Plage

Plage

Tête à tête, le rivage à l'écoute, ceinture rouge

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

Tête à tête
le rivage à l’écoute
ceinture rouge

Quelque part entre Galéria et Porto… Voir la Carte de Corse

Découvertes au hasard sur la toile, j’ai eu envie de vous faire partager ces cinq minutes de radio consacrées à l’Oeil Ouvert … Sous le lecteur, cliquer sur la 5ème rubrique intitulée « Matthieu B. – Blog créatif » pour écouter l’émission.

90 réflexions sur « Plage »

  1. La mer portait un bandeau rouge qui enserrait son doux rivage
    Un tee shirt bleu sur ses nuages et en grains de sable ses cheveux
    Elle était belle un peu hagarde et des saisons tournaient les pages
    L’été l’observait calme et chaud l’hiver près d’elle roulait nerveux

    Les yeux fermés sous ce soleil dont les rayons forts l’aveuglaient
    Elle cueillait les passants heureux qui sur ses cheveux s’allongeaient
    Son corps d’eau claire en frémissait et la lumière lui en parlait
    Que chantaient Trenet ou Ferré ses reflets jamais ne changeaient

    Il faut baigner nos douleurs grises dans le bercement de ses bras
    Elle ôte la fatigue à ces jours qui ne veulent plus se réveiller
    Elle prend le malheur et le brise contre la force de ses rochers
    Et ainsi chante l’éternité car dans sa voix nul ne sombra

  2. J’ai écouté avec plaisir, sur l’oeil ouvert, et c’est un bel hommage. Belle journée, Ossiane, Bises.

  3. l’emission évoque bien l’ambiance de ton site
    et la qualité de ce que tu nous offres
    c’est l’occasion de te remercier à nouveau pour ce joyeau

  4. La mer et le sable
    Dans les bras l’un de l’autre
    Se dansent bord du rivage
    En remous doux heureux
    L’eau ose un baiser rapproché
    Le sable se laisse aimer
    Parfois les gouttes se retirent
    Sur la pointe des pieds en révérence
    Délicates précieuses pudiques
    Le sable palpite ses grains tendres
    Leur murmure ennivre les rochers
    Spectateurs d’un spectacle unique
    Du doux roulis entre la mer le sable

  5. Ventre de la mer
    Dessine sur le sable ébloui
    La courbe de vie

    Ventre de la mère
    Dessine dans mes yeus éblouis
    La courbe de vie

  6. BONJOUR !

    Je viens, bien sûr,
    D’écouter l’émission, et ce fut un plaisir !

    Ossiane, tu deviens CELEBRE !

    Tu peux préparer ton stylo ou ta plume,
    Les autographes bientôt feront ta fortune !
    Gardes en un joli pour moi, calligraphié en Haïku
    Avec plein de couleurs par dessus
    A moins que tu ne préfères le noir et blanc
    Ton choix sera toujours le bienvenu !

    MERCI encore,
    Tu m’as ouverts les yeux,
    Et….

    FELICITATIONS !

    Biseeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  7. Mais revenons au sujet du jour !

    *****
    Bienveillant,
    L’Ange Gardien
    De la PLAGE
    Doucement
    Se penche
    Vers son rivage,
    D’un souffle
    Lui chuchote
    A l’oreille
    Et lui dit
    Qu’elle est Belle !

    Et la PLAGE
    Alanguie,
    S’étire,
    Rougit,
    Et lui sourit !

    Biseeeeees alanguieeeees

  8. Qui es-tu grande dame au tempérament de feu ?
    toi qui offres chaque jour un différent visage!
    parfois câline, tu caresses de ton onde les nuages
    et diffuse alangui ton parfum d’écume dans les cieux

    Certains matins tu te couvres d’un voile léger
    pudique ! tu dissimules tes précieux trésors
    Mais quand vient le soir tu exhibes débauchée
    les dessous affriolant éclats de l’astre d’or

    puis vient la nuit et l’univers te couvre d’un collier
    De lumière et d’argent, serti d’un diamant éclatant !
    capricieuse ! au matin tu le trouve vil et suranné
    passionnée ! tu t’abandonnes au vent inconstant

    rageuse ! tu engloutis dans tes fonds abyssaux
    et tu feras disparaître dans tes eaux profondes
    les conquérants, les rêves dans ton noir manteau
    laissant des familles entières l’âme moribonde

    tu aimes te parer des robes les plus somptueuses
    et te coiffer de chapeaux colorés extravagants
    d’émeraude ou de gris, de jade ou de blanc
    Et tu conquiers la terre en maîtresse impétueuse.

    Qui es-tu grande dame au tempérament de feu
    Moi qui plonge à corps perdu dans ton ventre
    Et entends la plainte des sirènes intrigantes
    Quand la brume envahie mon cœur soucieux!

  9. ___

    La mer
    Vaque
    Inusable.

    Depuis tout ce temps,
    D’arrière en avant,
    Acère le rocher,
    Creuse le sable.

    La mer
    Ment
    Infiniment.

    De clapotis
    En rugissements,
    Invente les rêves,
    Noie les amants.

    La mer
    Souffre
    Immensément.

    Au bord du gouffre,
    Au bord de l’océan,
    Des eaux d’antan,
    Du rêve des amants.

    A la frontière du sang.
    ___

  10. La radio, grâce à Matthieu B. t’a consacré un bel hommage Ossiane. C’est vrai que tu nous as tous embarqué dans ton voyage.
    Ce n’est pas pour rien que tu as été surnommé affectueusement « Capitaine » par certains d’entre nous. Nous sillonnons ton univers, qui est déjà bien riche, en y ajoutant, chacun, un peu de nous. L’équipage a évolué au fil du temps. Des contacts humains s’y sont développés, avec quelquefois des petits accrochages, mais le plus souvent des liens réels que je qualifierai presque d’amitié car nous partageons tous ici l’amour des mots, du langage, de la photo, du partage. En un mot l’amour de la vie et l’envie d’un monde tel que nous le rêvons. Un monde tel que tu nous l’offres : un monde de paix et de tolérance.
    Un grand merci mon Capitaine.

  11. … « Les Enfants Terribles » chantaient en 1968 :
    __

    Hissez !

    Paroles: Gérard Lamballe. Musique: Alain Féral 1968
    © Barclay

    ——————————————————————————–

    Hissez ! Hissez !
    L’horloge du fond de l’eau
    Elle nous dira bien
    Ce qui s’est passé
    Hissez ! Hissez !
    L’horloge du fond de l’eau
    Elle nous dira bien
    Quelle heure il était

    Quand le capitaine taine taine
    Quand le capitaine
    Après six semaines maines maines
    Après six semaines
    De courses lointaines taines taines
    De courses lointaines
    Cria : « Matelots !

    Hissez ! Hissez !
    L’horloge du fond de l’eau
    Elle nous dira bien
    Ce qui s’est passé
    Hissez ! Hissez !
    L’horloge du fond de l’eau
    Elle nous dira bien
    Ce qu’ils ont trouvé

    Est-ce une sirène rène rène
    Est-ce une sirène
    En robe de laine laine laine
    En robe de laine ?
    Est-ce une baleine leine leine
    Est-ce une baleine
    Chaussée de sabots ?

    Hissez !
    Est-ce une fortune
    Hissez !
    Une femme ou une
    Hissez !
    Moitié de la lune
    Hissez !
    Qui manque là-haut ?

    Adieu capitaine taine taine
    Adieu capitaine
    Au bout de sa chaîne chaîne chaîne
    Au bout de sa chaîne
    Le temps nous entraîne traîne traîne
    Le temps nous entraîne
    Jusqu’au fond de l’eau !

    Hissez ! Hissez !
    L’horloge du fond de l’eau
    Elle nous dira bien
    Hissez ! Hissez !
    L’horloge du fond de l’eau
    Elle nous dira bien
    Hissez ! Hissez !
    L’horloge du fond de l’eau
    Elle nous dira bien
    Quelle heure il était…
    ___

  12. Eh l’équipage ! Si Ossiane devient célèbre elle risque de passer à la télé sur une chaîne privée. On fera une chanson.

    Les filles feront les clodettes,
    les garçons feront les clodos
    On nous mettra une clochette
    et les garçons feront les beaux

    Et si c’est trop intellectuel
    si le niveau est encore haut
    on videra toutes les poubelles
    en se roulant dans l’caniveau

    Car il faut toujours innové
    Pour augmenté cet audimat
    Tant pis s’il faut se fourvoyer
    Car nous ne sommes pas des ingrates

  13. je pensai qu’on allait nous passer les beach boys en boucle (en boucles blondes même) et admirer les rouleaux ( pas ceux d’une mise en pli).

    Plage sonore d’où sourd le bruit régulier de la vague
    ton sable est si fin de l’espèce que l’on drague
    et sur le bord de tes lévres légérement rosissantes
    on guette impavide les trop rares passantes
    ton arrondi léger dessine t il un joli front
    que tu te vexe comme si c’était un affront

  14. Bravissimo….. On ne doutait pas de ton talent et c’est génial que plein d’autres personnes te découvrent.
    J’irai bien me balader sur ta plage ensoleillée et tes couleurs sentent bon l’été. Vivement qu’on en profite de ce soleil qui fait défaut partout.
    Plein de bizzzzzzz

  15. Est ce que je rêve Ossiane, il me semble que le bord de l’eau dans son frisson avec le sable, a changé son allure..il me semble moins droit, moins lisse, plus vraie, est ce que je rêve?

  16. Et
    Le jour
    Le monstre de ses eaux
    La tire par ses pieds
    L’empêche de se vivre
    L’étouffe à se mourir
    Alors du bout des doigts
    Elle caresse le sable
    Qu’elle aime si bellement
    D’un amour pur vivant
    Et
    Le soir
    La mer s’avance le sable
    Qui se laisse toucher
    Pour qu’elle se danse
    Se vive en infini
    Alors son doux baiser
    Elle lui donne intense
    Le sable est son amant
    Le seul elle est fidèle
    Ô
    La mer

  17. j’aimerais soulever la peau de ton visage
    comme un drap parfumé et soyeux
    afin d’y découvrir toutes tes pensées!

    et ainsi je les arroserais chaque jours
    pour que jamais elles ne fannent!

  18. Ceinture rouge
    Ou ceinture noire
    Si tu bouges
    Gare au coquard

    Dans un beau
    Ashi waza
    Je te mets
    La tête en bas

    Je complète
    Par un shuto
    Tu ne pipes
    Déjà plus mot

    Le judo
    Voie de souplesse
    En un mot…

    Gare à tes fesses

    Politesse, courage, sincérité, honneur, modestie, respect, contrôle de soi, et l’amitié symbolisent le code moral du judo. (ça c’est vrai)
    Comment ça j’ai pas encore compris les règles (sourire)

  19. Fêter, il ne sait ce qu’il fête. D’ailleurs pour lui, peu importe, pas , plus besoin d’occasion, pour s’offrir sur la plage, un tête à tête avec sa bouteille, car depuis peu, dans l’alcool il à sombré…

  20. bientôt les vacances, la plage, le soleil, alors je sais c’est pas très sympa de le dire, mais qu’il est bon, à la fin de l’été de retrouver la plage, sa plage, rien que pour soi…

  21. Le visage de la mer
    Bat un cil
    Et rien qu’un
    Qui se balance
    Aec un grain de sable
    Son ami

  22. être un petit grain de sable, dans sa vie, oh non! oh non! mais un petit grain de folie, oh oui, oh oui…

  23. aspe,

    sur la plage la paresse
    fait du sable
    un lit de désirs …et le sable du temps, s’interromps…

  24. Rachel, j’ adore ta ceinture de judo! ;)) Sabine les grains de sable, c’ est mignon aussi… D’ ailleurs allez savoir pourquoi j’ ai toujours voulu en etre un ( vrai de vrai) …peut-etre parce que c’ est presque invisible mais que ca peut briller!
    bisou grainpoints et bon WE`a tous

  25. >thierry :
    Pas musique, c’est à chaucn d’imaginer la sienne 😉 Je vois que tu ne manques pas d’inspitation 😉

    >lou :
    Belle personnification de cette plage 😉 Déjà un air de vacances dans la tête 😉 Merci lou.

    >nath :
    Merci nath !

    >annick :
    Merci également Annick, je trouve que leur vision est assez juste 😉 merci pour tes beaux poèmes vaporeux à l’odeur de sable chaud 😉
    Sinon, le bord de l’eau n’a pas bougé 😉 On peut dire que tu as rêvé 😉

    >marc :
    Vous y êtes aussi pour quelque chose, le partage m’a paru naturel 😉 Bravo pour ton superbe poème, cet oéan t’a complètement envoûté et englouti 😉 Il va falloir vraiment plonger cette fois !

    >perline :
    On peut voir effectivement cette ligne rouge comme une faille. Merci pour cette autre lecture intéressante.

    >phil :
    Merci phil ! Belle vision chaleureuse qui rejoint un peu celle à laquelle j’avais pensé dans la note précédente ! Merci phil, c’est beau.

    >christineeeeeee :
    Non non, christineeeeee, il faut vraiment relativiser, je ne recherche absolument pas cela et pourtant j’aurais pu me mettre en avant dans une émission en direct sur France Inter mais j’ai refusé d’y aller;-) Ce n’est pas mon truc 😉 Cette petite émission complètement inconnue a su bien parler de ce que je fais. Ca m’a touché. Les autres rubriques sont également intéressantes à écouter. Merci pour ton doux poème chuchoté.

    >bourrache :
    Bravo bourrache, j’aime bien quand tu fais parler ta plume de cette manière émouvante ! C’est vraiment toi derrière avec toute ta force !

    >rachel :
    Tu aurais pu faire l’émission de radio 😉 Merci pour tout cela. Ca me plait ta formule de monde de paix et de tolérance. Ca ne m’intéresse pas d’avoir un blog à polémiques où les gens s’invectivent et ne savent pas s’écouter.

    Célèbre toile bouleversante. Il est bien sûr possible de voir cela dans cette ligne rouge.
    Merci pour tes autres nombreuses contributions.

    >sabine :
    J’espère que tu l’as vue la tête bleue;-)

    >françois :
    A chaque région de France de crier son identité ou de passer dans le même moule formaté;-)

    >jean-pierre :
    A méditer sans aucun doute,-) Merci jean-pierre et bon week-end!

    >marie :
    Bonsoir marie 😉 Je ne pense pas que ça va aller bien loin mais c’est gentil de le penser 😉 Les vacances approchent à grands pas maintenant avec ou sans soleil. J’espère que tout va bien dans ta vie d’artiste sculptrice 😉 Un petit détour chez marie s’impose pour ceux qui ne la connaissent pas encore…. http://htt-mariesculpture.typepad.com
    Plein de bises aussi pour toi et tes proches.

    >aspe :
    Un air d’été…. Jolis petits poèmes qui se prêtent à la paresse et à l’abandon de soi. Merci aspe pour la beauté de tes mots !

  26. oui ossiane, rassure toi, j’ai bien vue la tête bleue … (je suis pas vraiment blonde…) petit clin d’oeil à rachel !!!

  27. bon, pour ossiane…
    et si jamais le mistral vient à souffler, demain, alors la mer, dessineras un nouveau visage, tout dépend des vents…

  28. Amadou, peau d’ébène,
    Et Marie, peau de lait.
    Deux amants heureux
    Comme le jour,
    Deux amant beaux
    Comme la nuit.

    Elle aimait la nuit
    De sa peau,
    Il aimait le jour
    De ses yeux.
    Il rêvait la nuit
    De papiers,
    Pour pouvoir un jour
    L’épouser.
    Elle rêvait le jour
    De l’Afrique,
    Et craignait la nuit
    En public.

    Amadou, peau d’ébène,
    Prit l’avion, une nuit,
    Expulsé.
    Et Marie, peau de lait
    Prit trains et bateaux pour
    Le retrouver.

    En cachette,
    Tête à tête,
    Ni dieu ni maître
    Ne pourra les soumettre.

    Mais les larmes
    Sont rouges,
    Qu’elle retient le jour,
    Qu’il verse la nuit.

  29. quand la mer épouse la terre,
    Echanges
    je t’apporte mon eau et la vie de mes profondeurs
    je reçois la chaleur de ton sable blond
    Je te donne la profusion de ce qui pousse sur moi
    Je reçois la diversité de ce qui voyage sur toi

  30. comme un artiste de l’ether
    je dessinerais le contour de ton visage sur l’étendu de l’océan
    j’y déposerais des fils l’écume pour représenter tes cheveux
    je les peindrais un à un avec l’or du soleil levant
    j’incrusterais des coraux émeraude pour tes yeux
    je récupérerais le vermillon du crépuscule pour tes lèvres
    je demanderais au vent de créer un vague fine pour ton nez
    je prendrais deux hippocampes pour faire tes oreilles
    la terre sera ta robe, le ciel étoilé ton âme
    et moi je me ferais brume pour embrasser ta peau

  31. Merci marc

    Bravo Ossiane: oui la simplicité te sied à merveille, mais c’est toujours gratifiant de voir reconnu ses efforts pour relier les autres, 5 minutes de plaisir et de désir concentré, si après ça tu n’as pas un rush de consultation.

    Pas en veine d’écriture, la plume un peu tarie et sur la plage guettant l’otarie
    pour faire un peu de jonglage mais plus physique cette fois que quelques mots échappés et rattrapés.

  32. sur le sillon de l’infini
    marcher inlassablement
    le fil rouge relie
    alliance

    oasis du silence
    petite vague murmure
    le sable ondule
    mouvement d’une danse

    une invitation
    un bain de jouvence
    l’eau y est si bleue
    doux visage de l’ange

  33. Au temps ancien d’avant la guerre
    Les promenades au bord de mer
    Ne ressemblaient guère à nos jours
    Même si vous y parliez d’amour

    Dans vos maillots qui cachaient bien
    On ne voyait jamais un sein
    Les hommes portaient tous la moustache
    Ils ne manquaient pas de panache

    Au temps ancien des jours heureux
    Se promenaient les amoureux
    Si les canons tonnaient au loin
    On se tenait bien fort la main

    La mort de François-Ferdinand
    N’inquiétait pas encore autant
    Ils étaient jeunes et innocents
    Si plein de vie et débordants

    Au temps lointain d’après la guerre
    Les promenades au bord de mer
    Ne ressemblaient guère à nos jours
    Mais on parlait bien moins d’amour

  34. Frange étroite du sable humide qui gentiment délimite cet entre deux et souligne mieux que n’importe quel lipstick l’empreinte amoureuse que la vague
    jette négligeamment dans son élan à peine coupé.

    Bord de l’eau qui résiste et compact quand on insiste raméne en auréole son liquide par l’énergie des grains.

    Antichambre du bain qui d’une enjambée parfois sépare le sec absolu du mouillé total.

    Seul endroit parfois qui soit vierge de toute souillure par ces lavements incessants que lui administre le flux et le reflux mais qui peut recueillir ces
    algues vertes que les nitrates contribuent à produire.

  35. >sabine :
    Je n’ai rien vu bouger pour l’instant 😉

    >Annemarie :
    Chapeau bas ! Quelle belle inspiration émouvante et de circonstance aussi ! Grande beauté de tes images avec ces seux personnages attachants. Bonne soirée et merci.

    >Christineeeee :
    Message bien reçu, je reste MOI 😉

    >maria :
    Coucou maria 😉 Quel bel haïku vaporisé sur le blog 😉 Un grand merci à toi.

    >candide :
    C’est tout à fait ça candide ! C’est aussi ce que je voulais faire asser dans ce tête à tête. Merci pour la beauté de tes mots. Bises.

    >marc :
    Que c’est beau ce tableau qui se construit avec les éléments de la mer sous ta plume ! Toujours beaucoup de sensibilité dans tes évocations. Bises.

    >thierry :
    Simplicité tu as raison, je n’aime pas les choses trop sophistiquées 😉 Pour le rush, je ne sais pas vraiment 😉 Si plume tarie alors contemplation silencieuse pour se ressourcer 😉 mais je vois tout d’un coup que l’inspiration repart 😉 Bonne soirée Thierry !

    >véronique :
    Tes mots ne sont que douceur, justesse et chuchotements. J’aime beaucoup ce que tu fais. Merci véronique !

    >rachel :
    Joli poème plein de nostalgie, de mélancolie ! C’est une bonne idée de t’être aventuré en poésie dans ce registre là ! Merci à toi.

  36. Thierry, l’ analyste remonte la surface 😉 sourire , clin d’ oeil et tout et tout…
    Je ne sais pas si tu as trouve l’ otarie mais j’ aurais bien jongle un peu aujourd’ hui. J’ aurais d’ ailleurs aime etre avec vous plutot, mais Devoirs obligent…
    Bisous a l’equipage et vive notre capitaine !

  37. Bonsoir Lou, je pensai qu’évoquer des chanteurs californiens te ferait réagir
    mais ce fut le calme plat…apparent.

    Tandis que j’arpentai mélancoliquement mais à grandes enjambées ce seashore
    je trouvai que la tête au soleil et les pieds dans l’eau la réflexion n’était pas si mauvaise.

    Tu remontes donc et fait surface, as tu sorti le périscope 😉
    On dis que qui jongle rit mais il faut tant d’entraînement, d’attention et de coordination.
    Je pense juste à ce refrain « il y avait la mer »

    Alors hardi matelot , comme dis la chanson « nous avons un bon capitaine »
    quand j’étais enfant je connaissais un chien loup chez mes grand parents qui s’appelait ainsi combien de caresses et de regards n’ais je pas échangé avec lui.

    A toute à l’heure pour une échange de balles, mais je te préviens j’ai un mauvais coup de raquette et je ne monte pas au filet.

    Je salue fort tout notre bel équipage.

  38. A défaut de drapeaux,
    Nous allons décerner
    Le grade des « ceintures »
    Aux plages visitées :

    Ceinture jaune
    Plage de sable fin
    Il y fait bon prendre le bain

    Ceinture bleue
    Plage du fond des yeux
    C’est là qu’on s’y sent mieux

    Ceinture rouge
    Plage du couchant
    On y bronze aisément

    Ceinture verte
    Plage « écolo »
    Pas de maillot !

    Ceinture Brune
    Derrière le cordon de dunes
    Bains sous la Lune

    Ceinture noire,
    Plage « dortoir »
    O rage, O désespoir !

    En voici une qui mériterait bien la « ceinture noire » !

    ____

    http://blonville.unblog.fr/files/2007/08/plage.jpg
    ____

    eeeeeeeeeee !

  39. Mon dieu Thierry , je n’ ai pas le temps de me concentrer et je suis tellement prise ce week end ! Je reserve le court pour un autre jour si tu veux bien. D’ ailleurs la ou je vais pas d’ internet, alors ca fait limite Plage Interdite ! )))
    Dis Christineeeeeeeeee , plage interdite c’ est quelle ceinture ?! )
    Au fait Thierry, je n’etais pas sure pour les chansons ( pas sure que c’en etait vu que tu n’ avais pas mis l’ air :)) Et quand je ne suis pas sure, je ne m’ aventure pas ! Allez bonne fin de week-end .
    Et a un de ces jours pour le match ( je vois deja que tu vas me faire perdre ! ))) Remarque si on reste sur la plage, j’ ai moins de chance de me noyer dans les cordages. Allez en attendant, va voir chez Christineeeeeeeeee, il y a un super match…et je ne t’ en dis pas plus.

  40. Sous l’ombrelle
    Ombre frêle
    Adjacente

    A la belle
    demoiselle
    qui se vante

    sous l’ombrelle
    je veux celle
    qui me tente

    jeu sensuel
    si cruel
    qui me hante

    sous l’ombrelle
    s’entremèle
    ma tourmente

  41. Cordon ni lagunaire ni dunaire qui comme un ombilic relie plus qu’il ne sépare, délimite mais rassemble, qui jette son ombre et pas sa gourme, qui surligne
    et dans cet épaisseur du trait ne manque pas d’attraits, car la surface a parfois une telle profondeur .

    Bon dimanche à tous…mais pluvieux ici bas.

  42. Félicitations chère Ossiane ! quel beau succès ! mérité !

    Oh ! je ne viens plus souvent, le temps me manque…
    J’ai vu encore tes superbes photos sur « Vide ».

    J’ai lu la prose de Neyde sur toutes tes notes, c’est beau ! Je t’embrasse fort Neyde !

    Rachel, bravo d’avoir parlé du judo si bien ! C’est mon sport, un grande partie de ma vie, j’ai été prof et suis ceinture noire 2ème Dan.

    Sur cette plage,
    J’écoute le flux et le reflux des vagues,
    J’ai le vague à l’âme,
    L’eau chatouille mes pieds,
    Ce sable est doux,
    Le soleil frappe légèrement,
    Mais ma seule compagne,
    La solitude laisse échapper quelques larmes.

    Bises à toutes celles que je connais, amitiés aux Messieurs.

    Je t’embrasse Ossiane et encore Bravo !
    OLIVIER

  43. A l’aube de ma vingtième année je reçus une lettre du Comte Mortemer qui m’invitait à passer quelques jours dans son domaine. Quelle ne fut pas ma joie et mon excitation à sa lecture ! Les préparatifs furent expédiés rapidement lorsque le matin du départ une deuxième missive me parvint.

    « Un attelage vous attendra au pied du gros rocher face à la mer ». C’était un jour gris et triste comme il en existe souvent dans cette région de France. L’humidité de l’air me fit frissonner. Quel bonheur de partir voir du pays !

    Le voyage se déroula sans heurt. Au fur et à mesure le ciel s’éclaircissait et il était d’un bleu saisissant lorsque nous arrivâmes dans la propriété du Comte Mortemer. Je ne pus m’empêcher de m’exclamer tant la beauté du paysage me saisit. Les fleurs avaient une couleur éclatante, le chant des oiseaux me fit venir les larmes aux yeux. Les rayons du soleil réchauffaient ma peau. Un frisson me parcourut des pieds à la tête. C’est à ce moment que je vis le Comte. Jamais de toute ma vie je n’avais vu un homme si beau. Son sourire resplendissait. Seuls ses yeux étaient sombres. Il nous accueillit de façon fort chaleureuse et ordonna aux domestiques de nous conduire à nos chambres.

    Sans que je puisse me l’expliquer je passais une nuite très agitée. Mon sommeil fut troublé par de nombreux cauchemars où des monstres plus répugnants les uns des autres voulaient m’enlever.
    La clarté de la chambre m’apaisa. Je regardais autour de moi. J’étais bien sotte de m’agiter ainsi. La journée se déroula merveilleusement. Le comte était un homme charmant qui ne savait que faire pour nous contenter.
    Les jours passèrent sereins. Seules les nuits m’épouvantaient car les monstres réapparaissaient dès que le sommeil me gagnait.
    Une chose m’intriguait pourtant. Depuis le jour de notre arrivée le ciel était toujours d’un bleu turquoise. Il n’y avait jamais le moindre petit nuage. La chaleur était intense et pas un souffle d’air ne venait rafraîchir l’atmosphère.

    Le comte nous avait dit de ne pas sortir de son domaine car des bandits rôdaient non loin. Je passais outre ses recommandations et me promenait sur les rochers. Je fus frappée par le changement qui s’opérait. Le ciel s’obscurcit soudainement. Une légère brise m’effleurait le visage. C’est alors que je le vis. Le comte se tenait devant moi. Mais ce n’était plus l’homme que je connaissais. Ses traits avaient perdu de leur régularité, ses cheveux ébouriffés lui donnaient une allure inquiétante. Curieusement je n’avais pas peur. Son regard, d’une éblouissante clarté m’apaisa immédiatement.
    Je compris soudain la cause de mon malaise depuis mon arrivée.
    Tout était trop beau, trop chaud dans le domaine enchanté. La vie était figée. J’avais vécu dans un monde irréel. Jamais la pluie qui tomba ne me procura une telle joie. Quel bonheur de sentir les gouttes inonder mon visage, le vent se lever.

    Alors le comte me tendit la main….

    Merci Olivier pour ton gentil commentaire

  44. Je cherche et j’ai trouvé des poèmes au bord de la mer, comme on cherche des fragments de bois ou de pierre étonnament travaillés par les flots.
    Henry Thomas.

    A la fin de l’été
    Les vagues
    Viendront effacer sur le sable
    les traces
    de tes pas posés dans les miens

    L’hiver
    je viendrai décrocher
    Nos images
    restées suspendues
    dans le paysage
    en murmurant « je me souviens  »

    Au printemps
    je reviendrai encore respirer
    sur cette plage
    nos parfums mêlés aux embruns
    du large
    jusqu’au prochain été.

  45. Plage rose
    et flots bleus
    sur toutes choses
    le soleil pleut

    tendre rive
    mer exquise
    âme vives
    qui nous grisent

    face à face
    terre et eau
    qui s’enlacent
    que c’est beau

    rires baignades
    mirages ou fables
    belles naïades
    rêves de sable

    tendresse chair
    blanche écume
    quand vibre l’air
    lumière et brume

  46. Solstice d’été
    Le soleil danse
    Sur la plage d’or

    Ô soleil combien
    Je te sollicite
    De solenniser le jour

    Jours d’été
    Les plus longs
    De l’année

    Les plus doux
    Les plus clairs
    Jours d’or

    Sable blanc
    Silence de l’air
    Et flots d’écume

    L’oiseau bleu
    Dans l’échancrure
    Du ciel dévoilé

    Chemins cachés
    Dans les dunes
    Pour s’aimer

    Ne rien faire
    Et puis se taire
    Sur la plage
    Abandonnée

  47. Entends-tu le murmure des profondeurs ?
    là où la nuit s’est installée en reine!
    Là où le silence coule dans ses veines !
    Enfermé il ruisselle dans mon triste cœur ?

    Peux-tu toucher les vestiges perdus ?
    Là où le temps enterre les sentiments !
    Là où l’obscurité glace les sangs !
    Ils s’offrent intact à ton regard ému !

    Vois-tu le chatoiement de l’univers?
    Là ou aucun être ne peut survivre!
    La ou la lumière voyage si libre!
    Elle irise de sa grâce mon cœur de verre

    Sens-tu le parfum ambré bonheur?
    Là où règne l’odeur amère de l’argent!
    Là où s’évanoui l’âme suave des gens!
    Je le diffuse pour imprégner ton cœur

  48. Bon alors je me lance.

    Lorsque le soleil se lève à cette heure matinale je suis debout depuis longtemps déjà. Je m’assois sur les marches surplombant la mer. Je me retourne et je te cherche. Je sais pourtant que tu ne viendras pas. Je comble ton absence en m’occupant à mille petites tâches ménagères inutiles. Puis je sors promener le chien sur la plage. Il est heureux même si je sens dans son regard une tristesse inextricable. Des joggeurs courent sur la plage.
    Tu me manques…

    et vous aussi vous me manquez………….
    Ohé vous êtes cachés !

  49. Mademoiselle,

    J’avais grand plaisir à vous voir, sur la plage, marcher à côté des vagues. Sous votre ombrelle, vos cheveux laissés en liberté, partaient dans le vent. Ce vent qui libérait votre gracieux visage. Maintes fois nous nous étions croisés. Nous avions même échangé quelques mots. Votre intérêt poli faisait ressortir votre éducation, votre caractère policé, votre prestance naturelle. Vous me voyiez mais jamais réellement vous ne m’avez regardé.

    Ainsi vous ai- je invitée en mon domaine habité par des fées qui font les choses belles tout en nous laissant construire notre beauté.

    C’est ainsi que de nos illusions nous tirons nos réalités.

    Vous avez vu en mon domaine ce que vous vouliez y voir. Vous m’avez vu comme vous désiriez me voir. Je vous ai dit le monde sans douceur au dehors. Mais le monde n’est ni bon ni méchant. Est-ce une beauté par vous trop fabriquée qui vous mit mal à l’aise. Etait-ce votre monde intérieur qui chaque nuit remontait à la surface de vos rêves ?

    Toujours est-il que sortant de vous-même, vous êtes sortie de mon domaine, échappant au sortilège, sortant de vous-même, vous avez évité vos propres pièges. Vous avez vu le monde tel qu’en lui-même et enfin vous m’avez regardé.

    Le monde n’a pas changé, je suis toujours le même.

    Avez-vous enfin compris que je vous aime ?

    Amadéo Mortimer
    7ème comte du nom

  50. Tout le monde est là, Rachel.
    Les passagers vont, viennent,
    Les passagers lisent, rêvent…
    De temps en temps les passagers écrivent,
    Ils rebondissent sur les images
    Qu’Ossiane nous offre,
    Sur les petits cailloux
    Que chacun dépose,
    Ils se font écho les uns les autres.
    De temps en temps seulement,
    Quand le moment est propice,
    Quand ils sont prêts.
    Mais ils sont tous là, Rachel,
    Même en silence.
    Nous allons, nous venons,
    Nous lisons, nous rêvons…
    Mais nous sommes tous là, Rachel!
    Je t’embrasse.

  51. Je suis là aussi !

    Les flots montent…
    A marée haute
    Et déposent sur le sable
    Un très beau coquillage

    Allo, allo,
    Ici la mer !
    Allo, allo,
    Ici la plage !

    Le coquillage
    Collé à mon oreille
    Me donne des nouvelles
    De la mer et des rivages

    Du plus profond du coquillage
    Remontent les sons et les histoires
    Des petites ou grandes vagues
    Qui sur le rivage, s’étalent…

    Les histoires des coquillages
    Sont la mémoire de la mer et des vagues
    Et sur la Plage, on les ramasse
    Pour écouter leurs longs messages…

    Allo, allo,
    Ici la plage
    Allo, allo,
    Ici la mer !

    Les flots se retirent,
    C’est marée basse,
    Et reste sur la plage
    Un très beau coquillage !

  52. Salut tout le monde
    Joli Christine, tu as pu contacter les vagues?
    Entous cas le coquillage laiss’e est joli
    Thierry, pour le tennis , reflexion faite
    j’ ai mon soleil dans les yeux …
    et toi tu peux trouver bien mieux
    Quand je fais rimer tennis et drisses
    C’ est pas bon signe
    est-ce que je triche?
    On jouerait vraiment trop mal
    et ce ne serait pas un jeu normal !
    Match annule desistement

    Un ami photographe a ses heures, me montrait hier un de ses tableaux qu’ il surnommait « netting the surf » ( jouant sur l’ expression  » surfing the net » )
    davidbergerphotography.com
    C’etait rigolo
    Et plutot que le tennis, le surf sport solitaire et libre offre un jeu d’ equilibre qui me sied mieux. Je reprends les Beach Boys dont tu parlais « Surfin’ USA, la je chante et Thierry tu connais surement l’ air, elle est cool la chanson !!
    A bientot tous
    Love

  53. Nous irons à la plage à la nage
    sans trompettes ni rois mages
    nous ramasserons des coquillages
    et ferons un long voyage
    si le soleil derrière un nuage
    ne se cache dans un branchage
    Ma

  54. > Christineeee, bonsoir. « Ma » langue a fourché! Facheuse habitude de faire plusieurs choses à la fois. On ne peut être à la plage et au moilin.

  55. Cher Rachel,
    Comte Mortimer a répondu à votre nouvelle de 11 heures 11.
    Il est arrivé trop tard, hélas, il était 20 heures 56.
    Il s’inquiète, il n’a pas de réponse.
    Il marche sur la plage et tente de retrouver la demoiselle.
    L’avez-vous vue ?
    Serait-il possible qu’il trouve un coquillage porteur de message ?
    Doit-il attendre la marée basse ?
    … pour un très beau coquillage…

  56. Tu m’as bien surprise Phil Alba avec ton texte car je ne l’avais pas vu sous cet angle là. J’ai beaucoup aimé.
    J’ai également aimé tes mots Annemarie car ils sont tellement vrais.
    Bon on s’absente un peu et ça jacasse sur le pont. Que va dire le Capitaine ! C’est vrai qu’elle a l’habitude de cet équipage quelquefois dissipé.
    Bye à tous.

  57. J’aime le voyage
    Sur l’Oeil Ouvert
    D’Ossiane,
    J’aime l’équipage
    Qu’elle sait si bien
    Rassembler,
    Au jour le jour,
    Au soir le soir.
    J’aime la liberté
    De faire escale,
    De m’échapper,
    De remonter à bord
    Quand je veux,
    D’y retrouver
    Certains
    Que je connais bien,
    D’y rencontrer
    Des nouveaux
    Qui me plaisent bien,
    De déplorer
    L’absence de certains,
    Qui reviendront,
    Comme je le fais,
    Comme nous le faisons
    Tous,
    Toujours.
    J’aime le calme
    Quand il règne
    Dans les échanges,
    J’aime le temps
    Qu’on se donne
    Les uns aux autres,
    J’aime les rêves
    Qu’on échange
    Tranquillement,
    J’aime les mots
    Qui nous viennent,
    Que l’on cherche,
    Que l’on trouve,
    Que l’on soupèse,
    Que l’on astique,
    Avant de les offrir…

  58. J’ai vu la mer ce jour
    Et je vous ai vu chacun
    Je suis là en ce jour
    Comme ailleurs ce matin
    Un bonjour de bonsoir
    En air si assommé
    Il fait déjà noir ce soir
    Et c’est le temps d’aimer

  59. >christineeeeee :
    Quelle photo hallucinante ! Il faut être fou pour aller dans des endroits comme ça. Surtout pas de ceinture noire, gardons la ceinture rouge et toutes le autres;-)

    >rachel :
    Merci rachel pour toutes tes belles évocations, belle journée.

    >olivier :
    Bonjour Olivier, quelle forme ! Merci pour ton beau poème émouvant comme souvent ! Je t’embrasse.

    >hélène :
    Merci hélène d’avoir fait ses recherches poétiques. J’aime le poème que tu as choisi. Il ets plein de nostalgie et d’émotion. La deuxième strophe est superbe. Bonne journée !

    >amichel :
    Superbe, Michel. Juste quelques mots simples par vers… et ça fonctionne…. comme un enlacement et bien sûr toutes ces images douces, joyeuses, sensuelles que la plage évoque. Merci, je t’embrasse.

    >maria :
    Magnifique aussi cette évocation de plage, de soleil, de sable et d’amour. Des mots tout simples là aussi mais qui ont beaucoup de force et dégagent de très belles images comme cet oiseau bleu. Bises à toi et merci aussi pour le bel haïku buvardé 😉

    >marc :
    Tu fais très fort aussi marc avec ce murmure des profondeurs. Jusqu’où iras-tu ? Merci pour la belle lumière diffusée dans tes mots. Bises.

    >phil :
    Belle réponse à rachel sous l’ombrelle ! Merci Phil !

    >pierre :
    Merci pour pour ces douces images déposées sur le rivage 😉 Belle journée à toi !

    >Annemarie :
    J’aime la vision que tu as de ce blog 😉 Ton image de mots astiqués par chacun m’amuse mais il y a vraiment de cela dans chaque contribution offerte comme un cadeau. Un lieu de passage et de transit avec des entrées, des sorties, des retours. Je regrette comme toi de ne plus voir certains visiteurs qui apportaient une belle touche poétique au blog mais je pense qu’on les reverra ici sans qu’on s’y attende. Bises du large.

  60. Peinture brève…

    Je souligne ton ombre
    et j’ai choisi l’orange
    Est-ce rêve d’écorce?

    Elle s’est faite immense
    et recouvre mon île
    comme un visage bleu
    un monde
    inconnu
    Poussière d’existence
    empreintes sur le sable
    aile vague,
    soupir, fil éphémère

    je suis terre soleil la vie mieux qu’une roche le rivage mouvant
    j’aime
    le long du ciel le front de l’océan
    esquisse coutumière
    lavis mystérieux
    l’envahissante mer

    l’ombre que tu me fais réveille un jeu d’enfant

  61. Je le voulais à peu près comme cela, mais le maltraitement de texte ne l’a pas respecté!

    ….Je souligne ton ombre
    ………………………et j’ai choisi l’orange
    ……………Est-ce rêve d’écorce?

    Elle s’est faite immense
    ………………………et recouvre mon île
    …………..comme un visage bleu
    ……………………………un monde
    …………………………………….inconnu
    ……..Poussière d’existence
    empreintes sur le sable
    ………………..aile vague,
    ……………………..éphémère soupir

    je suis terre soleil la vie mieux qu’une roche le rivage mouvant
    ……………………………j’aime
    le long du ciel le front de l’océan
    ……………………………esquisse coutumière
    ……lavis mystérieux
    …………………………………………….l’envahissante mer

    …………………………l’ombre que tu me fais réveille un jeu d’enfant

  62. >Bernard:
    Bienvenue parmi nous! Ravie de ton retour, ta belle poésie nous manquait. La plage que tu as esquissée entre rêve, île, visage, poussière et soleil est un tableau merveilleux qui fait ressurgir les racines de l’enfance. Merci pour la beauté de tes mots, je t’embrasse!

  63. Le ciel s’éclaircit, pourtant l’eau salée
    Insiste, vocifère, montre son courroux
    Sa force fait escale vigoureusement
    Reçue sur la pierre, par vagues conjuguées.

    Je quitte le mouillage ô mer adorée
    J’implore ta clémence voilier que je suis
    Pour que le naufrage, loin de mon pays,
    Ne soit pas l’issue de mes courtes errances.

    Je suis lié à toi, amoureux quelle que soit
    L’humeur qui me balance, fait chavirer mon ossature
    Violence de l’eau, heures exquises
    D’une mer calme qui éblouit.

  64. La plage

    la plage avec ses seaux ses pelles et ses râteaux
    la plage et ses châteaux ornés de coquillages
    la plage où les enfants poussent des cris stridents
    la plage et ses rouleaux que surfent les bateaux

    qui déplacent les lignes que l’on voit sur le sable
    comme celles d’un livre dont on tourne les pages
    et qui vous laisse un temps la tête dans les nuages
    où s’enfoncent les pas et toutes les épaves

    Où les oiseaux de mer qui sillonnent l’espace
    Laissent au sable leur empreintes que la mer vite efface
    où les vagues se cabrent comme des chevaux sauvages

    où vous lèche les pieds la vague frangée d’écume
    où la mer est si bleue qu’elle se pare de plumes
    l’horizon si lointain qu’il trompe l’amertume

    Alain

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