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Un oiseau, une main, un souffle, une goutte, graines aux quatre vents

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite, verticale

Un oiseau, une main
un souffle, une goutte
graines aux quatre vents

Petit fragment de “Prenons-en de la graine”,
une création de Marc Vatinel, Cécile Pinon et Danielle Roose.
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

50 réflexions sur « mobiLe »

  1. En oursins elles cheminent sur le fil noir ténu
    Des carapaces autour de leurs graines de génie
    Elles traversent les espaces où les mots bienvenus
    Montent vers le ciel de leurs atouts munis
    Brisent là les étaux qui les retiennent encore
    Et Sèment les fleurs futures en poèmes de tous bords

  2. ils sont là, devant moi,
    et les regarde,
    et me demande,
    un peu, comme ça,
    juste un peu,
    s’ils montent ou s’ils descendent
    le long de leur fil –
    et des petits groupes se sont faits
    des conciliabules,
    et je les entend
    qui, terrorisés, se demandent
    que faire,
    monter, descendre, se cramponner
    comme ça, immobiles,
    pour ne pas être emportés

  3. Ribambelle, kyrielle, cortége
    ils se suivent, à la queue leu leu
    qui est le premier, qui est le dernier
    qui montre la voie, sur le fil étroit
    ils se piquent de grégarité
    ne trouveraient plus seuls de sens, le sens
    moutonniers ou panglossiens
    s’inscrire dans le groupe
    sans trop marquer la troupe
    et si pourtant en laissant germer l’idée
    et si pourtant sans fermer de possibilités
    on se soumettait aux quatre vents
    dans l’attente de la dispersion
    aux quatre coins
    contours incertains
    ellipses de pantins
    funambules du matin
    sur le fil ils avancent
    sur le fil ils progressent…ensemble
    sur le fil ils laissent couler le temps
    retenant du chemin
    dans la verticale mate
    l’apreté du destin

  4. Suspendu à tes lèvres
    les mots ordinnaires
    ressemblent à une friandise!
    ils forment une couronne
    qui coiffe de leurs beautés mon coeur!
    Enrobés d’un glassage sucré
    ils procurent chaque fois un peu de douceur!
    leur doux parfums citronnés
    apportent un zest de pur bonheur
    moelleux à l’intérieur
    ils écartent au loin toutes les rancoeurs
    mon tout est une spécialité catalane
    qui suis je?

  5. sans jouer à la resquille
    ni en louper une esquille
    ne s’agirait il pas de la rousquille
    délicieux mais étouffe chrétien
    il faut la déguster lentement
    sous peine de succomber
    le turron n’est pas mal non plus ;)))
    vive la gastronomie catalane

  6. thierry en effet une à la fois suffit
    ce qui permet de bien apprécier
    remonter le fil du passé
    en couleur ou en noir et blanc
    résurgence d’images fulgurantes
    à trop l’occulter
    il nous fait la nique
    A trop s’y frotter
    on s’y pique
    y plonger le temps
    d’un pique-nique
    bonne journée aux présents


  7. Née d’un rejet les Comètes
    ces indépendantes et solitaires
    du long voyage fuyant
    Songeraient-elles parfois
    Et comme à leur insu
    à leur possible retour au sein
    d’un monde collectif
    stable et planétaire
    Même au prix
    de leur folle liberté.

    Mots d’un poème de A Verdet…Belle après-midi à chacun(e)

  8. Et si tout ne tenait qu’à un fil
    Prenons-en de la graine…
    Âme se trame gramme,
    Légère !
    pique et pique
    et colle et gramme,
    légère
    attachée à nous !
    Bourrée, bourrée, (1)
    légère
    attachée à nous
    dansante, chantante !
    Âme tam-tam,
    légère
    attachée à nous
    dansante, chantante
    Qui sans cese nous appelle !
    Qui sans cesse nous élève !
    (1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Bourr%C3%A9e

  9. AH ! Ces satanées
    Graines de bardane,
    Rhubarbe du diable,
    Vous nous en faites voir
    De bien belles !
    Bien sèches, bien mûres,
    Vous partez à l’aventure…
    Au passage d’un nez
    Fort occupé à brouter,
    Telles des stoppeuses
    D’auto-MOBILE,
    Vous sautez,
    Illico et presto
    Sur un toupet bien long,
    Une crinière flottante
    Et d’un bel équidé
    Fort bien toiletté
    Vous le transformez
    En licorne,
    A la corne bien dressée !
    Toupets et bardane pas sage
    Ne font pas vraiment bon ménage !
    Nous ne comptons plus
    Les heures passées
    A retirer, crin après crin, (*)
    Ces boules si sauvages,
    Aux griffes crocheteuses,
    Qui s’agrippent en un instant
    Et ne lâchent jamais prise !
    Mais avec patience,
    Nous en venons à bout
    Et bientôt, crinières bien démêlées,
    Reste une boule de graines agglomérées
    Dans le creux de nos mains…
    Le pire dans cette histoire :
    On recommencera demain !
    ***********
    (*) Pour retirer ces satanées boules, il ne faut surtout pas vouloir les retirer une à une : la seule solution : tirer les crins, les uns après les autres, jusqu’à ce que les graines n’aient plus matière à s’accrocher !!! Et c’est très long !!!
    Biseeeeees agrippanteeeeeees !
    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeee

  10. l’amour est infinitude
    sens dessus-dessous
    infrangible et changeant
    son ombre est projetée
    sur l’émisphère de nos vie
    déformée, distendue

  11. Le glacier des débuts du temps
    Regarde apeuré le chapelet du temps
    Qui ne peut retenir ses glaces
    L’Homme bête égoïste a fait tant de casses
    Chaque grain désoeuvré du temps
    Entouré de piquants défenses du temps
    Espère ainsi fixer le cristal
    Par la beauté si pure se délivrer du mal

  12. Nous marchons dans le temps
    et nos corps éclatants
    ont des pas ineffables
    Qui marquent dans les fables
    Sous nos mêmes amours
    plus lourdes que le monde
    Nous traversons les jours
    Comme une pierre l’onde.
    Paul Valéry

  13. >bourrache :
    Douloureuse approche qui me touche, Bourrache. Essaie d’oublier les châtiments qui ne devraient pas exister. Bises à toi.
    >lou :
    Bien vu les oursins 😉 Une approche très poétique avec ce cadeau de mots disséminé dans la terre… tu vas voir, de nombreuses fleurs de poèmes vont jaillir diu blog 😉 Bel après-midi !
    >brigetoun :
    Je les entends aussi Brigitte 😉 Mais je te vois au milieu d’eux en train d’essayer de les rassurer et de leur tenir la main. Merci pour ta touchante évocation.
    >le sid :
    Bonjour Yves, le drap qui sèche… oui bien sûr et les graines qui s’envolent pendant ce temps. Merci pour ta vision très bucolique, bises de l’ouest.
    >Thierry :
    Je trouve ton poème très shadockien avec tout ce petit monde qui s’agite en file indienne;-) C’est bien 😉
    >andrée :
    Une belle escalade tu nous proposes ; il va falloir tenir bon 😉 Merci andrée.
    >pierre :
    Bien la référence à Calder et puis ton petit poème en boule et tout mignon 😉 Merci Pierre.
    >marc :
    Beaucoup de « zénitude » dans ta poésie en ce moment 😉 Pur bonheur de te lire aussi.
    Thierry m’a devancée 😉 Miam, je ne connaissais pas 😉 Curieuse association avec ma photo 😉
    http://comme3pommes.over-blog.com/15-categorie-231338.html
    >alix :
    Et voilà qu’on s’envole dans l’espace avec ce poème d’un auteur que je ne connaissais pas ! Merci alix, bises à toi.
    >phil :
    ;-)) Me font rire ton Amstramgram, ta bourrée et tout le reste ;-)) Je n’arrive plus à poursuivre… tu tiens une sacrée forme aujourd’hui ;-)) Merci pour ton bel humour vif ;-))
    >christineeeee :
    Ah bon ce sont des graines de rhubarbe ou de bardane ????
    Surprise inattendue, je n’avais pas imaginé que ces petites graines puissent te toucher d’aussi près puisqu’il s’agit de ton métier 😉 Belle forme aussi pour toi puisque tu évoques ton vécu quotidien 😉 Quelle patience pour venir à bout de ces petites billes végétales ! Bises du lundi.
    >annick :
    Et voilà le chapelet 😉 Ca non plus je n’y avais pas pensé 😉 Merci annick.
    >hélène :
    Ce fil vous évoque souvent une longue marche. Celle est que tu nous proposes avec Paul Valéry est lumineuse. Merci beaucoup.

  14. Le Velcro leur doit beaucoup
    tant d’atomes crochus
    et parfois la vie
    suspendue à un fil
    des attaches rapides
    pour des descentes freinées
    un peu de biomimétique
    une belle analogie
    une interdigitation
    qui n’a rien de la prestidgitation
    mais prestigieuse imitation
    la nature est notre mére
    elle nous montre la voie
    elle nous ouvre le chemin
    pourtant de loin ces cilliés familiers
    ne nous font pas sourciller
    on pense paramécie
    on pare à nos soucis
    on s’accroche à l’espoir

  15. Bonsoir ossiane
    pieplu c’est ma presque adolescence
    j’espère que je ne vous pompe pas trop
    avec mes histoires de chat docte.
    merci à tous ces nombreux inspirateurs
    merci à hélène pour ces merveilleux mots lumineux de Valéry
    pour phil alba je vais me replonger dans mon manuel de sorciére
    car cette contine enfantine a des racines dans les mythes
    surnaturels entre chaudron et balai mais ceci est une autre histoire….
    du côté des nordiques en langue noroise.

  16. >marc :
    Et pourquoi ne pas faire rêver le enfants avec le blog 😉 Ce petit livre me semble très sympa. Bonne fin de soirée.
    >thierry :
    Et ça continue de grimper à cette heure-ci, il faut s’accrocher ;-)) Merci thierry, bonne nuit à toi.

  17. pour suspendre le temps recette des vents
    mettre la lune à la porte des étables faire sortir les vaches dans les pairies, Margerite devant en conduira le troupeau,
    donner des grains de blé aux poulets, ouvrir le clapier au lapin noir,
    monter à LAQUEILLE HAUTE, voir chez Marcelle, si le lait est prêt,
    livre de comptes, le laitier est parti avec la femme du garagiste, celle qui riait au soleil des libellules, au bord de la rivière, jambes nues et bronzées…
    billes en tête…
    L’odeur des chaudrons de confitures, abricots, pêches, magiques sensations des saveurs,
    puis un verre de rosé bien frais
    Madeleine passe sa main dans ses longs cheveux
    quelle est belle!
    rêveries de gosse, la vitre de la voisine est brisée, carreau cassé, j’irai la voir belle Madou,
    mobile
    mobile
    j’ai trouvé le mobile
    pour lui caresser le coeur,
    entre-ouvrir son chemisier du bonheur
    mobile
    mobile
    tes yeux
    comme un pistil
    dans la pairie fraîchement fauchée, rires des garçons devant la fontaine
    mobile
    mobile devant la tentation,
    en arrivant chez elle
    Madeleine m’a ouvert ses bras…

  18. Oui on s’agite quand on met le calder on
    mais la mobilité si ça peut rappeler la mobylette (la bleue)
    ça nous parle maintenant plus flexsécurité
    là où l’on voudrait de l’employabilité
    mais pas de précarité
    la mobile économie
    un tribut à l’autonomie
    soit disant
    mais un fil à la patte permanent
    débrancher
    oublier les solutions plug and play
    et passer en voix off
    Ah Mobile, ni home ni gasoline
    juste une baie sur le golfe du mexique
    un fort français
    l’USS Missouri
    les relents de Kathrina qui rodent
    si les idées qui germent
    pouvaient donner dans l’ascension
    plus que dans la recension
    s’accrocher à la moindre parcelle de bonheur
    égrener les attributs
    avancer pas à pas
    goutte de vie
    Lendemains qui chantent

  19. >Ossiane :
    De la BARDANE !
    Je cite Thierry :
    « …Le Velcro leur doit beaucoup
    tant d’atomes crochus
    et parfois la vie
    suspendue à un fil… »
    Et je ne suis pas la seule à avoir souffert de ces boules ! Une petite recherche m’a fait découvrir ceci, et je vous le fais partager :
    Georges de Mestral a eu des démêlées bien « emmêlées » et ça l’a bien inspiré !
    ___
    http://www.velcrotex.ch/historique.php
    ___
    Biseeeeees matinaleeeeees
    (après l’orage d’hier, l’atmosphère est plus légère !)

  20. Je viens de bon matin déposer quelques mots, d’abord merci Ossiane, de ce temps accordé à chacun ! Je suis venue à pas comptés parce que un peu timide ! Merci également à Thierry et son imagination imaginante ( sourires )
    Le fini et l’infini
    faisaient route ensemble
    L’un dit
    me voici arrivé
    Crois-tu dit l’autre
    et il prit sur ses épaules
    son frère encore
    trop jeune
    Celui-ci
    du haut de son perchoir
    racontait la route
    commentait le paysage
    Car l’autre était aveugle
    de naissance
    et ne pouvait regarder
    qu’en lui- même
    Mais le chant
    l’avait choisi pour cela.
    W Lambersy – L’horloge de Linné
    A bientôt

  21. pour continuer sur la bardane
    je ne suis pas une sangsue
    pas plus de la glue;
    je ne suis pas cheviller
    pas plus que vissé;
    pour m’accrocher
    pas de besoin de sarbacane
    je suis une bardane
    dés que je vous croise
    je vous toise et m’entrecroise
    avec mon petit crochet.
    Et une fois bien installée
    je ne veux pas vous quitter
    si vous avez avec moi maille à partir
    je quitte vos mailles pour partir
    mais ne vous réjouissez pas trop tôt
    je reviendrais à la prochaine rando!

  22. En haut neiges éternelles
    Le ciel s’atteint enfin
    Le fil gravit de tant
    Se berce du doux présent
    De l’instant recueilli
    Dans le regard de l’aimé
    Si douce complicité
    Tendresse fort délicate
    D’un si pur bel désir
    Pureté du haut des cimes

  23. Sur la branche mobile
    Bercé par l’air du soir
    L’oiseau fier et agile
    Se pose sur l’arrosoir
    Plus loin dans les glycines
    Un combat sans pitié
    Des fourmis assassinent
    Un insecte blessé
    La chatte s’est endormie
    Près des roses trémières
    Son corps est alangui
    De senteurs familières
    Dans le jardin fleuri
    Le temps suspend son cours
    Près du bosquet de buis
    Je t’écris mon amour
    Ainsi passent les heures
    Les jours et puis l’été
    En oubliant les peurs
    Des sentiments fanés

  24. Petits instants précieux
    Défilent le cours de vie
    En s’accrochant son fil
    Je te vis mon amour
    Si bel de tant de toi
    Sur un fil d’or très fin
    Suspendu à mon cou
    Qui caresse ma nuque
    Et se plonge ma gorge

  25. Les pics remontent le fil
    Tentés par l’éternel
    Dans la lumière si vive
    Les doux restent au sol
    Cloués éternité
    Dans l’ombre de eux m’aime

  26. ____e____
    Suspendus
    A leur fil
    Invisible
    Mobiles
    Immobiles
    Attendent
    Souffle de vent
    Pour tourner
    Sans élan
    Aux quatre coins
    De la rose
    Des Vents !
    ____e____
    Christineeeeeeeeeeee
    __________[__________
    __e__e__e__e_[e__e__e
    _____e__[__e_____e
    ________e________e_______[_______e
    _______________[________________________e____[____e
    __[__e______________e_________e
    __________________________[________________e_______

  27. Le pied se pose
    Sur le fil à noeuds
    Il apprécie la pause
    Tout heureux
    Il est si haut
    Le ciel tout chaud

  28. S’asseoir sur les marches
    Jardin empli de chaleur
    quétude vespérale
    Des fils de soie flottent
    Araignées du soir, espoirs !
    Coup de fil de toi
    Des méridiennes,
    attendent de nous recevoir
    Espace volupté
    Crisse le gravier
    Les yeux clos, te voir venir
    Ton pas, j’en suis sûr
    Soleil déclinant
    Dans mon jardin, mon amour,
    L’ombre se fait lumière
    Juste dire que
    que tu es belle, très belle
    Et les fleurs se taisent
    Ho ! ta main sur ma bouche
    Et mes doigts qui te touchent…
    —o—o—o—o—o—o—o—

  29. J’aime très beaucoup tes mots, phil alba, mais tu le sais tout ça bel de toi…BONNE SOIREE.
    et comme mon coeur se replait à sourire, j’ai envie d un peu d humour…
    Des petits hérissons
    Tout doucement
    Se grimpent
    Et montent montent
    Infiniment
    Puis se cognent au ciel
    Et se tombent sur le sol
    En paillasson
    Ils s’essuient leurs petites pattes
    Et se remontent montent
    A l’unisson

  30. christineeeeeee
    une à une
    j’ai monté
    les marches
    j’ai attrapé mon clocher
    il est sur mon ordi
    où puis je l’envoyer
    je n’ai plus tes coordonnées
    christineeeeeeeee

  31. Annick :
    j’aime aussi très beaucoup ta recette ;
    « Comment faire des bébés hérissons …
    (tout en gardant les pieds propres !) … ?  »
    _
    Clin d’oeil, hein !
    (je ne les assaisonne pa____

  32. Entre ses doigts
    le vent
    égrènent
    un komboloi
    de perles d’ambre
    pour conjurer
    le mauvais sort
    amour
    liberté
    fraternité
    égalité
    bonheurs
    sources
    étoiles
    solitude
    tristesse
    joies
    innocence
    oiseaux
    fleurs
    secrets
    éternité
    passage
    la vie toute entière
    ne tient qu’à
    ce fil
    ce chapelet de mots
    paroles vives
    cris du cœur

  33. Dialogue de bardanes montées en graines, arrêtées dans leur élan, désireuses de progresser
     » – Nous voilà cramponnés à notre fil, pas un poney, éviter les crampes au nez
    si possible, mais on en pince si fort pour cette escalade!
    – Oui enfin il va falloir sortir par le haut et sans se marcher desssus, s’il vous plait
    à force de crocheter les serrures, on ne trouve pas celle du ciel, mais si on ne va pas décrocher la lune on pourra toujours décocher un clin d’oeil.
    – Vous m’amusez mais arrêtez de vivre au crochet de ce fil suspendu, sans que celà ressemble à une fin triste, comment voulez vous nous sustenter dans les suspentes ?
    – Quelle impatience, jouissez donc du spectacle et admirez en silence, le doux élancement de ce fil pas vil qui nous élève.
    – Oui enfin nous voilà dans de beaux draps à étirer le temps et à balancer mollement, du nerf que diable activez vos poils préhenseurs sinon à quoi sert donc cette pilosité « 

  34. J’ai tendu invisible
    A l’abri des regards
    Un fil de soie hagard
    Cheminant argentique
    Allégeant l’horizon
    D’ un peu de ciel volé
    Une larme de couleur
    Quelque fois oubliée
    Mais ce fil d’ Ariane
    enlaçant les bouquets
    S’est perdu dans l’espoir
    Qu’un jour on le suivrait
    J’ai cru voir le monde
    A travers ce voyage
    Une horloge magique
    accordait notre histoire

  35. C’est beau Alice, et Phil Alba, et Thierry
    Des senteurs occitanes
    Ont bercé mon enfance
    Dans mon cœur de gitane
    J’en conserve l’essence
    Bien des années plus tard
    sur les chemins d’errance
    dans les rêves illusoires
    au sortir de l’enfance
    Reviendront en mémoire
    Ces moments suspendus
    S’ouvriront les tiroirs
    Des doux moments vécus
    La maison familiale
    Les fous rires des enfants
    Et le chant des cigales
    Dans le jour finissant

  36. De retour, un petit bonsoir à chacun et le plaisir de vous retrouver tous.
    ___
    Des larmes d’épines
    Au fil tendu de la vie
    L’âpre déchirure
    A flan de nuages
    Sur les parois du chagrin
    Mort cette obstinée
    Est-ce cela gravir ?
    Comme la corde est rugueuse
    Qui blesse et déchire.
    __
    Reste une belle image , un joli texte, un calligramme sur fond noir.

  37. Amis du soir,
    bonsoir !
    les Hérissons grimpeurs d’Annick me font bien rire !
    (en plus, j’ai un gros « hérisson » pour nettoyer et retirer mes bottes !)
    et ils me font penser aussi aux petits bonhommes qui grimpent le long d’un fil quand on tire sur ce fil !
    Thierry, décidément, t’es bardanement inspiré !
    Bon, il est temps d’aller dormir !
    Soirbon et à mainde !
    Christineeeee

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