≈≈ Champ ≈≈

Champ

Champ

Fouler les chaumes, sillonner la campagne, laisser sa trace

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

Fouler les chaumes
sillonner la campagne
laisser sa trace

103 réflexions sur « ≈≈ Champ ≈≈ »

  1. suivre la ligne
    du soleil d’or dans les champs
    tout comme Vincent

    ***

    Belle nuit… c’est magnifique

  2. dans les chaumes on lit le passé d’une trace ou le présent d’un passage ; les causes sont différentes mais le hasard en reste dérangé.

  3. Quand moutonnent les gerbes et se couchent les andains
    on se dit que commence la valse éreintante des moissons
    quand d’un coup de vent fort on voit trop bien l’orientation
    les claires rigoles d’un piétinement accouchent de raies luisantes
    et qu’en parallèles effrangées courent à l’infini s’afficher
    il est temps de voir les blés tomber au champ d’honneur
    qu’importe puisque de les fouler dépend notre bonheur

  4. iNTERROGATION

    Voyant ces foulures moulurées et ce vert mélangé
    on se demande si un gras minet est passé par là ?

  5. Champs de l’été
    un monde sans parole
    hymne à la liberté

    Leïla… Les mots encore les mots…c’est une porte vers l’inconscient

  6. L’inconscient on s’y complaint à chercher la perfection dans l’autre et à traîner ses casseroles…..

    Voilà je me suis essayée à la prose mais bon,ce n’est pas assez fictif!

    Il m’enferme dans un pavé pour que mon essence s’écoule, cadrée.Il craint que je ne m’éparpille en papier de soie léger et ses doigts demandent souvent: »Es-tu là? »
    « Aime-moi encore. »

    Avec lui, je m’offre coeur nu, tête envolée dans des points noirs de l’univers, troublants sentiers, moi, petit Poucet sans pain.Ses pas futurs dans mes ornières avec mon passé en conserves, tapotant quelques cailloux de ce chemin de vie.
    Il m’écoute pleurer, il lit mes hurlements, il fond sous mes baisers, il me plaque contre un mur, j’ai mal et je dis non, d’un baiser il répond, oui, oui et encore oui.Tu ne peux effacer ce qu’écrit le destin.Ton souffle mien, mon râle tien.

    Mon domino manquant, non celui qui me reste et un second gagnant; lui et moi, l’un avec l’autre, l’un contre l’autre, l’un dans l’autre.Je suis sa cabane dans les arbres, il est ma cabane dans les arbres.J’ai suspendu au porte-manteau du quotidien mon habit de jour et je me sens lui, il se sent moi, je deviens chêne, il devient bois et vers le ciel nous voilà LUne avec de la lumière au cœur.

    Personne ne comprendra ce que j’écris.Lui, oui.
    Un scénario intime, que je n’ai jamais lu mais vécu. Je suis le « Je » des vers, je suis personnage et la vie une fable où je suis Cigale et Fourmi, tantôt Lion, tantôt Souris.Un peu ermite, une femme-enfant, une femme-soldat aux balles à blanc.

    A larmes, à l’arme, alarme! Ma douleur revient m’écorcher, à vif l’enfance absente de mes entrailles issue.
    Quand je me sens perdue, je parle à leurs oursons.Je les remets assis, comme dotés d’une vie.
    Et le temps s’improvise cueilleur de mes pensées.Je me fais feuille morte pour être transportée par la saison qui passe vers l’aube itinérante.

    Mon coeur en cavale, s’éloigne de lui jusqu’au manque, jusqu’à la torsion.A l’écran, son nom s’inscrit en gras, routes de dominos lumineux où s’allonger de bonheur.

    Et je le lis, je le relis, je le mettrais bien en boucle s’il s’appelait musique. »A toi! à toi! à toi! » s’impatiente-t-il par mails successifs.C’est mon tour, j’étais déjà partie dans des rêveries sans issues, il attend que je place mon domino sur toile.Alors…ange ou démon?Que vais-je laisser mourir au bord des lèvres closes?Mon manque de lui ou ma sagesse?Sa voix est encore au creux de l’oreille, en effet il est bien vivant.Quelque part sur un quai de Seine.
    De rupture en étreinte, de tristesse et de joie, l’automne coud nos ourlets d’artistes déguenillés.Mais qu’importe l’habit, irradie la beauté de nos deux coeurs amis.
    S’écoutent nos soupirs, murmurés l’un pour l’autre.D’où vient l’amour?Qui le fabrique?Qui le distille?Vin vieilli en fût de peine! Nos coeurs se touchent tant, nos corps se frôlent à peine.

     » Leïla… Les mots encore les mots…c’est une porte vers l’inconscient », voilà Marc, moi, dans toute ma splendeur.J’assume.

  7. champ d’ espoir dans les blés des amours
    danses des vents aux ors ondulants
    marche patiente
    mais oh combien longue
    des enfants affamés …

  8. Signes et hiéroglyphes…..

    Tu as surpris, gravure éphémère
    dans l’herbe enrubannée d’air

    le passage de notre humanité
    inspirée par la nature habitée

    d’oiseaux, d’ibis guides sacrés
    et de splendides géants alignés….

  9. Par le chemin de la lumière avec Maria et ..Vincent
    Traces inconnues d’un autre ailleurs ?
    Qui étaient -ils? Qui sont -ils?
    Pourquoi tant de lumière dans le vibrant chant d’amour de Léila ,alors que ses soupirs s’entendent encore jusqu’ici ?
    Traces croisées et séparées mais tout au loin ne se rejoingnent -elles pas?

    Cela part très haut ce vendredi matin ,Ossiane ,les coeurs sont tout sillonnés d’inconscient( Marc)
    Amitiés à Tous AA

  10. Le sillon laisse le souvenir de ton passage
    Traces dans les champs dorés du soleil, couché par les vents
    Sillage vers là bas où le regard se perd où la vie s’égare
    Cicatrices d’hier, stigmates et plaies profondes
    Qu’une moissonneuse des cœurs ne saurait faucher,
    Le champ d’une vie jamais tondu, encore moins labouré
    La vie comme une longue saison pour une seule récolte
    Peu de traces de souffrance sont éphémères
    Elles vont et s’entrecroisent comme les lignes de la main
    Dans un destin non désiré et qui s’impose
    Alors quelques mots fleuris pour sillonner la vie
    Caresseront ces lignes pour mieux les accepter
    Ces signes tracés que le temps ne sauraient effacer

  11. Doucement tendrement
    Elle marche dans le champ
    Lui il parcourt aussi
    Cette terre spirituelle
    Leur trace à tout jamais
    Depuis cette rencontre
    Dans le destin de vie
    Si belle si grande
    Qui chaque année donne engrais
    Aux sillages de leur amour
    Et sur cette trace
    Elle avance délicate
    Lui il s’avance aussi
    Cette terre sous leurs pieds
    En immense Paix
    Se revit sa trace de chaud

  12. elle est jolie cette page, si émouvante,
    les photos si belles le calligramme en si belles couleurs,
    le haiku très fort,

    La trace de l’Amour
    Celui que rien n’efface
    Car sa puissance telle
    En hauteur près du ciel
    Et tout en bas sur terre
    A se serrer ses bras
    Se regarder si tendres
    Les mains douces rejointes
    L’Amour d’une force magique
    Qui pousse et repousse
    Comme un brin d’herbe si simple
    Tout de vert de bel tendre
    Souple et si bel se vivre

  13. #
    L’amour est une cruauté déguisée en jolis mots pour atteindre le coeur et se faire éclats de verre brisé.
    Rédigé par : Leïla | le Vendredi 14 novembre 2008 à 13h30

    l’amour au chant…
    champ d’amour…

    !!! Mais je ne suis pas d’accord avec ta « formule »…

  14. En écho à Leïla :
    _

    En bord de Seine
    Senne jetée

    Mailles, maillons
    Tricots ou chaînes

    Champ d’amour
    Friche ou triche

    A chacun son choix
    A chacun son pas
    ___

  15. Christineeee : moi aussi, j’aimerais en voir …

    (suis très sceptique quant à leur provenance « extra-terrestre » !)

    Vu du ciel avec l’aile lisse de l’hélico de Marc, je signe pour un tour.
    _

    Biz de mon Ardenneeee belgeeeee.

  16. ah non Leïla PAS « une cruauté déguisée » connaître l’amour ou avoir connu l’amour, c’est irremplaçable, la vie ne nous ferait connaître que cela, qu’elle vaut pour celà la peine d’être vécue, ce ne sont pas des phrases toute faites, ni une langue de bois. L’amour quel qu’il soit donne vie au coeur et ça pour la vie entière, certes un coeur vivant ne bat pas que pour « un grand amour » mais pour l’amour tout court, celui de tous les jours, le beau, l’amitié, le partage, les enfants, la nature… Je plains réellement ceux qui ne l’ont jamais connu (le vrai). Biensûr un coeur vivant est aussi plus apte à souffrir mais c’est le prix à payer au regard de l’amour.
    « et tu n’as pas vécu, tant que tu n’as pas souffert » je sais que ce sont les mots que l’on ne veut pas entendre lorsque l’on souffre mais pourtant ce sont des mots justes.

  17. En écho à Monique :

    (réponse de) LA MUSE

    Poète, c’est assez. Auprès d’une infidèle,
    Quand ton illusion n’aurait duré qu’un jour,
    N’outrage pas ce jour lorsque tu parles d’elle ;
    Si tu veux être aimé, respecte ton amour.
    Si l’effort est trop grand pour la faiblesse humaine
    De pardonner les maux qui nous viennent d’autrui,
    Épargne-toi du moins le tourment de la haine ;
    À défaut du pardon, laisse venir l’oubli.
    Les morts dorment en paix dans le sein de la terre :
    Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints.
    Ces reliques du coeur ont aussi leur poussière ;
    Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains.
    Pourquoi, dans ce récit d’une vive souffrance,
    Ne veux-tu voir qu’un rêve et qu’un amour trompé ?
    Est-ce donc sans motif qu’agit la Providence
    Et crois-tu donc distrait le Dieu qui t’a frappé ?
    Le coup dont tu te plains t’a préservé peut-être,
    Enfant ; car c’est par là que ton coeur s’est ouvert.

    L’homme est un apprenti, la douleur est son maître,
    Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert.
    C’est une dure loi, mais une loi suprême,
    Vieille comme le monde et la fatalité,
    Qu’il nous faut du malheur recevoir le baptême,
    Et qu’à ce triste prix tout doit être acheté.

    Les moissons pour mûrir ont besoin de rosée ;
    Pour vivre et pour sentir l’homme a besoin des pleurs ;
    La joie a pour symbole une plante brisée,
    Humide encor de pluie et couverte de fleurs.
    _

    Alfred de Musset – Nuit d’octobre
    ___

  18. Leila … choisir, c’était renoncer pour toujours, pour jamais, à tout le reste et la quantité nombreuse de ce reste demeurait préférable à n’importe quelle unité.
    Citations de André Gide

    une autre forme de cette citation circule …renoncer c’est choisir

    Monique a raison sans amour la vie serait impossible

    merci pour cet echo de Bourrache au travers de ce poeme d’Alfred de musset

  19. Eh oui Bourrache Très beau poème de Musset. « Et nul ne se connait tant qu’il n’a pas souffert » mots que j’avais conscience d’avoir déformés, mis entre guillemets pour cette raison, mais qui me gênent un peu dans la mesure où même en ayant souffert, je ne sais si nous pouvons parvenir à « nous connaître », car nous n’avons pas le regard des autres, nous restons sujet à sujet quelque peu narcisique et non pas sujet et objet et là encore la connaissance est imparfaite puisque l’autre ne connaît pas le non vu , l’intime, bref « se connaître » est-ce possible ? j’en doute, d’ailleurs ne se surprend-on pas soi-même par des réactions parfois imprévisibles ? Euh là où je m’embarque ?

    Christine, très beau ce damier dans les motifs et dans les couleurs.

  20. Comme j’aimerais Ô temps
    M’allonger ce coin d’herbe
    Ma main dedans la tienne
    L’amour pour couverture
    Les yeux fermés vivants
    Si douce toile bénie
    Qui emmène en plein ciel
    Car c’est si bon d’aimer

  21. Joli Musset, joli Gabin et joli l’amour
    Bises les filles. La matin se lève à peine ici. Je regarde par ma fenêtre et je vous vois presque chacune enfouie dans sa couverture de mots …

    Aime les champs offre l’or
    A ton coeur accablé
    Et moissonne le doré
    Pour que tes yeux récoltent
    Des javelles de soleil
    La douleur monte en pluie
    Fais grisoller l’alouette
    Et chasse donc ces nuages
    Pour que tes ailes te portent
    De l’automne à l’été

  22. Bourrache, biensûr que ça fait du bien, elle est belle cette vidéo, ce Gabin a vraiment une gueule d’amour et une voix qui donne des frissons, et Simone Signoret est une bien grande dame. dans ce texte, en effet il résume très bien. Je ne connaissais pas , merci beaucoup. J’ai envie que vous puissiez le lire :

    Maintenant je sais

    Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes,
    J’parlais bien fort pour être un homme.
    J’disais : «Je sais… Je sais… Je sais… Je sais…»;
    C’était le début, c’était l’ printemps.

    Et quand j’ai eu mes dix-huit ans
    J’ai dit «Je sais, ça y est, cette fois je sais».
    Et aujourd’hui, les jours où j’m’retourne
    J’regarde la terre où j’ai quand même fait les cent pas
    Et je n’sais toujours pas comment elle tourne.

    Vers vingt-cinq ans j’savais tout
    L’amour, les roses , la vie, les sous.
    Tiens oui, l’amour j’en avais fait tout l’tour.
    Mais heureusement, comme les copains,
    J’avais pas mangé tout mon pain;
    Au milieu de ma vie, j’ai encore appris.

    Ce que j’ai appris, ça tient en trois ou quatre mots:
    Le jour où quelqu’un vous aime, il fait três beau.
    J’peux pas mieux dire, il fait très beau.

    C’est encore c’qui m’étonne aujourd’hui
    Moi qui suis à l’ automne de ma vie
    On oublie tant de soirs de tristesse
    Mais jamais un matin de tendresse.

    Toute ma vie j’ai voulu dire «je sais»
    Seul’ment plus j’cherchais et moins j’savais
    Y a soixante coups qu’ont sonné à l’horloge
    J’suis encore à ma fenêtre, j’regarde et j’interroge
    Maint’nant je sais, je sais qu’on n’sait jamais.

    La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses
    On n’sait jamais ni le prix ni la couleur des choses.
    C’est tout c’que je sais. Mais ça, j’le sais.

    Jean Gabin (1974)
    paroles de Jean Dabadie et Philipe Green

    « Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau » Je voudrais que tout le monde puisse le dire un jour.

  23. Le tracteur et céréalité

    Qui mène encore le trait Breton par la bride
    Au carré de sarrasin ?
    Qui a vu le Percheron s’emballer d’un taon
    A la moisson de seigle ?
    Il n’est plus que champs de céréales hybrides,
    Maïs aux pesticides !

    Qui soigne le poulain Boulonnais, la jument
    D’un picotin d’avoine ?
    Qui ramasse l’crottin ! embellit ses rosiers
    Et les paillent de chaume ?
    Le tracteur est une machine, son fuel : un fiel !
    Son essence faire du blé.

    Il a bien supplanté les chevaux oubliés,
    Les a mis sur la paille !
    Comme cette machine qui m’a remplacé
    Et me laisse fauché comme…
    Mais j’ai trouvé dans le pré le fer à cheval
    d’un trait breton.

  24. .

    Bonsoir à tous!

    Juste un petit mot pour dire que mes neurones sont en pleine ébullition pour le travail. Peu de surface disponible dans le cerveau pour le blog, donc ne vous inquiétez pas 😉 Vos mots coulernt à vive allure davantage que mes idées… je serai un peu plus disponible pendant le week-end pour me manifester et réagir à vos belles contributions.

    Welcome Annick!

    Un petit bonjour et un mot de bienvenue à Jean qui essaime ses beaux poèmes sur le blog. Je vous invite à vous joindre nous;-)

    Juste un peu de patience pour que je corrige vos coquilles et pour que je réponde à vos mails. Juste le temps que j’aboutisse ce que je suis en train de finaliser. Sinon le damier suit bien son cours;-) J’attends encore des poèmes.

    Bonne soirée !

    Ossiane.

    .

  25. L’oeil pourtant bien ouvert, devant ce champ, je me mets à rêver…
    Toi et moi, partir, s’enfuir.
    Ensemble, sillonner la campagne, fouler les chaumes, et ne laisser pour traçe que notre amour…

    bonsoir à vous tous, et bon week-end.

  26. à deux
    demi
    traces équivoques
    du feuilleté paille
    des champs anodisés
    se roulent en boules
    les anneaux sombres
    des truculentes cavales
    capables
    d’équenisser la saillie
    de notre rencontre

  27. chant du vent
    irradié de lumière
    danse des nuages

    une troué dans les champs
    des blés couchés comme chemin
    tes yeux comme guide

    bonne soirée a vous

  28. traces exquises
    en bout de champ
    les reins rompus
    par la réjouissance
    nez contre terre
    la paille
    griffant la peau nue
    de ces mains
    aux doigts écartés
    devant le visage vulnérable
    à repérer
    la danse nuage
    du tien
    du mien

  29. La citation du jour d’Evene :
    __

    « La vérité est une ligne tracée entre les erreurs. »

    (Franz Anton Mesmer)
    __

    Belle journée à tous.

  30. Semis de mots…pas à la remorque de la terre

    chantourné ou champ mêlé
    quel découpage partage
    inclinaison naturelle
    beauté factuelle
    après les rouleaux de cire
    les vinyls pour un microsillon
    toujours d’infimes variations
    qui impriment et transmettent
    attestent et permettent
    de relire ce qui fut
    une voix active
    se jeter éperdu
    dans une oeuvre dévolue
    à la mémoire auditive
    pour que bruissent les gerbes
    que jaillissent les joncs
    en guise de presque sons
    et sans battage aucun
    donner à l’épicarpe
    l’occasion de faire un saut
    imprimer du désir le sceau
    actualiser des visions
    rectifier des passions
    continuer des saisons
    et entre germination
    et abomination
    ne jamais se coucher
    sous l’orage de grêle
    fiérement se redresser
    après la pluie des balles
    ne pas faire le ballot
    encore moins que le faraud
    et défourrager prestement
    comme on défouraille
    presque foutraille
    sous la mitraille
    accomplir son destin
    en guise de festin
    parcourir les lignes de vie
    des champs élyséens
    ne tenir pour digne
    que les meilleurs signes
    qui nous font passer
    d’un coup à la ligne
    retour charriot
    comme amour des mots
    adieu graminés ondoyants
    vous êtes sous la balance du vent
    revêtez vos formes homogènes
    qui sommeillent au fond de vos génes
    et que vive pour l’éternité
    ces grains à jamais resemés

  31. Dans le champ de Thierry
    Un sillon de mots
    A perte de vue
    Ensemencés
    Pour la saison à venir
    Graines à germer
    Pour une récolte prochaine
    Puisées dans les réserves
    De l’imagination fertile
    La moisson sera bonne
    Puisque le coeur y est
    Juste un peu de soleil
    De pluie et de vent
    Pour dorer les grains
    Et remplir les greniers
    D’une nourriture terrestre
    Où puiser les jours de disette
    Et pour qui n’a pas de grenier
    Un gros carnet fera l’affaire
    Ou un disque vinyl à graver
    Pour des mots à dévorer
    Merci Thierry

  32. En semence plus qu’en semonce
    quand s’amoncelle le grain
    en pyramides ocelles
    à petit coups d’onces
    on décéle dans la particule
    sans accélération
    le besoin des rations
    et si sans fascicule
    on cherche et articule
    poas de diverticule
    juste un monticule
    un semblant d’édicule
    jamais ridicule
    pour l’édification
    et la fortification
    des esprits et des membres
    la tige qu’on démembre
    et ces récoltes qu’on dénombre
    jamais ne font d’ombre
    au besogneux laboureur
    qui ne compte pas ses heures
    engraisse la fertile terre
    redonne de la vigueur
    psalmodie le bonheur
    de nourrir l’humanité
    depuis le triticalle
    avant l’hemerocalle
    sur la butte il cale
    ahannant accroché
    sur les poignées
    d’une charrue
    il épronne la terre
    d’un rostre fertilisant
    lui retourne la couenne
    pas à coup de foenne
    et jamais ne coupe auprès
    car c’est de large qu’il crée
    les horizons sublimes
    pas mis en abimes
    ah que la vison pamoisante
    du grand mouvement d’ensemble
    quand dansent et fasceillent
    les plants qui sommeillent
    éveillent en nous
    une douce harmonie
    qui s’allie aux reliefs
    des collines arrondies
    pas le moindre bief
    encore moins de bref
    pas de pépins
    juste de la bonne graine à prendre
    des bienfait à rendre
    à Gaïa souveraine
    et qui de souterraine
    extériorise sa joie
    et nous met en émoi

  33. Merci Monique pour ce sursaut que tu me donnes
    cette envie d’approfondir le sillon
    de courir après la graine reine
    de planter un drapeau
    sans tirer au cordeau
    une ligne d’horizon

    Superbe Ossiane qui séme à l’envie et jamais ne se dédit
    nous ouvre des horizons quasi illimités
    nous fait quitter nos oeillères
    lancer certes quelques oeillades
    parler de foucades
    pas en façade
    pas leurrer mais exister au monde
    de mille façons subtiles
    et quelque peu fertiles
    mystére incroyable et surprenant du désir de partage
    comme reçu en sorte d’héritage

    amis du blog merci de votre bienveillance

  34. Au bout du soleil bruit la mer
    Les chaumes en dansent de bonheur
    L’embrun remonte vers la colline
    Des épis dorés et du vert
    En vagues rêveuses penchent pour plaire
    Au regard de la mélancolie.

    Merci à toi Thierry.

  35. Merci à toi surtout Leïla
    entre doute et effroi
    tu nous joue des symphonies de mots
    acides ou tristes
    tu n’amuses pas le chaland
    tu est vraie et pas nonchalante
    tu es si touchante
    le grand océan des mots ne nous sépare pas
    il brasse à l’envie
    je te donnes en partage ce texte écrit à l’instant
    je sais le titre est un emprunt évocateur et si beau

    000
    Quand on n’a que l’amour

    Agapé, le désir secret et se crée
    De bien énoncer et annoncer par le partage
    Le discret mais réel amour que l’on porte
    Et du regard qui apporte quelques lumières
    Qu’y a-t-il de plus beau à donner
    Et peut redonner vigueur et espoir
    Quand encalminé dans les reflux du temps
    On ne peut fixer de nouvel horizon
    Sans chercher de vivre de bonnes raisons
    Mais un amour pur et désintéressé
    Ne va pas mieux nous réinsérer
    Aux forces centrifuges il faut chercher refuge
    Et sans se centrer pas plus que se cintrer
    La courbure du ciel n’est pas que miel
    Ouvrir son cœur comme on ouvre ses bras
    Jouir sans limite de ce don inouï
    Nouer des penchants qui entraînent
    Mais jamais ne nous traînent
    A la remorque des faiseurs d’illusion
    Ne pas trop attendre des autres
    Et savoir attendre des signes
    Prolonger les quelques lignes
    D’une réflexion jamais fixe
    Et sourire aux autres
    Dans l’esquisse de l’exquise marquise
    Qui scintille et allonge en magnifiant
    Pas de manie désuète qui oblige
    Une pensée vive qui dope
    Un sentiment au cœur
    Une source en plus de bonheur
    Tourné vers l’autre et son écoute
    On n’entend pas pareil son cœur
    Se mettre à disposition
    Gérer l’attente en pure détente
    Ne pas meubler sa vie
    D’impressions floues et indivis
    Car chaque individu est unique
    Et dans la mise à nu pudique
    Il accepte du string la résonance
    Qui fait vibrer son moi subtil
    000

  36. ….
    Et la version de Pierre Perret !

    Un beau gaspard des champs qui becquetait des radis
    Carottes et betteraves du lundi au sam’di
    Vit un beau château-fort d’allure hospitalière
    Qui devait regorger de pain et de gruyère.
    Déjà, de tous ces mets qui l’ont affriadé
    Les effluves parviennent à son fer à souder
    Allongeant les compas vers la cité obscure
    Il voit le rat des villes son compère citadin
    Qui l’invite à croquer un festin d’Epicure.
    Aimez-vous le gruyère, dit-il, sinon, j’ai du boudin »
    Le fromgi encagé qui descend du plaftard
    N’a pas le temps d’arriver, y’a un os quelque part,
    C’est l’alerte qui sonne et son pote qu’a verdi
    A déjà planquousé la tortore à l’abri.
    Le tumulte s’apaise et nos deux gastronomes
    S’apprêtent à briffer enfin le fromtegom,
    Mais à peine attablés c’est encore le chambard
    et voilà la bectance qui repart au plaftard.
    Le rat des champs enfin trouv’ complét’ment idiot
    Le fromage en prison qui arrêt’ pas son yo-yo
    Et fuyant en courant avant d’êt siphonné
    Il revient à son champ mastèguer ses navets.
    Morailté: (Je dirais malgré tout que:)
    Du caviar dans l’métro à l’heure d’affluence
    Vaut mieux qu’un p’tit radis machouillé dans l’silence.

    Rebiseeeees !

  37. Bonjour Ossiane et à tous,

    Avec cette note je me dois de quitter un peu mon « Champ » pour venir me promener dans celui-ci et le saluer.
    Plus de trois ans, Ossiane… toi sans qui une certaine bannière n’aurait pas vu le jour…
    Rrhô bisou!

    Pierre

  38. Un jour j’ai marché mon corps
    Tu te souviens mon amour
    Tranquillement si passionnée
    A me marcher serrée
    Depuis..
    Regarde…
    Derrière….
    Restent ces jolies traces
    De notre amour vivant

  39. Fouler les chaumes
    sillonner la campagne
    laisser sa trace

    il est fort joli ton haiku, je cite, et mes mots te saisissent des tiens…Ossiane.

    Ce champ
    N’a pas chaumé
    Son pas a sillonné
    La campagne
    En cheville foulée
    A tirer avancer
    Qui laisse sa trace


  40. Bordé d’un tilleul
    Elle le reconnaît
    Lui
    Doucement elle s’approche
    Sans faire de bruit
    Son coeur en fait bien trop déjà
    Elle ralentit le pas
    Il
    Est tellement immense
    Touche au loin l’horizon
    Chante avec le cours d’eau tout près
    C’est lui
    Elle le retrouve encore
    Si tendre bel
    Si bel
    Elle entend son souffle si grand
    Son oeil se vit tendre émotion
    Il est là
    Tout devant
    Ce champ
    Et déjà elle se souvient
    De leur amour si bel galant
    En intensité si forte l’instant
    C’est là que lui
    Et elle
    Tous blottis se sont dits
    Ont accroché leurs coeurs à leur étoile
    Qui depuis se pose chaque soir
    Dans ce champs d’amour tout doré

  41. Il y a des amours
    Qui résistent au temps
    Et c’est fort bel présent

    belle nuit pour chacun, bel réveil de dimanche matin, à demain après midi..

  42. Il y a des amours qui meurent dans un couvent
    D’autres qu’on efface à coup d’acétone dissolvant
    Le vernis de nos couches meurtris par les années
    Il y a de grands retours, le temps d’un résistant
    Décoré de médailles et pour l’honneur au champ
    Un présent de bonheur dans une étoile dorée
    Qui scintille dans son coeur… réparé.

  43. Au champ d’honneur, moisson de paix.

    Nouvelles du front

    Je t’écris tendre mère des nouvelles rassurantes
    Ici il fait très doux, c’est calme dans les tranchées
    Dans la plaine dépouillée ne passent que des corbeaux
    Que le soleil d’hiver rend encore plus luisants
    Des soldats jouent aux cartes, assis courbant le dos
    Quelques sourires même de leur bouche naissant
    Je n’ai ni froid ni faim, vivre sous les drapeaux
    S’éveiller chaque matin sans aucun incident.
    Pourquoi donc ce garçon épargne-t-il tant
    Celle qui à peine croit, à ses mots tant il ment?
    Mais il écrit l’amour qui l’aide à supporter
    Les rafales de balles et le champ de bataille
    Les corps ensanglantés des frères, de l’ennemi
    Le ciel sombre et griseâtre et la glaciale pluie.

    Chère mère je reviendrai, les dormeurs du val
    Je ne les rejoindrai que pour fermer leurs yeux
    Quand par malheur leur vie est tombée sous les balles
    Et que leur âme fuit vers de meilleurs cieux.

    http://improsture.free.fr/musiques/nouvelles_du_front_wiy_cec_shake.mp3

  44. et l’ogre sait
    et c’est en l’ogre
    qu’est l’étincelle
    de l’évolution
    alors passe
    passe
    de sillon en sillon
    vers le remugle
    des terres premières
    là où la dune
    est aux vagues
    ce que l’éther
    est à notre chemin

  45. Morte saison
    Les chaumes ont bruni pour de bon
    La terre devenue cimetière
    Des cœurs malheureux, en jachère.

    Les mots cendres, se sont entremêlés
    Au plat pays du temps qui passe
    Mais j’emmitoufle mon cœur blessé
    Dans les fourrures tendres du plaisir
    En épis naissants de bonheur.

    Maux cendre et mots tendres caressés
    Par la plume des frissons pressés
    De bourgeonner en d’autres lieux
    Campagne au chant des jours meilleurs.

    http://www.youtube.com/watch?v=QNqSgnRyvr8

  46. .
    Bonsoir à tous, je débarque sur les chapeaux de roue, un peu épuisée de ma semaine à haute voltige;-)

    Et je lis toutes vos contibutions pour me détendre un peu;-)
    Ca ne chôme pas pour tout le monde dans les chaumes, n’est-ce pas Bernard ;-)) Très bucolique bonbonze et même bourrache, normal avec son nom de fleur;-))

    Mais je vois également que cette note ouvre des pages de vie touchantes et douloureuses. Courage à toi leila! Quelle belle solidarité et amitié autour de toi qui vous font dériver vers Musset!

    Belles idées ces associations avec Van Gogh et l’obélisque! Les peintres de ce blog se reconnaîtront;-)

    Toujours la douceur Mionique qui effleure tes mots quelque soit le temps ou le moment…

    Salade, bien sûr que tu peux faire un poème, je n’attends que cela;-)) Envoie-le moi dès qu’il sera prêt pour que je le mette sur le damier.

    Coucou Sabine, grand plaisir de te revoir ici ainsi qu’Edmont Dentier qui commençait à nous manquer;-)

    Bonsoir et bienvenue à Victor, merci pour cette impression sensible. Bien à vous, à bientôt.

    Merci fred, hélène, Annick la douce qui se bidonne et ne chaume pas;-) regard, marc, brigetoun, thierry, Neyde, Lou pour la beauté de vos mots et la chaleur de vos échanges.

    Quelle vitalité qui dynamise, Christine ! Tu marches à quoi ?

    >PIerre 1, peintre lui aussi de son état 😉
    Waouh, quelle bonne surprise de te voir ici après toutes ces années sur la toile ;-))) Tu fus parmi les premiers;-) Ca te dit de m’envoyer un petit haîku à ton image pour que je le mette sur le damier. Tu fus un acteur important de L’Oeil à une époque? Tes dernières aquarelles sont de toute beauté! J’invite tout le monde à aller visiter ton blog et à regarder ta belle bannière 😉 Je t’embrasse chaleureusement et espère que tu vas bien !

    Leila, j’espère que tu te sens un peu mieux ce soir. Désolée que ce champ ait fait surgir ces idées noires. Pour moi, ce champ velouté était symbole de douceur et de gaieté. Oui, je vais effacer ton texte. Take care of you.
    .
    Bonne fin de soirée à tous ! Je vous embrasse fort, à demain!

    Ossiane.
    .

    Nouveaux commentaires sur:
    https://blog.ossiane.photo/2008/11/12/pistes/#comments
    .
    .

  47. Champs de poésie et chant de liberté
    Champs d’amour et chante Eros
    Le soleil s’étend en tapis et attend
    Que traversent les charmes des chemins
    et le charme des mots sur son coeur assoiffé

  48. Lorsque les champs sont mûrs
    Et bientôt moissonnés
    Restent…
    Quelques restes éparpillés
    Que les glaneuses courbées
    Ont tôt fait d’emporter
    Pour que plus rien ne reste
    Avant les labours d’automne
    Un dernier regain de récolte

    Images des temps anciens…
    En guise de glaneuses
    Dans les champs de maintenant
    Les oiseaux suiveurs de tracteurs
    N’en perdent jamais une miette !

    _____

    http://lh4.ggpht.com/_5Q-O820cHWY/RothO4xNA5I/AAAAAAAAAXU/n6FB0-bELnU/arehn_00654.jpg
    _____

    Biseeeeeeeees glanéeeeeeeees

  49. champs
    champs de batailles
    aux espoirs fusillés
    des matins déchirés
    par la mitraille
    des champs d’honneur
    blés
    rouges sang
    des volontés affamés
    par des martyrs innocents
    bourrasques du temps
    les pieds pris dans les barbelés hallucinants de l’histoire
    et du temps
    champs des angoisses
    aux coeurs
    mutilés
    des hommes
    d’être partis trop tôt dans le soleil rasant
    sur les blés d’or
    des milliers de mourants
    champs Elysées
    enlisés dans des triomphes
    sacrifiés…

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Champs_%C3%89lys%C3%A9es

  50. En lisant aspe, j’ai en tête cette chanson que fredonnait mon père et que j’aime pour cette raison mais aussi parce que mon grand père appelait sa mère, sa femme et sa fille « mes mignones » sur tous ses courriers dans ses déplacements qui le tenaient éloigné de chez lui.
    ___

    La Chanson des blés d’or de Jean Lumière

    « Mignonne, quand la lune éclaire
    La plaine aux bruits mélodieux,
    Lorsque l’étoile du mystère
    Revient sourire aux amoureux
    As-tu parfois sur la colline
    Parmi les souffles caressants
    Entendu la chanson divine
    Que chantent les blés frémissants ?

    Mignonne, quand le soir descendra sur la terre,
    Et que le rossignol viendra chanter encore,
    Quand le vent soufflera sur la verte bruyère,
    Nous irons écouter la chanson des blés d’or
    Nous irons écouter la chanson des blés d’or

    As-tu parfois sous la ramure,
    A l’heure où chantent les épis,
    Ecouté leur joyeux murmure
    Au bord des vallons assoupis ?
    Connais-tu cette voix profonde,
    Qui revient, au déclin du jour,
    Chanter parmi la moisson blonde
    Des refrains palpitants d’amour ?

    Mignonne, quand le soir descendra sur la terre,
    Et que le rossignol viendra chanter encore,
    Quand le vent soufflera sur la verte bruyère,
    Nous irons écouter la chanson des blés d’or
    Nous irons écouter la chanson des blés d’or

    Mignonne, allons à la nuit close
    Rêver aux chansons du printemps
    Pendant que des parfums de rose
    Viendront embaumer nos vingt ans !
    Aimons sous les rameaux superbes,
    Car la nature aura toujours
    Du soleil pour dorer les gerbes
    Et des roses pour nos amours »

  51. Combien de fois les pluies de l’aube m’emportèrent
    en rêve sur leur chemin lentement et heureuse,
    vers le cristal des champs, entre des files de pins,
    recherchant les bienfaits d’une lumière étonnante ;

    Combien de fois les ai-je vues revenir aux fenêtres
    éteintes, parmi les arbres égarés dans les tumultes
    purs de leurs ondes, enlacées aux rubans
    du souvenir qui peuple ces murs transparents.

    Je les entendis, éblouie, frapper sur les lucarnes
    avec la suave insistance qui précède les éclairs,
    alors que dans le feuillage luisaient les gemmes
    liquides où baignent les fleurs et les tiges.

    Toujours dans ces rumeurs je perçus l’écho d’un piano
    qui séduisait le jardin de ses douces distances,
    et découvris dans la façon de ces tissages
    une profonde serre, bleu ciel en été,

    Les colonnes et les statues asiatiques d’un temple,
    des meutes qui dévalaient au pied d’une pente,
    un Mercure entre platanes et senteurs extatiques
    qui mouraient en désordre dans la nuit.

    Je vis dans les trames troubles les déluges antiques
    qui enfermaient les arbres, les tours et les hommes,
    les villes naissantes et les champs blonds de blé.
    dans des tombeaux de boue qui n’avaient pas de noms;

    Et dans les trames distinctes, seuls, prédestinés,
    les noms préférés tournaient en cercle
    jusqu’à trouver en dociles mètres amoureux
    les vers remémorés, les vers promis.

    Silvina Ocampo

  52. sur tous ses courriers…oublié « dans ses déplacements « qui le tenaient, encore du travail pour Ossiane, mille excuses

  53. Petite poussière étoilée de voir tant de talent je dépose mon grain de sable sur cette plage pour affirmer mon plaisir de lire cette poésie des images.
    Il y a longtemps que je frôle ces pages, sans jamais oser déposer mes mots.
    L’important étant de prendre le plaisir qui nous est offert.
    Merci Ossiane.
    Balmo…

  54. le soleil irradie le champs de blé
    les nuages christallin couvre le ciel
    d’un voile léger et ondulant;
    sous cette lumière celeste
    tout parait clarté et douceur de vivre;
    Mais les heures à l’infinies s’étirent
    comme des ombres noires et hostiles;
    et mon coeur foudroyé par cette abscence
    se calcine à en devenir une poussière noire

    aspe ; monique et jean ; j’aime bien vos textes

    a chacun belle soirée mais un peu sombre ici

  55. suivre la ligne
    du soleil d’or dans les champs
    tout comme Vincent

    *** Maria-D

    Suivre la trace de l’amour jusqu’au sein des chaumes découpés.
    Après la trace de la croisée verte et rousse des sillons d’un tracteur sur nos coeurs.
    Rebrousser chemin, Petit Poucet sans miettes de pain.Je rends à Vincent ses blés dorés, peinture d’une saison révolue.

  56. Merci Marc, je ne suis pas du tout étonnée que tu aies aimé ce texte, il touche un point sensible, les cicatrices du passé……

    ____

    Moissons en Sologne
    Du temps d’hier
    Où nous étions étudiants
    Où pour se faire un peu « de blé »
    On ramassait le blé coupé
    On chantait comme des fous
    Sous le soleil de nos vingt ans
    Et le soir fatigués
    En barques sur l’étang
    Nous refaisions le monde
    Belles soirées de détente
    Belles moissons
    Douces saisons d’hier
    De nos premiers labeurs
    De nos premiers amours.

  57. Sens, mon amour
    Pose ton doigt
    Sur le sillage de mon coeur
    Qui depuis que tu m’as saisie
    Se marche serré à tes côtés
    Tendresses douces
    Belles voluptés
    Regarde cette jolie trace
    En moi
    C’est toi
    Au champ si naturel de moi
    Qui sème, pousse, se moissonne
    Et chaque année son grain plus bel
    Ma belle lumière mon doux engrais
    C’est toi

  58. .
    >Laisse toi guider par arletteart, christine; tu ne regretteras pas ce voyage vers l’art moderne;-)

    >aspe, tu t’envoles de nouveau;-)

    >merci monique, lou, Alice, marc, leila, annick de continuer à amender de vos mots le sol de ce champs de vie.

    >Bonjour et bienvenue à Balmolok. Je suis touchée par vos mots délicats et vous invite à vous joindre à nous si vous aimez autant la poésie;-) Bien amicalement, à bientôt!
    .

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