Cage

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Bambouseraie d'Anduze

Bambouseraie d'Anduze

Cage

Le cri d'un oiseau, il rêve de nuages, ses ailes coupées

Lecture du Haïku Calligramme: courbe puis verticales de gauche à droite.

Le cri d’un oiseau
Il rêve de nuages
Ses ailes coupées

Photos de la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.

110 réflexions sur « Cage »

  1. Cage

    Le cri d’un âme
    prisonnière de l’amour
    fait pousser ses ailes.
    La cage s’ouvre
    et comme un oiseau
    parmi les nuages de rêve
    l’âme s’envole
    vers la lumière.
    Reste la cage vide
    pour emprisonner
    d’autres âmes
    ingénues, naïves.
    reveuses, candides.

  2. Pour attraper l’oiseau-bonheur
    Aux plumes de mille couleurs
    Un gentil oiseleur
    Avec de grands bambous
    Verts comme l’espérance
    Construisit une cage ouverte
    D’espace nu
    Où le vent jouait aux courants d’air
    Il s’assit au milieu
    Et souffla dans sa flûte
    Une mélodie douce et prenante
    S’éleva dans le ciel
    Où l’entendit l’oiseau
    Qui sans crainte
    Vint se poser sur son flûtiau
    Ses ailes imitaient le bruit
    D’un cœur qui bat
    Dans la poitrine
    L’oiseleur s’enhardit
    Et le posa sur la paume
    De sa main amie
    L’oiseau sans peur
    Le laissa faire
    Et se mit à chanter
    Certain de pouvoir s’envoler
    Sans contraintes
    De cette cage sans barreaux
    Le bonheur aime la liberté
    Et se donne à qui
    En douceur l’apprivoise

  3. L’oiseau se cache
    Siffle et joue
    Dans sa cage parasol.
    Au son du chant
    Son amie approche
    Et se laisse bercer
    Par les doux gazoullis.
    Elle libère l’oiseau
    De sa cage éphémère
    Et partage avec lui
    Un moment-bonheur.
    Elle accepte la balade
    Dans le creux de ses ailes,
    Vers un coin de ciel bleu.

    Neyde, puissent les mots magnifiques de Michel aider à te soigner.
    Amitiés à tous.

  4. mon âme prisonnière…

    comme un oiseau pris
    dans les filets d’un pêcheur

    comme une barque échouée
    sur le sable brûlant de l’été

    comme une mouche qui avance
    sans cesser sur la vitre de se cogner

    à travers un ciel immense mais casé
    dans les limites de sa fenêtre

    sans projet sans rêve ou sans défense
    peut-être…

    mon âme repliée s’abandonne à ses pensées…

  5. Un parasol…un rideau…pour se protéger du soleil et des mots..boisson fraîche et lèvres ouvertes…le vent qui sommeille sur ta peau….Nos ailes abandonnées…échange de confidences sur un lit de sable…….
    Fragments de ciel …émotions dispersées…on rassemble les pièces…puzzle à coeur ouvert…sens de la vie…patience et découverte…fusion des sentiments..le bonheur est dans la cage….
    On rêve de nuages…d’évasion…on écarte les barreaux…deux coeurs volages…visage contre visage….à fleur de peau et de rivage…pour un seul cri…le bonheur est au fond de ton regard….

  6. Bonjour Ossianne,
    Vouloir s’évader, vouloir voler, tel a été le rêve de beaucoup d’humains.
    Mais nous devons nous « contenter » d’essayer de trouver le chemin de notre liberté sur notre bonne vieille terre: et c’est déjà pas évident.
    Heureusement le rêve peut se transformer en un désir qui nous fait voler
    de nos propres ailes.
    Passe un bon w-end A bientôt

  7. Bonjour Ossiane,

    Je vois que mes amis comme Neyde, Michel, Bouldegom, Annie-Claude, Aurélie, etc, sont présents et brillants. Commment arrives-tu à tant les inspirer ? ton talent, ton imagination bien sur !!!

    « Prisonnier de cette cage. Bien qu’elle soit de bambou. Noble plante, symbole du Japon, pays de mes rêves. Je suis las. Je ne vois pas d’issue. Mon coeur a perdu sa foi. Elle ne viendra plus. Je stagne tristement. »

    Beau week-end chère Ossiane et tous les autres !
    Je vous embrasse mes Amis,
    Olivier de passage…

  8. D’abord les images (je reviendrais pour l’émotion).
    Très graphiques ces trois images.
    Une: derrière un rideau de bambous, la hutte se referme sur elle-même (se replie), ployant à sa guise les tiges à si mâle assurance, luisantes. Dominante verte: violence.
    Deux: on passe au bleu. vers le ciel, ces pointes acérées se dressent vers la lumières, fières, altières dans la lumière. Volonté de domination.
    Troisième moment (mouvement): ces tiges réunies, assagies, disciplinées, en bouquet, formant le toit protecteur et maternel. Le Ying devient Yang.
    Final: le calligramme sous la pluie bienfaisante irrigue et apaise la tristesse de l’oiseau dans la hutte devenue prison.
    Oui, je reviendrai poser un mot sur ce malheureux oiseau qui me fait penser à Fidélio.

  9. Que de lignes ! Entrelacs, lacs d’amour eût dit le troubadour. Coeur emprisonné = mélancolie pour le lecteur chinois. Ici le coeur s’est évadé, il est heureux car c’est lui qui regarde, derrière d’autres barreaux, cette cage qui n’en est plus une. Et une fois de plus Ossiane écarte les volets de la nuit pour nous permettre de voir le jour.

  10. >Neyde :
    Un beau poème plein de légèreté mais aussi de gravité, Neyde. Ta cage aux âmes est pleine d’amour. Merci beaucoup, je t’embrasse chaleureusement.

    Le cri d’un(e) âme
    R(ê)veuses

    >amichel :
    Comme d’habitude, ton poème est d’une grande beauté. Tu as dépassé l’aspect habituel d’une cage classique pour imaginer un univers qui fait rêver. Belle idée de mettre cet oiseleur au cœur de la cage sans barreaux pour faire venir l’oiseau. Elle donne une leçon de vie sur la façon d’accéder à un peu de bonheur. Merci beaucoup, je t’embrasse sans barreaux 😉

    >Annie-Claude :
    Dis-donc Annie-Claude, tu te lâches en poésie 😉 Je crois que c’est la première fois que tu écris quelque chose d’aussi long. J’aime ta cage parasol et ce geste de rendre la liberté à l’oiseau. J’ai l’impression de l’entendre chanter. Merci pour ta belle balade aérienne. Bises vers tes tropiques.

    >Sven :
    La cage prison, c’est ce que tu tentes d’exprimer avec cette âme échouée qui ne parvient pas à se relever. Tes mots comme souvent sont pleins de sensibilité et les images que tu as choisies pour traduire cette voie sans issue sont très fortes. La mouche qui se cogne évoque beaucoup de choses. Contente de retrouver tes beaux écrits. Un grand merci à toi.

    >Maria-D :
    Merci Maria pour ce bel haïku au cœur battant. Belle journée palpitante.

    >pierre b :
    Je parle de prison et tu écris sur l’évasion avec cette cage qui évoque un parasol 😉 Ton morceau de prose est un vrai régal à lire au cœur de l’hiver 😉 Tes mots sont pleins de sensualité, les cœurs sont volages, le bonheur est sur la plage. Incroyable comme tu arrives bien à t’extraire des embouteillages de Paris 😉 Merci beaucoup de nous faire rêver ainsi. Je t’embrasse.

    >Dominique :
    Heureusement que l’imaginaire est là pour nous extraire du quotidien qui peut être pesant parfois. Cette faculté de l’être humain à rêver est une des plus grandes libertés qui soit. On ne peut la lui enlever même dans les pays les plus totalitaires. Belle journée à toi.

    >Olivier :
    Bonjour Olivier 😉 Merci pour ton morceau de poésie mélancolique dans lequel je sens un peu de tristesse. J’espère que tu vas bien au moins. Pour ce qui est de la présence de ces amis poètes, je ne fais rien de spécial. Les gens vont et viennent comme il le sentent et moi je continue avec simplicité et modestie ce que j’ai entrepris avec ce blog tout en me faisant plaisir. Bon courage à toi aussi, je t’embrasse.

    >Pierre (2) :
    Ah ! je vais avoir droit à une petite analyse graphique pas piquée des vers;-) Fouillée, argumentée, ressentie, bravo. C’est vrai qu’il y a beaucoup de pointes. Je n’avais pas pensée à cette idée de domination et de violence. Le calligramme est plus pacifique. J’hésite toujours à mettre plusieurs photos car je sais que l’ensemble peut perdre de sa force et que c’est sans doute plus perturbant pour vous d’écrire dessus. Mais parfois, j’ai envie de me faire plaisir aussi. Qu’en penses-tu car ça me tracasse ? On m’a déjà fait la remarque plusieurs fois ; je sais qu’il y a du vrai dedans. Merci à toi et à plus tard pour l’émotion avec Fidélio. Bises.

    >jpb :
    Bonjour Jean-Pierre 😉 Oui, beaucoup de lignes dans lesquelles tu t’es laissé prendre mais de l’autre côté de la cage; c’est plus confortable;-) Enchantée d’avoir éclairé ta journée. Merci pour ta visite.

    >Pam :
    Hé bien Pam, tu ne veux pas de la liberté ? Cette cage est trop belle et tu ne veux pas la quitter 😉 En tout cas, sous cette hutte de bambous, on peut s’asseoir sur des sièges et contempler la voûte de tiges. On y éprouve de drôles de sensations visuelles d’autant plus que ce toit vert est très haut. Bises à toi et à tes petits chevaux.

    >Brigetoun :
    Voilà à nouveau une des caractéristiques de tes haîkus. Penser aux bambous emprisonnés par des liens, c’est original. J’aime bien ta façon de ruer gentiment dans les brancards 😉 Bises de 13h.

  11. Dans la cage végétale
    Un oiseau Mystère
    Son corps éthéré
    Est grain de lumière
    Graine qui germera
    Là-haut dans le ciel
    En toute Liberté

  12. Oiseau ne crie plus
    Se sois plus triste,
    Ne souffre plus
    Je viens te coller tes ailes
    Pour que tu retrouves
    Ton ciel bleu
    D’autres horizons t’attendent
    Dés que la saison change
    D’autres comme toi
    Te feront le sinal
    Qu’il est l’heure de retouver
    Un temps meilleur!

  13. Oiseau
    Mon bel oiseau
    Vois ta cage
    Déjà ouverte
    Mon aile
    Sur la tienne
    Et notre vol
    L’envol
    Oiseaux

  14. Sentier aux simples, tapis de mousse rouge
    Fenêtre en montagne, regorgeant de verdure…
    J’envie ton vin au milieu des fleurs :
    Ces papillons qui voltigent dans ton rêve.

  15. STOP
    C’est fini l’esclavage
    Qu’on me coupe
    Ces cages de bambous
    Et qu’elles meurent
    Fauchées coupées
    Sans plus retenir
    De leurs tiges
    Des âmes innocentes
    Qui veulent vivre
    NON-STOP

  16. J’amène ma trousse pour oiseau
    Un peu de colle, du sparadrap
    Et une boîte de mille bisous
    Mon bel oiseau remue ses ailes
    Me dit merci se retourne et me dit
    Viens toi la petite oiseau’e’ de passage

  17. Salut. » Ouvrez! ouvrez! la cage aux oiseaux. Regardez-les s’envoler très haut. Les enfants si vous voyiez des petits oiseaux prisonniers. Ouvrez-leurs la porte vers la liberté. » Une très belle chanson de Pierre Perret que j’aime bien c’est un poète chateur et qui aura toujours l’air d’un grand enfant. J’espère que ces oiseaux libérés seront heureux dans ce ciel immense et qu’ils ne se quitteront jamais malgré les intempéries, le froid, la pluie. Mais au pire des cas ces oiseaux, si la liberté leurs coûtent cher. Ces oiseaux peuvent toujours retourner dans leur cage dorée. Car la vie à l’extérieur est devenu très dangeureuse. De nos jours il fait pas bon de s’aimer. Ces gens-là préfère la haine. J’aime la liberté mais elle coûte très cher ains que le bonheur. Des bisous en libertés pour toi.

  18. Ce petit moineau est tombé du nid et a attéri dans une jugle où il n’a plus confaince en ce domaine. Ce moineau est fragile et cherche son chemin. Il traverse la jugle et se retrouve dans une fôret magique, il est heureux mais il y rencontre des loups qui le menacent de le mettre dans une boîte libre. Alors là ce moineau ne sait plus quoi faire continuer dans cette forêt parmi les bêtes ou continuer son chemin seul? Ce moineau se retrouve dans le désert de sable et y retrouve sérénité et confiance en lui. Ce moineau veut de la compagnie, il veut aimer mais ne trouve pas chaussure à son pied. Le jardin de sissi à disparrut et le moineau se demande si même dans son jardin secret nous se sommes plus tranquil. Alors ce moineau continue à marcher et voit au loin une oasis avec un grand palmier débordant de dattes. Ce moineau boit un peu d’eau de l’oasis et reprend des forces , il commence à revoler et grimpe sur le palmier et picotte un peu de sucrerie des dattes. Ce moineau tourne la tête à droite, à gauche, en haut, en bas cherchant l’âme soeur et voit par un grand miracle un autre moineau qui se met à chanter à tue tête, faisant tout son possible et son impossible pour avoir son attention. Ces deux moineaux essayent d’être heureux et s’envolent vers le ciel direction le soleil levant parmi les autres oiseaux. En essayant de poser les pattes le moins possible sur terre. Préférant rester dans les airs, dans le ciel. Parce que notre planète terre est devenu DANGER!!!! Des baisers sécurisants et pleins d’espoirs pour toi et pour la vie ou survie.

  19. Cela commence par de la souffrance, de la tristesse et un jour notre moineau découvre le bonheur euphorique dans un océan de couleurs et de beautés. De la douceur partout. Croyant à sa destiné ce moineau rencontre un autre moineau tout aussi triste que lui. Ces deux moineaux piaillaient de joies pendant plusierus jours. Tout allé bien, la vie en rose que tout le monde leur envie. De voire des moineaux heureux rend certains corbeaux jaloux. Alors était-ce un mirage ou réalité? Ces deux moineaux s’accrochent à la vie et tant qu’il y aura de la vie, il y aura de l’amour entre ces deux moineaux. Ces moineaux éviteront les corbeaux, les veilles langues de pies, les merles noirs, les hiboux, les charognards qui n’auront le méritent que d’incarner le mal et la méchanceté. Echappez-vous mes deux moineaux!! Tout ces oiseaux du diables ne pourront rien contre vous, parce que vos chants sont mélodieux, ils arriveront jusqu’à Dieu. Vous n’aurez plus rien à craindre d’eux. Des baisers réconfortants et souriants pour toi qui en a tout aussi besoin.

  20. Pour faire le portrait d’un oiseau

    Peindre d’abord une cage
    avec une porte ouverte
    peindre ensuite
    quelque chose de joli
    quelque chose de simple
    quelque chose de beau
    quelque chose d’utile
    pour l’oiseau
    placer ensuite la toile contre un arbre
    dans un jardin
    dans un bois
    ou dans une forêt
    se cacher derrière l’arbre
    sans rien dire
    sans bouger …
    Parfois l’oiseau arrive vite
    mais il peut aussi bien mettre de longues années
    avant de se décider
    Ne pas se décourager
    attendre
    attendre s’il le faut pendant des années
    la vitesse ou la lenteur de l’arrivée de l’oiseau
    n’ayant aucun rapport
    avec la réussite du tableau
    Quand l’oiseau arrive
    s’il arrive
    observer le plus profond silence
    attendre que l’oiseau entre dans la cage
    et quand il est entré
    fermer doucement la porte avec le pinceau
    puis
    effacer un à un tous les barreaux
    en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l’oiseau
    Faire ensuite le portrait de l’arbre
    en choisissant la plus belle de ses branches
    pour l’oiseau
    peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
    la poussière du soleil
    et le bruit des bêtes de l’herbe dans la chaleur de l’été
    et puis attendre que l’oiseau se décide à chanter
    Si l’oiseau ne chante pas
    c’est mauvais signe
    signe que le tableau est mauvais
    mais s’il chante c’est bon signe
    signe que vous pouvez signer
    Alors vous arrachez tout doucement
    une des plumes de l’oiseau
    et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.
    Jacques Prévert / Paroles /Folio

  21. Nous traverssons une zone de turbulence. Veuillez attacher vos ceintures! Le ciel est très ennuagés et des brouillards très sombres à l’horizon. Voilà nous sommes dans le noir comme un tunnel. Mais le grand oiseau traverse le ciel comme un grand aigle, le roi des oiseaux. Le ciel s’éclaircie par les lueurs des rayons du soleil. Par dessus les ailes de notre aigle nous apercevons des autres oiseaux : des hirondelles, des colombes, des albatros, des goëlands. Les ténébres s’éclaircissent par la force de la lumière, alors continuons a entretenir cette lumière (Noor) et tout ira bien et je dirai mieux, cela ira très bien!!! Alors courage et tenez bons, car les turbulences vont disparaître et le calme sera notre sérénité et notre bonheur. Le cauchemard sera bientôt fini et place aux rêves en multicolors et des rêves -réalités qui seront éternels. Vaquons à nos occupations urgentes et continuons à sourire et à rire. Car la vie il faut la prendre du bont côté et non au milieu d’un tunel. Des wagons de bisous pour toute la compagnie et pour toi des grands baisers.

  22. Magnifique chanson de prévert que je ne cannaissais pas et toutes ces belles paroles ; qui pour moi canaris, me font un grand bienet une grande joie. Et tout d’un coup mon coeur d’oieau se libère parmi ces lignes j’ai délié mes liens et je vais pouvoir atteindre les hauteurs du ciel avec mon compagnon de route. J’essayerai dorénavant à ne plus les laisser arracher mes plumes, et vivre mon bonheur à plein poumons et adviendra que ce que Dieu l’unique décidera. Mon plumage a perdu un peu de son éclat mais je vais me reposer er rependre de l’éclat pour t’éclater de rire et éclater tout ces méchants!!! Prend courage et même si je ne suis pas là, regarde en haut vers le ciel et tu sauras que je suis et serai toujours là contre toutes les intempéries. Je t’aime mon oiseau et je ne te mettrai jamais en cage même pas uen cage dorée. Et pour signer le tableau de Prévert je ne pourrai pas t’arracher de tes plumes colorés et douces. Je t’embrasse plusieurs fois sur ton petit bec et je te retrouverai comme d’habitude dans notre ciel bleu azur; au soleil levant.

  23. AI pas la fibre poétique comme vous tous…
    Mais ton blog m’a touché… les photos sont magnifiques et les textes aussi…

  24. Peuple Berbère
    tribu d’Afrique

    Transe plénière
    scansion rythmique

    masques de terre
    forces cosmiques

    lance tes sagaies en cris en musique

  25. >Maria-D :
    Que de poèmes tous plus beaux les uns que les autres, Maria ! Sans liberté, tristesse, ennui.
    Formidable poème de Prévert que tu nous fais partager. Merci d’amender aussi généreusement mon blog. Je t’embrasse.

    >Cristina M :
    Mon oiseau t’a visiblement beaucoup émue 😉 J’espère qu’il retrouvera la liberté avec ce signal. Merci Cristina; bises vers l’Australie.

    >Annick :
    Le bel oiseau a également touché ton cœur, Annick 😉 Tu as la trousse de secours sous le bras maintenant. Merci également pour tous ces poèmes. Je t’embrasse.

    >MioModus :
    Tu as une faculté incroyable pour t’évader de la réalité de la photo 😉 Je suis ravie que mes photos puissent déclencher de telles évocations. Merci beaucoup.

    >feu roméo :
    A nouveau de superbes idées avec ces sagaies et cette tribu d’Afrique. Tu sais nous faire voyager, roméo 😉 Bises du soir.

  26. >Nini:
    Bonsoir et bienvenue ici;-) Merci pour ton commentaire. Il n’est pas nécessaire d’avoir la fibre poétique pour venir ici. On peut tout simplement regarder, lire, s’émouvoir et écrire son ressenti comme tu le fais ce soir. Au plaisir de te revoir sur ces pages.

  27. Siffle unchant sauvage
    Acérée drue la pluie verte
    Fouette et fige le vent

    *

    Farouches Cévennes
    Douceur barbare des bambous
    Foudres végétales

    *

  28. LE REVE EN CAGE

    Nombreux sont les matins de ta vie presque toute entière
    où tu abordas à des ports inconnus, des terres étrangères,
    tes rêves de liberté brisent la cage et leurs ombres déchaînées
    déploient leurs aîles…t’inspirent des poèmes rien qu’imaginés…

    La terre ruissela de tes pluies, de tes pleurs, de tes feux de brousse,
    tu as fait tressaillir tous les muscles de ton corps pour te réveiller,
    ne pas vieillir, rejoindre quelque icône sacrée tapie sous la mousse,
    et arracher aux entrailles de la terre de poussière un peu de liberté…

    surprendre et laisser les désirs s’épendre dans les frissons du plaisir,
    dans ta tête qui raisonne encore, les yeux clos apprendre à résister,
    à se résigner par la force des mots, suivre le reflet fugace, le fil brodé
    le fil d’or qui aux bords de tes yeux te conduit aux abysses et partir…

    pas besoin de piste, ni de voltige, pas besoin d’initiatique message
    pas besoin de remonter le cours vers sa source, de chercher l’origine,
    pas besoin de démèler les échevaux du passé, de gravir des collines,
    quand le rêve nous transporte dans l’unique et inaltérable voyage.

  29. Rectif. à la fin du texte, peux-tu Ossiane, svp, retirer : de voyage initiatique, merci à toi, douce soirée.

  30. ce mot cage me fait mal
    cette prison barreaux fait mal
    cet haiku d’ailes coupées fait mal

    ***et ça me fait si mal……..qu’on dirait que le petit nuage se faufile entre les barreaux, l’oiseau vient se coucher dessus, et le petit nuage berce l’oiseau, et lui fait des bisous, et l’oiseau retrouve son chant, et à deux, ils trouvent force d’écarter les bambous, de tenter un vol dehors haut haut pour que le monde idiot reste derrière…car le petit nuage qu’est ce qu’il l’aime l’oiseau!***

  31. Le cri d’amour.

    Le cri d’un oiseau
    L’ignorer est faux.
    L’expliquer c’est dur
    Il faut qu’il endure.

    Le cri d’un fardeau
    Amour en créneau.
    Ne pas stationner
    En longue durée.

    Le cri d’un amour
    Souffre en plein jour
    Le sombre de la nuit
    L’amour qui fuit.

    L’oiseau bleu en cage
    Rêve de floues nuages.
    L’amour retenu en cage
    Coule dans un marrécage.

    Oiseau bleu de toi je t’aime
    Pour toujours sera le même.
    Oiseau paradisier royal
    Mandarin couleur pâle.

    Amour tourterelle
    Lui jamais sans aile.
    Canari de Marrakech
    Ton bec elle recherche.

    Pyramides ensablées
    Vol d’ oiseaux masqués.
    De la base, ils se sont aimés,
    Du sommet ils s’aimeront.

    Ces oiseaux envolés
    Cet Amour ne l’ont pas volé.
    Magré la chaleur de l’été
    Leurs ailes ne se sont pas coupées.

    Aime oiseau cordon bleu
    Amour du ciel tout feux.
    Renaîtra au beau fixe
    Tel les cendres du Phénix.

  32. Du fond des ages l’homme fait et refait à l’infini les éternels gestes d’une création toujours revisitée..

  33. >Fugitive:
    Dans tes deux haïkus, ces tiges acérées te donnent l’occasion de choisir des sonorités qui évoquent la dureté, le sifflement du vent, la pluie drue. Je pense notamment au « s » et au « f ». C’est très bien vu et ressenti Merci à toi et bon week-end.

    >Sven:
    Magnifique poème Sven dans lequel tu t’abandonnes aux mots qui coulent sous ta plume. La cage est ouverte, la liberté déploie ses ailes et le rêve peut commencer. Partir en simple voyage sans chercher à se poser de questions Le fil d’or est tracé. Il faut le suivre. J’aime bien quand tu écrit des poèmes paisibles dans lequel on se laisse glisser. Merci à toi, je t’embrasse et te souhaite de beaux rêves.

    >Annick:
    Hé oui, le thème de la cage évoque des choses douloureuses. Mais tu peux t’écarter de cette histoire d’ailes coupées pour t’envoler vers autre chose. Cette cage est peut être ouverte. Je vois d’ailleurs que c’est ce que tu tentes de faire. Tu as les clés en mains, tu peux en faire ce que tu veux. Bises.

    >MTO:
    Quelle phrase pleine de sens, MTO! C’est en effet une création faite à partir du réel et qui donne un certain point de vue. Ca fait partie de l’imaginaire humain. Bon week-end et merci.

  34. autour d’un bambou
    tresser les mots en silence
    libérer l’oiseau

    le ciel s’est éteint
    paradoxe très nocturne
    la toile se tisse

  35. papillons rouges…

    Je sais que sous ces ors,
    elle bûle comme un fétu de paille
    qu’elle me tendra la main,
    que je me jetterai dans ses bras
    et qu’elle me rejettera…

    je ne sais pas qui est prisonnier
    si c’est moi dans ma cage
    ou elle de sa liberté…

    d’un corps à coeur on n’arrête pas
    de se déchirer,
    par manque de confiance en soi
    ou trop peu d’autorité…

    je ne sais pas qui est prisonnier
    si c’est elle de son image,
    ou moi de mon égocentricité..

    un coup de canif dans nos personnalités
    et le papier de soi est trop difficile à réparer…

    faudrait qu’un peu de magie
    entre dans nos vies..

    sur l’écran bleu
    voir le temps qui nous reste…

    voir nos coeurs qui palpitent
    comme des papillons rouges…

    voir que si l’amour s’envole
    il n’y a plus rien qui bouge…

  36. Hier, j’ai commenté tes belles images. Aujourd’hui je reviens pour ton haïku si poignat mais aussi si pathétique, si sombre et, je trouve (comme Annick ), si dissonant avec les images. Certes les bambous sont coupés et nous n’iront plus au bois. L’oiseau martyrisé, retranché du monde des oiseaux… Il me fait penser à la main coupée, par je ne sais plus quelle dictature sud-américaine, du pianiste rebelle qui jouait et vivait, comme ton oiseau, de liberté.
    Tu dis plusieurs lectures, tu ajoutes que la porte est peut être ouverte de la cage, que nous devons imaginer un monde meilleur, alors je tente ceci:

    L’oiseau sans ailes
    Blessés les bambous
    Sur lui se replient

  37. Entre les bambous corps
    Le ciel bleu appelle fort
    L’oeil à se glisser qui tente
    De se faufiler cette fente
    Le temps d’un moment
    Pour rester vivant!

  38. >Bouldegom et Yves :
    Bravo ! Merci beaucoup pour votre pluie de beaux haïkus. Vous vous êtes livrés à un véritable match hier soir mais vous ne vous en êtes peut-être pas rendus compte 😉 Un haïku en appelle un autre.

    >bouldegom :
    Tu explores sous toutes les coutures cette hutte de bambous 😉 J’aime bien le mikado, la crinoline, le tressage et même Decouflé 😉 Ce matin, les vautours arrivent 😉 Attention à la suite… Merci beaucoup et bon week-end.

    >Yves :
    Les piques, les pointes, la tribu, l’oiseau, le tressage, c’est très varié aussi 😉 En revanche, je vois que le rouge de MioModus ressurgit. Je ne vois pas la relation… j’ai dû raté quelque chose. Un grand merci à toi pour ce beau lâcher de haïkus.

    >Sven :
    Et ce rouge continue de se manifester chez Sven dans ce beau poème d’amour. Belles images ces papillons rouges palpitant comme les cœurs tout comme ce papier de soi. Beaucoup de questionnements, de doutes… Prisonnier d’une cage, cet amour est la vie alors que s’il s’envole, c’est le silence de la mort qui s’installe. Merci pour le clin d’œil à travers l’écran ainsi que pour ton jeu de mot bien trouvé. Belle journée.

    >Pierre (2) :
    Je vois que toi et Annick ont pris mon haïku très à cœur. Je ne le voyais pas si dur. Quand je parlais d’ailes coupées, je pensais à l’expression imagée qu’on utilise pour dire qu’on n’est plus en mesure d’aller plus loin. On ne se rend pas toujours compte de la portée de ses mots mais ça fait partie de la façon dont on s’approprie les choses et de l’imaginaire qu’on y accole. En tout cas, ton premier haïku est réparateur. Une belle idée ces bambous protecteurs. Décidément, j’ai malmené un peu trop fort ce pauvre oiseau si tu ajoutes une deuxième cage 😉 J’espère que tu ne vas pas appeler la LPO pour me signaler 😉 Merci beaucpuo de t’impliquer ainsi dans ces notes. Je t’embrasse.

    >Annick :
    Bien ton poème. Il a un rythme. Je sens l’oeil se faufiler en ondoyant entre les mailles de ces bambous. J’aime bien ton dernier vers qui est un appel à la vie. Merci, je t’embrasse.

    >Daniel :
    Très beau aussi ce poème d’amour mélancolique. J’aime beaucoup ton allusion au papier. Tes rimes en « ose » renforce ce climat figé. Bien à toi, Daniel. Bon week-end.

  39. Prison-Lliberté

    Pour te protéger toi
    Chaud tu restes froid.
    Pour me protéger moi
    J’ai besoin que de toi.

    Se protéger aussi de soi
    Tisser sa toile de soie
    Avoir chaud et un toit
    Rien ne me suffira que toi.

    Mon coeur est en prison
    Dans un corps en liberté poison.
    Sirène plongera comme un poisson.
    Les profondeurs des mers et du sons.

    Même la belle sirène souffre
    Ses jambes couleurs pourpre
    Sont liées, les écailles ocres
    Rouillés par l’odeur de souffre.

    Cette sirène attend sa délivrance
    Sa belle prie les nuits la providence
    Sa liberté, sa lumière,sa France
    Savoirs, mémoires son espérance.

    La belle sirène libérée de ses écailles
    Crie au monde de toutes ses entrailles
    Qu’éxplose enfin ce tissage de vitrail
    Ces vitraux couleurs sangs valeurs pailles.

    La petite sirène surgit des fonds des mers
    Son premier voeu voire sa mère
    Son deuxième voeu croire à son père
    Son dernier voeu aimer son frère.

    L’Amour sensuel a eu sa chance.
    De libérer nos coeurs du bon sens.
    T’aimer de toutes mes six sens
    Te toucher, sentir ce que je ressents.

    T’écouter, te respirer, te humer
    Espérer ne pas t’envoler en fumer.
    Te goûter de ta peau parfumée
    Ne pas laisser notre amour fumé.

    Notre futur nous appartient
    Tes mains sans cesse je les tiens
    Notre amour, je ne veux que le tien
    De mon amour tun ‘auras que le mien.

    Des baisers poètiques j’ai attrappé le virus de toi poète. Je trouve que c’est une très belle maladie. Surtout ne pas soigner avec aucun médicament. Surtout pas les chimiques se sont des poisons. Prenons plutôt de la verveine, ce sera meilleurs pour nos veines. Je dois dire que j’ai de la veine de te connaître mon cher Sven. Bisous pour tout le week-end et pour la semaine.

  40. Quant à moi, je tissais avec bouledegom : gorges rouges -> les bergers peuls / rouge-gorge -> bel oiseau bien de chez « nous » ( le cri de ton haïku), puis la danse des bergers… (pas de match : un tressage-échange ) A propos de cage, si tu es curieuse va lire ma chronique sur la cage au sujet de madame Ingrid Betancourt qui, comme l’oiseau, n’a que le ciel comme rivage ! Salut à toi, gardienne des mots sous ton dôme de poésie-arbre à palabres. Bon week-end à toi et à tous.

  41. c’est beau Souad.

    Petit oiseau
    Mon amour
    Ne pleure pas
    Envole toi fort
    Tout mon coeur
    Dans ta cage
    Mon amour
    Petit oiseau

  42. Fleur en pétales
    De doux bambous
    D’amour
    FERME TOI
    Pense à un lit
    Tout doux
    Mais si libre
    OUVRE TOI
    Ne deviens pas
    Cette cage
    Si frustrante
    LIBèRE TOI
    Vis serre toi
    Sur la paille
    De bambous
    ENVOLE TOI
    Amour envol
    Douce sensation
    Libération

  43. Conical cage of converging canes,
    Pyramidal prison of pliant poles,
    Here I sit in this vault so green, so serene,
    The multitudes outside clamouring to come in.

    Si c’est ça les cages je suis prisonnière volontaire !

    Magnifique cette série sur le bambou. Tu nous fais rêver Ossiane !

    Je t’embrasse
    Judith

  44. Finalement, j’ai du mal à écrire queque-chose en peu de temps par rapport à tes sublimes photos !.
    Pour l’instant, je ne trouve que du lien avec ce que j’ai écrit précédemment. Alors voici un poème qui s’harmonise avec cette photo.
    L’arbre me semble être protecteur et héberger (Comme ton sublime site) , l’oiseau pourrait être l’hôte (le message qui se dépose avec ses multiples chants) et les branches les liens multiples avec les messages variés …tout cela composant un fabuleux chant du monde. Et les ‘rôles’ peuvent s’inverser : celui qui écrit peut recevoir, celui qui reçoit peut écrire …Une belle ronde en somme. C’est avec plaisir que nous retournons dans cette cage dorée, car ébluis par tous ces liens qui nous unissent !

    Croît-sens des regards

    Tu es autre
    Je suis toi.
    Tu nais autre
    Je te croise.
    Et nos regards se touchent, se dérobent, se dévoilent
    Que ta caresse est douce, ton ciel dans ton regard.

    Tu es hôte
    Je suis toit.
    Tu m’accueilles
    Je suis reine.
    Et nos yeux se recherchent, se rencontrent et se perdent
    Que l’horizon est fou, ton silence tranquille.

    Je suis autre
    Tu es moi.
    Je nais autre
    Tu me croises.
    Et tes rides m’emportent vers des voyages intimes
    Que ta quiétude me porte bien au delà des cimes.

    Je suis hôte
    Tu es toit.
    Je t’accueille
    Tu es roi.
    Et ta souffrance s’inscrit dans le livre de ton cœur
    Que ta feu-naître s’ouvre vers des espaces d’ailleurs.

    Je suis hôte
    Tu es toit.
    Je t’accueille
    Tu es reine.
    Et ta lumière surgit du sourire de tes cieux
    Que ta fraîcheur est vraie et ta force fragile.

    Tu n’es qu’autre
    Que moi.
    Tu me portes
    Je reçois.
    Je reçois
    Tu me portes.
    Et nos corps s’accordent dans des silences profonds
    Que ta vérité vole sur des pentes foisonnantes.

    Juillet 2006

  45. >Michel (2) :
    Et voilà quelqu’un d’heureux 😉 Cette hutte de bambous est effectivement très agréable à vivre à condition qu’il ne pleuve pas 😉 Bon week-end dans la nature ; je t’embrasse.

    >Yves :
    Beau tissage/tressage à tous les deux. Tu es gentil d’essayer de m’expliquer; je commence à comprendre mais pas tout… ;-)) C’est quoi «les bergers peuls » ?
    Ok, j’irai lire ta chronique. Voici l’adresse de ton site pour ceux qui sont intéressés http://www.yvestissot.blogspot.com/
    Tu devrais mettre l’adresse de ton site plutôt que les coordonées de ton email quand tu vas sur les blogs. Bien à toi, grand créateur de mots tressés et bon week-end.

    >Annick :
    Toujours là haut à rêver 😉 Merci à toi.

    >Bouldegom :
    Tes poèmes prennent un tour inquiétant s’il n’y a plus d’oiseaux 😉 C’est un coup des vautours 😉 Je te taquine gentiment ; tu l’as bien compris 😉 Merci.

    >Judith :
    Ce que tu décris dans ton poème est exactement ce qu’on éprouve lorsqu’on s’assoit sous cette immense voûte verte. C’est très beau. On peut y faire rentrer du monde mais la sérénité ne sera pas la même 😉 Je vais demander qu’on te réserve une petite place si tu veux 😉 Je me plais dans cette série tout comme j’ai aimé visité ce jardin hors du commun. Alors je vais m’y éterniser un peu. Si je vous lasse, n’hésitez pas à me le dire car je peux y revenir plus tard.. Bon week-end plein de soleil, j’espère. Je t’embrasse.

    >Nath :
    Normal que tu aies cette sensation; tu éccris plus vite que ton ombre depuis quelques jours 😉 Prends ton temps; imprègne-toi de la note et mets une part de ton vécu dans les photos que je propose si ça te porte. Si tu n’écris rien, ce n’est pas grave. Il faut te donner le temps de te mettre dans le bain 😉 Certains visiteurs n’écrivent qu’un poème, d’autres davantage, d’autres pas du tout. Il n’y a pas de règle. Tu aimes beaucoup jouer sur les mots dans ton beau poème. C’est un tissage de regards et d’échanges. Générosité, ouverture, la lumière est dans tes mots. Ta poésie n’est donc pas si éloignée de ce qui se passe sur cette page. Merci pour ce partage. Belle après-midi.

  46. Petite Sirène ,
    dans mes contes d’enfant
    tu étais celle
    pour qui j’aurais donné ma vie…
    et même si cette vie sur terre m’a éloigné de toi..
    un jour dans ton palais
    de la mer de corail
    un jour, je le sais
    je te retrouverai.

    A Souad

  47. Chorégraphie pour un oiseau blessé

    Les bambous au coeur tendre font la ronde
    Sur l’oisillon tressent un berceau de feuillage
    Et le vent alentour en sourdine
    Murmure une berceuse

  48. Fenêtres ouvertes
    Carreaux cassés
    Barreaux envolés
    Paroles échangées
    Promesses prouvées
    La liberté regagnée

    Amour retrouvé
    Voix aimées
    Maison réveillée
    Printemps coloré
    Flûte enchantée
    Amis retrouvés

    Jours enluminés
    Menottes enlevées
    Mots énamourés
    Délivrance assurée
    Espérance rêvée
    Cage refermée

  49. Œil de l’Oiseau Observant l’Ovale
    Ivre d’Immensité et d’Intensité
    Siffle, Souffle, Souffre et S’eSSouffle à
    Essayer de s’Enfuir, s’Envoler de cet Espace Exigu pour l’Exode
    Ailes Amoureuses de l’Aube et d’Ardentes Aventures Atteindront-elles l’
    Ultime univ-Air ?

  50. Envol de silence
    Derrière les barreaux
    Les cheveux du ciel
    Ou des fils de bambou
    Se mêlent au soleil
    Le soleil au zénith
    Comme une menace
    Tu deviens aveugle
    Soudain tout chavire
    Une pluie tropicale
    Transperce la feuillée
    Lave les branches
    Et comble les ombres
    Dans ce ciel délavé
    Sur ces feuilles d’eau douce
    Apparaît ton visage
    Une image d’Épinal
    Jadis oubliée abîmée
    Aujourd’hui recouvrée
    Dans ce grand silence
    Ton visage renaît
    Il a nom LIBERTE

  51. J’ai ton amour en cage
    C’est celle de mon coeur

    Et lorsqu’il bat de l’aile
    Un nuage s’effondre
    Sur mon rêve limpide

    Je me ferai oiseau
    Pour te mettre à l’abri
    Des vertiges du ciel

    Et lorsqu’entre tes cils
    Il tourne en verticille

    Je chanterai les cris
    D’innocentes folies

    Mon coeur à claire-voie
    T’ouvrira le passage
    De douces mélodies
    Des refrains d’autrefois

    Bien mieux que serinette
    Je tresserai le temps
    Pour qu’à la nuit venue
    Nul ne coupe ce fil
    Notre écharpe de soi.

  52. Dans une cage
    Un oiseau chante
    Heureux poumons
    Il a sous ses plumes
    La clé de sa cage

    Bonjour Ossiane, je te souhaite un bon dimanche. J’ ai eu beaucoup de mal avec tes mots  » ailes coupées « .. ces mots m’ont fort pris à la gorge.
    Et j’espère poser des trucs gais aujourd hui. J’espère de tout coeur que ma petite malette d’infirmière a soigné l’oiseau blessé. Il m’est rentré fort ton haiku!

  53. Coquille

    Libres
    Ils ont commencé à la bâtir
    Cette Coquille de bambous
    Coquille ouverte aux étoiles
    Pour faire un bout de chemin
    Pour échanger
    Pour voguer
    Pour affronter les océans
    Pour découvrir de nouveaux mondes
    Les leurs, les autres

    Ils l’ont aménagée de bouts de leurs histoires
    Coquille renforcée

    Ils se sont laissés convaincre
    Par le monde, ses lois et ses règles
    Ils se sont soumis
    Erreur

    Convaincus par le monde
    De sa futilité
    Ils se sont arretés

    Un coup de rien
    Coquille ébranlée
    Essai manqué

    Ils se sont débattus
    Courage

    Ils ont repris la construction
    La peur au ventre
    Coquille recolorée

    Un coup de rien
    Un coup de pied
    Coquille renversée

    Coquille renversée
    Il n’est pas question de cage
    Juste une bâtisse en attente
    Pour quelques millénaires
    Sans aucun doute

    Il suffirait d’un coup de volonté
    pour la retourner
    pour repartir
    Mais d’autres s’y sont peut être habrités
    Abnégation

    Que ce soit la Fin ou non
    N’a aucune importance

    Ils en garderont le Beau
    Ils en garderont l’Emotion

    Ils sont Libres

    Essai manqué
    Ils apprendront à ne plus avoir peur
    Peur de l’Amour
    Quelle que soit la forme de cet amour

    Ils reprendront leurs constructions
    Lui, Elle

    Pas ensemble
    Sans aucun doute

    Ensemble
    Sans aucun doute

  54. c’est tellement beau que ça m’ donne envi de chialer
    j’irai craché sur tes bambous pour empêcher mes yeux de couler
    je veux pas rester enfermer la dedans
    laisses moi trisser dans le ciel comme une caresse sur ta joue
    Ossiane! redonnes ma liberté.

  55. La cage

    Je suis un être enfermé dans une cage
    De ce monde actuel dont on est une page
    Je la noircis de la musique de mon passage
    Sur un si bémol, je partirais alors vers un autre age.

    De ma flûte de bambou, mélodies de liberté
    De ses orifices naîtront ce dont j’ai toujours rêvé
    Un souffle d’un monde meilleur dont on doit contribuer
    La nature est belle, à nous de la préserver !

    Chris

  56. >Pierre (2) :
    Pierre, cet oiseau que tu as sauvé de mes griffes te sera reconnaissant à vie,-)) Merci pour cette chorégraphie. Bonne après-midi.

    >Maria-D :
    Quel bon courant d’air dans ton premier poème ! Plus d’entraves physiques et mentales. La liberté est retrouvée 😉 Très chouette aussi ton deuxième poème sur la liberté. Cette rencontre entre les fils de bambou et le soleil qui déclenche la pluie est une belle idée. La poésie vibre dans tes doigts Belle après-midi et un grand merci pour tous ces mots.

    >Bernard :
    Superbe poème sur cet amour en cage. Des jeux de mots, des images comme les cils, la claire-voix, le tressage du temps qui rappellent les espacements de lumière entre ces tiges de bambou et enfin cette belle écharpe de soi. Bravo à toi, c’est bien écrit et émouvant en même temps. Bises.

    >Annick :
    Merci Annick pour ton joli poème. Tu veux dire que le chant de l’oiseau est la clé d’une forme de liberté, je suppose. C’est sans doute un peu vrai. Bises d’après-midi.

    >nigra :
    Magnifique poème là aussi ! Je suis très agréablement surprise que cette hutte de bambous fasse naître tant d’émotions poétiques en vous. Tu évoques la coquille d’une vie partagée à deux avec l’émotion, le beau mais aussi avec ses difficultés, la peur de ne pas réussir. L’originalité de ton poème est que tu abordes le thème de l’amour comme une construction en cours qui peut grandir, s’arrêter ou s’effriter. Bravo pour la sensibilité que tu fais passer. Ca fait longtemps que tu écris de la poésie ?

    >Nath :
    Ca y est, c’est parti 😉 J’y ai aussi pensé à cet oeil 😉 Que de O, c’est une lettre qui m’est chère. Mais il y a d’autres lettres que tu as mises en avant pour exprimer l’Ivresse, le Souffle du vent, l’Escapade, l’Amour et l’Air de l’univers. Merci pour ce joli ballon d’essai en direct. Bon dimanche !

    >Laety :
    Bonjour, il me semble qu’on s’est déjà croisées 😉 Pas moyen d’aller sur ton blog. Ca me fait très plaisir que tu ressentes cette impression de voyage car c’est le fil conducteur de mon blog. Au plaisir de te revoir ici.

    >Marco :
    Bonjour et bienvenue à un passionné des îles St-Marcouf 😉 Je ne prends la liberté de personne, tu sais 😉 Très touchée de te voir si ému par ta visite. En revanche, il est interdit de cracher sur ces bambous ;-)) Au plaisir de lire à nouveau.

    >Chris :
    Bonjour Chris et bienvenue également 😉 Quelques notes de musique pour célébrer le désir d’un monde meilleur. Voilà une belle façon de t’introduire en poésie dans mon univers 😉 Pourquoi le si bémol ? Merci beaucoup pour ce premier poème. Bien amicalement.

  57. Ce que je souhaitais dire c’est que l’oiseau qui a la clé secrète de cage, peut rester enfermé, car il ne sent pas l enfermenent puisqu’il peut sortir quand il veut…..et alors il chante….quand on se sait libre de sortir, une cage n’a aucun sens….

    Mon bel amour
    Mon oiseau
    Toi
    Tu vois
    Cette fente
    Toute bleue
    Donne moi Ton aile
    Et prends la mienne
    Belle espérance
    Bordée de bleu
    Toi
    Mon oiseau
    Mon tendre amour

  58. Bonjour Ossiane,

    En fait, j’ai essayé d’écrire quelque-chose entre l’acrostiche ( Toutes les 1ères lettres de chaque ligne forment le mot ‘oiseau’) et l’alitération.
    Mais Pour le ‘A », il faudrait modifier la ligne, car celle-ci dépasse de la largeur et empiète sur la suivante.
    Est-il possible de remplacer « Arriveront-elles à Atteindre l’ »par
    « Atteindront-elles l' ».
    La répétition du ‘S’ peut aussi évoquer le sifflement de l’oiseu.
    Merci Ossiaine

  59. Fille de l’air….jupe légère…un rideau végétal….des plis d’osier….sentiments délacés….ses habits elle a quitté….
    Courant d’air…prise de terre…un ciel minéral…toile tissée….coeur léger…une cage brisée…
    Mots en vers…hier l’hiver..douceur tropicale…écran glacé…souvenir enlacé…baiser déposé….
    Oeil ouvert……………..

  60. C’est la deuxième photo qui a ma préférence Ossiane.
    De mon point de vue esthétique, j’aime les lignes !
    Et côté imaginaire comme on ne voit pas la cage sur cette photo, je préfère imaginer que ce sont des lignes ouvertes vers le ciel !

  61. >Annick :
    Ok Annick, merci pour l’explication mais dans ce cas, c’est une cage ouverte. Je te sens vraiment touchée par cet oiseau. Bises.

    >Nath :
    Mais oui bien sûr 😉 C’est curieux mais mon œil pas très bien ouvert s’est seulement laissé emporté par tes lignes de majuscules avec la même lettre. Tu n’en as que plus de mérite 😉 Merci beaucoup.

    >Pierre b :
    Que de rêveries autour de ces tiges de bambou 😉 Douce évocation de cette fille de l’air qui se dénude par petites touches et respirations dûes aux points de suspension. Les images et associations de mots liées au tressage sont belles. Merci beaucoup pour cette douceur poétique. Je t’embrasse.

    >Catherine :
    Oui, les deux dernières images sont plus mystérieuses mais j’aime bien la première aussi avec ce rideau de verticales au premier plan et le dôme de courbes au deuxième plan. Je voulais conserver cette pluie de verticales que l’on voit dans les dernières notes. Voilà, tu sais tout 😉 Bonne soirée !

  62. Derrière un rideau de bambous
    Comme un dôme sortant de terre
    De nos mains jointes et réunies
    Vers le ciel radieux
    L’oiseau renaissant s’envole

  63. Et le bambou
    Une corde lisse
    Que je serre
    Que tu serres
    De nos pieds glissent
    De nos mains s’agrippent
    Et la montée se fait
    Et un conte de fée
    Là haut la liberté
    Là cette éternité
    Un ciel ouvert
    Et la vie

  64. Bonjour Ossiane ,
    Je continue a explorer a petites lampées ( faute de temps) votre site et vos photos magnifiques…ça laisse pantois , je ne dirai pas que vous irez haut et loin ,vous y etes déja !!
    Vous avez aussi cette aura particulière qui tire les autres vers le haut.
    Difficile d’expliquer cela…. d’ailleurs tout ne s’explique pas ! et heureusement !
    Les cages sont multiples , elles peuvent aussi nous protéger , a condition d’avoir la clef , en soi , sur soi , et pour soi.
    Dès lors , les cages peuvent permettre de tout observer , appréhender , sans risquer de se faire mordre par l’extérieur.
    Moi , qui ne suis pas poète , c’est un peu comme ça qu’impulsivement , je la perçois , votre cage de bambous.
    Et vous avez la clef , puisque vous l’avez fait vivre , et tout le monde qui veut aller dedans…
    Bonne journée a vous , et aux autres.
    Franck

  65. >Pierre (2):
    Très beau Pierre ce parallèle entre le dôme et cet oiseau qui s’envole à nouveau Merci beaucoup.

    >J. Michel:
    Bonjour et bienvenue sur le blog;-) Visiblement, vous me suiviez en silence;-) Merci pour votre compliment Au plaisir de vous lire à nouveau.

  66. >Franck:
    Bonjour Franck, merci pour votre gentillesse qui me touche. Il ne m’est pas facile de vous répondre;-) Ce que vous observez sur le blog, se fait tout naturellement avec un désir de partage et d’échange. Je tiens ce blog en toute simplicité en maintenant la cage ouverte pour ceux qui souhaitent entrer et sans aucune envie de faire de l’élitisme. Qu’on soit poète ou pas, tout le monde est bienvenu. J’aime la diversité des points de vue qui enrichit. Prenez votre temps pour vous promener à l’intérieur du blog. Et encore merci d’être là.

  67. arc-en-rêve…

    dans un ciel rouge feu j’ai vu les rayons du soleil
    enfumé de gris sale mon ciel est devenu bien triste
    sur la cage en épi les oiseaux se sont tous blottis
    la pluie s’est mise à faire ploc sur le sol endormi
    mon souffle chaud et léger a saupoudré les nuages
    sur leur fil d’argent les étoiles ont égrainé le temps
    fragrance exubérante du lilas où repose ma tête
    dans le chant de l’aurore mes pensées se sont évaporées

  68. >Fred de Toulouse:
    Superbe poème que cet arc-en-rêve ! A la fois teinté de mélancolie, de tristesse mais aussi d’espoir avec ce souffle intérieur qui vaporise les nuages, cet abandon des sens vers l’exhubérance de la nature. Tes mots tes images sont de toute beauté, Fred. Jusqu’où vas-tu t’envoler ? Je t’embrasse.

  69. >Bén:
    Un haïku très doux dans laquelle il fait bon s’aimer. J’aime bien ta toile d’azur. C’est très agréable de s’asseoir là-dessous. Bonne soirée et merci.

  70. La prisonnière danse, danse, danse
    Derrière ces barreaux, mon coeur balance
    Diablesse ou excès de sensualité
    A tout jamais alors, tu seras enfermée.

    Cherchant à tort dans mes poches cette clef,
    Celle te libérant de cette hutte garnie
    Recouverte de mon étoffe, alors effarouchée,
    Tes ailes se déployant, tu t’envoleras, c’est ainsi !

    La prisonnière danse, danse, danse
    Recouvrant ta liberté, cette chance
    La prisonnière danse, danse, danse
    Tu m’as echappé, il me reste ce silence !

    Chris

  71. >Chris:
    Cette note a beaucoup inspiré mais il me semble qu’il n’y a pas eu de vision comme la tienne d’évoquée;-) Prisonnière sensuelle que l’on voudrait bien garder enfermée mais que l’on finit pas relâcher pour qu’elle retrouve la liberté et la joie de vivre. Beau poème plein de sens et avec une pointe de tristesse, Chris. Merci.

  72. Et l’oiseau est tellement évoqué, on pourrait classer cette note dans ‘les oiseaux’ …
    Bises
    Encore PREVERT :

    CHANSON DE L’ OISELEUR

    L’oiseau qui vole si doucement
    L’oiseau rouge et tiède comme le sang
    L’oiseau si tendre l’oiseau moqueur
    L’oiseau qui soudain prend peur
    L’oiseau qui soudain se cogne
    L’oiseau qui voudrait s’enfuir
    L’oiseau seul et affolé
    L’oiseau qui voudrait vivre
    L’oiseau qui voudrait chanter
    L’oiseau qui voudrait crier
    L’oiseau rouge et tiède comme le sang
    L’oiseau qui vole si doucement
    C’est ton coeur jolie enfant
    Ton coeur qui bat de l’aile si tristement
    Contre ton sein si dur si blanc.

  73. >Nath:
    Je suis désolée mais tin poème s’est retrouvé dans la boîte à spam; ça faisait longtemps que ça n’était arrivé.
    OK pour la catégorie Oiseaux, merci de le signaler.
    Superbe poème qui va vraiment bien sur cette note. Très émouvant. Merci Nath, je t’embrasse.

  74. Masques

    Le printemps qui bourgeonne à un visage d’ange
    Un habit d’Arlequin un chapeau à losanges
    C’est un jeune cabri qui bondit sur ses pattes
    Et danse sur un fil comme font les acrobates

    Le masque de l’été est radieux et superbe
    C’est un mélange de blés et de fleurs mises en gerbes
    Comme un bel arc-en-ciel dessous un ciel orage
    Comme un lion blessé que l’amour tient en cage

    Alain

  75. Toujours il y a une vieille mémoire qui remue en nous,

    quelque chose qui chante de l’autre côté, ou qui appelle,

    ou qui hante. De l’autre côté de quoi, on ne sait pas très bien.

    Toujours il y a un vieil Inconnu qui nous habite et qui nous tire,

    et qui semble si vieux, et si proche,

    comme un inconnu qui serait quand même connu,

    qui serait nous-mêmes et plus que nous,

    comme un enfant perdu qui ne s’y retrouve plus…

    Et ça tire, vers quoi, on ne sait pas, on ne sait plus.

    Et pourtant c’est comme si on avait toujours su.

    C’est un pays « là-bas » où l’on avait couru, joué, toujours joué,

    un grand espace ensoleillé qui nous habite quand même

    entre nos quatre murs et nos complets-vestons si étriqués.

    Il y a une vieille musique qui s’obstine,

    un vieil oiseau sauvage jamais attrapé

    qui bat quand même des ailes dans notre cage.

    (Satprem, La clé des contes)

  76. merci, c’est fort joli, Nath,

    Quand la cage serre plus encore
    Chanter à pleins poumons
    Son malgré tout en forces vives
    Et dès que la porte s’ouvre…
    S’envoler!

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