Azalée

Bassin japonais

Un cri de passion, un message de printemps, le bassin conquis

Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas.

Un cri de passion
Un message de printemps
Le bassin conquis

Le rose dans tous ces états avec le clin coquin de Guess Who, la rougeur modeste de Brigetoun et le rosissement timide de Bén. Et puis, l’envie de mettre en avant le tourbillon plein d’espoir de Nigra.

Tache rose sur tapis vert
L’azalée et le bambou
se regardent dans l’eau

Guess Who (son blog)

la tache rouge,
blottie, semble modeste,
mais les verts chantent

Brigetoun (son blog)

Première azalée
timide qui rosit.
Est-ce le printemps ?

Bén

Tourbillon

Tu as touché aux fruits défendus
Cela ne te suffit pas

Tu as touché aux fumées interdites
Cela ne te suffit pas

Pourtant
Tout parait si calme
Au dehors

Tourbillon de mal
Tornade sous marine
Au dedans

Tu veux tenter la déchéance
Cela ne me plait pas

Tu as touché à la douleur
Cela devrait te suffire

Prends garde à toi
Si tu plonges
Je plonge aussi

Tu ne couleras pas
Accroche-toi

Dans mes yeux
Il y a toujours une lumière …

Nigra

Photos prises à la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.

82 réflexions sur « Azalée »

  1. Un bouquet rose d’azalées
    Qui dans l’eau se reflète
    Et le printemps en fête
    Semble nous embrasser

    C’est ta bouche que je vois
    Qui m’offre ses baisers
    Et dont mon cœur grisé
    S’enivre avec joie

    Le rideau de bambous
    Les arbres qui se penchent
    Et nos mains qui se cherchent
    Tout s’accorde avec nous

    Le calme languide du bassin
    Ajoute à ce bonheur tranquille
    La douceur d’un temps immobile
    Où la vie n’est qu’un rêve serein

  2. Couleurs ! Que ferions nous sans toi ?

    Tu scandes notre regard
    Tu donnes le tempo
    Dans le jardin de nos rêves.

    Tu te caches là,
    Tu nous guiches de rouge
    Pour nous attirer à toi.

    Tu nous offres de ta palette
    Toutes les consonances
    Sur toutes les latitudes.

    Tu te fais parure
    Tu te fonds au camaïeu
    Des verts tendres aux plus foncés.

    Sans toi, mon regard ne saurait plus sourire,
    Sans toi, les gris et noirs n’auraient plus de sens,
    Sans toi, le blanc de la neige n’existerait pas.

    Dans mon jardin secret
    J’ai inventé d’autres palettes
    Pour les enfants sans regards.

  3. couleurs…. (que ferions nous sans vous!)
    qu’importe , vous pouvez choisir de parler de la couleur dans son ensemble, et le « tu » devient plus intime que le « vous »
    bonne journée à vivre dans la couleur de vos messages et dans l’amour que vous semez sur ce blog.
    Je pense depuis qq jours, qu’avec toutes ces graines gorgées de vos sentiments sur la nature, et la chaleur de vos énergies, il doit forcément naître une rencontre de ce monde virtuel.
    à méditer Ossiane! l
    a Provence est belle toute l’année!

  4. les oiseaux chantent le printemps qui arrive,
    et ces jolis écrits déposés cette nuit engagent à une douce journée. Merci fort à vous. Je vous embrasse, MariaD, Amiche, Fanou et Ossiane si délicieuse encore ce matin avec cette photo si tendre et ce bel haiku si léger. Je vous souhaite une bonne journée.Prenez soin de vous§

  5. Une larme de sang
    Echappée de nul part
    Qui se noie dans l’étang
    Ni regret..ni espoir..

    La nature s’inquiète
    La blessure est légère
    Mais ce monde qui s’entête..
    Sentiment doux amer..

    C’est la vie qui s’enfuit
    Fragile et passagère
    Pas une plainte..pas un cri..
    L’azalée est en terre..

  6. En me promenant dans ce jardin
    Ce cri de la passion
    Je l’ai entendu
    Comme il est beau
    Auprés de l’azalée
    Je me suis assise
    En attendant
    Que d’autres comme moi
    Me rejoignent
    Pour admirer
    Ce que la nature a peint,
    Et que tu l’as éternisé.

  7. Que de belle choses écrites en ces pages !

    Le miel de certains rend fou de quoi, feu romeo ?
    Si c’est d’amour, quelle belle folie!!!!!!!!!

    _______

    Miroir éphémère
    Où Narcisse se perdit
    Dit-moi l’onde pure
    Qui me rajeunit

  8. L’azalée palpite tendrement
    Le petit bassin coule ses ondes
    La mouche vole et se ballade
    Le poisson ondule ses eaux
    Les petites feuilles se remuent
    La branche penche pour un baiser
    Le temps délicieux suspendu
    Leurs deux doigts amoureux
    Les regards partagent ces beautés

  9. >>>>> Je ferai une sélection en fin de soirée, le temps de laisser arriver le maximum de gens. Ca ne va pas être facile, je crois 😉

    >Maria-D :
    Oui Maria, ce genre de paysage se prête formidablement bien aux images que tu évoques dans tes haïkus sereins et printaniers. Bises.

    >amichel :
    Temps immobile au bord de l’eau où il fait bon rêver. Beaucoup de sérénité et d’amour dans ton poème. L’azalée en est des symboles. Belle image que ce reflet de bouche dans l’eau. Merci beaucoup pour ce bouquet de mots parfumés. Je t’embrasse.

    >fanou :
    Quelle énergie tu déploies de si bonne heure 😉 Un beau poème autour des couleurs et de leur impérative nécessité pour se sentir exister. Je n’ai vu que cette tache rose, moi aussi. Les couleurs vives illuminent les camaïeus et permettent de trouver l’équilibre et l’harmonie. J’aime ta dernière strophe autour de ces autres palettes inventées.

    Tu prends cette recherche de nom d’arbre très à cœur et je t’en remercie. Je vais vérifier mais je ne pense pas avoir de plans plus rapprochés.

    Bien t’en a pris de visiter le blog d’Aurélie qui est devenue une amie par l’intermédiaire de nos blogs. La lecture de son dernier livre est une façon de faire une belle rencontre avec elle. Une très jolie expression qu’elle a utilisée. J’espère qu’elle verra ton clin d’œil.
    https://blog.ossiane.photo/category/aurelie-de-la-selle-et-son-livre/

    Merci pour ton signe sur la Provence qui est une belle région. Je t’envoie un signe de mon ouest.

    >Annick :
    Joli haïku. Il y avait effectivement des peintres du dimanche, non loin de là. Merci, je t’embrasse.

    >bonbonze :
    Je me creuse la tête… que veux-tu dire, bonbonze 😉 L’azalée pousse dans la terre de bruyère. Dans les graviers, il n’y en aurait pas.

    >bouldegom :
    Un haïku dans un bel écrin. C’est vrai qu’on a l’impression d’être dans une coquille à l’écart du monde. Merci.

    >pierre b :
    Changement de style ce matin ; passage en poésie à strophes 😉 C’est superbe. Cette tache de rose passion devient une larme de sang. Nature blessée, vie éphémère. Tu joues avec le double sens de « L’azalée est en terre », je suppose. Un poème très sensible. Je t’embrasse.

    >Fred de Toulouse :
    Ton haïku est vraiment excellent 😉 C’est le monde à l’envers. Merci Fred.

    >Cristina M :
    Tableau naturel, enfin presque 😉 C’est un bel endroit où faire une pause, contempler et penser. Tu aurais aimé; je crois. Merci Cristina. Je t’embrasse.

    >feu roméo :
    Ah bon ? De quoi ?

    >Maria-D :
    Un joli rebondissement sur l’image de Narcisse, Maria. Merci à toi.

    >Annick :
    Le temps s’est arrêté dans ton poème, seuls les sons de la vie bruissent doucement. La beauté partagée. Merci Annick.

  10. Tourbillon

    Tu as touché aux fruits défendus
    Cela ne te suffit pas

    Tu as touché aux fumées interdites
    Cela ne te suffit pas

    Pourtant
    Tout parait si calme
    Au dehors

    Tourbillon de mal
    Tornade sous marine
    Au dedans

    Tu veux tenter la déchéance
    Cela ne me plait pas

    Tu as touché à la douleur
    Cela devrait te suffire

    Prends garde à toi
    Si tu plonges
    Je plonge aussi

    Tu ne couleras pas
    Accroche toi

    Dans mes yeux
    Il y a toujours une lumière …

  11. Azalée,
    Terre desséchée
    Fleur de papillon
    Je connais ton coeur
    Fines étamines, velours de pistil

    Celle qui t’envoie
    Chose inattendue
    Dépose un anneau
    Au bord de la conque
    En lettres de mauve, palette opaline

    Appose un baiser
    Comme au premier temps
    C’est un doux secours
    Au creux de mon âme
    Que le vent déchire,
    Et pauvres souffrances rêvent de plaisirs

  12. Bonjour Ossiane,
    Qu’elles sont belles ces azalées ! Mon minuscule jardin havrais en héberge queques-unes et c’est toujours un enchantement, cet éclat de couleurs fraîches, souvent au coeur de l’hiver.
    J’ai toujours autant de bonheur à venir faire un petit voyage dans vos images, à me laisser entaîner par la poésie des mots.
    Je n’avais pas eu le temps d’écrire et pourtant, votre réponse à mon message bien gris avait mis de la douceur au creux de mon coeur. Merci pour cette générosité qui transparaît au travers de vos images, de vos textes, merci de vous.

  13. Pour une petite fleur d’asie,

    Laisses moi te cueillir
    Belles fleurs printanières
    Pour l’éblouissement d’un enfant.

    Installé sur planche de bois
    Ta fresque flamboyante
    Flottaison en fil de soie.

    Regard de l’enfant
    Sur l’éphémère embarcation
    Entrecroise son rêve.

  14. En croquis passion:

    Le chiendent, hurlent loin des ruelles
    Vers de Chêne et Chien
    Je déconstruis le style dans mes journées blafardes
    D’un Lendemain je cinématographie
    Mon inspiration psychanalyse
    Mes journées cafardent en regardant les Pléiades
    Je transcende mon imaginaire
    Dans mes fantasmes oniriques
    D’un matin blême, je me lève
    Pour aller flâner en serpentine
    Le long de la Seine nostalgique
    Regarder les mines de crayons dessiner
    Les berges plages des visages sur papier
    Leurs sanguines valsent comme un bal musette
    La poussière des livres m’enivre de bonheur
    Fouinant, cartes postales d’images du passé
    Afin de faire éclater le soleil de son baiser

    un cri passion: je t’embrasse très fort Ossiane

  15. J’ai serré mes deux mains devant ma bouche
    J’ai bullé des mots scellés par mes mains serrées
    Puis elles se sont ouvertes et la bulle s’est posée
    Sur une fleur de l’azalée, vois, elle est pour toi
    Lis la en l’avalant dedans ton être car elle est moi

  16. Bonsoir Ossiane,
    Si notre désir est en exil,dieu merçi il pourra toujours se désaltérer du bonheur du reflet de l’amour plongé au coeur de cette eau limpide et calme , message de paix et d’espoir.
    Passe un bon w-end Amicalement Dominique

  17. Clin d’oeil à Feu Romeo et à Maria-D

    AZALÉE

    Allons, allons,
    La vie est belle
    Allons, allons,
    Le printemps
    est presque venu
    Allons, allons,
    L’azalée est en fleur
    Allons, allons,
    Chercher le miel
    Qui nous rend fou

    C’est bon
    C’est doux
    Se rendre fou …
    D’Amour?

    Dansons, dansons,
    En rond,
    Tous ensemble
    Main dans la main.
    Annonçons, annonçons
    le Printemps.
    L’apprêt
    De la fête
    a déjà commencé
    Voyons, voyons,
    L’azalée
    A été
    La première
    A s’habiller
    Chantons, chantons,
    Pour la fêter.

    C’est bon
    C’est doux
    Se rendre fou
    D’Amour.

  18. Impressionnisme

    Des feuilles en larmes
    sous le rire des fleurs

    et dans l’effeuillement
    des azalées parmes

    sous la caresse furtive
    la futilité grave

    des frissons de l’eau courante…

  19. Tête en l’air
    En robe ciel
    D’un crépuscule flamboyant

    Tes lumières me griment
    Je pars me trémousser
    Sous vénus et cassiopée.

    Tête en bas
    Ma robe se noie
    Dans tes verts miroirs.

    Ivre de joie,
    Ton regard sur moi,
    Je suis la plus belle !

    Dis moi……

    Je me suis réveillée (toujours très tôt) avec des mots au bout de mes doigts…..
    je m’endors avec les vôtres et rêves la nuit de ce nouveau monde…..
    que c’est bon !!!!!!
    à Neyde,
    j’ai accompagné ta danse toute la nuit , ta chason était si belle!

  20. La fleur du temps

    Un homme offre une fleur
    Pour dire que tout est clair
    L’orage est passé près du coeur
    Loin de lui l’envie de changer d’air

    Un souffle amoureux envahit son atmosphère
    Une sorte de bulle cajoleuse
    Et dans son ciel un Latécoère
    Le transporte pour planer avec l’heureuse

    Voguant dans le vent des vingt ans
    Sur un air du grand Serge
    Sous le soleil pour exactement mille ans
    Sans que rien ne diverge

    Une vie de bien dans cette fleur
    Une envie de vivre chaque instant
    Un pétale sur chaque sentiment
    Pas du tout est une folie qui se meurt.

  21. Les oiseaux chantent dehors, et parfument la jolie photo, et le bel haiku, et
    vos textes splendides, Guess Who, Brigetoun, Nigra, Bén.

    Je délice vos plumes et apprécie tellement encore les nouveaux textes.
    Je me laisse aller à m’aaseoir, me coucher, me ressourcer dans votre paradis qu’il me plait de serrer. Bises à tous.

    C’est fort joli encore, Miomodus. Merci!

  22. ossiane, bonjour,
    j’ai donné un titre à  » mon azalée tête en l’air »

    « AZALEE EN HABIT DU SOIR »
    toute la nuit, elle a dansé sur les mots de neyde…

    bonne journée à vous tous.

  23. Bravo à cette première page
    si tendre et si charmante
    Bisous à vous quatre.
    Sans oublier bien sûr
    La muse de ces lieux
    La Belle Ossiane
    au coeur si généreux
    Je vous embrasse
    Vous cinq

  24. Merci Neyde
    pour ton clin d’oeil et ta réponse à ma question
    Réponse qui me convient bien
    Et je vais de ce pas te rejoindre
    dans la folle danse du printemps
    goûter le miel si doux
    Qui nous rendra fous d’aimer

  25. L’ange de lumière

    Envol de lumière
    Sur ce jardin de paix
    De la surface de l’étang
    A l’onde des ramures
    Tout devient caresse
    Caresse lumineuse
    Du bout de son aile
    L’ange sème la clarté
    J’aperçois son reflet
    Dans le miroir aux fées
    Il trace une route dorée
    Et nous offre un écrin
    Un bain de verdure
    Où nous folâtrons
    Au milieu du jardin
    Il nous a déposé
    Son baiser rose

  26. L’azalée de rose

    Parfum si délicat
    Sculpture en pose
    Robe de taffetas
    Baiser tout chose

    Laisse un bel état

  27. Un jour, un bel qui passait près de l’eau
    Se mira dedans, et y trouva sa belle dévoilée….
    Il se prit d’un tel amour, qu’il baisa le gazon….
    Depuis ce jour, l’azalée ce doux frisson baiser….

  28. >>>>>>A tous :

    – Vous avez dû remarqué que je mets plusieurs personnes en avant. N’y voyez aucune volonté de ma part de minimiser le mérite de chacun. Je vous explique. J’ai maintenant une bonne trentaine d’accords de participation d’où mon envie de mettre en lumière assez vite tout le monde une première fois sinon, à raison de trois notes par semaine, ça va prendre trop longtemps. Je pourrai moduler ensuite le nombre de poèmes choisis plus facilement.

    – Pour l’instant, je choisis les poèmes à mettre en avant car c’est plus simple à gérer mais pas toujours facile décider car le niveau poétique général est bon, voire très bon ;-).
    Toutefois, je n’exclus pas la possibilité de vous faire participer de temps en temps au choix. Il suffirait de m’envoyer un mail en privé pour me dire quels poèmes vous préférez. Est-ce intéressant ? Qu’en pensez-vous ?

    – Vous avez dû remarquer que je mets en lien votre adresse email. Je la protège et la crypte en la faisant figurer sur un autre site externe au Monde pour éviter qu’elle ne soit spammée. Vous pouvez d’ailleurs récupérer l’adresse du site concernant votre email en haut dans la barre d’adresse de votre explorateur. Vous pourrez ainsi la mettre dans la case Site Web lorsque vous rentrez vos coordonnées pour poster vos commentaires. Ainsi, votre nom figurant sous votre message posté, sera enfin clickable. Cet avis est pour les gens qui n’ont pas de site ou de blog.

    Bon week-end à vous.

    Ossiane

    >Guess Who :
    Pas très grave que ce ne soit pas académique ;-). L’essentiel est que l’idée que tu voulais faire passer en toute liberté soit là. C’est le cas ici. Bises, Tiago.

    >Nigra :
    Style très personnel tout comme les thèmes que tu arbordes. J’aime beaucoup. Merci d’être là.

    >Bernard :
    Un beau poème assortie de belles images, avec lequel, j’ai hésité. J’y retrouve en détail une partie du calligramme 😉 Merci beaucoup.

    > Elisabeth DUCHARNE :
    Bonjour Elisabeth, je suis touchée par vots mots. Si ces petits voyages à l’intérieur de l’œil Ouvert vous plaisent tant, pourquoi ne pas nous rejoindre en poésie ou pas ? Vous serez bien accueillie, je vous l’assure. Bon week-end et au plaisir de vous lire à nouveau.

    >brigetoun :
    Modeste ou pas, c’est bien Brigitte d’assumer complètement la présence de cette belle touche de rose 😉 Je t’embrasse.

    >bonbonze :
    Bon sang mais c’est bien sûr 😉 Pardonne-moi, j’étais complètement obnubilée par la terre de bruyère et n’ai pas fait la relation entre allée et gravillons 😉 Bises.

    >Annie-Claude :
    J’aime bien ce haïku avec cette notion d’engourdissement qui s’envole. Bravo à toi. Les émotions se libèrent 😉

    >fanou :
    Joli poème flottant et plein de rêverie autour de cette petite fleur d’Asie. Un bel échange de regards entre la mère et l’enfant. Merci !

    >Bruno :
    Quel cri 😉 Le dessin, la passion sont ce qui anime ton cœur en ce moment, Bruno. Ce que tu évoques en belle poésie serpentine et en mines de crayon aurait très bien pu avoir lieu au bord de ce bassin. Merci beaucoup, je t’embrasse fort aussi. Bon week-end !

    .

    >>>>> Petite pause déjeuner; je reviens tout à l’heure pour finir mes commentaires ……..

    .

  29. En ce qui me concerne, incapable de porter un jugement, chacun et tous amènent un truc personnel, et vraiment, c’est un délicessssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss de lire tous ces textes…

    je vous souhaite à tous un excellent week , et je vous remercie intensemment de me faire vivre de beaux moments en vous lisant, beaucoup de bon entre en moi et cela me fait beaucoup de bien!
    c’est si génial de partager les douceurs de vie!

  30. Je peux comprendre ton embarras, Ossiane ;
    Personnellement , un cocktail de ce que nous avons la chance de lire est à souligner,
    La force masculine des uns, l’humour ou la dérision d’un autre, la subtilité des mots aussi ;
    Les idées parfois originales de chacun. Ce qui me fais penser que tu pourrai piocher dans trois ou quatre catégories.
    -Sensualité des mots en rapport avec la photo
    -originalité de la tournure du texte
    -textes vitaminés (tous ceux qui nous donnent une pêche d’enfer après lecture !)
    – coup de cœur !
    C’est une toute petite proposition, qui peut te donner un départ .
    à voir l’avis des autres plumes de ton blog.
    bon après midi

  31. >Well :
    Pas de quoi être désolé, Well 😉 Si ces azalées sont pâles, tes orchidées doivent être vraiment enflammées 😉 Merci de ta visite.

    >Annick :
    Merci pour la délicatesse de tes poèmes, Annick. J’aime bien le premier avec tes mots bullés.
    Sinon, j’ai bien enregistré ton point de vue 😉 Belle journée.

    >Dominique :
    Merci pour ton interprétation, Dominique. Bon week-end.

    >Neyde :
    C’est vrai qu’on n’a pas eu la réponse de Roméo sur ce miel qui rend fou 😉 Merci pour ta belle danse poétique à faire tourner la tête, Neyde. Je t’embrasse.

    >sven :
    Quand je lis ton poème, j’ai l’impression de faire voyager mon regard par petites touches, de haut en bas dans la photo. Entre rire et pleurs, futilité et gravité, l’azalée s’effeuille dans l’eau. Comme souvent, tes poèmes font appel à la palette des sentiments intérieurs. Merci, Sven, bon après-midi.

    >Bén :
    Joli haïku plein de fraîcheur qui m’a conquise 😉 Bises.

    >Frédérique Grim :
    Bonjour Frédérique, merci d’être venue déposer ce petit mot sur le blog après les visites de vos étudiants hier et avant hier. Je me sens bien sûr honorée que vous veniez leur faire aimer et découvrir la poésie à des fins pédagogiques. J’ai lu avec attention tous leurs messages et je dois dire que j’ai été impressionnée par la qualité de leur français et la justesse de leurs sensations. Transmettez-leur de ma part, toutes mes félicitations. Ca fait vraiment plaisir de voir que le français est toujours bien présent dans l’éducation américaine. Bonne chance à eux pour leurs calligrammes ! Bien à vous tous.

    >fanou :
    Délcieux petit poème écrit au petit matin. Tenue de soirée pour l’azalée. Rebonds poétiques entre le Brésil et la France. La nuit a été bonne 😉 Merci fanou.

    >MioModus :
    Superbe poème plein d’originalité ! Un voyage amoureux presque spatial avec cette fleur. Le temps qui passe, évocation de la jeunesse et des instants heureux sur chaque pétale. J’aime beaucoup ton dernier vers. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Maria-D :
    Toujours beaucoup de générosité dans tes mots. Ton poème est plein de douceur et de sérénité. Belle idée d’introduire cet ange de lumière. Merci pour la beauté de ta plume.

    >fanou :
    Merci pour tes suggestions de catégories. En fait, je ne suis pas vraiment embarrassée. Je voulais juste dire que le choix n’était pas si aisé. J’hésite avant de décider. Ce n’est pas instantané. Je le fais en fonction de mon émotion bien sûr et j’essaie également de dégager des thèmes, des idées maîtresses dans mes choix. Aujourd’hui, c’étaient les différents ressentis de la tache rose, l’oginalité de l’écriture de Nigra. Cette initiative en est à ses débuts; elle se cherche encore pour trouver une forme d’équilibre. Je vois en tous cas, que tu apprécies les cocktails poétiques vitaminés 😉 Merci à toi.

    >Bernard (2) :
    Bonjour Bernard et bienvenue ici. Merci de votre visite et de vos compliments. Au plaisir de vous revoir un jour sur le blog.

  32. J’ai mordu la rose
    Avalé ses pétales tendres
    Mon reflet se perd

    Etrange sensation de mystère envoûtant, de magie dangereuse dans cette forêt luxuriante. Jardin d’Eden… tentations…

    Dans un sourire…

  33. Tout cela est pourtant vrai
    certaines azalées ou rhododendrons contiennent des substances hallucinogènes
    le miel qui en est issu peut vous rendre un peu ,beaucoup ,à la folie ou pas du temps ,la tête à l’envers sans grand danger toutefois on s’en remet vite

  34. Merci Feu roméo pour ta précision
    C’est un peu comme la mescaline expérimentée par Henri Michaux et ce qui en en jaillit, un corps à corps entre Michaux et ses doubles

  35. L’azalée a soif
    Je prends une paille
    Aspire de l’eau
    L’azalée a fort soif
    Un aller retour
    Puis deux et trois
    L’azalée a encore soif
    Je reste à ses côtés
    il me l’a demandé

  36. suite de la petite fleur d’Asie…

    Danse petite fleur rosée
    Incandescente au petit jour
    Amour, ton seul berger
    Nuage d’argent dessine tes contours
    Emerge dans nos vies égarées.

  37. A fleur de toi,

    La plus surprenante
    Dans le Cosmos.
    Touchée par une étoile filante,

    pour moi, toujours tu brilleras.

    Toi, ma fleur du bout du monde
    Mon cœur apparente à ta couleur
    Qu’importe où ton regard inonde.

    Je t’aime infiniment.

    pour les fleurs d’ « RV »

  38. illustration

    un bouquet d’azalées
    un feu d’artifice
    des bougainvillées
    un baiser d’amour
    une île de rêves
    un pétale au sucre

    et le cri de matisse
    n’y voir que du bleu

  39. naissance du désir d’elle…

    elle est née le matin des magiciens entre les doigts de l’aurore
    peut-être depuis quelques temps sans que je m’en aperçoive
    moi qui suis enfermé dans la poussière grise de la grande ville

    mais un matin, à fleur de peau, elle était tout près de moi
    sa frêle silhouette, la caresse du soleil dans sa chevelure
    la lumière du jour qui ruisselait sur le rebord de ma fenêtre

    j’étais dans mon univers clos le visage enfermé dans trop d’oubli
    du temps qui passe, de l’hiver infini et plus de désir dans la vie…
    elle était née peut être avant que je me réveille, dans ma tête…

  40. Leur amour
    S’est posé là
    Un jour!
    Si bel amour
    Depuis son Là
    Chaque jour!
    Et cet amour
    Le revoilà
    Délicat jour!
    Respectueux amour
    En notes de la
    Chaque jour!
    Folie amour
    Rouge grenat
    Et jamais las!

  41. >Fugitive :
    Contente de te revoir, Fugitive 😉 Ton haïku surréaliste est bien à l’image de cette ambiance envoûtante et étrange que tu ressens. Je t’embrasse.

    >Feu roméo :
    Merci pour cette info que je ne connaissais pas.

    >Maria-D :
    Effectivement, Maria, ce miel fait beaucoup d’effet 😉 Merci pour ton bel haïku.

    >Annick :
    Beaucoup d’effet sur toi aussi 😉 Merci pour tes mots ploufés. Tu as donné le « la » 😉

    >bouldegom :
    Ton premier poème s’évade du réel pour aller dans l’abstraction. Le monde à l’envers dans ce reflet. Une autre très belle poésie qui s’échappe du rose vers le bleu matisse, du bouquet vers l’amour, du parfum de l’azalée vers le sucre. Toutes les poésies que je commente aujourd’hui ont des petites notes gourmandes 😉 Serait-ce l’effet Roméo 😉 Merci pour ta belle plume.

    >fanou :
    C’est dimanche, tu écris un peu plus tard 😉
    Et toujours tes beaux poèmes sur la fleur, l’amour et les échos indissociables entre le ciel et la terre. Merci pour ta poésie sensible. Bon dimanche !

    >Sven :
    Superbe poème avec cette douce émanation du désir. Beaucoup de délicatesse dans la perception que tu donnes d’elle. Un rayon de soleil dans le gris de l’hiver. J’aime ta façon de mêler la réalité à l’imaginaire. Merci à toi, sven ; je t’embrasse.

    >rabelais / Alain de la communauté :
    Bonjour Alain, contente de te revoir par ici 😉 La vie poétique de ce blog continue sereinement et collectivement. Tu sais trop bien ce que je veux dire. Bon dimanche à toi et à tes compagnons, je t’embrasse.

    >Yves :
    Bonjour Yves 😉 Beaux jeux de sonorités et de sens dans le premier vers de chacun de tes deux haïkus. Cette robinsonnade est très poétique avec cet écho qui rêve. Petite touche d’humour amusante à propos du bassin et qui signe souvent l’écriture de tes haïkus. On ne peut pas laisser faire ça. Il va falloir réveiller Narcisse, non ? Merci beaucoup, je t’embrasse.

  42. L’azalée pleure pétales roses jolis
    Qui se mirent dans les perles de ses eaux
    La bise arrache un pétale qui glisse l’eau
    Et le pétale soleille l’eau qui se rit

  43. Oh ben ça alors ! j’étais loin de mon écran le jour où les azalées me font monter sur la piste !!
    Je suis sacrément fière de cotoyer les belles plumes de Guess Who, Brigetoun et Nigra.
    Merci, Ossiane. Et merci à chacun des Contemplants qui poétisent à l’Oeil ouvert.
    Belle soirée à tous,

  44. Merci Ossiane de ta (puis-je me permettre le tutoiement ?) réponse.
    J’aimerai vous rejoindre, mais mes mots à moi sont bien loin d’être aussi sensibles que ceux que je lis sur ton site.
    Aujourd’hui, jardinage, et, sais-tu, plusieurs azalées fleurissaient et j’avais en surimpression cette image que tu as saisie, qui m’a tant fait pensé aux peintures de Monet.
    Ici, l’estuaire de Seine, ses teintes, ses variations lumineuses ont « impressionné » les peintres et leurs traductions picturales nous émerveillent encore. Je fais souvent des photos, j’essaie de capter cet enchantement de transparences, de contrastes, et de confluences entre la terre, l’eau et le ciel.
    Mon rêve serait de te faire parvenir l’une d’elles pour que tu la pares de tes propres impressions colorées et de tes mots.
    Car, comme tu l’auras compris, je suis :1) un peu secrète et solitaire, 2) plutôt à l’aise avec la prose qu’avec les vers, …
    Je ne sais comment tu accueilleras ma proposition, tu es peut-être sollicitée par des personnes indélicates.
    Même si ça n’est pas possible, je continuerai à venir parler un peu, lire tous ces commentaires rêveurs, drôles, imaginatifs, et qui sait, mieux partager, enfin.
    Car, bravo à tous et surtout à toi, Ossiane, qui sème cette graine du désir des mots.

  45. Il va falloir réveiller Narcisse, non ?
    Oui. Osons, Ossiane, puisque les oiseaux chantent.

    sur les azalées
    au creux de ton jardinet
    e la nave va

  46. Un cri
    *******Un cri déchire l’eau calme
    La mouche tombe étourdie
    ********La mouche respire cherche
    Son tympan tente le multi saisi
    ********Son tympan filtre se rapproche
    L’azalée hurle de sa passion en cris
    *********L’azalée en ses feuilles vertes peine
    Et ses pétales roses tendr’ éblouis
    *********Et ses pétales mains de musicienne

  47. >Elisabeth:
    Bonsoir Elisabeth. Pas de problème pour le tutoiement;-)
    Les ambiances lumineuses de la région que tu évoques sont riches visuellement car pleines de nuances. Le jardin de Giverny en est un bel exemple. Ii en est de même pour les ciels normands que j’affectionne particulièrement.

    En ce qui concerne ta demande, je vais certainement te décevoir et j’espère que tu ne m’en voudras pas. Je ne vais pas pouvoir y répondre car je ne travaille qu’à partir de mes photos. D’autre part, ces créations prennent beaucoup de temps à réaliser et j’ai déjà bien du mal à dégager du temps pour concevoir les notes de ce blog. En revanche, je t’encourage à approfondir ton approche photographique car tu as sous la main un beau sujet d’exploration qui te ressemble sans doute.

    Pour ce qui est de ta venue sur le blog, va , viens, regarde, écris comme bon te semble. Il n’y a aucune obligation d’écrire des poèmes. Si tu préfères t’exprimer en prose sur les photos, je n’y vois aucun problème. Il y a d’autres visiteurs qui sont dans ton cas.J’aime la diversité d’expression des échanges tant que cela reste dans la cadre de la note publiée. Au plaisir de te lire à nouveau.

    >Yves:
    Un bel haïku pour conclure cette note. Pas mal ce jardinet;-) Merci à toi.

    >Michel (2):
    Merci pour ton commentaire très zen;-) Je t’embrasse.

  48. BASSINS

    Dans les bassins l’eau se prélasse
    Sur l’île un bosquet d’azalée
    Etend son charme attentif
    Un bonsaï ressent le toucher
    D’un doigt d’air qui l’émoustille
    Le parc s’embrume sous l’haleine
    D’un fluide insomniaque
    Un souffle rouge émerge dans les combles
    Tandis que s’ébauche un sourire
    Les chemins divergents
    Laissent apparaître au jour
    Un point de convergence irradiant
    Des ondes magnétiques se répandent
    Des volutes moirés se déploient
    Au travers d’une mer de jasmin éprouvée
    Une torpeur humide se dévergonde
    Offrant au vent les prémices d’un sanglot
    Des alizés inspirent des frissons pourpres
    Dans le tangage émouvant
    Les divergences deviennent béance
    Une forge laisse entendre son pouls
    De gémissements essoufflés
    Une odalisque se cambre
    Dans un velours de pétales
    Offrant un paysage nu
    A la contemplation intérieure
    Les rizières pleurent sous le toucher
    Qui emplit leur sein palpitant
    Les courbes s’effacent dans l’aurore
    Un trait d’azur enfle et emplit
    La pâmoison d’une larme boréale
    Un cri surgit dans les tréfonds
    Déverrouillant l’arc-en-ciel
    Dans une implosion solennelle
    La mer se noie dans une ruade d’océan

  49. Bonjour Ossiane,et les autres

    Un peu de retard dans l’écriture …
    C’est drôle, j’écris souvent à partir de mots ou sonorités, et là de passion, je partais avec poisson …Et ce matin la photo avec deux poissons. Le mein était peut-être un peu seul, alors si QUELQU’UN VEUT FINIR L’HISTOIRE pour qu’ils soient deux, A VOS PLUMES…
    Et bonheur d’être là pour le deuxième anniversaire de l’oeil ouvert !
    Une belle réussite Ossiane.
    Bonne journée

    L’azalée, le poisson et l’arbre

    Un cri de passion
    Le poisson frémit
    Le rouge rugit

    Il frétille des bulles
    Le rouge poisson
    Et rêve d’évasion

    Le rouge l’a séduit
    Il rêve de transformation
    Il rêve de nouvelles sensations

    Si j’étais oiseau
    Avec le vent je danserai
    Du parfum de l’azalée, je me délecterai

    Si j’étais oiseau
    Des espaces nouveaux, j’explorerai
    A l’oreille des fleurs, de savoureuses mélodies, je susurrerai

    Et l’arbre riverain
    Entend ses pensées
    Lui envoie un baiser

    Tu ne peux voler
    Je peux raconter
    Je peux partager

    Mes branches s’épanchent
    Vers des horizons si beaux
    Et puis, raconte-moi l’eau

    Et si tu t’ennuies
    Agrandis ton regard
    Exploite le hasard

    Et les différences se sont comprises
    Les mots ont jailli
    La poésie a surgi

    Sous le regard enchanté
    De l’azalée
    Emerveillée.

  50. J ai envie de te faire rire, Ossiane,

    je clique sur MioModus,impossible d accéder à son blog, puis sur Chris, et sur Bernard, dans ton texte,
    et puis je clique sur leurs noms sous leurs émouvants poèmes..blogs injoignables!

    et je m empresse de sortir de moi de ma timidité bête pr te le dire, et youps plus de connection vers toi.
    et quans elle revient, TU as mis toutes les précisions, tu es brillante. Merci à toi…. d’ÊTRE TOI!

    Allez je me sauve en courses et encore ma toto à charger..

    mais je reviendrai, heinhein, c’est fort beau ici.. bises d’après midi.
    Ici ciel opaque, froid, mais bisous chauds! sourire!

  51. La bambou et l’azalée.

    Tout nous sépare, dit l’azalée.
    Un miroir me glace
    Tu te penches
    Je m’exhale.
    Le bambou: tu te caches
    Derrière un rocher
    Tu fuis dans le buisson
    Je te vois rougir
    Et je t’entends pouffer.
    Ne serais-je point digne de toi?

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