Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
Tête à tête
le rivage à l’écoute
ceinture rouge
◊ Quelque part entre Galéria et Porto… Voir la Carte de Corse …
Découvertes au hasard sur la toile, j’ai eu envie de vous faire partager ces cinq minutes de radio consacrées à l’Oeil Ouvert … Sous le lecteur, cliquer sur la 5ème rubrique intitulée « Matthieu B. – Blog créatif » pour écouter l’émission.
Vamonos a la playa, cara a cara, da me tu oreja
La mer portait un bandeau rouge qui enserrait son doux rivage
Un tee shirt bleu sur ses nuages et en grains de sable ses cheveux
Elle était belle un peu hagarde et des saisons tournaient les pages
L’été l’observait calme et chaud l’hiver près d’elle roulait nerveux
Les yeux fermés sous ce soleil dont les rayons forts l’aveuglaient
Elle cueillait les passants heureux qui sur ses cheveux s’allongeaient
Son corps d’eau claire en frémissait et la lumière lui en parlait
Que chantaient Trenet ou Ferré ses reflets jamais ne changeaient
Il faut baigner nos douleurs grises dans le bercement de ses bras
Elle ôte la fatigue à ces jours qui ne veulent plus se réveiller
Elle prend le malheur et le brise contre la force de ses rochers
Et ainsi chante l’éternité car dans sa voix nul ne sombra
Une mer bleue,
un liseré blanc,
une plage rouge…
Cocorico.
La corse est une île française, mais
« souvent conquise
jamais soumise ».
Belle présentation de ton site à la radio, Ossiane . Bravo !
Bonne journée
Bises
J’ai écouté avec plaisir, sur l’oeil ouvert, et c’est un bel hommage. Belle journée, Ossiane, Bises.
Le doux rivage
Bel suspendu
En voile bleu
Retient son eau
Se laisse désirer
Par le sable
Tout chaud
l’emission évoque bien l’ambiance de ton site
et la qualité de ce que tu nous offres
c’est l’occasion de te remercier à nouveau pour ce joyeau
Le coeur bleu intense
De la mer
En vapeurs bleu tendres
Près du rivage
S’enflamme avec le sable
La mer et le sable
Dans les bras l’un de l’autre
Se dansent bord du rivage
En remous doux heureux
L’eau ose un baiser rapproché
Le sable se laisse aimer
Parfois les gouttes se retirent
Sur la pointe des pieds en révérence
Délicates précieuses pudiques
Le sable palpite ses grains tendres
Leur murmure ennivre les rochers
Spectateurs d’un spectacle unique
Du doux roulis entre la mer le sable
..
La ligne de faille
Imperméable
Rejoint la courbe
Des marées
Désordonnées.
..
Ventre de la mer
Dessine sur le sable ébloui
La courbe de vie
Ventre de la mère
Dessine dans mes yeus éblouis
La courbe de vie
Une goutte d’eau de mer
Sur des cendres de roses
BONJOUR !
Je viens, bien sûr,
D’écouter l’émission, et ce fut un plaisir !
Ossiane, tu deviens CELEBRE !
Tu peux préparer ton stylo ou ta plume,
Les autographes bientôt feront ta fortune !
Gardes en un joli pour moi, calligraphié en Haïku
Avec plein de couleurs par dessus
A moins que tu ne préfères le noir et blanc
Ton choix sera toujours le bienvenu !
MERCI encore,
Tu m’as ouverts les yeux,
Et….
FELICITATIONS !
Biseeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Mais revenons au sujet du jour !
*****
Bienveillant,
L’Ange Gardien
De la PLAGE
Doucement
Se penche
Vers son rivage,
D’un souffle
Lui chuchote
A l’oreille
Et lui dit
Qu’elle est Belle !
Et la PLAGE
Alanguie,
S’étire,
Rougit,
Et lui sourit !
Biseeeeees alanguieeeees
Chère Ossiane,
Un mot :
Bravo !
Qui es-tu grande dame au tempérament de feu ?
toi qui offres chaque jour un différent visage!
parfois câline, tu caresses de ton onde les nuages
et diffuse alangui ton parfum d’écume dans les cieux
Certains matins tu te couvres d’un voile léger
pudique ! tu dissimules tes précieux trésors
Mais quand vient le soir tu exhibes débauchée
les dessous affriolant éclats de l’astre d’or
puis vient la nuit et l’univers te couvre d’un collier
De lumière et d’argent, serti d’un diamant éclatant !
capricieuse ! au matin tu le trouve vil et suranné
passionnée ! tu t’abandonnes au vent inconstant
rageuse ! tu engloutis dans tes fonds abyssaux
et tu feras disparaître dans tes eaux profondes
les conquérants, les rêves dans ton noir manteau
laissant des familles entières l’âme moribonde
tu aimes te parer des robes les plus somptueuses
et te coiffer de chapeaux colorés extravagants
d’émeraude ou de gris, de jade ou de blanc
Et tu conquiers la terre en maîtresse impétueuse.
Qui es-tu grande dame au tempérament de feu
Moi qui plonge à corps perdu dans ton ventre
Et entends la plainte des sirènes intrigantes
Quand la brume envahie mon cœur soucieux!
___
La mer
Vaque
Inusable.
Depuis tout ce temps,
D’arrière en avant,
Acère le rocher,
Creuse le sable.
La mer
Ment
Infiniment.
De clapotis
En rugissements,
Invente les rêves,
Noie les amants.
La mer
Souffre
Immensément.
Au bord du gouffre,
Au bord de l’océan,
Des eaux d’antan,
Du rêve des amants.
A la frontière du sang.
___
La radio, grâce à Matthieu B. t’a consacré un bel hommage Ossiane. C’est vrai que tu nous as tous embarqué dans ton voyage.
Ce n’est pas pour rien que tu as été surnommé affectueusement « Capitaine » par certains d’entre nous. Nous sillonnons ton univers, qui est déjà bien riche, en y ajoutant, chacun, un peu de nous. L’équipage a évolué au fil du temps. Des contacts humains s’y sont développés, avec quelquefois des petits accrochages, mais le plus souvent des liens réels que je qualifierai presque d’amitié car nous partageons tous ici l’amour des mots, du langage, de la photo, du partage. En un mot l’amour de la vie et l’envie d’un monde tel que nous le rêvons. Un monde tel que tu nous l’offres : un monde de paix et de tolérance.
Un grand merci mon Capitaine.
… « Les Enfants Terribles » chantaient en 1968 :
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Hissez !
Paroles: Gérard Lamballe. Musique: Alain Féral 1968
© Barclay
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Hissez ! Hissez !
L’horloge du fond de l’eau
Elle nous dira bien
Ce qui s’est passé
Hissez ! Hissez !
L’horloge du fond de l’eau
Elle nous dira bien
Quelle heure il était
Quand le capitaine taine taine
Quand le capitaine
Après six semaines maines maines
Après six semaines
De courses lointaines taines taines
De courses lointaines
Cria : « Matelots !
Hissez ! Hissez !
L’horloge du fond de l’eau
Elle nous dira bien
Ce qui s’est passé
Hissez ! Hissez !
L’horloge du fond de l’eau
Elle nous dira bien
Ce qu’ils ont trouvé
Est-ce une sirène rène rène
Est-ce une sirène
En robe de laine laine laine
En robe de laine ?
Est-ce une baleine leine leine
Est-ce une baleine
Chaussée de sabots ?
Hissez !
Est-ce une fortune
Hissez !
Une femme ou une
Hissez !
Moitié de la lune
Hissez !
Qui manque là-haut ?
Adieu capitaine taine taine
Adieu capitaine
Au bout de sa chaîne chaîne chaîne
Au bout de sa chaîne
Le temps nous entraîne traîne traîne
Le temps nous entraîne
Jusqu’au fond de l’eau !
Hissez ! Hissez !
L’horloge du fond de l’eau
Elle nous dira bien
Hissez ! Hissez !
L’horloge du fond de l’eau
Elle nous dira bien
Hissez ! Hissez !
L’horloge du fond de l’eau
Elle nous dira bien
Quelle heure il était…
___
Cela me fait penser à Munch avec le cri
http://www.angelo.edu/faculty/rprestia/1301/images/IN495%20munch%20BST%20%20Scream%201893.jpg
Où ça une frontière ? Ben non ya des bipèdes de chaque côté de la ligne. Juste une question de couleurs. A méditer ?
Eh l’équipage ! Si Ossiane devient célèbre elle risque de passer à la télé sur une chaîne privée. On fera une chanson.
Les filles feront les clodettes,
les garçons feront les clodos
On nous mettra une clochette
et les garçons feront les beaux
Et si c’est trop intellectuel
si le niveau est encore haut
on videra toutes les poubelles
en se roulant dans l’caniveau
Car il faut toujours innové
Pour augmenté cet audimat
Tant pis s’il faut se fourvoyer
Car nous ne sommes pas des ingrates
je pensai qu’on allait nous passer les beach boys en boucle (en boucles blondes même) et admirer les rouleaux ( pas ceux d’une mise en pli).
Plage sonore d’où sourd le bruit régulier de la vague
ton sable est si fin de l’espèce que l’on drague
et sur le bord de tes lévres légérement rosissantes
on guette impavide les trop rares passantes
ton arrondi léger dessine t il un joli front
que tu te vexe comme si c’était un affront
ehttp://fr.youtube.com/watch?v=0FD6i79z2YI
un petit brin de nostalgie…
Bravissimo….. On ne doutait pas de ton talent et c’est génial que plein d’autres personnes te découvrent.
J’irai bien me balader sur ta plage ensoleillée et tes couleurs sentent bon l’été. Vivement qu’on en profite de ce soleil qui fait défaut partout.
Plein de bizzzzzzz
Un autre petit lien plein de souvenirs
http://fr.youtube.com/watch?v=KuC5fklYJpU
Est ce que je rêve Ossiane, il me semble que le bord de l’eau dans son frisson avec le sable, a changé son allure..il me semble moins droit, moins lisse, plus vraie, est ce que je rêve?
Et
Le jour
Le monstre de ses eaux
La tire par ses pieds
L’empêche de se vivre
L’étouffe à se mourir
Alors du bout des doigts
Elle caresse le sable
Qu’elle aime si bellement
D’un amour pur vivant
Et
Le soir
La mer s’avance le sable
Qui se laisse toucher
Pour qu’elle se danse
Se vive en infini
Alors son doux baiser
Elle lui donne intense
Le sable est son amant
Le seul elle est fidèle
Ô
La mer
j’aimerais soulever la peau de ton visage
comme un drap parfumé et soyeux
afin d’y découvrir toutes tes pensées!
et ainsi je les arroserais chaque jours
pour que jamais elles ne fannent!
Ceinture rouge
Ou ceinture noire
Si tu bouges
Gare au coquard
Dans un beau
Ashi waza
Je te mets
La tête en bas
Je complète
Par un shuto
Tu ne pipes
Déjà plus mot
Le judo
Voie de souplesse
En un mot…
Gare à tes fesses
Politesse, courage, sincérité, honneur, modestie, respect, contrôle de soi, et l’amitié symbolisent le code moral du judo. (ça c’est vrai)
Comment ça j’ai pas encore compris les règles (sourire)
Fêter, il ne sait ce qu’il fête. D’ailleurs pour lui, peu importe, pas , plus besoin d’occasion, pour s’offrir sur la plage, un tête à tête avec sa bouteille, car depuis peu, dans l’alcool il à sombré…
bientôt les vacances, la plage, le soleil, alors je sais c’est pas très sympa de le dire, mais qu’il est bon, à la fin de l’été de retrouver la plage, sa plage, rien que pour soi…
sur la plage la paresse
fait du sable
un lit de désirs
rouge le corail orangé
tend ses bras d’or
aux sables doux
dans le bleu nu des vagues nues
danse ton corps
…,nue de la vérité d’aimer,…
l’eau et le sable
si profonds
aux creux de nos rocs de vertiges suspendus
au cœur de nos vies
nues dans cette Méditerranée bleue d’amour nu
http://galeria-info.chez-alice.fr/accueil1.htm
Le visage de la mer
Bat un cil
Et rien qu’un
Qui se balance
Aec un grain de sable
Son ami
être un petit grain de sable, dans sa vie, oh non! oh non! mais un petit grain de folie, oh oui, oh oui…
aspe,
sur la plage la paresse
fait du sable
un lit de désirs …et le sable du temps, s’interromps…
Rachel, j’ adore ta ceinture de judo! ;)) Sabine les grains de sable, c’ est mignon aussi… D’ ailleurs allez savoir pourquoi j’ ai toujours voulu en etre un ( vrai de vrai) …peut-etre parce que c’ est presque invisible mais que ca peut briller!
bisou grainpoints et bon WE`a tous
>thierry :
Pas musique, c’est à chaucn d’imaginer la sienne 😉 Je vois que tu ne manques pas d’inspitation 😉
>lou :
Belle personnification de cette plage 😉 Déjà un air de vacances dans la tête 😉 Merci lou.
>nath :
Merci nath !
>annick :
Merci également Annick, je trouve que leur vision est assez juste 😉 merci pour tes beaux poèmes vaporeux à l’odeur de sable chaud 😉
Sinon, le bord de l’eau n’a pas bougé 😉 On peut dire que tu as rêvé 😉
>marc :
Vous y êtes aussi pour quelque chose, le partage m’a paru naturel 😉 Bravo pour ton superbe poème, cet oéan t’a complètement envoûté et englouti 😉 Il va falloir vraiment plonger cette fois !
>perline :
On peut voir effectivement cette ligne rouge comme une faille. Merci pour cette autre lecture intéressante.
>phil :
Merci phil ! Belle vision chaleureuse qui rejoint un peu celle à laquelle j’avais pensé dans la note précédente ! Merci phil, c’est beau.
>christineeeeeee :
Non non, christineeeeee, il faut vraiment relativiser, je ne recherche absolument pas cela et pourtant j’aurais pu me mettre en avant dans une émission en direct sur France Inter mais j’ai refusé d’y aller;-) Ce n’est pas mon truc 😉 Cette petite émission complètement inconnue a su bien parler de ce que je fais. Ca m’a touché. Les autres rubriques sont également intéressantes à écouter. Merci pour ton doux poème chuchoté.
>bourrache :
Bravo bourrache, j’aime bien quand tu fais parler ta plume de cette manière émouvante ! C’est vraiment toi derrière avec toute ta force !
>rachel :
Tu aurais pu faire l’émission de radio 😉 Merci pour tout cela. Ca me plait ta formule de monde de paix et de tolérance. Ca ne m’intéresse pas d’avoir un blog à polémiques où les gens s’invectivent et ne savent pas s’écouter.
Célèbre toile bouleversante. Il est bien sûr possible de voir cela dans cette ligne rouge.
Merci pour tes autres nombreuses contributions.
>sabine :
J’espère que tu l’as vue la tête bleue;-)
>françois :
A chaque région de France de crier son identité ou de passer dans le même moule formaté;-)
>jean-pierre :
A méditer sans aucun doute,-) Merci jean-pierre et bon week-end!
>marie :
Bonsoir marie 😉 Je ne pense pas que ça va aller bien loin mais c’est gentil de le penser 😉 Les vacances approchent à grands pas maintenant avec ou sans soleil. J’espère que tout va bien dans ta vie d’artiste sculptrice 😉 Un petit détour chez marie s’impose pour ceux qui ne la connaissent pas encore…. http://htt-mariesculpture.typepad.com
Plein de bises aussi pour toi et tes proches.
>aspe :
Un air d’été…. Jolis petits poèmes qui se prêtent à la paresse et à l’abandon de soi. Merci aspe pour la beauté de tes mots !
oui ossiane, rassure toi, j’ai bien vue la tête bleue … (je suis pas vraiment blonde…) petit clin d’oeil à rachel !!!
bon, pour ossiane…
et si jamais le mistral vient à souffler, demain, alors la mer, dessineras un nouveau visage, tout dépend des vents…
Amadou, peau d’ébène,
Et Marie, peau de lait.
Deux amants heureux
Comme le jour,
Deux amant beaux
Comme la nuit.
Elle aimait la nuit
De sa peau,
Il aimait le jour
De ses yeux.
Il rêvait la nuit
De papiers,
Pour pouvoir un jour
L’épouser.
Elle rêvait le jour
De l’Afrique,
Et craignait la nuit
En public.
Amadou, peau d’ébène,
Prit l’avion, une nuit,
Expulsé.
Et Marie, peau de lait
Prit trains et bateaux pour
Le retrouver.
En cachette,
Tête à tête,
Ni dieu ni maître
Ne pourra les soumettre.
Mais les larmes
Sont rouges,
Qu’elle retient le jour,
Qu’il verse la nuit.
Sabine, douce brise plutot que mistral dans la meteo demain 😉 !!
Bonjour du matin !
Ma chère Ossiane,
C’est comme ça
Qu’on t’aime bien,
Surtout ne change
Rien !
Biseeeeeeeees de Christineeeeee
Croissant de lune
Oriflamme de corail
Poudre d’écume
***
Bel hommage bien mérité
Quand la mer épouse la terre,
Là où le coeur palpite,
Ecoute le murmure
quand la mer épouse la terre,
Echanges
je t’apporte mon eau et la vie de mes profondeurs
je reçois la chaleur de ton sable blond
Je te donne la profusion de ce qui pousse sur moi
Je reçois la diversité de ce qui voyage sur toi
comme un artiste de l’ether
je dessinerais le contour de ton visage sur l’étendu de l’océan
j’y déposerais des fils l’écume pour représenter tes cheveux
je les peindrais un à un avec l’or du soleil levant
j’incrusterais des coraux émeraude pour tes yeux
je récupérerais le vermillon du crépuscule pour tes lèvres
je demanderais au vent de créer un vague fine pour ton nez
je prendrais deux hippocampes pour faire tes oreilles
la terre sera ta robe, le ciel étoilé ton âme
et moi je me ferais brume pour embrasser ta peau
Merci marc
Bravo Ossiane: oui la simplicité te sied à merveille, mais c’est toujours gratifiant de voir reconnu ses efforts pour relier les autres, 5 minutes de plaisir et de désir concentré, si après ça tu n’as pas un rush de consultation.
Pas en veine d’écriture, la plume un peu tarie et sur la plage guettant l’otarie
pour faire un peu de jonglage mais plus physique cette fois que quelques mots échappés et rattrapés.
sur le sillon de l’infini
marcher inlassablement
le fil rouge relie
alliance
oasis du silence
petite vague murmure
le sable ondule
mouvement d’une danse
une invitation
un bain de jouvence
l’eau y est si bleue
doux visage de l’ange
Au temps ancien d’avant la guerre
Les promenades au bord de mer
Ne ressemblaient guère à nos jours
Même si vous y parliez d’amour
Dans vos maillots qui cachaient bien
On ne voyait jamais un sein
Les hommes portaient tous la moustache
Ils ne manquaient pas de panache
Au temps ancien des jours heureux
Se promenaient les amoureux
Si les canons tonnaient au loin
On se tenait bien fort la main
La mort de François-Ferdinand
N’inquiétait pas encore autant
Ils étaient jeunes et innocents
Si plein de vie et débordants
Au temps lointain d’après la guerre
Les promenades au bord de mer
Ne ressemblaient guère à nos jours
Mais on parlait bien moins d’amour
Frange étroite du sable humide qui gentiment délimite cet entre deux et souligne mieux que n’importe quel lipstick l’empreinte amoureuse que la vague
jette négligeamment dans son élan à peine coupé.
Bord de l’eau qui résiste et compact quand on insiste raméne en auréole son liquide par l’énergie des grains.
Antichambre du bain qui d’une enjambée parfois sépare le sec absolu du mouillé total.
Seul endroit parfois qui soit vierge de toute souillure par ces lavements incessants que lui administre le flux et le reflux mais qui peut recueillir ces
algues vertes que les nitrates contribuent à produire.
>sabine :
Je n’ai rien vu bouger pour l’instant 😉
>Annemarie :
Chapeau bas ! Quelle belle inspiration émouvante et de circonstance aussi ! Grande beauté de tes images avec ces seux personnages attachants. Bonne soirée et merci.
>Christineeeee :
Message bien reçu, je reste MOI 😉
>maria :
Coucou maria 😉 Quel bel haïku vaporisé sur le blog 😉 Un grand merci à toi.
>candide :
C’est tout à fait ça candide ! C’est aussi ce que je voulais faire asser dans ce tête à tête. Merci pour la beauté de tes mots. Bises.
>marc :
Que c’est beau ce tableau qui se construit avec les éléments de la mer sous ta plume ! Toujours beaucoup de sensibilité dans tes évocations. Bises.
>thierry :
Simplicité tu as raison, je n’aime pas les choses trop sophistiquées 😉 Pour le rush, je ne sais pas vraiment 😉 Si plume tarie alors contemplation silencieuse pour se ressourcer 😉 mais je vois tout d’un coup que l’inspiration repart 😉 Bonne soirée Thierry !
>véronique :
Tes mots ne sont que douceur, justesse et chuchotements. J’aime beaucoup ce que tu fais. Merci véronique !
>rachel :
Joli poème plein de nostalgie, de mélancolie ! C’est une bonne idée de t’être aventuré en poésie dans ce registre là ! Merci à toi.
Thierry, l’ analyste remonte la surface 😉 sourire , clin d’ oeil et tout et tout…
Je ne sais pas si tu as trouve l’ otarie mais j’ aurais bien jongle un peu aujourd’ hui. J’ aurais d’ ailleurs aime etre avec vous plutot, mais Devoirs obligent…
Bisous a l’equipage et vive notre capitaine !
Bonsoir Lou, je pensai qu’évoquer des chanteurs californiens te ferait réagir
mais ce fut le calme plat…apparent.
Tandis que j’arpentai mélancoliquement mais à grandes enjambées ce seashore
je trouvai que la tête au soleil et les pieds dans l’eau la réflexion n’était pas si mauvaise.
Tu remontes donc et fait surface, as tu sorti le périscope 😉
On dis que qui jongle rit mais il faut tant d’entraînement, d’attention et de coordination.
Je pense juste à ce refrain « il y avait la mer »
Alors hardi matelot , comme dis la chanson « nous avons un bon capitaine »
quand j’étais enfant je connaissais un chien loup chez mes grand parents qui s’appelait ainsi combien de caresses et de regards n’ais je pas échangé avec lui.
A toute à l’heure pour une échange de balles, mais je te préviens j’ai un mauvais coup de raquette et je ne monte pas au filet.
Je salue fort tout notre bel équipage.
A défaut de drapeaux,
Nous allons décerner
Le grade des « ceintures »
Aux plages visitées :
Ceinture jaune
Plage de sable fin
Il y fait bon prendre le bain
Ceinture bleue
Plage du fond des yeux
C’est là qu’on s’y sent mieux
Ceinture rouge
Plage du couchant
On y bronze aisément
Ceinture verte
Plage « écolo »
Pas de maillot !
Ceinture Brune
Derrière le cordon de dunes
Bains sous la Lune
Ceinture noire,
Plage « dortoir »
O rage, O désespoir !
En voici une qui mériterait bien la « ceinture noire » !
____
http://blonville.unblog.fr/files/2007/08/plage.jpg
____
eeeeeeeeeee !
Mon dieu Thierry , je n’ ai pas le temps de me concentrer et je suis tellement prise ce week end ! Je reserve le court pour un autre jour si tu veux bien. D’ ailleurs la ou je vais pas d’ internet, alors ca fait limite Plage Interdite ! )))
Dis Christineeeeeeeeee , plage interdite c’ est quelle ceinture ?! )
Au fait Thierry, je n’etais pas sure pour les chansons ( pas sure que c’en etait vu que tu n’ avais pas mis l’ air :)) Et quand je ne suis pas sure, je ne m’ aventure pas ! Allez bonne fin de week-end .
Et a un de ces jours pour le match ( je vois deja que tu vas me faire perdre ! ))) Remarque si on reste sur la plage, j’ ai moins de chance de me noyer dans les cordages. Allez en attendant, va voir chez Christineeeeeeeeee, il y a un super match…et je ne t’ en dis pas plus.
Sous l’ombrelle
Ombre frêle
Adjacente
A la belle
demoiselle
qui se vante
sous l’ombrelle
je veux celle
qui me tente
jeu sensuel
si cruel
qui me hante
sous l’ombrelle
s’entremèle
ma tourmente
Cordon ni lagunaire ni dunaire qui comme un ombilic relie plus qu’il ne sépare, délimite mais rassemble, qui jette son ombre et pas sa gourme, qui surligne
et dans cet épaisseur du trait ne manque pas d’attraits, car la surface a parfois une telle profondeur .
Bon dimanche à tous…mais pluvieux ici bas.
Félicitations chère Ossiane ! quel beau succès ! mérité !
Oh ! je ne viens plus souvent, le temps me manque…
J’ai vu encore tes superbes photos sur « Vide ».
J’ai lu la prose de Neyde sur toutes tes notes, c’est beau ! Je t’embrasse fort Neyde !
Rachel, bravo d’avoir parlé du judo si bien ! C’est mon sport, un grande partie de ma vie, j’ai été prof et suis ceinture noire 2ème Dan.
Sur cette plage,
J’écoute le flux et le reflux des vagues,
J’ai le vague à l’âme,
L’eau chatouille mes pieds,
Ce sable est doux,
Le soleil frappe légèrement,
Mais ma seule compagne,
La solitude laisse échapper quelques larmes.
Bises à toutes celles que je connais, amitiés aux Messieurs.
Je t’embrasse Ossiane et encore Bravo !
OLIVIER
A l’aube de ma vingtième année je reçus une lettre du Comte Mortemer qui m’invitait à passer quelques jours dans son domaine. Quelle ne fut pas ma joie et mon excitation à sa lecture ! Les préparatifs furent expédiés rapidement lorsque le matin du départ une deuxième missive me parvint.
« Un attelage vous attendra au pied du gros rocher face à la mer ». C’était un jour gris et triste comme il en existe souvent dans cette région de France. L’humidité de l’air me fit frissonner. Quel bonheur de partir voir du pays !
Le voyage se déroula sans heurt. Au fur et à mesure le ciel s’éclaircissait et il était d’un bleu saisissant lorsque nous arrivâmes dans la propriété du Comte Mortemer. Je ne pus m’empêcher de m’exclamer tant la beauté du paysage me saisit. Les fleurs avaient une couleur éclatante, le chant des oiseaux me fit venir les larmes aux yeux. Les rayons du soleil réchauffaient ma peau. Un frisson me parcourut des pieds à la tête. C’est à ce moment que je vis le Comte. Jamais de toute ma vie je n’avais vu un homme si beau. Son sourire resplendissait. Seuls ses yeux étaient sombres. Il nous accueillit de façon fort chaleureuse et ordonna aux domestiques de nous conduire à nos chambres.
Sans que je puisse me l’expliquer je passais une nuite très agitée. Mon sommeil fut troublé par de nombreux cauchemars où des monstres plus répugnants les uns des autres voulaient m’enlever.
La clarté de la chambre m’apaisa. Je regardais autour de moi. J’étais bien sotte de m’agiter ainsi. La journée se déroula merveilleusement. Le comte était un homme charmant qui ne savait que faire pour nous contenter.
Les jours passèrent sereins. Seules les nuits m’épouvantaient car les monstres réapparaissaient dès que le sommeil me gagnait.
Une chose m’intriguait pourtant. Depuis le jour de notre arrivée le ciel était toujours d’un bleu turquoise. Il n’y avait jamais le moindre petit nuage. La chaleur était intense et pas un souffle d’air ne venait rafraîchir l’atmosphère.
Le comte nous avait dit de ne pas sortir de son domaine car des bandits rôdaient non loin. Je passais outre ses recommandations et me promenait sur les rochers. Je fus frappée par le changement qui s’opérait. Le ciel s’obscurcit soudainement. Une légère brise m’effleurait le visage. C’est alors que je le vis. Le comte se tenait devant moi. Mais ce n’était plus l’homme que je connaissais. Ses traits avaient perdu de leur régularité, ses cheveux ébouriffés lui donnaient une allure inquiétante. Curieusement je n’avais pas peur. Son regard, d’une éblouissante clarté m’apaisa immédiatement.
Je compris soudain la cause de mon malaise depuis mon arrivée.
Tout était trop beau, trop chaud dans le domaine enchanté. La vie était figée. J’avais vécu dans un monde irréel. Jamais la pluie qui tomba ne me procura une telle joie. Quel bonheur de sentir les gouttes inonder mon visage, le vent se lever.
Alors le comte me tendit la main….
Merci Olivier pour ton gentil commentaire
Je cherche et j’ai trouvé des poèmes au bord de la mer, comme on cherche des fragments de bois ou de pierre étonnament travaillés par les flots.
Henry Thomas.
A la fin de l’été
Les vagues
Viendront effacer sur le sable
les traces
de tes pas posés dans les miens
L’hiver
je viendrai décrocher
Nos images
restées suspendues
dans le paysage
en murmurant « je me souviens »
Au printemps
je reviendrai encore respirer
sur cette plage
nos parfums mêlés aux embruns
du large
jusqu’au prochain été.
Plage rose
et flots bleus
sur toutes choses
le soleil pleut
tendre rive
mer exquise
âme vives
qui nous grisent
face à face
terre et eau
qui s’enlacent
que c’est beau
rires baignades
mirages ou fables
belles naïades
rêves de sable
tendresse chair
blanche écume
quand vibre l’air
lumière et brume
Prince Olivier
Toujours tes mots pleins de gentillesse.
Je t’embrasse fort aussi.
Solstice d’été
Le soleil danse
Sur la plage d’or
Ô soleil combien
Je te sollicite
De solenniser le jour
Jours d’été
Les plus longs
De l’année
Les plus doux
Les plus clairs
Jours d’or
Sable blanc
Silence de l’air
Et flots d’écume
L’oiseau bleu
Dans l’échancrure
Du ciel dévoilé
Chemins cachés
Dans les dunes
Pour s’aimer
Ne rien faire
Et puis se taire
Sur la plage
Abandonnée
Entends-tu le murmure des profondeurs ?
là où la nuit s’est installée en reine!
Là où le silence coule dans ses veines !
Enfermé il ruisselle dans mon triste cœur ?
Peux-tu toucher les vestiges perdus ?
Là où le temps enterre les sentiments !
Là où l’obscurité glace les sangs !
Ils s’offrent intact à ton regard ému !
Vois-tu le chatoiement de l’univers?
Là ou aucun être ne peut survivre!
La ou la lumière voyage si libre!
Elle irise de sa grâce mon cœur de verre
Sens-tu le parfum ambré bonheur?
Là où règne l’odeur amère de l’argent!
Là où s’évanoui l’âme suave des gens!
Je le diffuse pour imprégner ton cœur
youhou ! y’a quelqu’un ?
Bon alors je me lance.
Lorsque le soleil se lève à cette heure matinale je suis debout depuis longtemps déjà. Je m’assois sur les marches surplombant la mer. Je me retourne et je te cherche. Je sais pourtant que tu ne viendras pas. Je comble ton absence en m’occupant à mille petites tâches ménagères inutiles. Puis je sors promener le chien sur la plage. Il est heureux même si je sens dans son regard une tristesse inextricable. Des joggeurs courent sur la plage.
Tu me manques…
et vous aussi vous me manquez………….
Ohé vous êtes cachés !
Mademoiselle,
J’avais grand plaisir à vous voir, sur la plage, marcher à côté des vagues. Sous votre ombrelle, vos cheveux laissés en liberté, partaient dans le vent. Ce vent qui libérait votre gracieux visage. Maintes fois nous nous étions croisés. Nous avions même échangé quelques mots. Votre intérêt poli faisait ressortir votre éducation, votre caractère policé, votre prestance naturelle. Vous me voyiez mais jamais réellement vous ne m’avez regardé.
Ainsi vous ai- je invitée en mon domaine habité par des fées qui font les choses belles tout en nous laissant construire notre beauté.
C’est ainsi que de nos illusions nous tirons nos réalités.
Vous avez vu en mon domaine ce que vous vouliez y voir. Vous m’avez vu comme vous désiriez me voir. Je vous ai dit le monde sans douceur au dehors. Mais le monde n’est ni bon ni méchant. Est-ce une beauté par vous trop fabriquée qui vous mit mal à l’aise. Etait-ce votre monde intérieur qui chaque nuit remontait à la surface de vos rêves ?
Toujours est-il que sortant de vous-même, vous êtes sortie de mon domaine, échappant au sortilège, sortant de vous-même, vous avez évité vos propres pièges. Vous avez vu le monde tel qu’en lui-même et enfin vous m’avez regardé.
Le monde n’a pas changé, je suis toujours le même.
Avez-vous enfin compris que je vous aime ?
Amadéo Mortimer
7ème comte du nom
Tout le monde est là, Rachel.
Les passagers vont, viennent,
Les passagers lisent, rêvent…
De temps en temps les passagers écrivent,
Ils rebondissent sur les images
Qu’Ossiane nous offre,
Sur les petits cailloux
Que chacun dépose,
Ils se font écho les uns les autres.
De temps en temps seulement,
Quand le moment est propice,
Quand ils sont prêts.
Mais ils sont tous là, Rachel,
Même en silence.
Nous allons, nous venons,
Nous lisons, nous rêvons…
Mais nous sommes tous là, Rachel!
Je t’embrasse.
Je suis là aussi !
Les flots montent…
A marée haute
Et déposent sur le sable
Un très beau coquillage
Allo, allo,
Ici la mer !
Allo, allo,
Ici la plage !
Le coquillage
Collé à mon oreille
Me donne des nouvelles
De la mer et des rivages
Du plus profond du coquillage
Remontent les sons et les histoires
Des petites ou grandes vagues
Qui sur le rivage, s’étalent…
Les histoires des coquillages
Sont la mémoire de la mer et des vagues
Et sur la Plage, on les ramasse
Pour écouter leurs longs messages…
Allo, allo,
Ici la plage
Allo, allo,
Ici la mer !
Les flots se retirent,
C’est marée basse,
Et reste sur la plage
Un très beau coquillage !
Salut tout le monde
Joli Christine, tu as pu contacter les vagues?
Entous cas le coquillage laiss’e est joli
Thierry, pour le tennis , reflexion faite
j’ ai mon soleil dans les yeux …
et toi tu peux trouver bien mieux
Quand je fais rimer tennis et drisses
C’ est pas bon signe
est-ce que je triche?
On jouerait vraiment trop mal
et ce ne serait pas un jeu normal !
Match annule desistement
Un ami photographe a ses heures, me montrait hier un de ses tableaux qu’ il surnommait « netting the surf » ( jouant sur l’ expression » surfing the net » )
davidbergerphotography.com
C’etait rigolo
Et plutot que le tennis, le surf sport solitaire et libre offre un jeu d’ equilibre qui me sied mieux. Je reprends les Beach Boys dont tu parlais « Surfin’ USA, la je chante et Thierry tu connais surement l’ air, elle est cool la chanson !!
A bientot tous
Love
Je viens de trouver,
« Le son de la mer » !
___
http://www.amour.ro/peintures/son-de-la-mer.php
___
eeeee
Nous irons à la plage à la nage
sans trompettes ni rois mages
nous ramasserons des coquillages
et ferons un long voyage
si le soleil derrière un nuage
ne se cache dans un branchage
Ma
Ta … quoi ???
> Christineeee, bonsoir. « Ma » langue a fourché! Facheuse habitude de faire plusieurs choses à la fois. On ne peut être à la plage et au moilin.
Cher Rachel,
Comte Mortimer a répondu à votre nouvelle de 11 heures 11.
Il est arrivé trop tard, hélas, il était 20 heures 56.
Il s’inquiète, il n’a pas de réponse.
Il marche sur la plage et tente de retrouver la demoiselle.
L’avez-vous vue ?
Serait-il possible qu’il trouve un coquillage porteur de message ?
Doit-il attendre la marée basse ?
… pour un très beau coquillage…
Tu m’as bien surprise Phil Alba avec ton texte car je ne l’avais pas vu sous cet angle là. J’ai beaucoup aimé.
J’ai également aimé tes mots Annemarie car ils sont tellement vrais.
Bon on s’absente un peu et ça jacasse sur le pont. Que va dire le Capitaine ! C’est vrai qu’elle a l’habitude de cet équipage quelquefois dissipé.
Bye à tous.
on a écrit au même moment Phil Alba. c’est fouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
J’aime le voyage
Sur l’Oeil Ouvert
D’Ossiane,
J’aime l’équipage
Qu’elle sait si bien
Rassembler,
Au jour le jour,
Au soir le soir.
J’aime la liberté
De faire escale,
De m’échapper,
De remonter à bord
Quand je veux,
D’y retrouver
Certains
Que je connais bien,
D’y rencontrer
Des nouveaux
Qui me plaisent bien,
De déplorer
L’absence de certains,
Qui reviendront,
Comme je le fais,
Comme nous le faisons
Tous,
Toujours.
J’aime le calme
Quand il règne
Dans les échanges,
J’aime le temps
Qu’on se donne
Les uns aux autres,
J’aime les rêves
Qu’on échange
Tranquillement,
J’aime les mots
Qui nous viennent,
Que l’on cherche,
Que l’on trouve,
Que l’on soupèse,
Que l’on astique,
Avant de les offrir…
J’ai vu la mer ce jour
Et je vous ai vu chacun
Je suis là en ce jour
Comme ailleurs ce matin
Un bonjour de bonsoir
En air si assommé
Il fait déjà noir ce soir
Et c’est le temps d’aimer
La plage buvard
Eponge sur le sable
L’encre de la mer
>christineeeeee :
Quelle photo hallucinante ! Il faut être fou pour aller dans des endroits comme ça. Surtout pas de ceinture noire, gardons la ceinture rouge et toutes le autres;-)
>rachel :
Merci rachel pour toutes tes belles évocations, belle journée.
>olivier :
Bonjour Olivier, quelle forme ! Merci pour ton beau poème émouvant comme souvent ! Je t’embrasse.
>hélène :
Merci hélène d’avoir fait ses recherches poétiques. J’aime le poème que tu as choisi. Il ets plein de nostalgie et d’émotion. La deuxième strophe est superbe. Bonne journée !
>amichel :
Superbe, Michel. Juste quelques mots simples par vers… et ça fonctionne…. comme un enlacement et bien sûr toutes ces images douces, joyeuses, sensuelles que la plage évoque. Merci, je t’embrasse.
>maria :
Magnifique aussi cette évocation de plage, de soleil, de sable et d’amour. Des mots tout simples là aussi mais qui ont beaucoup de force et dégagent de très belles images comme cet oiseau bleu. Bises à toi et merci aussi pour le bel haïku buvardé 😉
>marc :
Tu fais très fort aussi marc avec ce murmure des profondeurs. Jusqu’où iras-tu ? Merci pour la belle lumière diffusée dans tes mots. Bises.
>phil :
Belle réponse à rachel sous l’ombrelle ! Merci Phil !
>pierre :
Merci pour pour ces douces images déposées sur le rivage 😉 Belle journée à toi !
>Annemarie :
J’aime la vision que tu as de ce blog 😉 Ton image de mots astiqués par chacun m’amuse mais il y a vraiment de cela dans chaque contribution offerte comme un cadeau. Un lieu de passage et de transit avec des entrées, des sorties, des retours. Je regrette comme toi de ne plus voir certains visiteurs qui apportaient une belle touche poétique au blog mais je pense qu’on les reverra ici sans qu’on s’y attende. Bises du large.
Peinture brève…
Je souligne ton ombre
et j’ai choisi l’orange
Est-ce rêve d’écorce?
Elle s’est faite immense
et recouvre mon île
comme un visage bleu
un monde
inconnu
Poussière d’existence
empreintes sur le sable
aile vague,
soupir, fil éphémère
je suis terre soleil la vie mieux qu’une roche le rivage mouvant
j’aime
le long du ciel le front de l’océan
esquisse coutumière
lavis mystérieux
l’envahissante mer
l’ombre que tu me fais réveille un jeu d’enfant
Je le voulais à peu près comme cela, mais le maltraitement de texte ne l’a pas respecté!
….Je souligne ton ombre
………………………et j’ai choisi l’orange
……………Est-ce rêve d’écorce?
Elle s’est faite immense
………………………et recouvre mon île
…………..comme un visage bleu
……………………………un monde
…………………………………….inconnu
……..Poussière d’existence
empreintes sur le sable
………………..aile vague,
……………………..éphémère soupir
je suis terre soleil la vie mieux qu’une roche le rivage mouvant
……………………………j’aime
le long du ciel le front de l’océan
……………………………esquisse coutumière
……lavis mystérieux
…………………………………………….l’envahissante mer
…………………………l’ombre que tu me fais réveille un jeu d’enfant
Welcome back Bernard, ta belle écriture nous manquait!
>Bernard:
Bienvenue parmi nous! Ravie de ton retour, ta belle poésie nous manquait. La plage que tu as esquissée entre rêve, île, visage, poussière et soleil est un tableau merveilleux qui fait ressurgir les racines de l’enfance. Merci pour la beauté de tes mots, je t’embrasse!
Le ciel s’éclaircit, pourtant l’eau salée
Insiste, vocifère, montre son courroux
Sa force fait escale vigoureusement
Reçue sur la pierre, par vagues conjuguées.
Je quitte le mouillage ô mer adorée
J’implore ta clémence voilier que je suis
Pour que le naufrage, loin de mon pays,
Ne soit pas l’issue de mes courtes errances.
Je suis lié à toi, amoureux quelle que soit
L’humeur qui me balance, fait chavirer mon ossature
Violence de l’eau, heures exquises
D’une mer calme qui éblouit.
La plage
la plage avec ses seaux ses pelles et ses râteaux
la plage et ses châteaux ornés de coquillages
la plage où les enfants poussent des cris stridents
la plage et ses rouleaux que surfent les bateaux
qui déplacent les lignes que l’on voit sur le sable
comme celles d’un livre dont on tourne les pages
et qui vous laisse un temps la tête dans les nuages
où s’enfoncent les pas et toutes les épaves
Où les oiseaux de mer qui sillonnent l’espace
Laissent au sable leur empreintes que la mer vite efface
où les vagues se cabrent comme des chevaux sauvages
où vous lèche les pieds la vague frangée d’écume
où la mer est si bleue qu’elle se pare de plumes
l’horizon si lointain qu’il trompe l’amertume
Alain