Fluide

Fluide

Songes floconneux, trois sirènes magiciennes, femmes de jade

Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche

Songes floconneux
trois sirènes magiciennes
femmes de jade

Quelque part entre Galéria et Porto… Voir la Carte de Corse

112 réflexions sur « Fluide »

  1. Allègres tendres et passagères
    Nageant dans le vert de la mer
    Trois jeunes femmes dans les flots clairs
    Se racontaient l’imaginaire.
    Dans les mots frèles ondoient leurs joies
    qu’elles chantaient en harmonie
    Leurs voix montaient dans l’air pur
    Musique angélique de rêves bleus
    La première voulait cueillir
    Les feuilles de l’aube du mot mystère
    Du mot oiseau et du mot mère
    Elle était bien sûr romancière
    Et ramassait les grains sur terre
    Pour en tapisser l’univers
    Comme un Giono du temps naguère
    La seconde allongée sur l’onde
    Caressait de sa main l’eau bleue
    L’écuyère se redressait fière
    Pour prendre son rêve dans les cieux
    La troisième douce sorcière
    Créait un havre lumineux
    En touchant l’eau du merveilleux
    De ses doigts fins surnaturels
    La douce paix que l’Homme vénère
    Se répandait comme un parfum

  2. Oh Candide, il y a bien longtemps que je ne suis allée au musée Rodin. Je l’avais visité de nombreuse fois. Bonne idée d’y retourner, lorsque le beau temps sera de la partie, afin de profiter du jardin.
    Bonne journée à tous

    Les gens n’existent qu’en s’assemblant, dans l’espace de leur entre-deux. Les corps sont vides, leur substance tient toute dans leur liaison.
    [Martine Le Coz] Extrait de Céleste

  3. Les formes et les choses se manifestent à celui qui n’est pas attaché à son être propre. Dans ses mouvements, il est comme l’eau ; dans son repos il est comme un miroir, et dans ses réponses, il est comme l’écho.
    [Lao-Tseu] Extrait de Le Vrai Classique du vide parfait

  4. Perles de nacre
    posées
    sur un voile d’azur
    Naïades ondulantes
    s’enroulent
    au creux des vagues
    d’ une danse
    envoutante
    chant silencieux
    qui se propage,
    ensorcelle
    celui qui mégarde
    regarde

  5. Nymphe des bois
    Ou nymphe des mers
    Dieu fait parfois
    Un paradis sur terre

    Si ce n’est dieu
    Mais qu’importe après tout
    Le ciel est bleu
    Et après on s’en fout

  6. Bonjour à l’équipage !

    Allez,
    Deux petits pour commencer :

    Les coloc. …. Du 10e…(*)
    Ont osé !
    Elles n’ont pu résister !
    Elles ont plongé !

    (*) Pour ceux qui ont loupé un épisode,
    R-Vous commentaire du 03/06, 14 h 35 !

    *************************

    La Déesse de la mer
    D’un léger trait clair
    A maquillé son œil
    Fine ligne s’étirant
    Dans le bleu océan

    *************************

    Biseeeeeeeeeeees de la Sirèneeeeeeeeeee

  7. « L’âme est un océan sous une peau. On n’en connaît que les tempêtes et quand elle résiste au mouvement, aux vibrations de ses environs. L’âme même nous échappe. Seules se proclament ses émotions. » Michaux
    ___

    Monde originel
    Plaisir de la fluidité
    L’anti-stress de l’eau

    Liberté exquise
    Le rêve d’apesanteur
    La fuite dans l’eau

    Douce ondulation
    Source pure de la vie
    Richesse première.

    __

    Au Revoir, en route vers le grand large, je vous laisse sur une note superbe et magique « fluide » A bientôt

  8. voici ma contribution humouristique réclamé par rachel
    ce n’est pas l’exercice le plus facile ni celui que je préfère
    je pense que l’humour n’est pas à la porté de tous
    en espérant au moins que ce texte vous aura fait sourire

    qui n’a pas rêvé un bain de jouvence?
    de retrouver un temps son innocence!
    écraser par l’insidieuse nostalgie
    comme une triste et illusoire mélodie

    à l’orée de la mort je l’ai enfin trouvé
    près une île que l’on nomme Kallisté
    somnolent des eaux si transparentes
    et ces sirènes éminemment élégantes

    j’ai plongé mon corps ridé et vieilli
    dans ce clair nuage voluptueux
    au parfum troublant et capiteux
    et ho miracle j’en suis ressorti

    avec un corps de jeune athlète
    mais j’avais oublié la tête
    et mon visage vous vous en doutez
    n’est plus très bien coordonné

  9. L’oeil se plonge son bleu dedans
    La terre si chargée
    Viva l’immensité
    En belle liberté
    S’envoler se nager
    Bien bonne plonge au présent

    Vidé de bleu son oeil hier
    S’est coloré
    Goûté rêvé
    Les rêves cassés
    Bels retrouvés
    En oeil si simple si peu fier

    Plonger de plein dans le nu vide
    Coeur palpité
    Flou activé
    Tout remué
    En mort tué
    Et remonter d’un coup d’un seul

    La vie trop courte pour s’en priver

  10. Pelotonné au creux d’un nuage duveteux
    Etreint de liberté,
    Elles savourent ce tendre badinage
    Caressé par les flots
    De sucre glace !
    et Sur les jours à la peau satinée
    s’impriment l’éclats du présent

  11. Et le présent se joue
    Soleil sur peau dorée
    Qui frissonne la vague
    Dans son doux creux bercé
    Et s’ennivre la goutte
    De sel de joies sucrées

  12. A marc je tire mon châpeau
    Il a bien mouché l’asticot

    Si il a eu le dernier mot
    Je lui dois bien quelques bravos

    Je vais de ce pas illico
    Mettre les bouteilles au frigo

    Il peut donc me tendre un défi
    Je le relèv’rai il est dit

    Même si je dois le regretter
    Voilà c’que sait que trop parler

  13. Va-s-y rachel, va-s-y Rachel
    Remplis nos verres
    Et surtout ne les renverse pas
    Et porte les du nord au sud
    De l’ouest à l’est
    De la Belgique jusqu’au Brésil
    En passant par Los Angeles
    Et glou et glou et glou et glou !

    Marc est des nôôtres
    Il a fait ses vers
    Comme les ôôtres
    C’est un pôêête
    Et ce soir c’est lui qu’on fêête !

  14. mmmhhhh mmmmhhh, marc m’a séduite douceurs et mes mots se sont sorties boules de coton duveteux..
    sors la bouteille rachel, on fête aussi ma sortie de rata d’hier soir….
    BISES à chacun, on ne peut toujours être, parfois la vie assomme bien trop…sourire…mais costaude la dadame, et je me ris de ma bêtise..

    BEL APREM à chacun.

  15. ..
    Sommeil, fleuve- océan
    Des corps en perspective
    L’étoile de mer.
    Bras tendue vers le ciel
    Dérive.
    ..
    Merci pour la baignade Ossiane et à bientôt.

  16. Z’êtes vraiment chouettes, tous et toutes…

    … le plaisir de vous lire, le plaisir de sourire.

    Juste un p’tit coucou de mon « vide ».

    Et un clin d’oeil.
    Et un sourire.
    Et une bougie.
    Et un « p’tit noir » au café du soir…

    De ma Belgique, je lève mon verre à notre rêve.

    Biz tout plein.

  17. Coucou Bourrache, et courage Annick si tu traverses un passage un peu dur. on est tous avec toi par le coeur. Mais j’appelle le docteur Christineeeeeeeee qui a toujours des e à donner pour redonner de la bonne humeur. Mais je m’interroge. Est-ce remboursé par la sécu ? réponds nous docteur !

  18. Trois belles sirènes magiciennes
    Vivaient dans un palais doré
    Elles s’ennuyaient à morneplaine
    Et commençaient à s’exclamer

    – Allons donc voir du pays
    Tant de merveilles s’offrent à nos yeux !
    – Tu n’y penses pas c’est interdit !
    Que vont donc dire nos aïeux ! »

    Alors les jours suivaient sans cesse
    Leur trajectoire si monotone
    S’alanguissaient dans la paresse
    Jusqu’au jour où la vie détonne

    – Youpi ! un peu d’excitation
    – sortons enfin de nos torpeurs
    – Vite les filles toutes à l’action
    Et elles sourirent tremblants de peur

    Un feu s’était bien déclaré
    Dans la partie haute du château
    Trois princes y étaient prisonniers
    Et commençaient à avoir chaud

    Ils suaient donc à grosses gouttes
    Elles n’écoutèrent que leur courage
    Et se dirent bon ! quoi qu’il en coutte
    Nous les sauv’rons même à la nage

    Que vient faire l’eau dans cette histoire
    Nous sommes bien d’accord là dessus
    J’ai une perte de mémoire
    Et mon récit est décousu

    Elles sauvèrent les preux chevaliers
    Et ils vécurent tous très heureux
    Comme ça l’histoire est bien pliée
    Et je n’ai pas mal aux cheveux

    Y’a pas à dire c’est merveilleux les contes de fées.

  19. rachel,
    oui, c’est merveilleux les contes de fées… mais normalement c’est toujours le prince charmant qui vient au secours des jeunes filles, et non l’inverse, mais bon tant pis pour cette fois !!!

  20. On m’a appelé ?

    Voyons, voyons,
    « dites e e e e e e e e e e e e e e

    « Toussez voir un peu ! …………..

    Vous prendrez bien de ce sirop bleu,
    Importé tout droit de Corse,
    son nom :
    Liqueur de Sirènes
    Il paraît qu’il est merveilleux
    et,
    tout en Fluidité,
    Vous pourrez ainsi,
    mieux expectorer ! »

    Et en plus, c’est gratuit !

    Biseeeees à vous tous et toutes !

  21. Eh ! tous et toutes dont les mots sont douceurs !

    Avez-vous remarqué ?
    Avez-vous remarqué ?
    Oui ? Non ?
    Ossiane nous a fait un cygne !
    Oui ! oui !
    Remontez à la deuxième photo
    portant l’haïku.
    Vous avez vu ?
    Le cygne se déplace sur un songe flocon
    Ses ailes sont le fruit de femmes de jade
    et de trois sirènes
    Et son cou puis sa tête
    Sont la fin de floconneux
    Regardez, regardez !
    Vous avez vu ?
    Ossiane nous a fait un cygne
    Un signe de sa main.

    Et moi je dis : »c’est beau »

  22. Et bien moi, j’avais vu un oeil ! un bel oeil en amande, et je sais qu’Ossiane, elle s’y connaît en Oeil !

    On pourrait peut être dire :

    L’Oeil du Cygne ?

  23. Vous êtes trop drôles tous !
    Et Phil, il faut de l’imagination pour voir le cygne mais bon, je crois que l’imagination, c’est ce dont on manque le moins sur ce blog )) moi je voyais une baleine !!! ))
    Bises

  24. L’oeil du cygne, c’est plus joli
    Adjugé, c’est un oeil de cygne. Qu’en pense le capitaine?

  25. Rachel dort peut-être déjà et ne veut plus parier sur rien !! ))))))))
    Allez, grainspoints et bonne soirée à l’équipage .

  26. Ne suis
    Ni sirène
    Ni magicienne
    Ni naïade.

    Juste au bord
    De la noyade,
    Sans bouée.

    M’embouer,
    Non point !

    Je veux compter
    Sur l’aile lisse de l’hélico
    Et sur son cygne.

    Ou bien dois-je aller
    Voir
    Un docteur pour mes yeux ?

    Docteur « eeeeee » :
    – j’ai plus d’voix,
    sais même plus dire 33 !

    Je retire mes onces.

    Cela fera 22.

    J’me taille …
    … v’là les flics !
    __

    heu …

    Désolée, j’peux pas faire mieux.
    ___

  27. Je vois une sirène
    Aux cheveus d’ange
    Ces troi demoiselles
    Suivent sa traîne
    Et se laisse couler
    Doucement en eaux
    Bleues de bleues

  28. Heu… Bourrache !

    ça fait quand même drôlement plaisir de te voir parmi nous !
    T’as pas l’air d’avoir le moral… il pleut encore en Belgique ?

    Tu prendras ce soir, avant de te coucher, une bonne rasade de sirop ci-dessus cité… ça te donneras de nouvelles idées pour demain !

    Grosseeeees biseeeeeeeeee
    à notre
    Bourracheeeeeeeeeeeeeeee
    préféréeeeeeeeeeeeeeeeee

  29. en réponse à Lou : moi je ne voyais rien mais j’ai voulu resté digne et je ne voulais pas l’avouer (sourire). Je vais demain consulter pour une bonne paire de lunettes

  30. ohlala, j’ai le cerveau pailletémenthé…

    Je vois une sirène
    Aux cheveux d’ange
    Ces trois demoiselles
    Suivent sa traîne
    Et se laissent couler
    Doucement en eaux
    Bleues de bleues

  31. ‘rci, Docteur eeeeeeeeeeeeeeee.

    (« …Il pleure dans ma tête
    Comme il ne pleut pas sur la ville… »

    – j’sais plus ki a écrit ça !)

  32. L’orteil s’ose un frisson
    Une goutte miraculeuse
    Puis la main se tempouille
    Et se gorge la nuque
    L’eau la dégouline
    Le soleil l’éponge
    Un autre bout d’orteil
    Se marche l’horizon
    Et se trempe d’un coup
    Un plongeon dans l’eau
    C’est si délicieux
    Les poissons se reculent
    La regarde passer
    C’est déjà l’été
    Et demoiselle barbote

  33. Annick jolie la traine d’Ossiane,
    Bourrache, Docteur eeeeeeee est un bon medecin, bon choix je te la recommande pour tous tes pbs! tu dois pointer tous les jours pour le check up ( chui infirmière à mes moments alors l’docteur, i sait ski fait ! et puis on a fini de pleurer alors tu te ressaisis !! sourire et tout le tralalala
    J’aime bien ta dignité Rachel ! ;)))))))))

  34. clip clap clop
    Les doigts s’écartent
    Une goutte se tombe
    Et puis une autre
    clip clap clop
    Le café se coule
    Une goutte se tombe
    Et puis les autres

    coucou bourrache, je me sirote mon hamac, une pomme tombe dessus, mon café se délecte doux, on est bien….

  35. Mâtelot Bourrache, il va falloir entamer des travaux d’isolation au plus vite. Tout le monde est sur le pont pour vous aider à colmater les fissures (sourire et un smak par la même occasion)

  36. Je nous imagine
    En bikinis
    Bouées la taille
    De guêpe pas trop
    Mesure de vie
    Belle gourmandise
    Toutes à l’eau
    Dans cette turquoise
    Et quand un sieur
    Assis rivage
    Enroule la soie
    Si bleue de bleu
    La pelote douce
    Et la ramène
    Il pêche avec
    Une douce sirène

    Et la moralité de l’histoire
    Quand on se tient
    Loin du bel sable
    Au grand large loin
    On craint bien moins
    D’être embobinée
    Par un des sieurs
    De chez Ossiane
    Sont si charmants
    Ces élégants

    sourire!

    désolée, heure délirepas trimine, délire couche épaisse nutella..

  37. alors
    je colmate
    avec un frisson
    qui se câline la fissure
    sourire

    lire trimince et pas trimine, désolée de chez fort de moi juste.. SOURIRE.

  38. Docteur ! vite les gouttes pour Annick. Voilà qu’elle nous imagine en bikini…… et notre pudeur madame Annick ! Je siroterai bien ton hamac avec toi Annick car on voit plein de jolies choses après

  39. J’allume ma tite bougie aussi….je vais la chercher en cuisine, le séjour tout nu en travaux…

    Et la bougie
    Elle se donne
    Embrasse l’air
    Fleure bon la cire
    Vapeur si douce
    Baiser de bouche
    Onde cosmique
    Passage du temps
    Brume légère
    Douce chaleur
    et oui tout ça
    à l’intérieur
    d’une tite bougie

  40. Un hamac
    Au dessus de la mer
    Un immense pour ceux qui l’aime
    Tous ensemble
    Réunis
    Il se balance
    Elle sourit
    Lui il la regarde
    Une belle story
    Que hamac de elle de lui

  41. Hey! elle est a qui cette bougie où on voit tout ça, à Bourrache? Elle a l’air magique en tos cas ! Je te l’emprunterai un de ces jours si j’ai le cafard !

  42. merci pour la goutte d’eau de vie, rachel, hick!

    Une goutte de mirabelle
    Doux fruit pêché
    Juste une goutte
    Et la mer chante
    Elle tangue fort
    Chancelle ses hanches
    Fait la planche si câline
    Et puis se soupire
    Fatiguée elle s’étend ses vagues
    Qui créent une grande marée
    Tout ça juste because
    La tite goutte de mirabelle

  43. La bougie

    Celle là
    Vois là
    Approche toi
    Elle est pour toi
    Rien que pour toi
    Mon coeur dedans
    Se flamme
    Se brûle
    Se dégouline
    Elle vit de vie
    Comme la vie
    Ma bougie de ceur

  44. Annick : j’aime tes poèmes du soir.

    Ils embrasent ^_^ ^_^ très beaucoup.

    (Clin d’oeil, hein !).

  45. Les filles, faites bien gaffe à éteindre vos bougies avant d’aller dormir. Ici, on est en plein jour, donc on ne les allume pas encore.
    Biz bande de fofolles

  46. BISES bourrache.

    La mer devant
    La plume se déhanche
    Elle se plonge
    Toute habillée
    Et puis elle nage tendre
    Crachouille de l’eau
    Si bleue de bleue
    S’en garde un peu
    Pour se sortir
    Vite s’élance toute mouillée
    Et puis bafouille en letre bleues
    Toutes mouillées
    Si timdes et tendres
    Un joli je t’aime
    Au sable tout de doux

  47. Quand viendra l’heure du grand voyage
    Nous n’en serons pas davantage
    J’aurai gardé au creux de moi
    Ces souvenirs fait de nous trois

    Nos corps flottants dans cet eau pure
    Vagabondant dans le murmure
    De nos amours juxtaposés
    Aimer, renaître et partager

  48. bon alors ceur, c’est coeur…
    letre…lettres
    timde…timide

    mais ce soir elle ne se lit pas, et ne s’écrit aps cette étourdie, elle nage en eaux bleues, et crachouille des bulles de OoOooOOo…

  49. La mer si délicieux voyage
    Dont parfois on ne revient pas
    Car une île nous saisit
    Et de plaisir intense
    Les sens
    L’essence de vie suffit
    Un pagne
    Une goutte d’eau
    Du poisson
    Des fruits
    Et du chocolat bon
    Que vend monsieur le poisson

  50. et aps, c’est pas, n’est-ce pas, Annick ?

    (Mon Dieu, qu’est-ce que je ris et qu’est-ce que ça me fait du bien ! Merci, Annick)

  51. La bougie brûle si délicate
    Délice de flamme jamais éteinte
    Même quand pas de flamme
    Au bout de son fil
    La bougie aime en intérieur
    C’est un secret en cire d’abeilles
    Qui se butinent un rayon de miel

  52. Allez tout doux, faut pas faire les sosottes sur le pont d’Ossiane, si délice gourmandise que chaque page posée sucrée salée goûteuse de vie…SOURIRE.

  53. Annick : 22 H 48, avant-dernière ligne.

    Juste après les quelques lettres de ton coeur timide !
    _

    Dis, faut que j’arrête !
    Sinon, je vais me faire rappeler à la raison, avec raison, par Ossiane…
    _

    Belle, bonne, délicieuse nuit à toutes et tous.

  54. BONNE NUIT Bourrache et à chacun, j avais sauté cette ligne en relecture…. BISES….la bougie douce éclaire tendre et la saveur du temps a l’odeur pain d’épices….

  55. l’or des corps dans l’ode
    du monde
    dans l’onde pure des faiseurs d’ombres
    coraux pourpres arrachés aux visions des fonds défendus
    trois femmes nagent sur le coeur des mots
    rires des soleils
    dans un demain sans pareil…

    2A2B2A2B2A2B2A2B2A2B2A2B2A2B2A2B2A2B2A2B2A2B2A2B2A2B2A2B

    «  »Sommaire de mai 2008″ »
    je plonge dans ton univers CORSE, Ossiane, j’y revois l’espace d’un instant mes frissons de douceurs quand je me jette à l’eau, si verte, si bleue, si rosée, si mauve et ocre-grise, si tendre vers GALERIA, ou l’île ROUSSE. Brisants des rêves aux vertiges des parois abruptes des plongeants … Et les mots glissent paresseux, voluptueux à la crête des vagues…Ils deviennent rageurs, et révoltés dans les sentes escarpées… VOLUPTE … Mes mains caressent les sables et les graviers, je sais que des plages, j’irai au travers des vallées, des forêts, des estives, des rocs et des neiges, vers des cimes froides et ténébreuses, pour m’approcher de la lumière quand vient le jour… Et avoir l”oeil ouvert” sur tes photos flamboyantes… Merveilleuses,… Goût partagé du partage échangé… Infiniment simple et rayonnant … VOLUPTE …
    Rédigé par: aspe | le Mercredi 04 juin 2008 à 08h36| Alerter

  56. Les trois Grâces,
    bien à l’aise
    chez son grand-papa
    Mr l’Océan:
    Euphrosine
    Joie de vivre
    intensement
    Thalie
    Abondance
    Trop plein de vie
    Aglaé
    Beauté
    En tout splendeur
    Elles sont là pour nous donner
    l’envie d’aussi plonger dans la mer

  57. Je viens seulement de rentrer alors ce sera un petit coucou express à chacun car je marche un peu au radar;-)

    >lou :
    Bravo lou, elle est belle ton histoire de rêves bleux !

    >jorge :
    Si je m’attendais à cette approche ;-)…. merci pour l’originalité de ton haîku !

    >candide :
    J’aimerais bien la voir cette expo. Merci pour tes mots coulés doux.

    >@nn@ :
    Merci pour cette explication ; j’espère que vous n’avez pas gardé de trop mauvais souvenirs…

    >aspe :
    Merci pour tes superbes messages pleins de sensualité et de beauté voltigée que tu as déposés ça et là ! Cette région t’a marqué et ce n’est pas zarbi 😉

    >Annick :
    Ca plouffe et ça goutte à tout va 😉 Profiter des bons moments avant tout, comme tu as raison Annick. Bises.

    >nath :
    J’aime bien ces citations, merci nath.

    >pierre :
    Deux superbes haïkus à rêver. Je t’embrasse et te remercie de ces beaux ressentis.

    >le Pierrot :
    Bonsoir et bienvenue, merci pour la sincérité de tes mots, bonne nuit.

    >corinne :
    Comme tes mots sont ronds et enveloppants. Ils donnent envie de plonger et de se laisser flotter;-) Bises d’après-minuit.

    >rachel :
    Pleine forme rachel, envie de profiter jusqu’au bout 😉 Ton conte de fées m’a bien amusée 😉 Bises à toi.

    >Docteur christineeeeee :
    Ok pour l’œil mais pas l’œil du cygne 😉
    Elles sont sympas ces colocs ? Je n’ai pas vraiment saisi de quoi il retourne;-)

    >monique :
    Pas encore partie 😉 Bye bye Monique, bon voyage vers la mer qui te tend les bras.A bientôt.

    >marc :
    Quel bain de jouvence 😉 Christine va rattraper le haut 😉

    >Perline :
    Comme c’est joli cette étoile de mer ; ça me fait penser aux figures de la nage synchronisée. Merci perline.

    >bourrache :
    Bourrache sort de son terrier 😉 Clin d’œil à toi 😉 Pas de souci pour le moment tu as 21 sur 20. Tu as encore un peu de marge 😉

    >phil :
    C’est vrai j’ai fait un signe mais pas celui que tu crois;-) Le tien est très crédible. J’ai pensé à un œil égyptien, je ne sais pas pourquoi 😉 et à une forme de poisson aussi.
    http://www.egyptos.net/img/vie_quotidienne/oudjat.gif

    >neyde :
    Merci Neyde, je n’avais pas pensé à cette approche. Elles se complètent bien toutes les trois. Allez, je te pousse un peu dans le dos pour que tu ailles les rejoindre ; je sens que tu en meurs d’envie 😉 Bises vers ton beau Brésil.

  58. Sur le chemin des vacances
    Vagabonde et douce errance
    Dans l’auto décapotable
    De ton père qu’était comptable

    Nos cheveux tous décoiffés
    Sur les routes bien ventées
    Nous donnaient l’air polisson
    Toi tu étais bien mignon

    Arrêtés face à la mer
    Ton regard était si clair
    Dans tes yeux me suis plongé
    Toi tu en fus bien troublé

    Tu lâchais le frein à main
    La voiture fit son chemin
    Et tout près de la falaise
    Nous vîmes enfin le malaise

    Nous dûmes arrêter l’auto
    Un peu plus et c’était chaud
    Je retirais mes habits
    Tu m’as dit « tu es jolie »

    Moi je n’étais pas timide
    Mais devant cette eau limpide
    J’ai laissé mon corps à nu
    Tu me semblais bien ému

    Sur le chemin du retour
    La route chantait notre amour
    Le trajet nous parût court
    Même si nous fîmes des détours

    Aujourd’hui bien des années
    Depuis se sont écoulées
    Et dans mes yeux délavés
    Brillent encore ce jour d’été

  59. Magicienne pluriel….de jade ou de porcelaine…La mer est enfin habitée…les vagues de surface se sont retirées…doucement..comme un tissu que l’on tire vers soi…délicatement..Mais pour les voir il faut juste un peu d’attention…pour les approcher cela demande patience et discrétion…on peut vouloir les entourer..inutile de s’y aventurer sans tendresse et délicatesse…Quant à vouloir les approcher..c’est juste un rêve…
    Glisser au fond de son lit et doucement attirer le drap du dessus…le visage enfoui dans un carré de plume…le corps en nage…Du fond des abîmes je viens juste de remonter..j’ai vu un éclat de soleil et trois ombres chinoises..je suis resté longtemps à les contempler..et puis j’ai osé…J’ai inventé quelques mots pour leur parler…je leur ai offert un manteau de pluie pour couvrir leur nudité..une ligne de baisers pour pêcher…un bouquet de pensées…De jade ou de porcelaine..juste pour l’apparence…pour éconduire l’indifférence..pour se jouer d’une fausse transparence…mais au dela…? Pour le savoir..il suffit de rêver…encore un peu..

  60. se sentir libre,
    se croire perdues dans cette immensité fraîche
    qui nous enserre,
    se faire partie de cette force hors monde,
    groupées pourtant contre la peur,
    une griserie
    une coupure,
    et puis ce truc au dessus de nous
    qui nous dit que nous rêvions,
    qu’il n’est plus de nature paisible

  61. Pelotonnée dans le ventre de la mer
    Ballottée par son mouvement lent,
    l’ armide ressent la caresse du soleil.
    Dans ce lagon bleu aux eaux célestes,
    Elle découvre le monde avec son regard de pureté .
    Elle écoute la voix estompée du vent.
    elle ne comprend pas encore son langage.
    Mais elles se laissent bercer par son timbre.
    son sourire est encore hésitant.
    Ces mouvements un peu maladroits.
    elle sort doucement de ce bain sensuel
    l’eau glisse le long de son corps diapré.
    Elle expose sa peau nue aux coraux du ciel.
    le vent d’abord hésitant se lève doucement
    puis de ses lèvres fougueuses lèchent avec rugosité sa peau humide et salée.
    il la chavire comme un roseau que la tempête brandille !
    Les cheveux déliées, la gorge asséchée par cette force inextinguible
    elle ne peux résister plus longtemps .
    Elle succombe à cette puissance invisible,
    Et s’allonge sur le sable chaud à la couleur d’ivoire.
    se laissant emporté dans un tourbillon ardent…

  62. Bourrache j’espère te voir bientôt au meilleurs de ta forme
    ton humour et tes mots sont précieux.

  63. Bonjour à tous !
    Bonjour Ossiane ! Toujours au radar ?
    Bourrache : t’as bien pris ton sirop ?
    Marc : t’as plongé ta tête dans l’eau ?

    ************
    Petit texte du jour :

    En mer de jade
    Les sirènes méditerranéennes
    Reines de la Grande Bleue
    Chaque jour reviennent en surface,
    Chantent leurs sons mystérieux
    Et leurs notes s’envolent vers les cieux
    Traversent l’eau si FLUIDE,
    Se diluent dans l’onde bleue,
    Envoûtantes, elles attirent
    Les marins vertueux
    Qui ne le resteront peut être pas
    Très longtemps…
    Résisteront-ils à la tentation
    des belles magiciennes
    Leur esprit embrumé
    Dans les cocons duveteux,
    En ressortiront-ils hypnotisés ?
    Se laisseront-ils capturer
    Par le regard de cet Oeil effilé,
    Où n’est-ce qu’un songe d’été ?

    Biseeeeeeeees douceeeeeeeeeees

  64. En cours de math, le professeur envoya Flou au tableau pour déterminer la valeur de f(x). Flou n’avait aucune idée de cette valeur, elle se sentait perdue. Son silence impatientait l’enseignant qui se mit à crier: « f(x) bon sang !, ça vient!  » Devant la colère montante du prof, Flou décida qu’f(x) devait être fluide et apaisant. Elle dessina une fleur à la craie, comme un drapeau blanc… Cela fit rire tout le monde sauf bien sur le prof qui convoqua les parents « votre fille Flou ne sera pas scientifique, elle rêve debout… »

    Lorsque la pression monte, le flot se fait rêve flou!

  65. Le bleu de la mer ouvrit la porte au rêve, les jeunes femmes s’engouffrèrent dans son oeil egyptien. C’était le lieu magique de l’enfance innocente qui sous le bleu du ciel épelait des mots fous. La tendresse était là et la gaieté aussi et la petite sirène murmurait des mots doux qu’Ulysse n’écoutait pas attaché à son mat. La mer offrait ses rêves au regard amoureux, une rêveuse rêvée dont l’amour était fier et les fleurs bleues aussi…

  66. Plus tard, oui, bien plus tard, quand l’hiver aura givré nos doigts, meurtri nos âmes nous nous rappellerons sans effort ces instants de grâce éternelles.

    Plénitude suprême de nos corps s’alanguissant sur ces nuages offerts. Instants sublimes car courts et partagés. Ivresse de la vie quand elle veut bien donner.

    Lorsque les arbres seront dénudés, que les journées seront courtes et sans saveur, je contemplerai le feu dans la cheminée, les brindilles crépiteront d’allégresse et ces souvenirs me rempliront de joie. Ils m’aideront à supporter l’absence du soleil, l’omniprésence du gris et l’obscurité du présent.
    Alors j’ouvrirai les volets, et l’ombre deviendra clarté, l’hiver redeviendra été. La chaleur comblera le froid et l’océan m’ouvrira les bras. Il me bercera tendrement comme une mère à son enfant.

    Alors je trouverai la force d’attendre. Le temps pourra bien se suspendre car dans mon cœur raccommodé un rayon de soleil aura percé.

  67. Christineeeeeeee je ne me rappelai plus de cette photo. Mais ouiiiiiiii c’est moi
    sur la droite. Ne suis-je pas merveilleuse ! Mes souvenirs reviennent. Je ne voulais pas que tu prennes la photo car je n’avais pas eu le temps d’aller chez le coiffeur. D’ailleurs j’essaie de me recoiffer discrètement. On avait juste eu le temps de sortir du Lycée et de plonger une petite tête avant que nos parents ne s’aperçoivent de notre absence. Papa, qui était un requin avait quelquefois la dent dure. Mais maman était sage et bonne et nous autorisait quelques folies.

  68. Oui Rachel, les cheveux blonds verdâtres, de cette longueur, ca devait faire de sacrés ravages!!! ;))
    Si j’avais été un Ulysse, je serai tombé sous le charme à coup sûr !!

  69. Marc : pas question de regarder le lien de Christineeee !
    Cela va encore t’échauffer les sens et tu vas avoir un coup de sang…

    Rachel : pourrais-je connaître le nom de ton shampoing aux … algues vertes, je suppose ? (çui à la camomille, je connais).
    _

    Clin d’oeil, sourire, j’arrête tout de suite mes c…. pour aujourd’hui.

    Ici, purée de pois à couper au couteau (on roule avec les phares allumés) et 13°. Côté positif : il ne pleut pas !

    Biz à tous.

  70. sur les fanons du piano des mers
    trois petites notes humaines
    accaparent le bleu des cieux

  71. tu me fais me glousser, Lou, avec ce flou.
    rachel, lou, bourrache, je vous embrasse…
    Comme c’est joli, regard…

    Trois petites gouttes de vie
    Sont tombées du ventre d’une maman
    Et la mer nourricière
    Les accueille en son eau
    Pour les bercer rêver
    Comme au bel temps de la première seconde
    Dans le petit toit bien sec
    Qu’un ventre de mouillé
    D’amour, de belle aimée
    Et de mélodie du coeur de maman

  72. Avec le shampoing « l’algue verte »
    Plus de soucis et plus de pertes
    Vos cheveux sont resplendissants
    Un peu huileux de temps en temps

    Il a un doux pouvoir divin
    Plus de coiffage soir et matin
    Et si quelquefois ça filasse
    Mettez la tête dans une godasse

    Ça rafraîchit le cuir chev’lu
    Et la filasse n’y paraît plus
    Vous qui rêvez de beaux cheveux
    Prenez s’shampoing vous s’rez heureeeeeeeeux

    Docteur dites moi vite s’il y a un espoir de guérison.

  73. Le Dr. est occupée en attendant: avis de l’infirmier de service, la couleur de cheveux algues vertes, je ne sais pas si ça fait le meme effet qu’à 16 ans! Tu m’aurais dis sirene avec tatouages et peircing là peut être, tu serais au gout du jour !! puis la godasse ma foi, ce n’est pas ce qu’on fait de mieux pour l’hygiène ! Alors à revoir Rachel, à revoir !!

  74. le ciel et la mer entrèrent en résonance
    leur union flamboyante donna naissance
    à des nuages d’écumes ,
    et des coraux d’or et de jade !

  75. Fluide glacial

    Des sirènes
    ce qui gêne
    c’est le chant
    si tentant
    pour Ulysse
    quel supplice !

    Des naïades
    c’est l’aubade
    qu’on écoute
    avec doute
    âmes sons
    des poissons

    des néréides
    fleurs liquides
    c’est cinquante
    envoûtantes
    hameçons
    de Poséidon

    des baigneuses
    si gracieuses
    on confesse
    les caresses
    de leur corps
    blond et or

    mais ces rimes
    des abîmes
    sont ivresses
    qui oppressent
    les plongeurs
    des profondeurs

    Gérard de Narval

  76. Apnée

    Des sirènes
    ce qui gêne
    c’est le chant
    si tentant
    pour Ulysse
    quel supplice !

    Des naïades
    c’est l’aubade
    qu’on écoute
    avec doute
    âmes sons
    des poissons

    des néréides
    fleurs liquides
    c’est cinquante
    envoûtantes
    hameçons
    de Poséidon

    des baigneuses
    si gracieuses
    on confesse
    les caresses
    de leur corps
    blond et or

    mais ces rimes
    des abîmes
    sont ivresse
    qui oppresse
    les plongeurs
    des profondeurs

  77. Sirène : être imginaire , buste de femme et queue de poisson…
    Trois d’un coup, Ariel et ses soeurs…. c’ est un miracle dans les eaux cristallines corses ?

  78. Christine j’ai mis la tête dans l’eau
    mais je l’ai laissé trop longtemps maintenant
    j’ai la tête d’un nourisson

    Bourrache t’inquiète pas c’était de l’eau froide
    maintenant ca va mieux

  79. Mignonne la chanson Marc .

    Fleurs de femmes
    flamme enfl’ leur
    coeur de larmes
    l’art moqueur
    pleure les drames
    drames ampleur
    heure pas l’heure
    passez leur du bonheur
    Dans le flux fluide
    des fleurs des flots

  80. je l’aime bien cette chanson Marc…

    Je passe mon temps à me nager
    Toute seule
    Et j’attends ton plongeon
    Pour me rejoindre en eaux
    Me serrer contre toi
    M’embrasser
    Me nicher
    Me réchauffer de toi
    Et te tendresse de moi
    Alors je tends l’oreille
    Vois là que je t’entends
    Ton plouf m’émeut et me réveille
    Tu es là, bel amour, contre moi

  81. Chère Ossiane

    L’œil d’Horus,
    l’œil du faucon,
    Celui qui voit tout,
    Symbole de
    l’entier,
    l’intégrité,
    la lumière
    la connaissance,
    l’invulnérabilité,
    la fertilité,
    la santé,
    la clairvoyance.

    « Mon refuge est mon oeil,
    « ma protection est mon oeil,
    « ma force est mon oeil,
    « ma puissance est mon œil

    Horus, ô dieu qui triompha du mal !

    Je ne l’avais pas vu ce signe là.
    Il semble, chère Ossiane, que tu aies opté pour l’œil gauche,
    Symbole de la Lune, des forces féminines et du passé.

    Tout ceci, mon cher Watson ne m’apparaît pas anodin !
    Voyons voyons… ! :-)) !

  82. et marc toujours en pleine crise de renaissance… le voilà maintenant nourrisson… sympa la chanson…
    bonne nuit à tous…

  83. Par Rê

    En ton matin rougissant je me suis laissé porté par ma barque
    Entre les papyrus encore frémissants du dernier souffle de la nuit.
    J’ai prié les dieux, mes pairs, afin qu’ils me soutiennent.
    J’avais un combat à mener.
    Ô Isis, ma mère, qui me fit naître par delà la mort de mon père,
    soutiens ton fils ardent !
    Ce matin fut le premier de nombreux matins. La bataille fut si longue qu’une vie d’homme n’y aurait pas suffi.
    Dans mon combat contre mon oncle, j’ai perdu un oeil, l’oeil gauche, que Thot a retrouvé. Pour vaincre le dieu du mal il me fallait bien mes deux yeux. Gloire éternelle à Thot.
    Par ma victoire, j’ai réuni la Haute et la Basse Egypte et je suis, des pharaons, l’ancêtre.

    Mon refuge est mon oeil, ma protection est mon oeil, ma force est mon oeil, ma puissance est mon oeil.

    Ô Rê
    En tes matins rougissants je me laisse porté par ma barque
    Entre les papyrus encore frémissants du dernier souffle de la nuit.

    Héru est mon nom
    Horus me nomme-t-on.

  84. >rachel :
    Merci pour la tendresse et la légèreté de ton poème avec ses souvenirs. C’est vraiment bien composé.

    >pierre b :
    Bravo pierre, cette image est tout à faite pour toi ! Les draps de la mer ont bien des choses à révéler sous ta plume 😉 Tendresse, beauté, douceur, rêve, ta présence commençait à nous manquer pour nous apaiser 😉 Un grand merci d’être là, je t’embrasse.

    >brigetoun :
    Je pense que tu dois faire partie des trois sirènes 😉 Dans chacun des poèmes que tu écris, tu te fonds complètement avec la photo. C’est vraiment beau et touchant 😉

    >sylvie :
    Belle idée d’associer le silence à cette image ! Merci Sylvie.

    >marc :
    Quelle belle sensualité dans tes mots ! Bravo à toi.

    >christineeeeeee :
    Toujours un peu au radar 😉 Un joli texte bien fluide lui aussi ! Tes mots glissent en douceur grâce aux sonorités que tu as choisies ! Bises à toi.

    >lou :
    Joli petit morceua de prose bleue qui prête à rêver. Merci lou !

    >regard :
    Quelle belle image ce piano de mers avec cette triple croche ! Merci pour cette approche originale et douce.

    >Annick :
    Oui, j’y ai pensé aussi à cet élément liquide source de la vie humaine. Il est beau ce poème !

    >amichel :
    Que de jeux de mots et contributions pleines d’humour et de beauté;-)) Merci michel, je t’embrasse.

    >sabine :
    Nager c’est bien aussi 😉

    >MTO :
    C’est un pur hasard, MTO, j’étais là au bon moment 😉

    >phil :
    Ton analyse psychanalytique m’impressionne beaucoup et me va très bien 😉 Pas de ma faute si j’aime les yeux 😉 C’est drôlement bien ce qu’on voit dans cet œil ! Ok pour le gauche, bien que j’ai une petite préférence pour le côté droit du cerveau 😉 Merci également pour ton superbe texte sur Horus ! J’ai bien fait d ementionner cet œil égyptien 😉

    >aspe :
    Merci pour tes encouragements et ce texte du Petit prince. Je ne suis jamais sûre d’avoir toujours le bon œil mais pour le cœur, c’est vrai 😉 La page sur l’Œil Oudjat m’estomaque, je ne pensais pas qu’il y avait tant de significations et de chiffres dedans 😉 Bonne nuit, je t’embrasse.

    >Christineeeee :
    Et pourquoi pas 😉 Faut voir 😉

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