Cθlline

Colline

Un noyau d'amande, un mamelon de dune ou la tortue des mers

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Un noyau d’amande
un mamelon de dune
ou la tortue des mers

Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse

74 réflexions sur « Cθlline »

  1. Posée dans les eaux
    tortue, mamelon, noyau?
    petite coline
    bosse de pierre
    =======================
    Le géant de pierre de Guess Who
    a perdue sa lentille de contact?

  2. Fichu travail, bouffeur de temps et générateur e tant de stress au point de m’avoir retenue éloignée de ces images corses, coincée sur de néanmoins forts jolis rochers roses qui ressemblaient tant à une peau vivante et chaude.
    Fichu stress générateurs d’insomnies qui permettent cependant de rattarper quelques jours de retard et via une pause photo (pas le temps pour les textes) de me dire qu’il faudrait m’inspirer de ce rocher aux formes tendrs qui efleure de l’eau agitée qui le caresse mais ne le blesse
    Bonne nuit à vous Ossiane
    ou plus exactement compte tenu de l’heure: bonne journée à vous 🙂

  3. lente clameur des flots…
    dans l’eau
    la pierre
    fait un ilot
    lente clameur des flots…
    ***
    dans les flots la pierre îlot
    seule
    prend le temps à témoin
    pour jouir du vent sur son dos
    quand passe
    le soleil des paresses
    à la rive heureuse
    des rires d’enfants
    aux plongeons du Fangu…
    trop lointaines collines du Niolu
    ***

  4. l’or bleu des silences
    trêve
    joyeuse danse frêle élégance
    pierre dune
    histoire floue
    aux graviers noirs et roses-gris-rouges
    lagunes…
    …connais-tu l’arrière pays avec la rivière du Fangu et ses piscines naturelles en porphyre rouge. La fôret de Pirio qui borde l’antique chemin de la transhumance des communautés niolines « Da a piaghja à a muntagna ».
    Cette forêt de chênes verts unique en Corse, elle recouvre en partie la vallée de Mansu et ombrage les roches polychromes et les eaux transparentes du torrent du Fangu.

  5. La tortue
    Du Thrace magique, ô délire!
    Mes doigts sûrs font sonner la lyre.
    Les animaux passent aux sons
    De ma tortue, de mes chansons.
    G. Apollinaire/Bestiaire

  6. Peut être une ouverture sur la mer…un oeil de pierre à qui il manquerait les cils…un fossile posé sur un bras de mer…Peut être les esquisses d’une paupière… ou la peau de pierre d’une tortue de mer…Peut être le noyau d’une amande amère…Peut être…
    Mais ce n’est qu’une île…une île flottante qui dérive dans le courant…qui suit les humeurs du torrent…Une île et un torrent…..l’isolement et le mouvement dans un même élan…sur une même page…Pour un rêveur..une image ordinaire dans un courant d’air…

  7. Tombée de sa planète sphérique comme une bouteille à la mer
    L’horizon s’éclaire et mon pays s’ouvre alors et c’est le tien .ne serait-ce qu’un éblouissement?…………AA

  8. On dirait plutôt une lépiote élevée ou plus vulgairement coulemelle
    qui se dresse et s’érige, s’élève et émerge, pas comme les chanterelles
    elle cherche la lumière et de son dome fait pavillon non pour attirer les papillons
    mais plutôt afin de prendre de la hauteur afin que ses lamelles se dispersent au vent
    aussi cet auvent de fortune n’est il guère protecteur contre les promeneurs

  9. S’ il s’ agit d’ une des tortues de Bernard? Laquelle serait-ce ? ;))
    Ici nous celebrons Canada Day, les feux d’ artifice battent leur plein
    Un jardin de fleurs
    dans ce ciel
    ou s’ allument
    mille pensees …
    Elles fusent dans la gaiete
    et je vous les envoie
    passagers
    de l’ oeil ouvert

  10. Si c’ est une tortue de Bernard, laquelle est-ce?
    Thierry, vu, que je n’ ai pas pris mon dictionnaire, les mots lepiote et coulemelle attendront mon retour de vacances 😉 sourire et bises `a toi
    voici mon humble participation a la photo du jour:
    V’enus d’ Andalousie
    dont le mont de lumiere
    par un regard saisi
    dans les vagues decouvert
    Et s’ eveille a la vie
    ce tableau ephemere
    Le soleil d’or rosit
    le sein blanc reveill’e
    Et monte de la pierre
    Tasse de chant caressant
    Le plaisir du concert
    Que la mer en ete
    Offre aux doux passants

  11. >Neyde :
    Coucou Neyde, merci de ne pas rater le rendez-vous de fin de mois avec tant d’humour 😉
    Je suppose que tu veux parler de ce géant là ?
    http://guesswhoandwhere.typepad.fr/guessw/2008/05/la-prison-den-1.html#comments
    >aspe :
    Bonjour aspe des montagnes, bienvenue sur cette page 😉 Toujours très beau ce que tu écris. Des instants vécus au plus près des ressentis avec des images qui frôlent l’abstraction. Je ne pense pas être allée aussi loin que l’endroit que tu m’indiques. Ce doit être très superbe. Les piscines dont tu parles me font penser à Aitone que je n’ai pas vu.
    >Maria :
    Voilà que se déposent d’autres approches tout aussi poétiques 😉 Merci pour ta perle à rêver, bises.
    >bourrache :
    Pas pensé à l’œuf du tout 😉 Me fait rire ton poème ;-))
    Quant à la lepiote coulernelle qu’on peut voir sur le photo, thierry a bien vu 😉
    Bonne journée !
    >Pierre :
    Je sens que l’idée de la tortue vous émeut 😉 Merci pour ton joli peit haïku !
    >pierre b :
    Hé hé l’œil en amande 😉 Bien l’idée de l’île qui revient chatouiiller les souvenirs anciens 😉 Quant au courant d’air, il fallait le faire pour le trouver 😉 Merci pour ta belle prose en mouvement. Bises.
    > arletteart :
    Bonjour, je te sens bien accrochée par notre petite tribu 😉 Merci pour ces gentils mots 😉 La poésie habite ton âme de plus en plus. Des mots joliment jetés sur le papier à côté de petites touches de couleurs. Belle journée à toi.
    >lou :
    Je clignerai de temps en temps avec vous 😉
    A mon avis, il s’agit de la deuxième sorte de tortues;-)
    Belle poésie que tu possèdes en toi avec cette chaude image d’Andalousie ! Merci, je t’embrasse, bonne fête !
    >thierry :
    Merci à bourrache pour la photo 😉 Mignonne et touchante lépiote que je découvre 😉 Merci pour ta jolie évocation. Bises.

  12. sans être totalement médusé
    ni colporter un de ses insipides ragots
    sans faire de référence au radeau
    la curiosité s’en trouva aiguisée
    en sans dire en aparté qu’est ce donc
    jamais on ne voudrait appuyer dessus
    ce n’est pas un buzzer nature et découverte
    il n’est pas assez translucide dans ce marigot
    pourtant ce dôme si bas nous fait tiquer
    et riche de concrétions il stimule la sécrétion
    son secret est il dans la forme ou dans le ton
    il nous charme et encore nous attire
    ce n’est pas l’accessoire d’un vilain satyre

  13. Coucou Ossiane… ce que j’écrivis ce matin était ce qui suit… comme j’y joignis un lien conséquent sur les tortues peut-être est-ce cela qui le fit rejoindre la boîte des spam…
    Je retente avec simplement une photo…
    Lorsque j’étais enfant
    j’avais une tortue
    elle s’appelait Lulue
    dans le jardin elle vivait
    et mangeait les laitues
    les fleurs et les racines
    Un jour elle partit
    vers un autre Paradis
    avec mon frère chéri
    des larmes nous versâmes
    pleurant notre tortue
    partie au Paradis
    Plus jamais de tortue
    alors nous adoptâmes
    http://www.arnaudcornu.com/Images/Tortue/tortue_hermann_06.jpg

  14. Le titre de ta note me renvoie au livre plein de senteurs de Giono « Colline »… et la tortue au reptile… au lézard que Gondran tua dans son champ d’oliviers et d’où s’en suivit une mystérieuse inquiétude…

    « Sans savoir pourquoi, Gondran est mal à l’aise ; il n’est pas malade ; il est inquiet et cette inquiétude est dans sa gorge comme une pierre.
    Il tourne le dos à un grand buisson de sureau, de chèvrefeuille, de clématite, de figuiers emmêlés qui gronde et gesticule plus fort que le reste du bois.
    Pour la première fois, il pense, tout en bêchant, que sous ces écorces monte un sang pareil à son sang à lui ; qu’une énergie farouche tord ces branches et lance ces jets d’herbe dans le ciel.
    Il pense aussi à Janet. Pourquoi ?
    Il pense à Janet, et il cligne de l’œil vers le petit tas de terre brune qui palpite sur le lézard écrasé.
    Du sang, des nerfs, de la souffrance.
    Il a fait souffrir de la chair rouge, de la chair pareille à la sienne.
    Ainsi, autour de lui, sur cette terre, tous ses gestes font souffrir ?
    Il est donc installé dans la souffrance des plantes et des bêtes ?
    Il ne peut donc pas couper un arbre sans tuer ?
    Il tue, quand il coupe un arbre.
    Il tue quand il fauche…
    Alors, comme ça, il tue tout le temps ? Il vit comme une grosse barrique qui roule, en écrasant tout autour de lui ?
    C’est donc tout vivant ?
    Janet l’a compris avant lui.
    Tout : bêtes, plantes, et, qui sait ? peut-être les pierres aussi.
    Alors il ne peut plus lever le doigt sans faire couler des ruisseaux de douleur ? […]
    L’idée monte en lui, comme un orage.
    Elle écrase toute sa raison.
    Elle fait mal. Elle hallucine.
    L’ondulation des collines déroule lentement sur l’horizon ses anneaux de serpents.
    La glèbe halète d’une aspiration légère.
    Une vie immense, très lente, mais terrible par sa force révélée, émeut le corps formidable de la terre, circule de mamelons en vallées, ploie la plaine, courbe les fleuves, hausse la lourde chair herbeuse.
    Tout à l’heure, pour se venger, elle va me soulever en plein ciel jusqu’où les alouettes perdent le souffle.
    D’un rond de bras, Gondran rafle son carnier et monte à grandes enjambées à travers la colline sans oser siffler son chien. »
    extrait de Colline / J.Giono

  15. Belle référence Maria D à Giono auteur si proche de la nature, des collines, des arbres, des sources, de l’eau, du coeur des hommes…..
    __
    Insolite, étrange
    Matière inerte ou vivante ?
    Le questionnement
    ___
    Dans l’eau du torrent
    Une étoile tombée du ciel
    S’éteint doucement
    ___
    Et puisqu’il est question de tortues, une belle histoire vraie à vous raconter.
    Après les terribles inondations dans le Gard, une tortue s’est perdue dans les eaux, emportée, disparue. Son maître qui la soignait depuis plus de quinze ans en fut fort malheureux ce qui lui infligea un chagrin supplémentaire face à ce désastre des eaux (un mètre d’eau dans sa maison où tout était à refaire)
    Or plus d’un an après, sur un chemin à cinq cent mètres de son domicile, se traînant misérablement il vit cette masse terreuse en direction de la maison.
    Il s’est cru un instant atteint d’hallucination. C’était bel et bien une tortue.
    Il la prit et sous cette masse grisâtre de boue séchée il vit apparaître le nez de Sa tortue, aucune erreur possible ; ému, il s’empressa de la nettoyer, elle avait sur sa carapace des taches toutes particulières qui permettait de la reconnaître entre mille. Blessée, épuisée, elle revenait d’on ne sait où, sans doute du lit d’un ruisseau à quelques kilomètres de là . Soignée, bichonnée elle a depuis repris ses habitudes au sein de la famille et l’hiver prend place non loin de la cheminée pour son repos hivernal.

  16. Un mamelon de dune
    Dans le petit matin
    Chacun est à chacune
    Et mon cœur près du tien
    Me renvoie la tendresse
    Des secrets partagés
    Liant dans l’allégresse
    Nos promesses échangées
    Si ce n’était qu’un rêve
    Il était si joli
    Espérant une trêve
    Dans ma vie bien flétrie
    Le mamelon détonne
    Dans ce petit matin
    Chacun est à personne
    Il est lourd de chagrin

  17. Son oeil il en en peut plus
    De tourner en orbite
    Dans sa larme salée
    Du petit lac d’aimer
    Elle se penche nostalgique
    Plonge son petit doigt
    Et fait des petits ronds
    Des belles bulles dans l’eau
    Qui se perlent de OOooO
    Et se baillent de aAAaa
    La vie cette rondeur
    En belle chair de roche
    A la fois dure et tendre
    Qui donne à boire à l’eau

  18. Et au milieu une île… sans desserte
    plutôt un rognon arrondi et blanchi
    un pas anglais qui en a vu passer
    central nucleus mais pas de prunus
    un mamelon au look circulaire
    pas un mamelouk au lobe orbiculaire
    il a fait d’une plusieurs car il met en lien
    et réunit des parages
    les visiteurs sur chaque rivage
    il a pignon sur crue
    et jamais déjanté
    il donne du genoux à satiété
    sans être statufié

  19. Depuis qu’elle porte le monde
    Sa dossière est usée.
    Relèverait-elle la tête
    Qu’elle n’oserait plus respirer!
    Tous n’y voient que du bleu:
    Elle voulait se mettre au vert!
    Elle a gardé l’Oeil ouvert
    Au risque de se noyer…
    On lui colle une amende:
    Circulez, ya rien à voir!
    Elle ne demandait pas la lune!
    Elle aime qu’on la colline
    Ma tortue Madelon.
    Alors c’est décidé! Elle s’en retourne chez sa mer…
    ………………………………………………._çOOOQn_ô°°

  20. Une petite île
    Mon île
    Pour te serrer tout toi
    Je t’aime mon bel il
    Et je t’attends sur l’île
    Dis juste quand et où
    Pour pas nous tromper d’île

  21. La soucoupe volante
    S’est posée là silence
    Elle observe et regarde
    Son moteur est tout prêt
    Et dès qu’ils sont à bord
    Ils se volent la lune
    Se montent au septième ciel
    Leurs regards merveilleux

  22. je vous souhaite à tous de bonne vacances
    je ne serais pas parmi vous pendant quelques temps;
    quelques jours à l’ile de ré comme thierry
    cela tombe bien car je me sens comme une coquille vide depuis quelques jours
    et tout ce que je vois c’est un oeil qui se noit dans ces larmes
    bonne soirée à tous
    à bientôt ,

  23. si la nouvelle est confirmée permettez moi d’exprimer ma grande joie pour la libération d’Ingrid Betancourt que j’ai parfois cité auparavant. J’espère de tout coeur qu’il en sera de même pour le reste des otages.
    Enfin une bonne nouvelles parmi tout ce que je lis et j’entends. Je pense à ses enfants, à sa famille et à tous ceux qui se sont battus pour qu’on ne l’oublie pas.

  24. Je te lis Rachel, je ne suis pas au courant, Merci pour le partage…
    pardonne moi Ossiane, de lancer un cri du coeur ….
    Un choix
    Cette pierre plate
    Au milieu de l’eau
    Perdu dans tous les océans
    C’est là
    C’est en tout Là
    Qu’elle a choisi de s’exprimer
    Sa voix
    Sa voie
    Pour hurler soutenir
    Tous les opprimés
    Les menottés de vie
    Ceux qui sont obligés de se taire
    Et que pour rendre muets
    On prend on piétine on saccage
    On enlève la vie au fond du plus profond
    Que ce monde arrête
    De tuer les forts bons
    Dise Non au pognon
    Et rende l’âme à l Humain
    Et remplisse de coeur de tripes d’âme
    Ses banques et ses joailleries
    Et que ceux qui soutiennent des causes
    Reçoivent ce qu’ils méritent
    SOUTIEN RESPECT AMOUR HUMANITé
    Pour juste sa vie s’aimer
    C’est cela la vie sur terre
    C’est fait juste pour aimer s’aimer et aimer

  25. Le sein de la rivière
    Se laisse caresser
    Par ce petit cours d’eau
    Délicieux et si simple
    Sans fausses manières
    Il sait l’aimer en beautés
    De ses baisers fort tendres
    Et c’est bien l’essentiel

  26. et comme je le lis, à présent sur internet,
    je suis fort émue, si émue, que les yeux se picotent, pour I. Bettancourt et sa famille, je m incline devant leur courage, leur espoir, leur foi, leur force d’Aimer..
    je souhaite tellement que les familles ne soient jamais amputées de leurs membres, et libres de s’aimer,
    un si bel sens de famille que de serrer,
    je suis fort émue,
    et je souhaite ce dénouement à tous ceuxqui meurent dans des trous, des prisons, privés de ceux qu ils aiment, c’est horrible d être privés de ceux qu on aime….bonne soirée

  27. Une série très « tactile », l’envie de toucher les pierres, sculptures dont les maîtres ne sont que les forces de la nature. C’est beau 🙂 (et pour répondre à ta question, je vais bien, mais je me damnerai pour que les vacances arrivent plus vite 🙂

  28. Pierre
    Ô si jolie pierre
    Nageuse audacieuse
    Force de vie si belle
    Tu clames le respect
    En esprit de justice
    Aussi de belle paix
    Au nom de l’amour
    Je t’aime
    Ô belle liberté

  29. VARIATIONS EN RE FEROCE ET VORACE…
    ils s’en vont nus
    vers l’île dorer sous le soleil
    dorer avec le pont
    plus de bac
    plus de humbles ferrys tremblants pour la liberté retrouvée
    au fond des forêts
    de pierres éclatées
    à l’eau des volontés effarouchées
    d’ingratitudes écervelées
    nuits fragiles
    sables humides
    humiliés
    par tant et tant de pieds
    …enchaînés…
    libérée
    mutation des stries roses sur le sang des affamés
    humilité
    île de ré adorée
    dans les vents d’hiver
    solitaire
    libérée…dorer…
    ils
    elles
    il
    elle
    tu es libre…

  30. Vive la liberte retrouvee !!
    et vivement la liberte pour tous ceux qui sont encore si injustement enfermes en etat de mort vivant …
    Merci Bourrache pour la lepiote coulemelle. Bon voyage Marc
    Le petit mont rose fait venir a l’esprit Zhang Huan et sa petite montagne humaine: connaissez vous « To add one meter to an anonymous mountain »
    Il y a toujours plus haut que la montagne que l’ on voit si notre imagination est mise en oeuvre.
    Rose mont de cinq corps a corps
    Peau a peau artistes morts?
    Monticule d’ un metre ajoute
    A quel jeu ces corps etaient-ils invites
    Creant en accord avec la terre
    Ce mont d’ un moment mesur’e
    Zhang Huan voulait-il prouver qu’ il existait…

  31. la belle colombe de Colombie
    va enfin retrouver ses habits
    mais se trouvera dans quel acabit
    sortant d’un affreux gourbi
    ces années de réclusion
    sont plus que de l’exclusion
    car c’est dans la forclusion
    qu’elle aura puisé une impulsion
    pour elle nous avons eu espoir
    pour elle nous étions soulagés
    enfin hier soir
    que les chemins de la destinée sont longs et improbables
    même pour une femme estimée au courage évident
    ce fut un réel soulagement
    que cette nouvelle de libération
    attendue et maintes fois déçue
    une famille va retrouver ses droits
    mais plus qu’à sa joie il y a le vide de l’absence
    qui taraudera encore les consciences
    cet égarement, cet éloignement
    ces instants perdus et volés
    ces songes envolés
    Ingrid vous personnifiez le courage
    et de cette rage de vivre
    de sortir de la jungle
    de vous extirper de ce fatras
    ce fut une émotion immense mais contenue
    laissez enfin éclater ma joie

  32. Emersion
    La liberté retrouvée
    la liberté d’être
    elle pointe
    elle s’impose
    à tous
    évidente
    un ilôt de liberté.
    Pierre, de son jardin de Loire.

  33. Ce reste de colosse
    qu’érode le temps et le courant
    n’est pas un pied d’argile
    car si il était si fragile
    il n’aurait pas laissé une île
    pour l’évasion mais pas l’aversion
    alors version trognon
    cet édicule façon fascicule
    fascine et décline
    à sa manière
    dans le lit du temps
    dans le lit du ruisseau
    ce n’est fragile berceau
    juste un rogaton
    chère ossiane
    amis visiteurs
    ce sont mes dernière cartouches du jour
    ou presque, je ne parle pas d’hier 🙂
    j’évite les armes par les temps qui courent
    déjà que je suis anti militariste…mais pas guitariste
    aussi si c’est mes cordes de finir acculé
    je préfère éviter d’être maculé
    et la boue vole bas ces derniers temps justement
    Ré bue jusqu’à plus soif à ce saouler de temps de grâce
    à bientôt Marc au détour d’un chemin
    de mon côté sans me jeter dans la darse
    je suis à Ars
    pas fier pour deux sous 🙂
    j’explore les dessous du Fier
    pas à la force des bras mais celle des mollets
    ça met à distance les mots laids

  34. Liberté
    Sur mes cahiers d’écolier
    Sur mon pupitre et les arbres
    Sur le sable sur la neige
    J’écris ton nom
    Sur toutes les pages lues
    Sur toutes les pages blanches
    Pierre sang papier ou cendre
    J’écris ton nom
    Sur les images dorées
    Sur les armes des guerriers
    Sur la couronne des rois
    J’écris ton nom
    Sur la jungle et le désert
    Sur les nids sur les genêts
    Sur l’écho de mon enfance
    J’écris ton nom
    Sur les merveilles des nuits
    Sur le pain blanc des journées
    Sur les saisons fiancées
    J’écris ton nom
    Sur tous mes chiffons d’azur
    Sur l’étang soleil moisi
    Sur le lac lune vivante
    J’écris ton nom
    Sur les champs sur l’horizon
    Sur les ailes des oiseaux
    Et sur le moulin des ombres
    J’écris ton nom
    Sur chaque bouffée d’aurore
    Sur la mer sur les bateaux
    Sur la montagne démente
    J’écris ton nom
    Sur la mousse des nuages
    Sur les sueurs de l’orage
    Sur la pluie épaisse et fade
    J’écris ton nom
    Sur les formes scintillantes
    Sur les cloches des couleurs
    Sur la vérité physique
    J’écris ton nom
    Sur les sentiers éveillés
    Sur les routes déployées
    Sur les places qui débordent
    J’écris ton nom
    Sur la lampe qui s’allume
    Sur la lampe qui s’éteint
    Sur mes maisons réunis
    J’écris ton nom
    Sur le fruit coupé en deux
    Dur miroir et de ma chambre
    Sur mon lit coquille vide
    J’écris ton nom
    Sur mon chien gourmand et tendre
    Sur ses oreilles dressées
    Sur sa patte maladroite
    J’écris ton nom
    Sur le tremplin de ma porte
    Sur les objets familiers
    Sur le flot du feu béni
    J’écris ton nom
    Sur toute chair accordée
    Sur le front de mes amis
    Sur chaque main qui se tend
    J’écris ton nom
    Sur la vitre des surprises
    Sur les lèvres attentives
    Bien au-dessus du silence
    J’écris ton nom
    Sur mes refuges détruits
    Sur mes phares écroulés
    Sur les murs de mon ennui
    J’écris ton nom
    Sur l’absence sans désir
    Sur la solitude nue
    Sur les marches de la mort
    J’écris ton nom
    Sur la santé revenue
    Sur le risque disparu
    Sur l’espoir sans souvenir
    J’écris ton nom
    Et par le pouvoir d’un mot
    Je recommence ma vie
    Je suis né pour te connaître
    Pour te nommer

  35. Une lueur filtre sous ta paupière alourdie du sommeil de la terre
    Tu veilles loin de ta planète sphérique
    Qui viendra réveiller ce coeur de pierre?
    Une rose peut-être ? Non pas aujourd’hui car,
    Une « belle colombe de Colombie » (si jolie formule Thierry) est revenue
    Et la vie est revient aussi AA

  36. Le monde tourne à l’envers
    La plage est une mer liquide
    la méduse échouée de pierre
    et toi mon atlantide,
    ce n’est plus moi
    qui dans tes yeux me noie
    ici c’est toi
    qui dans tes yeux te noie

  37. Autant qu’on le sache :
    Si l’amende est de pistache…
    Le dire à Bourrache !
    Et pour tous ceux et celles du « monde selon Ossiane »
    Plein d’affection

  38. Que de bonheur et que d’émotion. Quelle leçon de courage aussi de la part de cette femme. Quant on écoute les témoignages de ses proches on est émerveillé quand ils décrivent ses principaux traits de caractère : une détermination inébranlable, une petite flemme intérieure, ce petit supplément d’âme.
    Qu’il me soit permis ici de lui dire toute mon admiration car, à travers elle, beaucoup peuvent reprendre espoir.
    Elle est là la vraie leçon. Ne jamais plier mais se battre, avoir des moments de profond désespoir mais parvenir à s’en extraire et combattre encore.
    Je partage profondément les mots d’Annick hier soir.
    Croire et espérer en des valeurs fondamentales comme la solidarité, la ténacité, l’obstination lorsque l’on croit sincèrement et profondément en des valeurs vitales.
    Et ne pas oublier tous les autres sur cette terre, dans tous les pays. Non ne pas les oublier

  39. AmAnde et pistAche
    Au phil de l’ ôoOooOo
    Sans l’ A de mon abécédaire …
    Je perds
    Mes repères

  40. oui à la flamme, non à la flemmme
    avec flegme et patience
    en conscience et consistance
    en constance et en instance
    il faut sans relâche se livrer
    pour essayer de les délivrer
    de par le vaste monde
    dans l’orient compliqué
    dans l’asie appliquée
    dans la méso amérique
    presque maso à ses risques
    il faut sans cesse répliquer
    comme dans un tremblement
    et entrevoir non la félicité
    mais un brin d’humanité
    comme disait si bien
    edward saïd dans humanisme et démocratie
    Nelson dont la patience a été le fort
    et dont le for intérieur était rembourré
    27 ans a traîné
    aussi elle est une voix qui montre la voie
    celle de la résistance intérieure
    pas hantée et presque rieuse
    tant dans sa conviction elle est impérieuse
    Ingrid ce n’est pas jeanne au bûcher
    ce n’est pas une histoire de boucher
    Ingrid c’est comme un rôcher
    un Ilôt de pensée
    une madone ensorcelée
    n’en faisons pas une icone insensée
    car jamais elle n’est sorti de nos pensées

  41. Arriver a desarmer l’ autre sans arme est le plus beau pouvoir que l’ on puisse avoir ( Il en faudrait tellement des Edward Said , et des Nelson Mandela pour changer les choses )… Merci pour l’ evocation Thierry. D’ Edward Said, il nous restera les livres et les mots contre l’ injustice qui fait monter douleur puis rage … Vive la liberte contre toute forme d’abus de pouvoir de ces dirigeants impunis, vive la liberte qui delivre de l’ oppression, vive la liberte qui permet a l’ Homme de retrouver sa dignite d’ Homme…
    Allez je reviens a notre douce colline qui apporte la paix et vous envoie un sourire. Bonne journee cher equipage.
    Dites, ou est passee Christineeeeeeeeeee?
    Comme une onde de lumiere qu’
    O de fleur deposa
    Levres roses de pierre
    L’ eau a la bouche
    Il osa
    Nourrir l’ eau de mots lierre
    En marre kiss d’ amour l’ arrosa
    Love

  42. Phil tu devrais en faire un long sur chacun (e), si tu veux pas qu’ on se sente left out nous autres 🙁
    )))
    Pour Bernard et sa jolie tortue number 2 !
    Tortue de Bernard la seconde
    qui dune carapace bien ronde
    sortit la tete comme un James Bond
    pour verifier que par le monde
    tout etait safe pas trace de fronde
    juste la douce fraicheur de l’ onde

  43. Merci Rachel, pour tes mots, et les écrits de chacun,
    fort éprouvée hier dans la nuit et fort tard, ou tôt ce matin,
    par la force d’un esprit, comme celui de Ingrid Bettancourt, qui ….mais c’est inutile de redire tout ce qui a été dit, et bien dit depuis hier soir,
    je suis émerveillée,
    et pleine d’espérances, quand des êtres peuvent aller jusqu’au bout de leurs convictions, leurs valeurs, en honnêteté, respect, Humanité,
    c’est Grand de vie riche!
    Et la pierre est assommée
    Devant une telle force Humaine
    La pierre
    Et pourtant
    Elle en a traversé aussi
    La pierre

  44. Mais c’est ma foi vrai ça ! On a perdu Christineeeeeee. C’est embêtant car je voulais faire un omelette ce soir et je comptais piocher quelques « e » sur le blog.
    Youhou Christineeeeeeee !!!! Youhou !
    Bon d’accord c’est la période des vacances… On veut bien lui pardonner dans notre grande bonté (sourireeeeee) mais que cela ne se reproduise plus (en sourire mais je commence à avoir mal aux muscles faciaux)

  45. Mais Annickeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, elle est là, sourire, et elle coucou Christineeeeeeeee, et mon clocher de Savenay encore dans l’appareil, j’avoue ne pas avoir pris le temps, car la teCHnickeeeeeee et moi, c’est des mille e brouillés… BISES à vous deux.

  46. Chanson d’été
    Il est temps de reposer les outils qui toute l’année
    Nous servent en permanence, nous mettent en apnée
    Il est bon d’apprécier cette saine vacance de l’esprit
    Qui en repos met nos neurones, on l’a compris.
    Pourquoi rester plus longtemps endormi
    A partir de ces rêves que l’on a bâtis
    Pourquoi se prélasser sur les plages
    Quand on a plus vraiment l’age.
    Il n’y a pas d’heure ni de moment plus propice
    Alors qu’il n’est pas encore temps pour l’hospice
    Pour se poser de bonnes questions engageantes
    Qui nous osculterons de manière dérangeante.
    Il faut sortir de la divine torpeur estivale
    Sans chercher à aller à un quelconque festival
    Se replonger dans un débat d’idées saines
    Parce que ce n’est pas une période vaine.
    Mettre en repos activités et pensées en sourdine
    Au temps de griller au barbecue les sardines
    Laisser sédimenter lentement les strates du temps
    Et contempler comment nous décoiffe le vent.
    Savourer les yeux fermés embruns et air de marée
    Sans avoir besoin de toujours impeccablement se raser
    Et quêter dans ce refuge d’exception la migration
    Sans guetter du troupeau la transhumante effraction.
    Alors se dire qu’on a rendez vous avec un coin de soi
    Et prendre le temps de se chercher un bout de toit
    Pour abriter l’espace d’un été une évasion féconde
    Qui jamais ne se révêle si on n’y mêle la faconde.
    Voilà, c’est fait
    un texte écrit il ya deux ou trois saisons
    une promesse à lou
    mais je pense que vous apprécierez tous
    je vais m’occuper de bigorneaux et de bulots maintenant ;)))
    capitaine et matelots tenez bon la barre

  47. En quittant Albaran 457, l’équipage était fier.
    Une mission de découverte et de reconnaissance vers de nouveaux univers.
    Juste quelques années-lumière, la porte d’à coté en somme !
    Un saut dans l’espace temps, et voilà notre vaisseau dans le courant de ce petit torrent.
    Une erreur de virgule sans doute, ou une panne de d’aérofrein, enfin que sais-je ?
    Le résultat est là. Tous noyés. La vieille carcasse de leur engin trône au milieu de nulle part depuis dix siècles. Chacun y va de son interprétation, tortue, dune, noyau géant, champignon j’en passe.
    Pourtant sur les rapports de la NASA, (National Aeronautic and Space of Albaran), on trouve la mention suivante :
    02-08-20128 Disparation du transporteur interstellaire « Bals » lors de son approche d’une planète inconnue de couleur bleue. Aucune nouvelle.
    Bonne soirée à tous.

  48. ..
    Pendant longtemps
    On a cru les flammes
    sans douleur//
    Mais cette lumière
    Dont l’issue est soudaine
    Chavire/
    Les doutes
    et nos angoisses
    Noyaux d’un monde/
    Indifférent
    Insconcient
    Qui creuse encore
    Ses fondations.//
    De temps à autre
    Le chemin se découvre
    Et sonde sans insistance
    Des murs qui se redressent
    Obstinément //
    ..
    Je laisse à d’autres la place que je n’ai pas.
    Bonsoir .

  49. Devant ce disque de pierre posé dans l’eau et qui nous interpelle quant à sa forme régulière, aux ronds qui l’entourent, le torrent semble vouloir nous livrer quelques secrets dont nous n’avons pas la clé, elle est quelque part dans l’imaginaire….
    ___
    Puisssance magique
    La symbolique des cercles
    Les anneaux sacrés
    ___

  50. Noyau d’amande
    Tendre passion
    De ta douceur en rose
    Mamelon de dune
    Sculpté à coups de caresses …
    Par l’eau douce de tes mains
    Tortue des mers
    Toujours chez soi
    Ton souffle de paix

  51. PArdon BourrAche
    pour une fAute d’orthogrAphe
    qui fAit perdre le sEns
    I beg your pardon, Lou,
    Il y avait ici un jeu de rime,
    d’abord
    de l’affection assurément
    au travers de 3 prénoms
    mais donnée, en clin d’oeil, à tous.

  52. Phil : pardon pas nécessaire … c’est l’alpha disparu de ta signature qui m’intrigue et me fait perdre mes repères !
    Peut-être parti, lui aussi, en vacances…
    (Quant à « amEnde en pistache », j’ai pensé que c’était une expression de par chez vous … vrai de vrai).
    Bisous
    Tout doux
    A Lou
    Clin d’oeil, sourire et tendresse(s) à tous.

  53. Alors quoi Phil, nos noms ne riment donc avec rien…;)) Ne me prends pas au serieux, je plaisante !
    Rachel et Annick, ces e m’ont fait craquer! Vous êtes si drôles 😉
    Thierry, merci pour la chanson, j’aime beaucoup la derniere strophe et l’évocation du barbecue de sardines en faisant remonter dans le temps n’a pas manqué de me faire sourire. Tu devrais inviter tous les passagers de l’oeil ouvert à ta fiesta de fruits de mer…bonnes vacances.
    Bises à tous

  54. j ai du mal à vous suivre lou bourrache et phil alba,
    mais comme le bonheur rêgne entre nous, cela ne peut être qu’une maladresse de tapouilles de doigt rapide… BISES à chacun..

  55. Annick, comme le disait Ossiane une fois, l »absence de sons dans nos com. peut faire interpreter de travers un mot qui se veut drôle ou sympa.
    Il est trop mignon le bisou rimé de Bourrache.
    allez A+

  56. Tu dis juste Lou,
    mais comme on s’aime.. SOURIRE…
    nos écrits ne peuvent qu être délicats et gentils, si c’est ressenti autrement, c’est la faute au pas de son..
    allez, je hurle mon intensité, ainsi, vous m’entendez…
    BONNE JOURNEE TENDRE, je souhaite à chacun!

  57. Petit passage express avec tout plein de retard 😉 Désolée…
    >thierry :
    Je te souhaite de bonnes vacances en Ré. Un grand merci pour tes beaux écrits cisélés. A tout bientôt, je t’embrasse et bonne pêche 😉
    >maria :
    Je n’ai pas compris cette disparition…
    Toute mignonne ta petite Lulu 😉 Merci également pour le beau partage avec Giono. Bises.
    >monique :
    Conquise toi aussi par les tortues 😉 Merci pour ta belle histoire, bonne soirée à toi.
    >sabine :
    Merci pour le lien, sabine, bises vers ton sud !
    >rachel :
    Oui rachel, cette libération est incroyable et ces retrouvailles familiales si émouvantes. Quelle belle combativité habite cette femme hors du commaun ! Merci pour ton beau poème plein de tendresse. Bises à toi.
    >annick :
    Bien vu la soucoupe volante 😉 Et bien sûr cette libération qui te bouleverse en belle poésie. Merci, je t’embrasse
    >bernard :
    Bel humour en jeux de mots qui te ressemble, Bernard ;-))
    Que veux-tu dire par ………………………………………………._çOOOQn_ô°° ???
    >marc :
    Déjà le départ, et comme thierry, destination Ré ;-)) Vous allez sans doute vous rencontrer au détour d’un marais salant 😉 Bonnes vacances !
    >Anne :
    Comme c’est bien senti ! Art en 3 D. C’est le privilège de la sculpture de pouvoir offrir ce toucher si spontané. Patience pour les vacances, ça arrive 😉
    >aspe :
    Belle variation sur la liberté retrouvée, apse ! Merci pour ta belle plume !
    >lou :
    Merci pour ce beau partage avec Zhang Huan que je découvre. Bises.
    >pierre :
    Bien raccordé le petit ilot de pierre avec la liberté d’Ingrid ! Bel repos en ton jardin 😉
    >monique :
    Toujours poignant ce poème d’Eluard. Dommage que je ne trouve de lien pour l’entendre déclamé… Merci aussi pour ton bel haïku, Monique !
    >pascal :
    Emouvant ton beau poème autour de la méduse et des larmes. J’en ai vu beaucoup sur les côtes de Belle Ile. Merci pour la beauté de ton écriture.
    >arletteart :
    Jolie et douce évocation de cette vie qui reprend. Merci pour la sensibilité de tes mots ; bonne soirée !
    >Phil Alba :
    Jolis clins d’œil en rimes 😉 Tu mets à jour tous ces prénoms en « ine » 😉 Amitié vers toi.
    >Bourrache :
    Quel rebond à Phil 😉
    >Thierry :
    Merci pour ton poème tout en jeux de mots, bonne soirée !
    >Jean-Louis :
    Bonosir Jean-Louis, j’espère que tu vas bien 😉
    Tu t’envoles en interprétation poétique et nous emportes au-delà des nuages;-) Merci beaucoup, bonne soirée !
    >perline :
    Bravo perline pour cette belle poésie étrange autour du noyau ! Merci pour ta belle écriture, bises.
    >merciel :
    Une douce écriture qui jaillit de ta plume en beauté. Merci pour la sensibilité de tes mots, bonne soirée à toi.

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