enGrenaGes

Engrenages

Roulements à billes, le soleil en roue libre, problème mécanique

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Roulements à billes
le soleil en roue libre
problème mécanique

Une drôle de machine dans le parc du château de Chaumont-sur-Loire

45 réflexions sur « enGrenaGes »

  1. Bonjour ou bonsoir Ossiane, je regarde ces images si belles, j’aime les clairs obscurs
    ___
    Bel engrenage
    En transmission de pensée
    la télépathie
    __
    Aujourd’hui le soleil n’était pas en roue libre mais en relâche, d’où un jour immobile et calme

  2. en suspens,
    élan qui se prépare,
    tension,
    avant d’envoyer le soleil
    vers les lointains.
    J’aimerais assez être à la réception

  3. Je me suis laissé emporter
    par les rouages de cet haïku
    au cliché dentelé
    en quête d’élan
    pour jouer les Icar
    et mes brûler les ailes
    au soleil d’Ossiane…

  4. Engrener et transmettre,
    à travers les ages
    dans la continuité
    mais pas la fixité
    dent à dent
    un mouvement ardent
    et ce cliquet qui bloque
    et empêche de repartir
    en arrière
    glisser et coulisser
    logique des incréments
    inexorables
    pas d’entracte
    dans les entre axes
    parfois un couinement
    une cage qui coince
    grippage du roulement
    sans tambour
    ni trompette
    ne pas oublier
    la lubrification
    a cran et sans écran
    transmission directe

  5. …………………………………
    les lettres propulsées
    émotion non contrôlée
    recomposition
    la lecture de haut en bas
    est devenu impossible
    ………………………………….
    andrée wizem

  6. point de problème mécanique, le soleil en roue libre, la vie nous entraine dans son engrenage de douceur, d’amour… et de galères aussi !!! mais peut importe la vie et belle…
    bon feux d’artifices ce soir, et bon 15 août, bises.

  7. Impossible de remonter le temps
    pour effacer le jour
    qui m’a plongé dans la nuit…
    Alors les heures m’entrainent en avant
    de jour en jour
    vers l’aurore qui m’éblouit

  8. ————-
    Les engrenages
    roues des mondes infinis
    tournent dans la nuit
    rouages d’horlogeries
    du temps et de l’univers
    —————

  9. J’ai suivi la rive gauche du fleuve
    Les yeux rivés sur la Loire majestueuse
    Admiré les oiseaux sur les bancs de sable
    Quitté Amboise et la pagode de Chanteloup
    La poésie du Clos Lucé
    Et les belles inventions de Léonard
    J’ai longé les berges verdoyantes
    Sans résister à l’appel de la forêt
    J’ai visité les troglodytes
    Pour y boire les vins du coteau
    Descendu les marches de pierre
    Pour m’approcher des gabares
    Au pied du château de Chaumont
    J’ai lu Vallières les Grandes
    Et le coeur s’est mis à battre
    J’ai gravi la pente
    Pour un rendez-vous dans la cour du château
    Derrière les écuries, j’ai longé le chemin
    Et pris le petit pont me menant aux jardins
    J’ai admiré les grands et vieux cèdres
    Ainsi passe et passe le temps
    Au fil du fleuve dans l’engrenage de ma mémoire
    Quand je reviens au pays
    Les rouages de mon coeur s’emballent
    Mais les dents de l’engrenage font fi du temps

  10. Marc,effectivement, la note de jour nous renvoie aux temps modernes avec Charlie Chaplin où Charlot est pris dans le ventre de la machine et roule entre les engrenages…..et….dans les engrenages de la vie…de même que pour chacun d’entre nous et de façon bien inattendue parfois…..

  11. Les temps modernes
    Existe t’il une poterne
    Tic tac tic tac
    Course contre le temps
    On avale les évènements
    Tic tac tic tac
    Un corps saint , l’âme saigne
    La vie n’a rien d’ un poème
    Tic tac tic tac
    Implacable phonème
    À en perdre haleine
    Tic tac tic tac
    Les dents de l’engrenage
    Jamais ne nous ménage
    Tic tac tic tac
    La routine la rengaine
    Et les jours qui s’égrainent
    Tic tac tic tac
    Comment briser ces chaînes
    Qui dans le néant nous entraînent
    Tic tac tic tac
    Quatre lettres dont un M
    Simplement dire je t’aime…

  12. L’horloge a bien du mal
    Un vieil engrenage,
    A vrai dire, peu sage,
    A une dent contre elle.
    Du coup, elle a des tics
    Et plutôt que des tacs
    On n’obtient que des tocs
    Pour les heures
    Quel malheur !
    Les minutes
    c’est la chute !
    Les secondes
    font la ronde !
    Faisons donc le ménage
    Changeons cet engrenage
    Retrouvons le répit
    Et notre grande amie
    Ouvrons-lui les entrailles
    Auscultons la ferraille
    Ôtons la mauvaise dent
    Et lime lime
    Et tape tape
    Avec tendresse
    Avec adresse
    Bien placer le moignon
    Sertir en précision
    Nettoyer et graisser
    Pousser le balancier
    Voila, c’est reparti
    La belle est ébaubie
    Elle chante tout à traque
    rythme bien son tic-tac
    Les heures sans heurts s’égrènent
    La maison est sereine

    Qui a dit : « chaque heure blesse
    La dernière tue » ?
    M’en fiche… Même pas mal !

  13. >brigetoun :
    Tu es toujours en train de préparer le Grand Saut 😉 Bel humour aérien, Brigitte ! J ete retrouve à la réception 😉
    >Seb :
    Bonsoir Seb, voilà c’est fait, tu as fait le grand saut toi aussi mais sans te brûler 😉 Bienvenue à toi et merci pour ton joli morceau de poésie ! Amitiés.
    >Thierry :
    Ton poème est très sonore ; il va falloir remettre de l’huile dans les rouages 😉 Merci pour ces riches images, bonne soirée !
    >andrée :
    Beaucoup d’humour là aussi ;-)… notamment dans les deux dernières lignes, merci à toi !
    >sabine :
    J’espère que tu as passé une belle journ én en roue libre et sans aucune contrainte 😉 Bonne soirée !
    >marc :
    Rien que ça !Trois approches différentes 😉 La dernière est très sonore elle aussi et elle est très réussie;-) Merci beaucoup, belle soirée en perpective pour toi 😉
    >amichel :
    Belle évocation des engrenages et du temps qui passe inexorablement, tic tac, tic tac. Bises à toi Michel !
    >monique :
    On voit que tu connais la région et les chemins incontournables liguériens 😉 Merci pour ta belle poésie nostalgique, bonne soirée !

  14. Ho ! engrenage ennemi !
    Horloge sur l’établi
    Tout ça m’a mis en r’tard
    retard au rendez-vous
    Rendez-vous des mots doux
    J’prendrai le prochain quart !

  15. Paris n’est rien, ni la France, ni l’Europe, ni les Blancs… une seule chose compte, envers et contre tous les particularismes, c’est l’engrenage magnifique qui s’appelle le monde. [Ella Maillart] Extrait de Oasis interdites

  16. Bonsoir Ossiane, bonsoir à tous
    Le monde dit elle
    Oui il tourne tant bien que mal
    Les rouages grincent

  17. Parlons en Monique
    Ossiane, je ne peux me taire face à ce que d’aucuns appellent pudiquement les événements caucasiens.
    L’engrenage semble s’être mis en branle inéluctablement avec cette avancée inexorable que rien ne semble pouvoir arrêter et ce côté sombrement mécanique qui vient broyer entre ses dents les personnes, déchiqueter les individus.
    Cette concomitance ne vous aura pas échappé.
    Dans le passé la logique des blocs et des alliances avait conduit à ce qu’on appela
    « la marche à la guerre ».
    Même pacifiste et je le suis les bruits de bottes me révulsent mais nous européens portons une part de responsabilité avec le précédent du Kosovo.
    Les régles du droit international sont elles faites pour être foulées aux pieds impunément ? Qui donc va mettre de l’huile pour que rine ne coince et que les bruits d’horreur cesse, un abîme de perplexité s’ouvre, le futur proche est incertain, et la géorgie est aux portes de l’Europe.
    Désolé de m’être lâché ainsi mais je me suis trouvé pris dans un nouvel engrenage.

  18. L’Europe ne peut pas taxer les russes sur l’importation d’hydrocarbure puisqu’elle se tuerait elle même. Donc les russes peuvent faire à peu près ce qu’ils veulent.
    On appelle cela l’engrenage du marché économique.
    L’argent et le pouvoir sont les seuls mots importants dans ce monde au détriment de toute valeur morale.
    Ecouter ou voir les actualités est tellement déprimant, et constater également dans son quotidien combien la bêtise humaine peut être édifiante (des papiers ou emballages jetés par la fenêtre d’une voiture, les animaux abandonnés avant les vacances tels un produit de consommation que l’on jette à la poubelle, les enfants livrés à eux mêmes pendant les congés scolaires etc etc….) C’est l’engrenage de la stupidité, de la médiocrité et quelquefois de l’ignorance.
    Heureusement il y a des hommes qui forgent les espérances. Il y a tant d’humains qui essayent d’aider la planète, l’espèce humaine, animale et végétale. Je ne sais s’il nous sera permis, un jour, de comprendre le sens de notre vie sur terre. Peut être n’y a t’il aucune explication ! Nul être vivant ne le sait véritablement.

  19. On dit , dans les vallées, qu’un homme apporta un jour aux nomades, comme un feu neuf, non pas la paix mais la division contre ce qui divise.
    Il en garda longtemps l’arcane. Puis certains surent, en se guidant sur les étoiles avec leurs gens et leurs troupeaux, qu’il parlait – quelle main posée sur la nuque ? – d’un amour plus grand que l’amour.
    JC. Renard / Dix runes d’été

  20. la lune épanouie, retient le temps
    pour que l’homme, la contemple plus longuement
    car elle à peur que cela ne dure pas indéfiniment
    ……………………………………….
    un peu moins gai mais en échos à vos écrits
    la roue tourne, les hommes s’enchaînent
    mais c’est toujours la même rengaine
    du sang du sang et de la haine
    mais que coule t’il donc dans nos veines
    pour que tant de violence se déchaîne
    et que faut il faire pour arrêter la gangrène
    avant que la terre entière un jour ne saigne
    et qu’il ne reste plus que des larmes veines ;
    alors déployons sans cesse notre emblème
    celui de l’amour pour vaincre la haine!

  21. problème mécanique, une seule solution, une burette d’huile !!! et tout repart… enfin défois oui, défois non !!!
    bon week-end à tous.

  22. ___
    Spirographes posés
    Sur le ciel
    D’un papier gris de vie.
    Ressentir la soudaine envie
    D’effacer l’inhumaine
    Et destructrice folie.
    Au p’tit bonheur
    Choisir un crayon de couleur.
    Le faire tourner, tourner. Danser.
    Puis un autre, un autre encore.
    Retisser l’irisée dentelle
    Du rêve oublié.
    … juste … juste …
    L’instant d’un instant,
    Retrouver la lumière
    D’un souvenir d’enfant.
    _
    http://www.easy-upload.net/fichiers/Courbes_de_spirographe.20082983520.jpg
    _
    Bon dimanche et biz à tous.
    ___

  23. Bruit mécanique
    sombre logique
    les roues crantées
    la main gantée
    des rayons allégés
    une couronne élégiaque
    qui donne de la niaque
    un va et vient
    qui me retient
    au bord du temps
    regain de champs
    marche forcée
    frontiéres bafouées
    droit piétiné
    drôle d’instant
    froid dans le dos
    où le magot
    un jour j’écrirai
    « sur la route de Tbilissi »
    Bonjour ossiane, bonjour à l’équipage pas encore au grand complet
    j’ai retrouvé dans un cliquetis haletant
    un texte plein de souvenirs
    en partage
    meilleur week end possible, et c’est pas évident
    000
    « Des clics, des claques, déclics »
    Dans l’espace de la mémoire
    Il y a une roue à cliquet
    Qui tourne et qui enclenche
    Des souvenirs ; une sacré avalanche.
    On peut bien battre le briquet
    Pour éclairer et passer à la passoire,
    Filtrer au travers du doux tamis
    Les images brisées de tant d’amis.
    On voudrait claquer, soudain, des doigts
    Et pouvoir, au loin, chasser cet effroi
    Qui nous envahit quand de l’ombre surgissent
    Des spectres dont les ongles crissent.
    On voudrait se battre et s’assener
    Sur la joue et aussi sur le nez
    Ce qui parfois de manière sonore claque
    Ce qui peut servir en guise de pâle décalque
    A la vérité enfouie au plus profond,
    Mais qui peut aussi provoquer des bonds.
    On retiendra l’effet imprévu du déclic
    Signal mais aussi mise en mouvement
    Qui au travers de multiples changements
    Nous rattache néanmoins comme un ombilic.
    Car ce qui apparaît plus tard comme un tout
    Est en fait une suite assez continue
    Et au-delà des peurs c’est un atout
    Par delà ce chemin qui en nous sinue.
    Fil conducteur invisible il nous relie
    A la manière de celui qui son texte relit.
    Enfin on croit pouvoir obscurément discerner
    Que en plus de la farandole d’images cernées
    Il y a une logique, une explication ancrée.
    000

  24. Coup de rage de mon dimanche :
    Ai-je bien ouï les infos de 12 H 30 de ma radio belge et cauchemarderais-je ?
    Sarkozy et Kouchner ont annulé leur rendez-vous avec le Dalaï Lama « afin de sauvegarder les liens qui unit la France à la Chine ».
    (En contre-partie Madame-gratte-la-guitare ira inaugurer un temple bouddhiste quelque part en France…).
    Y’a vraiment des engrenages dans lesquels il va nous falloir, de toute urgence, poser nos grains de sable !!!

  25. Une tête penchée sous les poids des rayons
    Et les mains transpercée par des clous de lumière
    Le front sanglant posé sur les nuages
    Les deux bras étendus pour barrer le passage
    Le monde est passé sous tes pieds
    Homme et Dieu
    La terre est partagée par un mince ravin
    Le ciel est encombrée par de mauvais chemins
    Les larmes sans raison coulent de tous côtés
    Mais un autre soleil continue de briller
    Pour tous ces hommes morts qui se sont réveillés
    Après l’aventure oubliée
    De tous les souvenirs qui se sont entassés
    Il ne reste plus rien
    Un bâton desséché
    Sous les plis de la main
    Un pas lourd et moins certain
    Tous sont passés par là
    Et leur ombre légère les suivait pas à pas
    Les yeux ouverts ils marchaient sans rien voir.
    Pierre Réverdy

  26. L’eau coule et j’aime son bruit
    La roue tourne sur ses engrenages ruisselants
    La barre frappe dans la cadence de la roue
    Le chiffon se métamorphose en pâte
    Matière première de la page blanche
    Parsemée parfois de pétales de fleurs
    Et qui verra peut-être naître un poème
    C’est la merveilleuse mécanique
    De la roue , de ses engrenages
    Et de la force de l’eau
    Au moulin à papier sur les bords de l’eau
    Au pied de la montagne des Sorgues

  27. Chère Bourrache
    clin d’oeil à toi.
    Tu as dit, dans ton commentaire de mettre de la sable sur certains engrenages.
    La mémoire travaille et éveille une petite histoire sur un engrenage :
    L’année de 1939, mon père avait un restaurant et l’eau venait d’un puits à la cour de la maison.
    Une pompe élétrique aspirait l’eau et la poussait jusqu’une grande boite sur le restaurant.
    Sur le tuyau de la pompe avait une ouverture, un petit calice, pour mettre un peu d’eau pour la pompe commencer à fonctionner et mettre en action tout l’engrenage avec sa musique si caracteristique.
    Un jour, un beau jour de dimanche, le restaurant plein, moi (8 ans) et ma chère cousine (9 ans) nous avons mis de la sable dans le calice, l’ouverture de la pompe.
    Le résultat tu le devines…

  28. Ossiane,
    ces engrenages dans le jardin m’ont rappelé l’histoire du pauvre Nathanael en voyant sa bien aimée Olimpia, déchirée, sans les yeux, les engrenages dispersés.
    Sera l’amour si aveugle?
    C’est la folie, un arbre que au lieu de fleurs donne d’engrenages, de machines,
    ni même Jules Verne a imaginé ça.
    J’aime bien la photo des engrenages mélangés au soleil.
    Et le calligramme c’est precieux, un bijou.
    Sans problème mécanique

  29. Chère Neyde
    quand la mécanique est rodée
    par son fonctionnement
    on ne risque pas d’être taraudé
    vient à tomber cette silice
    et l’on porte le cilice
    Tu soulignes très justement
    que pour que naisse le mouvement
    il faut donner l’impulsion initiale
    amorcer le circuit
    favoriser l’écoulement fluide

  30. la terre tourne autour du soleil
    Traînant son ombre avec elle
    Dans les rouages du temps
    La mer l’accompagne laissant sur la plage
    l’empreinte des marées
    Et pour chaque jour qui passe
    c’est le monde entier qui tourne
    Entraîné dans le mouvement de rotation
    Qui a donné l’impulsion initiale ?
    Et qui viendra rompre
    Cette splendide mécanique ?
    Les éoliennes ont beau être montrées du doigt
    Eole n’en est pas moins le dieu des vents !

  31. L’intérêt de réagir tardivement..alors que beaucoup se sont exprimés…c’est de comprendre…Merci Neyde …j’ai perçé le secret de ces engrenages…il ne s’agit pas d’un roulement à billes..du mécanisme d’une montre géante..d’une roue à eau prête à réduire en poudre nos mots et nos réactions..Non..il s’agit d’une boîte à malice…d’une roue à rayons..d’un soleil…d’un éclat de rire..du sable qui file sous la main…caresse une paume…se glisse entre les doigts…se pose sur le sol….forme un monticule…On monte sur la dune…des vagues dans le ciel…un souvenir dans le regard…un puits de tendresse… quelques notes de musique…J’imagine avec émotion ce jour d’une année passée..c’était en 1939…Neyde et sa cousine…les clients installés…les cliquetis des premières fourchettes croisant le fer avec les seconds couteaux..une ambiance de fête..et… des grains de sable dans un calice..grincement de dents évidemment…L’histoire…on ne sait comment elle se termine..on savoure ce moment de bonheur…et on s’invite…avec douceur..dans le creux du Brésil…entre ombres et lumière…on s’allonge sur la dune..on tire le ciel vers soi…on ferme les yeux…on rêve d’une autre fois..

  32. Très vite en passant et en vous remerciant….
    >phil :
    Toc Toc phil 🙂 Bien vu ; j’espère qu’il existe encore des horloges comme ça 😉 En tout cas tu racontes bien le charme de ce tic-tac lancinant ! Merci beaucoup, bises.
    >monique :
    Bonsoir monique, ça grince pas mal en ce moment, tu as raison 😉
    Beaucoup de choses à dire sur ces roues crantées 😉 Belle inspiration pour toi et de la terre au ciel ! Merci, je t’embrasse !
    >thierry :
    Je te rejoins dans ton inquiétude ; ça rappelle un bien sombre passé.
    Bravo pour tes poèmes qui cliquent très fort 😉 Bonne nuit !
    >rachel :
    Je suis d’accord avec toi rachel mais j’essaie quand même de suivre l’actualité avec mon journal, ça fait moins de bruit;-). Bises à toi !
    >perline :
    Bonsoir perline, c’est fou comme ces photos t’emportent loin dans ton beau choix. Merci pour ta sensibilité, bises.
    >sabine :
    ;-)) Bonne nuit !
    >bourrache :
    Coucou bourrrache, te revoilà ; je suis contente de te retrouver ;-))… ainsi que tes beaux poèmes et tes coups de rage et d’humour 😉 Oui, tu as raison… Et dire que Madame-gratte-la-guitare a déjà vendu plus de 300000 disques… ça laisse rêveur… comprends pas bien…
    Je t’embrasse.
    >hélène :
    Ton choix m’impressionne, je n’aurais jamais pensé que cette photo puisse évoquer tant de choses. Belle sensibilité comme perline tu as ! Merci, je t’embrasse.
    >neyde :
    C’est moi qui imagine des problèmes mécaniques, ne t’inquiète pas 😉 Bele imagination rêveuse tu as, heureusement qu’on t’a avec nous 😉 Merci Neyde de Sao Paulo, je t’embrasse !
    >pierre b :
    Et voilà la clôture de la note avec ton interprétation pleine de fantaisie poétique à la pierre b et en plus porteuse d’un sens prémonitoire avec la dune 😉 C‘est incroyable, comment as-tu fait pour deviner ? Je ferme les yeux comme tu le recommandes 😉 Bises vers toi, bonne muit et merci !

  33. >nath:
    Oups tu m’as échappée, je viens de te retrouver;-)
    Merci pour cette belle citation pleine d’espoir, bonne nuit à toi!

  34. Un magnifique poème que je place ici :
    Les chemins inconnus, invisibles, paradoxaux qu’emprunte l’Inconscient dans le cœur et le passé des êtres, corps et âme confondus, s’éclairent un peu pour nos consciences quand nous reparcourons le déroulement des générations, les transmissions, réussies ou destructrices, les traces de « crises » et d’épreuves liées à l’effroi de la naissance, aux traumatismes des luttes infantiles contre les figures inconnues et familières qui accompagnent notre adaptation au monde, au social, à leurs manques, à leurs renoncements.
    Chacun de nous arpente la condition humaine et l’histoire individuelle selon des forces et des failles semblablement inconnues.
    Nous nommons « anges » et « fantômes » ces êtres et ces moments du passé dont le vrai secret reste souvent inconnaissable, piégé lui-même par ses obscurs combats.
    Parfois ils se dissipent. Parfois ils reviennent. Parfois ils s’intègrent à la vie qui va, évidente et mystérieuse.
    Le Poème témoigne – et d’abord de nos rudes expéditions dans les chemins de notre si humaine étrangeté.
    Dans la vie quotidienne, nos actes, nos choix pourront être détournés, incertains, absurdes – mais le Poème, lui, veillera et saura retrouver la justesse du mot, la sensation, la conscience qui tranche et désigne.
    Le Poème ne dépend pas du jeu social, des intérêts et des calculs contemporains, des leurres du narcissisme – il garde la flamme des souffrances anciennes mais aussi du dévoilement conquis. Il garde la capacité de témoigner et de transmettre – sans prétendre vaincre les aléas de notre condition mais sans baisser les bras devant ses ombres et ses contraintes.
    Le Poème témoigne – et chacun de nous a le pouvoir ou la chance de l’entendre résonner sur les chemins inconnus, invisibles, paradoxaux de la première et de la dernière aube enfin humaine!
    Alain Suied (inédit)
    Et le site sur lequel je l’ai trouvé :
    http://poezibao.typepad.com/poezibao/
    (J’ai cru comprendre que l’auteur de ces lignes venait de décéder, aussi j’espère ne pas être incorrecte en déposant ses mots ici…Je le laisse à ton appréciation Ossiane …)

    Belle semaine à toi

  35. Merci Alix , texte émouvant d’Alain Sueid en ce que le poème exprime la vérité telle qu’elle habite notre coeur – « anges et fantômes » sont en chacun de nous.
    merci pour la découverte de ce site qui rend hommage à cet écrivain.

  36. >alix:
    Tu as en effet trouvé un beau texte émouvant sur la poésie qui fait réfélchir. Je ne pense pas qu’il y ait de problème pour le laisser puisque tu as mis le nom de l’auteur.
    Je connais ce très bon site depuis longtemps, Florence Trocmé est déjà intervenue sur mon blog il y a longtemps maintenant. Merci pour le beau partage, je t’embrasse.

  37. Ce texte d’Aragon chanté par Ferrat est douloureusement beau. Je ne le coupe pas pour un partage entier.
    La vie aura passé comme un grand château triste que tous les vents traversent
    Les courants d’air claquent les portes et pourtant aucune chambre n’est fermée
    Il s’y assied des inconnus pauvres et las qui sait pourquoi certains armés
    Les herbes ont poussé dans les fossés si bien qu’on n’en peut plus baisser la herse
    Quand j’étais jeune on me racontait que bientôt viendrait la victoire des anges
    Ah comme j’y ai cru comme j’y ai cru puis voilà que je suis devenu vieux
    Le temps des jeunes gens leur est une mèche toujours retombant dans les yeux
    Et ce qu’il en reste aux vieillards est trop lourd et trop court que pour eux le vent change
    J’écrirai ces vers à bras grands ouverts qu’on sente mon cœur quatre fois y battre
    Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant
    Je suis le faucheur ivre de faucher qu’on voit dévaster sa vie et son champ
    Et tout haletant du temps qu’il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre
    Je vois tout ce que vous avez devant vous de malheur de sang de lassitude
    Vous n’aurez rien appris de nos illusions rien de nos faux pas compris
    Nous ne vous aurons à rien servi vous devrez à votre tour payer le prix
    Je vois se plier votre épaule A votre front je vois le pli des habitudes
    Bien sûr bien sûr vous me direz que c’est toujours comme cela mais justement
    Songez à tous ceux qui mirent leurs doigts vivants leurs mains de chair dans l’engrenage
    Pour que cela change et songez à ceux qui ne discutaient même pas leur cage
    Est-ce qu’on peut avoir le droit au désespoir le droit de s’arrêter un moment
    J’écrirai ces vers à bras grands ouverts qu’on sente mon cœur quatre fois y battre
    Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant
    Je suis le faucheur ivre de faucher qu’on voit dévaster sa vie et son champ
    Et tout haletant du temps qu’il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre
    Songez qu’on arrête jamais de se battre et qu’avoir vaincu n’est trois fois rien
    Et que tout est remis en cause du moment que l’homme de l’homme est comptable
    Nous avons vu faire de grandes choses mais il y en eut d’épouvantables
    Car il n’est pas toujours facile de savoir où est le mal où est le bien
    Et vienne un jour quand vous aurez sur vous le soleil insensé de la victoire
    Rappelez-vous que nous avons aussi connu cela que d’autres sont montés
    Arracher le drapeau de servitude à l’Acropole et qu’on les a jetés
    Eux et leur gloire encore haletants dans la fosse commune de l’histoire
    J’écrirai ces vers à bras grands ouverts qu’on sente mon cœur quatre fois y battre
    Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant
    Je suis le faucheur ivre de faucher qu’on voit dévaster sa vie et son champ
    Et tout haletant du temps qu’il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre
    Je ne dis pas cela pour démoraliser Il faut regarder le néant
    En face pour savoir en triompher Le chant n’est pas moins beau quand il décline
    Il faut savoir ailleurs l’entendre qui renaît comme l’écho dans les collines
    Nous ne sommes pas seuls au monde à chanter et le drame est l’ensemble des chants
    Le drame il faut savoir y tenir sa partie et même qu’une voix se taise
    Sachez-le toujours le chœur profond reprend la phrase interrompue
    Du moment que jusqu’au bout de lui-même Le chanteur a fait ce qu’il a pu
    Qu’importe si chemin faisant vous allez m’abandonner comme une hypothèse
    J’écrirai ces vers à bras grands ouverts qu’on sente mon cœur quatre fois y battre
    Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant
    Je suis le faucheur ivre de faucher qu’on voit dévaster sa vie et son champ
    Et tout haletant du temps qu’il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre

  38. Orgue de barbarie et limonaire
    Ce sont de drôles d’engins qui trônent dans les foires
    Ou qu’un chanteur des rues entraîne aux carrefours
    c’est l’orgue des forains la musique des manèges
    D’où la musique s’évade comme par sortilège
    mélodie programmée qu’entraîne une manivelle
    des airs déjà anciens que chacun reconnaît
    des chansons à succès dont on suit les paroles
    de simples ritournelles qu’on apprend à l’école
    des notes qui réveillent des souvenirs enfouis
    Des mots que l’on retient parce qu’ils parlent au cœur
    Dont l’esprit se souvient avec nostalgie
    des images du passé du tout premier prénom
    quand le cœur s’emballait pour un oui pour un non
    un refrain des couplets qui ressemblent à l’automne
    Alain

  39. Quel beau travail de composition Alain c’est un orchestre en poésie qui retrouve avec toi sa vocation première.
    Ce poème pourrait se chanter sur l’air de la chanson de Ferré « Ce sont de drôles de types »…. il en a la même construction et l’air m’est venu naturellement en le lisant sans doute parce qu’il commence par ce sont de drole d’…….

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