Essence

Bambouseraie d'Anduze

Bambouseraie d'Anduze

Sous le magnolia flotte un parfum d'humus, jalousie de bambou

Lecture du Haïku Calligramme: vertical, gauche, droite, haut gauche.

Sous le magnolia
Flotte un parfum d’humus
Jalousie de bambou

Photos de la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.

44 réflexions sur « Essence »

  1. La pluie végétale
    Dévoile un coin de ciel bleu.
    Pouvoirs des bambous.

    J’aime beaucoup les couleurs de ton calligramme, Ossiane. Ce passage du bleu au vert, très sensible, des belles couleurs. Amitiés parfumées (ici, cela serait plutôt jasmin et tiare !)

    Pour MTO : mes courriers me reviennent, je ne dois pas avoir la bonne adresse. Merci de m’envoyer un mot ! A bientôt.

  2. Note de tête
    ah jalousie!
    Note de coeur
    oh! magnolia!
    Note de fond
    parfum d’humus…

    Arbre de Pan, Harpe du vent, Effluves vertes, Envoûtement.

  3. La fleur blanche du magnolia
    Fragile beauté de porcelaine
    Semble une princesse captive
    D’une haute forêt de bambous
    Qui la retiennent prisonnière
    Jaloux de sa splendeur altière

    J’aime la rose et le lilas
    Mais quand je pense à toi
    La beauté pure que je vois
    C’est une fleur de magnolia

    Les jalousies de ta fenêtre
    M’empêchent de t’apercevoir
    Et ce n’est vraiment que le soir
    Que je te vois enfin paraître

    La lune d’argent me dévoile
    Le charme de ta silhouette
    Et ses rayons toujours reflètent
    Un corps délicat sous ses voiles

    A l’amour qui un jour nous liât
    Buvons ma reine souveraine
    Dans la coupe de porcelaine
    D’une fleur de magnolia

    J’aime la rose et le lilas
    Mais quand je pense à toi
    La beauté pure que je vois
    C’est une fleur de magnolia

  4. L’essence est fraîche
    L’odeur du magnolia
    Est ennivrante
    Ce qui fait le bonhier
    Des esprits de la forêt
    Les bambous
    Se tiennent bien au frais
    Sous les magnolias
    Où il fait bon de s’y reposer!

  5. Très jolie photo,
    très joli haiku,
    que je savoure.
    Merci.

    C’est magnifique, amichel. Des mots vraiment délicieux.

  6. A la verticale..

    C’est l’heure.
    Il faut que je me lève.
    Je regarde autour de moi
    comme si c’était la première fois…

    Tout ici paraît si bien rangé
    les serviettes colorées
    restées trop bien pliées
    les livres pas terminés
    et déjà refermés…

    Sur la chaise trône délaissé
    un chapeau de paille tressé
    dans la valise un collier nacré,
    du sable mouillé, des coquillages,
    une robe en coton un peu trop sage…

    Et moi qui,
    dans cette moiteur grelotte
    avec l’ odeur suave de fleur
    de tiaré qui dans l’air flotte
    comme une couronne
    un peu trop sucrée…

    Pourtant sans effort,
    mon esprit dessine encore
    un rêve d’ailleurs qui se perd
    au fond d’un lagon vert
    un atoll de lumière
    dans un ciel immense
    bercé par les alizées
    un peu de sable déposé
    sur des étoiles de mer
    une larme salée qui perle
    au bord des paupières…

    un soleil de feu écrasant qui embrase
    le corail blanchi sur la bouche d’un volcan
    le long lacis des veines bleu turquoise
    où nagent et brillent des poissons d’argent…

    les branches des frangipaniers encore se tendent
    au-dessus des constructions bien trop carrées
    des flamboyants éclairent les nuages gris cendres
    et les racines des palétuviers sous la voûte végétale
    tombent à la verticale et comme une pluie tropicale
    emportant les brides de mon rêve qui peu à peu s’efface…

    C’est l’heure.
    le soleil danse derrière le rideau.
    Il faut que je me lève.

    La vie dehors m’attend…
    dans une flaque d’eau,
    dans un lagon imaginaire,
    dans un océan tumultueux
    dans ton sourire facétieux
    et dans les larmes de tes yeux.

  7. Dans un écrin de bambous
    Autour de lui faisant ronde
    Le magnolia géant toujours vert
    Majestueux de lui-même
    S’élève
    Et célèbre de ses fleurs blanches
    Le nom de Magnol

    Pierre Magnol (1638-1715), directeur du tout jeune Jardin Boranique de Montpellier, a vu son nom attaché à ces plantes magnifiques par Charles Plumier. Antoine de Jussieu a été l’un de ses élèves. Dire que sa gloire était grande malgré son protestantisme qui lui valu bien des ennuis. Ce fut un précurseur de Linné puisqu’il inventa la notion de « famille » végétale.

  8. Réveil printanier
    Sous le magnolia en fleur
    Une pluie de bambous

    _______

    Femme magnolia
    Essences exotiques
    Bambous l’admirent
    _______

    Voile vert jade
    Un serpent se faufile
    Dans le magnolia

  9. Fantasia

    De la Dame aux camélias
    Au père du magnolia
    Il n’y a qu’un pas.
    Dans l’ombre des fuschias
    Pour fleurir les gardénias
    a moins que ce ne soit des zinnias
    N’ont pas attendu les frimas.
    Plus que centenaire, comme c’est ici le cas,
    De ce magnolia-là.

  10. La souplesse du bambou
    Le tronc du magnolia jalouse
    Pourtant il sait que le bambou
    Jalouse sa robustesse
    Les jaloux jalousés
    Sont donc bien malheureux
    D’un mal fort inutile
    La souplesse est une force
    Et la robustesse une tendresse

  11. Magnolia
    Tu sembles rêgner en roi
    Sur tes fidèles bambous
    Qui se penchent pour luire
    Ton tronc si beau
    Et toi en roi aimant
    Le soir quand il fait froid
    Tu les berces tendrement
    Dans tes branches solides
    Pour qu’ils n’attrapent pas froid

  12. Sur les planches et l’humus
    d’un théatre sommaire
    clame le magnolia
    la beauté éphémère

    d’ovations en rictus
    la joie est douce-amère
    car tout passe içi-bas
    cultures et chimères

  13. Beauté

    A l’entrée,
    Impressionnée
    Par le Cerbère majestueux
    J’ose à peine aventurer mes yeux.
    Il tente de me dissimuler
    Les trésors cachés
    Dont il se croit le gardien,
    Mais en vain.
    Je me décide,
    Un insolent parfum me guide…
    Et je pénètre
    Dans un bien-être
    De lumière
    Baignée de verts,
    Acidulés
    Par l’azur illuminés.
    La tendre moiteur
    Se mêle de fraîcheur,
    Et ce parfum
    Qui m’étreint…
    Quelques pas sur la mousse,
    A mes pieds nus elle est douce,
    Je flotte sur des bijoux…
    Le rideau de bambous
    S’entre ouvre,
    Et je me trouve
    Enveloppée, imprégnée, subjuguée,
    Par la Beauté qui m’est alors décelée,
    Que jamais je n’aurais osé
    Imaginer..

  14. mirage

    palais de lumière
    création de la terre
    reflets de ciel et d’eau
    cité impénétrable
    mystère de la vie

    plus je t’approche
    moins je te vois

  15. >>>>>> Je viens seulement de rentrer. Mes commentaires seront un peu plus rapides car la journée a été longue. Bien à vous tous.

    >Annie-Claude :
    Merci Annie-Claude. J’imagine que ces ambiances doivent t’être familières dans ton petit paradis terrestre. J’aime beaucoup ta pluie végétale ainsi que ton haïku. Bises à toi.

    >Bernard :
    Quel beau tableau tu as brossé ! L’envoûtement est bel et bien là. Merci et bonne soirée.

    >amichel :
    Je me doutais que cette fleur de magnolia captive allait te captiver 😉 Bien les jalousies, c’est dans ce sens que je l’employais. Et en plus tu imagines tout un tas de choses derrière 😉 Un beau poème d’amour comme tu sais bien les écrire. La bise du soir.

    >Daniel :
    Un très bel haïku. Belle image que cette cage ! Merci Daniel pour ta fibre poétique.

    >Cristina M :
    Tu as tout dit Cristina ; il ne te reste plus qu’à tendre ton hamac et te laisser bercer. Bises vers le Pacifique.

    >Michel (2) :
    Merci Michel. Je me doutais que ça allait t’intéresser. On penserait plutôt à un arbre vu la hauteur. Bonne nuit.

    >François, le jardinier géographe de Marandon :
    Ben oui François, j’ai voulu provoquer un choc des consciences 😉 Et en plus ce que tu soulignes sur cette région est vrai. Il s’agit bien de la bambouseraie d’Anduze. Bises.

    >Annick :
    Merci Annick. C’est bien d’opposer la robutesse du magnolia à la souplesse du bambou.
    Bonne chose également de mettre en avant la noblesse du tronc qui règne sur la bambouseraie. Joli poème celui-là. Bises du soir.

    >Sven :
    Quel grand plaisir de te retrouver après cette longue pause qui je l’espère t’aura apporté toutes ses promesses;-) Un magnifique poème qui donne envie d’aller découvrir le paradis que tu décris. Finalement cette note te donne l’occasion de nous faire partager un peu de ton vécu. Entre végétation luxuriante et moiteur, voici un beau rêve de lagon vert que tu nous as déposé. Merci pour le cadeau. J’espère que tu as ramené quelques colliers de fleurs. Je t’embrasse.

    >brigetoun :
    Oui Brigitte, c’est le très haut tronc d’un magnolia pas comme les autres. Merci pour le bel haïku.

    >feu roméo :
    Superbe et plein de profondeur. J’aime ton idée de théâtre, d’éphémère et d’ici bas. Merci beaucoup.

    >bonbonze :
    Un peu de nouveauté bienvenue; le haïku humoristique 😉 Je ne sais pas si ça existe mais ici tu as tous les droits;-) Merci à toi.

    >Pierre (2) :
    Sympa Pierre d’amender ainsi cet humus de tes informations historiques. C’est un nom qui fait rêver. Je crois me souvenir que le magnolia que je vous montre est le magnolia le plus ancien d’Europe. Il est vraiment immense. Je n’avais jamais vu ça. Ceci dit, merci pour ce premier poème en hommage à Magnol. Quant au deuxième, tu fais honneur aux « a » 😉 C’est vraiment très bien trouvé. Bravo pour tout cela Pierre. Je t’embrasse.

    >Guess Who :
    Un très bel haïku, Tiago. Ce que tu dis pour cette attirance irrésisitible vers la lumière est vrai. Bien vu ! La bise vers ton sud.

    >Fugitive :
    Joli haïku, j’en ai le vertige, Fugitive. Quand on regarde en l’air, on dirait qu’ils ne s’arrêteront jamais de monter. Bise du soir.

    >Bén :
    Merci Bén; je ne suis pas trop mécontente de ma note cette fois 😉 Bises à toi.

    >Maria-D :
    Trois très beaux haïkus tous très différents et qui montrent toutes les choses qu’on peut faire dire à une image. Ca me plait beaucoup. Merci.

    >Anne-Marie :
    Voilà un superbe poème ! C’est tout à fait comme cela que j’ai ressenti la photo. Arbre, parfum, azur, vert, mousse, tous les ingrédients de la beauté sont là. Merci à toi, je t’embrasse.

    >L’Oeil regardait cahin-caha :
    Bonsoir et bienvenue. On peut voir cette mise en cage comme cela aussi. Merci pour ton enthousiasme Au plaisir de te revoir.

    >Bouldegom :
    Très chouette ton petit paradis terrestre.. Un bien beau mirage sur le mystère de la vie. Merci beaucoup, je t’embrasse.

  16. Magnifique !

    Toutes ces lignes verticales
    de la terre vers le ciel
    du ciel vers la terre

    Horizontale la jalousie de Bambou
    et le parfum d’humus

    Dansons avec la cime des bambous

  17. Belles remarques sur ces jeux d’horizontales et de verticales. Ils symbolisent à merveille ces interactions entre terre et ciel qui nous font tant rêver. Merci Pam d’être passée; je t’embrasse.

  18. Ces cordes tendues entre terre et ciel sont une trame, à nous de croiser les fils pour monter le dessin. A tous je souhaite une bonne journée avec un peu de fraicheur qui parfois fait du bien…

  19. Vous dites Prison,
    Les anges rient aux éclats, eux qui ont lancé du ciel ces échelles minimalistes pour , la nuit venue, descendre en confidences au pied du magnolia …
    Et j’ ai même vu, ne le dites à personne, un Jack téméraire y grimper le jour pour savourer au plus haut les subtiles flagrances …
    Et là, au pied du pilier végétal, un ange a laissé une empreinte éthérique en présence subtile …
    Belle journée à toi, Petite soeur …

  20. Bonjour Ossiane,
    Quelle richesse dans ces différents paysages .Décidément la nature ne finira donc jamais de nous épater par sa diversité des formes et de nous révéler ses trésors parfois bien cachés, tout comme nos sensations à nous les humains.
    Passe une bonne journée Bisous a++

  21. Une trajectoire Sol – Air
    allant vert, l’averse végétale
    goutte les esprits
    flotte les envies

    carcan ciel
    H.:

  22. Le magnolia
    Bouge une baguette
    Se ressemble en branches
    Il tapote
    Le magnolia
    Cherche le rythme
    Et la chorale de bambous
    Prend la note
    L’attrape, la recherche
    La perd, court après
    Le magnolia
    Patiente calme
    Et voilà que le ciel respire
    Une vapeur d’ondes sort
    Et se troue un doux chemin
    Dans l’air du petit matin
    De magnolia

  23. Tel le fuseau de perles
    D’une pluie tropicale
    Sur la forêt d’émeraude
    La lumière pleut larmes
    Sur le magnolia en fleurs

    Envol d’oiseaux Lyres
    Au cœur de ce printemps
    Imprégné de vapeur divine
    Valse et Beauté éphémères
    De papillons multicolores
    Entre les stores entrebâillés
    De cet écrin ensorceleur

    Voilage lumineux d’espoir
    Dans ce jardin du Plaisir
    Où tout n’est que :
    « Luxe calme et volupté »

  24. De l’orgue végétal
    Montent les vibrations de la terre
    Sur le magnolia ensoleillé
    frémissent des papillons de feuilles

  25. Le temps de l’hiver, il tombe des cordes.
    Proche des tristes tropiques.
    Là, de « vivants piliers » héroïques
    Brandissent leurs papillons d’ailes en hordes.
    Ils se balancent presque lascifs
    Se frottant comme le ferait une vague au récif.
    On les croit plein d’innocence
    Alors qu’ils se moquent de nos barils d’essence.
    Oui, ils rient comme rirait un enfant
    Car bientôt : l’épuisement et leur règne qui reprend.

  26. >Sven :
    Belle journée, Sven et que les tissages de mots sont toujours aussi beaux et surprenants.

    >Kaïkan :
    Très belle rêverie poétique, Kaïkan. Cette image d’échelles lancées par des anges est formidable. A nous de nous laisser gagner par la magie de ton évocation. Bises chaleureuses, petite sœur céleste.

    >Dominique :
    Le genre humain et la nature témoignent d’une grand complexité qui devient une source de grande beauté et d’éblouissement. Fort heureusement , il est impossible de maîtriser tout cela complètement. Bonne journée, je t’embrasse.

    >Hugues :
    Contente de te revoir par ici 😉 Merci pour ce joli poème tout en verticalité et en attentes diffuses. Amitié.

    >Chantal Serriere :
    Décidément, de bien belles images sont proposées autour de cette pluie végétale. J’aime beaucoup cette idée de harpe et de musique liée aux rythmes graphiques de la photo. Merci pour ton beau regard. Belle journée.

    >Annick :
    A nouveau, la musique mais cette fois avec le magnolia en chef d’orchestre et ces ondes sonores diffusées autour de lui. Ce chœur harmonieux est une très belle idée. Bises à toi.

    >Maria-D :
    Je vais de surprise en surprise au fur et à mesure que je découvre vos poèmes. Nous voilà maintenant avec un fuseau de perles. La rêverie de cette forêt d’émeraude est tout simplement magique et féérique. Il fait bon de s’y abandonner pour se ressourcer. Merci de tes beaux cadeaux de mots, Maria. Je t’embrasse.

    >MTO :
    La symphonie continue de plus belle avec cette orgue végétal ! C’est tout simplement magnifique d’entendre ton chant de la terre et de voir s’envoler tes papillons, Marie-Thérèse. Quelle patte ! Je t’embrasse.

    >Guillaume :
    Voilà une vision plus mélancolique que les précédentes puisque tu parles des tristes tropiques. J’aime beaucoup le mouvement de tes hordes de papillons que tu compares au flux et reflux des vagues. En revanche, je ne vois pas trop ce que tu veux dire dans ton dernier vers. Je m’arrête car je crains de déformer ta pensée. Bises chaleureuses.

  27. Ossiane,

    désolé d’avoir été un peu obscure. Il faut dire que j’ai été un peu pressé pour l’écriture.
    Je voulais simplement signifier qu’ils se moquent de notre essence puisqu’elle sera bientôt épuisée, alors seulement reprendra le règne végétal.
    Voilou,
    bonne après-midi à toi,

  28. >Guillaume:
    OK Guillaume, j’ai bien fait de te demander Bises du soir.

    >Bén:
    Un très bel haïlku bien ciselé, Bén. C’est joli ton tutoiement d’étoiles. Je t’embrasse.

  29. Essence,

    Pour l’homme sensible, la nature est l’essence
    Dans la bambouseraie d’Anduze, je m’imagine, seul
    Loin de nos villes; ici, mon oreille, surprise par ce silence
    Embaumant mes narines, pris dans un linceul.

    Les senteurs de la nature, vapeurs de liberté
    Couleurs et ombres, mélange subtil de vérité
    Je m’effondre alors sur cet arbre, abattu
    Et l’ivresse m’envahit, pourtant, je n’ai point bu.

    Cette vérité, là, sous mes yeux
    La reverrai-je demain ?
    Ma basse intérieure se met alors à chanter
    Un quatre temps rythmé par mes deux mains
    Une symphonie pour nous deux :
    Toi la nature, et moi l’homme, tant de choses à partager…

    Chris

  30. >Chris:
    Merci beaucoup à nouveau pour ce beau poème. Voilà une belle immersion poétique dans ce bain végétal. La musique semble accompagner tes pas à chaque instant.

  31. >Bén:
    Joli de mêler ce rideau de cils à la signification d’un regard dans cette atmosphère végétale feutrée. J’ai pensé à cela sur la note « Cage » mais le regard n’était pas timide;-) La bise du samedi, merci.

  32. J’aime cet calligramme beaucoup. Vos couleurs sont très audacieuses et vivantes! La photo est excitante et paisible à le même chose, c’est très intéressant. J’aime comme les mots sont autour des arbres et le long du terre. Je serais perdu dans cet calligramme si je regarde pour un long temps parce que c’est très joli!

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