Bamboo

Bambouseraie d'Anduze

Bamboo

Jardin des géants, pinceaux du calligraphe, conquête pastel

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Jardin des géants
Pinceaux du calligraphe
Conquête pastel

Photos de la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.

Pour découvrir les bambous de François dans son jardin de Marandon.

66 réflexions sur « Bamboo »

  1. Un coin de ciel bleu
    A la crête des bambous.
    Vertige virtuel.

    Ah, être la première, toujours émouvant sur cet espace.
    Je suis toute imprégnée de cette atmosphère reposante…. l’heure de la sieste approche…..
    Bonne nuit à tous.

    Une dernière, parce qu’il faut fêter ça.

    Etoile filante (ou feu d’artifice !!!)
    Dans la forêt de bambous
    Un coin de ciel bleu.

  2. Si l’on mettait les bambous
    Bout à bout
    On pourrait atteindre le ciel

    Si l’on attachait les bambous
    En radeau
    On pourrait traverser les mers

    Si l’on coupait tous les bambous
    D’un coup
    Sur terre il y aurait un grand trou

    Si l’on fendait un mince bambou
    En pinceau
    On pourrait dessiner la brume des montagnes

    Si l’on taillait un tout petit bambou
    En calame
    On pourrait écrire des lettres d’amour

    Si l’on montait les grands bambous
    En échafaudage
    On pourrait bâtir des maisons et des maisons

    Si l’on vivait dans une forêt de bambous
    Pas de loup
    On pourrait jouer à cache-cache partout

    Si l’on tapait sur les bambous
    En cadence
    On pourrait entrer dans la danse

    Avec des scies
    On en ferait des choses avec les bambous ..

  3. Ossiane,
    j’ai traversé toute une forêt de bamboos pour arriver ici.
    C’est vertigineuse la photo vers le ciel, comme l’a déjà dit Annie-Claude.
    Je préfère la première photo.
    C’est une cage verte pour nous emprisonner
    dans ce jardin de délices et beauté.
    Gros bisous

  4. l’art de se consumer

    cette forêt de bambous
    toutes ces plumes en devenir
    plumes d’oiseaux rasant le sol
    ailes déployées au rayon du soleil

    cette forêt de bambous
    armatures du puits de fortune
    eau claire où plonger nos plumes
    miroir céleste où lire le défi

    cette envolée de bambous
    consumés par l’effluve brûlante
    irradiation des mots dans l’azur
    aspiration lente de la nappe phréatique

  5. fable

    ah si l’ardeur du bambou
    pouvait élire domicile
    au pied du grand chêne
    le roseau ne plierait plus

  6. Bonjour Ossiane,
    C’est bizarre ; d’habitude on a le vertige en regardant du haut vers le bas: ici c’est l’inverse.C’est vraiment une chouette foto.Et la conversion nous entraîne dans le monde enchanté de la douceur des pastels, source de calme et appel à la sérénité.
    Passe une bonne journée A++ Dominique

  7. Il n’y a qu’à la Bambouseraie que les bambous atteignent une telle ampleur. Dans nos jardins ces forêts se transforment en bosquets, en buissons, en arbustes. Mais n’oublions pas que les bambous sont des « poacées » c’est à dire des graminées et non des arbres comme ces photos pourraient nous le faire croire. Les troncs ne sont que des chaumes.
    Chapeau bas pour Ossiane et amichel comme d’hab…
    Chez moi les bambous ont été couchés par la neige, se sont ils relevés ahah … ???

  8. C’est vraiment fort joli.
    Pour le moment, je reste muette et m’ennivre de ses couleurs fort belles, de cette aspiration vers le bleu. Merci Ossiane..

  9. Et je pénètre dans la forêt des sages
    avec délice je m’y fraye un passage
    ils me caressent et leur droiture emplit
    insuffle en moi, seul, les chemins de l’oubli

  10. LA NUIT
    Les bambous
    Quand ils se déshabillent
    Laissent tomber leurs petites feuilles
    Qui caressent leurs jolis chaumes verts
    Et une douce musique nait de cet instant
    Qui dure un temps précieux bon infini
    Lasses les douces feuilles se reposent
    Quand vient le petit jour
    Les feuilles
    LE JOUR

  11. >Annie-Claude :
    Tu en profites quand tu débarques sur la page blanche 😉 Tu commences à te défendre en matière de haïku. Belle idée ce vertige. Ces bambous peuvent aller jusqu’à une hauteur de 30 mètres. C’est plutôt impressionnant. Bonne sieste !

    >Amichel :
    Entre ciel, mer, terre et montagne, c’est un superbe poème en si et scie qui fait bien sûr rêver. De la matière pour faire un tableau aquarellé avec un pinceau en bambou. Ce bois a de multiples utilisations indispensables en Asie. Merci pour ta belle imagination, Michel; je t’embrasse.

    >Neyde :
    Oui ces tiges vertes sont très hautes. Elles peuvent monter jusqu’à 30 mètres. J’ai voulu parler de cette soif d’ascension dans mon calligramme car c’est un autre aspect important de cette plante. Je te laisse dans ta prison dorée à rêver. Je t’embrasse.

    >sven :
    Merci pour ce sage proverbe. Belle image ce puits de lumière. Tomber dans le ciel ; c’est un peu l’impression qu’on a. Bises.

    >bouldegom :
    Comme Annie-Claude, tu penses aux astres 😉 Tu es en train d’explorer cette prison verte sous toutes ses facettes 🙂 Merci pour tes trois haïkus.

    >Nigra :
    Voilà un poème très passionné pour exprimer cette puissance du bambou;-) Merci à toi.

    >Pierre (2) :
    Superbe haïku où tout est dit par rapport à ce désir solaire. Bises.

    >Dominique :
    Oui, ce vertige vers le haut qui n’est pas coutumier est bel et bien là. Il est accentué par la perpspective de ces deux grandes tiges que j’ai prises de près pour donner de la profondeur à l’image. Douce journée à toi.

    >Daniel :
    Héhé, tu es en forme pour les jeux de mots. Tu vas faire de la concurrence à Bonbonze 😉 Bises.

    >François le jardinier de Marandon :
    Sais-tu pourquoi de telles hauteurs ne sont atteintes qu’à la bambouseraie ? Tu fais bien de rappeler que c’est une graminée. Merci, je t’embrasse.

    >feu romeo :
    Tu sais t’évader du réel pour aller vers quelque chose de plus intérieur. Très belle image cette forêt des sages qui insufle l’âme du bambou. Merci, je t’embrasse.

    >brigetoun :
    Bel haïku dans lequel tu places ta petite touche qui bouscule la norme. Merci Brigitte, belle après-midi.
    >Maria-D :
    Superbe haïku musical ! On entend les notes s’égrener. Bises et merci.

    >Annick :
    La petite respiration est terminée. C’est parti entre jour et nuit, ombre et lumière. Merci pour ton poème dénudé 😉 Je t’embrasse.

  12. Chaque enfant devient plus Grand que sa mère
    Chaque enfant devient plus Grand que son père

    Le secret des Géants :
    Protégez les
    Nourrissez les
    Aimez les
    Ne les enfermez pas
    Soyez patients

    Laisser leur la liberté d’Etre,
    Laissez leur le temps de s’Epanouir,
    Laissez leur le temps de Vivre,
    Laissez leur le temps de Faire des tas de petits,
    Qui feront des tas de petits
    Qui feront….
    Et ceux-ci deviendront des Géants

    Le secret des Géants :
    le temps …

  13. Le bambou contrairement à certaines croyances n’est pas une plante de marécages, il a horreur d’avoir les pieds sous l’eau. En revanche d’avoir une nappe phréatique pas trop loin et d’avoir un écoulement par canaux d’irrigation à ses pieds lui convient. La bambouseraie de Prafrance dispose d’une nappe d’eau assez peu profonde et surtout des eaux du Gardon qui ont été déviées par E Mazel pour arroser sa bambouseraie. Ajoute à cela le climat ni trop froid (même s’il neige parfois à Anduze), ni trop chaud (car le fond de la vallée bénéficie d’une relative fraicheur par rapport aux causses voisins) et l’on a les ingrédients de la réussite.
    « Bénéficiant du climat méditerranéen, Prafrance reçoit en moyenne 1100 mm d’eau par an, mais le régime des eaux peut être irrégulier, orages torrentiels ou sécheresse, aussi le parc s’est-il doté de canaux d’irrigation permanents, dont la longueur dépasse 5 km ».
    Source http://www.bambouseraie.com/
    Le bambou aime les sols frais et drainants d’un bonne profondeur.Une fois installé le bambou est capable d’aller chercher l’eau à 2 ou 3 mètres de profondeur.
    La taille des bambous donnée par le catalogue d’Anduze varie en fonction des conditions du climat, du sol et de la culture. Si un de ces paramètres vient à manquer la taille s’en trouvera réduite. Un bambou géant dépassera 20 mètres à Anduze, 12 m à Paris et rarement plus de 8 m à Hambourg. Certaines espèces jugées envahissantes dans le midi ne « traceront » pas dans le nord de la France.
    (source : catalogue général de la Bambouseraie);
    Dernier détail : à La Bambouseraie, les plus grands bambous atteignent près de 23 mètres de haut, sinon certaines variétés tropicales atteignent plus de 40 mètres dans leur pays d’origine.La Bambouseraie date de 1856, les bambous ont eu le temps de s’adapter.

  14. >Nigra:
    Merci pour ce poème aimant sur les géants et le secret de leur haute taille. Ce que tu dis est sans doute vrai. Je me demande s’il leur faut tant de temps que cela pour atteindre les vingt mètres. Bonne soirée.

    >sam etegal:
    Bel haïku! Il faut sans doute savoir se faufiler pour être bien placé;-) Merci beaucoup.

    >Maria-D:
    Entre silence de l’ombre et espace lumineux, ce poème est plein de recueillement. Une sorte de cathédrale végétale. Merci Maria, bonne soirée.

    >François, le jardinier géographe de Marandon:
    Quelle réponse à ma question 😉 Tu m’impressionnes. Tu connais la région sur le bout des doigts. J’ai un peu exagéré la taille des bambous. Il faut donc enlever 10 mètres;-) Mais c’est tout de même la taille d’un immeuble. Un grand merci de nous donner toutes ces infos intéressantes, sweet gardener.

  15. Statique, sans verbe, mon précédent haïku, pour lui donner le mouvement (et il y en a tant dans tes deux magnifiques photos, la frontale, verticale et celle en contre-plongée!): un bambou nain (il y en a des nains!) mon haïku.
    Magnifique réponse documentée de François. J’ajouterai seulement que Mazel a longuement hésité avant que de choisir son site. C’est la proximité du Gardon qui l’a décidé. Certaines années, une large partie de la plantation est naturellement inondée lors des crues de ce Gardon! On peut voir sur la maison, au fond de la propriété, des traces de la montée des eaux. Ce qui n’est pas pour déplaire aux bambous, ces crues étant ponctuelles et ne transformant pas le coin en marécage. Enfin dernière info, les chaumes (les tiges) de ces Graminées sont creuses, évidemment, et servent à établir, en Asie du Sud-est, les échafaudages pour construire les immeubles voire les gratte-ciel! Ils sont aussi solides que nos tubes métalliques! Avec le bambou, on peut tout faire, y compris des maisons!

  16. Merci FRançois, pour toutes ces riches explications. Dans une ballade près de chez moi, je passe à côté de bambous, c’est vrai qu’ils ne sont pas très haut, et n’ont pas cette belle couleur de cette photo, ils ont la couleur de leur sang en Nord, vert plus foncé moins chanté de soleil.

    Corde de vie
    D’espérances
    Dressées vers
    Le tout bleu

  17. Bambou
    Petit bambou
    Tu es légende
    Finalement
    Tu es vivant
    Grande taille
    Solide fort
    Comme un roc
    Un joli lien
    Puissant
    Elégant
    Fascinant
    Bambou
    Je t’aime
    Si fort
    Serre moi
    Fooort
    Dans tes tiges
    Mon bambou

  18. Bamb*oOOOOOOOOOoOOoooooOoOooO
    Tes bulles d*OOOOooOoOoooOOooOoO
    Montent vers le ciel si h*OOooOOooOO
    Que j’ attrappe fort ch*OOoOoOoOOOO

  19. >François:
    Merci pour ton clin d’oeil.

    >Pierre (2), notre poète jardinier:
    Ton haîku a tout l’élan que tu lui as souhaité. Il a donné l’énergie à toutes les pousses. Merci de compléter ainsi les infos de François. Cette ressource naturelle est bien utile. bonen fin de soirée.

    >Annick:
    J’aime bien ces cordes de vie pleines d’espérance. Je crois que tu es tombée une nouvelle fois amOOOooureuse du mooOoooOoot;-) Il ne te reste plus qu’à grimper là hOOOoooOOoo ,-) Je t’embrasse et te remerciiiiiiie.

    >Ty DUB’S:
    Bonsoir et bienvenue sur le blog. Merci pour votre gentil commentaire. Au plaisir de vous croiser à nouveau.

  20. Un bambou, un p’ti bout de bambou
    Pour construire ma cabane bambou!
    Devenir grand il en viendra à bout
    Mais en verra vite le bout.
    De se pousser de la tige itou
    Ne lui déplait pas du tout.
    Mais des épis il est sans le sou.
    De la moisson peu ou prou
    Alors pour gagner son coup
    Chaque année il coud
    Un réseau de rhizomes fous
    C’est son atout
    Qui court partout.
    Le bambou croyez-moi est un peu fou!

  21. mmmhmmmh
    c’est si vrai Ossiane
    j’aime le mot bambou
    je ne sais pas pourquoi
    mais il chante des notes
    il m’amène à danser
    je le respire en fleurs
    l’enlace dans mes colliers
    il fait de moi celle
    qui peut de bas en haut
    gravir le bambou
    en un éclair de oOooOOo

  22. c’est beau Pierre, je vous préviens, vous l’aurez cherché, heinhein, ce mot bambou me tourne la tête dans des beaux sens! c’mot’m’lâch’prise!

    On s’approche en silence
    Dans cette cathédrale
    Immense en son choeur
    Tout au bout l’orgue
    Si vert des espoirs fous
    L’Homme s’avance à genoux
    Si petit, si fragile, si Homme
    L’orgue le salue de ses tiges
    Et propose un tabouret
    Improvisé tressé bambous
    Par des volontaires sans voix
    Et voilà que tit Homme
    Pose ses dix petits doigts
    Et que les tuyaux en ventres
    Des bambous droits, élancés
    Coeurs ouverts vers le ciel
    Et voilà que le centre du monde
    Apparait sur la terre
    Solennellement les yucas s’inclinent
    Le magnolia vaporise ses odeurs
    L’air s’arrête, tout se pose
    Paix, silence, laissent place
    Au merveilleux concert des anges
    En âmes de bambous

  23. >Pierre (2):
    ;-)) Quel poème et quel travail d’imagination ! Es-tu sûr que ce soit le bambou qui soit fou;-) Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Annick:
    Il est vrai que ce mot évoque des sons, de flûte pourquoi pas. Tu as bien remarqué que j’avais choisi d’écrire bambOo avec deux « o ». C’était un peu dans cet esprit là. D’autre part, le « o » m’évoque la forme de la coupe d’une tige de bambOo. Merci à toi, Annick.

  24. Parfait !
    C’est justement là que je voulais aller hier déjà quand j’ai découvert cet endroit…
    Grimper à la cime des bambous et s’allonger sur ce tapis comme un fakir…mais non c’est doux.

  25. Couleurs en éventail
    houppes lancéolées
    et segments lumineux
    aux ombres emboitées
    tournent tournent nos têtes
    et défilent sans fin les fruits de ta palette
    citron pomme pistache
    et des liqueurs puissantes
    ivresse de chartreuse
    d’absinthe et d’anis
    des lettres de sinople, de ruban impérial
    qui plongent dans un lac
    mélange azurin, fait de cyan, de turquoise
    souvenir cérulé
    des pigments métalliques
    de chrome et d’étain
    dans cette forêt vierge
    qui joue à cache-cache
    est-ce un vert perroquet
    et de la fleur de soufre
    qui feront ta conquête
    faudra-t-il un poète?
    Ce géant de jardin
    possède la manière
    d’inventer des printemps
    des caryophyllacées il en a des parterres
    t’en offrira sans dire
    comme un parfum inspire…
    Fleur de jalousie!

  26. Si le bambooOoo avait poussé en Grèce,
    nul doûte que Pan y eut taillé sa flûte.

    As-tu entendu le vent siffler dans les bambous
    Le soir, par temps d’orage
    Une onde qui se lève enfle et se déverse?
    Les tiges s’entrechoquent et jouent du tamtam.
    La flûte et le roseau quel ramdam!

  27. Cela me fait un bien fou de venir ici de voir tout ce vert alors qu’ici tout est gris blanc couleur bruine et neige .

    Suis vachement au ralenti ces jours-ci ;-))

    Je t’embrasse Ossiane

  28. idéogramme

    je ne suis pas calligraphe
    il me faut une forêt de bambous
    pour mes enluminures

    quand un seul bambou
    suffira au souffle d’un instant
    je serai calligraphe

  29. Souple et résistant, le bambou est un symbole pour toute l’Asie. Comme le roseau de La Fontaine, il plie mais ne rompt pas – tout le contraire des rigidités françaises…
    De retour d’Asie pour trouver ici le bambou, c’est de la transmission de pensée ?

  30. Et pour séduire sa belle
    L’homme coupe un bambou
    Le lève dessus sa tête
    Le pince avec ses lèvres
    Et enfile son cri d’amour
    Qui se monte vers le ciel
    Et surgit en joli petit bruit
    Cristalin et du beau délicat
    Et la belle se rit et rit d’elle
    Car c’est ainsi qu’elle l’aime
    En homme si petit
    Car elle est si petite
    Et leurs rires montent au ciel

  31. … décallage horaire difficile à vivre… idées flottantes difficiles à rassembler… dénervé et vaseux… un vrai coup de bambou…

  32. >Annick :
    Merci pour tes beaux poèmes en âme de bambou, Annick. Bonne journée.

    >Pam :
    L’âme conquérante ; rien ne te fait peur 😉 Malgré les pointes, il y a comme une envie de planer dans tes mots. Merci à toi.

    >Bernard :
    Magnifique poème ; j’en ai le souflle coupé tant ces images sont belles. La palette de mots que tu utilises pour exprimer toutes ces couleurs anisées est très riche et très visuelle. Parfums, saveurs, couleurs exhalés de ta forêt vierge et qui font rêver. Un grand merci pour la beauté de ta plume. Belle après-midi.

    >Pierre (2) :
    Très sympa à toi d’avoir rebondi sur le thème de la musique. Ton mot « bambooOoo » ressemble à une flûte vue de dessus. Il doit y avoir du vrai dans l’évocation de ces immenses tiges qui s’entrechoquent quand le vent est fort. La forêt devient alors musicale et tribale. Merci Pierre pour tes beaux poèmes ; je t’embrasse.

    >Bruno :
    Hello ami Bruno, que t’arrive-t-il donc ? En état d’hibernation ? Tu fais peut-être trop de photo en noir et blanc 😉 Tout est blanc et gris aussi chez moi mais je ne déprime pas pour autant 😉 Envie de couleurs, envie de soleil et de lumière, rien de plus normal à cette époque. Courage, ça va revenir, je t’embrasse.

    >MTO :
    Très beau poème centré autour de l’eau, MTO. Belles images en vertical. J’espère que ton cœur n’est pas si triste. Bises chaleureuses.

    >lilly :
    Un bel haïku, lilly rose. Les verticales qui tendent vers l’espoir. J’aime ton image. Dans tes trois vers, il y a cette idée de filtre et de rideau. Des Milliers de gouttes toutes rondes pour toi. Je t’embrasse fort.

    >bouldegom :
    Superbe d’opposer ainsi l’enlumineur friand de couleurs au calligraphe à la recherche de l’épure. Merci pour ce bel idéogramme. Bises.

    >argoul :
    Tu es effectivement bien placé pour parler du bambou avec les voyages que tu as faits là-bas. C’est une simple coincidence Argoul bien que parfois flottent entre les blogs quelques ondes télépathiques. Je suppose que tu vas bientôt mettre ton périple en ligne.
    Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ton blog dédié aux voyages, je laisse ton adresse de blog. Bien à toi.
    http://argoul.blog.lemonde.fr/

    >Sven :
    Mon pauvre sven, la reprise est difficile et le coup de bambou un peu rude 😉 Prends tout ton temps, rien ne presse. Je t’embrasse.

    >feu roméo :
    Tu t’envoles très loin, roméo. Ton poème est plein d’humilité et d’humanité. Merci beaucoup.

  33. Passe devant
    Accroche tes points d’ancrage
    Un peu de craie sur les mains
    Avance tout doucement
    Lance lui la corde
    Le regard te suit
    Le bleu est là haut
    Ne regarde pas derrière
    C’est le vertige
    Devant vise le ciel bleu
    Chuchote le bamboOooO

  34. Tournis vert
    Visée bleue

    Merci à François, le jardin de Marandon. J’y suis allée plusieurs fois, mais impossible de laisser un commentaire. Pas de case nom, adresse mail.. etc.. juste « laisser un commentaire », mais c’est impossible. Mais j ai vu les bmabous de Fraçois, c’est déjà l’essentiel.

  35. je n y arrive pas,
    hier cela bloquait avec six éléments restants, et auj avec 26..
    c’est vrai que mon ordi ancien window 98…
    mais j avoue ne pas avoir le temps de suite, je verrai cela plus longtemps demain ou ce soir! pourtant j ai attendu longtemps hier, mais à six élements restants mon ordi se bloque.
    Ce n’est pas bien grave! j ai vu les bambous sous la neige. J’ai aussi lu pr le réchauffement de la planète qui est un problème si réel!bonne soirée!

  36. Bamboo

    Petite pousse de bamboo regardant vers le ciel
    Au milieu de la forêt, saura-t-elle se faire une place ?
    Admirant ces congénères d’un regard passionnel
    Elle s’écria : c’est décidé, il faut que je le fasse !

    Poussez-vous, laissez-moi me faire une place
    Juste une petite place, juste une petite place !
    Laissez-moi me glisser entre vos pas
    Je ne veux pas rester ici, tout en bas !

    Ne soit pas pressée ma fille, bois de l’eau !
    Avec le temps et de l’eau, tu iras tout là-haut !
    Laisses faire, car l’impatience ne paie point
    Si tu gesticules, je te calmerais du poing !

    Chris

  37. >Chris:
    Quelle ressources tu as en toi;-) C’est vraiment comme cela que ça se passe quand on observe le sol de cette bambouseraie. Merci beaucoup pour ta belle plume.

  38. C’est magnifique, je trouve que cette photo est plus imaginative est plus creative…Chouette.
    Jeff

  39. J’aime la deuxième photo parce que cela me rappelle de chez moi quand je fais un petite somme sur mon hamac dessous les arbres, pendant le printemps quand le soleil apporte le temps chaud et il y a un ciel bleu.

  40. Beaucoup d’artistes plasticiens quelques auteurs
    Avec des artifices des mots mis bout à bout
    Afin de se grandir s’en sont pris au bambou
    Croyant toucher le ciel en vantant sa hauteur

    Sans un peu de folie l’art est artificiel
    Il faut plus que des mots pour dire l’essentiel
    Une herbe fut t’elle géante ne touche pas le ciel
    C’est comme un cerf-volant dont on tient la ficelle

    Alain

  41. Bambou

    Beaucoup d’artistes plasticiens quelques auteurs
    Avec des artifices des mots mis bout à bout
    Afin de se grandir s’en sont pris au bambou
    Croyant toucher le ciel en vantant sa hauteur

    Sans un peu de folie l’art est artificiel
    Il faut plus que des mots pour dire l’essentiel
    Une herbe fut t’elle géante ne touche pas le ciel
    C’est comme un cerf-volant dont on tient la ficelle

    Alain

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