Patrimonio

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Patrimonio

Patrimonio

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Patrimonio

Patrimonio

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Patrimonio

Petit noir et blanc doré, nieluccio et vermentino, un nectar subtil

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, centre, bas.

Petit noir et blanc doré
nieluccio et vermentino
un nectar subtil

Le village et le vignoble de Patrimonio dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse

Le vignoble corse existe depuis des millénaires. L’île compte neuf appellations contrôlées (patrimonio, muscat du Cap Corse, coteaux du Cap Corse, calvi, sartène, ajaccio, figari, porto-vecchio et vins de Corse). Plus de 800 vignerons y produisent du vin. Voir la carte du vignoble
Les années 80 ont eu raison de l’utilisation de cépages plus productifs et de la viticulture intensive de la plaine orientale. Après une campagne d’arrachage, une nouvelle génération de vignerons les remplacèrent par des cépages traditionnels. Patrimonio est une superbe enclave argilo-calcaire (la seule de ce type en Corse avec la région de Bonifacio) qui donne sa spécificité à l’appellation la plus réputée des vins de Corse. De 500ha, elle regroupe une trentaine de domaines. En blanc, le cépage dominant est le vermentino ou malvoisie de Corse qui fournit des vins blancs fruités et aériens (aubépine, pommes, amande). Le niellucio (petit noir) donne des vins rouges d’une belle vivacité, aux arômes très riches (réglisse, fruits rouges, épices).

Puisque vous insistez pour avoir de bonnes adresses de vignerons, voici tout d’abord un lien vers un petit reportage réalisé au mois de mai chez l’un des meilleurs vignerons de Corse, Antoine Arena et un autre lien vers toutes les dégustations de vins corses que j’ai pu faire pendant mon séjour là-bas.

En cette période de vendanges, entre jeux de mots, jeux de sensations et de couleurs, voici les cinq approches poétiques du vin par Maria-D, Pierre (2) Johal, Fred et amichel.

Chaleur vermeille
Terre d’or et de sang
Le vin a coulé

Maria-D

Des ceps en terrasse
Un nectar en nos verres
Bacchus à la fête

Pierre (2)

Terre à vagues
Terre à vertiges où le sang coule des pierres
et enivre le vent
Les boucles du soleil s’enroulent sur les courbes
de nos chants et les parfums sont les rires
de nos mémoires
Terre à vagues
Vignes du ciel
Peu importe de boire il suffit de vous aimer
pour se perdre dans vos profondeurs

Johal

errance bucolique
au coeur des vignes
garden-party rouge
pique-nique à rosé
et blanc dans le buffet

terre à vent
je glougloute de plaisir

à l’heure du pénéqué
dans un bâillement jouissif
je fredonne le vin

qui dit vin dit divin
qui dit dix vins dit vin sans fin
qui dit vin sans faim dit vin en vain
et de vin en vin divin s’enivre enfin sans fin

hips !

Fred

Cliquez sur l’image pour lire le poème

 Vent d'Anges

amichel

83 réflexions sur « Patrimonio »

  1. Depuis toujours, je suis impressionnée par ces pays de cultures en terrasses sur le moindre bout de terre pour couler le vin, pousser le maïs, et ici cette Corse jute ses grains de raisin sous le soleil de plomb, et ils cohabitent avec cactus, paix des chapelles, gargouillent sous leurs peaux un bien bon liquide qui remplira une belle bouteille à ouvrir entre amis.

  2. vignoble

    c’est la terre de craie
    qui s’abreuve de vin

    elle glougloute de sueur
    s’égaye des égratignures
    joue à califourchon
    sur les dos éreintés
    crie les chants colportés
    du maghreb de turquie
    d’italie et d’ailleurs
    s’habille de camisole
    pose en tableaux d’honneur
    photos de calendrier

    buvons du jus de raisin
    du jus de pêche de vigne

    andrée wizem

  3. Wouah ! Magnifique
    Calligramme superbe
    Haïku subtil
    J’aime énormément
    Bises

    —-

    Chaleur vermeille
    Terre d’or et de sang
    Le vin a coulé

    —–

    Lorsque j’aurai un peu plus de temps, je m’arrêterai pour boire un verre de ce nectar de velours…
    Belle journée à toi, à vous…

  4. La grande passe

    Le lagon c’était plus qu’un cercle
    plus qu’un cercle d’eau calme
    une ouverture vers un fantasme…

    Des portes s’ouvrent sur le rêve
    la douceur des alizées vous entraîne
    là où se baignent des étoiles nouvelles,

    Sur la surface lisse, bleue, infinie,
    une langue de sable vous invite,
    flottant dans l’espace sans limite,

    Langueur sous la brise marine
    frémissement sucré de la narine…

    Un peu seul, frileux, pas rasé,
    dans le petit matin qui dégrise…

    Perdu sur ma planète minuscule
    sur l’anneau qui effleure l’océan,
    rien que le sel, rien que le vent,

    Le carosse a dérapé sûrement
    quelque part du côté citrouille
    l’horizon, une quatre voies bétonnées,

    Après le périple de toute une vie
    on avait pourtant trouvé l’endroit…

    Il ne reste que quelques farés
    comme un rêve sur l’eau posés
    des tombes miraculeusement entretenues,

    au fond d’un tombant de corail blanc
    la grande passe abandonnée
    un paradis peut-il être autrement que perdu ?

  5. Tu as raison de le souligner encore, Maria,
    bien belles photos qui m’ont envoyé chaleur, mots des caillasses, mou du cactus, belles pierres, et si jolies terrasses,
    et j ai trouvé les couleurs du clligramme, fort belles, à mon goût,
    et le haiku m’ est arrivé si délicat!
    bises de belle jouréne Ossiane, et à chacun!

  6. M’est bon cette chaleur qui se dégage, comme m’est bon cette vue sur les cactus, et encore bon cette mer toute de bleue, et mmh de bon ses perles de son vin, à la Corse.

  7. Rien ne m’intéresse plus. Lève-toi, pour me verser du vin !
    Ce soir, ta bouche est la plus belle rose de l’univers…
    Du vin! Qu’il soit vermeil comme tes joues,
    Et que mes remords soient aussi légers que tes boucles !

    غياث الدين ابو الفتح عمر بن ابراهيم خيام نيشابوري

  8. Terre à vagues
    Terre à vertiges où le sang coule des pierres
    et enivre le vent
    Les boucles du soleil s’enroulent sur les courbes
    de nos chants et les parfums sont les rires
    de nos mémoires
    Terre à vagues
    Vignes du ciel
    Peu importe de boire il suffit de vous aimer
    pour se perdre dans vos profondeurs

    Bonne journée 🙂

  9. Bonjour Pierre, Johal, Bernard,
    quels jolis mots posés, de belle profondeur,
    et mince, la vie m’appelle en dehors, et pourtant vous lire, chacun, m’apporte un tel plaisir des roulis tout dedans….je reviendrai, je reviens toujours où je suis bien, si bien! bises!
    merci briguetoun, andrée, maria….

  10. bonjour à tous
    je deviens fidèle a ce site
    c’est un vrai plaisir
    merci à tous

    mamelle de la terre
    donnant le divin nectar
    d’un rouge couleur de vie

    belle journée à tous

  11. errance bucolique
    au coeur des vignes
    garden-party rouge
    pique-nique à rosé
    et blanc dans le buffet

    terre à vent
    je glougloute de plaisir

    à l’heure du pénéqué
    dans un bâillement jouissif
    je fredonne le vin

    qui dit vin dit divin
    qui dit dix vins dit vin sans fin
    qui dit vin sans faim dit vin en vain
    et de vin en vin divin s’enivre enfin sans fin

    hips !

  12. Empli de grande humilité
    L’homme divinement incliné
    Devant ses montagnes altières
    Irisées par la sublime lumière

    Gorgé de grande pétulance,
    Devant tant de munificence,
    Récolte le fruit des semences.
    par la magie et la patience,

    ce nectar aux arômes puissants
    emplira les calices transparents
    et l’homme reconnaissant
    s’inclinera en chantant

  13. Depuis que j’ai dit à un ami cultivateur qu’il suffisait de cliquer sur la photo pour agrandir le champ, celui ci s’est acheté un appareil numérique…

  14. L’aurore a comblé de roses la coupe du ciel.
    Dans l’air de cristal s’égoutte le chant du dernier rossignol.
    L’odeur du vin est plus légère. Dire qu’en ce moment des insensés rêvent de gloire, d’honneurs !
    Que ta chevelure est soyeuse, ma bien-aimée!

    غياث الدين ابو الفتح عمر بن ابراهيم خيام نيشابوري

  15. > François le Jardinier de Marandon

    Mes trois Patrimonio préférés :
    – Domaine Gentile : Cuvée grande expression
    – Domaine Orenge de Gaffory : Cuvée des gouverneurs
    – Domaine Leccia

    Amicizia

    Ivucciu (compagnon d’Anghjula la Cap-corsine volontiers cap-corsaire)

    PS En Corse, hors le niellucciu (cousin du Sangiovese toscan), le cépage dominant pour les rouges est le sciaccarellu. Mais à Patrimonio, c’est bien le niellucciu qui domine…

  16. …………………………….
    je lève mon verre d’eau
    pour fêter l’or et le pourpre
    des bulles plein la tête
    …………………………….
    andrée wizem

  17. bonbonze … j’adore… je ris de bon coeur

    amichel … calligramme superbe

    Ossiane … merci… le vin coule à flot… bonheur… bonheur…

    —-

    Ciel au goût d’ambre
    L’horizon incandescent
    En grains vermillon

  18. A ta santé Ossiane !
    Je n’ai pas trop le temps de venir sur ton blog en ce moment mais là je redécouvre encore des images splendides.
    Celles-ci me donnent envie de siroter un petit vin corse …. oh zut ! trop tôt pour l’apéro. Il va falloir attendre:-(

    Cheers

    Judith

  19. Merci Ossiane
    et amichel, quel art !
    Je ne peux résister à la tentation de citer quelques mots de Brassens (Le vin)

    Mes parents on dû
    M’trouver au pied d’u-
    ne souche
    Et non dans un chou
    Comm’ ces gens plus ou
    Moins louches
    En guise de sang
    ( O noblesse sans
    Pareille! )
    Il coule en mon cœur
    La chaude liqueur
    D’la treille

  20. >>>>>Pardonnez-moi si je ne suis pas très visible en ce moment mais mon dos me joue des vilains tours à nouveau 😉 Ce n’est pas la grande forme mais ça s’arrange doucement…

    >brigetoun :
    Amusant haïku, Brigitte 😉 Merci.

    >Annick :
    Merci Annick. Oui beaucoup de cultures en terrasse. Mais les vignes ne sont pas toujours très visibles. J’ai eu beaucoup de mal à en trouver d’autres dans la suite du voyage.
    Ces cactus sont des figuiers de barbarie dont la fleur se mange quand elle est rouge. On en voit énormément dans les paysages rocailleux. Bises à toi.

    >Pierre (2) , Maria, Johal, Fred, amichichel :
    Merci pour ces riches sensations évoquées dans vos beaux poèmes. Bravo à Michel pour sa superbe grappe de mots que j’aie eu malgré un petit peu de mal à fixer sur la page au bon endroit;-) Bises à vous cinq.

    >andrée :
    J’aime beaucoup ton premier poème car il correspond à la réalité de ces vignobles en pente, recouverts de calcaire. Très difficile de travailler dans ces terroirs. Bises.

    >Sven :
    Coucou Sven, bienvenue à toi pour ce retour de vacances 😉 Tu as choisi de t’intéresser à ce vaste panorama de vignes entre mer et montagnes calcaires. C’est très bien senti ; ça fleure bon les vacances. On se croirait en Grèce. J’espère que ton carosse est arrivé à bon port et que le petit matin se dégrise 😉 Sans doute, la plongée brutale dans le quotidien… Je t’embrasse.

    >Bernard :
    Tu as toujours l’art de nous surprendre 😉 Voilà que tu écris en langue arabe maintenant 😉 Que veux-tu dire ? Tes deux textes sont beaux et plein d’allant. Merci beaucoup. A la tienne !

    >marc :
    Je constate en effet que tu es fidèle au poste pour notre plus grand plaisir;-) Tes trois poèmes sont superbes et font honneur à ce magnifique endroit. Dommage qu’on ne puisse partager entre nous une bouteille de patrimonio 😉 Bises à toi et merci.

    >feu roméo :
    Jolie transition avec la précédente note, Roméo ! Bises.

    >Daniel :
    Bien vu ! Amusant que tu aies vu une harpe su ce coteau;-) Les verts argentés de cette région sur cette roche calcaire sont superbes. Bises à toi.

    >bonbonze :
    J’aime quand tu nous fais rire 😉 Tu ne me loupes pas, je n’avais pas pensé à ça ;-)) Finalement, je l’aime bien ce champ ; je le garde 😉 Bonne soirée !

    >François :
    Difficile de ne pas faire ce détour car le paysage est magnifique et inhabituel. Je me serais crue en Grèce ou en Crête. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi le guide bleu ne l’a pas mis plus en avant dans ses pages. Puisque tu le demandes si gentiment, j’ai donné de bonnes adresses sur la page principale de la note 🙂
    Je suis allée visiter le domaine d’Antoine Arena qui fait partie des meilleurs vignerons de Corse. Ses vignes sont très escarpées et sont jonchées de pierres calcaires. Il faut beaucoup de ténacité pour obtenir du bon vin. La trentaine de vignerons de patrimonio semblent travailler dans le même sens, pour faire de la qualité.
    J’ai pu goûter de belles choses car les restaurants ne servent pratiquement que du vin corse et à des prix très abordables. On est bien moin du multiplicateur de trois qu’on trouve sur le continent. Pareil pour l’eau pétillante, impossible de passer à côté de la très bonne Orezza. Les Corses, fiers de leur patrimoine gastronomique, le mettent en valeur pour le faire connaître.

    >Fugitive :
    Bien vu ce beau duo mer et montagne qui donne sans doute beaucoup de spécificité et de caractère aux vins de patrimonio. Ces vins du sud à belle acidité sont très aériens. Pas du tout de lourdeur en bouche. Bises.

    >Ivucciu :
    Bonjour Ivucciu, contente de faire votre connaissance après ma rencontre avec Angèle;-) Merci de me devancer ainsi car j’apparais bien tard 😉 C’est agréable de se savoir suivie depuis le petit village de Canari ; il commence à y avoir beaucoup de monde 😉 Je vois que vous avez aussi succombé sous le charme du patrimonio. Je connais le Domaine Leccia. Merci pour vos informations. Amitié cap-corsine.

    >Guess who :
    hum hum 😉 Euh…Tu as aimé ?

    >lilly :
    Coucou ma lilly, quel plaisir de te voir débarquer sur mon blog après tant de mois !!! Sache que je t’ai pas oubliée et que je pense souvent à toi 😉 Je me demande souvent ce que tu as fait, ce que tu fais ou ce que tu vas faire; j’aimerais tellement que tu reviennes parmi nous. Mes pensées très émues de te retrouver. Je t’embrasse très fort. Je vais t’envoyer un petit mot.

    >Maria-D :
    Oui ça coule à flot et les bons mots aussi et puis bien sûr l’amitié chaleureuse qui s’échappe de toutes ces plumes. Je trinque avec toi Maria ! Merci pour ton poème tout vermillonné.

    >Judith :
    Hello Judith ! Je te recommande vraiment les vins de cette appellation. Le patrimonio blanc fonctionne très bien en apéritif. Ca change vraiment des vins classiques et ça met en valeur de belles régions viticoles mal connues. Je trinque avec toi aussi ; en avance mais tant pis 😉

    >Johal :
    Sympa à toi de remettre en avant ces belles paroles de Brassens. Je t’embrasse sous la treille.

  21. .
    111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
    .
    Nouveaux commentaires sur:
    .
    https://blog.ossiane.photo/2005/03/28/2005_03_goeland/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2007/02/26/deux/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2006/06/17/2006_06_fenetres/#comments

    plus les réponses que je vais vous faire sur la note précédente « As ».
    https://blog.ossiane.photo/2007/09/10/as/#comments
    .
    222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222
    .

  22. > Ossiane, Judith : le grand blanc de cette année a été le Domaine Pieretti (Coteaux du Cap-Corse). =>http://www.ochato.com/producteur/Domaine-Pieretti-Corse_32.html

    Angèle est actuellement dans l’avion et doit arriver vers 20h00 à Orly. Je vous transmets le court poème qu’elle vient d’écrire et m’a transmis depuis l’aéroport de Bastia-Poretta tout à l’heure et que j’ai mis en ligne sur TdF. Mais à dire vrai, ses mots me donne le blues, même si je sais qu’Angèle, je dois l’accepter comme ça…

    VENDANGES

    Lumière ambrée de l’automne
    raisins niellés d’or
    la mort par-dessus les toits
    plane tendre et
    douce glisse
    tu ne verras plus demain
    ce qui ce jour
    te berce
    couleur de miel
    la terre endeuillée tressaille
    puis se taît.

  23. >Ivucciu:
    Merci pour cette bonne référence que je ne connais pas encore;-)
    Décidément, le monde est petit, vous dans le Cap Corse, moi à l’ouest et Angèle à Paris qui trouve le moyen de lire L’Oeil Ouvert dans un aéroport et d’écrire un très beau poème sur le vin!!! Je suis heureuse de vous avoir trouvés tous les deux sur ma route;-))
    Un blues certes dans lequel on glisse, un beau blues teinté de douceur dans cette évocation de vendanges qui sonnent l’heure de la fin de l’été et le temps des premières ondes automnales dans le silence. J’aime vraiment beaucoup. Merci à vous et bonne soirée à tous les deux!

  24. On me dit: « Ne bois plus, Khayyâm ! »
    Je réponds: « Quand j’ai bu, j’entends ce que disent les roses,
    Les tulipes et les jasmins.
    J’entends, même, ce que ne peut me dire ma bien-aimée. »

    غياث الدين ابو الفتح عمر بن ابراهيم خيام نيشابوري

  25. Du vin ! Mon cœur malade veut ce remède !
    Du vin, au parfum musqué! Du vin, couleur de rose !
    Du vin pour éteindre l’incendie de ma tristesse !
    Du vin, et ton luth aux cordes de soie, ma bien aimée!

    غياث الدين ابو الفتح عمر بن ابراهيم خيام نيشابوري

  26. Nuit

    La nuit

    Vole sur vol

    Lueur perdue

    Couleur de verre

    Poissons d’argent

    Au creux de la main

    Mais il se fait si tard

    Les lampes s’éternisent

    Sur le lierre des fontaines

    Lent chemin vers l’automne

    L’heure des mailles obscures

    La trace d’une lanterne éblouie

    Enumère les cailloux écorchés

    Et les épis de lune à l’abîme

    De ce déferlement d’étoiles

    Né d’un contour de chemin

    Pour une lanterne perdue

    Des anneaux de marées

    Au doux geste d’amour

    Alors on se souvient

    De ce billet perdu

    Et nous rentrons

    Dans le silence

    Larme d’envie

    Sur l’infini

    Elle et lui

    La nuit

    (une feuille d’automne ..:)

  27. Bonsoir Ossiane
    Les vendanges sont une fête!
    Avec Maria, Johal, Fred et amichel, nul doute que tu aies constitué une bonne équipe pour ces vendanges. En attendant le rentrée (qui se faisait le 1er d’octobre!), j’allais faire les vendanges, en ma prime jeunesse, en pays de Loire (le gris meunier). Tu n’as pas choisi des néophytes en la matière et peux compter sur nous. Merci de cette confiance. Bises du soir et soigne bien ton dos: c’est pas bon pour cueillir le raisin.

  28. Yaouh, je suis émue de vous lire, fot émue.
    J adore cette grappe de vin qie je picore, et puis maria johal et fred….je suis gâtée!

    je suis fort émue devant cette grappe de vin de vie et..tous mes souhaits vers toi amichel, pour que ton écriture soit lue, étudiée, vue, et revue, je suis éblouie, le smots me manquent devant ton talent! et comme à la cour des gradns on s in cline et on applaudit car c est fort beau!

  29. >Alix :
    Michel t’a donné des idées 😉 Ta feuille poétique est vraiment magnifique tant au niveau de la forme que de son contenu. Quelle plume/feuille, Alix ! Bonne nuit et merci.

    >Pierre (2) :
    Bonsoir Pierre, merci pour ta confiance. Je ne suis pas bien vaillante pour cueillir le raisin 😉 Pour ce qui est des vendanges, les temps ont bien changé. La législation concernant l’accueil des vendangeurs s’est beaucoup complexifiée et durcie. Plus de dortoirs ou d’accueil à la bonne franquette. On demande au vigneron d’avoir les atouts d’un hôtel ce qui est bien sûr impossible à réaliser quand il faut en accueillir 50 ou 100 vendangeurs. Du coup, les vendangeurs qualifiés sont beaucoup moins faciles à trouver à cause du manque d’hébergement. Les gens du voyage les remplacent peu à peu. En Champagne, on en compte 50000 en cette période. Bonne nuit.

    >Guess Who :
    Tu n’es pas obligé de faire des rimes pour t’exprimer, Tiago 😉 Je préfère que tu prennes double dose et que tu te laisses aller 😉 Bises.

  30. rouge

    comme le sang qui coule dans nosveines
    rouge comme comme la couleur de la haine
    rouge comme le velour d’une reine
    rouge comme le rideau de la scène
    rouge comme le sens de ma peine
    rouge comme le coeur qui aime

    blanc
    comme comme cette chevelure d’argent
    blanc comme un collier de perles a trois rangs
    blanc comme ta peau homme d’occident
    blanc comme le coton poussant dans ces champs
    blanc comme le nuage entrainant les passants
    blanc comme l’éclat du diamant

    rosé
    comme le verbe  » Aimer  »
    rosé comme les pétales de ce rosier
    rosé comme les douces joues du nouveau né
    rosé comme, au petit matin, une goutte de rosée
    rosé comme le mot  » accepter  »
    rosé comme ce dernier baiser
    ……………….que je t’ai donné …………….

    jane

  31. vin

    je te cherche en vain
    pour allèger ma peine
    qui dit : que c’est un breuvage divin ?
    il fait couler tant de haine!

    vin
    tu es le breuvage des jours de fête
    tu l’es aussi pour les nuits sans sommeil
    a chaque fois tu fais tourner la tête
    et tu laisses la peine dans l’esprit en veille

    vin
    tu taches la nappe blanche
    des réunions de famille le dimanche
    tu es l’orgeuil des caves sans lumière
    ton nom gravés en lettres d’OR si chères

    vin
    tu délie la langue du devin
    tu lui donnes le pouvoir du demain
    tu crois à l’existence du Malin
    mais les regrets ne servent à ………rien .!

  32. Ossiane, je ne suis pas dosvin mais je crois que tu t’es fâchée avec ton dos.
    D’abord je suis sûr que tu lui tournes trop souvent…le dos! Et tu le confirmes, tu n’es pas très visible. Nous en savons tous quelque chose…
    Comment veux-tu qu’il ne boude pas? Te lance-t-il des piques? A moins qu’il en pince pour toi?
    Peut-être es-t-il un peu timide, il attend d’en avoir plein… Et alors, il déborde d’amour, et ce met à danser, à tourner!
    Vilains tours, vilains tours… Approche toi de lui, tu le prends dans tes bras, tu l’entraînes en douceur et valse tendrement jusqu’à tourner la tête. Oui comme ivre de vin!
    D’ailleurs cela s’arrange, sur ton tapis persan, je vois que tu voyages! Tu survoles la Corse, sur le dos des nuages. A quand d’autres rivages?
    http://www.centredeyogaetvedanta.com/images/salutation-au-soleil_10.jpg

  33. Le vin se mêle à mon sang

    Mon sang coule dans les veines de ton corps

    Et nous voilà étendus, là,

    Saouls d’amour

    _____________

    Belle journée à tous.

  34. ossiane

    merci pour tes mots qui rechauffe le coeur
    j’epere être à la hauteur des textes écrit sur ton blog
    cela ne fait pas très longtemps que je me suis mis a l’écriture
    j’ai souvent été faché avec l’orthographe
    mais quand viens sur ton blog
    je trouve des textes extraordinnaires
    la grappe de amichel est une pure merveille
    pour ne citer que lui
    tant d’autres m’on plus

    bonne journée

  35. Déliquescence

    Dans nos valises en sommeil,
    dans nos pinceaux flétris,
    dans nos carcans en bandoulière,
    au fond de nos encriers jamais ouverts,
    nous avons tous une poésie de la vie,
    secrète, silencieuse…

    Un portrait de paysage en sommeil,
    le mystère d’une femme qui ferme les yeux,
    un lien vers l’imaginaire,
    un rêve qui fleurit,
    un étrange coursier qui du désert surgit,
    et sème le trouble dans l’harmonie…

    La magie des couleurs dans nos coeurs,
    une écriture appuyée ou effacée,
    le dessin d’une reine, proche ou lointaine,
    d’un chevalier à la coupe vermeille,
    et quand la coupe de vin est pleine,
    notre image jamais atteinte, jamais saisie…

    Dans la solitude des cieux étoilés,
    des identités floues, disloquées,
    des territoires virtuels,
    des souffles vides, des gels,
    des émulsions, des cristallisations,
    les images tournent en boucle, en bourdon…

    Les mots disparates partent à l’affût,
    énumèrent un étrange haïku,
    la raison dérape, à bout,
    la main tatonne pour ne pas heurter
    à la croisée des chemins,
    la clé des songes, peut-être…

  36. ton texte, Marc , donne si beau le goût du vin en calice…tes mots sont beaux, il est bon de rester soi même. Souvent, j ai aussi cette réaction de me dire, mais pour qui je me prends de partager mes petits écrits, et puis, encouragée, je poursuis, ils sont miens, j’aime me donner de vie!
    et on ne peut plaire à tout le monde, mais si un oeil pétille, je suis heureuse! bises à chacun!
    bonjour Aurélie, comme je suis heureuse!

    magique, sven..j aime beaucoup..

    Je vous aime chacun, infidèle à chacun et fidèle à chacun, car j’aime chaque plume dans son plein d’ailes en vol!

  37. Un soir
    Un vin de corse
    Une friture de poissons
    Il y a trente deux ans
    Un coucher de soleil
    Sur la mer
    Un soir
    Un vin de loire
    Une friture de poissons
    Il y a un an
    Un coucher de soleil
    Sur la campagne

  38. Le V de Vie
    …….Le V de Vin
    ………….Un Vin de Vie
    ………………….Un Vit de Vin
    ……………………………..Vin de la Vie
    ………………………………………..Vivre de Vin
    …………………………………….Et beau de Vie
    ……………………………………..Et bon de Vin

  39. on raconte qu’un jour,
    lui et elle, ont croqué la jolie perle bleue sur le cep en terrasse tout ouvert aux embruns, et
    lui et elle, s’écoulent des raisins bleus que leurs coeurs croquinent tendrement, l
    ui et elle, tatoués par un simple grain de raisin cueilli sur un bout de bois dur si juteux…
    et…
    lui et elle, souvent reviennent, chaque septembre, croquer un grain tout bleu, pour renouveler leurs sangs qui coulent leur destin.

  40. Bonjour, Ossiane

    Hier, je n’ai pas pû m’exprimer car ma journée a été perturbée. J’espère que tu vas mieux.
    Je t’embrasse.

    Baisers enflammés
    Qui m’enivrent à la folie
    Raisins de l’amour

  41. Bonjour Ossiane,
    désolé de moins venir, mais j’ai ouvert un nouveau blog alors j’ai un peu de mal à tout gérer.

    Cher Michel,
    sache que j’ai une immense admiration pour toi et ton écriture.
    Amitiés du coeur.

    Le vin m’inspire
    Vendanges du coeur,
    Intenses émotions,
    Nectar en bouche.

    Bisous à tous,
    OLIVIER

    Aurélie, quelle joie de te lire ! je suis là !

  42. >jane :
    Tu as écrit deux bien beaux poèmes autour du vin avec deux approches complètement différentes. L’autre visage du breuvage qui fait bien sûr des ravages si on n’y prend garde. J’aime beaucoup le premier et les associations d’idées que tu as attribuées à la couleur du vin. Beaucoup de délicatesse dans ce rosé plein d’amour. Merci beaucoup pour ta plume qui se délie de jour ne jour. Je t’embrasse.

    >Bernard :
    Bernard, ton amour des jeux de mots a fait mouche sur mon dos !!! Remarque, je m’y attendais un peu 😉 Tu n’as pas pu résister et c’est très bien vu et écrit 😉 C’est encore un peu tôt pour le prendre dans mes bras et le faire valser; pour le moment, je regarde droit devant moi;-) En revanche, le tapis persan me convient tout à fait pour continuer ce voyage que je n’ai pas interrompu cette fois 😉 Bises.

    >Bourrache :
    Très beau poème fusionnel, Bourrache qui sort tout droit de ton cœur. Belle journée à toi.

    >Sven :
    Un poème très intérieur Sven dans lequel tu évoques des sensations diffuses sur le sens de ces paysages tableaux! J’y sens comme une profonde mélancolie depuis ton retour de vacances. J’espère que tu vas bien ? Je t’embrasse.

    >Marc :
    Tu te débrouilles bien pour un débutant, Marc 😉 D’autres visiteurs réguliers de ce blog ont eu le même parcours que toi sur cette découverte de l’écriture. Ne t’inquiète pas de savoir si tu es à la hauteur ou pas. L’Oeil Ouvert est un espace ouvert à tous, à toutes les formes d’écriture ou de pensée quelque soit le niveau de chacun et sans aucune querelle de chapelles. Ce n’est pas un blog spécialisé dans la poésie ou la littérature, bien que de nombreux poèmes soient déposés ici de façon un peu magique, je dois dire 🙂 Je pense que cette ouverture fait que chacun se sent libre d’écrire ce qui lui plait sans crainte d’être mal jugé. L’essentiel est que tous ces partages de mots soient beaux, émouvants, chaleureux, intéressants et sincères. Depuis plus de deux ans, c’est le cas et je suis très attachée à cette belle tribu de poètes, penseurs et amis;-) Bien à toi.

    >Annick :
    Tes mots pétillent fort ce matin, Annick 😉 Le V de la Vie traverse tous tes messages ! Ca croquine en tendresse et en beauté. Merci Annick pour la belle humeur que tu fais passer tous les jours dans le blog ; je t’embrasse fort.

    >Claudie :
    Bonjour Claudie, j’espère que tu ne vas pas trop mal après ta difficile journée d’hier.
    Oui, je vais mieux peu à peu mais cette fois, je me shoote aux anti-douleurs qui me permettent de vivre à peu près normalement 😉 J’ai eu ce même problème en mars ; j’avais été obligée de laisser ma péniche sur le bord du rivage pendant plusieurs jours 😉 https://blog.ossiane.photo/2007/03/23/escale/#comments
    En tout cas, tu as retrouvé beaucoup de verve et de vigueur dans ton bel haîku fiévreux 😉 Merci à toi, je t’embrasse.

    >Olivier :
    Pas de souci Olivier, j’ai cru comprendre sur un autre blog que tu avais ouvert un autre blog sur le sport. C’est une bonne idée compte tenu ton passé de grand sportif. Tu ne dois pas manquer d’idées pour l’animer. Je vais donner ton lien http://carpediem.typepad.fr/cafedesports/
    Merci pour ton beau poème chaleureux, je t’embrasse et te souhaite de vivre de belles choses avec ce nouvel espace.

  43. Bonjour Ossiane,
    j’espère que tu vas mieux aujourd’hui.
    Amichel, ingénieux dessin des mots,
    Fred, hips, c’est bien rendu,
    Annick, j’ai pas le sang bleu mais le coeur a ses raisins que la raison ne connait pas…
    à tous, bonne journée, sans pépin !

  44. > Ossiane,
    je te guettai et hop te vois passer la tête! Ah tu t’y attendais… C’est vrai, que tout le monde ici te veux du bien et fait blog avec toi. Et j’essaie modestement de trouver les mots pour le dire.
    Avec ton métier, je crains que tu souffres de « la crampe de l’ordinateur »; alors un remède:
    >>> copie edlin.exe sur ton disque dur (vertébral s’entend). Tu lances l’exécution et s’il te donne le message « mauvaise version de DOS », tu en installes une antérieure (un peu plus jeune en somme).
    Et puis pour avoir la patate, quand tu as mal au dos, rit fort. Crois moi, ça vaut le cou.

  45. >Sven:
    Merci de prendre de mes nouvelles. Ca va de mieux en mieux avec du repos;-) Il faut être patient quand on a mal au dos. Bises à toi. 

    >Bernard:
    Bernard, tu es vraiment trop drôle avec tes jeux de mots;-)) Je n’en ai pas plein le dos;-) Mlaheureusement, je ne peux pas rire trop fort car mon dos se réveille malicieusement;-) L’ordinateur qui m’accompagne de longues heures dans mon travail n’est certainement étranger à l’affaire. Mais de là à retourner au langage DOS que j’ai bien connu à une époque, je prends mes jambes à mon cou ;-)) Pas bon pour le dos tout ça;-))

  46. Coucou Ossiane…Souci avec ton dos..? j’ espère que cela va s’arranger … J’ai lu ce que tu as écrit à Marc , et d’un coup m’est venue à l’esprit un court texte qui définit assez bien ce à quoi peut correspondre « L’oeil Ouvert » :

    Autour de l’arbre immobile
    L’ombre qui tourne
    Dessine sur le sol
    Le mouvement du jour

    C’est l’amorce
    d’un cercle parfait
    Et tous les cercles se ressemblent

    Mais toutes les feuilles
    Sont différentes

    Jean Tardieu (poète dont j’admire l’écriture).
    Et toi tu es notre guide bien sûr…:)
    A plus tard ..

  47. J’ai cherché,
    autour de
    malicieusement!
    Cela m’a pris du temps…
    je préfère me dire
    qu’il n’est pas bien méchant;
    qu’un rire le réveille,
    l’indocile,
    ça nous ouvre les yeux!
    face ou pile,
    je te le donne en mille!
    C’est une anomalie
    plus qu’une force brute
    ou un effet zombie.
    Le remède?
    renforce ton ip (image personnelle)
    car si le dos est raide
    c’est quelqu’un qui t’appelle,
    question de connexions.
    Un trop plein d’émotion,
    Aïe le coeur Dossiane!
    Pour éviter la panne,
    et la douleur aussi,
    avale un syncookie

    http://gunnm.org/~soda/publications/2006-06-upmc-lutte-dos/#(2)

  48. Ossiane

    Je ne vais pas « trop mal » c’est l’expression qui convient bien. Demain, cela ira mieux, je l’espère.
    Quant à toi, j’imagine que cela ne passera pas aussi vite que cela, le mal de dos est, il est vrai est le « mal » du siècle avec l’ordi. Si tu suis les conseils avisés de Bernard, je crains que tu es aies mal au cou!! Surtout, si » tu prends tes jambes à ton cou », suivant ta propre expression.!! Alors, comme le dit Bern

  49. > Ossiane, Pour te distraire un peu de ton mal de dos (courant quand on en a « plein le dos », me dit souvent Anghjula) , une fleur de nielle (si tu cliques sur mon nom => normalement ça marche) : Guidu, le photographe de TdF, vient de m’écrire que les anciens, dans son village de la Cinarca, appelaient aussi le nielluccio (ou nielluciu) « raisin teinturier » à cause de sa couleur, qui rappelle celle de la fleur de nielle.
    Angèle (actuellement installée au Café des éditeurs, Place de L’Odéon) et moi même t’embrassons très amicalement.

  50. >Alix :
    Pas de souci Alix, tout va bien, j’ai l’habitude maintenant 😉
    J’aime aussi beaucoup Jean Tardieu et bien sûr ce poème-là. Tu me fais trop d’honneur. Ce cercle parfait aux feuilles différentes me rappelle l’Arbre des Amis qu’évoquait Lilly dans son émission sur France 5. Pour ceux qui ne savent pas , Lilly est une poétesse et dessinatrice accomplie qui a beaucoup fréquenté nos blogs il y a quelques mois et dont je regrette l’absence. Elle est venue nous faire un petit signe hier. Bonne soirée Alix !

    >Bernard :
    Tu ne manques pas d’humour, Bernard, c’est le moins qu’on puisse dire ; ton entourage doit bien s’amuser avec toi ;-)) Entre la pile IP, le firewall, le syncookie, le synflood, le smurf, les pings, tu me donnes des remèdes de cheval !!! Les connexions sont bonnes mais tu as raison, j’ai une anomalie puisque j’ai trois lombaires de soudées 😉 Quant à mon cœur, il ne tombe jamais en panne 😉 A toi le rebond !

    >Claudie :
    Courage Claudie, mes pensées chaleureuses vers toi.
    Tu as raison, les remèdes de Bernard sont très radicaux mais sont-il efficaces 😉 Je ris mais en silence 😉 Bonne soirée.

    >Ivucciu :
    Bonsoir, c’est trop gentil de penser à moi comme ça 😉 Je pensais que c’était toi qui prenais les photos de Terre de Femmes. Superbe photo de nielle ! J’apprends encore sur les cépages. Tout mot a une origine et explication. Merci pour ces infos et un grand bonjour à Angèle dans ce bel endroit. Je t’embrasse.

    >Maria :
    Ca dérive, ça dérive ;-)) Merci Maria, c’est gentil mais je me force à ne pas rire pour ne pas me faire mal ;-)) Bises.

  51. A défaut de textes, j’ai pris toutes les senteurs du jardin quand l’odeur du chèvrefeuille se mélange à celles des roses. Je les offre en brassées pour les personnes qui ont mal au dos et à tous pour souhaiter la bonne nuit. Noisette.

  52. Là-bas, l’horizon se charge de nielles.
    Paco de Lucia envoûte la nuit,
    les pas sur la planche ont des voix de miel.
    Patrimonio vibre au fond de ses puits,
    la terre secrète ouvre ses aisselles.
    La Colomba coule frêle caresse…

  53. Un peu de zénitude (contre le mal au dos, y a pas mieux à c’qu’on dit…)

    merveilleux le chemin de Han shan
    nulle trace de carosse ni de cheval
    les ravins convergent, difficile de s’orienter
    les pics abruptes s’entassent, on ne sait combien de rangées
    la rosée goutte dans mille sorte d’herbes
    le vent murmure dans les pins rassemblés
    à ce moment, égaré du sentier,
    le corps demande à son ombre « où va-t-on maintenant? »

    Han Shan

  54. >Noisette:
    Vous avez bien choisi, Noisette. Le chèvrefeuille et la rose font partie de mes parfums de jardin préférés. Mon dos se détend soudain grâce à vous;-) Bonne nuit à vous et à demain.

    >Le sid/Yves:
    Bonsoir Yves, bizarre que tu aies changé de nom;-) Toujours ta belle écriture mystérieuse qui interpelle. Tu rebondis de belle façon sur la nielle d’Ivucciu, sur le célèbre festival de guitare de Patrimonio. La terre de vignes vibre de tes mots. Merci à toi.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Colomba_%28nouvelle%29

    >Johal:
    Décidément, de nombreux remèdes me sont proposés;-) Je vais pouvoir me lancer dans l’ouverture d’une clinique virtuelle;-) Pas mal le dialogue corps/ombre:-) Merci, je me sens déjà mieux, je t’embrasse.

  55. je lis que tu vas un peu mieux, Ossiane, et déjà je me réjouis,
    je me sens si impuissante de soulager un mal de dos, mais si le chèvrefeuille et la rose peuvent t’aider…j’en avais, moi même plein le dos, la semaine dernière, trop de chagrin pour avancer, et puis le cours reprend son lit, doucement. Je t’embrasse bien fort!

    Je me pose
    Et regarde
    Puis cueille
    La plus odorante branche
    De chèvrefeuille
    Et la plus délicate rose
    Pour te les offrir
    Tendre Ossiane
    En belle humanité
    Aimante dans ses partages

    Puissent elles doucement
    Te soulager
    Ces beautés de vie
    En t’embrassant le fil de ton jour
    Comme j’aimerais m’exécuter
    En te soulageant d’avec nos partages

  56. je connais peu les vins corses, à part un blanc superbe du coté de Cala Rosa  » Clos Canarelli »

    Cuvée exil

    Certes j’en conviens je dois changer de style
    Arrêter de courir après des rêves puérils
    Ou bien de croire à la divine idylle
    A moins de vouloir être le dernier des débiles.

    Durant trois décennies j’ai couru d’iles en iles
    Tel un équilibriste suspendu sur son fil
    Négligeant le terroir, et les terres fertiles
    Confondant, adret, ubac, calcaire ou bien argile

    Au lieu d’élever un nectar au goût subtil
    J’ai du me contenter de la cuvée « exil »
    Qui enivre les sens d’un parfum d’inutile
    Et qui vous consacre le roi des imbéciles

    Mais je vais m’appliquer, ne vous faites pas bile
    A la trappe, fini, le Domaine Saint-Docile
    Avant de taper une nouvelle fois dans le mille
    Plus de place, juré, pour les jeux infantiles.

  57. un peu de retard à l’allumage
    merci pour les encouragement

    voici un texte un peu décalé

    érance

    je ressemble à un vagabond
    mon esprit imbibé de tes pensées
    erant seul, de café en café
    trouvant le réconfort dans un ballon
    Je cherche en vain ma voie
    tel un clochard soul de vin
    sa bouteille vide comme copain
    j’aimerais remplir cette bouteille de ta voie
    pour me saouler de d’écouter
    j’aimerais l’ emplir de ton odeur
    et sur le corps m’en asperger
    j’aimerais y verser ton sang
    tel un vampire, le boire goulûment
    mais lorsque les effets se dissiperont
    il ne restera que le vide
    ou je m’enfermerai à tout jamais

  58. magnifique photo !

    Quand les vagues soulèvent l’imaginaire
    Zones indomptées, zones nattés
    Quand la lumière habille la terre
    Odeurs pépiées, bruissements épicés
    Je reste … pour rêver.

  59. Pardonnez mon petit retard en commentaires

    >Jean-Louis:
    Je n’ai goûté que le Clos Canarelli rosé à Bonifacio et je l’ai bien aimé;-)
    Quel poème ! J’y sens plein d’ambiguités sur cette cuvée Exil. Il y a certainement un peu de toi dans cette évocation d’idylle;-) En tout cas, tu parviens à faire passer beaucoup de choses en subtilité avec tes métaphores. C’est joliment fait. Bonjour Merci Jean-Louis, je te souhaite une bonne fin de soirée.

    >Marc:
    Quel cri du coeur émouvant avec ce poème autour de la bouteille vide qu’on aimerait remplir de présence. Tes mots sont pleins de sensibilité et de passion aussi. Ta plume se libère, Marc. Tu te débrouilles pas mal pour un débutant. Merci pour ta présence, bonne soirée.

  60. ô petite soeur
    ma colombe aux yeux de fer
    mon sang est en bière

    goût de la châtaigne
    freine sanglier sur la route
    ô vieille madone

    au feu ravageur
    je fais face verre en main
    goût du Chardonnay

    et je me souviens
    princesse blanche mystère
    d’une voix si douce

  61. >Le sid/Yves:
    Bonsoir Yves, cette note Patrimonio semble t’attirer particulièrement;-) Le thème de Columba revient plusieurs fois dans tes écrits. Ca te va très bien aussi d’écrire de longs poèmes;-) Beauté de tes mots pour cette princess blanche. Petite question que tu vas trouver indiscrète… pourquoi changer de nom d’un commentaire à l’autre? Bonne fin de soirée et merci.

  62. C’est la première fois que je me dédouble !
    http://www.brasseriepietra.com/fr/pgs/colomba1_fr.htm
    Je répondais à ton lien qui n’était pas mon premier.

    Qui a bu boira : qui haïkise …

    Le sid est paraît-il mon double (AH ! L’âge de glace…).

    Belle soirée à toi sur ton île où tes marins viennent accoster fidèles.
    Santé à toi, princesse qui laisse vibrer les cordes de lyres fraternelles.

  63. >Yves:
    Merci de m’avoir répondu aussi vite car je me posais pas mal de questions;-) J’ai tout compris maintenant!!! J’étais complètement à côté pour Columba. Dommage, je n’ai goûté que Pietra et Serena;-) Columba est un joli nom pour une bière blanche! Je trinque avec toi!
    Bonne fin de soirée aussi; je prie pour que les marins ne fassent pas naufrage avant la publication d ela nouvelle note;-) Ondes fraternelles vers ta Suisse.

    J’ai vu que tu recommençais à écrire des haïkus sur ton blog. Pourquoi avoir tout repris à zéro et veux-tu que je te remette en lien?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *