Afrique

Afrique

Terre battue, je foulerai tes ombres, éclaboussure d'or

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, de gauche à droite

Terre battue
je foulerai tes ombres
éclaboussure d’or

Petit fragment du “Jardin Echo”, Angleterre, France, Suède.
une création de William RAE-SMITH, Gaspard LAUTREY,
Jean-Claude GOURVENNEC, Will MENTER et John TIZZARD.
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

86 réflexions sur « Afrique »

  1. *traversé *du* désert* * * * *
    *vers *cet *enfer* * ** *
    *vers *ce* paradis * * *
    * vers * moi* même* * *
    *oublier* ses* repères* * ** *
    * *juste* s’accrocher *au* étoile*
    * *marcher,* marcher*
    *dans* ce* monde* en mouvement*
    *d’une *ville *à* l’autre*
    * * *trouver* une *oasis*
    * *un * peu* d’eau* * *
    * *un* peu* d’ombre* * * * **
    * *et* ressourcer* * * *
    *Puis *repartir* * * ** **
    * * ** *avec *comme seule * lecture*
    * * *le corps *des* dunes* * **
    *le coeur des hommes* * *
    *l’instinct *des* animaux* *** * * *

  2. Quand le soleil terrasse le mouvement des épis
    Jette leurs lignes robustes sur la terre battue
    Le sol s’éclabousse d’une vision que l’on tue
    En ces âmes rebelles qui montaient sans répit
    Ce soleil est douleur quand sous lui on s’éteint
    Pas d’issue au combat le paradis s’assèche
    La tache de sang est noire et la chair éclatée
    Sans un cri sombres et nues les plantes sont arrachées
    Ne reste que l’ombre amère de l’image rêvée

  3. Ces colonnes ne sont pas herculéennes
    et dans ce jaillissement exlosif
    il y a nettement plus qu’un regard brûlant

  4. Afrique
    Ma fille y est
    Son ami y est né
    Terre d’Afrique
    Sol d’un autre monde
    Vision d’enfer souvent
    La vie est en survie
    La mort bien souvent vit
    Et des nantis profitent
    De ces peuples affamés
    Assoiffés sans abris
    Pour se faire des richesses
    Afrique si grand pays
    Tu es si loin si près
    Dans mon coeur chaque jour
    Afrique

  5. Amis et visiteurs du blog bonjour et bon voyage dans ce monde de rêve en osmose avec la température de ce début du mois d’août sur le sol de Provence
    Beau regard Ossiane sur ces créations en terre de Loire
    __
    Eblouïssement
    Dans le soleil éclaté
    L’ardeur de l’été
    Rayons écrasés
    Sur le sable en terre d’Afrique
    Voyage d’illusion
    Rêve de chaleur
    Dans un bain d’or et de feu
    la féerie des couleurs
    Mirage du désert
    Eclaboussement solaire
    Ondes de chaleur
    ___

  6. Latérite détritique
    le rateau a égalisé
    plus qu’il n’a balisé
    songe météoritique
    éjectat, gerbes de plumets
    on guette le profil
    d’un félin aguerri

  7. *********************************
    Terre – ROUGE
    PEAU – Terre
    D’Afrique ou d’ailleurs,
    Chercheurs d’or
    Chercheurs d’os
    En quête de trésors
    Arpentent le vieux sol
    Aride,
    Sec,
    Désert…
    Leurs corps tout entier
    Poudrés d’ocre rouge
    Poussières de terre
    Soulevées par le vent du désert,
    Se fondent aux paysages
    Comme envoûtés,
    Ils découvrent l’histoire
    Du continent premier,
    Ils découvrent l’histoire
    De notre humanité !
    *********************************
    Cela me fait penser à Yves Coppens et les films superbes sur « l ’Odyssée de l’espèce » que j’ai beaucoup aimé !
    Biseeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  8. le temps s’évapore
    à l’ombre des grandes herbes
    je perle de sueur
    et il pleut des gouttes
    sur nos monts indépendants
    les feux d’août s’allument

  9. Mon corps
    T’encorps
    En sol d’Afrique
    On danse sous le tamtam
    Qui ennivre et apaise
    Chaleur et poussière vive
    Nos corps sont ivres
    On se saoûle de nous
    Les pieds marchent poussière
    Mais nous on est vivants
    Amour la sueur coule
    Il fait chaud il fait rouge
    Passion mon ciel d’Afrique
    Puis repus fatigués
    On se laisse bercer
    Par un soleil couchant
    Sur ce sol nous de près
    Nos doigts se serrent encore
    Avant de s’endormir

  10. Le sol éclaboussé
    Par des lances
    Et du sang
    Plus rouge il est
    En corps
    Terre de guerres
    Souvent

  11. Et quand la nuit se tombe
    Le sol se raffraichit
    Les ombres le caressent
    Toute délicatesse
    Il panse ses brûlures
    Le soleil il aveugle
    Et l’ombre bienfaisante
    Pour apaiser douleur
    Terre si rude à vivre
    Reçoit la nuit en fraiche
    Que ses gouttes abreuvent
    Le moindre petit brin d’herbe
    Vis mon amour si chaud
    Afrique je te chéris

  12. Or
    Tu es l’or si pur
    Toi qui a moins que rien
    Ta vie est si précieuse
    Que la richesse du monde
    Si bête dans ses poches
    Te donnent de quoi te vivre
    Car si tu es si grand
    Sur cette terre africaine
    Car tu sais la survivre
    Sans rien acheter souvent
    Tu es plus grand que celui
    Qui achète juste au coin
    En ouvrant seul sa poche
    Car c’est si simple en fait
    De paraître brillant car cousu de fils d’
    Or

  13. aux heures les plus chaudes
    même l’ombre se terre et s’enterre
    pour trouver un peu de fraicheur

  14. Grains de poussiére, grains de lumière
    hautes hampes minaresques
    en guise de fresques
    aux Oasis rafraichissantes
    l’ombre porte une belle attention
    que débordent les oueds qui repoussent les ergs
    ou que les regs se découvrent une passion en dunes
    le désert souvent avance, parfois recule
    la gerboise se terre, la vipère à corne est en son repaire
    du Tassili au Hoggar, quelle variété de regards.
    Roseaux et herbes folles, plantes pierres et cactidés
    il faut trouver sa pitance loin de la garance
    dont l’alizarine pourtant nous serine que cette terre
    trop souvent ocre a versé tant de sang primordial
    et que seul le thè brûlant peut encore tenir lieu de cordial.

  15. L’Afrique ce n’est pas que le désert. Mais…
    D’abord m’est venu le visage de Th. Monod, puis le son de sa voix, puis le souvenir du vieil homme marchant dans le sable, enfin ses mains tenant un minuscule animal, peut-être un insecte.
    Alors, j’ai cherché quelques mots de lui :
    Parler du désert, ne serait-ce pas, d’abord, se taire, comme lui, et lui rendre hommage non de nos vains bavardages mais de notre silence ?

    J’avais trop longtemps attendu de pouvoir pénétrer un jour dans un monde jusque-là interdit, pour ne pas accueillir avec une émotion profonde l’occasion de pouvoir en franchir enfin les limites.
    Théodore Monod

    http://membres.lycos.fr/santiana/monod.html
    Et puis m’est venu en tête le chant des dunes…
    Avant de me taire je veux dire encore que maintenant arrivent pêle-mêle d’autres souvenirs, d’autres êtres… et surtout,
    Henri, l’oncle d’Afrique, écrivain (j’ai encore dans mes malles son dernier livre non paru, feuillets tapés à la machine), amoureux de ce continent, mort et enterré sur le plateau de l’Adamaoua. J’y ai vécu quelques beaux jours près de lui. Je sais ne pas être le seul.
    Pour le coup, bouffée d’émotion !

  16. en lisant Annick Les bruits assourdissants
    de la ville d’acier
    de verre et de béton
    nous empêchent d’entendre
    le tamtam de nos coeurs
    le goudron la pierre
    engluent
    notre marche d’aveugle
    notre ombre angoissée
    s’étend
    sous le soleil d’un ciel malade
    cependant
    nous vivons
    desperados perdus
    en quête d’oasis
    d’îles au trésor
    de forêts vierges
    d’Afrique
    où le soleil en son zénith
    effacera
    notre ombre
    notre âme sombre
    et nous rendra
    la nudité innocente
    des commencements
    des premiers pas
    quelque part là-bas
    dans la vallée sauvage
    de l’omo

  17. mettre en lumière
    les ombres d’une terre battue
    et glaner les blés
    des sept champs d’or et d’argent
    promesse, providence, clémence
    un creuset
    des graines d’or
    semence d’hier pour demain
    sous des pieds, terre d’Afrique
    si précieuses graines de vie
    une offrande
    gerbe de blé
    abondance fruit de l’abandon
    labeur de l’homme, terre de vie
    une tresse d’épis couronne
    ce merveilleux présent

  18. Bonsoir à toutes, et tous,
    après une escapade Belge, re-re-et re-re visite de BRUGGE, la fabuleuse, nous nous préparons pour partir randonner et pédaler vers les côtes Bretonnes, du côté de DOUARNENEZ, …,à bientôt, gardez bien l’oeil ouvert…

  19. Langues de latérite aux saveurs océanes,
    Langues refoulées dans la nuit des langues !
    Il faudra bien hanter le bord des rivages
    Pour extraire de l’oubli ce qui appartient à la lumière.
    Langue yorouba, langue bambara,
    Langues-mères, issues de la sève première !
    La musique des mots enfièvre les savanes
    quand les langues se délient
    et déroulent la splendeur des contes.
    Langue berbère, langue malgache,
    Faudra-t-il tirer la langue aux totems
    Pour secouer les cornes de l’histoire
    Et enseigner les langues africaines ?
    Langues de latérite
    Langue bami, couleur ocre
    Langue mossi, senteurs de cauris,
    L’habit de lumière se porte au réveil
    Pour les rendez-vous et les retrouvailles.
    Langues insoumises,
    Langue lingala, langue kinyarwanda,
    Voici qu’un feu rageur
    Dévale la montagne.
    Langue bafoun,
    Langue douala, esprits des dioulas
    Vous surgissez de la brume
    Avec les sagesses Swahili et les atours beti !
    Langues du pays des mangues,
    Il n’est que justice de reprendre langue
    Avec le génie qui somnole sous ma langue,
    Ma langue africaine.
    Eugène Ébodé
    http://www.gnammankou.com/ebode-langueafricaine.htm

  20. Coucou, Ossiane
    Terre couleur de miel
    Epi d’or de lumière
    Tam tam de soleil
    Un petit bonjour à tous…et bises, Ossiane
    J’ai beaucoup de mal à avoir Internet de chez moi…en plus des difficultés ailleurs…

  21. Il existe une chaîne
    Dans la vie
    Dans la mort
    une chaîne d’une seule humanité
    D’un seul sang
    Nous constituons de nouveaux maillons
    En naissant
    En mourant
    Qui que nous soyons
    Ce « conte  » est extrait d’un livre magnifique :  » Le noir au coeur blanc  » d’Arthur Japin ( ed Gallimard ) ;
    Bon week end à tous

  22. J’aime bien cette référence à Théodore Monod, c’était un grand homme, un sage, un vrai, un humble, j’ai cette petite phrase qui ne devrait pas déplaire à Phil alba
     » Ayons l’humilité d’admettre que nous ne sommes pas encore les rois de la création, et à ce tître, que nous ne partageons pas nécessairement les secrets de la divinité »
    Puis cette autre citation de Monod
    « le désert nous apprend à nous soustraire des futilités et inutilités(…)les grandes cités nous submergent de superflus dans tous les domaines(…)alors que la source du bonheur est en nous-même »
    Théodore Monod est une référence morale de notre siècle à qui je pense on .n’ a pas suffisamment donné la parole, même s’il était adepte du silence, il avait tant de choses à dire c’était un humaniste.
    __
    Il suffit d’un nuage
    Pour que meurt le soleil
    Ici comme ailleurs,
    Pour que chaque grain de sable
    S’éteigne dans le gris de l’horizon.
    Reste à fouiller la terre
    Pour y trouver une pépite de soleil
    Reste à sonder mon coeur
    Pour y trouver un nouvel éclat

  23. J’apprécie vos partages phil alba, monique,
    merci amichel…
    Je vous embrasse chacun, c’est si bon, de pensée humaniste…

  24. En souvenir d’un ami de Dakar
    extraits de L’homme et la bête
    Je te nomme Soir ô Soir ambigu, feuille mobile je te nomme.
    Et c’est l’heure des peurs primaires, surgies des entrailles d’ancêtres.
    Arrière inanes faces de ténèbreà souffle et mufle maléfiques !
    Arrière par la palme et l’eau, par le Diseur-des-choses-très-cachés !
    Mais informe la bête dans la boue féconde qui nourrit tsétsés et stégomyas
    Crapauds et trigonocéphales, araignées à poison caïmans à poignards.
    Quel choc soudain sans éclat de silex! Quel choc et pas une étincelle de passion.
    Les pieds de l’Homme lourd patinent dans la ruse, où s’enfonce sa force jusqu’à mi-jambes.
    Les feuilles les lient des pantes mauvaises. Plane sa pensée dans la brume.
    Silence de combat sans éclats de silex, au rythme du tam-tam tendu de sa poitrine.
    Léopold Sédar Senghor « Ethiopiques »

  25. J’ai écrit plus haut en hommage aux Africains qui meurent en essayant de traverser frontières et barbelés vers les pays nantis …
    Pour oublier cette vision tragique, ceci…
    Du regard africain déborde tant de coeur
    Générosité dense de ces gens qui « n’ont » rien
    Du regard africain la fierté le bonheur
    rythment au son des congas le tissage des liens
    Du regard africain je retrouve la tendresse
    Ouverte et sans calcul quand elle veut tout donner
    Du regard africain je retrouve la caresse
    De ces matins brûlants que l’eau froide reconnait
    Du regard africain je touche la certitude
    Que l’on est passager d’un monde de plénitude
    Où de simples roseaux offrent de l’ombre à l’espoir
    Où l’or de la musique nous grise et nous élève
    Où une gerbe de plumes efface les idées noires

  26. En Afrique,
    on se pousse toujours,
    pour penser accueillir,
    celui qui a encore moins,
    on divise son assiette,
    pour le voisin, l’enfant,
    l’entr’aide et le soutien,
    la générosité d’un peuple,
    qui d’un rien peut donner,
    tellement plus,
    en sourire, en accueil,
    que celui qui gâté,
    obésé par la vie,
    tire la couverture qu’à lui,
    et quand il n’y a rien à se partager,
    vivre ensemble sa détresse,
    son manque de tout,
    se sentir entouré,
    reste le précieux de vie,
    quand dans nos pays riches,
    parfois la mort d’un être seul,
    abandonné, tout seul,
    face à son destin.

  27. un petit lien sur une chanson qui en dit long
    http://www.youtube.com/watch?v=19Cwsn-2bnQ
    et puis quelques proverbes africains :
    « Un vieillard qui meurt, c ‘est comme une bibliothèque qui brûle »
    « Là où on s’aime, il ne fait jamais nuit »
    « Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens »
    et un petit marrant
    « Si tu vois un éléphant avaler une noix de coco, c’est qu’il a confiance en son derrière »
    Bon samedi à tout le monde sous un ciel grisatre aujourd’hui en région parisienne.

  28. J’imagine
    Un monde de contrastes ;
    Des jours éblouissants et brûlants,
    des nuits noires et froides ;
    des terres arides et sèches,
    des oasis luxuriantes et ruisselantes ;
    des vents violents, assourdissants,
    un air calme et sépulcral ;
    j’imagine
    une terre pauvre et inhospitalière,
    des hommes aux cœurs riches et accueillants ;
    un territoire sans aucune limite,
    ou chaque pas est une frontière
    j’imagine le désert
    de sable de pierres, ou règne le silence
    j’imagine des villes
    de pierres et de sable où jaillit la clameur ;
    J’imagine des paysages en perpétuels mouvements,
    des traditions aux racines perpétuelles ;
    j’imagine
    un monde lumière et la beauté d’un crépuscule,
    ou les couleurs se dévoilent pures et sans pudeur
    un monde de silence
    ou l’on entend les vibrations de la terre,
    l’oscillation de son corps
    les battements de son cœur,
    les palpitations de l’autre
    un monde ou chaque unité est inestimable,
    une parole, une goutte d’eau, un sourire, un silence…

  29. **
    Il s’est éloigné des villages . Vers le soir il a atteint le désert, il s’y est enfoncé. Il s’est livré au mutisme de l’espace. Il n’a guère dormi. Les constellations tournaient lentes. Puis toutes les veilleuses du ciel se sont éteintes dans la pâleur de l’aube.
    Adossé à une pierre froide il a regardé naître la lumière. Il a senti monter une tiédeur, puis sourdement la fièvre. Ne pas manger.
    La chaleur qui gagne. Les yeux offensés par l’éclat du jour. Il faut des creux d’ombre pour survivre, et changer de place suivant l’heure.
    Jusqu’à ce que le soleil se fiche vibrant comme une flèche dans le zénith.L’azur blessé à mort. Le chaos du sol prêt à tomber dans le puits d’en haut et l’âme dans l’inconscience.
    Que d’instants à l’attache. Mais rien de changeant comme eux. Le scorpion sous la roche. Un souffle avec ses pieds de poussière ou une lapidation de sable.
    Et le soleil lassé lui-même. Désarmée de rayons sa braise encore en suspens, puis tombée d’un coup.
    Alors la nuit de nouveau avec sa froidure sous un ciel de pierreries tremblantes et le sillage des météorites.
    L’insomnie jusqu’au petit matin, jusqu’à l’abîme d’un sommeil sans rêve et ne revenir à soi qu’en plein jour.
    Le silence. Ou presque . Ton pas est pourtant léger.
    **
    Jean Grosjean / Désert à l’ essai.
    Ce texte est un peu long et je m’en excuse mais l’amputer de quelques mots lui aurait ôter de sa force poétique , alors j’ai préféré ne pas y toucher .
    Belle journée à vous tous

  30. C’est fort joli, vos mots,
    je ne suis jamais allée en Afrique…
    Et le hasard de ce matin
    Mais la vie n’est pas un hasard
    Ma fille du Congo téléphone
    C’est bien tout d’elle et pas son clone
    La voiture ne démarre pas
    Alors la Brousse l’attendra
    Pour des études sur le terrain
    Au coeur du choeur du chant Humain
    C’est tellement celadéjà l’Afrique
    Apprendre à vivre sans panique
    Apprécier ce qui est donné
    Et pas en forces s’épuiser

  31. merci Rachel, de forts beaux de F. Cabrel,
    merci à chacun, pour cette page Humaine, encore une fois, partégée si jolie…BISES.

  32. Coucou Ossiane !
    Allons bon, voilà que tu postes tes réponses dans la rubrique précédente !!!
    Mais c’est pas grave, tu vas sûrement y remédier !
    Comment ?
    Mon lien ne fonctionne pas ??? (01/08, 15 h 56)
    Je viens de le vérifier, chez moi, il marche très bien ! Ton micro aurait-il quelques véléhités de vacances ou bien est ce « micro-bêtises » ??
    Dites, les autes, pouvez vous vérifier si mon lien fonctionne chez vous ?!?:!
    Merci de nous tenir au courant !
    Biseeeees à tous et touteeeees
    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeee

  33. Le blog de brousse !
    TAM TAM – TAM TAM – TAM TAM ??
    Tam tam tam tam tam tam tam tam !
    TAM TAM TAM – Tam tam tam tam !!!
    TAM tam TAM tam TAM tam TAM tam ?!
    TAM TAM
    TAM
    tam ! ……
    t
    a
    m
    *
    t
    a
    m
    *
    Taaaaaaaaaaam Taaaaaaaaaaaam

  34. l’Arique est un songe et un masque,
    un rêve éveillé depuis trop longtemps
    au quotidien ce sont des flamboyants
    et un palmier superve avec son casque
    La terre saigne et sous le soleil, rougie
    elle n’a pas besoin d’une quelconque bougie
    Le patio de la maison est bien bas
    pour cacher des rigueurs de plomb
    C’est le Nigeria des années vingt
    un endroit improbale,
    une peinture qui me berce
    et puis tant d’autres entre pirogues et savane
    et cette vue sur le port de Lagos
    entre portefaix et cargos
    avec vue sur les cheminées
    depuis une esplanade
    celui que je préfère
    c’est un langue de terre
    verte au ras de l’eau
    dans une brûme improbable
    et des montagnes aux reflets violets
    la cote du sierra leone
    que dire des fauteuils ajustables
    aux barreaux profilés
    et ces bronzes animaux
    pas estampillés
    L’afrique est un appel
    un désir sincére de rencontre
    d’odeurs et de musique
    une oralité sans pareil
    des nuits sans sommeils
    à épier le moindre bruit nocturne
    sans jamais être taciturne
    L’Afrique c’est un voyage longtemps projeté
    saint louis, Ziguinchor, le parc du Niokolo Koba
    un superbe film de Giraudeau
    des récits d’aventure projetés
    et si demain l’afrique, comme l’écrivait Eden Kodjo
    dépasser les métropoles de l’ouest
    retrouver la capacité d’autosuffisance
    reconquérir pied à pied quelques arpents du SAHEL
    l’Afrique c’est Babel, avec ou sans oued
    de trops rares puits parfois distants
    qui oblige les caravanes en autonomie
    Et les griots, Bandiagara, Marcel Mauss
    L’afrique c’est notre berceau initial
    J’en rêve tant et pourtant je n’y suis pas encore allé !!!

  35. >marc :
    Magnifique toutes ces petites étoiles qui gravitent autour de tes mots !!! Un tourbillon, le vent du désert souflle en beauté dans ton évocation très humaine!
    Autre superbe approche toute en contrastes qui laisse à penser que tu t’es complètement immergé dans cette Afrique à la fois si riche et si pauvre. Bravo à toi !
    >lou :
    Tes poèmes très émouvants oscillent entre douceur, générosité et cruauté. Superbes images également ! Beaucoup de sang et de morts dans cette Afrique que tu viens de visiter. Je suppose que ton dernier voyage a inspiré ton regard. Merci pour la beauté de ton écriture sensible.
    >thierry :
    Bien vu le félin mais je n‘ai pas eu la chance de le rencontrer 😉 Ton troisième poème est celui que je préfère ; on dirait que tu es allé là-bas 😉 J’ai encore pris mon dico 😉 Belle journée à toi et merci pour Senghor il savait bien parler de l’Afrique lui aussi !
    >Annick :
    Alors tu es très bien placée pour parler de ce continent qui t’inspire tant aujourd’hui;-) J’espère que tu pourras y aller un jour.
    Une terre de contrastes avec des gens qui profitent et d’autres qui crèvent la faim. Quelles terribles images que les médias préfèrent oublier de peur de faire tomber leur audience ! Bravo pour tes poèmes Annick, ils sont très bien sentis et poignants !
    >Monique :
    Tu vois Monique, on peut très bien voyager loin sans bouger de chez soi ou pas très loin;-) Une éblouissante explosion de mots en rayons solaires, le mirage opère mais tu n’es pas très loin de l’Afrique depuis ton sud 😉 Merci pour la beauté de tes mots, bises de l’ouest !
    Merci également pour belle richesse de ton dernier commentaire sur Monod. Comme il avait raison !
    >Christineeeeee :
    Belle idée de penser à tous ces chercheurs dans la poussière et moi je pense à Théodore Monod, l’homme aux semelles de vent 😉 Bien aimé aussi cette odyssée de l’homme ! Il faut aller vois Lucy au Musée de l’homme à Paris ! Merci pour tes graines de mots soufflées par le vent. Bises.
    Ton lien ne marche pas , Christineeee !
    >le sid :
    Tu écris toujours de superbes haïkus un peu énigmatiques qui vont au plus près des images, Yves. Bises entre les gouttes du côté de chez moi 😉
    >phil :
    Ben zut alors, j’ai parlé de Monod juste avant 😉 Tant pis je le laisse, je me tais, te lis et écoute 😉 Merci pour les belles citations de cet homme hors du commun. Bises.
    >amichel :
    Superbe ! Ton poème est d’une grande richesse et beauté. Tu y réunis plusieurs thèmes relatifs à un Occident cacophonique, égoiste en quête de sens et sa recherche d’un el dorado illusoire. Retrouver le dépouillement et la nudité de l’homme pour retrouver ses origines, son identité et sa générosité. J’aime beaucoup ces idées développées par toi. Un grand merci, je t’embrasse.
    >véronique :
    La lumière et l’espérance émanent de tes mots pleins de délicatesse. Ces graines semées sont pleines de promesses pour le retour à la vie de cette terre. Merci pour ta belle écriture fluide. Bises.
    >aspe :
    Coucou aspe, c’est gentil de faire un signe avant ton départ 😉 Ton haîku est de toute beauté entre chaleur et noirceur. Bon voyage au bout du monde ; c’est beau là où tu vas ! A bientôt !
    >Léon :
    Hum hum, je ne connaissais pas ce superbe texte sur les languages d’Afrique. Merci pour cette belle découverte, Léon, je t’embrasse !
    >claudie :
    Coucou Claudie, merci de ce joli petit signe au son du tam tam malgré tous tes problèmes de connectique;-) Concernant l’accès à mon blog, j’attends ta réponse à mes deux questions de mon dernier mail. J’aimerais bien pouvoir régler ce problème… Bises chaleureuses vers toi.
    >perline :
    Autre belle découverte pour moi ! Une idée très humaine et généreuse cette chaîne sans fin qui réunit tous les hommes de la planète quelque soit leur couleur. Très beau titre ! Merci Perline pour ce beau partage, je t’embrasse.
    > Alla L’aa ke :
    Hum hum, quelesl belles sonorités produit la cora ! Voici un lien vers les instruments du Sénégal. http://www.senegalaisement.com/senegal/musique.html et un autre vers le site de Rokia Traoré, grande musicienne malienne http://www.rokiatraore.net/_sites/ROKIA_TRAORE/html/rokia_videos.htm
    http://www.rokiatraore.net/_sites/ROKIA_TRAORE/html/rokia_disco.htm
    Merci Alla L’aa ke, belle journée 😉
    >rachel :
    La page de cette note prend une grande profondeur avec toutes ces belles citations !
    Superbe chanson engagée de Cabrel ! Les photos parlent au cœur ! Merci rachel pour tes petits cadeaux, bises !
    >fred :
    Hé oui Fred, on est malheureusement passés par là avec toutes les terribles conséquences qui s’ensuivent. Je suis bien d’accord avec toi. Bon week-end !
    >Hélène :
    Il n’est pas question d’amputer quoi que ce soit ici, Hélène 😉 Libre expression est ma devise 😉 Tu as eu raison. 😉
    Un superbe extrait qui parle si fort ! C’est terriblement émouvant ! Merci pour ce beau partage qui a dû te prendre du temps pour le retrouver. Beaucoup de nouveaux auteurs aujourd’hui ! Merci pour ta belle présence poétique, je t’embrasse.

  36. « le monde en mouvement… »
    La terre ne tourne pas rond
    Déséquilibre, rotation impossible,
    D’un côté le manque,
    De l’autre l’opulence.
    L’homme a touché
    Aux lois de la nature,
    Déstabilisé l’équilibre premier.
    Des vents de folie
    Ont balayé notre monde,
    La terre est foulée d’égoïsme et de haine,
    Une terre qui rêve d’harmonie
    Là où tout est instabilité et injustices
    Comment rattraper le désordre ?

  37. Une femme
    Et son bébé
    C’est déjà tant assez
    La grosse bassine
    De trop
    Mais la vie du bébé
    Dans l’or de cette huile
    Pour ceux qui bêtement
    Se brûlent au soleil
    Allongés en vacances

  38. Il est très émouvant ce reportage sur ces femmes courageuses en survie, le précipice, le bébé, le pied nu sur la roche, le gros ventre…
    Je ne sais pas si j’irai un jour, en Afrique, avec Jean Sébastien c’est trop risqué de soins sur place et trop loin, et si cher, environ mille euros aller retour, quand une plage de cocotier dans des plages d’Afrique touristique sont accessibles,
    pour le moment, c’est bien plus humain de penser favoriser le possible de revoir sa famille quand on est d’Afrique et étudiant en France.
    Et puis, tant de pays en guerres, en Afrique, comme à l’est du Congo.
    j aime bien tes mots Monique, si purs de vérité.

  39. J’ai été comme toi Annick émue en regardant cette petite vidéo d’Andrée Wizem, comme ça, l’air de rien, combien pourions-nous faire de petites vidéos de ce genre sans aller bien loin.

  40. >christineeee :
    C’est corrigé ! Bon œil !
    Ton lien remarche maintenant, va savoir pourquoi 😉
    Tout fonctionne !
    En réponse à tes talents de percussionniste 😉
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/percussions/video/x2zx6o_percussions-africaines_parties
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/percussions/video/x2mu00_tamas-percussions-michel-lang_music
    >thierry :
    Tu nous fais bien voyager, as-tu donc vécu là-bas ?
    >monique :
    Sensations de vertige devant ce monde en déséquilibre ! Merci pour ton beau cri de révolte.
    >annick :
    Un jour viendra sans doute…
    >Andrée :
    Merci pour ce reportage édifiant sur la ténacité de ces femmes qui doivent survivre coûte que coûte. La musique qui l’accompagne est superbe !

  41. Blés fantomes
    Rêve de l’enfant qui a faim
    Que doucement déposent les mains brunes
    Et le coeur déchiré
    Sur l’ocre aride du chemin…..

  42. tam tam
    coeur bat la chamade
    battre le grain
    de la folie des hommes
    à la mesure
    d’une liberté
    toute à gagner
    tam tam
    essence
    essentiel
    naissance
    sans perdre les sens
    d’un soi libre
    à l’identité propre unique
    tam tam
    cœur bat la chamade
    signal d’alarme
    jeter au feu
    les armes, les fers, les lances
    et en tout à chacun
    trouver et vivre à son rythme
    tam tam
    cœur bat la chamade
    orchestre des battements des cœurs
    éclaboussure d’or
    terre peau, terre des hommes
    une symphonie
    le sang de la terre coule dans nos veines

  43. Permettez-moi de revenir sur un thème déjà évoqué plus haut.
    Tous ces africains quittant leur terre natale à la recherche d’ un avenir. Lorsque j’entends le terme d’immigration choisie cela me choque au plus profond de mon être. Il y aurait les immigrés interessants et puis les autres qui peuvent « crever » dans l’indifférence la plus complète car ils n’apportent rien aux pays riches que nous sommes. Idéologiquement, philosophiquement cela m’est insupportable. Certains m’objecteront que l’Europe ne peut acceuillir toute la misère du monde mais cela est un peu facile car cela fait des décennies que l’afrique est maintenue dans cette situation. Voir tous ces gens mourir de faim, du sida ou d’autres maladies que l’on sait soigner est insupportable pendant que nous croulons sous cette société de consommation. Entendre les génocides au Rwanda, au Darfour et être impuissant.
    Evidemment quand il n’y a pas de contrats à récupérer ces pays sont un peu moins intéressants.
    Désolée pour ce coup de gueule mais il y a des pensées profondes qui font ce que nous sommes réellement.

  44. Elle vit contre le continent africain….belle et sauvage….digne et ombrageuse…noyée par les pluies et le soleil….malicieuse et riche dans son histoire et ses contes…Madagascar…l’empreinte de mon enfance…le manioc que doucement on arrache et que l’on croque…un pneu que l’on fait rouler devant soi avec un bâton….une forêt de bambou dans laquelle on se perd…un lépreux sur le zoma que l’on n’ose regarder…le canal de Suez …un voyage..le bateau..des semaines en mer…une mangue que l’on cueille sur l’arbre..une gorgée de soleil…une fête avec les les autres enfants malgaches..nos rires et nos couleurs mélangés…une rabane sur laquelle on s’allonge…un cratère de volcan éteint et une petite croix blanche rivée dans ma mémoire..le lac Tritriva…Fianarantsoa …la ville de ma naissance…Antsirabé..une ville thermale qui me rappelait la France…Et ma mère qui pour mon père ..à 18 ans avait tout quitté…une sagaie et un mort à ses pieds…la brousse ..l’aventure..le pays parcouru…des lettres adressées en France…une cantine pour un embarquement souhaité…Des épices pour des repas délicieusement préparés…un lémurien dans un arbre repéré….une allée d’eucalyptus…votre regard dans le ciel évadé…L’Afrique…dans mon coeur plantée….éclaboussures de sang et d’or…éclats de rêves sur une ombre déposée… »Maman…encore une histoire..juste une..la dernière…après..je dors… »

  45. >MTO :
    Une approche bien émouvante avec ce rêve de nourriture, MTO ! Ton poème est magnifiquement humain ! Merci pour la beauté de tes mots, bonne nuit !
    >monique :
    En réponse au son de ton djembé
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/djemb%25C3%25A9/video/x1yipq_un-master-du-djembe-de-4-ans_fun
    Merci pour ta belle évasion dorée, je t’embrasse.
    >chritineeeee :
    Et voilà Christine qui s’y met elle aussi 😉 Bonne nuit en rythme !
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/danse%2Bdjemb%25C3%25A9/video/x1sl3e_musique-et-danse-africaine_music
    >véronique :
    Et voilà Véronique, le cœur battant qui prend le relais en beauté ! Vertiges et tourbillons assurés ! Bravo à toi !
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/danse%2Bdjemb%25C3%25A9/video/x22kn8_spectacle-africa-tambours_music
    >rachel :
    Je hurle avec vous deux !! Je ne reconnais plus mon pays !
    >pierre b :
    Bonsoir pierre, quand l’un part, l’autre revient, un vrai chassé croisé calaculé à la seconde près ;-)) Mon petit doigt me dit que tu viens de rentrer de vacances ;-)) Vacances d’Afrique peut-être… j’espère que tu es tout reposé et ressourcé 😉
    Tu décris si bien cette partie du monde et ceux qui la peuplent qu’on dirait que tu y as réellement vécu. De tels souvenirs d’enfance marquent à jamais et tu nous le fais savoir avec émotion et délicatesse. Merci pour ta belle histoire, je t’embrasse.

  46. Grand continent aux empires anciens
    des grands fleuves changent de couleur sur ton sol
    certains se perdent dans des deltas sans issue
    comme l’Okavongo
    d’autres encore sont terriblement intrépides
    comme le Congo
    de larges fossés et de terribles volcans
    ont vu l’humanité s’y dresser
    la diversité des langages a vite éclaboussé
    la savane de bruissements
    depuis les clics des bushmen jusqu’aux polyphonies
    urbaines
    de tous temps tu as favorisé les migrations
    les voyages et les peuplements
    au grès des variations climatiques
    tu as ouvert dans la jungle des pistes
    momentanées
    et un brassage a en permanence opéré
    pourtant des spécificités de tes zones
    en a dérivé des aptitudes et caractères distinctifs
    tu as vu sur ton sol depuis longtemps se développer
    après les guerres tribales, l’esclavage
    mais le commerce aussi a été vecteur d’échanges
    pour doubler ta corne des navigateurs ont bravé tôt les mers
    et si ton cap n’est pas que de bonne espérance
    il a donné une vision nouvelle pour la route des épices
    Tu es un monde a toi toute seule, un concentré du pire et du meilleur
    un exemple de la diversité des civilisations
    de la parole sacrée des anciens
    de la force de la tradition
    de l’initiation
    et mére des rythmes au son des tambours profonds
    tu nous alarmes non sur la seule sécheresse
    le Sahel en a connu d’autres
    mais sur l’impéritie des hommes
    qui pillent et qui trichent
    laissant ton potentiel en friche
    en toi nous devons croire
    tu a été source de pouvoir
    et tes ressources sont immense
    à provoquer la transe
    Oh Afrique puisse tu te relever fiérement
    et nourrir tes enfants
    pour que plus jamais les pluies comme les sécheresses
    ne masquent les visages du voile de la détresse


  47. Des soleils glissent
    Sur une terre liquide
    Et les ombres mouvantes
    Sur les pierres de lumière.
    La nuit est éphémère…

  48. Mystère dans l’ombre
    il fait chaud
    de l’or dans mon coeur
    Je t’embrasse Ossiane
    Merci pour tous les partages de ton blog
    😉
    mon amitié vers toi
    Pam

  49. Afrique sombre
    A l’aube claire, ton fier soleil
    Inonde la mappemonde
    Au clair-obscur
    Mes empreintes dans la pénombre
    Défilent, avides
    Silhouettes fugitives
    Emportées par le vent
    En quête d’une source vive
    Pour rafraîchir ses tourments

  50. Un voyage en Afrique chez des amis coopérants
    Année 1980
    Pendant les vacances de noël….
    Quelques souvenirs remontent à la surface….
    Film au ralenti…
    Ouagadougou,
    La chaleur,
    La foule des habitants vacant à leurs occupations,
    Les taxis brousse et leurs montagnes de passagers entassés,
    Les odeurs du marché où il est bon de savoir marchander,
    (Je ne sais pas du tout marchander !)
    Les mouches autour des étals de viande,
    Un canard au poivre vert… qu’on n’a jamais pu manger ni même découper tellement il était duuuuur ! (on a juste « saucé » la sauce qui était trop bonne !)
    La viande de zébu,
    Les goyaves et papayes du jardin…
    Mon angine attrapée deux jours après l’arrivée…
    La moustiquaire au-dessus du lit !
    Un épineux coupé en brousse en guise de sapin,
    Une ballade à cheval avec un voisin (et oui, déjà !)
    Un vol vers une réserve, (pour touristes, mais bon, on était aussi touriste !)
    Un hippopotame au galop (on a eu un peu peur !)
    Des gazelles, et plein d’animaux,
    Safari photos, à l’époque, des diapos !
    Une expédition vers le Mali,
    Mopti, le Niger, ballade en pirogue le long du fleuve,
    Un petit « guide » trop sympathique !
    Plein de poissons séchés, la belle odeur !
    Bandiagara et le pays Dogon,
    Des champs d’oignons très verdoyants, juste pour l’exportation
    (Alors là, j’ai pas compris : ils les cultivent et ne les mangent pas !)
    Randonnée et descente des falaises jusqu’au village Dogon….
    Huttes originales, au chapeau pointu très caractéristique, (voir le lien)
    Une chaleur étouffante, comme jamais….
    On suce des fèves de baobab… c’est acidulé, et ça apaise la soif,
    Dormir dans des ….
    Traverser la brousse, suivre la piste….
    Attention aux risques d’ensablement, on pousse la voiture !
    Rencontrer d’autres gens,
    Retrouver la civilisation,
    Rapporter des souvenirs plein les yeux et le cœur !
    Quelle belle expérience !
    Biseeeeeeees africaineeeeeeees !

  51. Un poème plein de couleurs et de tendresse de Senghor pour illustrer cette très belle image d’Ossiane intitulée Afrique
    REGRETS
    « A la mémoire de Soukeina »
    « La gracilité de la gazelle
    S’est fondue au crépuscule mourant
    Dans la vallée.
    L’éclair d’un trait d’ambre
    Immuable en mon cœur s’est fixé,
    En mon cœur saignant d’un regret inapaisé.
    Car le parfum de mon songe inouï,
    Splendeur du ciel tropical,
    M’a trop bien ébloui pour les temps à venir.
    Amie, quelles peines as-tu éteintes ainsi ?
    Dis-moi, quels incendies au feu dévorant
    As-tu donc plongés au fleuve froid
    D’amertume ?
    Pour toi j’eusse donné tant,
    Pour toi plus belle que le crépuscule. »

  52. au chevet de la terre, l’ombre veille
    et apaise le feu éclatant du ciel
    en attendant la fraicheur de la nuit
    Pierre b j’aime beaucoup cette description

  53. merci Ossiane pour « ce p’tit bout de 4 ans! » superbe autant à entendre qu’à regarder, trop mignon! son éveil musical est au top!

  54. un petit lien sur une chanteuse africaine que j’ai eu la chance de voir en concert il y a plusieurs années. Je suis allée la voir sans la connaître et j’en suis ressortie enthousisamée.
    http://www.tagtele.com/videos/voir/12761/1/
    et puis une petite devinette : savez vous pourquoi les éléphants se regroupent souvent aux mêmes endroits pour mourir ? Ainsi est née la légende du cimetière des éléphants……

  55. Je ne sais pas pour les éléphants, Rachel,
    merci à chacun pour ses partages de qualité,
    juste que le lien de Naro ne passe pas…

  56. l’homme t’obscurcit de son ombre
    alors que tu n’es que lumière
    l’homme te tache de sang
    pourtant tu es l’immaculée nature
    l’homme te brise en morceau
    toi qui es le berceau de l’art
    l’homme veut te réduire au silence
    toi qui es le chant du monde
    l’homme fait couler toutes tes larmes
    toi qui as le sourire des anges
    l’homme voudrait te coucher à jamais
    toi qui danse l’hymne de l’univers

  57. je donne la réponse ce soir.
    La première dent des éléphants apparait vers l’age de 3 ans et leur dernière perce vers 35 ans. Les dents de l’éléphant s’usent relativement vite car ils mâchent une grande partie de la journée. Vers 60 ans leur dentition est très réduite et ils peinent à déchiqueter et mâcher leur nourriture. Ils se dirigent donc vers des lieux géographiques où les pousses sont plus tendres. Et puis vous l’aurez compris ils finissent par mourir de faim. C’est ainsi qu’est née la légende du cimetière des éléphants.
    Sur ce bonne nuit à chacun

  58. L’animal encore bien plus à nu, devant le mystère de la vie, l’Homme souvent en pays riche d’argent, peut avoir accés aux soins pour les dents.
    Si il est essentiel de respecter et penser sauver l’Homme,
    il est si important aussi de rester petit devant l’animal qui déploie tant d’idées pour survivre, en instinct et en intelligence. L’animal est une créature vivante, et un immense créateur aux génies artistiques incommensurables, a réussi a créé des milliards d’espèces, de couleurs, de chairs, de carapaces, d’odeurs, de températures en corps, de beautés ou laideurs…
    il est joli ton texte, Marc.
    Bonne journée pour chacun.

  59. Les proboscidiens, enfin les animaux à trompe de la famille des éléphants, piquent ma curiosité mais ils nous trompent énormément.
    Cet appendice nasale et préhenseur n’était il pas un tuba non pour les barrisssements uniquement, même si on sait que la production d’infra sons permet de communiquer très loin, mais ce n’est pas le propre de ces pachydermes, mais aussi donc pour la respiration en milieu aquatique dans des lits de rivière ?

  60. Extasis et tourments africains
    J’ai perdu l’équilibre, j’ai perdu sans raisons
    je me suis senti Libre, ouvert, enraciné, fécond
    J’ai touché Galatée, j’ai conquis les saisons
    Et j’ai continué encor,
    j’ai bâti des maisons
    Ce jour j’ai vu l’Impasse
    Ce jour j’ai vu la Fin
    Le début d’un beau sentiment d’Extase,
    La panacée d’Airain !
    J’ai palpé cette machine tiède
    J’ai parcouru ces courbes pleines
    de géométries complexes
    et tourments africains
    J’ai connu Damballa,
    la pure connaissance
    Mawu, Erzulie, Léwas
    Et suis rentré en trance
    J’ai vaincu le démon des nuits
    J’ai pleuré en cherchant l’Essor
    J’ai rencontré la Vie
    J’ai rencontré la Mort
    Retour à la case départ…
    Winson Perez, 2001

  61. Une ombre fine s’étalait sur le sable agité par une brise légère. La feuille , onde effilée, s’arrondissait sous le vent.Instinctivement, mon corps se lova au creux de la dune, Le soleil écrasait mon corps de douleur, j’étais épuisée par des années de marche dans le désert, terre de mes illusions, plumets de bonheur diffus que je ne cessais d’amasser dans un panier de chanvre aux interstices fuyants.
    A l’heure du soleil au zénith, je couvris mon esprit de tout l’ocre mouillé issu de la roche brune. Entre les grottes lunaires,on ne me voyait plus. Roche parmi les roches, pierre de terre et de lune, j’avais fermé mon regard.Le paysage défilait. Je ne m’arrêtais plus à lire les traces miroirs.La lumière renvoyait de la poussière de passions, ivresses inutiles dans un pays de mirages, connu.J’avais franchi les limites de la raison absurde, la dune chantait pour bercer mes chagrins de la veille, un coeur battait au rythme d’un djembé noir.Un jeune homme touareg accroupi dans mon rêve semblait soliloquer.Il racontait à mon coeur une histoire africaine peuplée d’enfants heureux dans la somnolence de mon esprit triste.Je quittai l’homme assis, laissé à son récit, la dune était clémente au crépuscule d’un jour d’hiver, je repris ma route, je ne savais vers où mais je marchais encore.La goutte d’eau palpitait quelque part, loin du village des hommes.
    « -Demain, je suivrai le soleil, pensai-je.Une caravane accueillera bien mon ombre affaiblie sur une de ses chamelles robustes.Elles sauront me mener au puits.La file tranquille en chapelet lunaire se verra de loin comme un liseré au bord de l’abîme. »
    Sur mes semelles une goutte de thé, puis une autre et encore une autre. Un oued de mes larmes coulait dans un sillon en forme de coeur tracé d’un fin bâtonnet de ma main.
    La nuit était fraîche, je fermai mon coeur de gazelle, en désordre à l’heure du thé nocturne.

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