Sieste

Mes Yeux se Ferment, un Rayon Vert se Faufile dans ma Pénombre.

Mes Yeux se Ferment, un Rayon Vert se Faufile dans ma Pénombre.

Mes Yeux se Ferment, un Rayon Vert se Faufile dans ma Pénombre.

* Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

Mes Yeux se Ferment
Un Rayon Vert se Faufile
Dans ma Pénombre.

* Cette semaine, j’ai invité mon ami UU, un blogueur multi-facettes que j’aime beaucoup et que j’ai rencontré l’été dernier sur L’Oeil Ouvert.
Sensible, généreux et très attachant, UU est ouvert vers les autres. Il aime rire, rencontrer des gens de tous horizons, partager ses réflexions et ses lectures. L’hiver dernier, il a lancé sur son blog le Concours des Meilleurs Mots Lus. Une nouvelle éditon est prévue à l’automne prochain.

Poète à ses heures, il écrit de très beaux haïkus pleins de sensibilité. C’est d’ailleurs grâce ses encouragements que je me suis lancée dans ce style d’écriture. Il va m’accompagner sur chaque note de cette série.

Ces volets sonnent en écho à ceux qu’il a évoqués avec émotion sur son blog hier.
Une coïncidence étonnante et inattendue dans nos croisements de pensées.

Enfin, UU attend dans un futur très proche un heureux évènement. Il va connaître aux côtés de sa bien aimée Douce Marie les joies de la paternité avec la naissance de sa petite fille surnommée Choupinette pour l’instant 😉

UU sait recevoir. Je vous invite donc à faire plus ample connaissance avec lui en allant visiter sa grande maison d’amis intitulée « Ze Happy World according to UU« .
UU, je te souhaite ainsi qu’à Sweet Mary bien du bonheur à venir. Je te remercie encore pour ton amitié et ce partage de mots auquel tu as bien voulu te livrer malgré ton emploi du temps très chargé.

Voici le haïku et le texte qu’il m’a envoyés.

« HaïkUU du mercredi soir »

Derrière ces volets
Le noir combat la lumière
Instant tragique.

UU

Il est de certains blogs comme de certaines personnes lorsqu’on les rencontre dans la vraie vie.

Parfois le courant passe.

Je parle là d’un courant poétique. Quoique, dans mon souvenir, le Fleuve [celui de Herman Hesse dans Siddharta] n’est pas totalement étranger avec ma rencontre blogUUesque avec Ossiane.

Depuis cette rencontre, bien des mois ont coulé sous les ponts. Et autant de poésie.

Car le merveilleux du blog d’Ossiane est d’avoir installé une ambiance, un univers, une condition à la fois nécessaire et suffisante pour éveiller l’état poétique.

Ainsi les quelques haïkUUs que j’écris sont principalement publiés ici, sur son blog. Toujours sur le moment, sans recul, spontanément. Sans parler des innombrables interventions des un(e)s et des autres en commentaires, parfois d’une poésie infinie.

Il est doux de venir se promener sur ce blog, n’est-ce pas ?

On trouve ici de la beauté, du charme et beaucoup de délicatesse. Valéry a écrit :

« L’état ou l’émotion poétique me semble consister dans une tendance à percevoir un monde, un système de rapports, dans lequel les êtres, les choses, les événements et les actes, s’ils ressemblent, chacun à chacun, à ceux qui peuplent et composent le monde sensible, le monde immédiat duquel ils sont empruntés, sont, d’autre part, dans une relation indéfinissable, mais merveilleusement juste, avec les modes et les lois de notre sensibilité générale. Alors, ces objets et ces êtres connus changent en quelque sorte de valeur. Ils se trouvent musicalisés, devenus commensurables, résonnants l’un par l’autre. » [in Variété, tome I de la Pléiade].

Par le plus grand des hasards de calendrier de publication de notes, nos deux blogs [le mien et celui d’Ossiane] résonnent avec cette musicalité évoquée si justement par Valéry. Laquelle se matérialise aujourd’hui par le thème presque commun, d’une part choisi par Ossiane pour cette série et, d’autre part, par moi quant au sujet de ma dernière note [évoquant le mois de Juin]. Dingue ? En fait, non… Poétique tout simplement.

93 réflexions sur « Sieste »

  1. En parlant de Herman Hesse j’ai une vision à propos d’un de ses ouvrages. Les fenêtres closes iraient parfaitement en illustration de « Narcisse et Goldmund ».
    Ces deux photos inspirent la quiétude, les jeux de lumières, les rayons qui filtrent entre deux battants. J’aime beaucoup Ossiane,
    Bien à toi

  2. Un bien joli duo de volets. Clos ou entrebaillés, ils attirent le regard, et forcent l’imaginaire à s’introduire par la fenêtre.
    Qui y a-t-il donc dans cette maison ?
    Et chacun y va de sa petite histoire, discrète ou farfelue.
    Après de radieuses pages sur l’eau, le ciel et la verdure, tu nous combles à nouveau avec un tout autre sujet.
    Merci Ossiane.

  3. A l’ombre d’une bibliotheque virtuelle, je viens te rendre visite et c’est la que je croise UU et Jhuss, tous deux incontournables, eux aussi… Juste pour te dire qu[ une prof de francais et amie a Hermosillo me dit ce matin: Alain, tu devrais aller sur le site de TV5, y’a une section sur les blogs tres interessantes… Et devinez ce sur qui je tombe en blog annonce?
    Sourire de la maitresse de ces lieux j’imagine.
    Il m’arrive de croiser UU… Generalement chez les autres. Petite partie de cache cache amusante en fait. Et ca me fait plaisir de le voir mis en valeur ici> vous le meritez tous les deux.
    Les photos… UU, recois mon salut amical quand tu passeras de nouveau par ici. La deuxieme est a regarder plusieurs fois… On mesure alors jusqu’ a ou on peut trouver l’equilibre. J’aime beaucoup (les deux en fait).
    La reference de Goumy a « Narcisse et Goldmund », je la souligne, car c’est l’un des plus beaux livres, les plus subtiles que je n’ai jamais lu… Je ne parle pas de la bibliotheque virtuelle ou je suis… Protege pour deux minutes de plus des grandes chaleurs.
    Bises Ossiand…

  4. La méridienne

    Dans la chambre aux volets clos
    Un rayon de soleil paresse
    Les yeux se ferment à sa caresse
    Le rêve vient dans son halo

    Du dehors le chant des cigales
    Disperse le sable blanc du silence
    Une abeille perdue dans les dédales
    D’un bouquet s’épuise d’impatience

    Les livres aux récits fous ou sages
    Des mains à terre sont tombés
    Le songe de Midi tourne les pages
    De leurs chapitres en liberté

    Les tuiles du toit sont en feu
    Dans l’ombre fraîche de la pièce
    Le sommeil est une mer bleue
    Où les dormeurs renaissent

    Les draps au parfum de lavande
    Sont des îles aux plages de soie
    Où les corps amoureux s’étendent
    Et se frôlent du bout des doigts

    Le souvenir heureux nous reste
    D’un abandon plein de douceur
    A l’heure chaude de la sieste
    Repos d’une irrésistible langueur

  5. Derrière les volets…
    Je reviens demain !!! Après les rêves !

    Très joli duo de blogueurs Ossiane et UU!

    Et en plus UU, tu nous évoques Hesse et Valéry…
    Bon la nuit sera trop courte pour tout ce qui est suggéré ici cette nuit !

    Catherine

  6. Merci Ossiane pour ces nouvelles images et ces rencontres, belles et étonnantes, entre visuel et écriture que vous appelez haïkus calligrammes.

  7. Moment magique de la sieste, que vous évoquez si bien tous les deux. Merci Ossiane d’avoir invité UU (et que ton portrait est juste !).

    Quant au poème de Amichel, une merveille !

  8. ossiane merci pour ces photos. Je n’ai pas lu les commentaires.
    Je me laisse infiltrer doucement par les images gorgées de chaleur d’été, et je me laisse bercer par des doux rêves, et je savoure vos mots, c’est une composition magnifique. Et je ne peux en abîmer l’éclat qui me serre et me chauffe. Je ferme l’écran, lirai plus tard les commentaires, j’emporte en moi ces images si belles qui me délectent de belles saveurs. Merci.

  9. Exercice périlleux
    Non moins talentueux
    Que de représenter
    Juste symbolisés
    Tout couple d’amoureux
    Par ces volets radieux

  10. Ossiane merci pour tes éloges d’hier, et voici pour toi aujourd’hui un petit clin d’oeil en echo à ton invitation poetique:

    Qui dort sous l’hospice des fragiles paupières de bois
    Et couvent d’ombres la claire vigilante pupille,
    Où les mots intimement doux de l’aube demain
    Libéreront tant et tant de mondes ?
    … dehors les étoiles sont la semence des Dieux qui estampillent son coeur

    Bruno

  11. Derrière les volets clos
    J’ai d’un duo surpris
    Comme un chuchotis
    Des mots très doux
    Sussurés dans la pénombre
    Dans un murmure de draps froissés.

  12. >Jean-Louis :
    Merci pour ton clin d’œil.

    >Goumy :
    Je suis contente que ces photos t’inspirent toutes ces choses. Sans doute, des idées de poème germent déjà dans ta tête. J’ai un peu hésité à les mettre à cause de la lumière que je trouve un peu froide. Mais bon, les rues étaient dans l’ombre. Je n’ai pas lu l’ouvrage que tu cites et je vois déjà qu’il suscite des réactions. Bien à toi aussi.

    >James :
    Ta remarque me fait songer à tes volets avec l’ombre du linge qui sèche. C’était une belle photo. Les volets clos me font penser à des choses un peu plus dures tandis que les volets entrebaillés me suggèrent des choses plus positives. J’espère que les poètes de ce blog y trouveront de l’inspiration. En fait, je profite de ces volets pour faire une transition avec le thème suivant et pour faire sortir des buissons quelques commentateurs 😉 Merci pour ta visite. Je t’embrasse.

    >Alain du Mexique :
    Que de visiteurs noctambules mais toi tu es un peu à part avec le décalage horaire;-)
    Je me suis rendue compte de ce coup de cœur sur la page d’accueil de TV5 hier. C’est sympa bien sûr car je vois de nouveaux visiteurs de l’étranger arriver dont toi;-)
    UU est un grand promeneur; j’ai oublié de le dire dans son portrait 😉 et c’est un visiteur fidèle en amitié 😉
    Vos remarques sur Narcisse et Golmund me donnent envie de lire ce livre.
    Pour cette chaleur insupportable que tu subis dans ton désert, il n’existe pas de combinaisons réfrigérantes ? Allez, Alain je te laisse. A l’heure qu’il est, c’est à ton tour de dormir. Bises fraîches de France !

    >amichel :
    Je me doutais que cette sieste derrière ces volets entrebaillés t’inspireraient de superbes images et émotions. En plus, tu as réussi à mêler ce que suggèrent la photo et la peinture dans ton poème. Très fort Michel ! Une douce sieste pleine de paresse et de langueur que tu décris en détail avec le soleil ardent, le chant des cigales, le livre abandonné, les corps étendus. De quoi se perdre dans ces rêves de sable blanc. Merci beaucoup Michel pour cette méridienne nonchalante qui fleure bon les vacances. Je t’embrasse.

    >Catherine :
    Merci Catherine. Je suis sûre que la nuit t’aura suggéré de belles idées de poèmes.

    >Marie-Josée :
    Bonjour, je vous souhaite la bienvenue 😉 Merci beaucoup pour vos impressions sur cette association entre mots et image. J’ai cru comprendre que vous étiez canadienne et que vous écriviez. Je vous invite à nous rejoindre quand vous voulez. Au plaisir de vous lire à nouveau. Bien amicalement.

    >Bouldegom :
    C’est sans doute la première photo qui t’a fait réagir puisque tu suggères cette idée de départ. La maison restera vide mais bien protégée. Il subsiste une ambiguïté dans ce départ comme s’il était forcé et non désiré. Merci à toi, Bouldegom. Bises chaleureuses.

    >Annie-Claude :
    Côté sieste, tu sais de quoi tu parles sur ton île paradisiaque 😉 Sieste sous les cocotiers, les pieds en éventail au bord du lagon. Profite bien de tout cela.
    Quant à UU, je te rencontre souvent chez lui et je sais que tu l’apprécies 😉 Merci de confirmer ce portrait. Belle journée dans ton hamac.

    >Annick :
    Il n’y a pas urgence absolue pour laisser une trace poétique 😉 La note dure deux jours. Immerge-toi en douceur dans ces photos et les mots verront le jour au moment voulu. Bonne inspiration.

    >Petite pause déjeuner, je reviens un peu plus tard pour la suite de mes commentaires.

  13. [Je profite de la pause déjeuner d’Ossiane pour répondre à quelques commentaires ;o)]

    Jlhuss>> Et moi être très heureux d’avoir été *invité* ici.

    Goumy>> On me l’avait signalé à l’époque ce livre de Hesse. Faut vraiment que je me le procure. Peut-être pourra-t-il concourir aux « Meilleurs Mots Lus » pour cet automne ! ;o)

    Miradas>> Buenos dias ! Salutations amicales que je retourne prestement vers le Mexique !

    amichel>> Je pensais en particulier à toi quand je mentionnais dans mon texte ci-dessus certains « commentaires d’une poésie infinie ». Encore la preuve aujourd’hui…

    Catherine>> Je trouve une connivence poétique, ma foi très agréable, dans ce duo qu’Ossiane m’a proposé. Tant mieux si cela se [res]sent.

    Annie-Claude>> Une question me vient. « Ton portrait… » Tu parles du portrait que je fais d’Ossiane ou du mien fait par Ossiane ?

    Pour celui que j’ai fait, en effet, je le trouve jUUste [sinon je ne l’aurais aps écrit ! ;o)] Pour celui fait par Ossiane, on ne peut être juge et partie. ;o)

    Aurélie>> Comment, je suis érigé en merveille, sur un même piédestal qu’Ossiane ? ;o) Non non non… ça va pas du tout, une merveille ne peut pas rougir. Ca va pas du tout… ;o)

    Aux un(es) et aux autres>> Je vais me corriger par rapport à mon texte. Je parle d’un état poétique comme une chose qui viendrait par miracle installer ses quartiers sur ce blog. Je me rectifie donc. C’est vous, vos êtres et vos commentaires, qui êtes consubstantiellement cet état poétique.

    Euh, je ne sais pas si on me suit là…

    Bon bizz à tout le monde… Je m’en retourne à mon emploi du temps effectivement très chargé. ;o)

  14. Les volets se ferment et j’entre dans ma coquille…
    Je renoue avec les battements de mon coeur…
    Une infiltration de lumière baignée de gris azur m’appellera peut-être au dehors…
    Selon le temps, je deviendrai escargot,tortue…
    Et pourquoi pas Bernard- l’ermite, je choisirai alors la coquille selon mon humeur, je la devine sage,alambiquée, neutre ou colorée…
    Elle sera simplement le reflet de mon âme…

  15. Pour info Ossiane, j’ai mis une suite au poème sur Tamaris.
    Effectivement, des idées germent peu à peu. Je suis long à intervenir car j’ai besoin de faire mienne l’atmosphère de tes photos. Ensuite seulement, je vais me mettre à écrire d’un coup d’un seul en quelques minutes.
    Voilà, bonne après-midi!

  16. je suis le volet bleu
    oû le volet doux lieu

    mais je ne dirai rien
    oû tout juste un murmure
    un grâcieux froissement

    oû ce filet si peu
    ils sont heureux

  17. >feu roméo :
    Je crois deviner que tu parles de la peinture calligramme en disant cela. On peut voir ce qu’on veut dans ce rayon vert. Je n’avais pas vraiment songé à ce symbole d’amoureux inscrit sur les volets 😉 Mais maintenant que tu le dis dans ton poème, je commence à y croire 😉 Merci pour ta plume observatrice, romeo toujours bien vivant 😉

    >Goumy :
    Ce poème semble être sorti très facilement de ta plume, non ? Tu sembles très attaché au bois et à ce qu’il représente à nos yeux. Une matière vivante qui résiste à tous les tourments et qui peu à peu s’éteint tout en laissant l’empreinte de son passage. Ce bois est un peu à l’image de notre vie d’homme sur la terre. Du souffle mais aussi une pointe de tristesse à l’idée de quitter ce monde. Merci beaucoup pour ce poème sensible. Poursuis ta route poétique. Je t’embrasse.

    >lilly :
    ;-))) Toi tu es la troisième petite merveille qu’on a envie de garder avec soi, miss lilOlilUlily ! S°°°0°0°0ooUUriiire vers ton COOeUur. Kiss strOng .

    >Bruno :
    Merci une nouvelle fois pour ce beau morceau de poésie. Les prunelles qui se trouvent sous ces paupières de bois seront source de trésors à découvrir dès que le nouveau jour sera levé. Je réitère, tu écris très bien. Beaucoup de douceur et d’images dans tes mots;-) Merci encore.

    >Lyre :
    ;-)) Je n’ose plus rien diire et m’en vais à pas de loup…

    >Tout ça pour dire que je suis obligée de m’interrompre et de finir mes commentaires un peu plus tard. Ma journée est un peu hachée. Pardonnez-moi.

  18. Souvenirs à venir…

    Derrière la porte, le volet clos
    Un petit d’Homme dormira bientôt
    Je t’imagine UU à coté du berceau
    Tranquillement heureux, contemplant ce cadeau

    Quiétude, murmures de douce Marie,
    Choupinette rêve, c’est le paradis,
    La lumière du soleil ardent du dehors,
    S’insinue et illumine de doux visage de l’enfant qui dort

    Mi-clos, fermées, colorés,
    L’odeur du bois chaud de volet,
    Donne à cet instant d’éternité,
    L’odeur des souvenirs et de la paix

    Merci à vous deux: Ossiane et UU pour cet instant de rêve, tout va bien grace à vous….Yo-cox http://photo-passion.blogspot.com/

  19. paroles en suspension

    moi la sieste
    c’est en travers du lit
    que je la préfère
    et c’est encore mieux
    quand je ferme les yeux
    et que je suis certaine
    que dehors c’est pleins feux
    quelle idée
    d’avoir bu tant de vin
    nous voilà presque éteints

  20. >Pierre (2):
    Alors c’est le grand retour;-) Toujours un plaisir de te revoir.
    Maintenant que Lyre a dit chut, tu te mets à murmurer… Ce chuchotis de mots froissés est très délicat et laisse supposer des tas de choses derrière ces volets. Merci beaucoup pour la douceur et la sensualité de ton poème. Je t’embrasse.

    UU:
    Rude journée pour toi aussi;-) Tu as pris le relais et je le reprends maintenant. C’est très gentil d’avoir pris de ton temps sur ta pause déjeuner pour dire un petit mot à chacun.
    En grand forme littéraire aujourd’hui;-) Je suis ta pensée consubstantiellement;-) L’état poétique dont tu parles est bien sûr dû à la petite pierre que chacun apporte tous les jours dans ce jardin de mots. C’est ce qui fait aussi qu’on se sent à l’aise pour s’exprimer comme on le souhaite et découvrir les écrits des uns et des autres sur un même sujet. Enfin… c’est ce que je pense:-) mais je peux me tromper… Des bises vers Paris et un grand courage à toi pour boucler cette folle journée.

    >Kaïkan:
    Waouh! Superbe aussi. Décidément, il n’y a que du bon à lire;-) Toi qui aimes vivre la nuit, je ne suis pas étonnée de te voir évoquer cette coquille protectrice qui reflète ce retour vers son moi intérieur. Merci beaucoup pour tes mots qui palpitent sagement dans le noir. Je t’embrasse.

    >Goumy:
    Merci Guillaume de te manifester ainsi. Je vais aller commenter ton poème sur Tamaris. Si ce thème de l’arbre te plait, c’est intéressant de le dérouler. Tu peux écrire sur d’anciennes notes à tout moment et venir nous le signaler sur la dernière note. Pas de problème.
    Pour écrire, il faut prendre le temps qu’il faut pour s’immerger. Je ne suis pas rapide non plus et je fais des allers et retours pour écrire ces haïkus. La note dure deux jours; par conséquent , tu as tout ton temps;-) Bonne soirée et merci encore.

    >Annick:
    J’ai tout de même entendu ce doux murmure derrière le volet 😉 Tout a l’air de bien se passer. Merci pour tes mots bleus, Annick.

    >feu roméo:
    Que veux-tu dire?

    >yo-cox:
    Oublié le blues d’hier, tu sembles aller nettement mieux aujourd’hui;-) C’est très sympa d’avoir consacré ce joli poème à la petite fille de UU et aux senteurs d’enfance que ces volets révèlent. Merci à toi yo-cox et contente qu’on ait réussi à te remonter le moral;-) Parfois, il ne faut pas grand chose pour se sentir mieux. Bonne soirée. Je t’embrasse.

    >Eric Low:
    Tu es drôlement précis dans tes titres 😉 Ce haîku est superbe. Bref, concis et il dit tant de choses… Merci d’être revenu nous voir. Bonne soirée.

    >L’oeil vagabond:
    Ca chuchote dans tous les coins;-) C’est très reposant. Bravo pour ces jeux de sonorités et de sens autour du Duo. Merci Chris, je t’envoie un signe de la main droite. Bises.

    >Bouldegom:
    Le sourire en te lisant. Une sieste forcée et en travers pour ce petit dérapage mais c’est si agréable de s’abandonner. Merci beaucoup Bouldegom pour tes poèmes décalés;-) Ne t’éteins pas trop vite.

    >yo-cox:
    Quelle énergie! Et moi qui ai hésité à mettre ces deux photos. Elles sont devenues insaparables après ce poème. Merci à toi.

  21. invitation au voyage

    j’irai bien voir ce pays
    entouré d’eau si bleue
    tout au long de ses plages
    j’égrennerai mes mots
    est ce prévu pour moi
    toutes ces balises
    tout autour du ponton

  22. La douce farandole des coeurs enamourés
    a fait du jour obole en émois partagés
    lors la chaleur des corps devient avidité
    les scintillements affluent en vagues,extasiés

    éclairs d’apocalypse,appels de naufragés
    le silence est muet dans ce monde volé
    jusqu’à l’embrasement de deux esprits coursiers
    l’amour a libéré ses beaux chevaux ailés
    et mêle les regards de joie et de piété

  23. l’oeil vagabond>> Tu oublies le pas de deux… ;o)Les renvois que nos blogs se font, Ossiane et moi, font aussi penser à une petite danse [comme tu le suggères], non ?

    yo-cox>> merci pour ce beau poème… Comment savais-tu qu’à l’heure de la sieste le soleil tombe sur son berceau ? [véridique ;o)]

    La salUUtation à toutes celles et tous ceux que je ne connais pas… Y a tellement de monde ici ! Difficile de tous les reconnaître ;o)

  24. un vieux mur..
    un petit lierre…
    un volet mi-clos..

    et derrière…

    les regards qui se cherchent
    s’abandonnent et reçoivent
    dans leur secret à eux

    et devant…

    les mains qui se frôlent
    caressent et enlacent
    dans leur bonheur à eux

    et sur le côté..

    le ciel qui s’ouvre bleu
    la terre qui se dérobe
    l’ivresse de chaque instant

    et sur l’autre côté..

    le précieux du moment
    le naturel en ailes
    le duo d’un doux chant

  25. >Harmony:
    Hi! Nice to meet you. Thanks a lot for your visit and your comment. Come back whenever you like. Your’re welcome.

    >Bouldegom:
    Super cette petite balade poétique autour de la peinture bleue;-) On peut y voir beaucoup de choses. J’aime bien cette idée de ponton. Merci beaucoup. Ca te convient mieux comme thème?

    >feu roméo:
    Quelle force dans tes mots roméo! Cette sieste devient bien très embrasée;-) Tu écris bien toi aussi. Merci.

    >UU:
    Un petit salUUt à UU pour cette participation très active aux commentaires. Et surtout un grand merci.

    >Annick:
    Ce n’est pas mal du tout cette idée de décrire ce qui se passe devant derrière et sur les côtés de ces volets clos.
    J’aime bien ce que tu as écrit. C’est simple, sensible, plein de tendresse. La peinture bleue devient un ciel ouvert à toutes à toutes les ivresses. Merci beaucoup Annick pour ce poème qui te ressemble davantage. Bonne soirée.

  26. Sieste à Piegon

    Herbes d’été ramassées
    en pastel transformées
    par les doux poils d’un pinceau passé
    sur ce bois en paupière de maison
    accrochés en protection
    sur la façade pour la décoration
    mais aussi pour la belle saison
    pour se protéger des chauds rayons
    de ce soleil du Lubéron

    Pensée à Lydia

  27. >Brigetoun:
    Merci pour ce gentil et joli haïku autour de ce duo de mots et de sensibilités;-) Ca ne m’étonne pas que tu sois touchée par cette rencontre poétique. Tu es quelqu’un de sensible. Bonne fin de soirée. Je t’embrasse dans la nuit bleue.

    >Jane:
    Tiens te revoilà, avec ces deux belles apparitions poétiques;-) De la pénombre à la fois attirante et inquiétante, on passe à ce tableau paisible de la sieste brossé au pinceau. C’est un peu autobiographique, non;-) Vive l’été et les vacances. Bien à toi Jane. J’espère que tu ne croules pas trop sous le travail. Je t’embrasse.

    >Annick:
    Pourquoi pas? Dans l’imaginaire, on peut tout inventer;-) Bonne fin de soirée, Annick.

  28. on a envie de le toucher ce volet merveilleux
    de passer la main tendrement
    de la laisser caresser le bois de sa peau
    on a envie de l’entendre sursauter
    de le voir aimer ce doux temps
    on a envie que le soleil le berce
    de l’entendre susurrer des moments suspendus
    on a envie de rester là le regarder
    de l’écouter son vivre
    on a envie d’un silence grâcieux
    de murmures chuchotés aux oreilles de son bois tendre
    on a envie d’être l’été du bois
    de le voir rayonner ses couleurs

  29. Attirer le regard
    Sur le volet glissière
    C’est détourner le regard
    Sur leur absolu à eux
    chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut..

    bonne nuit tendre ossiane, tes images m’inspirent ahlala qu’elles m’inspirent…..je t’embrassse…

  30. Deux mélodies
    Deux vibrations
    Deux couleurs
    Deux souffles
    Deux envies
    Deux battants de fenêtres…
    Deux êtres !
    Un partage
    Une émotion
    Un Ange qui passe…

    Merci à vous deux

  31. « Derrière ces volets
    Le noir combat la lumière
    Instant tragique. »
    UU

    « Mes Yeux se Ferment
    Un Rayon Vert se Faufile
    Dans ma Pénombre. »
    Ossiane

    Un jour il a fermé ses volets
    Pour survivre
    Le monde autour de lui était trop dangereux
    Les années ont passé
    Le monde autour de lui a changé
    Mais il s’était raidi
    Pour tenir les volets fermés?
    A cause du danger?

    Dans le noir roulent deux yeux
    Vigilance
    Vigilance
    Recroquevillé.

    « Derrière ces volets
    Le noir combat la lumière
    Instant tragique. »

    Lâcher prise….
    Quitter la vigilance….
    Se détendre
    Dans l’inconnu de chaque rencontre existe une part de danger bien sûr
    Mais le monde qui l’entoure n’est plus le même maintenant

    Se détendre,
    Lâcher prise

    « Mes Yeux se Ferment
    Un Rayon Vert se Faufile
    Dans ma Pénombre. »

  32. p’tit message pour amoureux des mots. Thierry Cazals évoque son rapport au Haïku sur radio Enghien (98) le 18 juin de 21h30 à 23h00 et sur internet : idfm98.free.fr émission : Et si c’était vrai?
    Joli journée à vous.

  33. Ossiane , j’ avais fait le pari que ta photo rendrait hommage à raymond Devos , c’est vérifié , ton haiku aussi. étonnant!

  34. J’ai trouvé à la bibliothèque un bouquin qui peut sûrement vous intéresser.

    Il s’agit de :

    L’envie d’écrire,

    oser l’aventure des mots.

    de Marie-Christine Guillon

    Edition Aubanel

    Mars 2005 175 pages 22 Euros

    Marie-Christine Guillon a animé et anime sûrement encore des ateliers d’écriture.

    Vous retrouverez sur le net des informations.

  35. Masque de fer
    ***************************************

    Paupières cousues
    Lèvres fermées
    Fortifié

    Je défierais le soleil
    S’il le fallait
    Pour garder mon secret

  36. >Annick :
    Tu as écrit de belles et douces choses hier soir. J’aime bien ton poème sur la mouche. Ces volets de bois ne te laissent pas de marbre 😉 Merci à toi. Je t’embrasse.

    >Virgile :
    Quel plaisir de te revoir sur ces terres de la métropole, ami Virgile ! Ca faisait longtemps que tu ne donnais plus de nouvelles. J’espère que tu vas bien 😉
    J’aime beaucoup ce que tu as écrit autour de ce duo. Ca me touche d’autant plus que ce partage de mots a fait naître une émotion sincère au fond de toi. Un ange passe et t’envoie un signe … Merci pour tes mots. Reviens vite car on aime te lire. Je t’embrasse.

    >Candide :
    Merci Candide pour cette déclinaison poétique autour de ces deux haïkus.
    Elle reflète bien ce que ces volets peuvent symboliser. D’un côté, la fermeture, le repliement sur soi par peur du monde extérieur. C’est un peu ce qu’on ressent dans nos sociétés modernes très urbanisées. Mais je préfère laisser parler UU sur son haïku.
    De l’autre côté, les volets entrebaillés représentaient pour moi la vie douce qui coule paisiblement dans laquelle on peut s’abandonner sans crainte de quoi que ce soit. Merci Candide de nous avoir cerné d’aussi près mais il est vrai que tu commences à bien nous connaître maintenant 😉 Bises détendues.

    >Vi :
    Bonjour Vi. C’est très sympa de venir apporter ta petite pierre à propos de cette émission qui parlera des haïkus. Ca m’intéresse. A moi maintenant de ne pas la rater maintenant. Merci.
    http://idfm98.free.fr/index10.php
    Sur le lien ci-dessous, vous trouverez sur une interview avec Thierry Cazals.
    http://perso.orange.fr/haiku.provence/artcazals.html

    >Alain de la communauté :
    J’ai bien sûr eu une pensée émue pour Raymond Devos hier comme beaucoup de gens car on perd un grand poète. Mais ce que tu me dis est un pur hasard car ma note était prête avant qu’on annonce sa disparition. Tu penses bien à la sieste?

    >Michel (2) :
    Une autre petite pierre tombe dans le jardin avec ce livre que je ne connais pas Michel. Je suis sûre qu’il peut intéresser des gens qui ont envie de tenter l’aventure de l’écriture. Merci Michel de nous faire partager tes découvertes. Je t’embrasse.

    >Patricio :
    Gagné ! Je t’adresse un sourire car j’ai réussi à te faire sortir des buissons 😉 Tout ceci est à prendre avec le sourire, Patricio ;-)) Sous ta plume, ces volets sont durs et impénétrables tout comme tes mots. Impossible de les ouvrir pour percer leur secret. Ce masque de fer protège-t-il quelque chose d’inestimable ou au contraire refuse-t-il de s’ouvrir au monde ? Merci pour ta vision bien particulière qui interpelle. Je t’embrasse.

  37. J’aime le mystère de ces volets clos.

    Dans l’obscurité qu’ils protègent contre les échardes du soleil, quelque chose semble blotti, aux aguets, ou peut-être effrayé par ce qui se passe à l’extérieur…

    Ils sont comme une invitation à entrer, à transgresser l’interdit de leurs lourds panneaux planchéiés pour explorer les profondeurs caverneuses de la maison.

    Qui habite à l’intérieur de ces pièces ourlées de pénombre? Y a-t-il autre chose que le silence épais, les choses vêtues d’un linceul poussiéreux, et le Temps qui fuit de son pas tiquetaquant à travers les longs corridors désolés?

    Symboliquement, le volet clos est aussi celui de l’obturateur de l’appareil photo, protégeant l’intérieur – la « camera obscura » – de la lumière. S’il se soulève, l’image est prise. S’il reste en place, le mystère ne sera jamais imprimé.

    Amicalement.

    Damien.

  38. je vois juste à l instant qu un comment pour l image précédente, je n’avais pas fait attention en cliquant sur le nom, cela devient compliqué tt cela..je suis embrouillée, trop de mots..j ai besoin de rêver, de paisible, de douceurs, je ne peux m’encombrer de lire dans tous les sens, en avant en arrière en devant en dehors..j avance tranquillement, et aime regarder ton album, et lire tes lecteurs..
    place au joli silence.. je t embrasse ossiane…

     » les jolis volets
    qui sentent la lavande
    battent en cadence
    l’air du temps « 

  39. Candide>> Bel exercice de style que de combiner nos deux haïkus ! C’est réussi !

    Annick>> En effet, quelle inspiration… Merci de ton passage chez moi ;o)

    Toujours les salUUtations appUUyés aux un(e)s et aux autres…

  40. >Damien:
    Merci beaucoup Damien pour ce beau commentaire plein de sensibilité. Mystère de la pénombre et invitation à le transgresser. J’aime beaucoup la façon dont tu décris ces volets atteints par les échardes du soleil et cet intérieur vide ourlé de pénombre. Belle plume. Quant à ta référence fort judicieuse à cette « camera obscura », elle tombe très bien vu ce que je fais. En plus, c’est le nom de ton site si j’ai bien compris. Tu y es forcément très sensible. On est toujours dans le mystère et finalement, c’est bien comme ça. Belle après-midi au soleil et pas en chambre noire;-)

    >Annick:
    Il faut sans doute te reposer, Annick. Je pense que tu veux peut-être trop en faire sur le plan poétique. Laisse ton esprit vagabonder dans ton jardin. Tu verras; ça ira mieux. Profite bien de cette belle journée. Je t’embrasse.

  41. mais c’est si beau ici…tes lecteurs laissent tellement des lectures ennivrantes..mais je t’écoute et je ferme l’écran et sors…je t’embrasse…bonne fin de journée pour toi…

  42. Ossiane, dans le sommeil, il y a le rêve ; dans le renfermement en soi-même, le désir d’ouverture est présent. Dans cette partie intime de nous-mêmes, que nous préservons du regard extérieur, la trace de l’autre est imprimée. Aussi, malgré le cloisennement apparent, multiples sont les liens d’individu à individu. Puis, dans l’élan passionnel, il y a à la fois appropriation de l’autre et abandon de soi. Ce masque de fer est perméable, il n’indique que la frontière, la mince membrane qui sépare le visible du latent.

  43. >Patricio:
    Je crois que me suis mal exprimée dans ce que je t’ai dit. Je ne faisais que poser des questions. Je suis bien d’accord avec toi sur cette ouverture que l’on trouve dans les rêves du sommeil. C’est ce dont je parle aussi dans cette sieste. J’avoue que le mot « cousue » m’a fait un choc car ça m’a fait penser à des scènes de torture.

  44. Éternité
    *************************************

    Côte â côte
    Toujours ensemble
    Inséparables
    Ton cercueil et le mien

  45. Ossiane, j’ai voulu détourner l’expression « bouche cousue », courante dans la langue française, qui elle, effectivement me chocait, á mes débuts en France. Ce n’était pas mon but, mais en fait je t’ai transmis le malaise que « cousue » suscitait en moi.

  46. Merci de préciser. Je n’avais pas du tout pensé à ça d’où mon commentaire qui pointait plutôt vers la dureté des mots. Quand on écrit, on laisse toujours échapper des petites parcelles de soi mais c’est qui fait aussi la richesse et la sensibilité de l’être humain. J’aime bien quand tu fais ça.

    Ton deuxième poème est très fort dans les mots mais aussi dans l’émotion pure. Cette image est très émouvante.

    Merci d’être revenu. Je t’embrasse.

  47. L’oeuvre humaine (ébénisterie et architecture, ici présentes) me touche directement. Je sens le bois travaillé, la forge, le plâtre, la pierre taillée comme des éléments constitutifs de mon histoire. Ma conscience a pour assise l’histoire ancestrale. Cette oeuvre humaine, faite pour durer, me projette, moi aussi, dans le temps futur, lorsque ma dépouille charnelle ne sera plus là. Et tout en étant foncièrement individu, je ne peux pas me voir sans l’autre, celle qui fait partie intégrante de mon esprit.

  48. Les secrets sont des vents multiples et émouvants
    Là-bas leur douceur réchauffe l’âme nue
    Qui rêve enfin:je suis donc reconnue
    Voici que survient bourrasque et tempête
    Et le coeur apeuré exhorte à la trêve
    Leur froid vif et piquant nous glace de stupeur
    Quand toujours enfantins,nous regardons ailleurs
    Les secrets sont des vents terribles ou apaisants

  49. La semaine dernière, faisant le portrait d’un ami poète, j’écrivais :

    Jean-Michel
    **********************

    Ébéniste, tourneur, plongeur sous-marin
    Cosmonaute
    Tous les métiers chez la même personne
    La poésie
    ~~~~~~~~~~~~

    Travailler les mots, soigner le langage, monter une phrase … ce sont des opérations qui demandent autant d’attention que le travail d’un artisan, un boulanger, un pâtissier … Voilà pourquoi. Ossiane, je déguste la poésie avec autant de gourmandise. Comme tout enfant, à l’école j’ai touché un tout petit peu le bois, la terre … et cela a suffit pour m’ouvrir et maintenir l’appétit.

  50. >feu roméo:
    C’est beau roméo ce poème autour du sens des secrets. Tu as bien du talent. Belle comparaison avec les vents terribles ou apaisants. Ce que tu dis à ce sujet est vrai. Les secrets peuvent être très lourds à porter parfois. Décidément, il se passe quantité de choses derrière ces volets. Merci pour toutes les belles choses que tu laisses sur ce blog. Bonne soirée.

    >Patricio:
    Finalement, notre petite discussion de départ sur ces paupières nous entraînent un peu plus loin qu’on ne le pensait et ce n’en est que plus intéressant puisque tu nous donnes ta définition de la poésie au travers de ce poème. J’aime cette idée du travail d’artisan qui travaille ses mots un peu comme la pâte du bon pain. Mais à côté de cela, le poète se doit d’être un peu rêveur pour la faire lever. Bien à toi. Je te souhaite un bon appétit de mots;-)

  51. Pour les poètes noctambules

    Le rendez-vous de minuit est repoussé vers 2 ou 3 heures du matin mais si je suis rentrée avant, je publie ma nouvelle note.
    Bonne soirée.

    Ossiane

  52. PoéSSibleS d’une sieste…

    Une mêche de cheveux
    ………………………………sur ses paupières fermées
    en cil de songe
    ………………………………ouvrant les possibles
    à ses yeux
    ……………………………….de l’imaginaire
    elle accueille
    ………………………………..le fil lumineux
    l’offrande
    ………………………………..du bonheur
    de la vie
    ……………………………….de l’amour
    La liberté
    ………………………………..lui sourit

    Catherine

  53. mystère

    les murs de pierre
    s’effritent
    les pans de bois
    s’entrouvrent
    inexorablement
    au fil du temps
    une liane de vie
    tente de pénétrer
    dans ta pénombre
    es-tu endormi
    es-tu aux aguets
    rêves-tu encore
    espères-tu toujours

  54. Volets fermés, ou entr’ouverts ? Pourtant, les 2 photos montrent que la lumière pénêtre dans cette pièce. Il y a, comme souvent, un rayon de lumière pour l’obscurité, si on le veut bien.

    Ossiane : j’ai peur de briser ton image de la sieste par ici. Peu de cocotier à cet effet, ni de hamac (du moins chez moi). Mais, ce moment d’apaisement n’en démeure pas moins important.

    UU : pardonne-moi, mais sur cet espace, je m’adressais à Ossiane. Oui, je trouve que le portrait qu’Ossiane fait de toi est très flatteur (t’es pas obligé de rougir), mais il me semble réaliste aussi. ;o)

    Bon week-end à vous 2.

  55. avec la suite …et la fin
    ……………………..

    mystère

    les murs de pierre
    s’effritent
    les pans de bois
    s’entrouvrent
    inexorablement
    au fil du temps
    une liane de vie
    tente de pénétrer
    dans ta pénombre
    es-tu endormi
    es-tu aux aguets
    rêves-tu encore
    espères-tu toujours
    es-tu bien là
    es-tu déjà mort

  56. Merci, pour ce lien Chère Ossiane, Thierry est un homme de grande valeur ….rare, précieux et si humble .

  57. instant tragique

    …………………………

    « Derrière ces volets
    Le noir combat la lumière
    Instant tragique »
    UU
    ………………………….

    « L’obscurité ne chasse pas l’obscurité
    Seule la lumière peut le faire »
    Martin Luther King

    à l’instant tragique, j’essaie de me rappeler ces paroles.

  58. Bleu gris, à ouvrir
    Volets de villégiature
    Début des congés

    Violine, entrouverts
    Murmures et frissons d’étoffe
    Clin d’œil, séduction

    * * * * *
    Merci à tous les 2

    et pour UU… belle attente de votre bonheur à 3…

  59. j aime patricio et ses mots :
     » la poésie une gourmandise  »

    et la poésie gourmande en amour, c’est bÔ, en rêve rêvé, en rêve réalité..
    le chou biscuit en extérieur et la crême à l’intérieur du chou..

    et le volet c’est la main du patissier..
    c’est le tendre filet mignon entre la croûte du biscuit slurp de délices et la crême onctueuse juste derrière, cerise sur le gâteau, mont blanc en plein désert, soleil en plein hiver…

  60. En promenade il y a deux semaines sur l’île de Ré, j’ai parcouru les petites ruelles de Saint Martin en Ré qui serpentent en tous sens pour éviter au vent frivolant de s’engouffrer sans réserve et j’ai été frappée par tous ces volets fermés,partout, un village endormi….on est hors saison….Merci pour ces jolies siestes de pierre…

  61. J ai encore planté ma tente, je suis confuse, si peu.. et l ile de ré me fait rêver, une vIlle endormie, rien que personne juste un volet qui bat son tapetis, et puis la clé dans la serrure, les voilà qui arrivent……chutttttt..

  62. volet
    mais tu as décidé
    de me faire tourner la tête
    tu n’y arriveras pas
    tête
    mais tu as décidé
    de me faire tourner le volet
    tu n’y arriveras pas
    volet

    ‘sourire’

  63. volet
    mais tu as décidé
    de me faire tourner la tête
    tu n’y arriveras pas
    tête
    mais tu as décidé
    de me faire tourner le volet
    tu n’y arriveras pas
    volet

    ‘sourire’

  64. j ai toujours aimé les volets, je me souviens d’un beau volet si beau par son usure au temps, décapé, desséché, craquotant, usé par les années de labeur de s’ouvrir, et puis le copain tendre de ce doux pied de vigne grimpante, les tendres grains de raisin, et la main du soir qui ferme le volet pour rêver, et la main du matin qui éveillé se frotte les yeux embués de doux rêves…j ‘aime ce joli souvenir, il me caresse souvent, et je le serre très fort…

    je m’éclipse dans une révérence et vous laisse la place à UU Ossiane.. votre jardin est une gourmandise qui parfois me ratine quand c’est triste, et plus souvent me délice. Merci. JE VOUS EMBRASSE TOUS LES DEUX , et tous ceux de ce humble, pur et si précieux qui me ravit et déjà je m’évanouis de le retrouver ici..

  65. Bén>> Merci Bén pour ton mot. L’attente se fait aussi un peu dans l’anxiété, je dois avouer.

    Bouldegom>> Je ne connaissais pas le mot de Martin Luther King

    Annie-Claude>> C’est ce qu’il me semblait… mais je rougis quand même. Et toc. ;o)

    Annick>> A révérence, révérence et demie. ;o)

  66. Pas mal de retard dans les commentaires sur Sieste. Je serai un peu plus brève pour parvenir à répondre à tout le monde.

    >Catherine :
    Voilà un bien joli mot pour décrire ces différents fils de lecture 😉 La mèche de cheveux est tout à fait appropriée pour inaugurer ce terme. Cette mèche qui se pose sur ce superbe cil de songe est très lègère. Je la sens très libre et ouverte à la vie. Continue dans cette voie. Ces cheveux défaits sont un vrai symblole de liberté. Je t’embrasse les cheveux dans ce vent.

    >Bouldegom :
    Une version courte et une version longue pour ce mystère 😉 J’aime bien la façon dont tu as exploité ce lierre grimpant. Des questions qui vont crescendo sur ce qui se passe derrière ces volets. La dernière phrase claque comme un coup de fouet.
    C’est bien d’avoir rappeler cette phrase de Luther King.
    Merci à toi. Je t’embrasse.

    >Annie-Claude :
    Tu as raison de souligner ce point commun aux deux fenêtres. Le noir total n’existe pas. C’est un peu comme le silence. Pardonne-moi d’avoir faussé cette image de la sieste alors que je n’aime pas les clichés. Mais cette eau turquoise éveille forcément des images de carte postale 😉 Ce que j’ai écrit sur UU est très sincère et tant pis s’il rougit 😉 Bien à toi Annie-Claude.

    >Vi :
    C’est toujours intéressant de mettre en avant des démarches. Tu sembles bien connaître cet homme, cet univers des haïkus et enfin cette radio, non ?

    >Annick :
    Tu as laissé beaucoup de traces hier soir, traces qui me font comprendre que tu craqué pour ces volets 😉 Un poème à la minute… Reprends ton souffle et prends davantage ton temps pour poser tes mots. Attention à ne pas trop brouiller le fil de la lecture pour les visiteurs. Je t’embrasse.

    >Bén :
    Merci pour ces deux jolis haïkus en couleurs. Images de vacances dans la tête et images de séduction dans le cœur. C’est bien vu.. L’été arrive à grands pas 😉 Bises vers ta montagne.

    >feu roméo :
    Je suppose que tu as écrit ces mots bleus à partir de la peinture. Joli poème.

    >MTO :
    Je suis allée plusieurs fois sur cette île en hors saison et c’est le meilleur moment pour la découvrir. Il est vrai que les villages paraissent désertés à cause des ces volets fermés. C’est dommage que les autochtones puissent y vivre de moins moins. Ces maisons sont des résidences secondaires dont les volets ne vont pas tarder à s’ouvrir. L’île va malheureusement être prise d’assaut. Bon week-end.

  67. Si je meurs survis-moi par tant de force pure
    que soient mis en fureur le froid et le livide,
    du nord au sud lève tes yeux indélébiles,
    de l’est à l’ouest que joue ta bouche de guitare

    Que ton rire et ton pied,surtout n’hésitent pas,
    que ne se meure pas mon testament de joie,
    n’appelle pas mon coeur,car je ne suis pas là
    Et comme une maison habite mon absence.

    C’est une maison tellement grande l’absence
    qu’en elle je te vois traverser les murailles,
    que je te vois en l’air suspendre les tableaux.

    C’est une maison si transparente l’absence
    que moi,privé de vie,je te vois pourtant vivre.
    Si tu souffrais,amour,je mourrais à nouveau.

  68. Ai tendre et fidèle amitié avec Thierry, ai eu la chance de participer avec lui à un atelier d’écriture en région parisienne pour des enfants. Une pure merveille. Je ne connais pas la radio, Chère Ossiane.

  69. frachement ce poeme sont tres inspirer et tres jolie ala fois cest tres manifique originale quand jai commencer a lire les poeme jai toujour voulu lire encors et encors la suites chaque pome et unique et a sont ame pur je vous dit donc qune seul chosses qui califie ma jouha BRAVO !!!!!!!

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