Fenêtres

J'ouvre les Yeux, Espoir de Sortir du Noir, des Fleurs au Balcon.

J’ouvre les Yeux
Espoir de Sortir du Noir
Des Fleurs au Balcon.

Derrière les Barreaux, un Chat Rêve de Passer de l'Autre Côté.

Derrière les Barreaux, un Chat Rêve de Passer de l'Autre Côté.

* Lecture du Haïku Calligramme: partie fenêtre puis, du bas gauche vers le haut.

Derrière les Barreaux
Un Chat Rêve de Passer
De l’Autre Côté.

« HaïkUU du vendredi soir »

Fenêtres fermées
La vie se referme sur elle
Ne passe que le Ciel…

UU

Ze Happy World according to UU

56 réflexions sur « Fenêtres »

  1. PoéSSibleS des fenêtres…

    Fenêtre
    …………..sans rideaux
    où j’entre
    ……………mes yeux
    cherchant
    …………….dans la vie
    un poème
    …………….sans voile

    Catherine

  2. Fenêtres de Karel Appel
    André Verdet
    Ecritures/figures
    Collection dirigée par Michel Delorme
    Editions Galilée 1985
    ………………………….
    pour Karel d’André Verdet:

    « Il n’est dans l’existence
    Qu’une fenêtre seule
    Toujours la même et qui
    Muettement résiste
    Aux alarmes du regard

    Une seule fenêtre seule
    A rendre craintive
    Toutes les portes Entrebaillées »

  3. sous la façade

    même teintée de blanc
    je suis meurtrière
    même auréolée de vert
    je porte la noirceur
    même vrillée d’arabesques
    je me barricade
    même ourlée de festons
    j’ai peur de tomber

  4. Tiens, je réalise maintenant que j’aurais tout aussi pu évoquer dans un autre haïkUU les volutes en métal, en correspondance avec les volutes végétales. Tout en délicatesse.

    Ah… d’ailleurs cela fait un haïkUU:

    Volutes en métal
    Tout en délicatesse
    Volutes végétales.

    5-7-5 Pile ce qu’il faut ;o) [oui, y a des E muets…]

  5. comme promis voici mon clin d’oeil du jour:

    Il fredonne en bas la mémoire des volutes du forgeron
    Qui d’autre que lui nous rappelle ce que font nos baisers
    Il y a un ciel en cage dans nos marches de nuages
    Un ciel que traverse celui qui pour chanter a des sandales d’or

  6. j ai pas rtop le temps, désolée, mais je réagis in direct..

     » mmmh, qu’c’est joli….tes images, tes haikus…. j’adoooooooooooore, mon week va être apaisé, si chouette, du baume au coeur, osseane, bon week à toi…. »

    je lirai tous les précieux comments et poêmes et écrits avec le bon temps pour les lire en tripes… bon week, le soleil est revenu ici après un début semainse en pluies…

    yaouhhhhhhhhhhhhhh, j’adore ces fleurs aux fenêtres, le volet ouvert, le chat qui ronronne, sa chaleur, sa douceur, se laisser caresser le chat confiant, l humain lui veut que du bien,…..mon coeur palpite, c’est bÔ… j’suis heureuse et repas sur un pied en sautillant..

  7. juste je pose un oeil, deux yeux, peux pas lire les jolis écrits, c’est le week..

    et comme j aime ces photos,
    comme j’aime ces haikus croustllants comme des beignets de foire au manèges,
    comme j’aime les couleurs, les fleurs, la rose grimpante,
    la chaleur qui se dégage,

    mmhh cela me fait du bien, je m’éclipse en, sautant sur l’autre pied heureuse. smacks..bon week, pleins de chaleur, de soleil, de bisous……..

  8. – « Oh! C’est d’un chic ça Madame! » dit O’Malley se penchant vers Duchesse.
    – « C’est la fenêtre de ma chambre » lui répond-t-elle d’un air un peu pincé. « Croyez-vous que nous allons retrouver mes chers petits? »
    – « Mon ami Scat Cat m’a reffilé un tuyau: vers les docks. Allons-y. »
    – « Tenez, regardez, ne dirait-on pas d’adorables matous derrière ces vitres? »
    – « Oh! Marie, Toulouse, Berlioz » s’écrie Duchesse. « Mes pauvres enfants prisonniers chez Edgar! »
    – « Je vous l’avais bien dit qu’on les retrouverait. Voici la bande à Scat Cat.
    « Passez par derrière » leur crie-t-il « et ligotez Edgar ».
    « Nous allons fêter ça en musique. C’est la fête de la musique ce soir et nous danserons! »
    – « Oh! Comme je suis heureuse, mon cher Thomas! »
    ……………………..
    Ceci dit, je ne suis pas sérieux!
    Ossiane, elles sont superbes tes photos, en opposition, si parlantes, comme le reflet de deux mondes voisins, cousinants. Bises.

  9. La fenêtre
    …………….sur la vie
    parlait
    …………….de l’intime
    du jour
    ……………ensoleillé
    et baissait
    …………….la voix
    les rideaux
    ……………..du secret
    pour le silence
    ……………..d’une rêverie
    de la nuit
    ………………étoilée

    Catherine

  10. ton travail est superbe, bon ça je te l’ai déjà écrit… toujours impressionnant de voir la quantité & la qualité des commentaires que tu suscites… bon, déjà dit aussi… alors je prends ma place dans la file & je dépose ça :

    Haïku 9

    herbes qui se couchent eau qui frémit
    aigrettes plongent leurs becs
    vie du marais

  11. >Catherine:
    Un nouveau PoéSSibleS autour de la fenêtre sans rideaux et ce parallèle avec les yeux grands ouverts qui découvrent le monde sans voile. Ce regard est pur et vrai. J’aime bien. Moins léger que le précédent, il est profond et ouvre d’autres possibles. Bises par ma fenêtre.

    >Boudegom:
    Très bonne idée de laisser cet extrait consacré à la fenêtre. Cette fenêtre est le regard que chacun d’entre nous porte sur le monde. Si vous voulez voir d’autres peintures de Karel Appel, rendez-vous ici: http://images.google.com/images?q=Karel+Appel&hl=en&btnG=Search+Images

    Superbe ce poème écrit à partir de la première photo. Tu as l’art de nous surprendre avec cette fenêtre aux allures un peu inquiétantes. J’aime beaucoup.

    >UU:
    Coucou, en pleine forme ce matin avec cet haïku très spontané 😉 Tant pis pour les E muets. Il faut prendre des libertés. Toute en volute, ta journée sera belle. Bises à vous deux.

    >Jean-Michel:
    Merci Jean-Michel. Toutefois, cette démarche n’est pas très consciente de ma part; je me laisse porter par l’univers dans lequel j’évolue. Bon week-end.

    >Bruno:
    Un beau clin d’oeil, Bruno! Merci pour cette délicate attention;-) Les volutes du balcon qui ont retenu ton regard se transforment en un escalier de nuages qui mènent droit au ciel. Ton imaginaire poétique est très fort. Bravo à toi. Bonne fin d’après-midi.

    >Annick:
    Je suis contente de te voir heureuse à nouveau. Prends un peu de repos dans le jardin. Tout doucement, Annick, rien ne presse.

    >Brigetoun:
    Adorable ce petit haïku autour du chat. Pas de porte de sortie pour lui. Le pauvre… Merci à toi.

    >James:
    Bien vu la progression, James;-) Tu connais bien cette lumière aussi. On la ressent dans tes photos. Du plaisir à te lire. Je t’embrasse.

    >Pierre (2):
    Je vois que tu connais tes classiques en nous proposant cet extrait des Aristochats ;-)) Je me demande comment tu as fait pour écrire cet extrait… de mémoire?
    En fait j’ai voulu mettre une fenêtre des villes assez sophistiquée et une fenêtre des champs plus rustique mais au bout du compte, c’est toujours une fenêtre;-) A vous de vous en emparer comme vous le sentez maintenant. Meri pour ton humour, Pierre. Je t’embrasse.

    >Catherine:
    Les Poéssibles filent entre tes doigts maintenant et ça me fait plaisir que tu te sentes bien dans ce style d’écriture. Je trouve que ce thème de la fenëtre va bien se prêter à ce que tu essaies de faire. Cette fenêtre prend vie et on a envie de chuchoter en te lisant. Merci beaucoup Catherine. Bises chaleureuses.

    >Eric Low:
    Ce que tu me dis avec humour est très gentil. Je ne sais pas vraiment pourquoi ce blog suscite tant de commaentaires;-) L’essentiel est que chacun se plaise ici, crée, s’enrichisse de mots et d’humanité aussi. Tu fais partie de la tribu maintenant. Merci pour ce joli haïku mais il aurait peut-être mieux convenu à mes photos de Camargue, non;-)) Ce n’est pas grave. Merci Eric pour ton attention.

  12. >Bruno:
    Merci pour ton passage Bruno. C’est sans doute ce vert qui crée cette impression. Bonne soirée.

    >Jane:
    J’aime beaucoup ton haîku en virgule. En revanche, je ne comprends pas ton titre;-) B comme balcon, balustrade? Bises.

  13. coucou ossiane
    puisque ns sommes en ligne ensemble apparemment!
    A
    B
    C

    je me fais une  » numérotation  » avec l’ alphabet….de mes haikus!!!

  14. >Jane:
    Coucou;-) Je vois défiler tes haïkus et je me dis quel mystère y a-t-il derrière tout ça 😉 Alors forcément, je commence à imaginer des choses;-) Grande suprise à lire ta révélation! C’est une numérotation de haïkus sur cette note ou sur plusieurs notes? C’est pour mieux te répérer que tu fais cela? Je voulais te dire aussi que tu as laissé passer le A;-)

    Pas mal le C. Il a tendance à revenir vers l’intérieur. C’est la fenêtre qui te captive le plus apparemment.

  15. le A …hier…sur  » sieste  » à 22h04

    je fais le projet d’aller jusqu’à Z ( bien sûr )
    en passant sur des haikus, comme si c’était des gros cailloux pas trop glissant qui permettent de traverser la rivière
    (comme pour traverser la rivière pour aller s’engouffrer dans le ksar de AIT BENHADDOU )

  16. A ..B..C..

    Tu viens de me donner une autre idée pour rajouter a ma  » numérotation  »
    avec ton C de cachette!!!
    merci
    jane

  17. >Jane:
    Ce A m’était passé sous le nez;-) Ca innove beaucoup du côté de la Corse. Une idée sympathique. Quant à la cachette, je me demande ce que tu nous concoctes:-)

  18. LE CARREAU

    Pures pluies, femmes attendues,
    La face que vous essuyez,
    De verre voué aux tourments,
    Est la face du révolté;
    L’autre, la vitre de l’heureux,
    Frissonne devant le feu de bois.

    Je vous aime, mystères jumeaux,
    Je touche à chacun de vous;
    J’ai mal et je suis léger.
    René Char

  19. Toile , métal et pierre rivalisent de souplesse pour s’imprégner de nature…
    Hiératique, la fenêtre les regarde…
    Dans un instant, à l’heure exacte où le soleil caressera le reflet de sa propre image, elle passera, laissant couler derrière elle sa robe de satin…sans un regard vers le monde…
    Je la regarderai passer et retournerai me fondre dans la vie…
    Peut-être un jour tournera-t-elle la tête vers ma silhouette…
    Je serai au rendez-vous…tous les jours, à la même heure…

  20. désir patient

    j’attends
    un geste
    un appel
    une approche
    j’espère
    une caresse
    un murmure
    un frôlement
    se pourrait-il
    que je touche ta main
    que je chuchote à ton oreille
    que j’enlace ton corps

  21. rose des sables

    invisible et silencieuse
    mon empreinte serpente
    jusqu’à ta fenêtre
    celle restée ouverte
    invisible et silencieuse
    elle déjoue la rectitude
    elle irrigue la matière
    elle fond les barrières
    elle s’infiltre en douceur
    elle s’étire en tous sens
    elle parvient à se mêler
    au sable de tes murs
    elle entraîne avec elle
    un filtre de lumière
    tes sombres persiennes
    en deviennent plus claires
    de l’autre côté de tes parois
    quelle rose des sables
    se recompose en secret

  22. Fun.. êtres

    Derrière les vitres fermées
    Des rideaux de dentelle
    Aux broderies de chat
    Qui regardent espiègles
    Le rosier monte-en-l’air
    Qui garde son larcin
    De roses fraîches
    Dérobées au riche matin
    La rue semble tranquille
    Le temps aime s’y promener
    Le ciel cogne aux fenêtres
    L’air doux nébulise
    Des parfums d’aromates
    Et de fleurs odorantes
    Derrière les vitres fermées
    Des ombres légères
    S’agitent
    Souvenirs de tartines
    Et de confitures sucrées
    De chocolats chauds
    Dans de grands bols bleus
    La pipe de grand–père
    Et mamie qui sent la violette
    A travers les rideaux de dentelle blanche
    Le soleil joue un théâtre de mémoire
    Le bonheur de jadis
    Et nos jeunes années

  23. >amichel:
    Coucou, c’était bien? Je pense que oui vu le titre que tu as choisi ou alors c’est l’effet Fête des Pères qui se fait sentir;-))Pleine de nostalgie et de tendresse cette évocation de l’enfance au travers de ces petits chats sur les rideaux. C’est vraiment très beau. Quel talent tu as pour d’écrire ces images, ces odeurs et cette chaleur familiale du temps jadis. Tu es un sacré poète, Michel. Merci pour ces belles fenêtres ouvertes sur ces jeunes années. Je t’embrasse avec le bonjour du soleil.

    >feu romeo:
    Ce poème de Pablo Neruda sur la disparition est très beau et émouvant. L’abscence est comme une grande maison dans laquelle on peut voir à travers. C’est sans doute ces fenêtres transparentes qui t’on amené à faire ce parallèle.
    Merci roméo pour ces mots
    Tu es en progrès en ce qui concerne le nom de l’auteur puisque tu l’as mis juste après dans un autre commentaire;-) Encore un petit effort pour mettre le nom en bas du poème;-)) On va finir par y arriver;-) Bien à toi. Bonne après-midi.

  24. Bonjour à tous

    Si vous avez un moment à perdre et que vous voulez enrichir vos connaissances et émotions photographiques, faites un détour chez le photographe Alain Rio qui vit au Mexique et vient nous voir de temps en temps. http://noravr.blog.lemonde.fr/

    Son coéquipier blogueur Roland Quilici vient de réaliser l’interview exceptionnelle d’une grande photographe de photo journalisme. Il s’agit d’Ami Vitale, une femme qui a gagné de prestigieuses récompenses au travers de ses photos pleine d’humnanité. N’oubliez pas d’aller viisiter son site dont l’adresse est indiquée chez Alain. Ses photos sont vraiment bouleversantes. On en ressort changé intérieurement.
    http://noravr.blog.lemonde.fr/noravr/2006/06/ami_vitale_inte.html

    Bonne après-midi.

  25. Petite visite circonstanciée par l’annonce que tu fais pour cette interview sur notre blog… Définitivement, au-delà de la qualité de tes photos, des souffles d’imagination que tu proposes, du bien-être né de la libre expression poétique qui règne ici… Au-delà de tout celà donc, ta générosité, ta spontanéité, ce vrai de chaque instant, ce désir de partager constamment tes découvertes, ton espace, ta maison, cette fenêtre sur le monde, sur nos mondes, tout ceci explique aussi le succés de ton blog…
    A méditer sérieusement dans un un monde basé sur la concurrence, cette forme de guerre qui s’accompagne souvent du souhait que le voisin coule ou disparaisse!
    Merci donc, ma très chère Ossiane, de ce commentaire appelant à venir chez nous autres pour aussi lire cette interview glanée par Roland!
    Le travail d’Ami Vitale est effectivement admirable, et bouleversant effectivement… peut-être parce qu’on se rend compte finalement que ces gens avec qui elle vit dans des moments de crises, nous ressemblent beaucoup. Sa sensibilité et l’usage judicieux des techniques photographiques font le reste!
    Bises très très chaleureuses!

  26. Et seules les roses
    D’un souffle ténu exhalent
    Le désir enclos

    J’entre à pas feutrés dans cet espace clair où l’intime est si doux…

  27. je suis allée chez Ami Vitale, et ses photos du monde terrifiant dans lequel vivent des êtres faits de corps, de sang, de coeur, et d’âme, cela fait très mal…cela me fait pleurer un tel monde qui fait mourir l’Homme, et nous si petits pour changer la planète…

  28. chère ossiane,
    si j’ai souvent une aile qui part dans les rêveries, les doux songes, c’est bien parce que mes pieds sur terre ne peuvent souffrir plus..je suis tite Annick impuissante pour renver le monde et faire de celui ci un monde juste, égal, bon, beau, aimant, sans souffrances…
    je t’embrasse, osseane

  29. Tes photos de volets et de fenêtres me font penser aux vacances et tes belles paroles de sieste me font rêver ! Mais avant je dois partir faire passer des examens à Paris …à mon retour je blogguerai à coeur joie.
    Je t’embrasse
    Judith
    Bravo aussi à UU pour ses jolis haikus

  30. Aux poètes noctambules,

    Un peu de retard dans la publication ce soir. Ce sera plutôt vers minuit et demi, 1h. Je n’ai pas tout à fait fini.

    A tout à l’heure.

  31. >Alain:
    Je cours me cacher….:-)
    Ce que j’ai fait est très sincère tout comme tout ce que je dis ici. Bien à toi.

    >L’oeil vagabond:
    Tu vois beaucoup de jolies choses dans ces photos;-) Ca tintinabulle de toutes parts. Merci pour ta belle poésie.

    >Sylvie:
    Je t’en prie… il y a encore de la place;-)

    Vi:
    Merci pour ton info. Ce genre de rencontre laisse des traces.

    >Fugitive:
    Toutes les commentatrices d’Instants Cléments se sont donné rendez-vous ici;-) Tu es vraiment la bienvenue Fugitive. Je te remercie pour ce joli haïku plein de sensualité.

    J’essaierai de passer chez toi. Même chose pour Vi et Sylvie. En revanche, je ne sais pas quand. Merci à toutes les trois.

    >yo-cox:
    Ces deux fenêtres semblent bousculer ton imaginaire;-) La lumière en vert sous toutes ses formes;-) D’autre part, les carreaux des villes et des champs murmurent joliment de concert;-) Les fenêtres offrent les mêmes reflets. Merci beaucoup yo-cox pour ces deux jolis poèmes. Je te sens ragaillardie;-) Bonne nuit.

    >Annick:
    Ca me fait plaisir que tu sois allée voir les photos d’Ami Vitale. Certes, elles sont dures mais elles montrent une réalité du monde qu’on ne veut pas voir. Ces photos sont utiles. Ce message de misère et de souffrance peut aider à changer la face noire du monde. C’est le rôle du photojournalisme. A nous tout seul, on sent bien impuissant.
    Quant à tes réflexions sur la rêverie, je pense qu’on ne peut pas se détacher complètement ce ce réel qui fait si mal. En revanche, il faut également des parenthèses apaisantes comme celle-ci pour trouver l’équilibre. Merci Annick d’être allée chez Alain. Je t’embrasse.

    >Judith:
    Tes réflexions sentent la fin de l’année mais ce n’est pas terminé;-) Dures journées pour ces examens à venir! Courage, je pense à toi! Je t’embrasse.

  32. je suis ok avec toi, osseane, et ces photos, je tire mon chapeau à ces photographes car il faut monter, il faut dire vrai, il ne faut vivre de l’irréel,
    je suis dans le réel de plein, et quand je r^ve je rêve de plein et de vrai aussi..car j’ai envie d aller au bout de mes rêves…ce ne sont pas des illusions…

    Merci encore pr les coordonnées de Alain, même si ces photos me font souffrir infiniment, j’aimerais tant soulager le monde, je peux les regarder car elles ont vraies et j’aime le vrai.. merci à toi osseane..

  33. avant d aller me coucher, juste de vous dire que j ai apprécié, ô combien ts vos textes, de bouledegom, de catherine de amichel de pierre, de jane et des autres.. yaouhhhhhh, c’est un indigestion de doux mots que je fais, et je suis là avec les mots et j ai envie de vous rencontrer, mais c’est une autre histoire. je vais déjà me coucher.. peut etre envisager d’aller me reposer deux jours en bord de mer ce mois ou juillet.. deux jours à moi, peut être..une quinzaine si haute d’intensité, le coeur tient..

  34. Ordonnancement
    Feston vert et croquet blanc
    Dentelle et amidon

    Volets de guingois
    Roses ? Broderie au ruban
    Fenêtre d’écume

  35. >Bén:
    J’aime vraiment beaucoup les haïkus que tu fais, Bén. Encore un bel exemple avec ces deux-là. Tu as une véritable culture du tissu pour connaître tous ces jolis termes si précis. Fais-tu de la couture? Ca m’intrigue vraiment;-) Je t’embrasse.

  36. Ossiane,
    je suis très « fièreémueflattée » que tu apprécies les haïkus que me soufflent tes photos… J’ai découvert cette forme de poésie sur ton site… et je m’y love avec délectation !
    En ce qui concerne les étoffes, tissus et autres douceurs tactiles, non, je n’ai pas de culture particulière… mais j’aime le sensoriel sous toutes ses formes ; et j’aime toute la diversité et la précision que la langue française offre pour transmettre en mots le ressenti…
    Pas de couture… mais du point de croix… seulement ! j’adorerais avoir du temps pour faire jours et dentelles… un jour peut-être !
    Merci, toujours, de ton hospitalité (hosblogalité ?!!)
    Je t’embrasse

  37. >Bén:
    Tant pis, je me suis trompée à ton sujet;-) Tu n’en as que plus de mérite:-) Tu es sans doute une grand sensible. Mon hosblogalité te salue bien bas, chère Bén:-) Bonne soirée.

  38. A feu-naître ….
    Depuis quelques temps, j’ai idée d’écrire un texte poétique sur les fenêtres…
    Sais-tu Ossiane, que tes créations impulsent de l’élan ! Et j’aime cette idée d’inviter pour écrire sur tes photos. J’aime aussi beaucoup tes peintures. ..Et puisque j’ai un ami peintre, et que créér du lien me fait plaisir, je t’envoie visiter ce que les chats pourraient peut-être voir derrière les rideaux … : http://franck.mariot.free.fr/galerie/displayimage.php?album=1&pos=26

  39. >Nath:
    Je vois que tu es en train de faire une viiste en profondeur 😉 Je sais que les poètes aiment venir écrire ici car ils y trouvent de l’inspiration. J’ai invité beaucoup de poètes sur la page principale l’année dernière. Je voudrais ne pas rompre avec cette idée de partage et cherche quelque chose de simple et moins prenant pour moi à mettre en place. Je vous en reparlerai. Quant à mes peintures, j’aurais bien aimé poursuivre dans cette voie mais là aussi, c’est un manque de temps qui me fait ralelntir. Merci pour le lien de ton ami. Je te laisse continuer la visite;-) Bises.

  40. ah, la fenetre et les fleures. tres simple et beau
    j’imagine un chant avec une tasse du lait juste derriere la fenetre.
    C’est une belle image!

  41. Et un sourire – Paul ELUARD

    La nuit n’est jamais complète
    Il y a toujours puisque je le dis
    Puisque je l’affirme
    Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
    Une fenêtre éclairée
    Il y a toujours un rêve qui veille
    Désir à combler faim à satisfaire
    Un cœur généreux
    Une main tendue une main ouverte
    Des yeux attentifs
    Une vie à se partager.

  42. >Nath:
    Comme cette belle poésie colle bien à mes images! Tu as l’art de trouver ces textes; tu sembles avoir une grande culture poétqiue, non? Bises à toi et merci.

  43. Bonsoir Ossiane,

    Non, je n’ai pas de culture poétique, juste une mémoire, des impressions, faite de rencontres qui renvoient à d’autres choses. Par exemple un poème rencontré par ‘hasard’ qui m’a renvoyé à tes photos !
    J’établis un lien, c’est tout.
    J’aime rapprocher des choses, qui à priori n’ont pas forcément de lien immédiat.
    Bises

  44. >Nath:
    Il n’empêche que tu es capable d’aller piocher dans ton savoir pour le mettre au bon endroit;-) Je sais bien que tu aimes faire des concordances de sens avec les images ou les mots. J’aime beaucoup que tu ensemmences mon blog de ce beau terreau. Merci à toi.

  45. ne pas ouvrir la fenêtre
    avoir peur de souffrir en l’ouvrant
    ou peur d’être déçu
    alors on la calfeutre
    on ferme les volets
    on reste bien au chaud
    seule dans son cocon
    quand l’autre toque au carreau
    on se recroqueville
    on a honte de sa peau
    et puis un jour différent des autres
    on ouvre les rideaux
    on entrebaille un peu la fenêtre
    on accepte de paraître
    on a le coeur tout chamboulé
    la peau chauffé au rayon du soleil
    on ouvre grand
    et on attend

    je vous ai retrouvé ce soir
    émue bien plus qu’il n’y parait
    je vous ai tant aimé

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