mOi

Moi

L'ombre de mes songes, l'éventail de mes pensées, mes cheveux dans le vent

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

L’ombre de mes songes
l’éventail de mes pensées
mes cheveux dans le vent

263 réflexions sur « mOi »

  1. MOI
    Omis
    Immobile

    Moi
    Paravent
    Vert pomme
    Filets de lune
    Fils en rubans

    Moi, j’écris, j’écris, j’écris, j’écris, j’écris….jusqu’à quand?
    Préservez-moi seigneur de ce mot suffisant.Parler de soi, fil de soie écorché.Parler de la fleur qui éclôt et de l’enfant qui boude, rieur…de la vieille dame d’il y a des heures qui voulait de MOI causerie…parler de l’Amour, des douleurs et de la plume pour tout combat, écrire, écrire, oubliez-Moi.Je suis l’ombre des autres.L’éventail de leurs pensées, la brise et la caresse de l’humanité.Moi, arc-en-ciel de mots, sans droits, sans copies, je vous donne mes rêves, je marche dans les ornières,jamais droit.Moi, syndicat éternel, rebelle, Amour et bonté, MOI, bizutage à volonté du politiquement correct.Voilà, fallait pas donner du blé à mon moulin, hôtesse.))

    ZOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOuuuuuuuuuuuuuuuuuu au lit! MOI, je m’oblige à fermer les yeux sans vers et contre rime.

  2. Bon voyage Ossiane et encore merci pour tout ce que tu offres …
    C’est joli Leila « fil de soie écorché »

    ___ ___ ___

    D’une révérence fière, l’éventail s’incline
    Il s’offrira en vers et s’y boira délice
    Le sourire de l’hôtesse remplit les oasis
    Le verre du labeur au vert des feuilles mêle
    La tendre volupté des danses féminines
    A celles que soulignent les vents d’anges éternels
    Et l’ombre de répondre entrecoupée de soie
    Je serai toujours là oui toujours là pour toi

  3. la tête dans les étoiles
    les doigts de pieds en éventails
    la vie est repos et ripaille
    Ossiane bon courage pour le travail

    sourire

  4. Rencontres…
    Toi….La lumière de mes rêves…le souffle de mes pensées…tes cheveux dans le vent…Toi …à la lisière des regards…pour une rencontre de hasard…dans un quartier bizarre…au départ d’une gare…Toi…sur une plage de mer…un matin de désert…ce sourire qui éclaire… la magie qui se perd…Toi….à côté de la rue…pour attendre sa venue…la terrasse inconnue…livre ouvert et jambes nues…Toi…sur une page blanche…l’écriture qui se penche….émotions avalanches…lendemain d’un dimanche…Toi….sur un mur de sable…séduction et portable…pour une chaîne ou un cable..et la pub adorable…Toi…près d’un marché couvert..pour une course de fruits verts..un pannier ouvert…et le coeur à l’envers…Toi…dans un cube de glace…pour un jeu de dépasse..un sourire qui m’enlace…une voiture qui s’efface…Toi…

  5. Oh, Pierre b. …
    _

    Il était une fois une feuille,
    son rêve au bord de longs doigts effilés,
    qui voulait devenir araignée…
    _

    Brin de soleil et bonne semaine à tous.

  6. Parler de soi en parlant d’autres choses……………..
    Sartre en fut le maître!!
    « TOI » belle échapatoire Pierre
    Tant à dire tant à écrire ………..à suivre
    AA

  7. Parfois au fil des pages se glissent des fautes ………..!!!!
    que l’on ne peux rattraper!!
    comme dans la vie………..
    quelqu’un a dit que, dans une lettre les fautes ne se regardaient pas car elles étaient la spontaneité du coeur………
    Hum!! belle échappatoire avec 2p cette fois mille excuses aux puristes AA

  8. alors merci d’être indulgent pour la spontanéité de mon coeur…
    il est joli ton haiku, Ossiane, je te souhaite un bon courage et un bel ouvert pour cette semaine…BISES..
    et bises à chacun…

    Toi
    Moi
    Sans importance
    Car nous savons
    Alors parlons de
    Lui
    Elle
    Qui sont
    Eux en nous

  9. et je te souhaite un bel OEIL ouvert, Ossiane,
    alors si mon petit coeur mange ses mots, merci pour votre indulgence, plus encore…


  10. Quelles voix parlent sereines en moi ? ma main écrit sous la dictée
    Quelles voix se querellent en moi ? ma main se rebelle
    biffe et rature.

    Les voix se sont tues .La main s’abandonne impuissante
    sur la table et la peur surgit familière et redoutée
    Soleil noyé silence et nuit
    Et alors à quoi bon et pour quelle tâche cette main
    abandonnée sur la table
    tant de patience et d’espoir?
    Les ronces ont recouvert les pierres mal taillées de la route

    Tout à prouver
    à se prouver qu’on existe autrement que le
    temps de la construction d’une route sans issue.

    En partage , ce beau texte de Joelle Gardes / Dans le silence des mots (p 47 )

    Bon courage à toi , chère Ossiane… De mon côté aussi des choses à faire et beaucoup moins de temps pour venir te rendre visite…
    Pensées amicales vers toi , à bientôt 🙂

  11. Quand l’inspiration fait défaut …

    ma main devient le guide-tuyau de l’aspiration de mes poussières

    (bataille sans issue).
    _

    Oui, bon, se sais.
    _

    Alix : superbe texte.

  12. Donc, si j’ai bien compris, c’est la journée des « coquilles » …

    vous voulez bien lire « je » sais ?

  13. (Rires Bourrache …>))…et Clin d’oeil ;))) Bonne promenade au pays des poussières ( particules aimantées qui voyagent au soleil o:)
    Je t’embrasse ( et hop je suis passée au tutoiement , l’aspirateur ayant avalé les vous et les moi ou toi, ne restait que les tu et les nous !)
    à+

  14. Une fleur …un éventail…une femme fleur … geisha…Une illusion…un rêve…un fantasme …l’art personnifié…Art de la réception ; art de la séduction ; art des plaisirs…
    Sa vie est une métaphore…femme à la beauté d’une fleur à la souplesse d’un saule…
    tout n’est en apparence douceur …élégance…raffinement…elle vie dans une ville fleur…elle est payé avec de l’argent fleur…ses jours sont bercés par la musique, la poésie la danse…
    De réceptions en réceptions…tout est codifié…organisé…depuis le plus jeune âge..
    Et même ce passage que l’on appelle le mizuage…mot si doux…si vaporeux… évanescent…presque virginal…fatal… il me fait penser au bizutage… mot dont on ne sait vraiment trouver l’origine…mais qui marque un passage…de la fille à la femme…déflorescence plutôt qu’efflorescence … perte de la fleur… …et sa coiffure une pêche fendue …rehaussée de rouge… métaphore… mais cette image si blanche n’est qu’un masque…j’aimerais ôter ce masque de l’hypocrisie…mais que découvrirais-je… si ce n’est le reflet de certains fantasmes…pourtant entre rêve et réalité…il y a des frontières à ne pas dépasser…

  15. Marc-ou-l’éternel-printemps :

    les geishas, après s’être dépoudrées, passent-elles l’aspirateur ?

    (ça, c’est une image à casser tous les fantasmes…)

    Clin d’oeil, hein !

  16. Bourrache

    laisse les feuilles poussées par le vent
    et oubli Le nettoyage de printemps
    ce n’est plus vraiment le moment

    maintenant lâche l’aspirooooooo
    et prend plutôt l’ plum’ Hoooooooooo
    pour nous écrire de jolis mooooooots

    sourire

    c’est vrai qu’il est beau ce texte Alix

  17. Amusant la geisha à l’aspirateur, et moi je vois dans l’ombre de la feuille la main de la sorcière au miroir , et donc ceci pour rire )))

    Les doigts de la sorcière dans l’ombre transparaissent
    Et cette altière main n’est pas que joliesse
    Elle tient parfois l’épine et donc enchanteresse
    envoute Blanche Neige avec moult finesse

    Dans la palme glacée qui cherche les terrains secs
    Elle est prête à frapper pour tenir en échec
    La princesse aux sept nains qui ouvrira son bec
    Pour avaler la pomme et le poison avec

    Terrassée par la nuit, la jeune fille chemine
    Dans l’eau du fleuve bleu où sa vie se termine
    Comme celle d’Ophélie ou de quelque autre ondine

    La blancheur s’évanouit et comme en arc en ciel
    se découpent les couleurs qui rendront éternels
    Les chevaliers pluriels aux baisers essentiels

  18. et je vous lis, souris,
    je l’ai passé ce matin, l’aspirateur, en tenue de nuit, avec mes bigoudis, toutes fenêtres ouvertes, il fait si beau, le soleil m’a aidée à tenir le manche d’inspiration, d’expiration…sourire…

  19. Annick-la-geisha-aux-bigoudis :

    t’as pas une photo ?
    _

    Désolée. C’est ma journée « bac à sable ».
    _

    J’arrête, là, tout de suite.

  20. OSSIANE- la -palme -de- nos -âmes
    Palme de notre palmeraie
    Palme d’or du festival de nos « moi »s
    Se grisant de vin de palme!
    Ou ..de champagne..
    Cheveux d’or sous les alizés
    Ou les …ondées de fin d’été
    Si près si loin
    Douces pensées
    AA

  21. Y a plus personne ,le salon est vide dommage e venais dire bonjour à tout le monde .

    J’ ai cruapercevoir Lou dans les hauteurs je ne sais a quel étage.
    Le temps que e lise déja elle était partie.
    Si les écrivains désertent dommage que nous restera t il?
    La rentré literraire ça promet du plaisir.
    Mais y a personne dans la maison quel dommage je reviendrai
    En route j’ ai rencontré bcp de gens .
    e repasserais amitié pour tous.Noisette.

  22. Ah je vois qu’Ossiane s’est enfin décidée à faire une note sur moi.
    Il était grand temps de reconnaître ma réelle dimension car enfin mon « moi » est d’une importance considérable, certains diront même essentiel.
    Je leur dirais avec tout la modestie qui me caractérise : Vous avez raison. Sans moi cette espace ne saurait être où serait terne et sans vie.
    Certains penseront que je me suffis à moi même. Je leur répondrais humblement : oui
    Il émane de ma personne un éclat extraordinaire dû essentiellement à mon intelligence et à ma beauté. Mais comme vous avez pu le constater j’ai su rester simple, avec cette bonhomie tranquille qui fait croire à chacun que je peux être son égal. Car telle est ma force et ma sagesse. Au cours des longs mois partagés en votre compagnie je n’ai jamais perdu de ma superbe et je vous l’écris ce soir avec une certaine gravité : vous avez de la chance d’avoir croisé mon chemin.
    Je vous propose donc de méditer sur ces mots et de me dédier cette page car je n’ai pas peur de le dire : je le mérite.

    (sourire enfin j’espère)

  23. Le ballet de feuilles se repose
    tendre
    Il a tant balayé le temps
    tel
    Qu’il en est émouvant
    tendresse

    je n ai pas pensé à me prendre en photos, et la poussière riait tellement en se laissant chatouiller par l’aspi, que d’autres pensées aspirantes…BISES, Bourrache.

    coucou Noisette,
    et pour vous faire sourire vrai, j ai failli vous râter,
    je réponds à l humour de Bourrache, envoie, tout s efface, j ai encore oublié mon nom… et puis en réécrivant, je vous trouve… un hasard belle chance…

  24. oui, j’ai cette chance de vous avoir croisé, chacun, en chemin…sourire Rachel…à bientôt de vous lire, dans les trente minutes, je suis partie…voir si j’y suis…SOURIRE!

  25. Hello l’équipage
    Noisette, j’étais allée repiquer un petit somme.
    Bisous et sourires
    Remarque avec le boucan de tous ces aspirateurs, et celui d’Annick en particulier, tout les endormis seront bientôt sur le pont ;))

  26. Rachel-notre-plus-belle : et TOI, t’as une photo ?

    (… juste qu’on vérifie)
    _

    Lou : j’ai des difficultés à suivre le chemin de ton touT.

    Il est où ?

    C’est celui que suit le camion ?

    Signé : TOUT-AN-KHÂMION
    _

    ma-Noisette-préférée : comment ne pas penser à toi !

    Depuis quinze jours, un écureuil vient me rendre visite, matin et soir. L’ai surnommé « Trognon » (c’est vrai de vrai qu’il est mignon).

    Lui ai acheté, puis fixé à un de mes arbres, une mangeoire.
    J’espère (égoïstement ?) que, par sa présence, il illuminera mon hiver.
    J’y ai placé des noisettes.

    Mais en le prévenant : cette Noisette-là, tu la croques pas !!!
    _

    Je vous envoie les papiers à signer ?

    (… pour mon internement …)
    _

  27. Que d’émoi dans ce Moi
    si ce n’est Narcisse
    Serait-ce Elle
    Qui cachée sous les Toits
    se prend pour une déesse
    Ô miroir dis-moi qui est la plus
    belle ?

  28. Ce moi de septembre me parait bien lumineux, généreux et serein.
    Ce moi de septembre est le moi du « je suis » et non pas le moi du « je parais »
    Ce moi de septembre m’est ami. Il ne me trompe pas.
    Faire la nique à Narcisse (j’habite dans mes yeux et mon regard m’éblouit)
    Ce moi est lumière sans être héliocentrique
    Ce moi de toi est don de soi…
    Tout le contraire du « moi », en quelque sorte !

    Voila qui, espérons-le, rassurerait Blaise Pascal pour qui le moi est haïssable

  29. De mOi
    l’on s’étonne de l’O!

    – sève claire des yeux –

    La paume écartelée
    ardente déchirure
    à peine s’effiloche

    Je l’m
    extase de couleurs
    enfin plus que fol
    i

    De l’O
    l’on s’étonne de mOi.

  30. Bourrache 😉 , il était 18h.20 quand mon tout tout en t s’est perdu! Est-ce par s ou B. tease …
    Bisou amusé

  31. Hello Bernard et Phil,
    Oui je dirais même plus l’on s’étonne du O , comme Dupont avec t en écho à Dupond

  32. Pardon Bernard je défigure tes mots, « on s’étonne de l’O »
    Je te rejoins Bourrache sur la route de l’asile, on se tiendra compagnie. Dis, on doit les faire signer par qui les formulaires ?
    Ossiane peut-être à son retour ?

  33. Avis de recherche :

    Perdu, vers 18 H 20′, en cours de promenade, le toutou de Lou.

    Si vous apercevez un « s » ou un « t », nous vous saurions gré de le signaler à l’Oeil Ouvert.
    _

  34. je ris comme une folle, alors je suis, je pars avec vous, bourrache et lou, et je voudrai rien dire mais rachel, tu peux venir aussi et si cela tente d autres.. BISES.
    je rends l’ordi de mon fils, le mien est depuis vendredi en blocage….pas étonnant..il en voit tant…à bientôt…

    et….une petite coupe de champagne, envoyée par Ossiane!
    A vot santé, mes gens aimés, et je risz d’être bête, car ainsi fête…youpi!
    c’est rien il a fait très chaud aujourd’hui, et surtout la tête en bel ciel de joies…
    et j en oublie la belle photo….

    Sa palme en paume
    S’est ouverte
    Doucement
    Sur le rythme du temps
    Et s’échappent des baisers
    Des délicats charmants

  35. Oh la la je n’ai jamais autant ri.
    Rachel, t’es un vrai clown
    ça oui, tu viens aussi et Annick et les eeeee et ces souvenirs de fous, car j’avais pratiquement perdu un peu plus que le t …
    elle en aura des formulaires à signer Ossiane

  36. Mina Lobata
    La fière danseuse
    Eut tant de succès
    Avec son flamenco
    Dansé au coin du feu
    Que sa jeune cousine
    Argiope Lobata
    L’épeire soyeuse
    Voulut l’imiter
    S’enroulant illico
    Sur l’éventail herbeux
    Se blessant aux épines

  37. Et chacun se rit et s’amuse, bravo les copains et les copines, le chat n’est pas là les souris dansent, mon moi s’en est allé rire avec vous se fondre et se confondre, s’est sorti de l’ombre de sa coquille, mêlé sa chevelure à la vôtre, laissé envolé dans le vent de vos pensées, et s’aimer de vous en s’échappant, il paraît d’après Monsieur Einstein que :
    « Ce qui fait la vraie valeur d’un être humain, c’est de s’être délivré de son petit moi »
    L’histoire ne nous dit pas si nous valons bien cher!!! Mais ce qui n’a pas de prix ce sont tous vos petits mots de vous donnés sans compter. Ca vaut bien un petit merci à tous en attendant le retour d’Ossiane perdue dans les vignes du Seigneur!

  38. quéquéL va diR, chère Ossiane, con né des tits saouls rient bébètes…dès qué part, on fait l’andouillette….heu? cela me gêne pas trop, c est assez moi, m’aime moi, en rires bêê^^ê^^bête…

  39. Oh Bourrache, t’as de ces commentaires irrésistibles, l’Adam n’y résiste pas et la sorcière non plus !! ;)))
    Monique et Annick, c’est bien vrai, il est agréable de se retrouver et de rire en choeur, je suis sûre qu’Ossiane ne nous en voudra pas.
    Bisou à toi O quand tu nous liras.

  40. Que veux-tu Annick, nous serons toujours les enfants que nous avons été et j’en suis bien contente.
    « Je ne vous dirai pas, changez de caractère ;
    Car on n’en change point, je ne le sais que trop ;
    Chassez le naturel, il revient au galop. »
    Philippe Néricault dit Destouches

    ___

    Que connais-tu de moi
    Si ce n’est ce que tu vois
    Crois-tu que ce soit moi
    Celle que tu penses voir ?
    Qu’est-ce que je connais de toi
    Si ce n’est ce que je vois
    Est-ce bien toi
    Celui que je crois voir ?
    Qui sont ces insondables « moi »
    __

  41. Et c’est rigolo, car hier, dans une fête rurale, on me disait ‘ une vraie gamine! « ,
    et oui, je le fais exprès, et quand je splitche le champagne avec Ossiane, je le bulle de oooOoOoOO…..

    bises Monique

    Mais mes mois
    Sont pour toi
    Et surtout
    Celui là
    Là, tu vois
    Au plus profond
    De moi
    Ah lors
    Donne moi la main
    Ô toi

  42. m a échappé mon texte…

    Mais mes mois
    Sont pour toi
    Et surtout
    Celui là
    Là, tu vois
    Au plus profond
    De moi
    Ah lors
    Donne moi la main
    Ô toi
    Que je vois
    Avec les yeux de moi

  43. Je viens d’aller promener mon Indéfectible sous un toit tout étoilé. L’une d’entre elles a filé sous mes yeux. Gage de bonheur, paraît-il.

    Et je me suis sentie heureuse sous cette immensité.

    Comme je l’ai été tout au long de ce jour à partager avec vous en rires et sourires.

    Ni Narcisse, ni fière danseuse, j’aime à croire qu’il est bon, parfois, de s’éloigner des choses trop sérieuses.

    Mais on ne peut pas plaire à tout le monde…

    A chacun(e) d’entre vous, j’offre un petit bout de mon étoile filante … et souhaite une douce nuit.

  44. c’est gentil Bourrache, ça me donne l’envie de filer à la fenêtre et de la regarder passer ton étoile pour qu’elle me file des bels filets pour grimper jusqu’à elle, et me nager le ciel….et….

  45. nos « moi » sont
    Encore à la belle saison
    Dans les blés fraichement fauchés
    Nos coeurs s’en vont glaner
    Quelques épis perdus

    et pour cette nuit je vais essayer de voirune étoiles filante avant de m’endormir, Bourrache dit que cela porte bonheur, bonsoir et bonne nuit avant qu’elles ne filent toutes de l’autre côté du monde

  46. « voir une étoile filante » hum!!, et j’en connais une d’étoile qui ferait bien de filer dans son lit avant que ses yeux s’éteignent complètement

  47. Marc : tu n’as rien d’un Elephant Man (ce film a fait perler des larmes à mes yeux).

    Quand je parle de ton éternel printemps, je pense au renouveau, à la sève qui monte et … à la « flamboyance » de certains de tes poèmes …

    Cela n’engage que moi, bien sûr !

  48. Monique et Annick si les étoiles filantes passent par ici ce soir, je vous en attraperai quelques unes au passage et vous les renverrai par la nuit de demain…
    celle de Bourrache brille joliment, Annick fais moi une place quand tu t’y accrocheras.
    Bonne nuit à vous tous

  49. Annemarie, j’ai revisionné la belle araignée Argiope Lobata , cela me donne des frissons , son élégance vaut bien la fleur Mona Lobata elle est, elle aussi, haute en couleurs.

  50. Je clos l’oeil?

    Bla, bla
    Bla, bla, bla
    Blog par ci, blog par là…

    J’aurais bien papoté
    Au seuil de la voisine
    Ouvrira-t-elle sa porte
    Ne l’ouvrira-t-elle pas?

    J’aurais bien raconté
    A son coeur mes valises
    Et ses explorateurs
    Une révérence gitane
    Une fleur en éventail
    Des couleurs, des matières
    Des formes en mouvement.

    Moi je danse écriture
    Je m’envole en musique
    Au rythme des saisons
    De la nuit à l’aurore.

    Moi, je vole sur les toits
    Et j’escalade les murs
    Je saute sur les bancs
    Sous de hauts réverbères.

    J’ai secoué les eaux
    Les gouttes glissent de mes doigts
    En traçant des cerceaux
    Où je plonge mon regard.

    J’ai cueilli dans la vigne
    Un coeur en formation
    Trop vert pour être offert
    A la douceur des lèvres.

    J’évente les minuscules
    Et les lettres en vedette
    Au seuil de belles photos
    Des notes d’Ossiane.

    Quand tournent toi et moi
    Trop vite dans ma tête
    Très longtemps, moi et moi
    Nous pleurons ton absence.

    Quand tournent les derviches
    En un vol habillé
    De blanc, de coeurs muets
    L’esprit devise avec les anges
    La miséricorde des cieux.

    Et je regarde ces rondes subtiles
    Aux visages dormants inclinés
    Ils hypnotisent et tout prend fin
    Par le silence des émotions
    Derrière les yeux clos et leurs bras
    Des élytres de repentance
    Font s’envoler vers les cieux
    Nos peines, nos joies et nos péchés.

    Il pleut des corolles sur mon coeur
    Il neige du jasmin léger
    Moi je, moi j’eus, moi jet
    D’une fontaine qui chante
    L’Amour des autres!
    Moi, Mes mois reeeeeeeeeeeee à l’infini!

  51. Merci fort de fort à chacun, marc, monique, lou, bourrache, annemarie, rachel, phil alba, bernard, noisette, arletteart, jeandler, pierreb, alix, leila, brigetoun, j espère n oublier personne de celle belle page vi van te…
    je t ai fait une place, Lou… alors l’étoile nous emmène….de vrai de bel de vrai..douce nuit!

  52. Leïla : c’est beau, c’est bon, c’est chaud … comme une couverture que l’on tire sous son menton … lorsque l’on s’en va se blottir … dans ses rêves … à l’infini … de sa nuit.

  53. Zut !
    J’ai encore loupé la moitié du film…
    Y à-t-il encore quelqu’un sur la toile ?

    Bon, je vois que,
    Même quand je ne suis pas là,
    les eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
    sont
    là !!!

    Quant à MOI :

    Idées sombres,
    Idées claires,
    Idées saugrenues,
    Bonnes idées,
    Mauvaises idées,
    Idées bizzares,
    T’as pas idée
    Du nombre d’idées
    Qui me passent
    Derrière la tête
    Quand d’un coup
    J’ai une idée !

    Un coup d’éventail bien sûr !

    Et d’un coup de tête,
    Les cheveux bleus
    Volants dans le vent…

    Parce que je le vaux bien ?!,

    Heure tardive pour moi…
    Ne m’en voulez pas…

    Biseeeeeees du soir !

  54. Beau Leïla et je te lis et j’adore merci Leïla, pour toi j’ai gardé l’Oeil Ouvert le temps de te lire et d’apprécier, il pleut du bonheur dans nos yeux.

  55. C’est comme ça pour les chevaux…
    Les Origines Inconnues, c’est à dire sans « papiers », comme mon vieux Toto, on les appelle ici des :

    Cocktail de prairie !

  56. Oh, c’est joli.

    J’ai pas de cheval.
    Mais un indéfectible appelé « Cortex ».

    Origines z’inconnues, sans papiers, chez nous on dit :

    « C’est un croisé entre un tram et une brouette ».

  57. S blottir dans ses rêves, nous les grands enfants, qui payons nos factures, nos impôts et contraventions, qui tapons sur l’horloge quand elle sonne trop le temps, qui crevons dans l’armure des bonnes et honnêtes gens, qui savourons la poésie avec liesse et frénésie….éventera bien qui éventera le dernier,
    je souhaiterais que notre hôtesse ramène sept grains de raisins…:)))
    Un grain pour paresser
    un autre pour caresser
    Le troisième pour jouer
    Des heures sur le blanc et noir
    Des notes de ton ivoire
    Mon amour, mon miroir
    Aux touches sensuelles,

    Un grain pour mon goûter
    A croquer sur du pain
    avec un chocolat
    Le cinquième grain ira
    Se nicher dans un pot
    Entre une olive et un abricot
    Puis le sixième accueillera
    Dans la vigne des coeurs
    Un amoureux fervent
    Quant à dire que fera mon septième grain
    Je pense que chacun trouvera
    Comme toute rêverie ce que bon lui plaira :)))

  58. Que de hauts émois, de vous à moi
    on était à l’étroit à deux, alors à trois !
    j’ai l’impression d’avoir loupé quelque chose
    quelle moiteur touffue dans ces moi à toute heure
    quelle candeur inattendue dans ces toi sans abris
    quel bonheur absolue dans ces vous si nombreux

  59. Ici les trams, on ne connaît pas trop,
    Mais les brouettes….. j’en connais vraiment un très long rayon !
    (fumier, fumier, fumier…)

    Sur ce, je te dis bonsoir, ma chère Bourrache, puisque tu es la seule en ligne, et je te dis à bientôt !
    (et merci d’être passée me voir sur mon blog, Jonathan a été ravi de te lire !)

    Tiens, y’a Una (la chatte) qui veut rentrer !

    Biseeeeeees nocturneeeees

  60. Moi, moi, moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi,moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi, moi, moi,moi, moi, moi, moi,

    Où est mon éventail, je vacille,vertige d’émoi, je souffre de christinite, où est mon apothicaire, mon remède anti eeeeeeeeeeeeeeeee? Amenez-MOI mon lit que je me repose.Trop de vous, trop des autres en MOI, qu’on m’évente de caresses et de baisers, cela m’ira bien pour guérir…Allez j’arrête de faire le pitre:))

  61. moi je t’aime si loin
    lointaine zone
    des franges du destin
    haine qui trace ses cris
    fragiles
    dénudées
    assoiffées
    paresses
    méduses détestables des bonheurs
    lointaine zone moi je t’aime si loin
    moi je t’aime si loin

  62. Mais vous ne dormez jamais les amis……….
    Et la nuit est propice aux plus délirantes improvisations . J’en ris encore ce matin
    MOI j’étais avec Gauguin !!!!
    MOA MOA
    Sous les palmes frémissantes au bord du lagon bleu
    Déesses colorées aux poses hiératiques
    Rêves
    de MOA
    AH!AH!
    AA

  63. Elle s’est joliment complétée la page. A mon tour d’aller dormir, j’avais gardé l’oeil ouvert, vous vous en doutez bien.
    Bises et je vous envoie le soleil.

  64. Une orange sur le toit…des nuages de soie…ma voiture est une île…un matin rendez vous….arletteart parle de « toi »….Bourrache en émoi….et Leîla ses deux ailes…Pour un lou de tendresse…et un marc sucré…une Noisette craquante…Annemarie sa douceur…et Alice nous conte…pour Bernard qui s’étonne…J’aime bien brigetoun…les pensées de jeandler…Annick une fée…et alix près du coeur…Rachel est ma chance..phil alba les yeux de septembre…Aspe l’amour lointain…thierry de bonheur…Christineeee pour une bise…et Monique une étoile ….J’ai brodé dans le ciel…j’ai gardé dans mon coeur…j’ai appris à ma main…tous vos mots offerts…Pensées…Ossiane…

  65. La citation du jour d’Evene.fr :
    _

    « Si tout est incertain, pourquoi craindre quelque chose ? »
    (Solon)
    _

    Aujourd’hui est jour de plein soleil.
    Je m’en repais.
    Ossiane, puisses-tu connaître, toi aussi, cette chaude lumière et tirer de merveilleux clichés.
    _

    Biz à tous.

  66. si tout est certain pourquoi espérer quelque choses

    retournant la proposition de solon, c’est selon…n’est ce pas ?

    t’a de la chance bourrache, ici ça bruine sérieusement
    vite un bruinisateur silencieux mais tenace
    allez à ce soir, parce que les oeufs de moa je trouve ça…indigeste

  67. et je vous lis, de votre soirée tardive, je sous ris…
    et je vous embrasse, ce jour….

    Les doigts de pieds en palmiers
    Exotisme
    Paille dans un coulis fort frais
    Bigbang
    Le doux sommeil qui s’allonge ses jambes
    Youps
    Tourniroulis dans ce mélilo d’été
    Gloups

  68. MOI

    Il y a un moi timide
    Qui rougissait d’un regard d’une parole
    un moi ennuyeux
    qui vous ferait fuir comme un gueux
    Un moi qui doute
    Et m’empêchent d’explorer les routes
    un moi coquin
    qui des fait parfois de drôle de câlins
    Un moi révolté
    Qui recherche la liberté
    Un moi ridicule
    Mais cela ne tue pas
    Un moi amoureux
    Doux rêveur bienheureux
    Un moi peu scrupuleux
    Qui se sens vite un peu honteux
    Un moi secret
    Qu’aucune clef n’ouvrirait
    Un moi étonnant
    Qui au réveilme surprend
    Un moi qui n’est pas moi
    Quand la colère me prend pour proie
    un moi impossible
    Qui me rend la vie parfois difficile
    J’ai aussi un moi qui à peur
    De voir la dernière lueur
    Et qui a peur aussi d’ la maladie
    Qui l’emmènerait au bout d’ la nuit
    oui j’ai tout ça en moi
    mais cela ne se vois pas
    car je porte le masque des apparences
    et de la bienséance
    mais il y a des mois que je n’ai pas en moi
    un moi sournois
    pour avoir tout de toi
    un moi guerrier
    symbole de virilité
    un moi autoritaire
    soufflant sur les autres le vent de l’enfer
    souvent je m’interroge
    mais toi Que vois-tu de moi
    Depuis tant de mois
    Que je suis avec toi
    Et vous qui me connaissez
    qu’au travers des mots
    Quel est le moi que l’on perçoit?
    peut être toujours celui que je ne suis pas
    voilà vous savez beaucoup de moi
    enfin de ce que je crois
    Car tant de choses encore ne sont pas dites!
    je pourrais continuer longtemps cette liste à la Prévert
    Je pourrais dire tout et son contraire.
    Mais ce sont les actes et non les mots
    Qui font de moi ce que je suis

    bonne après midi

  69. Entends – tu dans chaque mot
    le NOUS qui déplace le Moi
    Indigeste et fumeux
    Le TOI harmonie si soudaine:
    C’est EUX qui ensemble
    se construisent un monde
    Peint en bleu sous un TOI
    pour chaque jour de l’enfance
    Ne plus retenir ce MOI arrogant
    Et proclamer un NOUS d’abondance
    Je , tu , il
    Nous vous aimons
    Ils , elles t’entendent
    Sans Moi dit l’égocentrique.

    Bonne journée

  70. C’est joli, Marc et c’est touchant, et pour te suivre…

    Peu m’importe qui tu es
    Tu es
    Je t’aime ainsi fait
    Sans me poser le pourquoi
    Car si je me la posais
    La réponse serait celle ci
    Lui
    Mon lui de moi
    Il est amour
    Et c’est justesimplevivre
    Que de vivre en amour
    Soi
    Alors si tu te caches
    Pour ce que tu dévoiles
    J’y vois de l’amour
    Alors
    Inévitablement
    Je t’aime
    Ô Toi
    Ne cherche plus pourquoi
    T’aimer pour ton amour
    Est
    Si grand de fort de vie
    En lumière infinie

  71. c’est joli, Hélène…

    Sur une grappe de raisin
    La vie
    A se boire se goûter
    En belle vérité
    Un grain pour toi
    Cet autre pour moi
    Encore un pour nous
    En v i e
    Et puis en voilà pour vous
    Sans oub lier ceux
    Et lui et encore elle
    Et aussi vous de nous
    Comme elle est jolie cette grappe
    De V I E N
    D’un monde sucré et généreux
    Qu’il est bon se gorger
    En ivresse de vie jamais rassasiée
    Il est si bon le temps d’aimer
    Je V I E N S

  72. Ossiane agite son éventail
    et mille mots papillons s’envolent
    aux couleurs de
    leila
    lou
    brigetoun
    marc
    pierre.b
    jeandler
    bourrache
    arletteart
    annick
    thierry
    aspe
    alix
    noisette
    rachel
    alice
    phil alba
    bernard
    annemarie
    monique
    christineeeee
    helene
    salade
    ceanothe
    d’autres peut être
    et moi et moi et moi et moi
    dans le jardin d’ossiane
    on vole de ci de la
    on a la clef des champs
    pour un temps

  73. MOI, Ossiane, je prends le train en route..

    Oh!feuille voluptueuse
    Tu déploies tes fils amants
    Comme une reine enjoleuse!
    Tu te déploies comme un évantail
    Sur mon surmoi
    Et j’aspire à me délivrer de toi
    Pour affirmer mon moi

    Un p’tit coucou à tout l’équipage qui m’a l’air en folie! Ma foi, vos « moi » inondent le blog de joie

    Courage à toi, Ossiane!! Bises

  74. de toi à moi…. de moi à toi… je voulais te dire, te dire…et voilà je ne sais plus ce que je voulais te dire,tant pis !!!

  75. Ne pas vouloir dire
    Nepas savoir ce qu’on veutdire
    Ne pas pouvoir ce qu’on croitqu’on veut dire
    Dire et toujours dire ou presque
    Samuel Beckett
    ouf ! je ne sais pas si j’aide ainsi Sabine!!!!!
    AA

  76. Décidément dès que le capitaine a le dos tourné l’équipage se déchaîne.
    J’ai bien ri en vous lisant ce matin.

  77. elle agita son éventail…se rosit un peu tant…se cacha derrière le mouvement..et se tournant un peu, imperceptiblement…dans l’inaudible son dans son plus fort quand même…elle murmura si tendre…il comprit fort de suite à son battement de son cil…avança élégant..pour les frémir quand s’aime…quand près de toi suis de moi…

  78. J’ai ouvert l’éventail à idées. Il n’en est rien sorti car j’ai la fâcheuse habitude de ne penser à rien.
    Des plis de l’éventail est tombé un doigt de pieds. Il était furieux d’être ainsi dérangé et m’invectiva énergiquement. Il repartit clopin–clopant retrouver les siens.
    L’air avait beau être très frais je me suis surprise a agiter l’éventail un peu comme une automate.
    Depuis je suis cloué au lit avec un rhume carabiné. J’ai mis l’objet en vente en affichant un éventail de prix assez large.
    J’ai refermé l’éventail à idées. Une chose est sure : cela n’avait rien changé car je ne sais si je vous l’ai déjà dit mais j’ai la fâcheuse habitude de ne penser à rien.

  79. Personne n’a encore décerné la palme
    pourtant sur le blog ce n’est pas le calme
    un orage agite les moi et au tournant de celui ci
    on a peur qu’IKE ne vienne ficher en l’air toi
    c’est que la feuille de palme sert à confectionner
    des coupe vent et des toits, des toitures pas des toits sûrs
    surtout pas qu’en l’ébouriffant cyclone du blog souffle autant
    Ah cette ivresse passagère et légére nous fait aussi penser
    à ce vin de palme que l’on brasse de libre manière
    avant de couler, pas de se la couler douce
    avant de sombrer dans une ironie douce amére
    c’est si digité qu’on en est trop agités, à giter ainsi
    conserve t on le vivre et le couvert
    et quand on veut s’éventer la tête sans se vanter
    on évite le moi mais on peut s’abriter
    car si il ne nous tutoie, il nous revigore
    évite la morsure trop acerbe
    et quand la sieste nos endort
    nous pique le fessier
    comme un conquistador

    bel équipage, le rôle est signé, tous embarqués
    ça va encore tanguer
    merci de tant d’effort
    un vrai réconfort
    moi je vous le dit
    encore
    merci bien fort

  80. Bonjour à tout l’équipage qui se sert les coudes, bienvenue à Céanothe
    Je vous fais partager « le bonheur des mots » de Pierre Reverdy, de vous à moi, je l’aime beaucoup et Sabine en lisant fera une petite pause
    ___

    « Je n’attendais plus rien quand tout est revenu, la fraîcheur des réponses, les anges du cortège, les ombres du passé, les ponts de l’avenir, surtout la joie de voir se tendre la distance. J’aurais toujours voulu aller plus loin, plus haut et plus profond et me défaire du filet qui m’emprisonnait dans ses mailles. Mais quoi, au bout de tous mes mouvements, le temps me ramenait toujours devant la même porte. Sous les feuilles de la forêt, sous les gouttières de la ville, dans les mirages du désert ou dans la campagne immobile, toujours cette porte fermée, ce portrait d’homme au masque moulé sur la mort, l’impasse de toute entreprise. C’est alors que s’est élevé le chant magique dans les méandres des allées.
    Les hommes parlent, les hommes se sont mis à parler et le bonheur s’épanouit à l’aisselle de chaque feuille, au creux de chaque main pleine de dons et d’espérance folle. Si ces hommes parlent d’amour, sur la face du ciel on doit apercevoir des mouvements de traits qui ressemblent à un sourire.
    Les chaînes sont tombées, tout est clair, tout est blanc – les nuits lourdes sont soulevées de souffles embaumés, balayées par d’immenses vagues de lumière.
    L’avenir est plus près, plus souple, plus tentant.
    Et, sur le boulevard qui lie au présent, un long, un lourd collier de coeurs ardents comme ces fruits de peur qui balisent la nuit à la cime des lampadaires »

    ___

    Encore merci à Ossiane à travers ses images, ses songes et ses pensées où chacun peut errer dans le plus grand bonheur je vous embrasse tous

  81. Sans vouloir réveiller personne, je repasse par ici, peut-être que vous repasserez par là, c’est juste pour un petit bonsoir.
    ___
    Dans la douceur de l’air
    Aux senteurs de chlorophylle,
    Une palme s’effile
    Et caresse les songes,
    Interroge le temps,
    Ecoute les mots,
    Ce qu’ils ont à nous dire.
    C’est tout un éventail d’idées
    Qu’un vent léger transporte,
    Des bribes de souvenirs,
    Des pans de mémoire
    Qu’on rattrape
    Ou qu’on laisse partir
    Dans la douceur de l’air.
    ___

    Bonne fin de soirée et belle nuit

  82. Une pensée ma tête en splitch
    Et déjà le temps m’éclabousse
    Il en fait tant son temps au temps
    Et l’éventail me ventile
    Des pensées ça brûle le crâne
    Alors que le temps complice me vienne
    Encore dans son creux de calice
    Amour je t’aime de tout mon moi

  83. TOI, MOI, NOUS, qui sommes nous ?

    Sous la plume de Reverdy :

    « Je suis dur
    Je suis tendre

    Et j’ai perdu mon temps
    A rêver sans dormir
    A dormir en marchant

    Partout où j’ai passé
    J’ai trouvé mon absence
    Je ne suis nulle part
    Excepté le néant
    Mais je porte accroché au plus haut des entrailles
    A la place où la foudre a frappé trop souvent
    Un coeur où chaque mot a laissé son entaille
    Et d’où ma vie s’égoutte au moindre mouvement »

    ___
    Bonsoir tous et merci Annick je t’embrasse

  84. Je vous souhaite une belle nuit, Marc et Monique,
    c’est beau de mots, vos mots en partages, le palpitant apprécie…..BISES.

    à demain, Ossiane, goûte aux bels raisins de vie, par tes clicks de ton toi, et moi, petite moi, j’admirerai en silence ou en mots, ces graisn velours posés…

  85. Et l’enfant décida
    De tresser les rayons
    Du soleil du matin
    Sur les doigts de sa main.

    Sur les murs de sa chambre
    Fit des ombres chinoises.
    Éventail, araignée
    Monstre, fantôme ou fée?

    L’enfant se rendormit,
    Son rêve retrouva
    Peuplé de rayons d’or
    Et de tous ses trésors.

  86. Que vois-tu de moi, depuis que nos deux corps
    Se sont dévoilés pour s’éloigner des berges
    De la rivière qui coule entre étoile et terre.

    Les mots oubliés cheminent de moi à toi
    Notre histoire pages pour d’autres, raconte des regrets
    Mais des bonheurs aussi.
    Le vent emporte mes cheveux, ils semblent se gausser de joie
    A s’envoler, un éventail en guise de main pour les frôler.

    Le fil de Soi est écorché, mais il peut encore traverser
    Pour les Moi croisés sur sa route, toutes les rivières tourmentées.
    Sans vers et contre rime, envers et contre aucun
    S’incline la main qui palme de ses nervures l’humain
    En berçant les coins d’ombres pour préserver les uns
    Des avalanches d’amour, mirages des autres, en ville.

    Epeire-émeraude j’écris sans peur, j’écris trop vrai pour être leurre
    Cache bien mes voyelles, elles se glissent entre tes réseaux
    Se font des petits de consonnes et flirtent à se faire nommer mots
    Il n’y a pas assez de Robert, ni de Larousse pour leur fixer demeure, alors, les lettres courent toujours et viennent rapporter à mon coeur, les faits divers des âmes soeurs
    Un jour en Asie majeure, un autre en Afrique du ciel
    Tantôt en Amérique d’Europe, tantôt en Arctique désertique

    Rien n’y fait j’ai beau les héler, ces turbulentes autour de MOI
    Elles chahutent trop dans l’escalier, la cour d’école n’a pas assez de coins secrets pour des jeux d’hommes
    Elles se cachent, espiègles de rue
    Trop l’envie de la voir passer, l’évanescente et belle Gheisha e Marc,
    Eternelle beauté, fantasmé sans aspirateur
    Le teint poudré la joue rosée et le petit pied enroulé
    Nô, moi, Nô, plus de rêve! Mais il court plus vite que ma pensée l’alphabet.Il exige de mes doigts des histoires
    Je les lui offre, offerte à sa dictature adorée.
    Voilà je suis en moi, gheisha…

    Le monde des fleurs et des saules
    Gheïsha et Samouraï
    Gheïsha et hommes d’affaire
    La grâce pour un guerrier
    Un shogun populaire,
    Qui goûte au plaisir de la chair,

    L’arc se tend, la flèche se lance
    Sans viser la cible ennemie
    Sa bête fulmine, course nerveuse,
    Les rivaux aux champs de bataille
    Son maître est puissant dans la vie,
    Et dans la mort harakiri.
    L’homme arbore ses deux sabres qui luisent
    Avec ses katana, c’est un patrimoine de courage
    Dans les coeurs d’un Japon séculaire.

    Les maisons de gheïshas
    Maisons de femmes rivales
    Anciennes et débutantes
    Se côtoient sans heurts.

    La jeune fille encore apprentie
    Est une Maïko, petite danseuse
    Dont les cheveux noirs et huilés,
    Sont torturés en poire fendue,

    Maître de thé et grande conteuse
    La vieille dame, à présent ridée
    Est une icône de respect
    Avant, sa face blanchie au plomb,
    Sa peau aujourd’hui en retraite
    A jauni, n’est plus à la fête,

    Satin couleur de jade
    Des plis et des ceintures
    Des fleurs et des couleurs
    Des kimonos précieux
    A l’obi enveloppant
    Une taille gracieuse et frêle
    Peignes de nacre et éventails
    Multiplicité de la grâce
    Des faces blanchies à l’oeil ridé.

    Sous les fleurs blanches des cerisiers
    Chutant à peine écloses
    La fleur cueillie dans sa beauté
    Embellit toute chose,

    Bourgeons de prunier, fleurs de thé
    Surnoms flattant l’imaginaire
    Elle s’accroupit subtilement
    Sous la palme en éventail
    Silhouette du plaisir tranquille
    L’encens qui se consume
    Est le clepsydre de la séance
    De ces moments intimes,

    Les gheïshas et les courtisanes
    Sont des jeunes femmes à savourer
    Prévenantes, effacées
    Souriantes et dociles
    Assises derrière des paravents
    Servant au flacon de saké
    Leur hôte avant de divertir
    Par la danse ce rendez-vous,

    Rendez-vous comptés dans la nuit,
    La jeune gheïsha à pas pressés,
    N’a jamais voulu s’arrêter
    Se fait secrète, se fait discrète,

    Dans son quartier, la Japonaise
    Longe plusieurs maisons de bois
    Des passants curieux la saluent,
    Emerveillés par sa beauté,
    Elle sourit soulève ses étoffes
    Laissant deviner sa chaussure

    La courtisane n’est pas gheïsha
    La gheïsha jamais courtisane
    On sent, on caresse sa beauté
    Tandis qu’on aime la fille de joie,
    Saule agile des soirées d’automne
    Ou dans la moiteur de l’été,

    Okamé, suit son bel amant
    Mais elle sait pertinemment
    Que leur temps est éphémère
    Il l’emporte en silence, d’un sourire
    Partager des instants…de l’art.

    Au théâtre les kimonos
    S’alignent en allée de printemps
    Drapées dans leurs longues soieries
    La chevelure parfumée
    De fleurs de roses, de camélias,
    Les femmes bridées
    En rigoureux alignement
    Dans la grâce de la danse et du chant
    Accordent la beauté du jour
    A la musique de tout amour

    Et sur la scène obscure,
    Un corps se meut au ralenti
    Suivi dans le même mouvement
    De femmes qu’on suit sans se lasser
    Tandis qu’un musicien s’adonne
    Au chant des mystères sous la soie.Soi et moi.

  87. Bisou l’équipage.
    Passage très tardif quant à moi 😉

    Quand t’as moi dans la peau
    Que j’ai toi dans le coeur
    On soulève le capot
    Pour y planter les fleurs

    Le moteur de la vie
    sort et dit vagabonde
    Et l’essence des jours
    se répand comme une onde

    En moi les feux clignotent
    ou allument le feu stop
    La clé des champs chuchote
    et dit au périscope

    De faire tourner la roue
    Et d’essuyer la glace
    De casser les verrous
    Pour faire un seul espace

    Sur les feuilles de palmiers
    vos mots resplendissants
    pendant que vous dormiez
    Je les voyais passant

    Gais et doux tour à tour
    Prenant le toit ouvrant
    ou les ailes de l’amour
    ils oeuvrent tisserands

    Et merci de les partager
    A demain

  88. Mais demain Lou c’est aujourd’hui ………
    i ly a ceux du soir et de la nuit et ceux du matin où petit matin pour se rencontrer
    parfois difficile aussi ,alors
    Lasse je me suis assise au bord du chemin et je me suis vue passer ,alors je me suis donner la main pour continuer …………….
    AA

  89. A boire! A boire Ossiane! Une autre image! Un autre bon point! Une autre photo de soi! Trop de moi! Trop de moi, symphonie bruyante, prose d’esprits sous les ogives silencieuses de ta cathédrale.

  90. Bonjour et bonne journée dans le matin qui s’éveille tout encore immobile dans le soleil timide.
    __

    Là-haut, là-haut sur son palmier
    La palme a caressé les cheveux d’anges
    Elle a gardé au bout de ses doigts verts
    Les fils de l’amour
    Qui tisseront la toile
    De la couche des amants

    __

  91. anne-marie j’aime beaucoup ce texte sur l’enfant

    arletteart ignorant l’espace et le temps qui nous séparent
    les images, les noms , les mots s’assemblent,
    pour le plus grand bonheur de l’esprit cet l’oeil ouvert sur le monde

    Monique, merci pour ces passages de Reverdy
    et ton regard promenade

    merci annick, oasis de gentilesses et de mots-images et Leila qui ecrit en apnée

    Bourrache manque toujours à la pêle je me suis pris un rateau c’est moi qui joue au sable aujourd’hui

    bonne journée a chacun

  92. ils sont doux tes derniers mots, Monique, merci Marc, belle journée de mercredi pour chacun, jour des enfants…

  93. .
    Petit Coucou en direct de Reims entre deux vadrouilles photographiques;-)
    .
    Bonjour à tous les passagers du blog! Le capitaine est parti et c’est la fête à bord;-) Tant mieux le blog est bien vivant! Quelle bande de poètes peu ordinaires vous faites avec tous vos mots, vos maux, vos mois, vos surmois, vos émois, vous vous en tirez bien! C’est superbe comme d’habitude ! Je ne sais pas ce qui m’a pris de partir sur cette idée;-)
    .
    Et moi et moi et moi…. ça va bien;-) Grand beau temps lundi et mardi, idéal pour la photo, beaucoup de marche et découverte de très jolis coins dans la Vallée de la Marne sur les coteaux de vignes et en bordure de Marne. Je repars en randonnée cet après-midi dans la montagne de Reims.

    Mes premières bulles hier soir avec un blanc de blancs aromatique et aérien que je vous ai dédiées;-)

    Je vous laisse à vos activités, je vous remercie également pour tous vos beaux écrits, votre humour et votre joie partagée et je vous dis à bientôt. Le devoir m’appelle, je file.

    Amitiés à tous

    Ossiane

    .

  94. Tous égaux
    Nos p’tits ego
    Jouent au lego
    Au jeu de go
    Sans mégoter
    Se dégommer
    Ni ergoter
    D’allégories
    Ils s’égosillent
    Allez, go!

  95. Oui Arletteart aujourd’hui et demain ne font qu’un, je cherche toujours le t sur le chemin de l’asile 😉 Bonne idée de se prendre par la main 😉
    Hello Aspe, Annemarie, Thierry, Marc, Annick et Monique, Bruno, Leila et l’équipage.
    Bisou à toi Ossiane
    Je commence la journée dans un « bout de ficelle » tressé dans les cheveux de la feuille 😉
    ___ ___ ___

    Toi le O adulé entremis touchant tant
    Entre mi tout chantant et puis la do laissant
    L’adolescent omis où le moi s’est perdu
    Père du moi mois de mai

    A qui remplace le O
    Et le moi dans le mai refleurit en ami
    Rit en âme il est fou ce O qui se promène
    Entr’ aime et I content
    A la recherche du T
    Qu’il a bu en passant

    Pas sans toit la tendresse
    Est-c’ toi ou moi l’ivresse
    Toi le thé moi le aime
    ce champagne de Reims
    Et me revoilà M bien suivi par le O
    Mot de toi mot de moi
    Pour les go des enfants
    Qu’on ne cessera d’être

  96. Merci Ossiane d’être passée par ici, tu nous laisses à nos activités et nous t’en remercions toi qui « crapahute » dans les collines de Reins, tu nous as mis la palme dans les mains, nous nous la passons comme un relais en poésie, à moi, à toi et le rêve se construit des uns aux autres. Tout cela reste bien dans la pensée de Gaston Bachelard qui dit :
    « La poésie constitue à la fois le rêveur et son monde »
    Nous sommes dans le monde de » l’Oeil Ouvert » largement ouvert , sur les autres, sur la beauté, la poésie, le rêve, l’amour l’amitié….et qui plus est nous aide à nous construire par l’expression mais aussi par l’écoute, les échanges et le partage…..je passe le relais…..

  97. Avec ses pieds palmés
    elle marcha son matin
    Puis sur ses pointes elle danse
    en cet après midi
    Avant de ranger ses palmes
    pour la soirée pour vous
    A vous lire et écrire
    pour partager nos mots

    bel soleil pour chacun’e’…

  98. MOI j’aime les belles lettres mais certaines, eh bien pas.Ainsi je n’aime pas le « G », il ne ronronne pas assez, a beau se faire draGée, une aile dans messaGer, bouGie pour une rencontre mais MOI, tatie Danielle qui ne vous connais pas mais vous déteste déjà, G voyaGé en poésie sans apprécier ce C ouvraGé..Ma préférée c’est la lettre « f » car les mots sont Fluets,Fées sur ma coiFFe,dans les étoFFes de mes Fêtes.Dès que mes Fées croisent G, je me fais moins draGon, j’arrête de GriFFer!

  99. Le poète s’en va sur une ligne
    et se retourne comme un fantôme
    à la recherche d’un moi imaginaire
    uni, dépouillé , fauché , glorieux
    pauvre moi de poète au bord
    de la jeunesse et la vieillesse du monde
    et dans sa compassion hésitante
    il fauche les lourdeurs et les métaphores
    les clapotis des vagues et l’emphase des rondeaux
    unis sur le même vol d’oiseau
    avec ou sans la participation d’une parenthèse
    absorbée par le ciel clair
    Il proclame en vers
    je est un autre
    mais est- ce moi ?

  100. La palme raie, éclaire l’aoasis d’un trait
    même si elle est effilochée
    pas de quoi nous faire loucher
    mais pour ce qui est de toucher
    sans pestige de la digitation
    pas de preste allittération

    pas dorée sur tranche
    pas jonchée en branches
    elle nous déclenche

    dans le sud ouest
    on est gavé
    c’est que le palmipéde
    a tracé des chemins
    de gastronomie dominée

    la palme est la reine
    de la fête des rois
    qui sert à confestionner
    tant de menus objets
    souvenirs aux alentours
    de la cathédrale …de Barcelone
    en période de Noël

    enfin pour les amateur de Havane
    le palma larga
    flatte de ses vitoles interminables
    et dresse des volutes à n’en plus finir.

    difficile de faire le tour de la palme
    sans plonger dans d’affligeantes banalités
    pourtant la palme sert aussi à baliser
    tout autant qu’à tamiser …la lumière

  101. Monique,
    A ta santé les bulles d’ Ossiane, d’Annick et d’Aspe, les volutes de Thierry et puis toutes ces folies.
    l’O plate ou minérale nous remettra d’aplomb car on est ivre mort après avoir tant bu et tant fumé ;)))
    lOvE et c’est le EEEE qu’on suit 😉

  102. bonsoir à chacun

    Ossiane je vois que tu allies l’utile et l’agréable
    c’est toi qui bois et nous on trinque …..mais à ta santé

    dans le miroir je me regarde mais c’est toi souvent cet étranger que je vois
    et tu seras toujours pour moi un vrai mystère.

    bonne soiré

    peut être en fin de soirée je repasserais

  103. Quand le moi noie sous les palmiers
    et que toi toise sous les palétuviers
    il faut appeler le monoi du pluvier

    trouver la douche …appuyer sur la touche…enlever une couche

    quand on a le moi si sûr on ne craint pas la moisissure
    aussi large soit la tonsure on utilise un ton si sûr

    quand tu crois toucher le moi et t’apprêtes à dire « le moi t’y es »
    tu n’a pas pas fait la moitié du chemin

    pourtant bien malin si tu crois te connaître
    et cette formule au fronton
    « connaîs toi ,toi même et tu connaîtra les autres »
    pourtant comme le disent les enfants « toi même »
    il faut bien s’abriter de soi
    se défendre de soi
    se déprendre de soi

    car l’émoi est délectable, à défaut du moi
    que certains s’ingénient à haïr

    il faut s’apprivoiser, lentement…lentement
    il n’y a pas trop d’une vie pour celà

  104. Hello !
    Vite, un petit :

    Le M
    donne la main au
    O
    Le O
    donne la main au
    I
    Le I donne la main…
    à qui ?

    Le I
    donne la main au
    T
    Le T donne la main au
    O
    Le O donne la main au
    I
    Le I donne la main…
    à qui ?

    Le I
    donne la main au
    S
    Le S donne la main au
    O
    Le O donne la main au
    I
    Le I donne la main…
    à qui ?

    A NOUS !

    Ce qui nous donne
    Une chaîne sans fin…

    MOI-TOI-SOI-Nous….

    C’est la chaîne de l’amitié
    C’est la chaîne de l’Oeil Ouvert !

    Rondeeeeee de Biseeeeeeees

  105. Viens que je te toise, toi Moi collé, mon ombre
    Viens que je t’apprivoise, après,si tu encombres
    Trop le fil des idées, je te marchanderais pour une cuillère de miel
    Ou te proposerait une rencontre de Mois, qui bavardent l’Oeil ouvert :))

  106. Dans l’allée des palmiers
    Aux larges feuilles tendues
    Comme des mains offertes
    J’ai promené mes rêves
    Et mes envies de voyage
    J’ai imaginé
    L’euphorie d’un départ
    Vers ces contrées lointaines
    Avec une folle envie de partir
    Pour découvrir et connaitre
    Mais les rêves ne durent
    Que le temps d’une balade
    Ils s’évanouissent
    Au détour des allées
    Fussent-elles des allées de palmiers
    D’orangers ou de catalpas
    Et puis l’on se retrouve soudain
    Dans la rue principale du village
    Une baguette de pain à la main
    Et l’on se prend à penser
    Que la rue est coquette
    Le village merveilleux
    Et que la mutation de rêves
    S’est faite finalement sans douleur.

  107. Quelle drôle d’endroit que cet Oeil ouvert !
    Ossiane boit ( mais ça on s’en doutait non !), Marc va repasser (n’oublie pas le petit tas de linge que je t’ai préparé), Christine fait une chaîne, Leila fait du commerce, Thierry nous récite la prière du soir, Lou sème les e moi et cherche son t.
    Non vraiment, quel drôle d’équipage. (sourire les amis). Et hic à votre santé !!!!!!!!!

  108. Bienvenue parmi nous Excuvie , jolie tes petits « patapons » et les citations de ton site.
    J’aime bien tes derniers mots Thierry. Oui , « il faut s’apprivoiser lentement ». Et j’ajouterai doucement apprendre à s’aimer quand on ne s’aime pas.
    Remarque Semer des e pour commencer ou pour finir la soirée, ce n’est pas une trop mauvaise idée, hein Rachel, mais il en a déjà tellement, qu’il ne reste plus qu’à s’atteler à La Disparition 😉
    Allez bisou du soir
    Et à bientôt l’équipage

  109. Bon Jour
    Vous êtes étourdissants les amis et je suis toute étourdie de vos moi toi soi
    où est-ce les bulles transmises par Ossiane ???
    Parlez- moi de Moi y a qu’ça qui m’intéresse chantait Gréco
    voici un bel exemple
    on en redemande …………. des bulles et des moi toi soi
    bel journée comme dirait ………Annick
    AA

  110. Chère Neyde , un message personnel pour m’assurer que vous allez bien;
    Comme vous n’avez pas écrit le poème du mois ( n’y voir aucun lien à ce moi de la semaine ) et que je ne vous lis plus chez moi , je m’inquiète !!
    Un petit signe peut-être ?

  111. MMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM0000000000000000000iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii :)))))
    Prochain thème pour jongler:

    bulles :)))))) Vous pariez qu’elle va nous l’faire?

  112. Elle agite son éventail
    Pour se ventiler sa vie
    Parfois si éprouvante
    Que la gaieté la quitte
    Et en airs frais si poétiques
    Se réveille douce et apaisée

    bel bon jour, arletteart..SOURIRE.

  113. Bonjour,…., le ciel voilé et bas semble recouvrir le monde d’un duvet de plume, le ciel est vide de nuages, de soleil et de ciel bleu, brouillon du paysage au crayon de papier….
    ___

    Elle abritera nos coeurs fragiles
    Généreuse, elle offrira ses mots tendres
    Sans ostentation, elle chantera pour nous
    Nous donnera à entendre
    Les mélodies que l’on attend
    Elle puisera dans son infinie tendresse
    Des paroles douces à nos oreilles
    Elle logera au creux de ses vers
    Ces petites phrases de rien du tout
    Qui font se renverser le monde
    Elle fera s’épanouir les regards les plus tristes
    Et de sa source jaillira la beauté
    Des histoires les plus sombres
    Sortiront les mots qui font frémir
    Et se tordre les entrailles
    Elle nous tirera de cette léthargie
    Où notre âme s’endort
    Elle….la Poésie
    ___

  114. …..et c’est ainsi que songeur, l’esprit vagabonde et les pensées s’éparpillent de ci de là et loin de moi s’envolent aux vents du hasard…..

  115. c’est joli, Monique,
    et pour te suivre…en poésie douce mélancolie…

    Le petit oiseau, dehors, il s’écarquille et il agite sa branche en feuilles, pour se raffraichir son feu aux ailes, il faisait si bel chaud hier, et puis, cet aujourd’hui, septembre porte son nom, et l’oiseau se repose, il a tant volé le ciel bleu d’hier, et puis la poésie le sauve, il se niche son nid, fait des tendresses de vie, ses cuicuis bullent des oOoo qui remplacent ses iIiiIi, la vie, la poésie de vie, du bout de son éventail qui s’agite et prend l’air pour adoucir le coup de soleil d’un petit oiseau à elle.

  116. Trop mignon Annick, ici les oiseaux sont encore à la sieste et sous les grosses feuilles du palmier qui lèvent leurs longs… doigts… verts… vers le ciel il n’y a pas l’ombre d’un battement d’ailes ; je ne sais pas où ils se cachent, peut-être dans branches du tilleul qui se balancent sans mélancolie mais comme sous le son inaudible d’une mélodie. J’ai beau tendre l’oreille, je n’entends rien, la nature a parfois ses intimités.
    Bonjour CrhistineOOOOOOOOOOOOOOOOO, je me suis servie une coupe, il faut dire qu’Ossiane ne se trompe pas d’adresse!

  117. Et je pose mon moi
    Pour t’entendre tout toi
    Une partie de toi
    Et mon moi il accourt
    Car ton toi est si bel
    Que mon moi s’en souvienne
    De toi en toi mon jour

  118. Monsieur Séraphin avait été nommé, la veille, chef du personnel dans une modeste PME du Loiret. Les employés accueillirent leur nouveau patron avec plaisir car Monsieur Séraphin avait toujours été un homme aimable, courtois et très humain.
    Au lendemain de sa nomination, ils virent arriver un homme moins voûté qu’à l’accoutumé. Comme à l’ordinaire ils le saluèrent mais cette fois le nouveau chef ne répondit pas à leur salut. Ils s’en étonnèrent mais pensèrent bien vite qu’il était plongé dans ses pensées. Lorsque les employés arrivèrent dans leur bureau ils furent surpris par l’atmosphère oppressante qui s’en dégageait. Mademoiselle Rose pleurait dans le bureau du patron. En sortant elle annonça entre deux sanglots que le patron venait de la licencier et qu’elle devait « balayer le plancher immédiatement ».

    – Mais enfin pourquoi ? s’interrogèrent Mesdames Rabi et Jocate
    – Je lui ai dit « Bonjour » alors que j’aurais du lui dire Bonjour Monsieur Séraphin
    – C’est une plaisanterie répondirent en chœur les deux femmes
    – Oh non je vous l’assure !
    – Mais enfin, Monsieur Séraphin a toujours été un homme bon et sage
    – Pas ce Séraphin là dit Mademoiselle Rose en pleurant à grosses larmes

    Mesdames Rabi et Jocate frappèrent à la porte de Monsieur Séraphin et essayèrent de défendre sa cause. Pourtant l’homme qui se tenait devant elles ne ressemblait en rien à celui qu’elles connaissaient encore la veille. Ses yeux étaient petits et cruels, sa bouche se tordait dans un affreux rictus.

    – Qu’est-ce que vous voulez vous autres ! Subir le même sort que la Rosita. Ça va valser moi j’vous l’dit car maintenant c’est MOI qui décide, c’est MOI qui commande, c’est MOI qui dirige. Il y a tellement longtemps que j’attends ce moment. Allez dégager sales grues et mettez vous au travail immédiatement.

    L’enfer dura ainsi plusieurs mois. Monsieur Séraphin dormait maintenant dans les locaux car sa femme l’avait quitté. Chacun souhaitait une fin sordide et douloureuse à cet homme jadis aimé. Lorsqu’il s’écroula par un après-midi d’automne les employés l’enjambèrent à tour de rôle pour rentrer chez eux.

  119. Chacun allait de sa satisfaction vengeresse pour toutes les méchancetés séraphines, murmures de propos assassins et crachat sur l’inanimé.
    L’entreprise s’est vidée, le corps gisait sans vie.Des pas retentirent dans l’escalier, des pas qui montaient, une ombre, une seconde, une troisième, encore une, puis une s’agglutinèrent autour de Séraphin.L’humanité plus forte, les fit rebrousser chemin.

    (je ne garantis pas ce résultat dans la réalité!)

  120. Suprème injure
    Dans le monde des enfants
    Ou peut-être même des plus grands :

    MOI c’est MOI
    et TOI
    « T’es TOI »

    En d’autres termes, il vallait mieux la boucler, sinon ça allait barder !

    Biseeees du soir !

  121. .
    Petit coucou rapide; j’ai un peu de mal à accéder à mon ordi qui est affecté à d’autres tâches;-)
    .
    Marc, je joins l’utile à l’agréable avec les gens que je connais ici;-) Des petites bulles tous les soirs avec des bouquets de tchin tchin envoyés à la volée et des spécialités champenoises;-)
    .
    Après le grand beau temps et les grosses chaleurs, la pluie revenue mais j’ai pu faire ce que j’avais prévu à Vertus dans la côte des blancs. Malgré le manque de soleil pendant l’été, les raisins sont beaux et gorgés de sucre. La vendange pourra commencer le 17 septembre.
    .
    Toujours vos petits mots semés à l’infini sur vos moi, vos vous et vos toi comme dans une grande prairie de fleurs. Jolis échanges pleins d’affection sur la clé des songes! Bien du plaisir à te lire aussi bernard;-) Chacun d’entre vous a la palette de mots qui lui ressemble. Ces écrits partagés sont d’une grande richesse intellectuelle et affective.
    .
    Neyde, je pense à te répondre et t’envoie mes meilleures pensées en attendant mon retour samedi.
    .
    Petit coucou à Gwen et à bonbonze qui commençait à nous manquer;-)

    Toutes mes pensées à vous en cette veille de week-end. Pardonnez si j’ai oublié de mentionner des choses; je vous relirai à tête reposée dès mon retour.
    .
    Ossiane
    .

  122. La légèreté candide
    d’un mot
    capricieux
    papillonne fiévreux
    Moi météore
    Toi indolore
    Eux insonores
    Nous muets
    Une telle absence
    de paroles
    vous ensevelit
    devenant cet ultime
    spectacle
    lente défaite de
    nos vies .

  123. « l’ombre de mes songes
    L’éventail de mes pensées
    Mes cheveux dans le vent »

    Haïku merveilleux d’Ossiane l’esprit déjà ailleurs dans les spiritueux de la vallée de la Marne et des collines de Champagne et qui nous transporte si aisément dans le monde des songes.
    __

    Regarder plus loin
    Dépasser les contours du réel
    Au de là du perceptible
    Dans la fascination de l’ombre
    Cette forme fluctuante
    Modulable à la lumière
    Floue et mal définie
    Silhouette trouble
    Impalpable, imaginaire
    Fantômatique ou illusoire
    Qui bascule l’image
    De la réalité dans le monde des idées
    « L’ombre de mes songes »
    O douce rêverie
    Où mon esprit s’égare
    Aux frontières de l’inconscience.

  124. moi
    moi je vendange,
    mes pas dans la terre
    ocre
    froide
    calcaire
    je vendange
    histoire de vignes
    « raisins de la colère »
    ivresses de mes mots
    je vendange au pôle nord
    dans les glaces en perdition
    aux creux des fjords
    moi
    moi je cris dans les cuves trop pleine
    des tromperies de vapeurs
    château « l’arnaque » cuvée prestige
    l’alcool
    Apollinaire mon moi lunaire
    automne des bruyères
    moi
    je vendange
    dans ma rue
    cave
    gorgée de lumière
    jazz
    jazz
    pour nous tous

  125. Notre reporter a pu joindre notre capitaine : L’interview a donné ceci :

    J’vous ai pas oublié
    Surtout pas de panique
    J’suis parti vendangé
    Je bois à vot’santé hic

    C’est vraiment beau là bas
    Qu’est-ce qui y’a comme raisin
    J’en goutte un peu ma foi
    Quand les seaux sont trop pleins

    Et vous sur l’œil ouvert !
    Vous allez bien j’espère ?
    Tenez je lève mon verre
    A vos anniversaires

    Je vois pu bien ma foi
    Qui éteint la lumière !
    Je marche plus bien droit
    J’crois qu’j’ fais moins ma fière

    Ça y’est je suis malade
    Je veux rentrer chez moi
    J’ai l’foi en marmelade
    Tout barbouillé ma foi

    Fin de notre interview spécial par égard pour nos auditeurs
    Sourire Capitaine. Désolée de dire n’importe quoi mais on commence à avoir déjà tout dit sur « moi ».

  126. Je ne bois pas d’eau,
    dit la source
    la terre est mon secret.
    je ne bois pas de vin
    dit la vigne
    l’eau est ma force.
    Je ne bois ni vin ni eau
    dit le vent
    l’éternité n’a qu’un souffle.

    Le rameur sans rivage (ed La différence)

  127. Je n’écris pas pour dire
    Mes mots, respiration
    Je ne dis pas pour dire
    La musique, ma passion
    Je n’ai des mots, des sons
    Que des respirations
    Collées contre la tempe
    Source d’enfance profonde

    Le poète musicien (ed.MOI)

  128. On y songe et souvent se perd le sentiment
    qu’on existe vraiment
    Quand dans les yeux de l’autre, brillent les mots souhaités
    Jaillit belle en silence la douce félicité
    Le coeur se remplit d’O et comme prisme ou diamand
    S’y mirent ou s’y retrouvent les facettes cachées
    De ce moi goutte à goutte qui s’inscrit sur la feuille
    en perles éphémères

  129. la lumière et l’ombre fleuretaient souvent
    ils chahutaient s’embrassaient innocemments
    ils imitaient chacun de leurs mouvements
    Ondulaient sous la tendre accolade du vent !

    si unis et pourtant tellement différents
    ils jouaient à cache-cache comme des enfants
    riaient devant les miroirs déformants
    Ils paraissaient tellement insouciants !

    l’après midi cachés au milieu des champs
    ils savouraient enlacés l’intimité du temps
    et leurs lèvres, rivage enivrant des amants
    soulevaient l’écume des cœurs palpitants

    le soir l’ombre s’allongeait indéfiniment
    et regardait attristé la beauté du firmament
    la lumière jetait un dernier regard envoûtant
    et lentement rejoignait à l’horizon l’orient

    Lou , Leila, alice , rachel, Monique, annick, aspe
    belle soirée a chacun
    et aux prochains visiteurs

  130. Bonsoir, Oui Annick et Lou, il me plaît aussi d’imaginer nos petits doigts sur le clavier, les temps d’hésitation ou le mot se cherche lorsque absent dans la phrase il en bloque l’idée, ces petits mots donnés comme un présent du coeur aux lecteurs qu’on imagine et vers qui l’on va en partie en ayant l’impression de se connaître – pour de vrai- c’est aussi cela le blog d’Ossiane où l’on se retrouve sans prétentions et pour le plaisir de gribouiller ensemble.
    Bonsoir à tous et merci marc pour ce petit moment d’intimité au travers de tes rimes de ce soir.
    ___

    De mille « soi » jaillissent des pensées
    Qui s’ouvrent comme des fleurs
    Au creux de chaque main
    Elles s’offrent en éventail
    Aux couleurs du jour
    Rafraichissent nos idées
    Laissent traîner derrière elles
    Quelques courants nouveaux
    Elles abreuvent notre matière grise
    Nourrissent notre imagination
    Un petit air sans cesse
    Balaie notre regard
    Avide de découvrir
    Quelques nouvelles idées
    Chaque coeur qui bat
    Alimente la source inépuisable
    De cascades de mots.

  131. Belle soirée, Marc et Monique, et chacun,
    ma plume se trempe d’encre dans l’encrier,
    pas fatiguée de cette jolie page, mais un peu fatiguée de vie,
    elle va revenir à elle…BISES.

  132. Ouragan de gaieté pour la nuit et les songes d’Annick
    Bonne soirée Leila, Marc et Monique jolis mots…
    Love d’un moi qui en passant se nourrit de vous

  133. Moi son et lumière ou vent d’ange en son bestiaire
    lachez moi la grappe je veux mûrir tranquille
    laissez moi exprimer toute la force du terroir
    en un seul mais profond coup de pressoir
    le mou tarde t il à venir que je fais le dur
    espérant dans la raison du plus pur
    pourtant face à la vis
    je montre ma face la plus lisse
    je me nourris de grains de soleil minuscules
    qui à force dans mon corps s’accumulent
    mes pépins se hérissent
    quand on veut qu’ils périssent
    c’est si doux de penser à une décoloration
    du moment qu’on a sa ration

  134. Puisque le vin semble avoir, à distance, inspiré
    vos pensées, laissez moi vous souffler
    à bonne distance…je vous rassure
    haleine délétère ne vaut pas un jeu d’haltères (ego, à cause du moi)
    voici donc un texte sur le vin et l’esprit qu’il nous donne
    bonne dégustation et bonne nuit à tout l’équipage dont l’équipée
    se poursuit dans un telle joie unanime…hips

    000
    Vin pas vain mais pas vingt sur vingt non plus

    Fruit en grappe dans le ravissement nous plonge
    Sauvage il pousse bien en pieds et s’allonge
    Mais quand de ces sarments on a tiré les ferments
    Rapidement de son humeur on est devenu fervent.
    Né dans le Caucase, géorgiennes sont ses origines
    Mais très vite il se répand, stocké et transporté
    Dans des récipients divers de l’amphore à la jarre
    Du tonneau aux foudres il envahit la méditerranée.
    Il donne aux grecs une tradition de passion et de verve
    Dans des bacchanales annuelles mais pas banales
    On tâte du résiné au goût de résineux pas trop vineux.
    La vigne est noble même si son aire toujours fluctue
    Parfois, sous nos pas, le plancher vient à se dérober
    Quand par trop épris de boisson nous sommes.
    Si nu, par mégarde nous trouvons, pouvons toujours
    Une feuille dentelée placer pudiquement là où vous savez
    Mais c’est dans l’entretien de sillons labourés
    Que réside le levain qui va insuffler aux grains
    Leur amour du sucre eux qui réfléchis et concentrés
    N’en finissent pas d’affiner entre pulpe et grains
    Une chair parfois douce et fruitée aux relents acides.
    Entretenue avec respect la vigne se développe alors
    Comme le reste entre exposition et terroir elle fait sa place
    Donne à voir des bulbes savoureux gorgés de lumière
    Qui reflètent avant l’heure des promesses d’ivresse
    C’est dans le mou qui barbote que les odeurs acres montent
    C’est dans les premières liqueurs pressées que grandit le trouble
    C’est dans la jeunesse en instantané qu’on le dit bourru
    Mais à peine a-t-il fait sa première fermentation que le sucre
    Se transforme en une kyrielle de molécules aromatiques
    Qui sculptent son visage, lui donne profondeur et caractère
    Et si cet équilibre est souvent fragile il revient à d’agiles
    Assembleurs de faire les rassembleurs de principe
    Pour donner une longueur, une typicité, un vraie ferveur.
    Saluons le travail saisonnier qui est parfois ingrat
    Mais toujours contribue à magnifier le final bouquet.
    Il faut bien tailler les sarments pour libérer la repousse
    Evacuer le bois mort, enfin alléger les charmilles
    Il faut bien traiter pour éviter les parasites
    Enfin il faut l’œil pour décider du moment opportun
    Afin de vendanger à point sans mettre la vigne en danger.
    Dans le silence des chaix après qu’on eut fait le tri
    Et déjà depuis longtemps évacué les déchets
    Se matérialise l’élevage attentif et patient au son des gaz.
    Quand le breuvage prend enfin ses nouvelles couleurs
    Grâce aux apports de l’air et du bois, chargé de tannin
    Il retient l’œil, gras de ces acides il colle au verre
    Mais c’est sur le palais qu’on attend l’accroche
    Pour vérifier qu’il n’y aura pas d’anicroche.
    Alors comme dans un bal le charme opère
    On se laisse porter, le désir palpable est là
    Ses vapeurs sont émollientes mais si liantes
    Et la valse des étiquettes peut alors commencer.
    000

  135. J’ai vendangé ton texte Thierry pour en extraire le meilleur, beaucoup de grains choisis et déjà coule au fond de mon palais l’elyxir qui me rend ivre, ivre de tant de verve pour un bel évènement, pour ce sang sacré de la terre, qui émulsionne et fait frétiller les riverains de ces cépages aux qualités d’appellations contrôlées mais non de consommations controlées, les odeurs de vendanges ne vont pas tarder à chatouiller nos narines avant que le breuvage chatouille nos papilles.
    Oui la valse des étiquettes peut commencer et bientôt le quadrille des bouteilles… mais il est quelque chose que j’attends, la ronde des couleurs dans les vignes à l’approche de l’automne, toutes ces gammes de coloris qui se jouent dans le soleil avant de laisser les ceps, rois vainqueurs de la terre dans leurs allures et leurs sculptures qui deviennent pour une saison , nus, les maîtres des lieux.

  136. Merci Monique
    j’ai fréquenté hier Plaimont
    et pas loin d’Eauze le Tariquet
    ne m’a pas trouvé inquiet
    mais ton assemblage est goûteux
    à souhait
    j’ai oublé l’essentiel,
    pur et charnel
    je voulais dédier à mon papa
    qui fêtera ses 80 ans la veille du 11 novembre prochain
    ces quelques mots
    lui qui planta et entretint des vignes
    dans sa jeunesse (sans rouler sous la table)
    en son honneur et au bonheur d’un chateauneuf
    du pape débouché le jour de mes dix huit ans
    et qui avait dix huit ans justement
    l’age de la maturité certaine
    pour le vin s’entend !
    à mon père donc qui continue
    de tailler sa vigne
    juste du raisin de table !!!
    mais possède une bonne cave
    et encore une solide descente aussi

    à vous tous aussi puisque ce soir
    je boirai un daumas gassac
    à ma santé puisque c’est mon anniversaire

    merci de ce que vous donnez tous
    et puisque vous le valez bien
    in vito very naze, pardon
    in vino very tasse

    très bonne journée
    le soleil est revenu
    c’est tant mieux
    youpi !!!

  137. Thierry :

    Quelques bisous
    Sur chacune de tes joues
    … à siroter avec modération
    (comme le gassac !).

    Dessous ma pluie, je te souhaite un très heureux anniversaire.

    Bonne journée à tous.

  138. Alors bel anniversaire, Thierry,
    je te souhaite d’être entouré de ceux que tu aimes, et qui t’aiment.

    Ce matin
    Une envie
    J’ai lavé la belle grappe
    D’un raisin blanc attirant
    Et puis
    Les lèvres ont goûté
    A un, puis, un second
    Le croquer
    Doucement sucer le jus
    Craquoter la peau chantante
    Un bel moment
    Du plaisir
    De la vie
    Dans une petite grappe
    De raisin de cet automne

    belle journée, je vous envoiele soleil d’ici… BISES.

  139. Vraiment c’ est bien j’ arrive juste a temps pour te dire  » bon anniversaire Thierry  » comme il fait beau que ce soit un jour de plaisir.De tout coeur je me réjouie et en attendant une renontre une brassée de bises avec bcp d’ iode cela est excellent,tonique ,et vive toi.Tu va certainement trouver une « bonne bouteille  » !
    A tous un sourire ensoleillé ,il fait Soleil ça nous arrive quelques fois .Noisette.

  140. thierry bon anniversaire
    attention de pas trop descendre il faut remonter après

    mon père lui va sur ses 81 ans
    mais lui il boit de l’eau depuis toujours je crois
    quel domage!!

  141. un vin de palme,
    ivresse qui fut rare en d’autre temps,
    réervée à de jeunes anglais
    ou autres
    sanglés dans leurs uniformes,
    pendant que des jeunes filles jouent au volant,
    petits pieds sous robes blanches,
    ou à des gabiers un peu usés
    et roulant d’alcool et de mer
    entre les bras de belles à cigarillos,
    ou d »un administrateur confis dans l’ennui
    et l’attente d’un poste en métropole,
    ou de rameurs indigènes la nuit
    à coté des pirogues tirées sur le sable,
    une cuisinière qui rigole en préparant
    le fritchi

  142. Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne peut s’exprimer qu’en répondant : « Parce que c’était lui, parce que c’était moi. »
    [Montaigne] Extrait des Essais

    Pour moi, il n’y a que d’heureux présages ; car, quoi qu’il arrive, il dépend de moi d’en tirer du bien.
    [Epictète]

  143. Pas mal du tout un Chateauneuf du Pape de 18 ans pour tes 18 ans, c’était hier et aujourd’hui je te souhaite un bon anniversaire pour tes « n » années ton plus beau cadeau est d’avoir ton papa à tes côtés et pouvoir trinquer avec lui. Le Chateauneuf, le vin de la fête si merveilleux, avec ses voisins le gigondas et le vacqueyras, les vins du soleil, tout près de chez moi, de toute façon, tu as raison In Vino Veritasse!!! Avec tout le respect qu’il se doit, une bise au papa et au fils.

  144. A Thierry

    Il va sans dire que mon petit mot s’adresse à Thierry dont c’est l’anniversaire aujourd’hui

  145. Merci Nath pour la citation de Montaigne si belle !

    De Pierre Reverdy, celle-ci pleine d’humour n’est pas sans me déplaire :

    « Le moi est haïssable, aimer son prochain comme soi-même c’est tout dire »
    (dans le livre de mon bord)

    Il est peut-être préférable de s’aimer un peu c’est plus sympa pour le prochain !

  146. Il n’ y avait pas de pré méditation (même si la méditation comme le bonheur peut être dans le pré, mais de toi à moi, et surtout à vous, c’est dans le près)
    à attendre la fin du moi pour s’annoncer tout à trac.

    Je ne vous ai pas tout dit car il y aura vraisemblablement du grabuge et le daumas ne sera pas seul, côteau du layon (de l’obans exactement, un nec tard mais ultra) , gewurtztraminer (pas pour les tramino ça dévie la ligne) et qui sait
    un petit fronsac, mais aussi un bon champagne et pour finir, une vieille réserve
    de 20 ans de chez Lheyraud (fine petite champagne que je vous recommande).

    je suis conscient que c’est un peu génant tout ce déballage, cet étalage, comme un drôle qui est devant ses jouets, mais c’est une manière certes indirecte et lointaine mais sympathique de vous faire participer aux agapes, mais chut n’en disons pas plus, je suis aux fourneaux et ça va encore durer une peu.

    Merci de vos voeux à tous ils me vont droit au coeur, je suis né un vendredi
    mais le 13 ne m’a pas trop mal réussi, je suis tombé sur un blog quasiment génial.

    bonne après midi à tous, le temps se gâte mais la soirée s’annonce animée (pas à miner).

  147. _

    Thierry : tant qu’à connaître toutes les boissons, vu mon côté « cuisinière » (l’ancienne, celle qui fonctionne bois-charbon), il m’aurait plu d’avoir un aperçu du menu…

    Profite(z) bien de ce précieux samedi 13 !

    (je te prépare deux aspirine pour fin de soirée…afin que tu sois, frais et dispos, le premier à poster chez Ossiane demain matin).

    Clin d’oeil et biz.
    _

  148. Y’a une fête ici ! C’est l’anniversaire de l’ami Thierry. Alors chantons en choeur
    JOYEUX ANNIVERSAIRE. ça fait quand même lontemps qu’on avait pas trinquer hein !
    Bon Week end à tous et toutes

  149. Oui bourrache je comprends ta légitime curiosité, je ne voudrai pas non plus provoquer de réactions d’agacement: alors juste quelques éléments

    tartare de choux fleur
    aubergines au crabe à l’antillaise
    sauté de poulet à ma façon

    entrées et sorties à l’avenant

    je sort juste des fourneaux, heureusement que nous ne sommes pas trop nombreux.
    au fait (en fête aussi) l’aspic rime avec une sévère piqure de rappel à la modération ;)))

  150. _

    Thierry : miam-miam.

    Quand y’en a pour deux, y’en a pour trois …
    _

    Dis, Marc, t’affrêtes l’aile lisse de ton hélico … et tu passes nous prendre … ?

    … on ira faire un coucou à Thierry ….
    _

  151. Hello Thierry
    Pour ton anniversaire , je souhaite que se réalisent tes désirs, tes envies, tes folies.
    Amuse-toi bien et profite pleinement de toutes ces bouteilles.
    Attendez-vous les autres au texte le plus saoul que thierry nous ait donné à lire ;))Grosses bises bien sonores pour un dude hyper sympa.
    Je t’aurais bien invité à danser pour terminer la soirée mais avec tout ce que tu auras bu, mais le temps que j’arrive tu seras déjà endormi sur la table ;)) j’aurais fait tout le trajet pour rien !
    A ta santé thierry ! Have fun!

  152. et le temps que j’arrive pardon .

    Il n’y aura même plus rien à manger, Marc et Bourrache , allez-y molo. C’est pas juste que j’habite si loin !

  153. Oh lala 211 commentaires, Ossiane, tu es une star 🙂
    C’est toi cette plante ? en même temps piquante, solide, mais sachant rester souple et s’adapter aux méandres de la vie ?

    Bonne fin de we Ossiane 🙂

  154. Alors, puisque je me sens invitée, sourire, laissez moi un bel petit verre de vin fort bon avec le fromage, et une coupe de champagne avec le dessert,
    le temps de scotcher mes ailes, faire le tour du monde,
    et puis deux verres me suffisent pour être juste gai sans tournis, sourire.
    ET PUIS…

    Une palme
    pour toi
    Et cette autre
    pour moi
    Pour se dévoiler
    nous
    Derrière ce
    paravent
    Si intime et
    charmant

  155. Cet émOi de septembre qui s’allonge, qui s’allonge
    Cet émOi de septembre dans lequel je me plonge
    C’est tout toi, infinie et cachée dans un songe
    C’est ton monde inconnu que cependant je longe

    Ce silence appuyé sur ta route des vins
    M’oblige à chaque instant à me faire devin
    A bâtir une carte et pointer… Saint-Savin
    Alors même que jamais dans ce pays ne vins

    Cet émOi de septembre qui au contraire des jours
    Se fait long et plus long pour paraître toujours
    Commence à me peser mais mon coeur s’en arrange
    Il pressent te revoir avant l’ultime vendange

    EmOi, émOi… Et toi, ça va ?

  156. Un peu en retard, mais de tout coeur, une modeste fleur … de palme ,cheveux dans le vent violent de cejour pour un message :BON ANNIVERSAIRE Thierry
    merveilleux bouquet d’amitiés
    AA

  157. Et voilà… à force de parler vendanges
    L’automne a joué les répétitions
    Et tout fonctionne
    La pluie s’est mise à tomber
    Les nuages flottent au dessus de nos têtes
    Le soleil se sent exclu et se cache
    Le thermomètre s’est bloqué à mi parcours
    Le vent s’est gonflé de froidure
    Les champignons montrent leur nez
    Les feuilles jaunissent et tombent
    Et moi je grelote en attendant demain
    En espérant
    Que le soleil revienne
    Et qui sait ? peut-être aussi Ossiane
    Que les dahlias continuent à fleurir
    Et les oiseaux à chanter
    Et même si les cigales se sont tues
    Et que les moustiques ont disparus
    Il y a encore de belles journées à venir
    Sans que se presse l’automne

  158. Ha¨ki, haïko, Haïku rimés:

    J’évente les MOI
    J’évente les TOI
    J’évente les poussières d’étoiles dorées.

    J’évente les mots
    J’évente les bulles
    J’évente les lentilles des eaux dormantes.

    J’évente le temps
    Douceur palmée
    Effilochée
    Chute des heures pressées.

    J’évente les âmes grisées
    Aux ondées de l’été
    Sur des chemins verts

    MOI de poètes errants
    Les sourires endormis
    Vivants, l’oeil ouvert,

    L’OR teau grafe
    Fait des gaffes
    Mais l’OEIL OUVERT
    Fermé! aux instit en rouge

    Au miroir des émois
    Tous les narcisses sont rouges
    avec un coeur clair

    Leurs yeux sont ma maison
    Leur jardin ma lumière
    Nos pensées, engrais

    Multiples déchirures
    Inconnues, sues de MOI
    Semblables, effilochées

    Qui n’a point ouvert l’oeil la nuit
    Sur une fenêtre ouverte dorée?
    Lumière!

    Eventez les idées
    La flamme des coeurs vacille
    Pluie de joie sur toile

    Fils de SOI collants
    Accrochent des baisers de rires
    Sur toile numérique

    Portes, miroirs
    Pont, nos clés
    Vos serrures
    Vos chaînes brisées
    Vos costumes sur cintres.

    Cocktail de prairies
    Cocktail d’origines
    Croisé de MOI et de NOUS

    Eventail de pensées au vent
    Eventail de bavardages heureux

    Mouvement de coeurs inconnus
    Immortelles pseudonymes
    Ivres en bulles

    Avez-vous vu passer des MOI
    Courant en Champagne
    Le coeur grisé?

    Ils tissaient des rayons de lune
    En pont suspendu, TOI du monde

    Reims tes yeux de bulles
    Photo mouillée de NOUS
    Coteaux pour courses folles

    Tous les poètes sur pente
    Saoûls enfin réunis
    Autour d’un palmier

    Osmose de photos et de mots
    La musique se glisse par moments
    S’inquiète d’être, de mon MOI
    Délaissée longtemps

    NOUS
    MOI de routes
    MOI de doutes
    MOI de câlins
    Emoi coquin
    Amoureux (se)

    MOI que tu crois
    Que je n’ai dit
    Qu’à coup de vers
    Poèmes de non-dits

    Ne dis rien
    Je le dirai pour TOI
    Tu l’écriras pour MOI
    Et NOUS

    Mais surtout parlez-moi de LUI
    Qui se fait ombre puisqu’il me fuit
    Je l’ai emprisonné dans mes vers
    Un été.

    Il m’enlace mon amant
    C’est un vent pour mes nuits
    Pour mon coeur, du bruit

    Je traduis l’ histoire
    En braille pour les muets
    Dont le coeur est aveugle

    Aime-MOI
    C’est gratuit !
    J’ai soldé mon argent
    Pendu en vitrine

    Parfois je me tais,
    Je regarde L’OEIL OUVERT
    Et lis vos fantaisies

    Je reviens, poésie
    Vos mots spiritueux
    Des VERS encrier.

    Je vendange en MOI
    Raisins de couleur
    En cuve d’échos
    Crus VIOLÉS

    Sarment en feuilles
    Je lis l’amphore
    Et les bouteilles
    La terre se laboure

    Grain de vie, grain de sucre
    Au palais des Milles et unes cuites
    Bacchanales

    L’éventail dessine
    L’éventail nous signe
    D’un doux langage de vigne.

    Signé:

    Couleurs et humeurs de Leila (Zavé vu?MOI en premier !!!))))
    lou,brigetoun,marc,pierre.b,jeandler,bourrache,arletteart,
    annick,thierry,aspe,alix,noisette,rachel,alice,philalba,bernard,annemarie,monique,christineeeee,helene,salade,ceanothe et…d’autres peut être… les passants, les passantes, Ossiane
    et moi et moi et moi .

  159. Bel moment, rachel, c’est mignon…

    Le jour à se saisir
    De marcher bel de temps
    En dehors son dedans
    Se planer belles vues
    Dépoussiérer sa vie
    Se ventiler sa palme
    Si belle de fruits d’amour
    Et se vivre son jour
    En amour tout dedans
    C’est bon d’aimer si grand
    Dans son voyage du temps

    bises de bel jour pour chacun, hick d’un jour de plus, Thierry, bel jour.

  160. « MOI » aujourd’hui c’est le vent
    ___

    Soleil sorti vainqueur
    Mais l’ombre vascille
    Clair-obscur en continu
    Le vent se veut maître
    Le palmier au fond du jardin
    Agite ses longues feuilles
    Et les bambous plient
    Sous les coups de vent
    Rien n’est immobile
    Qui se trouve dehors
    Le mistral est arrivé
    Comme un torro dans l’arêne
    Menaçant et maître des lieux
    Volant au soleil
    La chaleur de ses rayons
    La promenade matinale
    Fut énivrante
    Atmosphère haute
    En teneur d’Oxygène.

    __

    Bonne journée à tous et bonne promenade, pull oblige.

  161. Mes nuits ne sont pas plus belles que vos jours,
    ceci n’est pas un billet doux
    mais la soirée a été plus belle et détendue
    grâce à vos pensées et vos mots
    point d’abus, de l’équilibre en tout,
    un passage en revue des gouts
    et la joie et la gaité non feinte
    qui sans nous amener au Parnasse
    d’un pinacle harassant
    défatiguent et délacent
    merci à vous de mots si doux

    Bourrache; l’aspirine n’est pas de sortie,
    car malgré l’effervescence
    d’hier le comprimé est réprimé :)))

    Notre hôtesse nous manque
    non que ses silences nous glacent
    mais sa présence est stimulante
    en même temps que si accueillante
    bises à toi Ossiane et bon retour
    déchampagnisé.

  162. ………………………………………………………..

    qu’il pleuve du latex
    sur nos chemins amoureux
    et remballe ton pape

    ……………………………………………………….

    andrée wizem

  163. « ils sont dans les vignes les moineaux … » et notre grive aussi

    Vendanges tardives

    Pour le cœur des amants fidèles
    Que les moisissures du temps
    Rendent plus fort et plus doux
    Les jours du vin nouveau
    Passent mais la passion dure
    Des vendanges tardives

    Mûri meurtri par le vent
    Le soleil et la pluie
    Le grain de ta peau brune
    Est le dernier plaisir cueilli
    Pour le vin de l’amour
    Des vendanges tardives

    L’arôme de ton corps
    La chaleur des caresses
    Distillent une cuvée d’ivresse
    Au pressoir de ta bouche
    Coulent la liqueur des baisers
    Des vendanges tardives

    Dans la vie où le ciel nous convie
    Pour un repas de noces et de larmes
    La faim du désir et la soif de bonheurs
    La dernière coupe sera
    Pour le vin de dessert
    Des vendanges tardives

    Quand nos os en fût blanchiront
    Quand nous ne serons plus qu’engrais
    Dans une terre à la gloire des vignes
    De la pourriture noble de nos amours
    Naîtront les fruits du renouveau
    Des vendanges tardives

  164. Oh, Andrée … c’est bien … « piqué ! » …

    … j’apprécie …
    _

    Ravie de te retrouver en pleine forme et heureux, Thierry.
    _

    C’est vrai … t’es où Ossiane ?

    Tu vas bien, au moins ?
    _

    J’profite de mon brin de soleil pour peigner mon Indéfectible.
    Comme il aime pas trop ça,
    je dois m’y reprendre à plusieurs fois.
    Un petit peu par ci, un petit peu par là.
    J’essaie de le convaincre
    que c’est pour son bien.
    Vous verriez ses yeux,
    vous crieriez :
    « Bourreau de … chien ! »
    L’a vraiment pas l’air
    « Heu-reux…  »

    (librement adapté d’après F. Raynaud…)

    (« Qui c’est … ? c’est l’plombier …)

    _

    Biz et bonne fin de dimanche à tous.
    _

  165. Assise sur la terrasse,
    Je regarde les aller et venue de l’oeil ouvert,
    Ca rentre,
    Ca sort ,
    Ca piétine,
    Ca hésite,
    Ca questionne,
    Ca s’inquiète,
    Ca coiffe son chien,
    Ca crie Ô pape!,
    Ca réfléchit,
    Ca parle de la pluie et du beau temps,
    De la vie aussi
    Ca dépose de belles pages de mots,
    Ca se souhaite fête et anniversaire,
    Ca rêve aussi, beaucoup
    Ca s’encourage,
    Ca se retrouve,
    Ca feuillette les notes passées,
    Ca trinque à l’amitié,
    Ca philosophe,
    Ca élucubre,
    Ca s’agite autour de « MOI »…

    et j’ai cru lire sur les lèvres : « t’as pas vu Ossiane ? »

  166. .
    11111111111111111111111111111111111111111111111111111
    .
    Bonjour les amis du blog, je peux encore lever le coude et je retrinque avec vous !
    Oui Michel, tu avais fait un superbe calligramme ce jour-là 😉

    Comment allez-vous en ce dimanche ?
    Et mOi ça va, de retour parmi vous
    Dans la moite chaleur de septembre;-))
    .
    Mission accomplie dans de bonnes conditions, les vendanges commenceront la semaine prochaine maintenant. Je note que ce mot déchaîne votre plume en beauté et fantaisie 😉
    .
    Me revoilà chez moi sous un beau soleil après un retour hier soir tard dans la nuit 😉
    .
    Valises à vider, frigo à remplir un peu, courrier à répondre, photos à trier etc… beaucoup de petites choses à faire pour tout remettre en ordre de marche.
    .
    Touchée par votre attente et vos interrogations à mon sujet 😉
    Je suis bien vivante et en bonne santé 😉 Un peu de courbatures toutefois mais tout plein de belles photos haut perchées;-)
    .
    Je me suis bien amusée en vous lisant 😉
    Un grand merci pour votre humour, votre gaieté, gentillesse, l’accueil que vous avez réservé aux petits nouveaux mais aussi pour tous ces magnifiques poèmes partagés que je viens de relire à tête reposée. Vous êtes allés jusqu’au bout du MOI, je crois !
    .
    C’était aussi la grande fête hier soir sur le blog avec l’anniversaire de Thierry à qui j’adresse tous mes meilleurs vœux 😉 Et re… Je lève mon verre à ta santé, Thierry et à celle de tous les autres, n’est-ce pas Rachel ;-)) J’espère que la soirée a été animée et joyeuse et que les vins ont été à la hauteur de ton beau repas.
    .
    Si vous avez besoin de conseils sur le choix et la dégustation des vins et du champagne, n’hésitez pas à me demander 😉
    .
    Anne, je ne reviens pas de tous ces commentaires au bout d’une semaine 😉 J’en suis toute étourdie aussi ;-)) Oui c’est moi cette plante ; drôle d’idée qui m’a traversée ce jour-là mais qui a bien occupé les esprits pendant ces six derniers jours;-))
    .
    Un peu de patience à ceux qui m’ont envoyé des messages, je ne vous oublie pas.
    Bienvenue à toi, Céanothe et bravo pour tes splendides photos de nature ! Ton site vaut le détour ! http://jocnature.canalblog.com/
    .
    Aimeriez-vous que je publie ma note cet après-midi plutôt que ce soir à minuit ? Je l’avais préparée à l’avance…. Que ceux qui le souhaitent se manifestent !

    Bel après-midi en balade peut-être ; à tout à l’heure

    Ossiane
    .
    44444444444444444444444444444444444444444444444444444
    .

  167. Bienvenue Ossiane chez toi et merci de nous accueillir avec tant de générosité

    Oui le Daumas Gassac de 2003 a été si fort en tête qu’il a sifflé ce vent d’ange
    qui depuis le septième siècle rafraîchit la vallée.

    En partage pour ton retour un texte visible sur http://pierre.leoutre.free.fr/liens.html
    en allant sur mon prénom dans textes

    000

    « Qu’elle était mûre ma vigne  »

    Dans ces rangs si bien alignés

    Sommeille un nectar en devenir

    Qui sait ce que sera l’avenir

    Dans ce cépage issu d’une lignée

    Que l’histoire nomme romaine

    Pour tout ces fiers domaines.

    Les sarments s’épanouissent

    Ce sont des serments de richesse

    Mais avant que ne s’évanouisse

    Dans une veine pécheresse

    Ces promesses alambiquées.

    N’ayons pas un esprit étriqué

    Il faut ouvrir notre cœur au soleil

    Pour qu’il vienne comme abeille

    Butiner grappes et livrer le sucre.

    Cette année point besoin de chaptaliser

    Car c’est un puissant souffle d’Alizé

    Qui va nous faire prestement avaliser

    Une teneur en alcool plus que visée.

    Alors quelques soit les terroirs

    On ne sera pas sous l’éteignoir

    Au moment de lever son coude

    Que personne son verre ne boude.

    Cette liqueur en sa divine rondeur

    Nous laisse parfois un peu songeur

    Plus de place pour l’ombre d’un doute

    Personne ne sera dans la redoute.
    000

    Pour ta note c’est quand tu veux
    mais que les autres s’expriment d’abord 😉
    à très bientôt

  168. >Alix:
    Il me semble que tu as un autre site
    http://www.vie-secrete.com/
    Peux-tu me confirmer s’il faut laisser l’autre lien « La Partition des Mots » ?

    >Thierry:
    Pas mal le Daumas Gassac;-) Merci pour ton lien que je vais aller voir. La vigne aime la musique des mots et des sons, parait-il 😉
    J’enregistre ton OUI et attends un peu d’autres voix avant de prendre une décision:-)

  169. Pfffff … par chez moi, au Nord de votre Nord, ni cep … ni treille …

    Pays de pluie, pays d’eau … qui purifie !

    http://fr.youtube.com/watch?v=wM5I84YObkQ

    Mais vous, vous n’en connaissez p’têt qu’un p’tit bout

    … de son circuit.
    _

    Quel bonheur de te retrouver, Ossiane !

    666666666 je peux me permettre :

    … Leïla … un jeu de … chiffres ?
    __

  170. Bonsoir à tous et très contente de te retrouver Ossiane, tu dois crouler sous le nombre de photos à trier mais quel bonheur, prend ton temps en ce qui concerne le blog, tout le monde a été très sage, et peut attendre encore un peu sans faire de caprice!!

    Thierry pas d’inquiétude je te cite :
    « Au moment de lever son coude »
    Nous serons tous là sans problème, nous sommes à bonne école ici.
    Beaux très beaux tes écrits, je m’y promène avec plaisir.

    Bourrache, je te l’avais pourtant bien dit que je t’enverrai du soleil, alors ouvre le colis, il est dedans-;)

  171. Pour ma part tu fais comme tu veux pour la note car j’aime bien cette note sur moi. Maintenant si tu veux publier la note sur toi il n’y a aucun problème.
    Contente de te revoir capitaine. On a tellement levé nos verres qu’on a mal aux coudes.

  172. Bon retour ossiane

    p’ete bein qu’ oui p’ete ben qu’ non
    tu fais comme tu veux

    sourire

    bonne soirée a tous

  173. J’ai oublié de voter mais c’est pas grave.

    Dans 555555 coeurs, il sera minuit.

    L’Adam de Rachel devra quitter son « moi », son nid.

    J’ouvrirai le colis…

    … plein de soleil dans ma nuit !
    _

    Oui, bon, je sais.
    ___

  174. Bonjour tout le monde
    Welcome home O ! C’est bon de retrouver son chez soi son frigo
    Meme quand il est vide et qu’on n’a que de l’eau
    Une seule solution pour rester au repos
    Ouvrir les valises ( pas celle des plantes l’autre)
    et sortir ces bons vins goûtés sur les coteaux

    Thierry lui de sa party, n’a rien laissé
    Le temps qu’on se réveille,
    il avait déjà tout fini avec ses guests !!
    Bises et sourires

    Prends ton temps Ossiane pour la note suivante et fais à ton rythme. On est bien avec « toi » sur l’espace du moi

  175. Merci pour vos mots de bienvenue ! Oui, Phil, c’est mOi !

    Lou, les bouteilles sont parties en maison de repos pour plusieurs semaines car les voyages en voiture ne font pas de bien au vin. Frigo très peu plein, pâtes et O pour ce soir;-))

    Entre les OUI, les OUI mais…, les NON, les PT »ETE ben que OUI et les PT »ETE ben que NON, les 5, les 6, les 9 et les 69, je ne sais plus quoi faire;-))

    Pensées bullées vers vous, je réfléchis…

  176. et demain, promis-juré, on s’ra sages pour aller à l’écÔÔÔle…

    (… on f’ra gaffe Ô bulletin de fin de semaine…)

  177.  » ELLE » est de retour avec des idées plein la tête ,
    ok pour tout ce vous voulez
    Le sourire au coeur de nous retrouver fidèles et parfois un peu déjantés………………!!!!!
    MILLE amitiés
    AA

  178. Merci Ossiane
    pour faire relâche il faut assujetir les aussières, sans fard à paupières
    ne pas donner à fond ….de cale, dans la cosmétique automatique
    ne soit donc pas obnubilée, ni omnibullée d’ailleurs ;)))
    chi va piano, va sano !

    Je te rassure lou, il reste du Gaillac et du Gewurtztraminer, avec le fromage
    le premier est…schlurp…délichieux .

    je ne peux pas répondre à leila, je ne me rappelle pas si 69 a été une bonne année. ;)))
    Merci monique pour ton appréciation flatteuse… mais combien l’art est difficile

    Allez je vous dis à tous,à demain, car ça décarre dès potron minet et pour dépoter et pas capoter il ne faut pas raboter la nuit, après ça écope haut!

  179. Je n’avais pas vu ta question O°°°°°°°°°°sssssiaaane. 5 sur 5 c’est ok, je jongle quand tu veux…je « mots » dès l’ouverture des palabres des joyeux lurons de ton blog (c’est moche ce mot…blog, on dirait un pavé dans la mare aux eaux calmes; blog, blog, blog).

  180. J’ai oublié de dire..c’est sympa ici quand même, il y va de certains lieux comme de certaines personnes, vous ne savez pourquoi elles vous attirent…c’est comme ça.
    J’aime la poésie, j’aime la photo et par dessus tout la musique et pire, ironie du sort « MOI » ZÉ JAMAIS PIGÉ LE SOLFÈGE, je joue d’oreille.
    Jeux de maux, jeux de bobos
    Jeux d’oreille, bein c’est pareil !

  181. Voilà, c’est fait! J’ai pris ma décision en 1111111111 clin d’Oeil et sans cOOOOOsmétique;-)

    Amitiés arletteart, j’espère que les idées seront là; les voyages sont source d’imaginaire en principe;-) Vous jonglez quand vous voulez et en toute liberté;-)

    Blog, blog, blog, ce mot ne fait pas vraiment rêver mais quoi dire à la place, espace poétique, atelier d’écriture, salon, club, bac à sable (copyright Bourrache) etc… c’est comme vous voulez;-)

    Leila, c’est bien aussi de marcher à l’intuitif libre de toute contrainte. Certaines musiques se prêtent à l’improvisation. Mets le lien vers les musiques tu as composées pour les faire découvrir aux copains et copines;-)

  182. Coucou toi ;D
    Juste Pour te dir que ta Vraiment du tallen …
    & que moi je veut être Photographe , & je prend des belle photos aussi 😛
    Donc J’aimerais te connaitre un peu plus , t’auré pas une adresse msn ? =$
    En tou cas Tes trèèès Douée 🙂
    Bisouus. (l).

  183. A force de m’écrire
    je me découvre un peu
    je recherche l’ Autre

    J’aperçois au loin
    la femme que je suis
    j’en discerne les gestes
    je glisse sur ses défauts
    je pénètre à l’intérieur
    D’une conscience évanouie
    j’explore son regard
    comme ses nuits

    Je dépiste et dénude un ciel
    Sans réponse et sans voix
    je parcours d’autres domaines
    j’invente mon langage
    et m’évade en poésie

    Retombée sur ma terre
    j’y répète à voix basse
    inventions et souvenirs
    A force de m’écrire
    je me découvre un peu
    Et je retrouve l’autre .

    Andrée CHEDID / Je est un autre (inédit )

  184. >Bonjour et bienvenue J.K, merci pour ta visite;-) De très belles photos également du côté de chez toi, notamment ces gouttes; très impressionnant! Bon Noël !

  185. J’aime bien le petit poème …
    Tous égaux
    Nos p’tits ego
    Jouent au lego
    Au jeu de go
    Sans mégoter
    Se dégommer
    Ni ergoter
    D’allégories
    Ils s’égosillent
    Allez, go!

    je crois fort utile de démasquer les attitudes égocentrées.


  186. Thierry : aurais-tu des problèmes avec ton starting block ?

    Pan !

    ou

    Go, hé !

    (= démarrage)

    Moi, j’file (gestion des poussières).

    Clin d’oeil et biz à tous.

  187. Je suis un ancien sprinter
    mais non de ce côté la tout va bien
    je démarre encore au quart de tour
    question réactivité

    pas sûr d’avoir compris ton astuce (c’est pas dans le dico 😉 )
    c’était juste une reprise sans génie autour de l’égo centré
    un simple constat qu’on se porte mieux si on n’oublie pas
    de regarder autour de soi
    allez je file , les poussières me font éternuer , je suis allergique


  188. Thierry : aucune attaque ds ce que j’ai écrit ce matin !

    « Ego sans trait d’union » m’a fait penser à hé-go ! (avec trait d’union).
    Comme j’étais un peu à la bourre (et que j’ai un peu suivi les championnats du monde d’athlétisme), je nous ai vus sur les starting blocks.
    Fallait démarrer donc : « Pan ! »
    ou
    « Go, hé ! » (l’inverse de celui avec trait d’union).
    Puis, j’ai filé à l’assaut de mon 100 m haies-et-poussières…
    (et, pssstttt, j’ai pas gagné).

    Clin d’oeil à toi.

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