Tamaris

Paysage de Petite Camargue

Paysage de Petite Camargue

Tamaris

La Tête la Première, ils Enracinent leur Coeur au Bord de l'Etang.

La Tête la Première, ils Enracinent leur Coeur au Bord de l'Etang.

* Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

La Tête la Première
Ils Enracinent leur Coeur
Au Bord de l’Etang.

* Photos prises en Camargue gardoise près des Saintes-Marie-de-la-mer.
Ce petit arbre est un tamaris qui produit des chatons roses au printemps.
On le voit fréquemment dans les régions méditerranéennes.
Pour en savoir plus sur les tamaris

* Un clin d’oeil amical à un blogueur heureux Jean-Louis Huss à sa joyeuse équipe, ainsi qu’à leur blog « Actu bien pris tes comprimés? » qui propose un regard original sur l’actualité, des bons mots, des balades bourguignonnes et des tas d’autres surprises… Pas de quoi s’ennuyer.

58 réflexions sur « Tamaris »

  1. Sous le tamaris
    ………………………tu m’attendais
    tous les soirs
    ………………………fidèle au rendez-vous
    Je venais vers toi
    ……………………….les yeux brillants
    tu ouvrais les bras
    ………………………..vers mon sourire.

    La camargue sifflait
    …………………………le vent
    dans nos cheveux,
    ………………………….murmurant
    des danses
    ………………………….d’émotions

    Souviens-toi
    ………………………….nous ouvrions nos mains
    nos rêves
    ………………………….aux silences
    caressés
    ………………………….d’un frisson

    Catherine

  2. Tamarisso

    Au bord de l’eau gorgée de sel
    Un tamaris
    -L’arbre aux fleurs roses
    De Byblos
    Qui dans son cœur dit-on
    Garda le coffre mortuaire
    Du Dieu Osiris –
    Dans l’air tremble
    Danse de toutes ses branches
    De quels mystères
    Chante t-il les secrets
    Au vent du large
    Qui roule le sable des dunes
    Qui ont l’air de marcher
    Il regarde la mer
    Et son bruissant feuillage
    Est un phare aux oiseaux
    Main grande ouverte
    Aux doigts multiples
    Il semble vouloir
    Toucher la soie du ciel
    Il est le gardien des roubines
    Et des terres salines
    A la robe de cette neige
    Qui ne fond jamais
    Il est l’arbre des mirages
    Quand le soleil
    S’amuse de jeux d’eau
    Tamarisso
    Un nom doux une caresse
    Un sésame magique
    Une clé qui ouvre
    Les portes de la Grande Mer

  3. les tamaris, mais ma pauvre, ils n’ont pas de racines.
    et c’est des sansouires que vous montrez en premier plan
    en Camargue, si vous la connaissiez vous sauriez que l’on ne prend pas racine. La terre est du sable sur lequel aucune racine ne tient.

    Le bonjour du Camarguais à la petite Parisienne

  4. Tamaris ou Sansouires, il doit bien y avoir un bout de racine qui les tient. On dit qu’il y en a cinq, qui se cramponnent au sol quand le vent souffle…. tels les cinq doigts de la main. Moi ce qui me re-tient, c’est la poésie qui se dégage de ces photos, et le point final, appelé haïku.

  5. >Catherine :
    Merci beaucoup pour ce nouveau ballon d’essai. Un poème d’amour sensible et léger avec trois clefs de lecture que je rappelle brièvement. Bravo à toi.
    Première lecture : lire le poème de gauche à droite
    Deuxième lecture : lire le poème en ne prenant que les mots de la colonne de gauche.
    Troisième lecture : lire le pemier vers puis lire les mots de la colonne de droite.

    >amichel :
    Je précise que le titre Tamarisso est le nom du tamaris en provençal. Un doux nom pour évoquer le vent qui souffle dans son feuillage et son allure fragile au bord des roubines. Une belle image cette main tendue vers le ciel laiteux. Tamarisso livre ses secrets à la Grande mer. Au bord de cet étang, tu as peint une jolie scène avec les mots. Merci beaucoup pour la douceur de ton poème. Bises légères.

    Un lien sur le tamaris
    http://www.ffcc.info/article717.html

    Roubine: Canal de communication d’un étang salé avec la mer

    >Charles :
    Bonjour, je souhaite la bienvenue à un habitant de la Camargue 😉 Je vais répondre à vos deux commentaires sur cette note. D’abord, une petite mise au point pour vous dire que je ne vis pas à Paris et que je suis bien allée en Camargue puisque j’ai ramené ces photos 😉

    Charles, je ne prétends pas donner un cours de géographie sur ce blog. Je ne livre qu’un regard que chacun s’approprie avec sa vision poétique et imaginaire. Je ne prétends pas non plus bien connaître votre belle région et il se peut que j’ai des clichés dans la tête à son sujet. Je ne demande pas mieux que d’être éclairée sur le sujet car je n’aime pas les clichés. Une visite avec un camarguais pur souche aurait été certainement très intéressante.

    Quant aux racines des tamaris, je veux bien qu’elles ne soient pas profondes à cause du sable, mais ils en ont quand même un petit peu pour pousser 😉 J’utilise simplement des images et ne cherche en aucun cas à défigurer votre région. Je vous livre mes réactions en toute amitié et respect bien sûr. J’aimerais vous voir retrouver le sourire en me lisant. La fausse petite parisienne envoie son amitié au Camarguais un peu grognon 😉

    Sansouïre : Ensemble de vastes espaces stériles couverts d’efflorescences salines, inondables, recouverts de salicornes

    >Gravida :
    Intéressante ta remarque sur ces cinq racines qui font penser aux cinq doigts de la main. Merci.

    >Olivier :
    Tu vois des visages de femme partout, Olivier 😉 Pour ce qui est de la question dans ton poème, je dirai fantasme et futur 😉 Merci beaucoup. Je t’embrasse.

    >Brigetoun :
    Toujours les couleurs qui ponctuent tes mots. Un beau poème avec ces images d’éventail et cette ambiguïté que tu relèves. J’aime. Je t’embrasse.

  6. juste un clin de poème amoureux de ta photo tamarisien

    Oh puissais-je accorder la Raison, la Folie,

    Qu’un clair matin, non loin de la mer claire,

    Cet esprit mien, de plaisir trop avare,

    Me fasse l’Eternel présent. Et par la fantaisie

    -Qui le coeur embrase et détourne l’ennui-

    Que les mots, les sons, les timbres, quelquefois

    Perpétuent l’aujourd’hui, et que l’ombre rare

    Qui me contrefait au mur, me soit sage et guide

    En mon errance parmi tamaris et dalles ;

    -Oh douceurs dans la bouche ! les douces pensées !-

    Qu’elles fassent vrai l’Abscons, qu’à l’abri de calanques,

    Les images du songe par les yeux éveillés,

    Vivent; que le Temps ne soit plus; mais l’espérance

    En d’Immortels Absents, la lumière et la danse!

    J. V. Foix

  7. >Lilly:
    Merci pour ce beau poème de ce poète catalan que je ne connaissais pas. Ces tamaris engendrent beaucoup de douceur. Leur feuillage diffus s’y prête bien. J’espère que tout va bien de ton côté. Bises amies.
    Voici un lien vers ce poète. Il faut aller tout en bas de la page pour lire le passage qui le concerne. http://www.franceweb.fr/poesie/catalans.htm

    >UU:
    J’espère qu’il va le voir.

  8. je m’éloigne un peu de l’eau et choisis la troisième photo….

    je déroule le parchemin de nos rêves et
    je m’allonge doucement et
    je t’ai cherché longtemps et
    je t’invite à te reposer et
    je te prends la main tendrement et
    je sens bien que ma main n’est plus seule et
    je te regarde apaisé et
    je bois tes vers si ravissants et
    je suis éblouie par tout cela et
    je vertige encore un peu et
    je me stabilise rassurée

  9. Hola, le camarguais, fougueux comme un taureau, c’est vrai que le premier plan est une sansouire (formation végétale associant plusieurs strates végétales dont les tamaris arbustes ou arbres font partie), mais l’arbre en contre jour semble bien être un tamaris.
    définition de la sansouire [terme local] : paysage et formation végétale dominée par des salicornes buissonnantes sur des terrains peu ou pas irrigués où le sel affleure lors des grandes chaleurs.
    http://www.parc-camargue.fr/Francais/gloss.php

    Rappelons que pour toute identification végétale il faut changer d’échelle, voir le feuillage ou la fleur, ou les racines…

    on peut encore se référer au site du Conservatoire du Littoral
    « Les milieux et la flore de Camargue sont soumis en permanence à l’influence du sel. Un seul secteur échappe à cette contrainte: les boisements du bord du Rhône dénommés « ripisylve ». Plus en retrait, au contact des terres les plus basses dès que la présence du sel se fait sentir, les tamaris, les salicornes et les saladelles forment la mythique « sansouire » colorant les automnes de teintes ocres. Les joncs, scirpes et autres roseaux enserrent les étendues aquatiques qui s’étendent ou s’amenuisent au rythme des saisons.
    http://www.conservatoire-du-littoral.fr/front/process/Content.asp?rub=8&rubec=149&site=2038

  10. >Annick:
    Voilà un poème apaisant et apaisé, Annick. C’est un parchemin plein de tendresse que l’on déroule très lentement pour mieux en profiter. Merci beaucoup pour ces mots. Bonne après-midi.

    >François:
    Et voilà le languedocien pur souche qui sort de sa tanière;-) Je te remercie de donner toutes ces précisions végétales et de nous indiquer ces liens intéressants. Ce n’est que rendre hommage à cette région de décrire ainsi les éléments naturels qui la composent. Et qu’en est-il de cette plante brune au premier plan sur la première photo?

    >L’oeil vagabond:
    Je prends aussi mon temps, tu sais, un peu trop peut-être.;-) Je préfère imprimer ce rythme de voyage assez paisible plutôt qu’un ryhtme de course de fond qui est le lot de la vie quotidienne. Merci de feuilleter ainsi ce voyage.

  11. Le tamaris délicieusement vaporise des gouttes roses, qui voltigent doucement sous la bise du vent. Il suffit de s’arrêter et un joli duvet rose se pose sur le cil le fait vibrer, le rosit et l’oeil attendrit lève le nez regarde le tamaris tendrement et le remercie..Le tamaris ses petites plumes toutes roses passent au rouge, d’émotions et laissent tomber encore des gouttes roses fines et pures délicates sensibles et précieuses. Cet arbre est bÔ, il est présent, et sa douce présence athmosphérise un air amant. Le tamaris jette un oeil plus loin, regarde le saule pleureur et ils se font des clins d’oeil d’ententes, le tamaris poudre les yeux de perles roses, le saule pleureur remue ses feuilles de gouttes pour les laisser s’évaporer. Le doux temps éternise cet immortel instant, et les yeux se laissent rosir, et les perles de pluies se laissent sécher par les branches souples du saule pleureur qui se balance au gré du vent…

  12. >Annick,
    Je suis très touchée de lire ton clin d’oeil et de voir que la forme poétique que j’ai innovée te plaît.
    Cette écriture qui paraît simple est le travail de quelques mois à chercher la forme d’écriture qui m’offrirait plus de possibles et un langage autre.
    J’espère un jour écrire le fond au plus près de ce que je souhaite. Au plus près de l’émotion.
    Actuellement, je n’ai pas beaucoup de temps libre mais dès que j’en aurai, j’expliquerai mieux ce que m’apporte cette découverte.
    Je tiens d’ailleurs à remercier Ossiane et Pierre du blog Champ qui m’ont encouragée et aidée à trouver la façon dont j’aimerais poser mes mots.

    Bien à toi

    Catherine

  13. >Annick:
    C’est une jolie page d’écriture toute en gouttes roses autour du tamaris. Tes phrases sont légères et délicates. Je me laisse complètement asperger par cette poudre de perles rafraîchissantes. Je te sens plus reposée aujourd’hui. Merci pour ce morceau d’écriture. Bonne soirée.

    >Guess Who:
    Tu as tout à fait compris dans quel état d’esprit je me trouve;-) Merci de me rejoindre dans cette dérive.
    Un petit mot à propos d’une de tes notes qui pourraient intéresser certains visiteurs;-) Guess Who lance un super concours pour cet été. Tout le monde peut participer. Il vous suffit de vous rendre sur ce lien pour découvrir de quoi il s’agit. Tiago saura vous recevoir.
    http://guesswho.blog.lemonde.fr/guesswho/2006/06/la_salade_de_lt.html

    Bonne fin de soirée. Je t’embrasse.

    >Bén:
    Et te voilà du haut de tes montagnes qui redescends sur des surfaces planes;-) Tu ressens très bien toutes ces subtilités de teintes et de matières. Cette comparasion avec des tissus est judicieuse. Tu as la même passion des tissus que MTO. Regarde bien ce qu’elle écrit, tu verras qu’elle y fait souvent référence. Merci d’être passée malgré ton agenda bien rempli. Passe une bonne nuit dans tes draps gris souris;-)

  14. Y´a intérêt à faire attention à ce qu’on dit dans nos blogs… Je sais qu’il y a quelques Mexicains qui lisent notre blog Miradas… Bon, à partir de maintenant, je m’abstiens de mentionner des plantes du désert… Heureusement d’ailleurs, car je n’en connais presque pas… A 47° (et oui, ça monte), on n’a pas trop envie de mettre le nez dehors!!!
    Bon, pour en revenir à tes photos de Camargue, préjugés ou non, ce que tu nous montres me remettent en mémoire un voyage d’enfant en famille. Comme toujours elles sont belles. Mais bon, je ne vais pas le dire à chaque fois parce qu’on va dire: « Miradas, il faillote avec Ossaiane ». Et ces souvenirs lointains, que tu me les fasses revivre, et bien c’est une victoire!!!
    Merci de continuer comme ça, avec cette simplicité et ce talent!

  15. >Alain du Mexique:
    On doit faire effectivement attention à ce qu’on dit et ne pas affirmer de contre vérités. Je n’ai pas de problème à me remettre en cause à partir du moment où c’est dit sans agressivité. Pour tes plantes du désert, il vaut mieux consulter une encyclopédie botanique.
    Ici la température atteint les 30°C avec des orages à la clé. Courage pour affronter cette fournaise.
    J’apprécie tes interventions. Tu peux fayoter tant que tu veux; ça ne me gêne pas:-)) Mais je ne vois pas ce qu’il y aurait à gagner;-) Une salade de l’été peut-être …
    Et alors ce voyage, on n’en saura pas plus? Tu nous mets l’eau à la bouche et puis tu t’en vas…
    Les photos de paysages font souvent appel au vécu de chacun d’entre nous. C’est souvent un vécu heureux d’ailleurs. Merci pour ta visite sympathique et tes bons mots;-) Là c’est sûr que tu as beaucoup fayoté pour que je dise cela. Je t’embrasse.

  16. Tes photos sont très belles et mettent en valeur les beautés des paysages de France.Tu te donnes également la peine de les documenter ce que beaucoup de bloggeur ne font pas !
    Pour en revenir aux tamaris , certaines fois ils ont des allures d’écorchés tellement que leurs troncs sont éventrés , comme sur cette photo (voir lien). http://ericphoto.canalblog.com/archives/divers/index.html
    C’est un arbre avec beaucoup de charme auquel on ne peut être insensible!
    Bravo et continues !
    Amicalement Eric

  17. eaux stagnantes de la mémoire

    je me retrouve au seuil
    je vois bien les pirogues
    mais ganvié la cité
    se retrouve engloutie

  18. Inspirée
    Par la photo troisième
    J’ai vu glisser dans ma camargue imaginée
    Un cervidé allègre aux ramures délivrées
    Il étale sa palette
    Complète son vert tendre par un rose allégé
    Laisse flotter dans son sillon
    Un parfum sec et sucré
    Il offre aux sylphes
    Ces semences ailées
    Et là, glissant sur l’onde
    Est-ce pirogue
    Est-ce gisant
    Peut-être aussi un artiste inspiré
    Qui,loin du bruit et du monde agité
    Recueille à la surface
    D’une eau verdacée
    Ces fragments de ciel pigmentés
    Plus tard, méditant dans son refuge isolé
    Il rendra au monde cette offrande cervidée
    Rêvera d’arbustes migrateurs
    Qui de pas enracinés en racines déployées
    Hante, loin des polémiques
    Une camargue poétisée…

  19. cet arbre là sur la deuxième photo est triste, l’eau la recouvert ou alors, il s’est cassé et le courant l’a emporté, j’aime pas trop quand la nature est inondée…
    c est étrange de la végétation qui est recouverte..

    et cela me fait le même effet quand l homme en construisant un barrage engloutit de la nature, et même des villages que l humain doit quitter…

    j aime la nature libre et sauvage hors des mains de l homme..
    rare l homme qui la respecte..

  20. ici l’orage d’hier soir a déplumé le tamaris..
    mais qu importe.
    le chèvrefeuille lui éclate son beau sourire
    ses fleurs sont généreuses
    et éclatantes
    il embaume le nez du facteur à chaque passage

  21. >Bouldegom:
    Tu t’es attachée cette fois à parler de l’état de ces eaux qui t’évoquent des souvenirs. J’ai un lien à propos de cette cité lacustre du Bénin que je ne connaissais pas. Merci pour tes mots.
    http://www.benintourism.com/fr/interne.php?idrub=2&id=23

    >Kaïkan:
    Superbe Kaïkan! Quel talent tu as pour faire vivre cette photo! Je suis contente que tu aies choisi celle-là. Cet arbre te fait donc penser aux bois d’un cerf qui recueille les reflets du ciel. Une très belle image. L’arbre mort qui est dans l’eau me fait aussi penser aux bois d’un cervidé. Merci beaucoup pour ce bel échange poétique entre le végétal et le ciel.

    >feu roméo:-)
    Moi j’ai ri bien sûr;-) Merci pour ton humour. Bonne journée.

    >Annick:
    C’est vrai Annick que cette photo d’arbre mort est plus triste. Il faisait aussi partie de ces paysages. On peut essayer d’imaginer ce qui a dû lui arriver. Une cause naturelle sans doute. Une tempête peut-être ou il est tout simplement mort de maladie. Le cours de la vie tout simplement. C’est comme si le temps s’était arrêté.
    En revanche, l’homme est destructeur quand il fait engloutir des villages entiers pour construire des barrages. Je pense que tu parles de l’énorme chantier chinois.

  22. >Eric:
    Pardonne-moi, ton commentaire s’était égaré. Merci pour tes remarques qui me font plaisir. Je renvoie à des liens car j’aime aussi la géographie. Je me souviens de ta belle photo de tronc éventré. Ton arbre est en core plus tragique que le mien;-) Merci pour ta visite, Eric. Belle journée.

  23. Comme la plupart de ceux qui m’ont précédé dans ces commentaires, j’aime beaucoup la troisième photo, sans doute parce que c’est la plus aboutie au niveau du cadrage. J’y vois une métaphore quasi « alchimique » des quatre Eléments. Au premier plan la terre et son pelage d’herbes hautes, puis une longue et mince bande de mer (eau), qui fait la jonction avec le ciel (air) au delà de la ligne d’horizon. Dans cette très belle composition, le tamaris ne peut-il se concevoir comme un « soleil » d’écorce et de sève irradiant la puissance du feu primitif à travers son feuillage?
    C’est en tout cas une image très forte, vibrante d’énergie, que tu nous présentes, Ossiane. Vravo pour ce très joli coup d’oeil!
    Amicalement.
    Damien.

  24. je suis derrière ces branchages au premier plan,
    j’aperçois le sommet de ta tête sous l’arbre,
    tu es assis tranquillement,
    j’avance délicatement sur la pointe des pieds,
    j ai peur de craquer les broussailles sèches,
    et puis, j avance
    je pose ma main sur ton épaule,
    tu ne bouges pas,
    tu savais que je viendrai,
    je m’asseois à côté,
    je t’embrasse tendrement,
    et nos regards se plongent,
    et plongent face à l’immensité….

  25. j’aime beaucoup vos mots osseane,
     » la tête la première ils enracinent leurs coeurs au bord de l’étang »

    je suis admirative devant tout votre travail, toutes vos écritures, je suis razpaltplat devant tant, vous donnez beaucoup.. je vous embrasse.

    j’étais seule cet hiver et vous m’avec si fort serrée de vos offrandes..merci.

  26. >Annick:
    Merci Annick pour ces poèmes. Mais je trouve un peu dommage que tu essaies de changer de style d’écriture. Pouquoi ne gardes-tu pas ton identité poétique du début? J’aimais bien.

    Quant au troisième poème avec les points, je le trouve indélicat vis à vis de Catherine. Ces poèmes à trois lectures font partie de son univers poétique. Il faut les lui laisser. J’espère que tu ne m’en voudras pas de t’avoir dit cela.

    Sinon, je suis ravie que ce blog t’apporte du réconfort et de la chaleur humaine mais il faut qu’ils soient harmonieusement partagée. Bonne après-midi, Annick.

    >Gérard:
    Enchantement un peu plus mélancolique pour celui-ci;-) Ce sont ces lignes qui structurent une photo. Merci pour ton regard. Il faut que j’aille te voir. Pardonne mes absences.

    >Damien:
    C’est très gentil de venir me rendre visite avec ta belle plume, Damien. Il est vrai que les deux premières photos font plutôt dans les horizontales et que la troisième photo est plus équilibrée avec la verticale de l’arbre. J’aime bien la façon dont tu décomposes la photo. Ce décrytage par plans en faisant référence aux trois éléments est très bien senti. Et que dire de l’alchimmie et du soleil d’écorce auxquels, tu fais référence? C’est très beau. Merci beaucoup Damien pour ces belles phrases. A bientôt.

  27. coucou ossiane,
    j ai pas l impression d avoir une identité poétique, j’ai vraiment écris comme cela est venu..

    je m en excuse auprès de catherine, mais je n ai jamais souhaité l imiter, juste par ce poême rendre hommage à ses immenses talents poétiques..uniques.. catherine m’a toujours charmée infiniment, et si cela ne se voit pas en ordi et c’est dommage,une perle souvent au coin de l’oeil.. j ai toujours aimé sa sensiblité poétique, son regard..

    ja partage cette envie de partager harmonieusement ici, ossiane, bonne après midi.
    mon blog justesimplevivre et quoisetur ne s’ouvrent plus, annotation cookies, j espère résoudre…

  28. Tas amoncelé sur l’étang,
    Ma mie se mire dans l’étendue
    Ris du reflet des nuages dans.

    Alliance d’acrostiche et d’haïku, une invention bien faible face à la beauté de tes images 😉

  29. Deuxième photo !!!
    Au secours ! Je me sens étrangement proche de cet arbre ce soir ! Proche de la noyade…..D’habitude l’eau m’apaise, mais là je pense que certaines angoisses me perturbent, me persécutent, me paralysent, pour me sentir aussi proche de cet arbre….Dans un mois elles devraient avoir disparues…je l’espère… car je ne sais pas nager !!! A + Yo-cox http://photo-passion.blogspot.com/

  30. Annick:
    Si si Annick, tu as une façon bien à toi d’écrire de la poésie et aujourd’hui, je ne la retrouve pas. Je voudrais te dire tout d’abord que je suis très attachée au principe du droit d’auteur et au code de la propriété intellectuelle. Les poèmes à trois lectures avec des petits points sont l’idée de Catherine. Ca fait des mois qu’elle cherche une approche poétique dans laquelle elle se sente bien. Par conséquent, je te demande gentiment de ne plus faire de poèmes avec ce principe sur mon blog par respect pour Catherine que je porte très fort dans mon coeur. Je t’explique tout ceci sans animosité aucune mais je souhaite très fort que tu entendes mon appel sur ce sujet-là. Tu dis toi-même dans ton dernier message que tu apprécies les plumes toutes uniques ce qui signifie que chacun s’exprime sur ce blog avec sa propre identité. Merci Annick de m’avoir écoutée. je t’embrasse.

    >James:
    Coucou James;-) Ton doux murmure me va très bien car j’ai eu une dure journée;-) Merci pour cette confidence;-) Bises.

    >Gokuyoko:
    Tiens, ça faisait longtemps que je ne t’avais pas vu;-) Et tu reviens avec cette innovation poétique! Il fallait y penser. Merci beaucoup de te laisser prendre avec talent dans les ris de ces images. C’est très gentil à toi. Bonne soirée. Bises.

    >yo-cox:
    Coucou, te revoilà mais pas en très grande forme et mes photos n’arrangent rien. C’est tout de même plus réconfortant à regarder qu’une autoroute encombrée, non? Je te souhaite de retrouver le moral. Je pense que ça ne saurait tarder car tu sembles être quelqu’un d’énergique. Bises réparatrices.

  31. Merci Chère amie de ce très sympathique « clin d’oeil »! à notre blog…Je dis bien notre parcequ’il est de plus en plus « polyphonique ».
    Nous espérons bien te voir à Bazoches à l’occasion du Blogouvernement…le 18 aout prochain.

  32. >Jean-Louis:
    J’aurai dû mentionner l’équipe. Je viens de corriger.
    Je sais, je sais plusieurs d’entre vous me font cet appel pour Bazoches;-) Mais ce n’est pas si facile que ça car je bosse tout le mois d’août et je vis complètement à l’autre bout de la France. Toi au moins, tu seras sur place;-) Je mets en réserve pour l’instant… Bonne soirée.

  33. ok no problème, c’est tout normal…
    alors ce qui me ferait plaisir c’est que tu enlèves mes trucs catherinés.
    et comme je te sens fatiguée.. voici la suite..

  34. je t emprunte la troisième photo encore:

    osseane,
    viens
    laisse toi reposer un peu,
    apaise toi,
    couche toi sur le matelas de branches tressées du saule,
    pose ta nuque sur l’oreiller de pétales roses du tamaris,
    détend tes pieds dans un seau frais de cette eau calme,
    et allonge toi,
    ferme les yeux,
    tu entends,
    tu ressens,
    sa présence,
    ton aimé est juste là,
    là,
    il approche en silence
    et s’étend près de toi

  35. Onze mois de l’année, le tamaris laisse flotter dans le vent de mer ses rameaux fragiles et un jour de mai, le vent du soir y accroche les reflets du couchant…

  36. je te decouvre en passant alors voici pour toi en récompense:

    Les sens en amoureuses mousses,

    Comme l’acte de choyer l’œuf avec les yeux:

    Cet acte de rester en fils de la chair,

    De gésir de l’écorce femelle

    …récoltes de moissons armées de langues

    Drapées de somnolences immensités…

    et puis encore je t’offrir ce haiku:

    Tristes secrets sont

    Dans l’attente d’oasis

    Tout de paix fleuries

    Bruno

  37. Des yeux compatissants et pleins de pitié se posent sur moi
    Je suis décortiqué du regard
    Observé et analysé comme un monstre de foire
    Mon corps cagneux dérange et intéresse
    Mes bras aux milles doigts séchés par l’âge se laissent balloter indolents
    Et on me croit en détresse ?? !!
    Que d’ignorance !
    Certains croissent fiers et droits
    Fasciné par l’uniformité.
    Je la trouve bien fade.
    Certains s’élèvent et croient se rapprocher des cieux
    D’autres sont persuadés d’exister par leur grosseur !

    Moi, je suis près de tout.
    Mes nerfs affleurent la terre
    Les nœuds de mon corps racontent une histoire
    Mes doigts tortueux sont la fragilité incarnée
    Mes mouvements sous le vent sont le consensus.
    J’ai vécu mille saisons verdoyantes !

    Mes mains autrefois peuplées de bagues de chlorophylle
    S’appauvrissent avec le temps.
    J’avais atteint un sommet,
    Désormais je suis à un seuil.
    Je penche, je casse, je plie, je craque.
    Je suis échoué dans une flaque ??
    Je ne supporte l’idée de partir brusquement.
    Je veux que mes traits s’estompent
    Et marquent les esprits.
    Longtemps on se souviendra
    De la presque charogne qui gisait là.
    Tel un squelette sur un chantier de fouille,
    Je fais partie du paysage.

    Je n’imagine pas l’oubli
    J’ai trop tenu à la vie.

  38. >Annick:
    Merci de m’avoir entendue, Annick. J’ai préféré effacer les deux poèmes à points que tu avais écrits par honnêteté et délicatesse vis à vis de Catherine. Je souhaite que chacun trouve sa place mais toujours dans le respect des autres. C’est ainsi qu’on peut créer un climat serein et propice à la création poétique pour chacun.
    Il est vrai que je suis un peu fatiguée ce soir. Merci de m’avoir préparé ce matelas tressé. Bonne fin de soirée, Annick.

    >MTO:
    Une jolie image de décrire les fleurs du tamaris avec les reflets du couchant. Ils se donnent souvent beaucoup de mal pour être beaux un mois par an. Merci, je t’embrasse.

    >Bruno:
    Bonsoir, très touchée par tes beaux cadeaux de mots pour cette première visite;-) Pour le premier poème, je suppose que tu l’as écrit à partir de la troisième photo. Voilà une belle approche sensuelle pour décrire la perception de ces herbes autour de cet arbre/oeuf à cajoler. Merci aussi pour le haïku plus mélancolique mais teinté d’espoir. Tu as une belle plume. Pourquoi ne pas nous rejoindre pour nous faire partager tes émotions poétiques. Tu es le bienvenu à tout moment. Bonne fin de soirée.

  39. >Goumy:
    Je suis soufflée par la beauté de ton poème. Je l’ai relu plusieurs fois pour mieux m’en imprégner. Tu as choisi d’écrire sur cet arbre mort sous forme de poème et c’est très réussi. Cet arbre qui suscite l’indifférence ou des regards de pitié a pourtant beaucoup de force une fois réincarné dans tes mots. Il prend vie sous la forme d’un être fragile qui a vécu beaucoup de choses. Son corps noueux et tordu ressent les vibrations de la terre et raconte une longue histoire. Cet arbre veut laisser la trace de son passage dans le temps d’une vie. Poursuis cet émouvant chemin de poésie qui nous fait vibrer, Guillaume et reviens nous vite. Merci beaucoup. Je t’embrasse.

  40. Il ne faut pas croire que j’abandonne
    Ou renonce, non !
    J’en ai eu des kyrielles, des coups de semonce ;
    Des qui secouent et des qui tonnent !
    Tous les hivers j’ai résisté
    Ah…j’ai pu voir tant d’été,
    Tant d’aubes glacées,
    Tant d’aurores orangées…
    Je préfère partir sur ces notes.
    Je plonge peu à peu dans les eaux du Styx
    Qui conservera mon âme.
    Quant à mon image…
    Seul ton souvenir d’homme peut la maintenir au beau fixe

  41. >Goumy:
    Je viens de me rendre compte que j’ai mis le commentaire sur ce poème sur la note Sieste. Je me suis complètement plantée. Veux-tu bien me pardonner. Je vais aller la rechercher et la déposer ici comme il se doit.

    Ce poème semble être sorti très facilement de ta plume, non ? Tu sembles très attaché au bois et à ce qu’il représente à nos yeux. Une matière vivante qui résiste à tous les tourments et qui peu à peu s’éteint à l’image de notre vie d’homme sur la terre tout en laissant l’empreinte de son passage. Du souffle mais aussi une pointe de tristesse à l’idée de quitter ce monde. Merci beaucoup pour ce poème sensible. Poursuis ta route. Je t’embrasse.

  42. >Ossiane,
    Mais c’est un drame absolu ! ton commentaire sur la mauvaise note !! je suis outré !!;-) ne t’inquiète pas, je l’ai vu ! je t’absous !
    Ce poème est effectivement sorti facilement de ma plume. J’aime bien l’écriture spontanée, pas trop travaillée car elle semble toujours plus libre, plus naturelle. Il m’arrive quand même parfois de travailler un peu plus longuement un poème, ce fut le cas pour celui de la note Ecluse. En fait, le début de mes écrits sort toujours d’un seul trait. Je me pose devant la photo et vois de suite quatre/cinq vers ou bien un contexte, quelques phrases. C’est comme une vision. Ensuite seulement, je dois réellement me concentrer davantage et poursuivre l’écriture. C’est précisément pour cette raison que ce que j’écris pour moi reste souvent en esquisse. J’ai des tonnes d’esquisses, de bris de vers sortis de nulle part qui me sont venus soudainement et que je n’ai jamais menés à bout.

    Concernant le bois, ce qu’il représente… la nature fait tellement bien les choses mais celles-ci sont tant ignorées, négligées et détruites. J’ai beaucoup d’attachement au bois. Un arbre c’est une histoire. Certains arbres voient passer les siècles comme ceux de Versailles avant la grande tempête. Nous sommes beaucoup plus éphémères que la nature et pourtant l’homme est celui qui laisse l’empreinte la plus marquante, et pas toujours la meilleure.
    La nature peut tout exprimer. La joie, la liesse, la tristesse, la mélancolie, la naissance… Ces temps-ci je suis plutôt d’humeur bucolico-mélancolique 😉
    Quitter ce monde…hum…j’ai été touché de près récemment, j’ai donc tendance à regorger d’émotion, de sentiment à exprimer, d’amour à donner… Alors je me fais plaisir en naviguant chez toi, avec toi.
    Bonne jOurnée, douce Ossiane

  43. >Goumy:
    Soulagée de cette absolution;-) Merci de m’expliquer aussi bien ta façon d’aborder l’écriture. Je commence à mieux te percevoir;-) Cette spontanéité est bien sûr plus naturelle mais elle n’est pas toujours au rendez-vous. C’est déjà une bonne chose si le début de tes écrits sort si facilement. C’est un bon point de départ. Il faut sans doute du temps et beaucoup de travail avec les mots pour mener à bout et d’un seul trait l’écriture d’un poème. Je pense que c’est normal que tu aies tous ces brouillons inachevés. Peut-être un jour les reprendras-tu pour les terminer. C’est un peu comme un peintre qui fait des esquisses, repasse par-dessus plusieurs fois avec son pinceau pour leur donner un sens. Je te sens très concerné par ce profond désir d’écrire. Il faut perséverer car tu as du talent. Ca fait longtemps que tu écris?
    Les arbres suscitent en nous bien des images et pensées profondes. Je vois que tu as bien étudié le sujet. Tu en parles très bien et je te suis complètement dans ces réflexions. Finalement, L’Oeil Ouvert correspond bien à l’humeur que tu décris;-) J’espère ne pas avoir fait ressurgir en toi des choses trop douloureuses. L’écriture est une bonne manière d’expluser cette émotion et cet amour à fleur de peau qui peut t’oppresser. En tout cas, je veux que tu saches que tes mots me touchent et que tu es le bienvenu ici. Ce sera un plaisir de t’accompagner dans cette quête et de naviguer avec toi sur ces pages. A très bientôt, Guillaume. Je t’embrasse affectueusement.

  44. c etait en juillet 2006.Avec ma famille nous sommes venus aux Saintes Maries de la mer,c etait super!!!Un jour,moi et ma demie soeur avions voulues aller faire du cheval.Nous nous sommes renseigner et nous sommes aller a TAMARIS nous n’avions pas regreter c’était genial et avec tous ces paysages magnifiques…Je suis si pressée d’y retourner!!!…

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