92 réflexions sur « Blanche »

  1. nuit Blanche
    à boire des vins de rêves

    découverte de l’aube
    nue de givre parfaite

    aux pliures des yeux
    les bontés s’imaginent

    en voyages surprennent
    les festons de ton âme

    folie d’ombre lumière
    où caches-tu ton coeur?

  2. Super beau Bernard et vraiment délicieux , impressionnant Osianne, merci !
    ___ ___ ___

    Quand Blanche se colore en son sein silencieux
    Des gouttes de Champagne de l’amant éperdu
    Les airs se succèdent en chants délicieux …
    Elle remettra ses veines dans le bleu qui est dû

    Celui des reines fières que la sagesse gouverne
    Le papillon doré aux bulles éphèmères
    Laissera place aux cieux dans le coeur d’or en berne
    L’image sur pavillon d’une forte et douce mère

    Elle est bien que si blanche sa rose de Provins
    Et la chanson qui bat en lui elle qu’il admire
    Elle est la providence la dame à conquérir

    Cette beauté pâle en bleu gracieuse et pétulante
    Qui trouvère à ces heures met la musique aux mots
    Royaume de l’amour pur à l’éclat des émaux

  3. Dans le concentrique diaphane
    un cœur plus blanc,
    un ange pointant son innocence
    sur nos déraisons.

    Magnifique Ossiane, merci, merci…

  4. « Et puis vous êtes partie. Ce n’était pas trahir. C’était suivre le même chemin en vous, simple dans ses détours. Vous emportiez avec vous la petite robe de neige. Elle ne dansait plus dans ma vie. Elle ne tournait plus dans mes rêves. Elle flottait sous mes paupières lorsque je les fermais pour m’endormir, juste là : entre l’œil et le monde. Le vent des heures l’agitait fiévreusement. L’orage des chagrins la rabattait sur le coeur, comme un volet sur une vitre fêlée.
    C. Bobin / Une petite robe de fête

  5. Et puis, je vous lis, chacun, et mon petit oeil se mouille, et la tite gorge craquote, c’est tellement joli, Bernard, Lou, Johal, MariaD, Anne…et ses mots à Christian Bobin, doux rappel, belles émotions encore. Merci tendre.

  6. ………………………………………..

    organza d’amour
    dis moi vite quand tu viendras
    nos coeurs défroissés

    ………………………………………

    andrée wizem

  7. Matin
    de pure blancheur

    Sans rature
    Sur le coeur

    Simplement
    Une buée à peine
    Sur le vase

    Un bouquet de
    Fleurs pâles

    S’épure
    sur l’automne.

    Belle , très belle photo…Ossiane

  8. Blanche… bien, bien…
    j’y penserais en couleurs
    A ce soir, suis à la bourre, Leïla
    (très joli repas entre amis plus haut sous la tonnelle, texte bien écrit)

  9. Magnifique photo!! Ossiane! Quelle pureté!

    Pétales entr’ouvertes
    La fleur blanche s’est offerte
    Pour un nid nuptial

  10. tu sais que tu ne me laisse pas de glace
    pourtant, de toi je suis complètement givré.
    alors pour célébrer ardemment ta divine grâce
    je t’emmenerais un de ces soir à Chantilly
    et je déposerais sur tes lèvres un baiser sucre glace.
    je serais à tout jamais le gourmet de ta peau de crêpe!!!!

    bon appetit

  11. Voici exactement voici messieurs mesdames
    Comment l’amour creva mon horizon sans joie
    Elle s’appelait Blanche et c’était une flamme
    Mais oserai-je un jour chanter ce refrain-là
    En entrant dans le lit je l’ai sentie nerveuse
    Sur le drap de couleur sa chair devint rosée
    Sa peau me criait vient et sa bouche fiévreuse
    Murmurait pas encore refusant mes baisers

    Blanche oh ma Blanche
    Sauvage au rouge cœur
    La courbe de tes hanches
    Je m’en souviens par cœur

    Blanche était un volcan c’était plus qu’une flamme
    Un brasier que nul homme n’avait pu allumer
    Moi j’ignorais ses dons je ne sais rien des femmes
    Et je n’ai su qu’après que j’étais le premier
    Que ma plume aille droit s’il faut que je l’écrive
    Tandis que ses seins ronds échappaient à mes mains
    Que ses cuisses fuyaient comme deux truites vives
    Moi fou déconcerté je n’y comprenais rien

    Blanche oh ma Blanche
    Ton regard suppliant
    D’animal pris au piège
    Je le revois souvent

    Je me suis fait pêcheur pour attraper ces truites
    Je me suis fait sculpteur pour mouler ses seins blancs
    J’ai dû lutter des heures avec cette petite
    Furie qui aiguisait sur moi ses jeunes dents
    J’ai chevauché ainsi ma plus belle pouliche
    Alors que je traînais mon ennui dans Paris
    Je cherche en vain depuis cette orchidée de riche
    Qui dans ma pauvre chambre un beau soir a fleuri

    Blanche oh ma Blanche
    Sauvage au rouge cœur
    Le piment de tes lèvres
    Est resté en mon cœur

    Pierre Perret

  12. Au milieu de la page
    Une couleur blanche
    Peut-être le bonheur
    D’ un voeu originel
    A mélanger avec l’aurore

  13. Telle l’oeuvre en blanc du jardin de l’alchimiste, du rêve, encore du rêve…
    __

    Coeur de « fée des neiges »
    Dans le charme enveloppant
    Le parfum des roses.
    ___

    La « fée des neiges est un rosier grimpant dont la fleur est d’un blanc très pur et splendide.

  14. Salut la compagnie !

    @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @

    Si blanche était la fleur
    A la fin de l’été,
    Même pas bonzée !

    Si blanche était la neige
    A la fin de l’hiver
    Bientôt fondue et disparue

    Si blanche était la lune
    Au début de la nuit
    Bouille ronde nous sourit

    Si blancs sont les moutons
    Moutonnants dans le ciel
    Jeu de cache-cache avec le soleil

    Si blanche était la page
    Bientôt recouverte…
    De mots et de lettres….

    @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @

    PS !
    Petit jeu pour les nouveaux venus :
    Il existe une « Page Blanche » dans le blog d’Ossiane !
    Retrouvez-la dans les commentaires !

    Biseeeeeees blancheeeeeeees

  15. De son soi
    Il son île
    Il l’a fit blanche
    De lui
    Dans ses pétales intimes
    Si tendres rien que pour lui
    Elle et lui c’est de blanc
    Dans la marche du tant
    En traversée du temps
    Pour rejoindre sa berge
    Et le serrer plus près
    Comme il fut désiré

  16. cela existe une page blancheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, chez ossianeeeeeeeeeeeeeee, christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee,
    ou alors cette page blanche se parle de bel silence en image superbe,
    qui le défie le temps par son épure si grand si haut si bel vivant.

    BISES à chacun, fait soleil, je vous envoie des rayons de miel!

  17. Tu étais pure et blanche
    dans le pré allongé
    et j’effleurais tes hanches
    dans le matin rosé

    c’était un beau dimanche
    dans l’automne avancé
    et l’oiseau sur la branche
    nous surpris allongés

    depuis mon cœur qui flanche
    est tout intimidé
    et mon amour s’épanche
    sur tes lèvres sucrées

  18. C’est fort bel, rachel, et perline, quelle jolie image…

    B*elle et fort délicate
    L*a fleur se donne son coeur
    A*me ouverte en bel ciel
    N*ue dessous ses voiles blancs
    C*harmée par ses je t’aime
    H*appée par l’au delà
    E*ternellement celle

  19. Blanche la page
    Rien ne s’étale
    Blancs les pétales
    Quel partage ?

    Si tout s’efface
    Sans signe ou trace
    Se fond la vie
    Dans l’infini

    Ou le néant

  20. Tendre organdi
    Plissé soyeux
    Mousseline vaporeuse
    Fleur haute couture.

    De retour d’une panne monstrueuse de mon ordi. Bises à tous.

  21. Un bel partage
    De blancs
    En blanche
    A se donner
    Merveille d’aimer
    Pure vérité
    Douce caresse
    Calice en ciel
    Rayons de miel

  22. Elle tend si douce
    Son pétale blanc
    Il la savoure
    La cueille à boire
    Elle se rosit
    En blanche rosée
    Du bout de ses lèvres
    Pose son baiser
    Et puis l’emmène
    Dedans son ciel
    Batifoler dans de bels blancs
    Si pleins de temps
    Jolis précieux
    Doux et trésors
    Intimité
    Son île de il
    Eclat diamant

  23. Je voterais bégonia aussi 😉 Jolis vos écrits …
    ___ ___ ___

    La blancheur nivéenne
    temps de soie sous mes doigts
    cueille un peu de soleil
    qu’elle distille et renvoie
    et dans le bleu du ciel
    recompose et déploie
    la lumière qu’elle incline
    en reflets en émois
    La neige fondra de même
    qu’un coeur qui l’aperçoit

  24. Je te lis, Bourrache
    Et toi tu m’as lu…

    Il reste tant à écrire

    Il reste l’écriture…
    (Heureusement !)

    Quand l’écriture se fait partage
    Alors se colorent les pages
    Alors se colore la vie
    Bouquets de mots
    Bouquets de fleurs…
    Même sentiment :
    Sympathie et chaleur

  25. Blanche

    Ton nom reste à jamais gravé dans ma mémoire. Pendant longtemps ton visage hanta mes nuits et mes jours.
    Aujourd’hui, à l’automne de ma vie, ton souvenir me serre toujours le cœur.
    Ils ont volé ta vie à une époque immonde où la mort régnait en maître.

    Nous avions grandi côte à côte dans la rue des rosiers à Paris. Nos fous rires et nos jeux avaient bercé mon enfance. Combien de fois, avant la guerre, avais-je trouvé refuge dans l’arrière boutique de tes parents ?
    Et puis il y eut ce jour de juillet 1942. Je ne t’ai plus jamais revu depuis . Ni toi, ni tes parents.
    Seule ta sœur revint. Je me rappelle encore l’émotion qui nous étreignit tous deux quand elle réapparut. Nous n’avons pas eu besoin de parler. Je compris immédiatement que je ne te reverrais plus. Jamais. Ta sœur était méconnaissable. Je me suis surpris à penser que la mort avait peut être été une délivrance. Ta sœur, elle, vous avait vu partir les uns après les autres et restaient seule au monde. Par la suite elle se maria avec Simon, mon meilleur ami, et reconstruit une famille pour braver la mort.
    J’ai rencontré celle qui deviendrait la mère de mes enfants quelques années plus tard. Notre première fille fut prénommée Blanche en souvenir de toi.
    Au fil des ans ton image ne m’a jamais quitté. Bientôt je te retrouverai. Mon épouse que j’ai tant chérie doit être à tes côtés. Je suis certain que vous êtes amies car vous aviez trop de points communs pour ne pas vous entendre. Je vous ai tant aimé toutes deux qu’il me tarde de vous rejoindre.

  26. pli et repli
    missive à peine décachetée
    qui délivre sans lâcheté
    sa totale virginité
    irradiante et radiante

  27. Laisser couler la vie pour animer le blanc
    d’une touche de cette envie qui dans un bel élan
    teinte le coeur de printemps et le pétale de bleu
    Laisser couler la vie dans un brin de soleil
    s’y laisser fondre aussi en fleur ou en abeille
    puis se laisser couler dans les plis des belles lettres
    pour reprendre l’envol vers des cieux inconnus

  28. Le blanc, c’est la fraîcheur, la pureté, la vérité, , l’élégance, la beauté, la perfection, le raffinement… c’est aussi ça dans « les plis de moi »

    Les murs blancs
    Le ciel blanc derrière la vître
    Les draps blancs
    La chemise blanche
    Les blouses blanches
    La feuille blanche
    Sur laquelle il y a ton nom
    Blanc
    Tout blanc
    Blanc comme la pâleur de la mort
    Blanc et froid
    Blanc comme l’absence
    Blanc.

    ____

    Et Lou je relis le texte que tu as écrit tout à l’heure et il me permet de dépasser ces impressions, il apporte une réponse et un espoir à la vie dans un langage poétique admirable.

  29. Un petit bonsoir et merci du fond du coeur Lou dans ta fin d’après midi.
    Emue et troublée en lisant Rachel
    Une bonne nuit à tous

  30. Ma blanche colombe
    C’est les yeux mi-clos
    Au détour d’une ruelle
    Qu’éblouis de lumière
    Je te touche du doigt
    Effleure tes contours
    J’emporte ton blanc velours dans mes yeux
    Dans mes yeux!Dans mes yeux! Dans mes yeux! Dans mes yeux!
    Je peins l’aquarelle
    Qui dans mes pensées
    Colore de pastels
    La fête du printemps
    J’esquisse des colombes
    Parsème les chemins
    De jonquilles et de brins de muguet
    Les nuages passent, cotonneux, emportés par le vent
    Les nuages passent poussés par le vent
    Emportent ma musique
    Dans les trains de Pologne
    Wagon après wagon
    Vers des âmes en peine
    Comme le souvenir
    Des comptines d’enfants
    Enfants par milliers
    Dont on a volé
    Le printemps
    Le printemps et toutes les saisons
    A toutes ces fleurs, colombes de vapeur
    Je chante
    La chanson qu’elles n’entendront, n’entendront jamais
    Que cessent les guerres
    Chantons en concert
    La paix, l’amour et la liberté
    Chantons l’amour, aux milliers de colombes brûlées
    Chantons l’amour, aux milliers de colombes brûlées
    Aux âmes déportées
    Je chante la paix!

  31. Je vous fais partager un texte que je trouve magnifique.Le rap n’est pas ma tasse de thé mais je suis tombée sur ce texte dit, et je l’ai réécouté.(Je ne suis pas une gosse de banlieue, je n’ai jamais connu le problème des cités…gosse de cadre (tombée du mur :)), jamais prolétaire qui adore côtoyer les gens humbles, les gosses défavorisés, sans grand espoir de refaire le monde, le rendre plus blanc qu’il n’est.Cette année, j’enseigne dans une zone d’éducation prioritaire ZEP et je m’y sens bien car les enfants ont du mérite de rêver et de m’offrir le bonheur de les « secouer » (mais la note du MOI est déjà passée..))) je bulle encore mince!

    http://fr.youtube.com/watch?v=aPkcfBSRryI

    Tu viens pleurer les mots des autres
    « Madame, ils m’ont dit sale rouquin
    J’ai mal je vous tends mon chagrin
    L’insulte m’a rendu malheureux.

    Viens que je t’explique mon petit
    Que la fierté est ton habit
    Prends ces mots comme une belle fleur
    Car ce matin c’était ton heure.

    Ton heure de penser que les autres
    Peuvent avoir de tes mots… chagrin
    Il y a quelques jours Boubakeur,
    N’avait que des maux pour se plaindre
    N’as pas eu des mots, écorché
    Pas assez de vocabulaire
    D’avoir la peau sombre, la gueule noire
    Il a bu tes mots d’innocent
    Tes larmes étaient des pleurs éteints
    Dans son coeur de copain d’école
    Quand il a croisé dans le jeu,
    La course folle de ton ballon
    « Casse-toi, sale nègre! »
    Petit rouquin, carotte chagrin
    Petit noir, vie dans l’ivoire des uns.

    Blancheur,la vérité des autres
    Plis de fée, faits de rêves et de vérités
    Dans les près, roux, les près noircis
    Par l’humanité au charbon de la haine
    Qui diffuse dans l’enfant, neige en fleur
    Nuptiale, qui se fait givre dès l’aube
    Sur des pétales effleurés, de mains d’enfants
    Fleurs de neige, sur fond d’été
    Boubakeur est devenu rouquin
    Martin, n’a plus des taches au coeur.

  32. Les vagues éclatent , toile blanche d’écume neigeuse
    elles offrent peinture fraîche d’une ombre sur toile
    au bout de la jetée , un homme telle une âme fiévreuse
    pull sombre au vent , scrute à l’horizon les voiles

    Ecriture noire flotte au gré d’un cahier blanc
    assise sur le sable , une femme ancre sur papier
    cette sage silhouette qui passe silencieusement
    de la ligne à la page, de la plage à la jetée.

    La magie peint ce paysage qu’elle dépeint
    mais la distance a rendu muette la réalité
    l’homme au loin avait les pieds et les poings liés
    le visage rongé par le sel et..

    Dans les larmes a jeté
    ces mots de sable sur la page blanche.

  33. mon grand-père paternel chantait :
    « papillon couleur de neige il faut te marier
    auprès du blanc murier… »…
    je ne connais que ces paroles

  34. « j’ai trouvé »

    LES NOCES DU PAPILLON dont les paroles sont de Maurice Bouchor.

    Il faut te marier
    Papillon couleur de neige
    Il faut te marier
    Par devant le grand mûrier.
    – Chers amis me marierai-je
    Sans me faire un peu prier ?
    Il faut te marier ( on reprend)
    Papillon couleur de neige
    Il faut te marier
    Par devant le vieux mûrier.

    – Moi, dit le limaçon
    Pour loger ta papillonne
    Moi dit le limaçon
    Je te cède ma maison.
    – Ce qu’un brave coeur me donne
    Je l’accepte sans façon.
    Moi, dit le limaçon ( on reprend)

    – J’ai là, dit la fourmi,
    Des fragments de vertes cosses
    j’ai là, dit la fourmi
    Quelques grains de blé parmi.
    – Ah le beau repas de noces
    Tu régales ton ami.
    – j’ai là, dit la fourmi (on reprend)

    -Moi , dit l’abeille d’or
    Mon dessert fera merveille
    Moi, dit l’abeille d’or
    J’ai du miel liquide encor.
    – grand merci ,gentille Abeille
    Qui partage son trésor.
    – Moi, dit l’abeille d’or ( on reprend)

    – Voici, cher Papillon
    Pour le bal fififre et timbale
    Voici , cher papillon
    La musique du sillon .
    C’est aimable à vous, Cigale
    C’est aimable à toi Grillon !
    – Voici, cher Papillon ( on reprend )

    – Pour toi je vais briller
    Dit le ver luisant dans l’herbe
    Pour toi je vais briller
    Ne te fais donc plus prier.
    – Cher amis tout est superbe
    Je veux bien me marier.
    – Pour toi je vais briller ( et reprend et c’est fini)

  35. Elle pose son châle blanc
    Et se prend un petit crème
    Délicatement
    En belle complicité
    De son regard à lui
    Cet être de lumière
    Qu’elle sourit se vivre
    Dans le blanc de ses yeux

    je vous souhaite une belle journée de soleil, pour moi en contacts avec l APEI, journée découvertes.
    que paix et soleil vous serrent, chacun, bien fort.

  36. Blanche de castille…et pas d’acastillage, pas de pastille dans le sillage des remous de la vague d’étrave qui n’entrave plus grand chose, mère de saint louis
    qui blanchit dans un accès de pureté le pouvoir jusqu’au mouroir de Tunis, après Damiette et n’a laissé que des miettes dans l’orient compliqué mais périssable.

    Blanche comme le deuil des reines qui du pouvoir apprennent à lâcher les rénes sous réserve d’être lynchée, mais qui jamais sans panache n’ont éclusé l’écume des jours que réserve la géhenne.

    Blanche comme l’eau de vie qui ranime et enchante les palais, raconte des goûts sûrs de terroir et de saison, et saisit les échansons .

    Blanche comme la dame qui ne vient qu’une fois, mais pour de bonnes raisons, vous chercher, parfois sans oraison ou prend des airs de cocktail ou bien encore de déssert glacé et peut en agacer plus d’un.

    Blanche ma blanche souvent donné à la chevrette, c’est un prénom suranné mais charmant.

    Comme arme elle est d’une fréquentation douteuse et finit souvent teintée de sang, mais est ce bien décent de faire luire l’éclat du métal aveuglant.

    Décidément je m’aveugle dans ces débordements, et quitte bien trop la pureté virginale, avec ou sans décimale, de ces opérations acrobatiques plus ou moins près de la baltique, je me rapproche de la mer blanche et du Goulag, des forcenés qui creusérent le canal et y laissèrent la santé ou la vie.

    Blanchi sous le harnais, trop tôt selon certains, j’assume ces cheveux d’argent qui sans donner plus d’importance au temps, me vinrent si tôt, et léve ma coupe
    aux amis de l’oeil ouvert, puisqu’il est dit que sans libation…pas de libération !

  37. .
    Bonjour à tous sous un grand solei! !

    Un gros retard dans la rédaction de mes commentaires qu’il m’est difficile de rattraper. Il m’est impossible de me manifester davantage et de répondre à chacun, je suis submergée ;-( Je viendrai donc en pointillé faire des petits clins d’oeil quand se dessineront de petites pauses.

    Merci pour vots mots d’encouragement.

    Blanche donne lieu à une palette très large de ressentis;-) Il pleut des mots de toute beauté.

    Bonbonze a retrouvé tout son humour;-)) 20 sur 20 !

    Je ne me souviens plus de quelle fleur il s’agit mais je dirais comme Pierre, que c’est un bégonia. Même Lou est d’accord;-) Je ne pensais pas poser une colle à François;-) Il va falloir réviser SG 😉

    Je pense qu’il y a plusieurs pages blanches, Christine, surtout au début où personne n’est venu écrire pendant plus d’un mois. Les avez-vous trouvées?
    Excellent le sketch de Coluche;-))

    Coucou à la revenante MTO qui a décidément bien des soucis avec ses ordinateurs;-)

    Le MOI repasse avec leila;-) Beaux moments à vivre avec ces enfants. Vu ce que tu laisses filtrer de toi, tu sauras leur parler, les toucher et les secouer.

    Et Thierry qui repart à la fête au petit vin blanc;-))

    Bises chaleureuses à chacun et à chacune.
    Tâchez de bien profiter des derniers rayons de soleil ce week-end.

    A tout bientôt !

    Ossiane
    .

  38. Bonjour Ossiane, tu es notre rayon de soleil !

    Si c’est un bégonia, alors on ne peut le nier, on tient le bon bout ( à cause du bégonia bambou; oui je sais n’est pas bonbonze qui veut ). ;

  39. Blanche ô ma blanche fleur
    dont j’aime la candeur
    l’innocence et la grâce
    et dont mon coeur
    garde la trace

    j’ai cueilli la fleur blanche
    dans le pré de ses hanches
    sous le ciel bleu
    c’était un beau dimanche
    dans l’été de ses yeux

    Blanche ô ma blanche fleur
    à l’enivrante odeur
    aux caresses brûlantes
    à la douce chaleur
    aux lèvres accueillantes

    un oiseau sur la branche
    des papillons sur les pervenches
    le souvenir surgit
    de nos corps qui se penchent
    ô douce nostalgie

    Blanche ô ma blanche fleur
    cher rêve de bonheur
    dont le soleil d’amour
    ravive les ardeurs
    sous la neige des jours

  40. Quelle douceur dans ce poème Amichel, il est si beau, tu devrais le mettre sous l’oreiller de ta Blanche ou plutôt de ta blonde (comme on dit au Quebec)… 😉
    Thierry, tu es dans la bonne voix quant à tes talents de Bonbonze ! 😉 et votre gaieté à tous deux est communicative !
    Christineeeeeeeeeeeeee, les pages blanches, il ne doit pas en rester une seule dans l’album. ( alors merci pour les devoirs du style impossible, sur lesquels tu nous fais plancher!! ;))
    Ce mois de septembre est si joli et Ossiane qui nous gâte en fleurs, si ça continue tu sais, je vais être aussi fortiche que Bernard ou François le jardinier !! ;))
    Bisous l’équipage et bon WE à tous.

  41. c’est fort joli, amichel, Blanche doit être fort émue, de tant d’élégance de sentiments,

    je suis émue d’être sous la tonnelle, ce soir encore, et de m’ennivrer de vos présences, merci grand.

  42. Que tu sois rose, fleur de lotus ou Camélia
    En robe blanche ou pétales de nacre
    Violette sauvage ou perce-neige
    Dans les sous bois de nos forêts
    Rose, tulipe où dahlia
    Dans les jardins des alentours
    Liseron des prairies ou asphodèle
    J’aime ton élégante pureté
    Ta beauté fragile
    Tes reflets mauves, dorés ou argentés
    Ou ta blancheur immaculée
    J’aime la paix qui émane de ton éclat
    Toutes les fleurs blanches
    Ont ce doux privilège
    De m’émouvoir et de m’attendrir

    Oui, toi qui m’aimait
    Savais tu cela ?

  43. Elle a mis un noeud blanc
    sur sa robe en taffetas
    et des pétales de rose
    en guise de broche
    la jolie fille aux yeux clairs
    s’en va à son premier bal
    escarpins et bas noirs
    la jolie fille dans sa robe blanche
    est si craquante
    pour accorder sa première danse

  44. Les fleurs blanches embellissent tous les lits verts des feuilles
    Et les hivers aussi quand leur neige s’en parent
    Sans mot dire ou écrire
    elles retracent la voie
    Des pas de la nature et de tout ce qui croît
    Le mystère de la vie sous les cieux se déploie
    En chefs-d’oeuvre émouvants qui dans le coeur battant
    Eclipsent le soleil pour quelques doux instants

  45. C’est beau monique, hélène et lou,
    belle journée plein soleil pour chacun’e’, en belle liberté d’être dans l’air du temps, dans la bise du vent, sous les rayons de miel…c’est bon de se sortir pour humer le parfum de ce début d’automne si bel. bises.

  46. Merci Annick et Rachel, cette image douce de bégonia sans doute , peut difficilement laisser nos regards insensibles, et ce, par un joli dimanche ensoleillé. C’est une petite tasse de bonheur à déguster avant d’aller vers ce dehors qui nous invite…

    __

    Il y a une certaine réserve
    Du rêve et du silence
    De la pudeur aussi
    Dans le coeur de cette fleur
    Paupières à demi closes
    Comme une timidité
    A s’offrir au grand jour
    Elle est belle, elle est pure
    Et mon regard sur elle
    A la saveur d’une dragée
    Servie dans un voile de tulle
    Sur une coupelle de porcelaine.
    ___

    merci Ossiane pour cette gourmandise.

  47. La voix blanche presque silence
    Juste assez pour dire une stance
    Se tourner, fuir la danse
    Tant pis si le coeur s’élance

    Un instant il se retire
    A peine le temps d’un soupir
    Plus tard revenir et sourire
    Empli de mots, de désirs

    Dans l’ombre rester à l’écoute
    Une fleur à la boutonnière
    C’est la fleur de l’oeil ouvert
    Par elle l’amour goutte à gouttes

    La voix blanche presque silence
    Temps de la mue, renaissance
    Ailes retrouvées, il s’élance
    Lors sa vie prendra son sens

  48. Battement immaculé
    origami distingué
    presque une étoile
    mais sans un poil
    aspect lissé
    au teint frappé
    pas livide ni blafarde
    mais qui se hasarde
    nervure transparente
    complexité agaçante
    pas encore nauséeuse
    abondance laiteuse
    parure translucide
    douceur placide
    voile d’hermine
    qui se mime

  49. et un blanc cass…sur le zinc
    pour faire l’airplane
    de cette troublante hélice
    multi…pâle
    qui démultiplie les envies

    c’est mieux qu’un pti jaune
    qui se ségrégue au centre
    un oeuf d’amour lové
    qui n’en a pas bavé

    tout compte fait
    j’ai une petite faim
    tréteaux et compte tours
    estomac et amour
    et je vais demander
    un oeuf au plat

    Bonsoir à tous et à mercredi
    éloignement momentané sur la côte des PO
    pour vivre libre
    je sais …la cave de Banyuls n’est pas loin, pas sûr que j’ai le temps d’y passer
    et le vieux Maury alors ;

  50. La dame à son chevet a posé dans un pot
    Fleur qui rit fleur qui danse et fleur pour son repos
    Blanche était la plus belle et sa robe de bal
    Se déplisse joliement autour de la percale
    Penche son coeur chromatique en des tons différents
    Sur ses yeux bien ouverts et vole en célébrant
    Le papillon fragile qui ne dure que sept jours
    Coeur et corps n’offriront jamais qu’un peu d’amour
    De fascination à la mort qui les guette
    Chacun des doux pétales porte en lui le sourire
    Et le plaisir s’invite pour venir le guérir
    Sourit aux yeux malades qui le regardent encore
    Des ailes emporteront dans un silence d’or
    Joies et pleurs mêlés de sa vie les passages
    Frêles les harmonies de musique sur la page
    Qui se suivent et décrochent les blanches tour à tour
    Y plantent au bout des branches des voyages sans retour qui
    Fleurissent desserrant les tenues enchantées
    Tendres fils de vie qui tombent déshabitées

  51. Christineeeeeeeeeeeeeee , cette page blanche qui exhale l’amitié est de toute beauté. Merci pour le partage et les belles émotions !
    PS : tu m’auras encore fait pleurer !! ;))
    ___ ___ ___

  52. Tu me fais sourire aussi, Christineee, et mon nez se rembobine des bulles de oOooO mouillées, tu me tendre sourire, et mes yeux se palpitent, comme à la vue de cette image….

    Elle
    Elle se repasse
    Son corsage
    Froissé par la main
    De l’aimé
    Et en réjustant
    Son étoffe du tant
    Elle se sourit
    Si tendrement
    Son vêtement est parfumé
    D’un si bel passage
    Eternel
    Vraiment

  53. Une fleur blanche
    Douce éternelle
    Accouche ce soir
    D’un bel sonnet
    Dans le tiroir secret
    Des plis de son voilage
    Un parchemin invisible
    Ecrit à l’encre de ses yeux
    Un seul peut lire la missive
    Et c’est fort bien assez
    Que lui seul sache
    Son rêve tendre
    L’émoi du coeur
    L’âme au plus près
    Immensité
    Tendre absolu
    Appel du corps
    Silence en voix
    Eternité

  54. Lou et Annick, en venant jeter un dernier regard sur cette belle fleur, j’ai le plaisir de vous lire ce soir ainsi que phil alba et Thierry après une journée rayonnante de soleil.
    ___

    Lorsqu’un coup de vent
    Dame blanche
    Dispersera vos pétales
    Vous ne serez plus qu’un souvenir
    Blanc comme la lune
    Dans le noir de la nuit

    __

  55. Et dans un dernier soupir
    Son dernier pétale prit les voiles
    Se dansa l’air du temps
    Navigua la goutte d’eau salée
    Et à contre courant chassa son souvenir
    Pour se rester vivante
    Son humble fleur en coeur

  56. >A tous:
    Merci à tous pour avoir conclu aussi joliment cette note. Celle-ci vous aura beaucoup inspirés. Bienvenue à lobita que j’invite à rester parmi nous.
    Amitiés.

  57. >Revue de blogs:
    Bonsoir et bienvenue sur cet espace;-)
    Un grand merci à vous pour cette gentille mise en lumière pleine d’humour 😉 Je suis touchée. Amitiés à vous!

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