée, le temps permettra-t-il aujourd’hui la promenade avec , les petits en vacances ? j’espère.

  25. elles sont jolies ces photos, Ossiane, elles invitent à la ballade de l’esprit en voyage à travers le temps, il apprécie, se marche doucement, amoureusement, tout est si beau, en clapotes d el’eau qui accompagne sur son clavier, la mélodie du temps…

    Comme il s’écoule tendre, le poème, de Reverdy, merci Hélène,
    j espère de tout coeur la ballade avec les petits,
    ici, il fait soleil magnifique, et encore aujourd hui, je remercie la vie de m’avoir offert ce pays d’ouest où la campagne est si vivante, et le soleil plus généreux que dans le nord, le ciel est bleu, un peu frais, mais c’est splendide de tant!

  26. à 23 H 51, mes brasses ont oublié un s, désolée…

    Et je me brasse
    T’embrasse
    Le bel pays de toi
    Tu es cette Nature
    Dans chaque isntant si haut
    Qui m’émerveille de vie
    Me danse et puis me chante
    Tu es celui mon rêve
    Celui qui me garde en vie

  27. (un ancien com mais sur le canal du midi)
    Le bateau vivre
    ——————

    Comme je glissais sur le canal paisible
    Je regardais la rive et les vergers en fleurs
    Les platanes formaient une garde impassible
    Que passait en revue la péniche à moteur

    Les bœufs ont déserté les chemins de halage
    Etroits et silencieux que le soleil inonde
    Peu à peu envahis par une herbe sauvage
    Où les cœurs solitaires en rêvant vagabondent

    Dans les clapotements légers de l’eau courante
    Revit le souvenir des chalands des gabarres
    Reliant les deux mers dans une course lente
    Tandis que je somnole appuyé sur la barre

    Marinier d’aujourd’hui l’eau verte du canal
    A l’ombre des grands arbres à la voûte apaisante
    M’emporte doucement loin du bruit infernal
    Passant près de villages à la paix reposante

    En suivant la Garonne au long cours sinueux
    En passant sous les ponts de vieilles pierres blondes
    La vie soudain retrouve un trésor précieux
    Les écluses du temps s’ouvrant au fil de l’onde

  28. ‘et cet autre ancien retrouvé aussi en parcourant l’album d’ossiane )
    Mirages

    Le reflet des arbres dans le canal paisible
    Nous ouvre les portes
    D’un monde magique
    Le pays des ondines
    Et des nymphes languides
    Ophélie s’y promène le soir
    Quand la lune dérive
    Narcisse pleure sur ses bords
    Son amour impossible
    Trahi par la plainte d’Echo
    Les carpes centenaires
    Y racontent
    Les légendes des eaux
    Aux grenouilles craintives
    Au crépuscule
    Les étoiles s’y baignent
    Dès l’aube
    Le rêveur se perd entre deux mondes
    A midi
    Le soleil jaloux
    En dissous les mirages
    De ses rayons lasers
    L’aqueduc joue à saute-mouton
    Avec le fleuve pour complice
    Le temps respire et s’étire
    L’air a un goût d’herbes humides
    Et de fougères aux frondes vives
    La mémoire de l’eau
    Murmure un poème de liturgie antique
    La vie est lente
    Les grillons accordent leurs élytres
    —————————–

  29. Tu souris dans le lit de l’eau ; ô se mirait ma joie
    Toi mon autre, mon ami, derrière un vers poli
    Dans la laie de l’oubli mon coeur lié à toi.

    Dans la cascade murmure un oiseau qui picore
    Mes gazouillis de bulles au matin de nos brumes
    Se changent en pomme amère pour Blanche-Neige brune
    Et l’amour va, s’en va, sur mes d’accords mineurs.

    Elle ronfle en contrebas, la vaguelette d’air
    Brumisée en fraîcheur au fil de nos balades
    Sur le dos du hasard comme un mur d’escalade.

    Gardez cet Oeil ouvert, et le coeur refermé
    Sur une caresse de lune où perlent des lumières
    Bluettes de fraîcheur pour vos cœurs mal-aimés.

    L’eau valse pour vos joies, elle accorde ses notes
    Sur des LA de fougères et des lentilles couchées
    Parmi les nénuphars Ôoooooooooooooooooooooooooo))

  30. Magnifique amichel, les textes que tu nous offres.
    Ossiane, oui des associations positives et des airs de vacances dans le grand canal de Venise ! C’est bien mieux…

    ___ ___ ___

    Sur les rives du canal, nous marchions silencieux
    attendris par les lieux le pas lent éveillé
    Les arbres dans les bois en cascades foliées
    Jetaient dans les flots clairs des regards malicieux
    Le soleil bien discret parfois clignait des yeux
    Et les chemins herbeux s’empourpraient sous les feuilles

  31. Un bonjour…. pluvieux ! (y’avait longtemps !)

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Reflets émeraude
    Ondulent tranquillement ~~~~~~
    Au gré du courant :
    CaNal serpente calmement.

    Miroir des arbres :
    Images ondoyantes~~~~~~~~~~~~
    Se déforment doucement,
    S’assemblent paisiblement.

    Il semble flotter ~~~~~~~~~~~~~~
    Dans l’air limpide…..
    Un frémissement ~~~~~~~~~~~
    De VERT !

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Biseeeeeeeeeees verdoyanteeeeeeees

    PS !
    Ossiane…. ce CaNal… c’est où ??? (Si ce n’est pas la Rigole, du moins cela lui ressemble).

  32. C’est le canal Colvert Christineeeeeeeeeeeeeeee!)
    Avec dans les fougères des lutins, Ô mystères
    Ils peignent sans chevalet des toiles dans les laies
    Bel de tes écritures Annick, bel océan velours Lou
    Vous me charmez tous.Bonne journée.

  33. En tes courbes disciplinées de flots
    S’enfile ma longue liquide de mots
    Chemine en fluides de ruisseaux
    Les rives en réseau de nos canaux
    L’ onde sans fond de ta voix d’eau

  34. En troupes burinées
    Les escadrons de maux
    S’empilent en longs cerceaux
    Pneus des laves en derricks
    Aux rives de nos peaux
    Sillons de rides humides
    Où serpente le ruisseau
    Des passions vaines.

    Et la cascade blanche
    Invite sous les ombrelles
    La fée des rives pleines
    Aux herbes sifflotantes.

    Un vent frais, un vent froid
    Un sirocco de miel
    Que ne donnerais-je pas
    Bergère aux blancs moutons
    Pour que dans un rayon
    La lune m’appartienne?

    Au suivant…

  35. Des rivières nonchalantes
    Aux franges bleues des cascades
    Longues écharpes verdoyantes
    Qui se faufilent entre les berges moussues
    Entre roseaux, herbes et fougères
    Filets de vie frémissants
    Canaux ou rivières enfouis dans les sous bois
    Qui se cachent et serpentent discrets
    Autant de lieux charmants
    A découvrir, à parcourir
    Et qui sans cesse nous attirent
    Et nous retiennent sur leurs rives
    Paradis des oiseaux, des libellules, des papillons
    Et nous autres promeneurs
    Qui traînent sur ces chemins en rêvant.

  36. Des rizières verdoyantes
    Étrange yeux en arcades
    Longues prunelles souriantes
    Sous des chapeaux pointus.

    Elle se faufile agile
    Les pieds dans des ornières
    L’herbe balance offerte
    Aux eaux près des chemins.

    La flûte souffle des mots
    En notes de riz blanc
    Et des visages d’enfants
    Traversent les prés humides.

    Voilà à mon oreille la voix
    De mon amant
    Elle coule comme un ruban
    Pour frôler mes yeux doux.

    Allongé sur son lit
    De pensées océan
    Il coule dans mes draps blancs
    Sur un Mékong de peineS.

  37. Dans le lit de l’eau, là, je me suis mis,
    sans couvertures ni draps
    entouré d’effluves et de senteurs
    je n’ai plus compté les heures
    je me suis laissé aller au gré
    des courants qui zébraient
    ce matelas de feuille
    et je n’ai pas fait mon deuil

    Dans le lit d e l’eau, là, j’ai attendu
    mais tu n’es jamais venu
    le temps a glissé
    ma peau s’est plissé
    et finalement l’ombre
    a recouvert un souvenir

  38. Après s’être reposé quelques instant
    Dans le kiosque d’où résonne
    Les menuets d’un temps désuet
    Nous arrivons près d’un cours d’eau
    Ou l’eau pousse la chansonnette !
    Pour célébrer cette artiste iconoclaste ;
    la nature s’amasse pour écouter
    Cette voie limpide et divine ;
    Par endroit une végétation compacte,
    Formée d’arbuste arbre et de fleurs
    forment une haie d’honneur
    élégante et chatoyante,
    Parée des plus beaux joyaux !
    le canal défile d’un mouvement lent et régulier
    tel un prince au fait de sa beauté
    sans se détourner de ces obligations
    animé d’une grâce royale
    héritage de temps ancestraux…

    belle soirée à chacun

  39. Quand l’eau se fait lutte
    On courbe le dos
    Et la vague debout
    Rugit sans souffler
    Nos peaux, de colère.

    La suit le regard
    Nous derrière, elle devant
    Elle roule, se démoule
    Jetée, fracas sauvage
    Puis se cache en dessous
    pour revenir debout
    Alors on donne le dos
    Et la vague debout rugit.

    Mais emportée ma joie
    Vers ton rivage de fée
    Emportés mes châteaux
    De sable dans tes yeux
    Emportée ma raison
    Et ses clairs horizons
    Il faut tourner le dos
    Et la vague en rouleaux
    Se met encore debout
    Entre crête et creux d’eau
    Je surf sur la vague courbant le dos…

    Qui reprend la vague?

  40. Quand l’eau se fait luth
    elle laisse couler une douce mélodie
    de fol chanson d’amour qui file
    mais elle abreuve les coeurs
    autant que les âmes
    nourrit de chastes paroles
    de gentes dames

    Quand l’eau se fait mur
    elle ferme le silence
    d’un rideau bien dense
    qui trompe l’oeil
    et moque les coquets
    sans montrer les brochets

    Quand l’eau se fait vague
    et qu’elle vibre à l’unisson
    arrive étrange le soliton
    qui concentre l’attention
    mais n’offre qu’une chance
    pour entamer la danse
    sur sa crête dépenaillée

  41. Je songe au grondement des mers
    aux feux du soir d’un ciel d’hiver
    aux oiseaux fous de mes prières
    ces amours nés dans les joies claires

    Je rêve aussi je rêve encore
    que les cieux des souvenances
    les garde-fous de mon enfance
    s’allègent du pids de mon corps

    Que jouent les airs en son divin
    les pianos , les clavecins
    Tchaïkossky Mozart Chopin
    enchaînant mon âme à leurs mains

    Puis dans le silence profond
    que mon char blanc n’ait qu’à passer
    qui m’emporte heureux mais blessé
    là où les peines se défont

    Et qu’au matin de mes voyages
    Je retrouve au havre du lit
    Voilier fidèle à son mouillage
    L’élan de ma mélancolie.

    Patrick Derouard – Asphodèles

  42. par niveaux, par gradins
    plisse sa robe de satin
    de velours sont ses hourds
    mais quelle légéreté flutée
    elle est si futée que partout
    elle s’insinue et bientôt atténue
    en ouate mordorée la luminosité

    Par sauts et par degrés
    on lui sait bien gré
    d’entraîner au loin
    nos passagéres illusions
    de faciliter les ablutions
    de permettre dans un coin
    d’effacer des impressions

  43. Marc, tu déambules avec grâce sur ce chemin qui borde le canal, mise en scène très cohérente et romantique, bien joli.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *