95 réflexions sur « feuille »

  1. Perdue dans la prairie où elle git près de l’eau
    La feuille tombe du printemps
    S’étonne du chant d’automne
    Qui aspire l’éte roi pour faire souffler au vent
    Sur son limbe un trombone
    Vagabond après tout
    Il change le tableau la musique allant vers
    Le ruisseau qui emporte cette barque minuscule
    L’embouchure de l’hiver
    que loin de son berceau
    un pavillon éclaire
    répondant à ses sons et créant le chemin.

  2. LesFeuilles Mortes ……… de Marc !! comme ça sans prévenir ouah! trop !!de bon matin , nostagie , si bien que j’ai perdu le fil de mon propos sur cette nouvelle image Je reviendrai quand les remous seront apaisés

  3. suis désolé aletteart

    mais cela m’a sauté à la figure !!!

    les saisons passent, et trépassent
    et le présent semble se fossilisé
    comme un instant d’éternité

    ton emprunte sur mon coeur
    ton parfum, son indélébile odeur
    ta peau, et sa terrible douceur

  4. Oh! Je voudrais tant que tu livres la benne
    Pour y mettre mon tas de feuilles jaunies
    J’ai pas le temps d’les mettre à la poubelle
    Et le soleil me les a toutes roussies
    Une feuille morte manque toujours à l’appel.
    Tu vois je n’ai pas bien cherché.
    Une feuille morte manque toujours à l’appel
    Laisse nous venir et les gorets aussi…

  5. Yaouh, quelle page, je suis comme arletteart, chavirée…

    bien bel haiku, si tendre léger, et une image nostalgique de temps d’automne…BISES. Je me remets de mes émotions.
    Belle matinée avec le soleil de septembre.

    Elle se laisse posée
    Dans ses bras reposée
    Il la tendre vie d’elle
    Doux murmures de ses ailes

  6. ils sont forts, ses mots chantés, à Y. Montand, et il ne m’en voudra pas trop si je recopie ses jolis mots, par la plume d’une femme, car ces mots peuvent être chantés par un homme ou une femme….un homme, une femme…

    Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes
    Des jours heureux où nous étions amis.
    En ce temps-là la vie était plus belle,
    Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.
    Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
    Tu vois, je n’ai pas oublié…
    Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
    Les souvenirs et les regrets aussi
    Et le vent du nord les emporte
    Dans la nuit froide de l’oubli.
    Tu vois, je n’ai pas oublié
    La chanson que tu me chantais.

    {Refrain:}
    C’est une chanson qui nous ressemble.
    Toi, tu m’aimais et je t’aimais
    Et nous vivions tous deux ensemble,
    Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.
    Mais la vie sépare ceux qui s’aiment,
    Tout doucement, sans faire de bruit
    Et la mer efface sur le sable
    Les pas des amants désunis.

    Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
    Les souvenirs et les regrets aussi
    Mais mon amour silencieux et fidèle
    Sourit toujours et remercie la vie.
    Je t’aimais tant, tu étais si joli.
    Comment veux-tu que je t’oublie ?
    En ce temps-là, la vie était plus belle
    Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.
    Tu étais mon plus doux ami
    Mais je n’ai que faire des regrets
    Et la chanson que tu chantais,
    Toujours, toujours je l’entendrai !

  7. Et pour pas succomber à trop de belles émotions, rester vivante,
    je souffle sur la page, la feuille s’envole, je l’attrape dans mon creux de mains, je la regarde, elle me chuchote, et je l’embrasse de mon regard, cette feuille unique d’être elle en ailes…

  8. Qui suis-je?

    De « φ »,
    je me souviens
    …………………la trace de mon erre
    un voyage du vent
    dessein de courte vie
    détaché du grand monde au tronc des millénaires

    De l’ « υ »,
    c’est mot à mot
    ………………….que les yeux me déchiffrent
    jaunie d’intempéries
    après maintes ivresses
    épelée jour à jour comme lettres en friches

    « λ »,
    je te prononce
    ………………… telle l’aile mouillée
    le besoin de la sève
    aux lèvres répété
    rouge éventail offert aux arbres dépouillés

    D’ « α »,
    je vois fuir
    …………… aux mains brunes froissées
    les instants abolis
    au fil de la rivière
    l’écriture limpide aux traits entrelacés

    Du « ς »,
    je joue que sais-je
    …………………….. de pourpres sortilèges
    à fleurir dans la mort
    où les couleurs ruissellent
    envahie des douceurs où je me désagrège

    Je suis de ce « φυλλάς »
    et suprême élégance
    j’emprunte ma fortune à la source hellène

  9. Décidément ce matin ……….. Bernard même avec « ta suprême élégance  » je ne capte pas !!!!
    Merci Annick pour ton émotion automnale et les paroles presque oubliées
    Le tapis de douce mousse dOssiane, trompeuse impression me fait penser …….au thé vert de la cérémonie du thé au japon !!! celui qui a osé tremper ces lèvres dans cette mixture épaisse s’en souviendra toujours !!!
    pas très romantique tout cela mais c’est pour chasser les nostalgies
    à bientôt plus inspirée
    Désolée
    AA

  10. Bernard :

    Feuillage
    Ou lit de feuilles
    Qui, en bel étymon,
    Dériverait
    Telle une jolie naïade
    Se reposant sur la phyllade.
    _

    Est-ce que j’ai juste (belgicisme…) ?
    _

    Bonne journée à tous.

  11. Merci, Ally. N’étant pas torse, j’ai donc raison : je suis nulle.

    Dis, sur ce, continue : je deviens bonne en russe, en grec et en langages divers
    (…d’hiver ? … dits « verts » ? …).

    Sourire et clin d’oeil.

  12. Pour Bernard

    Le jour où le chêne pleurera ses feuilles
    et la vie qui les quitte en ces jours d’octobre
    Le jour où sur la source se libèrera l’ambre
    de ces larmes de nymphe au premiers jours d’octobre
    Ce sera une fête flamboyante sur les sources … les rivières …
    et sur son lit de mousse s’endormira φυλλάς … divinité rousse
    pour que demain sa mort donne vie à ses soeurs

  13. Les feuilles mortes se caressent mouillées
    Le rouge carmin, nervures rouillées
    Venues au dernier souffle oser
    Une valse tendre au dessus de la mousse
    Au vent frais des matins d’octobre.

    Souvenirs, les regrets,
    Autopsie d’une confidence
    Aux portes sans serrures
    D’une alliance plaquée or
    Mariage malheureux
    Mon frère, mon ami.

  14. ___

    Pluie détrempe fragile toison.
    Vent emporte saison.

    Dernier sursaut.

    Dernière volupté :
    Tapis mordoré.
    ___

  15. Depuis tant d’années le bal des débutantes
    Attirait de par le monde de frêles innocentes.
    Ces demoiselles affairées depuis des jours
    Préparaient avec soin leurs merveilleux atours

    La musique d’octobre résonnait au loin
    Et se ferait entendre jusqu’au petit matin.
    Rosine une jeune femme gracile et charmante
    Portait une robe pourpre ; toilette envoûtante ;

    Des reflets d’or couronnaient sa tête de princesse,
    Et des dentelles rehaussaient cette suprême altesse ;
    Cette douce déesse aussi fraîche qu’un poupon
    Rosissait constamment et tombait en pâmoison

    Devant un chevalier à la vigueur déconcertante ;
    Elle accepta de danser une valse lente
    Elle se laissa guider ! elle se laissa griser !
    Toute éblouie par ce merveilleux cavalier

    Première danse! Premier émoi ! première déception !
    Le vent glacial l’aima sans aucune émotion ;
    Et l’abandonna brutalement au bord du plaisir!
    Il continua son chemin éclairé par le désir;

    Abasourdi Par tant de vils mensonges.
    Elle gisait le regard perdu dans ces songes
    Allongée, éperdue sur un lit de larmes,
    Elle s’endormit malgré terrible vacarme.

    son âme pure, lacérés, à jamais blessé
    Ses rêves éteints, au seuil de son age printanier.
    Son cœur lacéré, entachés de tristesse
    Désenchanté d’avoir succombé à l’ivresse

  16. Hello !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Odeur de fin d’été
    Odeur d’eau mouillée
    Odeur de mousse humide
    Odeur de feuille abandonnée
    Odeur de vert profond et bien vert
    Odeur de bleu liquide sillonnant la prairie
    Odeur de fraîcheur remplaçant la grosse chaleur

    Senteurs d’automne exhalées par les mousses douces
    Coussins douillets, matelas de verdure, qui jamais ne dessèchent,
    J’aimerais m’y reposer, le nez aux aguets de ces belles effluves odorantes
    Et rester là, les yeux fermés, à écouter le gazouillis discret du ruisseau enchanteur !

    On a bien le droit de rêver non ?

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Hollé !

    Biseeeeeeeees odoriféranteeeeeeeees

  17. Si belle mousse
    De vert fort tendre
    Sur un coulis
    D’eau belle de pure
    La feuille se pose
    C’est le coup de foudre

    belle soirée pour chacun.

  18. L’eau est mouillée
    La mer liquide

    Si bel ruisseau
    Coulis de mots
    Fort tendre, bel automne
    Saison dépouillée
    Sous nos manteaux…la brume.

  19. Telle une plume tombée d’un oiseau de passage ,elle plane encore dans son habit d’or .Avant que la pluie ne la froisse ou qu’une main délicate la capture et la presse entre les pages d’un livre .
    Icône devenue d’un tableau éphémère
    Ayant perdu ses odeurs avec Christineeeeee
    Désenchantée par Marc!!
    Rougissante encore chez Alice oh!ho!
    Dans une dernière volupté pour Bourrache ah! bon
    Sans regrets Leila
    A suivre ? les aventures de la Feuille qui s’abandonne ………….
    AA

  20. se fondre dans la transparence
    être un avec
    tel est le secret
    le secret du un

    s’abreuver à la source
    s’abandonner sur un tapis de mousse
    une vision claire et limpide
    traverse le champ de l’esprit

    se mettre au vert
    se détendre en tendre
    sans rien attendre, seulement il n’est
    de la profondeur à gagner

    lumière du monde inonde
    éclat sur le ruisseau de la vie
    le souffle s’abandonne
    pour la grande traversée

  21. chacun est venu entérré l’été, ce bien aimer
    le crépuscule à déposé ses couleurs sur ses habits de lumières
    la terre de ses exhalaisons embaument son corps fragile
    le ciel pleure à grosse larmes, la chaleur de cet ami intime
    La nuit enveloppe son amant d’un linceul noir
    les oiseaux orphelins se receuillent en silence
    chacun se regarde entre douleur et plaisir de se voir
    peut être ne se revera t’on que dans quelques mois
    en attendant chacun retournera se blottir contre sa solitude

    un peu triste je vous l’accorde

  22. j’ai la feuille qui détonne, monotone
    sur ce tapisson vert d’eau

    j’ai la feuille qui gazonne, autonome
    en contraste, en trousseau

    j’ai la feuille qui déraisonne et assaisonne
    à saisir et à verdir, quel culot

    J’ai la feuille qui pamoisone, anémone
    pas à estourbir, en solo

    J’ai la feuille qui frissonne, pas frisonne
    qui passe la digue, en bateau

    j’ai la feuille qui rame et même ramone
    passe pas…entre les poteaux

    pauvre feuille…qui va tourner chèvre

    Bonne soirée à tous et meci Ossiane pour ce lit de lentille
    dont on ne fera pas tout un plat mais juste un plateau :)))

  23. Révérence de l’arbre à la mousse
    Pomponnette de sourires chlorophylle
    Trempée dans le ruisseau.

    La feuille se maquille, séduit les eaux
    Pleure et s’assèche de croire
    Qu’au petit soir de ses matins
    Le printemps reviendra la voir.

    Dans un ultime baiser d’adieu,
    La feuille d’automne posée sur l’eau
    Hésite, balance au gré des flots
    Elle livre ses regrets au hasard
    Auquel la fraîcheur de l’automne
    Propose des dentelles à casser
    Et des souvenirs à tisser.

    Elle se délivre de son passé
    Après légère escale de mousse
    Elle glisse vers le lit du ruisseau
    Dans la forêt qui se découvre.

    Sur la transparence, le courant
    L’attire vers l’aval où murmure
    Dans la vallée claire aux chevaux
    Le vent des prés mélancoliques.

    Dans un recoin de pierres lisses
    Voilà, la feuille rousse gît, couchée
    Automne, tombeau d’amours pressés
    Aux laies de l’oubli fleurissant.

  24. un petit texte ancien pour marc et pour marquer la saison

    000

    Premiers frimas d’automne

    L’automne détonne et étonne tour à tour
    Et pourtant il vaut un sacré détour
    Quand ses vents ont fini de secouer
    Ces pauvres feuilles qui finissent trouées
    Salies et jonchent le moindre des trottoirs
    On ne doit jamais perdre totalement espoir.
    Bien sur le souffle Zéphyrin qui s’engouffre
    Sous les porches et fait tournoyer en cadence
    Ce tapis dont la couleur égale la magnificence
    Ne peut procurer à celui qui, de maux, souffre
    Qu’un surcroît d’angoisse à la vision qui passe.
    On évite l’assaut frontal et les murs on rase.
    Mais le temps incertain oscille entre lumière
    Et ombre par ce balancement alternatif hier
    Mais qui demain donnera peut être une tendance.
    Alors pas moyen d’arrêter des feuilles la danse
    Juste observer du mouvement ample la cadence
    Sans pour autant remettre tout sur la crédence.
    Ne claquemurons pas nos délicats intérieurs,
    Ne verrouillons pas, à cette saison, nos cœurs
    Cette dissolution forte des atours de la nature
    Ne doit pas nous faire donner en pâture
    Ces sentiments de changement déstabilisant
    Qui effraient notre désir de quiétude.

    000

  25. -alors papy c’est votre anniversaire?
    – quoi mon petit! les lentilles de verre! quelle lentilles de verre!
    – j’ai dit : votre anniversaire!
    j’ai vomi dans le verre! vous dites n’importe quoi!
    – elle est bien bonne
    -c’est l’automne! mais j’comprend pas tout c’que vous dites
    c’est l’automne!
    – mon sonotone mais je l’ai mon sonotone! vous allez pas m’faire répéter vos anneries !je suis pas senil ! j’espère que vous avez compris et qu’ vous êtes pas dure de la feuille au moins !

  26. merci thierry pour ton texte
    c’est vrai qu’a l’automne chacun se repli dans sa caverne des temps modernes!
    alors tous au balcon de l’oeil ouvert

  27. Ce n’est pas une histoire à trembler comme une feuille
    mais elle est signée et après on dit que le gap des générations
    n’existe pas mais c’est le gap des dégénérations…auditives en l’occurence
    qui rend les situations compliquées

  28. Sans la feuille
    L’arbre se sent bien nu
    Il s’écueille
    Mais la vie continue

    Sans la sève
    L’arbre a perdu l’entrain
    Pas de rêves
    Sans chaleur le matin

    Sans soleil
    L’arbre grelotte de froid
    Il sommeille
    Et se givre ici bas

    Sans la feuille
    L’arbre a perdu l’enfant
    C’est un deuil
    qui l’éprouve maintenant

  29. -Papy, je ne suis pas dur de la feuille, juste triste, c’est l’automne…

    – Moi aphone! Soyez poli mon petit! Je chante mieux que Ruggieri, à faire vibrer tes favoris

    – Papy, je n’ai pas de moustaches!

    -Quelles taches? De quoi parles-tu mon garçon?

    -Des taches de rousseur sur les fleurs et les feuilles mortes sur la mousse.

    – Je me trémousse!!! moi, à mon âge! ?Oh! oh! j’ai passé l’âge des danses macabres.

    – Et l’alezan qui se cabre dans la prairie rue vers le banquet …votre anniversaire papy!

    – C’est l’bouquet?! c’est l’bouquet?! Dites que j’dérange..vous cherchez à hériter? Suis pas encore alité!

  30. – non papy dans le champs alezan écrase toutes les marguerites!
    – mais j’ai pas la grippe! vous allez pas encore me donner des médicaments
    – rester là ne bouger pas je vais m’en occuper
    – me couper mais qu’est que vous voulez me couper!

  31. – Les poils de nez papy car ça vous donne un air brouillon !! comme une allée d’herbes, de joncs, panache argenté sous un pont !!

    -Quoi? con? moi con? Germaine!!! amène le balai !! y’a un enfant vagabond qui me confond avec un blond! :))

  32. entre marc et leila on a papilloné,
    c’est comme un lépido-virus
    contagieux et qui voléte de tête en tête
    on met la sourdine et le voila qui radine

  33. .
    0000000000000000000000000000000000000000000000000000000
    Bonsoir amis du blog !

    Fin de semaine très chargée, je n’ai pas pu venir vous faire des petits coucous 😉
    Un gros retard pour réagir, ma boîte à lettres est pleine… et je suis raplapla.. alors juste un petit mot ce soir…

    Je vous lis avec ou sans remous mais avec plaisir;-) Cette petite feuille est entre de bonnes mains 😉

    Les feuilles déclenchent surtout à cette époque tourmentée par les tempêtes de toutes sortes des messages apaisants, mélancoliques voire tristes mais aussi pleins d’humour;-)
    Ce que vous avez écrit est MA-GNI-FI-QUE, TOU-CHANT, TEN-DRE, DE-ROU-TANT, AM- U-SANT! Mon sonotone est branché cinq sur cinq 😉

    Soit on s’abandonne, soit la vie vous abandonne…
    Toi aussi lucienne bernardo, tu t’abandonnes 😉 Pas désagréable de s’abandonner de temps en temps 😉

    Leila, oh la vache qui hennit;-) C’est vrai ce que tu dis 😉
    Veux-tu que je fasse écouter aux amis ton morceau de musique ?

    Je n’ai pas voulu particulièrement tomber dans le chapitre de l’automne et vous faire pleurer;-) Bonbonze l’a bien compris 😉 J’offre la tournée de mousse à chacun et à chacune avec un peu de musique 😉

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/autumn/video/xma5h_autumn-leaves_music

    Merci à tous, je vous embrasse fort et vous souhaite une bonne nuit !
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  34. le vert des feuilles
    feuillage des âges mousses au passages des vents
    graines fluides des fontaines du temps

  35. à l’automne des poursuites averses furtives fuites pourchassant les vents
    la feuille a trouvé refuge
    au fond de l’étang

  36. Merci pour ces versions des feuilles mortes…
    ___ ___ ___

    La feuille tourne et tourbillonne
    Dans les airs emportée
    Elle danse et virevolte
    Par un jazz invitée
    Puis lasse elle s’abandonne
    Dans le lit bien douillet
    De la mousse accueillante
    Le repos mérité
    Demain elle reprendra
    Le bus de l’automne

  37. Merci Bernard,
    Mais là j’ai les yeux plus rouges que la feuille ! Allez je vais aller me prendre une ptite mousse pour me dégriser 😉
    Bonne journée à tous

  38. Merci Bernard pour ce superbe diaporama d’automne… qui nous entraîne au pays des fées, c’est magiqueeeeee !

    Bonne idée à Ossiane de nous faire partager les musiques… je m’imaginais planer dans les vastes plaines mongoles !

    A mon tour de vous envoyer
    une petite vidéo que je viens de trouver…
    Un peu moins poétique il est vrai…
    Mais qui m’a bien fait rigoler !
    Mais avec une pensée
    pour tous les randonneurs…
    Perdus en forêt ou ailleurs…
    Qui ont un jour ou l’autre
    Eté affronté à ce cruel dilemne !

    ____

    http://www.dailymotion.com/video/x5rlv5_coliques_fun
    ____

    Et comme dirait Bourrache :
    Clin d’oeil et sourire !!

    Biseeeeeeeeeeees en ce jour ensoleilléééééééééé

    PS : premières neiges aperçues sur les sommets pyrénéens !

  39. Une petite feuille tendre
    Se niche sur sa mousse
    En perds savon du temps
    Qui laisse un berceau tel
    Naturel de défauts
    D’oduers et de saveurs
    Où se nicher est tendre
    En se serrant amour

    il est joli cet air de guitares et celui en violons…

  40. La petite feuille fatiguée
    De son été fracas
    Se repose dans ses bras
    Sur sa couche douce mousse
    Qu’il cultive tendre pour elle
    Et elle renaît ses aises

  41. Mon enfance fut douce, innocente et joyeuse.
    L’arbre jouxtait la mousse scintillante et soyeuse
    Le soleil irradiait ma peau bien enfantine
    Ma sœur s’en amusait car elle était coquine

    Puis l’été arriva nous chauffant tout l’été
    L’amour est un combat qu’il nous fallait gagner
    Mon cœur s’embrasa pour un jeune catalpa
    Ma pudeur se brisa dans les premiers émois

    Le vent d’automne enfin brisa tout mes élans
    Comme un clairon qui sonne la victoire en chantant
    Les bourrasques s’enchaînent et les frimas me tuent
    Il alourdit ma peine et la vie continue

    Je tourbillonne en vain dans le jour finissant
    La faucheuse chantonne « allez viens mon enfant »
    J’agonise et j’expire dans le matin si blême
    Sans un dernier adieu, ni baiser ni je t’aime

  42. Marrant les colchiques Christineeeeee !
    J’ai bien aimé le chirping après le galop dans ton morceau Leila. C’est inattendu et tout mignon.
    Tout ce savon perdu Annick, on se rattrappera sur la mousse 😉
    Bisou Rachel, joli ton texte
    Dites l’équipage , zavez pas vu Monique?

    Et d’un voyage à l’autre la feuille traverse l’Atlantique
    http://www.youtube.com/watch?v=UsODsSfgo2k

  43. Une petite feuille tendre
    Se niche sur sa mousse
    En perd savon du temps
    Qui laisse un berceau tel
    Naturel de défauts
    D’odeurs et de saveurs
    Où se nicher est tendre
    En se serrant amour

    oui, on se rattrapera sur la mousse, Lou, sourire, même si le vague à l’âme, les voisins dans un tel tapage….et puis semptembre si nostalgique, une belle saison d’aimer plus encore…

  44. Divagation autour d’une feuille
    peut-être de vigne !

    Etait-ce alors le paradis ?
    Et Eve passa-t-elle ici ?
    Ne laissant trace de son passage
    Que ce vêtement tout naturel
    N’aurait-il pas été plus sage
    Qu’elle le gardât par-devers elle ?

    On effeuille bien la marguerite
    N’effeuillerait-on pas l’aimée ?
    Sans doute Adam allant trop vite
    L’unique parure fut oubliée

  45. C’est fait pour, tendre Annick !
    C’est fait pour !
    Un bel sourire à partager
    C’est une nuit bien préparée !
    Bonne nuit à toi, plein de bons rêves !
    Bonne nuit à tous !

  46. Dans le petit ruisseau, elle s’abandonne
    Son âme au fil de l’eau, elle te la donne
    Protège là car elle est fragile
    Elle t’a offert son bien le plus précieux
    elle t’a donné sa vie…

  47. comme c’est joli rachel, d’amour doux et précieux, le nez se renifle un peu, il ressent si sensible….
    BISES d’automne qui souffle, pleut tendresse, l’oeil se réveille gai et paisible, et fleure l’air du bel temps dans l’âme, le temps du dehors donne envie de goûter aux éléments de bourrasques en s’accrochant son fil du temps tout tendrement, sous le parapluie ou la capuche.

  48. Elle s’abandonne
    Sur la feuille de papier
    Se vit déjà son rêve
    En amour tout dedans
    Et les lignes de sa main
    S’agitent sur les petites touches
    Chaque pression un pas
    Vers devant
    Et déjà la pluie qu’elle adore
    L’emmène vers tout dehors
    Sur la pointe de ses nervures
    Ô temps

  49. imperceptiblement…elle s’est détachée
    elle flotte dans l’air suave de ses désirs
    elle ne sait pas très bien ou le vent l’emporte…
    mais elle se laisse entraîner, le cœur serré…
    laissant dans son sillage une partie d’elle-même…
    un jour elle se posera sur cette terre rêver
    et se laissera doucement porter par le courant
    vers un mode inconnu… enivrant… inquiétant
    le doute s’installe… les souvenirs se bousculent
    elle se souvient… la caresse du soleil…
    le regard des oiseaux… les premiers cris des oisillons
    la clameur de ses proches…
    tout à coup sa vue se trouble …
    Ses yeux rougissent….Une larme coule sur sa joue.…
    une autre…encore une autre…une pluie de larme…
    irrépressible …
    jaillit de son âme…elle à chaud…
    sa robe verte est complètement mouillé…
    elle entend une petite musique lui chuchoter à l’oreille.
    Elle repense au cheval à la couleur alezane qu’elle observait galoper de son perchoir…
    Hé Ho ; Hé HO. Leila réveille toi
    Reveille toi ! tu t’es assoupie….
    Accroche toi un orage d’été se prépare….

  50. Orage d’été… Marc, tu ne crois pas si bien dire (hé, hé, hé !)

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Petite feuille assoupie
    Va bientôt se réveiller
    Avec en projet
    Une super solution
    Pour de nouveau s’envoler !

    Petite feuille est très souple
    Elle se plie, se déplie, se replie,
    Trois pas à l’endroit,
    Trois pas à l’envers,
    Et bientôt…
    le miracle se produit !!!

    A tire d’ailes, petite feuille s’envole
    Retrouver son arbre qu’elle adore
    Pour s’y percher encore et encore
    En attendant le retour de l’été

    Et c’est magiqueeeeee !!!

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    _____

    http://www.youtube.com/watch?v=3iVP0tzwhVc
    _____

    Envol de biseeeeeeeeeeeeeeeees d’automneeeeeeee !

  51. Sous les ponts des canaux, la brèche de nos esprits.
    Lecture par autrui de la douleur profonde
    Des maux incompris de soi
    Mots écris tant aimés,
    Maux décris, se détachant de nous-mêmes.
    Poésie, musique de mes mots,
    Verre de ma musique où s’abreuve mon coeur
    Accro, dépendant, dissident, électron poétique
    Musique synthétique
    La feuille a jauni, signe de pluie et d’harmonie.

    Marc, la feuille fait du tobboggan
    Sur les paupières de l’Oeil Ouvert
    Encore un cil et hop au vent!
    Elle s’envole roulée à l’envers
    Par la Christineeeeeeeeeee, ses « e » auvent
    Des feuilles par l’orage attristées.

    Fini les flirts sous la tonnelle
    Balade des amours au jardin
    Il y a dans les couettes un écrin
    Pour vos amours et pour les miens…

    Salut la bande à automne, ça va? j’ai réussi à suivre le fil de l’idée?! :))))

  52. .
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    Le beau poème de Nath à découvrir sur le sommaire de septembre !
    https://blog.ossiane.photo/2008/09/30/haiku-calligramme-septembre-2008/#comments

    D’autres commentaires sur:
    https://blog.ossiane.photo/2008/09/29/tristesse/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2008/09/14/ipomee/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2007/08/06/lagune/#comments

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  53. Pour ce dernier Dimanche avant que notre petite feuille retrouve son arbre par la magie de Chistineeee la Magicienne( belle idée tonique)
    Sur les pointes de ses nervures ……….Annick , danseuse exotique !!!
    Comme une randonneuse d’après YO-cox…. en parler aux sportives
    Elle aura donné sa vie ………selon Rachel.. en s’abandonnant dans son bain de mousse Annick ;; ……..et ne pas oublier de bien rincer
    En musique s’il vous plait …………Marc et en cadence
    Je vous salut .. La Bande à Automne ……….de Leila ..trop bien trouvé
    Et cours à Paris voir Picasso
    A bientôt les Amis AA

  54. En surfant trop vite avec la Petite Feuille je dédie mes plus belles improvisations futures ……………..à Ossiane notre « Manne  » grande prêtresse de notre inspiration . Amitiés AA

  55. Bisou Leila, Arlette , Ossiane et l’équipage
    Christineeeeeee, irresistible l’origami quand il s’envole ( Il n’y a que toi pour trouver un truc pareil à inscrire dans FEUILLE ! Génial et drôle , merci 😉

  56. >>>Coucou les petits derniers;-)

    Très joyeuse cette fin de note toute en belle musique ou en farandole de mots !

    Peiti clin d’amitié à Yo-Cox 😉

    Qu’ai-je donc perdu Phil ??? Tu m’intrigues;-)

    Un grand merci à vous tous, je vous embrasse!

  57. Adam d’air Eve d’eau
    Les feuilles d’ivresses
    Mêlent nos songes
    En ondes frémissantes
    L’ivresse des songes
    Mêle nos feuilles
    En Ophélie vivante
    Les feuilles des songes
    Mêlent notre ivresse
    En passion ruisselante
    Eve d’air Adam d’eau
    Par délicatesse
    Ne perdez pas votre vie

  58. Si Van Gogh m’était conté
    Je le prénommerai Vincent
    Lui apprendrai qu’au domino
    La règle est d’ivoire(y voir?!) entres des points noirs
    A caresser
    Clin d’oeil à toi mon ami…

  59. Plonger ses pupilles dans le noir des points de dominos est parfois interessant pour en sortir avec un regard neuf. Tes caresses me donnent des ailes.

  60. >Nighton :
    Bonjour Nighton, je te souhaite la bienvenue, 😉 Je vois que les amis du blog m’ont devancée et ils ont bien fait;-) Merci pour les poèmes pleins douceur que tu as déposés. Cette petite feuille semble te fasciner en beauté 😉 A bientôt peut-être!

  61. Se noyer dans la liesse d’un tourbillon heureux sous la cime d’un chêne tortueux et hurler:JE SUIS HEUREUX.
    ça fait du bien…et…là…. la biche murmure derrière vous: « Pas si fort, les arbres méditent! » Prenez feuillage à caresser et dans le sentier de nos lunes….paressez… sourire aux lèvres.
    Salut Nighton! Amitiés.

  62. Les arbres méditent et perdent leur feuilles. Une par hazard s’est délicatement posée sur un tapis de mousse aceuillante comme pour nous dire que l’on peut trouver sa place en un endroit paisible et caressant où l’échange simple amical se produit. Merci Ossiane merci à toi Leila

  63. J’ai lu cette feuille afin de l’écouter puisque les couleurs de l’oreille sont là je veux dire, Rouge Tomatis, Vert et Bleu de sa peinture abstraite. Elle s’abandonna à la première lecture, tandis que la feuille dans une main je la balançais de l’autre. Elle voulu recommencer à l’intérieur mais non, c’est trop dangereux (tandis que j’apercevais l’église et son rappel: articule afin de croire ce que tu pries). Quatrième ainsi de suite. Cinquième sur la télé que j’initiai aux voix lyriques, sixième plus tard. Oui, l’oreille voit.

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