Deux

Carpes Koï

titre

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, demi-cercle.

L’onde frissonne
Un voyage en eau vive
Les carpes en éveil

Aujourd’hui, j’ai choisi MioModus pour sa faculté à s’échapper de la réalité de la photo, Chris et Bernard pour le mouvement de l’eau qu’ils insufflent dans leurs mots. Le poème délicat de MioModus m’évoque une espampe japonnaise, le Carpe Diem de Chris bruisse de vie et de sons, la poésie colorée de Bernard est riche d’ondulations et de symboles. Un trio de poèmes effervescents pour ce deuxième anniversaire.

Soufflant dans ma flûte, face au couchant,
J’accompagne mon seigneur jusqu’à la rive.
Sur le lac, un instant se retourner :
Montagne verte entourée de nuage blanc.

MioModus (son blog)

Ondes visuelles et sonores dans ce ruisseau
Voyage initiatique de la vie
L’Instant présent : Carpe Diem !

Chris (son site)

Deux c’est un rêve d’enfant
Quand la lumière fuit
Remonte le courant, le long de la rivière
Que la moire des eaux farfouille en chevelures
Carpe noire, Carpe rouge,
Des flots tumultueux
Persévère l’image
Fleuve bleu, fleuve jaune
La vie métachromique
Accroche à vos silhouettes
Des mots sensationnels
Banderoles des vents
Obstination subtile
La fête des enfants
Offrande Ossiane

Bernard

Photo de carpes Koï prise à la bambouseraie d’Anduze. Les carpes koï sont des poissons d’ormement aux couleurs vives utilisés pour les bassins de jardin au Japon. Elles sont symbole de force et de longévité. Pour en savoir plus sur les carpes

Un petit clin d’oeil à L’Oeil Ouvert pour sa deuxième année d’existence.

82 réflexions sur « Deux »

  1. Deux carpes en vadrouille
    Tourbillon des eaux moirées
    Fleuve non tranquille

    Bon anniversaire à l’oeil ouvert. J’aime particulièrement ton calligramme, Ossisane. Amitiés.

  2. Les carpes flamboyantes
    du bassin conquis
    l’eau frissonne

    Ossiane magnifique photo, j’ai bien aimé aussi hier le bassin conquis, très sensuel…
    Suis contente d’écrire après Daniel.

    Bon anniversaire 2 ans !
    Je te félicite et t’embrasse.

  3. Où vont les carpes dans l’eau qui frissonne
    Cherchent elles les portes du Dragon
    Pour devenir Dragon elles mêmes ?
    Symbole de bonheur longévité sagesse
    Dans le jardin du sage
    Compagnes du lotus
    Leurs écailles aux reflets rouges
    Empourprent le bassin.
    La pensée se calme
    À regarder leur ronde
    Quand les enfants s’amusent
    À les nourrir.
    Elles ouvrent la bouche
    Comme pour leur conter
    Les légendes des belles sirènes
    Les trésors enfouis
    Les palais des ondines
    Et le grand roi des eaux
    Les merveilles des lacs profonds.
    « Muet comme une carpe »
    Quelle sottise !
    Il n’y a pire sourd
    Que celui qui ne veut pas entendre
    Les odyssées de leur mémoire
    Ni voir en gardant
    « L’œil ouvert »
    Glisser l’or du couchant
    Sur leur fragile armure .

  4. Guillaule APPOLINAIRE :

    « La carpe »
    « Dans vos viviers, dans vos étangs,
    Carpes que vous vivez longtemps !
    Est-ce que la mort vous oublie,
    Poissons de la mélancolie. »

  5. Ouang-tchang-ling (Wang Changling
    MéditationTantôt couché sous les grands arbres, je m’abandonne à une longue rêverie,
    Tantôt je me promène, solitaire, sans m’inquiéter s’il fait jour ou s’il fait nuit.
    Un jour que j’étais ainsi descendu dans la vallée de Palin,
    Je longeais les bords de la rivière, où j’avais jeté mes hameçons.

    Ma main enleva deux carpes,
    Tandis que mes yeux suivaient un vol d’oies sauvages qui se perdit à l’horizon ;
    Je compris combien ces oiseaux étaient heureux de leur liberté immense ;
    Je sentis dans quelle affliction ces deux poissons étaient tombés ;

    Et, laissant aller les poissons dans l’onde fraîche et pure,
    Je fis un retour sur moi-même, je songeai aux périls où la convoitise peut entraîner.
    Alors je me mis à penser aux montagnes, aux hôtes de leurs cimes bleuâtres,
    Qui, s’ils retournent la tête, se voient séparés du monde par les nuages blancs.

    Placés à ces sublimes hauteurs, ils n’ont que du dédain pour les passions de la terre ;
    L’ambition leur est inconnue : les idées de gloire et de renommée ne sauraient troubler la paix de leur cœur.

  6. ??????

    « Ecrire sur des écailles de carpes est un exercice de concision, d´humilité et de jubilation rêveuse. C´est retrouver la grammaire des origines, en essayant de lire le premier livre des miroirs. ».

  7. Félicitations L’Oeil Ouvert
    pour tes deux années d’existence.
    Ossiane,
    Je t’embrasse avec amitié et tendresse.
    Bises du Brésil vers ton blog.
    Neyde

  8. Deux c’est un rêve d’enfant
    Quand la lumière fuit
    Remonte le courant, le long de la rivière
    Que la moire des eaux farfouille en chevelures
    Carpe noire, Carpe rouge,
    Des flots tumultueux
    Persévère l’image
    Fleuve bleu, fleuve jaune
    La vie métachromique
    Accroche à vos silhouettes
    Des mots sensationnels
    Banderolles des vents
    Obstination subtile
    La fête des enfants
    Offrande Ossiane

  9. FUMANCHU, Je réponds à ton monde poétique,

    Connais-tu la merveilleuse chanson ; chantée par Juliette Gréco (j’adore l’histoire de ce texte !)

    « Un petit poisson, un petit oiseau s’aimaient d’amour tendre »
    Mais comment s’y prendre quand est là haut.
    Un petit poisson, un petit oiseau s’aimaient d’amour tendre,
    Mais comment s’y prendre quand on est dans l’eau.
    Quand on est là haut, on voit son amour qui nage ……

    Tout un monde ! Qui nous échappe !!!!….
    J’avais fait un jour, ce rêve fou de construire sur les berges du Verdon (juste après les gorges)
    Un nid suspendu à une branche très basse, Ce nid, avait la particularité d’être pourvu d’une échelle qui effleurée l’eau.
    Un poisson m’avait chuchoté son histoire et moi, humain j’ai eu envie d’y croire.
    Par ses jeux complices de toujours avec le vent et l’eau, les branches de cet arbre centenaire,
    offraient la possibilité à ce nid, de se balancer au dessus de la rivière .
    L’oiseau bavard, invitait son petit poisson à venir le rejoindre par l’échelle pour un souper aux étoiles!!!!
    Un jour, où les eaux s’alanguissaient à la torpeur d’un après- midi torride…les murmures des flots devenaient chuchotements comme pour mieux s’imprégner des stridences des cigales, notre poisson invitait son amour de plumes à venir faire la sieste sur les fonds moussus, dans une vaste ombragée.
    C’est là que les amours animales se nouaient,
    un vrai bain de jouvence pour ceux qui savent rêver.

  10. Carpes centenaires
    Le temps qui se trouble
    Perte de mémoire

    L’écrin d’une huitre
    Courant vert et perle fine
    Deux carpes en goguette

    Deux carpes dans un bassin
    Mariage annulé
    Un faux bond du.. lapin

  11. « carpe » …. diem … Ossiane et un grand merci pour toutes ces belles photos que tu recueilles pour nous et nous font savourer chaque jour…
    bonne journée et comme les messages dans l’eau se propagent plus vite, alors bises marines…

  12. Ossiane comme c’est beau !!!
    J’aime la photo comme le calligramme
    Oui ! Vraiment j’aime
    Je t’embrasse pour tant de beauté
    Bonne journée à tous

  13. Cheveux dans l’onde
    Deux carpes s’y promènent
    Rouge frémissant

    _____

    En rouge et bleu
    Le fleuve s’est habillé
    D’un voile de soie

    _____

    La mer et le ciel
    Font plus qu’une seule chair
    A deux ils saignent

  14. Dans la profondeur du rêve…

    j’entends la ville qui peu à peu se réveille
    j’ouvre les paupières et le jour m’éblouit,
    je referme les yeux et m’octroie un sursis…

    le sang gris de ses artères lointaines s’écoule
    sur les vitres des lueurs en reflets se brisent
    je glisse dans l’onde aux battements rythmés…

    le chant de sa bouche absente n’a pas de source
    je reste suspendu entre la réalité et mon sommeil
    les bruits se dissolvent dans une bulle de silence…

    enroulé sur moi-même je retourne dans mon rêve
    avec la respiration profonde du plongeur sous marin
    quand j’ approche si près des battements de ton coeur…

  15. Soufflant dans ma flûte, face au couchant,
    J’acompagne mon seigneur jusqu’à la rive.
    Sur le lac, un instant se retourner :
    Montagne verte entourée de nuage blanc.

  16. lire à la fin du texte:
    .dans une vasque ombragée.
    Bon, c’est pas grave, mon histoire ne fait rêver que moi!!! ( dans un rire d’enfant!),
    nous ne sommes pas encore taxés sur le rêve , l’amour, et l’imagination d’un autre monde!!!!!

    bonjour Ossiane, je n’étais pas présente pour la première bougie, mais  » bigrement heureuse de souffler les deux!
    encore merci, pour ta libéralité , ta générosité, ton talent, de laisser divaguer nos âmes, nos idées, nos rêves dans ton salon ( heureusement qu’il n’est que virtuel !!!)
    bises à vous tous , peintres des mots .

  17. Bonjour Ossiane,
    je découvre la nouvelle photo, le nouvel haiku, le calligramme et le nombre impressionnant de textes… et je frissonne très fort!
    je dois absolument partir avec monfils, faire une course,
    je prendrai toute le beau temps en fin d’aprem, pour vous lire, ‘l’oeil ouvert’,
    et déjà j ai lu que c’est un jour particulier, je suis émue!

    ‘bel anniversaire pour cet album en pages de vie qui donnent vie. Merci, chère Ossiane! »

  18. deux et deux font carpes oups dans l’o le son ne se propage peut etre pas à la même vitesse que dans l’r

  19. Two golden arrows
    In twinned longevity
    Split the swirling waters
    As they head for eternity

    Bon anniversaire ma petite Ossiane !!
    Quel exploit: un blog aussi régulier, lu par autant de personnes, qui suscite autant de passions et qui dure dans le temps …..ça c’est merveilleux …… bravo !!!!
    Longue vie à ton blog magnifique.
    Bisous de l’est très pluvieux.
    Judith

  20. Bon anniversaire!
    je viens de parcourir plusieurs parutions
    c’est une bonne idée les poèmes mis en valeur de cette façon avec tes belles photos, les calligrammes et les haïkus!

    Pourquoi dit-on heureux comme un poisson dans l’eau?
    bouger gigoter
    se laisser porter…

    jeux d’eau
    jeux d’Oeil
    jeux de mots

    file mon rêve!

  21. que c’est mignon, Fanou, je rêve autant que toi, j’adore tes mots..

    et puis les poèmes de MioModus, Chris et Bernard…Merci à vous, j’aime tellemnt vous lire.

    ohlala, cette photo me fait tellemnt d’effets.. que je reste muette comme une carpe.. pour le moment!
    bisous d’après midi!

  22. >Daniel :
    Merci Daniel; ça bouge et brûle dans tes mots aujourd’hui.

    >Annie-Claude :
    Merci Annie-Claude. Bien vu ton haïku. Ca bouillonne cette fois 😉

    >Pam :
    J’aime bien cette idée de flamme pour décrire ces carpes. Elles illuminent la surface de l’eau mais en revanche, je sais qu’elles sont trés voraces de plantes aquatiques. Merci Pam pour ces premiers pas poétiques.

    >amichel / fumanchu / anonymus / li phou:
    Ces carpes ne te rendent pas muet 😉 Tu as tellement flashé sur ces carpes Michel fou que tu te déguises en sages japonais;-)) Merci pour ton poème plein d’humour ainsi que pour la belle méditation de Ouang-tchang-ling et autres pensées. Je t’embrasse.

    >Neyde :
    Bises vers ton Bésil, Neyde. Merci à toi.

    >Bernard :
    Un beau poème en mouvement, riche de vie et de couleurs. Touchée par ton clin d’œil. Merci.

    >Fanou :
    Un rêve pas si fou que ça et que tu devrais essayer de réaliser si tu aimes faire des installations artistiques dans la nature. Merci pour tes bons vœux.

    >Sven :
    Très beau poème entre rêve et réalité. Beaucoup d’émotion dans cette évocation de l’absence et du refuge du sommeil.
    Merci, sven ; j’ai beaucoup de plaisir à partager ces photos avec vous. Je t’embrasse.

    >Chris :
    J’aime ce poème plein d’élan et de vie. Merci Chris.

    >MioModus :
    Un joli tableau qui reflète bien ta façon d’écrire la poésie. Merci à toi.

    >pierre b :
    Vraiment sympas tes poèmes carpiens 😉 Longévité, fête, humour. Merci Pierre.

    >Michel B :
    J’ai été étonnée moi-même quand j’ai découvert ma photo 😉 Meric à toi.

    >François, le jardinier de Marandon :
    Merci François, j’irai voir les reflets dont tu parles. Pour ce qui est des carpes koi, il vaut mieux des poissons rouges car elles mangent tout ce qui est végétal et le bassin devient vite un désert.

    >bonbonze :
    Super ! J’ai tout compris ;-)) Merci.

    >Bén :
    Toujours beaucoup de délicatesse dans tes poèmes. Ce rouge va décidément bien à mon blog 😉 Bises.

    >Annick :
    Merci pour tes vœux.

    >Maria-D :
    Merci Maria pour tes mots et tes trois beaux haïkus qui évoquent le corps humain. J’aime beaucoup le dernier. Bises.

    >feu roméo :
    Excellent ;-)) Bonbonze a de quoi s’inquiéter 😉

    >judith :
    Bien vu ces flèches dorées, je n’y avais pas pensé ! C’est un beau symbole. Merci pour tes bons vœux. Que la vie continue sur ce blog en toute sérénité et tranquilité. C’est aussi grâce à vous. Bonnes vacances à toi. Je t’embrasse.

    >Nath :
    Poisson/passion; amusante confusion. Fred avait évoqué dans la précédente note le cri du poisson 🙂 L’azalée est de toutes les sorties 😉 Epanchemetnt entre l’eau et l’air. Voilà une belle façon de répondre à l’idée du nid de Fanou. Merci beaucoup, Nath.

    >brigetoun :
    Oui, je ressens la photo de cette manière aussi. Sérénité des poissons opposée aux tourments de l’eau. Merci à toi.

    >Candide:
    Contente de te revoir;-) Si tu as envie de participer à cette mise en valeur, envoie-moi un mail pour me confirmer. Très juste remarque sur ce bonheur aquatique. Laissons-nous donc flotter en légèreté. Bises.

  23. Nageoire contre nageoire
    En duo magique et beau
    Et le jour, et le noir
    En oOOOOooOoOOOOoo

    Ils ondulent leurs corps
    Au gré des bulles d’eux
    Leus cheveux de fils d’or
    Si vivants, amoureux

    Si tendres et forts et bons
    Et les ondes se propagent
    Chantent à l’unisson
    Leurs soleils en orange

    Amants dans le cours de leur vie
    Il s’endorment ensuite
    Dans des rêves d’amour infinis
    Qui donnent des regards pépites

  24. je reviens et je reviens, sur cette photo qui est impressionnante, si vivante…
    merci Ossiane!

    et le calligramme est magnifique!

    Dans des gouttes bleues
    Leurs ondulations de feu
    Réveillent l’eau en tentations
    Si belles ondes pures sensations

  25. Gros bisous à vous tous
    Et particulièrement à MioModus Chris et Bernard
    J’aime beaucoup le voyage initiatique

  26. Sur la paroi bleue
    Deux poissons fossilisés
    Pour l’éternité

    _____
    Sur tenture d’eau
    Deux empreintes vivantes
    Comme un pochoir

  27. Bonsoir Ossiane,

    C’est juste pour préciser que le texte passion/poisson : l’azalée, le poisson et l’arbre, figure dans les notes de AZALEEet de ce fait, je proposais éventuellement une SUITE, à d’autres personnes éventuelles pour l’histoire du poisson seul qui se retrouve accompagné, à DEUX.
    J’ai simplement écrit un texte très enfantin.

  28. Ossiane, j ai glissé un message dans azalée,
    et puis je pensais que tu avais rectifié, mais j’étais sur la page azalée, avec les blogs précisés.

  29. >Annick:
    Merci pour tes deux jolis poèmes. L’amour, l’amour toujours;-)
    Je réponds de façon globale à tes messages d’Azalée et Feux. Merci encore une fois d’être aussi observatrice quant à ces adresses email qui fonctionnaient mal. Je viens de tout réparer. Mais sur le coup, je n’ai pas vraiment ri bien que ce soit effectivement amusant avec du recul;-) Un peu trop perso mes liens;-)
    En revanche, je n’ai pas compris ce que tu veux me dire à propos de DUO. Bonnes courses.

    >Maria-D:
    Belle idée ces empreintes et fossiles inspirés du calligramme. Très jolis haîkus, Maria; merci beaucoup.

    >bouldegom:
    Adieu la liberté pour ces carpes. La sonorité du « f » de vif et fer donnent l’impressions que ces poissons sont blessés. Merci à toi.

    >Nath:
    Pardonne-moi de ne pas avoir fait la relation. Bonne chance à la suite alors à moins que tu continues… Bonne soirée.

  30. Un petit clin d’oeil pour ce deuxième anniversaire 😉 Ton blog est toujours aussi vivant est agréable à lire… Il fait toujours parti de mes bonnes vieilles habitudes quotidiennes depuis ce tournant dans ma vie. Je me reconstruis, je prends conscience de certaines choses que je ne voyais pas avant… j’ai le sentiment que la route sera longue mais je positive 😉 Grosse bise à toi Ossiane

  31. >Lydie:
    Bonsoir Lydie; je ne t’ai pas du tout oubliée 😉 Contente de te voir intervenir pour cette occasion un peu particulière. Je suis touchée de te savoir toujours là en train de suivre mon blog au quotidien après tous ces mois. Très touchée aussi d’apprendre que tu vas mieux et que tu es sur la route de la reconstruction positive;-) Il faut prendre le temps d’observer, de réfléchir pour être à même de percevoir les choses autrement. Ce temps qui te parait si long est tout à fait normal. Je te souhaite les meilleures choses du monde dans la nouvelle vie qui s’offre à toi. Continue à me donner de tes nouvelles de temps en temps. Bonne route à toi; je t’embrasse fort.

  32. Taches de Vie

    Marquer au fer
    Rouge, Amour
    Noir, désespoir
    Blanc, Désir
    Gris, tristesse
    Vermillon, Passion

    Marques indélébiles
    Marques du Soi
    Marques de vie

    Qu’importe leur visibilité
    Signes de différence
    Signes de Richesse

    Qu’importe ces cicatrices
    Signes d’apprentissage
    Signes de sagesse

    Je ne veux pas

    Je ne veux pas les effacer
    Je ne veux pas les guérir
    Je ne veux pas les cacher

    Je veux

    Je veux les assumer
    Je veux la Paix
    Je veux les Harmonies

    Je veux

    Je veux Contact
    Je veux Tendresse
    Je veux xxx
    Je veux Nous

    Ne les laissons pas nous gaver
    Ne les laissons pas nous emprisonner
    Ne les laissons pas nous emballer

    A deux,
    Nous quitterons ce bassin du Monde
    Nous ne tournerons pas en rond

    En route !
    En route vers l’océan !

  33. >Annick:
    Ca me rassure; je ne perds pas la tête;-)

    >Nigra:
    Encore un magnifique poème plein de profondeur et qui vient de l’intérieur. Beaucoup d’énergie dans tes mots pour décrire ces taches et cicatrices. Merci pour cette belle leçon de vie et la beauté de tes mots et émotions. Bonne fin de soirée.

    >bouldegom:
    Le chaud, le froid, le doux donnent un bel équilibre à ton poème. Merci à toi.

  34. deux fleurs océanes
    aux filles de l’oeil ouvert
    un Jackson Pollock

    (A vous deux, l’oreille
    et la souris invisibles,
    un épi de mots.)

  35. >Yves:
    Génial ton haïku à la Pollock tout comme tes réparties énigmatiques qui me font beaucoup sourire 😉 Essaie d’arriver un peu plus tôt que je puisse mettre en avant tes haïkus. Bises.

    >Alain du Mexique:
    Coucou Alain, sourire à toi aussi et que le vent te porte bien haut dans cette course contre la montre. Porte-toi bien.

  36. Dans les ondes bleues de ma nuit blanche,
    Où m’juis fait du cinéma…
    Y’a deux koï se marrer !

    Voilà dix ans que l’on s’aimait
    Tu m’avais couvertes d’écailles rouges
    Le jour où nous nous étions mariés.

    Toute la nuit je t’ai recherché
    Je me suis fait une écaille d’encre
    Et toi, tu traînais dans le marais.

    T’as dansé et chanté dans un cabaret !
    Fais la fête, changé d’écailles
    Et tu reviens tout moiré.

    La prochaine fois, tu me promets,
    J’veux voir les eaux dorées
    On se fera une toile avec J Marais !

    J’suis d’accord, ce n’est pas de la poésie,
    C’est du cinéma , ( interdit aux pêcheurs du dimanche, peuvent pas comprendre !!)

  37. je pars quelques jours, je vous embrasse tous très fort. Bises.

    Une carpe
    Et un carpe
    S’aimaient d’amour
    Si joliment
    Si fort si tendre
    Très fort d’amour grand
    Délicatement
    Que les eaux vives
    Faisaient respirer
    Leurs petits poumons
    Et que leur OEIL OUVERT
    N’avait d’yeux que pour l’autre
    Miracle de l’amour
    Devant celui qu’on admire
    Qu’on serre fort plus fort encore
    Quon s’écaille dans l’essence
    Qu’on s’aime d’amour en carpes!

    Bisous à tous!

  38. Bonjour Ossiane, j’ai recopiè le texte, car trop de fautes, j’avais la honte!

    Dans les ondes bleues de ma nuit blanche,
    Où m’suis fait du cinéma…
    Y’a deux koï se marrer !

    Voilà dix ans que l’on s’aimait
    Tu m’avais couverte d’écailles rouges
    Le jour où nous nous étions mariés.

    Toute la nuit je t’ai recherché
    Je me suis fait une écaille d’encre
    Et toi, tu traînais dans le marais.

    T’as dansé et chanté dans un cabaret !
    Fait la fête, changé d’écailles
    Et tu reviens tout moiré.

    La prochaine fois, tu me promets,
    J’veux voir les eaux dorées
    On se fera une toile avec J Marais !

    J’suis d’accord, ce n’est pas de la poésie,
    C’est du cinéma , ( interdit aux pêcheurs du dimanche, peuvent pas comprendre !!)

  39. Bonjour Ossiane ! Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, mais je suis la petite soeur de Nina, qui avait posté à une époque.
    Je me passionne aussi pour la photographie, mais je ne prend que les fleurs en photo. J’aimerai savoir si il y à une adresse toute simple ou je pourrait vous écrire et vous envoyer une des photos que j’ai prises.

    A bientôt,

    Raphaëlle

  40. « Le bonheur, ce n’est pas une note séparée, c’est la joie que DEUX notes ont à rebondir l’une contre l’autre. » Christian BOBIN

  41. >Annick:
    Bon voyage Annick; je prends bien soin de tes deux carpes d’ici ton retour. Je t’embrasse.

    >fanou:
    De koï s’amuser avec tous ces jeux de mots qui dérivent et rebondissent comme des carpes d’une strophe à l’autre;-) La pêche est interdite dans ce bassin virtuel; j’y veille.

    >Raphaëlle:
    Bonjour Raphaëlle, je me souviens très bien de toi et de NIna;-) J’espère que tu vas bien. Si tu veux me joindre, va en haut de la colonne de gauche et clique sur Ecrivez-moi. A bientôt.

    >Nath:
    Belle phrase de Bobin avec ces petits échos de bonheur. Merci.

  42. je serais muet comme une carpe devant la beauté en silence de ta prose et du souffle de mon vent du nord je t’envoie toutes mes félicitations pour tes deux ans . je t’embrasse

  43. « Ce blog avait deux ans… » (d’après Victor Hugo, Les feuilles d’automne). Aujourd’hui, les feuilles de printemps…
    Je rentre pile pour te présenter toutes mes félicitations, Ossiane!
    Longue vie à l’Oeil Ouvert!

  44. Voyez ma chère
    Comme l’onde est fraîche.
    Je vois, mon cher.
    Pas une ride au ciel
    Et ce doux clapotis
    A mes côtés me suit
    Et me poursuit.
    C’est avec plaisir que je vous accompagne
    Ouvrez-moi le chemin
    Montrez-moi ce courant frémissant
    Où nous fûmes hier
    Nous ébattant si gentiment.
    Humez cet air, ces saveurs éthérées.
    Nous y allons de ce pas
    Faire votre bonheur et le mien.
    Carpe Diem.

  45. Bonne fête Ossiane, je ne l’avais pas encore fait
    Que ton beau livre continue à nous faire rêver

    _____

    Si j’étais pêcheuse
    Pêcheuse obstinée
    Je poserais mes lignes
    Au droit fil du courant
    Peut-être une mouche
    Peut-être un asticot
    Danseraient à l’hameçon
    En vue de séduire
    De beaux dieux insaisissables
    Ou quelques déesses malignes
    Frétillant dans l’onde claire
    Où les rides de l’eau écrivent
    Leurs amours en calligramme

  46. >Bruno:
    Sur cette note très carpienne, tu as tous les droits; ça ne m’empêchera pas d’entendre le souffle de tes voeux;-) Merci, je t’embrasse.

    >Nath:
    Merci pour ces citations qui interpellent sur notre relation à l’autre. Bonne nuit.

    >bouldegom:
    Tu auras étudié cette surface sous toutes ses facettes. Merci à toi.

    >Pierre (2):
    Quel grand retour fracassant, Pierre !! Une pluie de beaux poèmes sur toutes les notes que tu as ratées !! Ravie de te retrouver ;-)) Cette absence des blogs t’a peut-être un peu manquée;-) Un grand merci pour ces deux jolies promenades de Monsieur et Madame Carpe dans la douceur du matin. Ils ont bien raison de profiter de la vie. Tes moucherons prudents m’ont bien amusée. Je vais signaler les poèmes que tu as écrit sur les autres notes. Bonne nuit, je t’embrasse.

    >Maria-D:
    Merci pour tes voeux, Maria. Voilà un superbe poème de pêche séductrice; ce n’est pas très courant mais c’ets très réussi ;-)) Sont-ce les moucherons de Pierre qui en sont à l’origine? J’aime beaucoup tes deux derniers vers. Merci beaucoup, je t’embrasse.

  47. Bonjour Ossiane et les autres ,

    Bonne journée à tous

    Deux carpes en voyage

    Deux bars
    Côte à côte sillonnent
    Non, deux carpes
    Côte à côte frissonnent

    Elle
    Elle rêve
    Et s’éveille
    S’émerveille

    Lui, séduit
    Pas d’ennui,
    Mais l’envie
    De la vie

    Il accompagne
    Du regard
    Sa compagne
    Plein d’égards

    Il nage
    Elle glisse
    Un passage
    L’eau se plisse

    Dans l’eau claire
    Ondulations
    Traces de mystères
    Tendres frissons

    Deux complices
    Un voyage
    Un partage
    A travers les âges.

  48. J’arrive en retard Ossiane, bon anniblog !

    Très jolie photo ! Très beau duo rouge dans l’irisé

  49. Bonsoir Ossiane,

    Simplement pour signaler que je trouverais juste de classer ‘deux’ dans ‘l’amour’ . Qu’en penses-tu ?

  50. >Nath:
    Tu es mon deuxième ange gardien;-) J’avais oublié de classer cette note dans la catégorie Amour car je l’ai fait bien après coup. Je vais y remédier de ce pas;-)

  51. >Nath:
    Ma boîte à lettres était si pleine ces derniers jours que je viens seulement de découvrir ton poème sur ces deux poissons complices. Les deux carpes glissent sur l’onde de tes mots. Ils s’aiment, il n’y a aucun doute;-) Merci pour ton doux poème.

  52. je fais une remontée des eaux! pour te dire que ce projet un peu fou, va prendre forme pour 2008; en effet, j’ai présenté cet idée pour un parcours d’artistes,  » histoire deau, histoire d’art » et le projet à été retenu!!! ( oui, tu sais, l’histoire du nid suspendu!)
    je te raconterai la suite à cette écriture un jour prochain….
    qu’il est bon, parfois de rêver!!!
    je t’embrasse ma douce Ossiane qui
    inspire mon écritoire et qui nourris mes chimères.

  53. >Fanou:
    Excellente nouvelle Fanou. Tu vois que rien n’est jamais perdu et que rien n’est impossible même avec les projets les plus fous;-) Je t’embrasse.

  54. Intimes V – Paul Eluard

    Je n’ai envie que de t’aimer
    Un orage emplit la vallée
    Un POISSON la rivière

    Je t’ai faite à la taille de ma solitude.

    Le monde entier pour se cacher
    Des jours des nuits pour se comprendre
    Pour ne plus rien voir dans tes yeux
    Que ce que je pense de toi
    Et d’un monde à ton image
    Et des jours et des nuits réglés par tes paupières.

  55. >Nath:
    J’aime bien tes incursions poétqiues car tu me fais découvrir des tas de poèmes. Eluard est un grand poète. Je t’embrasse chaleureusement.

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