tOnnelle

Tonnelle

Tonnelle

Tonnelle

L'été ondule, une vague de parfums, les dernières roses

Lecture du Haïku Calligramme: horizontales puis obliques de droite à gauche

L’été ondule
une vague de parfums
les dernières roses

91 réflexions sur « tOnnelle »

  1. Entonne t on sous les voussoirs fleuris
    ce chant sans histoire qui refleurit
    Etonnés on voit courir sur la portée
    des notes ambrées et bien musquées
    que ne va t on alors débusquer
    dans le voilage operculé végétal
    un petit coin de ciel digital

  2. Magnifiquement -magnifique
    Douceur d’un dernier thé au jasmin
    Sous la tonnelle au petit matin
    Avant de repartir ……………
    Ossiane merveille de nos âmes
    AA

  3. ………………………………………

    papier de soie bleu
    une touche de vert à l’éponge
    un rien de rose rose

    ………………………………………

    andrée wizem

  4. Se faufiler
    entre les fils du monde
    Et s’envoler
    Faire bruire son coeur
    de rose rêvant de voyage
    Et éclabousser le ciel
    de poudre de lumière

    Beau …très beau ces baisers rose et soleil sur la toile du ciel… bise dorée vers toi

  5. S’accrochant au ciel bleu quelques roses résistent
    Tourterelles de l’été elles se savent condamnées
    Elles s’offrent hautes en couleurs aux rayons qui subsistent
    Denués par l’automne Leurs petits coeurs fanés

    En pétales un à un traverseront la brise
    Pépillant et riant avant de sépuiser
    Et voler décharnées comme des feuilles grises
    Exprimant leurs parfums pour s’immortaliser

    O de rose passera l’appareil à la main
    Et d’un coup de destin la photo sera prise
    Prolongeant à jamais sur la tonnelle assise

    L’essence de ces beautés que le temps sacrifie
    Un jour dans son album elles se verront sourire
    Et diront comme Ronsard
    Oui on nous célébrait du temps qu’on était belles

  6. Flap … l’oiseau se pose …

    Vos photos sont toujours très belles et c’est un vrai régal que de se poser dans votre nid.

    Merci

    busardement

  7. Ami,
    Goûte à mes lèvres entrouvertes
    La fraîcheur de la rosée
    Je suis la rose et le jasmin
    Pétales éphémères et fragiles
    Dont s’emparent les cirrus d’été…

    Les lèvres se frôlent, le souffle de l’un
    Dérobe le sol qui se restreint
    C’est la parade pour une reine
    Les émotions qui se promènent
    Ou les caresses à l’affût
    D’un doigt serpentant dans le dos.

    D’une chair à l’autre la volupté
    Comme l’eau par capillarité
    Diffusant dans ce qu’on cultive
    Envahit leurs deux yeux mi-clos
    La danse des langues et des salives.

    Le quotidien suspend son vol
    L’ivresse sans une goutte d’alcool
    Noie la raison et le baiser
    Célèbre l’amour qui fructifie
    Main dans la main ou se suffit
    De bons moments sans lendemains.

    Baiser, élixir qui délecte
    Libérant les sens et l’affect
    Le murmure des mots, la faiblesse
    Pour un rire, une voix, des yeux doux
    Auxquels on offre la marguerite
    Du hasard et des sentiments.

    Les lèvres se frôlent, le souffle de l’autre
    Sort des coulisses, le coeur blessé
    Du baiser tendre et sensuel
    Au baiser fougueux, empressé
    La lèvre se mordille, se caresse
    Tandis que le corps se dévoile
    Pour un voyage vers les étoiles.

    Sous la pâleur des roses anciennes
    A peine écloses, de doux baisers
    Y déposent, des bourdonnements
    Tout frétillants, que s’en souvienne
    Nos fins d’étés, nos fins d’amour

    C’est très joli Ossiane.Merci.


  8. Le cœur s’est lové
    Comme l’ âme inaccessible
    sur un lit de quiétude

    Pépite de soie rose
    Dans un jardin multiple

    Il erre où je m’attarde

    Belle journée Ossiane ( as-tu reçu mon mail ? )

  9. C’est beau …
    Et des bises en passant.
    Bonne journée

    Ps : Ossiane, tu peux mettre le lien vers « L ‘ETE » …

  10. malgré la lumière vive,
    les couleurs encore chatoyantes
    et la douce chaleur d’après midi,
    la nature porte les stigmates
    de l’automne qui oeuvre avec minutie.
    Bientôt quand son travail sera terminée,
    aidé par vent, elle déposera son vernis
    et laissera l’hivers comtempler
    cette cette nature morte.

  11. Sous la tonnelle la végétation suit les saisons
    en été porte ombrage sans déraison
    mais en hiver libére la vision
    le ciel peut bien venir déposer un baiser
    à mi saison
    dans la richesse de l’éclosion
    tant de couleurs et de fragrances
    entre souplesse en entrelacs et filigranes
    et rigidité des potences
    armature mais pas vertugadin
    pour ne pas monter dans les gradins

    bonne journée à tous
    vive la treille qui annonce la trille
    le merle n’est pas loin

  12. en attendant les premiers frimas,
    quelques notes de couleur
    s’accrochent au silence,
    sur la page bleu du ciel.
    bientôt elle s’envoleront
    emporté par le vent
    sans oublier la clef des champs.

  13. mon texte un peu modifié

    sur la partition des quatre saisons
    l’automne est celle des oraisons
    sur les pages blanches et bleu du ciel
    quelques notes, aux couleur du miel
    Côtoient et frôlent les derniers silences
    de l’été qui s’étalle avec indolence.
    elles s’envoleront avec la clef des champs
    et sur le sol humide emportées par le vent
    elles suivront le chant des hirondelles
    laissant nu les arbres devant l’éternel.
    et de la terre les odeurs s’élèveront
    en attendant une nouvelle résurrection

  14. Les vestiges de l’été accrochés à la tonnelle s’étirent dans le soleil encore vif, les roses pâlissent et les papillons viennent encore frétiller dans les reflets dorés des grimpantes. Il se dégage de ces images, une délicatesse, une douceur une nature caressante, une atmosphère en dentelle de fil.

    Et c’est avec plaisir que je recopie ces quelques vers de Lamartine, extraits des Nouvelles méditations poétiques :

     » Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
    Sur l’aile du zéphir nager dans un ciel pur ;
    Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
    S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur ;
    Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
    S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles ;
    Voilà du papillon le destin enchanté :
    Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
    Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
    Retourne enfin au ciel chercher la volupté. »

    Et comme un papillon je m’évade vers ce ciel bleu et pur par de là la tonnelle dénudée, pour suivre des yeux les nuages blancs et légers comme le duvet d’un oiseau et rêver au prochain été.

  15. Quelques roses se chiffonnent
    sous le ciel bleu d’automne
    la tonnelle est frileuse

    Bonjour Ossiane , je suis passée en courant un soir, déposé
    un poème de Mahmoud Darwich , et je repasse aujourd’hui
    en flanant cette fois sous la tonnelle aux roses.
    A+

  16. Avant que les feuilles s’envolent et que les roses s’éparpillent
    L’oiseau a quitté son nid……….
    Un nid sans oiseau c’est triste , portant si bien construit
    (histoire vécue)
    Et pourtant la campagne c’est pas mon truc !!!!!!!
    AA

  17. sur une dentelle fanée,
    de si délicate fatigue,
    l’éclat d’une jeunesse
    triomphante,
    pleine de sève,
    et parler de sa durée n’a pas de sens
    Elle se découpe sur le ciel
    et leurs couleurs chantent
    une polyphonie ennivrée

  18. Naître avec l’automne
    Quand la musique résonne
    Sur des eaux bleu profond
    Naviguer au vent, voilures
    Etalées.

  19. Joli tableau romantique et doux, éclairé par un ciel bleu éclairé par deux jolies roses. J’aime beaucoup le calligramme!

    Sous la tonnelle, l’été frémit dans son évanescence, le fil du temps est suspendu en toute innocence, deux roses palpitent assoupies, des effluves de parfums enivrent mes sens, une douce tiédeur m’envahit, mon corps est délicatement alangui, mon coeur ébloui par ce bleu des cieux et mon esprit fasciné divague, je me laisse portée par cette langueur vers les rives du bonheur.

    >Monique, j’aime bien tes impressions et ressentis sur cette photo et les vers de Lamartine plantent bien le décor..

  20. ___

    Zut, alors … z’êtes bons comme c’est pas possible !
    _

    Mon cardiogramme « powésie » affiche « plat » comme un bac à sable sans jouets…

    Alors, je me tais.
    _

    Juste :

    Bernard : tu pètes une forme, inconnue de moi, à ce jour…

    Monique : v’llà que Lamartine avait déjà tout écrit sur Marc-ou-l »éternel-printemps…
    _

    Chûûûûtt : je ne fais que passer…
    _

    Et surtout, surtout :

    Biz à tous.
    ___

  21. Prison, barreaux,
    et le ciel en tourmenteur
    heureusement la tonnelle
    n’a rien d’une cage à oiseaux
    ce n’est pas la gloriole mais la gloriette
    on y écoute la valse musette
    en éclusant un pti coup de blanc
    c’est élégant

  22. Elle tonne elle contre les injustices du monde
    et tous ces laches qui s’égaient à la ronde

    Elle tonne elle contre les vicissitudes de la vie
    trop d’intempéries et de servitudes

    Elle tonne elle contre ce ciel moqueur
    mais presque inaccessible

    Elle tonne elle de lassitude, marquée des épines
    sans plus de latitude

    Alors elle se renferme dans sa charmille
    auprès de ce qui lui reste de famille
    et pourtrant d’idées elle fourmille

  23. des roses des derniers beaux jours
    qui dansent encor sous la tonnelle
    le vent use les robes de velours
    le temps aussi fane les jouvencelles

    mais leur parfum le ciel embaume
    on le respire avec au coeur la nostalgie
    de leurs beautés de leur arômes
    reste le souvenir aux amours assagis

  24. ton aile rose des tonnelles
    fait oser l’air sur les tons elle
    tôt nait le rose et vert aussi
    verre de rosée sous la tonnelle

  25. _

    « Une rose d’automne est plus qu’une autre exquise.’

    Théodore Agrippa d’Aubigné.
    _

    « Et … perdue » … parmi les plumets-plumetis d’une clématite, j’aimerais y croire…
    _

    Un p’tit coup de rosé ?
    _

  26. Extra bonbonze, l’arondelle coule de source
    c’est pas de refus bourrache on va s’agripper aux montants
    Lou tu poses une question fondamentale 😉

    elle s’étonne elle
    de voir s’étioler la rosacée
    elle avait cru se tasser
    mais elle en avait homard de tout

    allez bonne soirée à tous
    et si vous roulez , ne boulez pas

  27. Lou, Tu t’amuses avec les mots et TON ELan en cette saison laisse passer le soleil à travers ses barreaux, et le sourire sur tous les visages et ça, j’aime bien, Bourrache, Bonbonze et Thierry prennent le relais , bref c’est génial.
    Claudie merci et puisque cette atmosphère de plaît, je vous fais partager ce joli texte de Francis Carco :

     » Il tremble de l’azur entre les rameaux bleus
    De la tonnelle où nous sommes assis tous deux,
    Ce long après-midi de septembre, qui traîne
    Je ne sais quoi de calme et d’amer avec lui,
    Dans le jardin où se répand l’odeur des buis
    Comme lorsqu’il a plu et que, près des fontaines,
    La senteur des rosiers parfume l’air plus frais.
    C’est l’automne. Il restait ce matin sur les vignes
    Les premiers brouillards gris qui remontaient la ligne
    Des coteaux mous. Il fait très calme et l’on dirait
    Que c’est comme l’après-midi d’un long dimanche
    Réfugié dans la fraîcheur verte des branches.
    Les derniers papillons volent dans le jardin
    Où les arbres penchés font des ronds d’ombre bleue,
    Et dans l’herbe, couchée au pied des pruniers bleus,
    Des fruits lourds sont tombés, tièdes de ce matin… »

    Bonne soirée à tous sous la tonnelle de l’Oeil Ouvert, endroit poétique à souhait où tout est soleil, ombre fraîche, repos , douceur, joie et convivialité.

  28. Et pour continuer la dernière phrase de Monique ……….
    « Là tout n’est qu’ordre et beauté
    Luxe calme et volupté »
    Il y a Lamartine plus haut , poursuivons avec Baudelaire
    Belle soirée ………..sous la tonnelle en cette fin du bel été AA

  29. Bourrache…
    Elle t’étonne? (T’étonne elle?)
    Vraiment, je ne sais pas si elle gagne à être connue.
    [L’avantage du Web c’est que c’est inodore… Mais peut-être pas sans saveur!]

  30. Bonsoir !

    Bon, je ne vous proposerai ni du Baudelaire, ni du Lamartine, d’autres le font beaucoup mieux que moi ! C’est d’ailleurs très bien, à chacun sa spécialité !

    Alors, juste un petit quelque chose…

    * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

    Sous la verte tOnnele :

    RESPIRER
    Senteurs…

    REGARDER
    Couleurs…

    SENTIR
    Tiédeur…

    RESSENTIR
    Quiétude…

    La végétation
    Au plus fort de la belle saison,
    Se développe tellement vite
    Que la grille nue
    Bientôt,
    Aura complètement
    Disparue…

    Que rêver de mieux
    Qu’un toit de roses
    Mêlées aux graines
    Echevelées (*)
    Pour passer
    Quelques temps
    De sieste et de repos
    A l’ombre du soleil,
    Et respirer l’air embaumé
    Des roses de fin d’été

    * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

    (*) Les « échevelées » ont tendance à envahir les blogs en cette saison !

    Biseeeeeeeeeees Christinesqueeeeeeeeees

  31. Ah ! Le petit vin blanc
    Qu’on boit sous les tonnelles
    Quand les filles sont belles
    Du côté de Nogent
    Et puis de temps de temps
    Un air de vieille romance
    Semble donner la cadence
    Pour fauter, pour fauter
    Dans les bois, dans les prés
    Du côté, du côté de Nogent

  32. .
    Bonsoir les matelots !

    Tonnelle de tonnelle comme dirait Bernard, quelle rude et longue journée !

    La reprise est rude et j’ai bien du mal à rattraper mon retard en tout, notamment dans les mails; ne vous impatientez pas, ça ne va pas tarder 😉 Et ça ne va pas s’arranger dans les jours à venir ;-(

    Je ne vais pas pouvoir dire un petit mot à chacun de vous ce soir car je dois absolument boucler certaines choses.

    La tonnelle a au moins le mérite de vous faire rêver en bleu, en senteurs, en beauté, en humour, en jeux de mots que vous affectionnez de plus en plus 😉
    Une délicieuse journée d’été sur le pont de L’Oeil Ouvert pour tous les passagers;-)

    >>>Bienvenue à Busard, Louise (je me souviens bien du poème de Mahmoud Darwich déposé)

    >>>arleteart, j’aime beaucoup tes dernières peintures.
    Détour incontournable là  http://arletteart.blog.lemonde.fr/
    Je vais te mettre en lien dans ma rubrique artistique

    >>>Alix, j’ai bien reçu ton mail et je t’ai répondu tout à l’heure.

    >>> Avis à la population !
    Rantanplan, rantanplan, rantanplan !
    Alix a un nouveau blog dédié à la poésie (cf ma rubrique poésie)!
    Il s’appelle « vie-secrète » !
    Je vous invite à lui rendre visite d’urgence à cette adresse.
    L’hôtesse amazone de ces lieux vous attend avec impatience 😉
    http://www.vie-secrete.com/

    Bonne fin de soirée sous la tonnelle, fidèles amis de l’Oei, en compagnie du petit vin blanc de Pierre qui tombe à pic et la lumière d’Anne ! Tchin tchin !
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/ah%2Ble%2Bpetit%2Bvin%2Bblanc/video/x6q6id_au-cheval-blanc-ah-le-petit-vin-bla_webcam

    Merci encore pour vos splendides productions.
    Je vous embrasse et vous dis à bientôt

    Ossiane
    .

  33. Constat des lieux: saoule la tonnelle , pardon sous la tonnelle, état d’ébriété avancé. Oui, je dis vague les matelots…. Hipsons hipsons les voies le rosé fini. Tout le monde dort sur le pont ou sous les ptits coups de rosé, Renoir et les canotiers aussi ))
    Je garde quand même l’oeil ouvert. Hips !

  34. Sous la tonnelle douce
    Aux rosiers tendres
    Ton baiser bel
    M’a embrassé
    Et je me suis laissée aller
    A m’envoler tes bras
    Si serrés d’eux
    En je t’aime délice
    Parfumé de pétales
    Des roses de fin d’été
    Qui sont mon éternel printemps

  35. Joli Annick, mais que fais-tu encore debout sous les tonnelles à des heures aussi tardives ?!! ))
    Allez je te laisse aux saveurs des roses et de l’amour … 😉
    bisou

  36. bisous, lou, je mets mon hamac sous la tonnelle, pour me dormir belle tendre, sous le regard de la lune, douce et chaudes rayons, bisous, je ferme un oeil, remonte la couette, et me dors bels rêves…un pétale rose tombe se pose sur les lèvres pour m’embrasser belle nuit, un coin de paradis..j’ouvre un oeil, regarde la rose aimante, et me rendors, paisible, douce assoupie…

  37. De toi j’en fais sarment!
    Tu es le bois flexible, comme liane vivace
    aux coulisses des cieux.
    Je suis gueux pour les herbes,
    pauvre viorne
    à la barbe de vieux.
    Et tu es vigne blanche,
    cheveux de bonne dame,
    plaisir du voyageur.
    Le berceau de la vierge
    fleurit en panicules,
    en cymes odorantes,
    réceptacles velus de mots papillonnants:
    tu es entomogame!
    Sais-tu que ton calice se dit pétaloïde?
    Etamines, carpelles, insérés en spirale,
    ignoraient qu’androcée était polystémone…
    A déhiscence introrse, ce qui ne gâte rien!
    Et tes feuilles pennées
    (trop de coeurs renversés?)
    sont caduques
    opposées.
    Tout ça n’est que folioles!
    Te rêve anémochore,
    en akènes plumeuses
    semences pubescentes
    de mes désirs ardents.
    Bien sûr tu deviens rose
    et pâlit de ce jour où je ne serai pas.

  38. _

    Pour commencer « bellement » la journée, leçon de botanique par l’éTONNant Prof’ Bernard.

    (S’il avait été prof’ de français et proposé ce texte en dictée non préparée, je me faisais descendre).
    _

    Timide brin de soleil, 6°, bonne journée à tous.
    _

  39. Belle journée, bels arletteart, bourrache,
    yaouh, bernard, moi y’en a tant parler justes quéque mots…..

    Une branche si légère
    Se volatile le ciel
    Sur cette tonnelle tendre
    Une branche de roses
    Se mêle et puis s’emmêle
    Et balbutie parfums
    A la senteur on s’aime

  40. > Bernard, pas si gueux que cela pour les lianes! Et amoureux des mots! Bravissimo!
    Merci, Ossiane, merci Christineeee, en souvenir des guinguettes: il y en a encore quelques unes mais … restent les chansons.

    Amoureux comblés
    les lianes s’enlacent
    sous la tonnelle

  41. Fenêtre
    ***************************************************************

    Aux portées du souvenir
    Mère Nature vient insinuer
    L’air, la couleur,
    L’arome et la saveur
    De ton premier baiser.

  42. Bravo Bernard, pour tes talents « botanistiques » et « poétiques » par excellence, te lire ce matin était un vrai bol d’air, un petit cours sous la tonnelle bien agréable.

  43. En lisant le blog de « chapadock  »
    tunnel vient de l’anglais et dériverait en français en TONNELLE
    plouf ! voila pour la poésie ce qui effectivement dans les jardins de Bernard notre distingué botaniste il doit y avoir ,en forme de demi -tonneau des tonnelles charmeuses et charmantes ,des balancelles etc
    Merci Ossiane pour votre attention sur mes » imaginations imagées »c’est une ronde bien sympathique d’amis
    A bientôt ( 2jours de promenades inspirantes … j’espère )
    AA

  44. souvenirs

    c’était une de ces journées ou l’automne s’absente quelques jours et repart courir le monde. L’été lui en profitait pour squatter sa demeure Avant de se faire expulser par les frimas et le vent glacial. Ce devait être en 2008. septembre autant qu’il m’en souvienne Nous étions tous réunis sous la tonnelle. Les pluies de la veille avaient réveillé les senteurs oubliées . Les roses encore étourdies par le vent semblaient s’ouvrir pour respirer une dernière fois le silence des jours . nous pouvions entendre le murmure du mycélium ramper et se hisser hors de terre . nous avions pique-niqués pendant deux jours. Chacun avait apporté ces mots . Nous fêtions l’anniversaire de Thierry. Tout le monde avait emmené son sourire et sa bonne humeur. Ossiane nous avait accueillis dans son domaine de l’œil ouvert ou elle avait fait tous les préparatifs la veille . Les invités arrivèrent dés potron-minet. Le premier arrivé fût Bernard matinal ce qui n’était pas son habitude d’ailleurs ce jour là il amena des mots surprenants. Thierry aurait dû être la premier mais il avait eu du mal à se réveillé car il avait déjà fêté avec sa famille la veille. et l’effervescence de la soirée lui avait donné mal à la tête. Il déposa ses mots jouets ses mots-miroirs. Alettart les à suivi de très près. Elle avait les bras chargés car elle voulait immortaliser cette scène de campagne. Pourtant, la nature n’était pas l’endroit qu’elle préférait. Mais cela l’inspirait. Elle déposa ses mots-sensibles. Andrée arriva avec sa délicatesse suivie de Maria-D la femme qui parlait à l’oreille des étoiles. Lou, qui nous venait du bout du monde s’installa pour préparer le repas. Elle avait ammené une kyrielle de mots quelle assemblait comme une horlogère. Le sid qui ses mots incrusté de pierre précieuse . puis Busard l’oiseau de passage se posa un instant.Leila arriva essoufflée ; comme une vague qui bouillonne d’écume, elle posa ses mots sur la nappe blanche. Jeandler se fît discret comme à son habitude, déposant ses mots-cadeaux dans chaque assiette. Alix fît son apparition et déposa ses mots papilles, ses mots papillon, ces mots aux couleurs et saveur inconnues, ses mots-patissier venu de temps immémoriaux . Nath passa un instant pour arranger la décoration. J’arrivais pour déposer une touche de printemps. Monique me suivi. Elle regarda tout ce qui avait été fait et s’exclamait comme toujours de la beauté des lieux. Puis elle apposa ses mots ballades ces mots_echo. Elle fouilla dans ses petits carnets et nous trouva un poème de circonstance. Louise passa comme une sauterelle. Brigetoun et ses mots-impression . Claudie avec ses mots émotions ses mots mosaïques vint nous faire une petite visite. Bourrache que le soleil éblouissait avait du mal à trouver ses mots. amichel et ses mots d’orfèvre nous fît le plaisir de déposé ces mots argenteries. Bonbonze nous amena ses mots insensés. Christine déroulait ses mots spontanés et son livre d’images. Anne se réchauffait auprès des mots-lumière. Ossiane qui s’activait dans la cuisine arriva chargée de mots-humanité de mots-tendre et de mots-surprises. Annick qui d’habitude arrivait dés le matin vint nous surprendre au beau milieu de la nuit. Elle était chargée de mots-amour de mots-étonnant. François le jardinier de Marandon vin au milieu de ce jardin de mots pour en faire l’éloge . Pendant deux jours les mots succédèrent comme des mets succulents et chacun pouvait boire à volonter les silences. Bien sûr en fin d’après midi du deuxième jour certains n’étaient pas encore passés mais à n’en pas douter il allait nous rendre visite pour profiter de ces deux merveilleuse journée sous la tonnelle.

  45. Sous la tonnelle
    L’été ondule
    Tu fais la belle
    Et tu m’accules

    Et sous l’ombrelle
    Tu déambules
    Tu es de celles
    Qui me bousculent

    Mon cœur chancelle
    Et je fabule
    Vlan ! j’me gamelle
    Dans l’vestibule

    C’est bien cruel
    J’suis ridicule
    Tu m’roules une pelle
    Sans préambule

    C’est l’septième ciel
    Petite crapule
    Sous la tonnelle
    Je capitule

  46. Comme c’est bien dit Marc et si bien observé
    Tout y est
    Aussi je vais garder votre papier
    Dans mon carnet préféré
    J’en suis toute retournée
    D’avoir ainsi été dévoilée
    Amitié
    AA

  47. Quand bernard entonne ses gammes
    on croit qu’il a plus d’un gramme ;)))
    quel tournis, quelle maestria, que d’envolées
    lire hic quand tous ces mots s’entrechoquent
    mais cette viorne ne faisait elle pas office de tabac
    des champs et des chemins, du genre qui t’abat
    Bravo à toi c’est sublime

    merci marc, c’est si doux d’avoir comme toi le pouvoir de rassembler comme un berger, ses moutons sur la lande éparpillés et de donner à chacun d’eux
    un témoignage précieux de cette humanité qui te grandit encore dans nos yeux.

    Et pour Ossiane un triple ban pour une tonnelle qui donne le ton, celui d’un automne annoncé mais pas encore balancé, vive l’équipage qui tourne chaque page
    dans l’allégresse des prouesses renouvelées, du récit échevelé ou des tendres bouquets.

  48. Tonnelle
    Sous la tonnelle
    Des roses pâles
    Parfumées
    Pour l’amour éclôt.

    Mélange des vrilles,
    Un rire mutin
    Pour embêter
    Le coeur épris
    D’un amoureux.

    Premiers frimas
    Derniers je t’aime
    Sous l’ombrage des feuilles étalées
    Sur l’entrelacs des tiges rampantes
    Dont les reflets sur ton ombelle
    Sont dentelle sur ta peau satin.

    Meure la rose, un jour d’automne
    Matin d’octobre, voûte au jardin
    Dans un frisson, d’arrière-saison

    Dénudé, dérangé à peine
    Par les feuilles éparpillées
    Sous mes pas de poète errant,
    Mon coeur s’assoupit, lassitude
    Sous une courbe de fleurs légères
    De rameaux étalés sur la tonnelle.

    La fontaine murmure au matin frais
    Parmi les branches, l’arcade en fer
    Toit de poésie, dentelle et plumetis
    De fleurs rosées, calices au ciel
    Les roses soupirent, dernier envol
    Ecume de pétales et de feuilles rousses
    Vers le lit des nostalgies.

  49. ahlala, on est tous ceux là, Marc, quelle jolie bande tendresse charmante qui fait du bien, dans des rudes chocs de vie, certains sont si cruels,
    c’est bon de se vivre tendresse, c’est un bel sens de vie…

  50. Entonnons
    Antonin
    Le chant sous la tonnelle
    Détonons
    Etonnons
    En tenant bien la vielle

    Retenons
    Ta Ninon
    Tu sais comme elle est belle
    Tâtonnons
    Nuitamment
    Nantis dans sa ruelle

    Ne dételons jamais
    Ne détalons pas plus
    Ce sont nos roues qui tournent
    Comme celle de la vielle

    Antonin
    Je m’éloigne
    Ô mon copain d’enfance
    Goûte fort
    Pour nous deux
    Sous la fleurie Tonnelle
    Les charmes de Ninon
    L’amour de ta belle

    J’emporte pour souvenirs
    Une fleur et vos rires

  51. Une table de bois
    Des assiettes sur étoffes
    De lin si doux de blanc
    Tu me tends une coupe
    Je l’attire vers ma bouche
    Qui la bulle ton âme
    Grâce si belle offrande
    De ton bel toi et moi
    Mes yeux se ferment silence
    Puis l’oeil ouvert se donne
    Il tourne le calice
    Pour que tu boives mes lèvres
    Sur le bord de ma coupe
    Pleine de vie de moi
    Que je t’offre simplevivre

  52. Bonsoir !

    Quand Marc s’y met, il ne fait pas semblant !
    Belle compagnie que celle de l’Oeil Ouvert, j’imagine tant la scène qu’il me semble l’avoir vécue !

    Peut-être un jour, un rendez vous pour…. de vrai ??? (ça serait super sympa !)

    En pensant à Annick :

    Je me demande bien qu’elle couleur on obtient en mélangeant :
    BLEU + VERT + ROSE ?

    Les peintres et artistes du blog doivent bien le savoir…. ça donne quoi comme couleur ? (je n’ai plus de peinture pour faire l’essai !….)

    Biseeeeeeees coloréeeeeeees

  53. C’est vrai Thierry, c’est bien du « bois à fumer ». D’ailleurs Marc s’en est aperçu . Je me demandai bien comment tous ces mots m’étaient venus! Et dans un lieu public, se comporter de la sorte… J’aurai peut-être dû vous dire: la poésie ne dérange personne?
    Pour me faire pardonner (et pour encore fêter ton anniversaire…), j’offre la tournée générale; c’est ma copine Lina qui régale (la dernière tournée sera pour Rachel)
    >>>
    http://www.youtube.com/watch?v=FQ9ZBa1tftk&feature=related
    [Qui dira après que le travail n’est pas à la mode? Toujours plus, quelle époque!]

  54. >Joli tableau très bien ressenti et évoqué, Marc, tu as un vrai talent de conteur! Ce rendez-vous sous la tonnelle mériterait d’être mis en scène. Merci et bises..ainsi qu’ à tous les invités d’Ossiane!!

    Bonne nuit à tous

  55. La belle humeur sous la tonnelle n’est pas retombée et c’est un vrai plaisir de s’y retrouver. Merci Marc et vous tous! Un équipage de rêve qui vous remplit le coeur !!
    Bernard, moi qui confond primevère et cosmos, j’en ai du chemin à faire pour approcher ton texte ;))

  56. Marc, l’orage m’a fait manquer le rendez-vous d’hier au soir sous la tonnelle, mais
    le coeur y était et c’est avec une pointe de « dommage que ce ne soit pas pour de vrai » que j’ai lu ton récit de fin observateur, oui, c’est vrai je m’émerveille souvent, c’est pour mieux vivre ce qui l’est moins (merveilleux) mais aussi parce que Ossiane nous donne de réelles occasions de s’extasier et qu’elle sait tout simplement mettre l’accent sur le beau, et cela avec chaleur et gentillesse, même lorsqu’elle est débordée.

  57. je partage tes mots, Monique, un peu sonnée, hier, je me hamacK la tonnelle ce soir, encore et en corps, de vrai de vie, en attendant une rencontre pour splitcher un champagne bullant bullé nébulleux .. BISES.

  58. .
    >>>>A tous:

    Merci et bravo à tous pour ces beaux moments d’écriture et d’amitié passés sous la tonnelle.

    Bernard serais-tu botaniste;-)
    Rachel, rigolo ton poème;-)
    Bravo marc pour ce scénario sur le pont de L’oeil Ouvert. Tu connais finement chacun d’entre nous;-) Manque plus que la grande table de pique-nique;-)
    .
    Bon appétit !
    .

  59. Flap … l’oiseau se pose et dépose …

    J’ADOOOOOREEEE encore et toujours vos photographies, elles ont un petit  » je ne sais quoi » qui m’électrise !!!

    Brrrrrrrrrrrrrrrrrr (je m’ébroue) … flap flap flap

    busard

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *