LouiSiane

Louisiane

Nénuphar du marais, alligator assoupi, moiteur du bayou

Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, haut, bas

Nénuphar du marais
alligator assoupi
moiteur du bayou

Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse

67 réflexions sur « LouiSiane »

  1. C’est…. un éclat de verre posé sur la terre…la transparence à la lisière…C’est…un ruban de soie vert…qui doucement vous enserre….C’est….le miroir du ciel….
    C’est…une glace dans laquelle la pluie se perd…on y trouve des larmes et des éclats de verre…des nuages qui ont des allures de pierre…des nénuphars et des nuages à l’envers…
    C’est le ciel qui au dessus de nous se ride…qui pensait se croire à l’abri du temps… qui pleure parce qu’il a peur du vide… s’endort dans un bain de sang….C’est un coucher de soleil…
    C’est un passeur assoupi….qui marche en rêvant….se réveille en nage…dans la moiteur du bayou…niché au creux de son lit..

  2. Réchauffement climatique.
    Vue du ciel, la nouvelle carte du monde des hommes au coeur de pierre.
    Prémonition ?

  3. Louisiane pour des louis
    Du roi soleil
    au roi du jazz
    Nouvelle Orléans éblouie
    Mais Louisiane sous la pluie
    Inondée froide
    La douleur veille
    Quand l’ouragan la détruit

  4. Posés là
    On se demande pourquoi
    Et c’est déjà de trop
    Regarder çà et là
    Et apprécier déjà
    C’est remercier la vie
    Qui se donne se pose
    En belles rencontres
    De l’oeil, de l’âme, de corps
    En Homme

  5. Rebondir d’une île
    A une autre
    Ne pas rester coincé
    Prisonnier encerclé
    Savoir nager bondir
    S’envoler
    C’est tout un métier
    Qui s’apprend
    En petit Homme
    Humble et limité

  6. Bonjour Ossiane et ton beau cercle de poètes,
    t’es mis un petit mot sur « Ebauche ».
    Où coule le fleuve mythique, le Mississipi,
    Mais où frappent de terribles ouragans,
    Reste une petite Francophonie,
    Et cette fantastique musique née ici,
    Dans les coeurs des noirs, le jazz, ce rythme plaisant,
    Allez dansez maintenant !
    Je vous embrasse tous ceux que je connais en particulier Ma Brésilienne Neyde et AMichel que j’admire tant !
    Gros bisous et bon week-end dear Ossiane,
    A friend OLIVIER

  7. ____________________________________sans noms
    __________________sans formes
    _____________________________ni pensées
    palette
    liberté
    clair regard dans ma tête
    lit de pierre versée
    à fleur d’eau
    accourue
    __________fièvre rousse
    __nitescence______________________________
    __________________feu jaune d’utopie
    &&&&&&&&&&&&&&&&&&&
    je voyage par-ci, par là…
    je suis un autre monde, un étranger sincère,
    j’accoste auprès de vous sans voiles, sans repères.
    __________________________________dites-moi,
    ___________________________________vous m’aimez?
    Votre image m’avive. Belle absence, un soupir.
    c’est la couleur unique
    la simple transparence
    Il n’y a rien qui change à la source limpide
    ______________éloigne-toi des bruits,
    _________fissures du silence
    __________________________buvons ivres de chants,
    de nos yeux ébahis.
    ___________________approche lentement, vois la joie!
    Cette éternelle rive.

  8. Une pierre
    Une seconde
    Face à face
    Côte à côte
    Se parlent pas
    Ne racontent pas
    Des histoires
    D’âge de pierres
    Elles s’aiment en silence
    De bel amour
    Tout dedans
    Et se clapotent
    De doux roulis
    En bordures de leur
    *Il et elle*
    Tant d’émotions en elles
    C’est beau le temps d’aimer
    Grandement infiniment
    Avec intensité délicatesse

  9. Avant de sortir, je jette un oeil ouvert, le mien,
    et je me pouffe d’éclats de rires, Bourrache,
    et me repouffeeeeeeeeeeeeeee…..BISOUS…je sens qu’il va y avoir foule…
    JE SORS EN RIANT, et en pirouettant les deux rochers…

  10. et j ai cliqué….. pour offrir ma carapace demizote, bon allez sotte de tant…SOURIRE! sisi c’est de pour de vrai, je joins pas ma photo, à découvrir…SOURIRE!
    et cette phptp si forte de tant, me laisse muette et j’écoouteeee….
    Un pas
    Ja po
    Nez devant
    Un autre
    Doux ce
    France

  11. Dis, Annick : « phptp » (14 H 45, 3ème ligne), sé kwa ?
    (ze la vois pas mais suis sûre que ta photo doit être zolie !)
    Bizzzzz et immense sourire.

  12. Un petit radeau
    La dérive des continents
    Le rêve en voyage
    Ici ou là-bas
    De rivages en rivages
    Des ilôts de mots
    Rats d’eau
    Tortues et aligators
    Méduses et coquillages
    Sortir du marais
    De la moiteur du bayou
    Vers des eaux limpides

  13. >Bourrache
    j’étais sûre que c’était toi!!…qui avait écrit cet avis de recherche!
    Dans le marais règnait une atmosphère feutrée, les eaux stagnantes somnolaient innocentes, dans la moiteur de l’été, le bleu divaguait en marbrures de brillance où seul clapotait le silence. Là, sur cette frange inerte, deux formes singulières, revêtues de mystère….était-ce les fragments d’un ilôt inconnu ou un rêve étrange qui s »ouvre à la dérive de l’imaginaire….deux formes taillées dans le roc à fleur d’eau, pas l’ombre d’une ondine….ni le soupçcon d »âme qui vive…deux formes difformes….qui aspiraient à voguer vers d’autres océans, d’autres continents pour retrouver les leurs….Egarées, elles se toisaient, esseulées dans le bayou…elles ne se reconnaissaient pas…iguane ou nénuphar? Reptile ou fleur du mal? Le rêve se baigne dans l’irréel, là où le temps se suspend, où le soleil couchant accouche des êtres sortis du néant….. A l’orée de ma nuit, les formes inquiétantes avaient disparu dans les ornières de ma mémoire….
    Un p’tit coucou à tous..et bises teintées d’eau cristalline

  14. Bien de mer
    *********************************************************
    Crottes divines à la dérive
    Dans la marée rachidienne de mon cerveau

  15. phptp, Bourrache, c’est phOtO, me suis plantée de touche…
    C’est pourquoi en me riant, je disais, oppopoppo, ayant mélangé o et p…
    Bon je suis pas claire, c’est vrai..
    Une tortue
    Un éléphant
    La trompe au vent
    Carapace sur le ventre
    Se font la planche
    Tout doucement
    Ils papotent de l’air du temps
    Et se font des câlineries
    L’un douche l’écaille tendre
    Et l’autre gratouille le dos
    D’épais en cuir de peau
    Ils se font des doucetteries

  16. Tel un ermite en son ermitage
    Loin des mots et des images
    je vous laisse des mirages
    avec le « monde et « skyrock »
    Sur chaque caillou , un nom , une phrase qui caracolent et vous dévoilent………
    Le mystère reste entier : Maria @nn@ Christineee Annick Lou Rachel
    Monique Thierry Phil Pierre et tous autour de notre grande « Prétresse  » Ossiane aux saveurs Océane (même de Corse)
    Pause technique selon Maria pour cause de ………confitures
    A bientôt où avant si la « machine » le permet


  17. Si près de frémir
    Les terres ont partagé
    Le ciel et l’éternel
    Cœur de la mer

    Juste en passant…

  18. Beaucoup de retard et peu de temps pour m’occuper du blog aujourd’hui. Petit coucou rapide vers vous avec tous mes remerciements.
    >Pascal :
    Un petit poème bien senti, merci pascal pour ta fidélité !
    >jorge :
    Bonjour Jorge , merci pour ce petit poème. C’est une façon originale d’approcher la photo. Bonne soirée !
    >jean-louis :
    Amusant petit poème 😉 Merci Jean-Yves !
    >Bruno :
    Coucou bruno, tu as raison, on peut tout faire dire à ces formes. Merci de ta visite et courage pour tes projets.
    >pierre b :
    C’est brillant, transparent, coupant, réfléchissant, les yeux se perdent en imaginaire dans tes pensées et tes mots. Merci monsieur le passeur de mots pour la beauté de tes rêves, bises du bayou !
    >bourrache :
    Bien vu la carte du monde ! Il a bien rétréci, inquiétant docteur bourrache, non ?
    M’amuse ta petite annonce touchante 😉
    >lou :
    Deux strophes qui se complément en beauté. J’aime beaucoup la dernière. Merci, bises à toi !
    >Annick :
    Tu vois beaucoup de belles choses Annick, en animalité et en humanité 😉 Merci pour tes jolis mots généreux.
    >Thierry :
    Pas encore parti 😉 Marc t’attend en Ré 😉 Mais je sens que c’est presque l’envol à petit pas 😉 Bonnes vacances et à bientôt !
    >olivier :
    Bonsoir Olivier, j’espère que tu vas bien 😉 J’ai lu ton beau message sur Ebauche et je t’en remercie ; il m’avait échappé. Ne crois surtout pas que je ne voulais pas te répondre, ce n’est pas du tout le cas. Mais parfois ma boîte à lettres est si pleine qu’il est possible que je fasse des oublis sans m’en rendre compte. Je mets toujours un point d’honner à répondre à tout le monde, tu sais 😉
    Dans la moiteur et la tristesse du bayou, ton poème est plein de belle gaieté musicale. Entrons dans la danse alors 😉 Bises chaleureuses du week-end vers toi !
    >bernard :
    Ta plume voyage en liberté, joie et en superbes arabesques, bernard ! Merci pour ta belle écriture originale et sensible! Bises à toi.
    >monique :
    Des jeux de mots pour toi aussi monique 😉 Une subtile façon de dériver de ta vision cartographique. Merci pour la beauté de ton évocation, je t’embrasse.
    >claudie :
    Coucou claudie, superbe ! La dérive des continents, des idées, des mots se poursuit en beauté inventive ! Merci pour ton beau morceau d’écriture, bises.
    >aspe :
    Merci pour le beau partage musical, bises.
    >patricio :
    Bonsoir patricio, j’espère que tu vas bien. Quel come back poétique inattendu tu nous fais ;-)) Je n’avais pas du tout pensé à ça 😉 Bises vers toi et merci de ta visite.
    > arletteart ;
    Confitures de quoi ;-)) La grande prêtresse aimerait savoir 😉 Je parie pour l’abricot 😉
    Il est vrai que chaque évocation déposée à propos de ces pierres laisse planer un petit peu de chacun de nous sans qu’on s’en rende vraiment compte. Bonne soirée gourmande et merci pour les mirages !
    >alix :
    Hello douce amazone Alix, j’espère que tu vas bien ;-)) Merci pour tes mots toujours si sensibles et beaux. Coeur de la mer vers toi. Je t’embrasse et te dis à bientôt.

  19. Hello Dame Ooossiane , j’espère que tu vas bien également 😉
    Merci pour les tiens et belle soirée chez toi
    🙂

  20. Un petit coucou à tous ce soir. Difficile de se concentrer sur le blog quand on prépare ses bagages pour les vacances. Je serai donc absente un petit moment. j’espère pouvoir vous lire d’une cyberbase. Bonnes vacances à ceux qui partent. Bon courage à ceux qui restent. Laissez nous de belles choses à lire mais je ne me fais aucun souci de ce côté là. Je constate que Christineeeeeee n’a pas réapparu (en vacances j’espère)
    A bientôt Ossiane et l’équipage et bon vent à chacun

  21. Bonnes vacances Rachel pour des moments privilégiés propices au repos, aux rêves, aux échanges, à la découverte, aux rencontres, à l’enrichissement de soi de toute façon. A bientôt.

  22. La croûte des eaux s’est assoupie loin des inutiles mouvements.
    L’homme cherche parfois ces fontaines de pierre offrant aux tempêtes de l’être la quiétude minérale des vieux sages.
    Belle soirée à tous

  23. >Pierre:
    Merci pour tes mots minéraux, j’espère que tu ne vas pas faire de cauchemards avec tous ces monstres de pierre;-) Bonne fin de soirée.
    >Alix:
    Oui , je vais bien, reposée après une petite pause d’une semaine. Bon week-end!
    >rachel:
    Petit coucou vers toi, rachel pour te souhaiter de trouver là où tu vas le repos, la découverte, les belles émotions des vacances. A très bientôt, on t’attend pour la suite de l’aventure. Je t’embrasse.
    >johal:
    Un beau thème celui de l’immobilité qui mène à la tranquilité et à la médiiation. Merci pour ces mots empreints de bonne sagesse. Je t’embrasse et remercie, johal.

  24. Veiné sous la peau de chair en eau
    Le sang se coule
    Et les pierres se respirent
    Posées
    Pour l’éternité
    A la surface des choses
    Quand en leur tout dedans
    Elles aiment se palpiter

  25. Quand du nénuphar du marais
    La couleur blanche s’est égarée
    De la fleur monte l’ange des îles
    Papillon bleu aux ailes fragiles
    Vers l’été vert du ciel paré
    en nuages doux de vous moirés
    Il vole au coeur de l’île de Ré
    Marc enchanté lance larmes au large
    Thierry dans ses fruits de mer frais
    Papillon vole un peu plus loin
    Ossiane observe avec soin
    Un paysage pour nous ravir
    Annick savoure l’amour…d’écrire
    Et Bourrache prend le temps de rire
    Bernard dessine des tortues
    Et Anne des raies de terre battue
    Johal médite et Pierre s’amuse
    Arletteart peint ses rêves de muse
    Le bisou d’été papillonne
    Sur tous matelots et passagers…
    Papillon vole bleu d’ Amerique
    De vent couvert bleu pacifique
    Jusqu’à l’Eden d’vos mots uniques
    Love

  26. LOUISE
    LOUISE
    LOUISIANE
    ma liane
    pas à pas feutrés d’eau
    sur le dos d’animaux douteux ouateux ténébreux
    plaisirs désirs fragilisés par les tempêtes
    à la trompette des cris cotons des chaînes de l’histoire
    blancs noirs drapeau d’étoiles infinies sur les nuits des chants qui se perdent dans les nuits
    jours pris aux démences des carnavals
    douceurs des rives
    sous le soleil jazzy
    d’un banjo fiévreux
    donne moi ma dose
    ma brune
    ma frange de vipère écarlate
    grise frileuse
    jambe
    lancée dans les danses perdues
    des sueurs
    Louisiane
    mon coeur
    pluie
    pleur
    j’ai peur
    peur
    fille immense
    des déserts graves
    humble humain
    enchaîné aux notes folles des heures perdues
    tramways exigeants fuyants Garden District
    ma nuit dans le vieux Carré
    sonne à la trompette de John
    mon black
    mon black à ma peau duveteuse
    coton des tentations
    laisse glisser dans mon verre ton affreux « four roses »
    encore Louise gâte mes gâteries exquises
    oui tu le sais
    et tu le chantes
    sur tes planches glacées
    crevettes grillées
    vins importés de France
    que jamais je n’ai pu glisser dans ma valise
    aéroport prison
    quand papa habitait Manhattan
    ma mère fuguait à Québec voire ses copines
    frangin perdu
    le marquis faisait du jazzy dans sa cave noyée
    inondée de souvenirs LOUIS IX…
    Et mon fils est né
    je me suis marié
    le frangin a fini sa virée dans le Péloponnèse
    jamais je ne suis venu
    dans cette terre nouvelle
    à Pennsylvania Station
    papa
    où es-tu?
    Penn Station
    JAZZ
    à NY
    big apple
    des nuits de transes
    dans ton appartement
    fuyant
    les marches forcées des déserts oubliés
    tu partais à la Nouvelle – Orléans
    Fangu , parfait Jackson Square
    quand Roger est tombé
    du haut de la falaise…
    Jazz
    Jazz…

  27. hors d’oeuvre
    la terre fait sa petite cuisine
    au menu il y a cake au chèvre
    les ingrédients au bain marie
    cuisson lente pâte coulante
    la terre cuisine avec les restes
    volcans éteints eaux pétrifiées
    avec le dégueuloir de l’humanité
    matières immergées qui surnagent
    métal fondu en pur jus de tomates
    mélanges herbes chairs de mollusques
    la terre offrira le dernier service
    à laper comme des fauves à la source
    andrée wizem

  28. Dans la partie de son cerveau reptilien,
    reste d’un passé si lointain,
    il y a comme un rêve d’eau.
    Boire, absolument boire, instinct de vie,
    de survie, pour lui, pour son espèce.
    Ensuite, en cas de danger, s’échapper,
    partir, se cacher, se fondre dans les éléments.
    Mais boire d’abord, au risque d’oublier l’autre,
    le prédateur, celui qui surprend
    qui sait attendre son heure
    qui sort les dents, les crocs, le venin
    qui broie, étouffe qui se nourrit et qui survit.
    Instant de vie concentré sur le seul objet nécessaire à la vie : l’eau.
    Dans la partie de son cerveau reptilien,
    reste d’un passé si lointain,
    ne demeure plus qu’un rêve de pierre
    à jamais enchâssé dans les griffes du temps.
    Quand vient le soir, l’instant de l’eau,
    Il ressent comme une angoisse sourde.
    Il ne comprend pas, il ne sait pas…
    reptile.

  29. andrée wizem
    Restaurants dans le hameau de G..
    bon appétit
    …********* bon courage……………
    mon grand père maternel chef cuisinier,(voir dans la galerie), mes oncles, ses cinq fils déclarés (rires) chefs cuisiniers aussi , et pas des moindres (sic, LASSERRE, LA MAMOUNIA, LE CAFE DE LA PAIX vers 1950/1960, …).
    …,mais j’ai en fond de bouche , le goût sublime lumineux et subtil des fruits d’une terre vraie, quand elle descend la vallée de la Dordogne…, magique, … fermer les yeux et se laisser guider par l’odeur des saveurs…, l’odeur d’une braise, d’un éclat d’huile de noix, d’une figue, d’un Xérès, paradis oublié des frisons du palais… http://www.canalacademie.com/Tables-princieres-a-Chantilly-du.html
    hors d’oeuvre
    la terre fait sa petite cuisine
    au menu il y a cake au chèvre
    les ingrédients au bain marie
    cuisson lente pâte coulante
    la terre cuisine avec les restes
    volcans éteints eaux pétrifiées
    avec le dégueuloir de l’humanité
    matières immergées qui surnagent
    métal fondu en pur jus de tomates
    mélanges herbes chairs de mollusques
    la terre offrira le dernier service
    à laper comme des fauves à la source
    andrée wizem
    Restaurants dans le hameau de G…

  30. Délicate
    Elle avance
    Un orteil puis l’autre
    Sa jupe
    Se bord de mouille
    Légère
    Elle avance son pas
    Au fil de l’eau
    En silence

  31. Bonne fin de journée à tous
    ___
    Un arrêt sur image
    Pour laisser passer la chaleur du jour
    Sur la peau dorée des pierres
    Les rayons du soleil se posent,
    Dans les eaux claires du torrent
    L’immobilité silencieuse
    L’esprit se repose
    Un monde au ralenti

  32. De l’eau
    Elle se nage dessus la pierre
    Et la caresse et l’enlace fort
    La pierre résiste des ans
    Des cent des millénaires
    Un jour elle se fendille
    L’eau entre
    La fracture se glisse un petit courant
    La vie s’engouffre dedans la pierre
    La pierre et l’eau
    Elles font l’amour
    Sur terre

  33. Hello Annick, je sais bien que tu savoures l’amour tout court, c’est à cet effet que j’ai mis les point de suspension.
    Cela dit « Ecrire EST un acte d’amour, s’il ne l’est pas, il n’est qu’écriture »
    Cocteau

  34. Pour Annick et à l’amour !
    Dans les mains de l’amour se réveillait le jour
    Dans l’eau douce les rochers s’étiraient à leur tour
    Et d’une humeur badine s’ invitaient à jouer
    déguisant leurs formes nues par nature allouées
    En Fleur en crocodile ou en île enchantée
    Ils renaissaient ainsi aux regards inventés
    Et riaient insouciants de ces plaisirs d’enfants
    Qu’ils avaient retrouvés dans l’été triomphant
    Cette eau claire où plongeaient les îlots ennivrés
    Cette fête et les jeux fous de leurs corps orfevrés
    Gravaient là le bonheur dans les flots alentour
    Qui somnolaient encore avant le doux bonjour
    L’eau recueillit les rires des rochers barbotant
    Et l’offrit aux passants pour un matin chantant

  35. …………………………………………
    dans les eaux stagnantes
    tout se passe à la lisière
    mouvements infimes
    …………………………………………
    andrée wizem

  36. OUI, Lou, j’écris en amour, mon jour….d’ailleurs ce petit fou de moi, écrit tout seul, avec ses fautes de frappe, ses émotions si vives que parfois c’est pas le bon mot, mais je le laisse ce petit coquin, il est en moi.
    MERCI pour cet hymne à l amour, Lou…. TENDRESSE.

  37. Il nage vers elle … pierre de sa pierre … tout aspire à la fusion … vrai !
    C’est beau … et doux … les alligator aussi … !!! Beauté d’alligator … puissance d’alligator … mais aussi super-tendresse d’alligator … bien entendu, avec ceux qu’il aime et protege … Il suffirait de le mettre just’un peu au régime … pour en faire l’Alligator parfait … ! Je goûte d’avance les “sourires” satisfaits des tortues, des poissons … et des autres aussi … 😉 … faire partie de la famille … et savourer la Paix … Rêve d’Alligator ;-)!!!
    En LouiSiane,
    Sous l’Oeil vigile d’Ossiane
    L’Alligator très vite s’avance …
    Il va son chemin … à pas de danse … !!!!

  38. >Anne :
    Belle image ces raies mantas ! Je vais y songer 😉 Bon dimanche !
    >Annick :
    Que de sérénité et d’amour dans tes mots, Annick ! J’espère que tu as pu aller prendre un bon bain 😉 Bises à toi.
    >Lou :
    Très sympa ton poème dédié à nous tous ! Doucuer de vivre dans tes mots 😉 Bon dimanche !
    >aspe :
    Que ne ferait-on pas sur un air de jazz… belle évocation vécue de Louisiane, bravo aspe !
    >Ö!Ö :
    Bonjour, et bienvenue sur le blog 😉 C’est très gentil d’être venu faire un peti tour par ici pour me livrer ces sensations au travers de qui fait le charme de la répétition 😉 Très touchée par tes mots. J’invite les Amis du blog à se plonger dans la nature en allant voir tes belles toiles très végétales http://cottencin.com Bien à toi, à bientôt !
    >andrée :
    Amusante vision de ces roches un peu calcinées 😉 Merci pour ton hors d’œuvre, et tu as prévu quoi en plat principal 😉
    >phil :
    Magnifique poème très reptilien autour de l’eau! Quelle belle inspiration ! Bon après-midi et merci !
    >Auxi :
    Bonjour et bienvenue Auxi 😉 Un grand merci pour cette belle note consacrée à L’Oeil Ouvert. Pas de problème pour que vous gardiez la photo publiée. Amitiés vers toi.
    >Monique :
    Repos intégral après avoir lu tes mots et pourtant j’ai tant de choses à faire 😉 Merci pour ton beau poème méditatif, bises.
    >bourrache :
    Merci bourrache, que le soleil soit avec toi là-haut dans ton nord !
    >merciel :
    Ravie de voir que les alligators inspirent en virtuel des images si douces 😉 Ce monde si particulier des bayous entre sauvageie et tendresse 😉 Merci à toi, bel après-midi !

  39. Ah Cavelier de la SALLE et pierre Lemoine d’Iberville
    les rives du Mississipi, les grands lacs et le delta
    quasi introuvable à cette époque là
    par mer tant sont nombreux
    les bras et les mangroves
    et puis cette plate, ce chaland, cette barge
    du nom de la BELLE qui nous a dévoilé
    la vie de tous les jours et le troc
    avec les populations indiennes
    La Nouvelle France et la belle province
    et ce traité de Paris
    le grand exode depuis le Canada
    et ce peuplement acadien
    ce rôle de bastion durant la guerre civile
    pardon de sécession
    tant d’images et d’odeurs, de rythmes et de joie
    et la vindicte des jésuites qui poursuit
    La SALLE lâchement assassiné.

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