Exotique

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Bambouseraie d'Anduze

Jardin suspendu, saveur de ciboulette, parfums de l'Asie

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, cercles.

Jardin suspendu
Saveur de ciboulette
Parfums de l’Asie

Pour inaugurer cette nouvelle formule de « A vos plumes », je tiens absolument à commencer par le poème de amichel pour rendre hommage à la grande qualité de son écriture ainsi qu’à sa très longue assiduité à ce blog. Amichel fut le premier avec Catherine à faire basculer L’Oeil Ouvert dans la poésie partagée et je les en remercie chaleureusement tous les deux.

Au jardin de mes pères
Croît l’herbe douce amère
A la fleur d’un rose passé
Quand je l’ai ramassée
J’en ai fait un bouquet
Que je trouvais coquet
Pour l’offrir au banquet
Des noces de ma mie
Dont le cœur m’a trahi

Cueillons cueillons la ciboulette
Que le couteau hache menu
Pour se venger des coquettes
Qui nous fouettent comme omelettes

Cueillons cueillons la ciboulette
Que le couteau hache menu
Prends garde que je ne te tue
Si tu galvaudes ta vertu
Les belles n’ont pas plus de tête
Que la fragile et verte civette

La traîtresse n’a pas compris
Quand sa vie j’ai repris
En éparpillant sur son sein
De cette plante quelques brins
Coupés à fraîche ce jourd’hui
La ciboulette est fleur d’oubli


Amichel

Photos prises dans la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.

90 réflexions sur « Exotique »

  1. …………………………………………………………………………………………………..

    >>>>> A tous :

    J’ai envoyé un message à ceux qui ont plus ou moins l’habitude d’écrire des poèmes sur L’Oeil Ouvert pour leur demander s’il étaient d’accord pour que je mette en avant sur la page principale de mon blog qui est très visitée, un poème que je choisirai le lendemain de la publication d’une note.

    Cette proposition suscite l’adhésion d’une vingtaine de poètes. Ces retours très positifs dépassent mes espérances.

    Je ferai un roulement pour mettre en lumière tout le monde; ça se fera sur le long terme. Je peux mettre en avant en même temps deux haïkistes par exemple… je verrai.

    Je ne pourrai pas mettre de poèmes trop longs pour ne pas disperser l’attention mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut plus en écrire car on les aime 😉

    Je voulais vous remercier de votre confiance et vous dire que je suis heureuse de ces partages à venir.

    Bien à vous tous

    Ossiane

    …………………………………………………………………………………………………..

  2. Au jardin de mes pères
    Croît l’herbe douce amère
    A la fleur d’un rose passé
    Quand je l’ai ramassée
    J’en ai fait un bouquet
    Que je trouvais coquet
    Pour l’offrir au banquet
    Des noces de ma mie
    Dont le cœur m’a trahi

    Cueillons cueillons la ciboulette
    Que le couteau hache menu
    Pour se venger des coquettes
    Qui nous fouettent comme omelettes

    Cueillons cueillons la ciboulette
    Que le couteau hache menu
    Prends garde que je ne te tue
    Si tu galvaudes ta vertu
    Les belles n’ont pas plus de tête
    Que la fragile et verte civette

    La traîtresse n’a pas compris
    Quand sa vie j’ai repris
    En éparpillant sur son sein
    De cette plante quelques brins
    Coupés à fraîche ce jourd’hui
    La ciboulette est fleur d’oubli

  3. Ciboulette…persil….cerfeuil…hachées menu….
    Huile et vinaigre de framboise…sel et poivre….
    Dans le coeur d’un avocat….coupé en deux…
    Pas un crime passionnel….juste une recette …..

  4. elle est magnifique cette photo, le calligramme également superbe et superbe le haiku, Merci, je te souhaite un bon lundi, Ossiane, mes mots viendront plus tard, pour le moment je savoure la photo qui est très belle. Je t’embrasse.

    Et je prends connaissance des comments. C’est moi qui te remercie, Ossiane, et déjà quels jolis textes déposés ensuite. Je me ressource chez toi. Bon, les ailes coupées m’ont coupée un peu beaucoup, mélancolie, mais toutes les émotions de vie sont la vie, et je te remercie!

  5. Dans son hamac
    Sur le balcon
    Miss Ciboulette
    Fait la fine herbe

    _____

    Bonne journée Ossiane
    Et merci pour cette saveur dès le matin

  6. le bonheur c’est un peu comme…

    plonger son visage dans un bouquet de fleurs
    on ne cherche pas laquelle est la plus belle
    on ne cherche même plus le rayon de soleil

    on ne recherche plus rien
    on n’est plus ici ou ailleurs

    on est tout entier dans l’instant
    et c’est la vie qui nous traverse…

  7. Bonjour Ossiane,
    En plus du regard de ce merveilleux haiku nous avons l’odeur et la saveur qui transparait: quel bonheur.Tous les sens sont mis à l’honneur .Quel charme.
    Passe une bonne journée Bisous a++

  8. Un jardin suspendu
    Sur la trame de la vie…

    Le fil du temps s’est perdu
    Il a tissé sa fine broderie…

  9. « Que j’aime la pièce d’eau du collège du prince!
    Cueillons-y quelques branches de cresson. »
    (Livre des vers: hymnes du royaume de Lu)

    et

    « Pousses de céleri à la teinte de jade,
    Egalent en longueur celles des ciboulettes. »
    Su Zhe (1039-1112), poète de la dynastie des Song.

  10. Exotique

    Sur cet autel si naturel, on s’envole
    La nature s’offre ainsi en triptyque
    Bambou et ciboulette qui s’affolent
    Et moi, je suis ému, mes yeux piquent.

    Une brise faisant danser ces herbes
    Le bambou sifflotant l’air de la nostalgie.
    Je ne puis croire qu’un jour, imberbe
    Ce divan feuillu ne sera plus que terre durcie.

    A qui s’en approchera, je me tiendrai là, debout
    Les yeux dans les yeux, armé de ma sarbacane
    Lançant ces quelques vers maintenant à genoux
    Puis, rentrant en transe, une danse de pavane.

    Ne touchez point à mon hamac !
    Ceci est mon lit, ceci est ma terre !
    Ne touchez point à mon hamac !
    Ceci est mon futur, mes chers frères !

    Chris

  11. saveur de ciboulette…

    si frêles et si fragiles pourtant
    ces petites têtes encapsulées
    dans leurs fins balancements
    venues d’ailleurs nous apporter

    la saveur douce et aigrelette
    en suspend dans la ciboulette
    un parfum d’Asie sucré poivré
    pour nos cinq sens émoustiller.

  12. J’avance une main
    Deux doigts saisissent
    Une tige de ciboulette
    Sève odorante parfumée…
    Voyage de la plante
    Jusque la bouche…
    Onde de délices
    Le palais savoure
    En reine si gâtée…

  13. Sven
    C’est très beau ce que tu as écrit là :

    « Un jardin suspendu
    Sur la trame de la vie…

    Le fil du temps s’est perdu
    Il a tissé sa fine broderie…  »

    A Sven
    Voyager sur un fil
    Avancer tête en l’air
    Virevolter dans l’espace
    Attraper le fil du temps
    Le tresser savamment
    Le lancer aux étoiles
    En faire une escarpolette
    Maria

  14. Chariot pastel
    Fines herbes en folie
    Couleurs de la vie

    _______

    Champ de cheveux vert
    Des insectes lutinent
    Mon œil est ravi

  15. Combler l’espace des sons
    De mots d’herbes folles
    Ne pas déranger le silence
    Saisir les stridences éveillées
    Dans l’intimité de la nature
    Percevoir une émotion pastelle
    Sortir de notre tanière d’hiver
    Et rejoindre le grand fleuve
    Des couleurs et senteurs
    du printemps

  16. Oui, Maria, si on est patient… si on ne cherche pas à se mettre en avant, si on prend un peu de hauteur, avec le temps, et parfois, juste avant la fin… on aperçoit le dessin de notre vie sur la trame de l’existence… et heureux peut-être enfin de ne rien vouloir changer à la broderie… n’est-ce pas ? pluvieuse mais rêveuse journée à toi…

  17. Ce soir, je viens de découvrir
    Tous ces bouquets de senteurs
    Je vais les savourer dans mes rêves,
    Et ils seront pleins de couleurs tendres.

    Heureusement
    Que l’oiseau aux ailes coulées
    A pris son vol
    Vers ce jardin si parfumé
    Il y fait bon vivre,
    On dirait que le Printemps s’approche!

  18. Depuis c’matin
    J’sais pas pourquoi
    J’ai un goût de ciboulette
    Dans la bouche muette
    Elle sent le vet bien bon
    Parle d’été de ses beautés
    Et cet amour de ciboulette
    Me fait tourner la tête
    J’sais pas pourquoi
    Depuis c’matin

  19. il est magnifique ton poème, amichel,
    je viens de le relire encore…
    tu es un grand poète..
    j’apprécie énormément tes mots,
    que tu poses Ici ou Ailleurs…

  20. Merci de rectifier vert de vet.. merci, pourtant je fais un gros effort de relecture//un gros effort…bises Elisanne.

  21. rectifie aussi Elisanne, excuse moi.. mais Ossiane, c’est fort proche.
    allez je quitte l ordi un temps, mais ces poèmes auront ma peau.. ils sont si beaux..

  22. Un beau poème amichel, un peu amère chanson d’amour pour sa belle, côté médiéval, côté troubadour…

  23. Un petit gazon tout vert
    Fleurs pleines d’espérance
    Sur le radeau de bois du lit de vie
    Que le cours du moment emmène
    Au fil de son courant qui se laisse emporter
    Dans la magie du temps qui exprime le temps
    Et la vie se glougloute dans ses verts de ses tendres
    Puis parfois s’amenuise dans la force du fort courant
    Mais toujours le radeau flotte immensemment sur l’eau
    Et ses petites lucioles de joues toutes roses espèrent
    Que le temps ce charmant aura l’aimable gentillesse de bercer
    Leurs petites âmes délicates car la sève ciboulette les ennivre
    S U R L E R A D E A U D E L A V I E I M P R E V I S I B L EMENT

  24. je ne retrouve pas l écrit tel en impression, j avais laissé un espace entre chaque mot de la dernière phrase..crr de grr..

  25. >>>>Vous pouvez cliquer sur la photo pour élargir le champ.
    Ma boîte à lettres est pleine à exploser. Je vais devoir commenter un peu plus rapidement.

    >amichel :
    Voilà, Michel, je t’ai choisi pour démarrer ces partages car depuis l’été 2005, tu es le pilier poétique le plus ancien du blog et d’autre part, parce que ton poème sent fort bon la ciboulette et les agapes à venir ;-). L’Oeil Ouvert est devenu cet espace de poésie vivant grâce à toi aussi. Merci pour tout, je t’embrasse ciboulettemment.

    >Bonbonze :
    Toujours le bon mot ;-)) Tu fais fort aujourd’hui ! Merci.

    >Pierre b :
    Ton poème fait frémir les papilles; déjà quelques senteurs de l’été. Il va falloir que j’essaie ta recette 😉 Bises.

    >Maria-D :
    Superbes haïkus et poèmes pleins de saveurs de toutes sortes, Maria. Déjà le printemps se profile à l’horizon; la nature s’éveille. Merci beaucoup.

    >sven :
    Très beau premier poème. J’aime beaucoup cette idée d’exister pleinement dans l’instant.
    Un beau tissage pour le deuxième et troisième. Belle idée ces fils de ciboulette qui émoustillent les sens. Je t’embrasse.

    >Dominique :
    Oui, Dominique, j’avais envie de faire passer ces sensations gustatives et olfactives à travers mon écran de verre. Tant mieux si tout cela passe bien. Bonne journée et merci.

    >Pierre (2) :
    Beau beau, cette jonque vers le jardin des simples. Un haïku bien à ton image, je trouve.
    Comment fais-tu pour trouver ces citations à bases de plantes aromatiques ? Très poétique. Un grand merci pour tout ; je t’embrasse.

    >Daniel :
    J’ai éclaté de rire en te lisant ;-)) C’est gai aussi la poésie 😉 Merci à toi.

    >Chris :
    Que de poèmes tu as écrits depuis que tu es arrivé sur L’Oeil Ouvert depuis hier ! Ca m’impressionne. Un superbe poème ! J’aime ce tryptique tout comme cet autel de bambou musical à protéger. Ca fait longtemps que tu écris de la poésie ? Merci et bonne après-midi.

    >Annick :
    Tu commences à t’imprégner de l’esprit de ces photos. Tu ouvres ton cœur aux sensations dans tous ces poèmes qui sentent fort bon la ciboulette et le vert. Ca glougloute fort sur ton radeau poétique;-) Je ne sais pas pourquoi la présentation de ta phrase n’est pas respectée. Bises.

    >François :
    Voilà que tu t’y mets aussi mais je n’ai pas tout compris ;-)) C’est quoi un plessis ? Merci pour ta bonne humeur du lundi 😉

    >brigetoun :
    Voilà que tu te prends pour une fleur de cibloulette maintenant, Brigitte 😉 Ton haïku est délicieux.

    >Marco :
    La ciboulette fait vibrer le cœur 😉 Qui l’aurait cru ? Pas moi 😉 J’aime bien ton quatrième vers qui donne tout son sens à l’ensemble. Merci beaucoup.

    >Cristina M :
    Ton poème est plein de fraîcheur, de senteurs et d’espoir de renouveau. L’oiseau a pris son envol; c’est un signe. Merci Cristina ; bises vers l’Australie.

  26. Le plessis est aussi un treillis : ta photo m’y a fait penser, le reste est un peu surréaliste mais c’est pour la rime.
    Juste hommage à amichel qui est le plus fort.
    Le Plessis abondait dans les jardins médiévaux, ce terme désigne « une haie faite d’arbustes ou de roseaux entrelacés » (généralement des osiers, châtaigniers ou noisetiers). Il vient du latin plexus » = plié, puis de l’ancien français plesce. Son sens s’est étendu par métonymie jusqu’à désigner un lieu clos de haies, destiné à la culture ou au repos.
    (source : d’après Colette guillemard. Les mots des parcs et des jardins. Belin Paris 2001)

  27. « Pilier poétique » ou brin de ciboulette…les poèmes de amichel ressemblent à ces parfums subtils et caressants qui effleurent les champs de lavande…se nichent dans un sous-bois….éclaboussent le ciel…se perdent dans le mystère d’un décolleté…
    A chaque jour…chaque souvenir…chaque rencontre…chaque regard…chaque rêve…un parfum différent…
    Merci amichel pour ce partage d’émotions ………et merci Ossiane pour cet écrin à nos mots offert….

  28. je partage entièrement tes mots sur Amichel, Pierreb,
    merci Ossiane, de ne nous permettre de lire ses mots qui sont des joyaux scintillants, que Amichel pare des pierres les plus précieuses, et pour chaque parure, elles sont différentes…..Je suis fort éblouie vraiment….

  29. >Maria-D :
    Un bel haïku qui prend une direction que je n’imaginais pas 😉

    >Annick :
    Respire bien fort ces senteurs végétales, Annick. Bises.

    >François le jardinier de Marandon :
    Merci boulette pour ton explication étayée du plessis. Je ne connaisais pas ce terme.
    Un hommage mérité pour dire Michel est très fort mais je ne veux pas faire de comparaisons ni de classement car chaque poète a son identité, son vécu, son style.

    >pierre b :
    Très sympa ton petit texte dédié à amichel. Il faut plutôt dire merci aux fonctionnalités du blog qui permettent de faire ces échanges en commentaires. Bonne soirée, Pierre.

    >Well :
    Bonsoir et bienvenue ici. Voilà un bel haïku tout en sensations pour ton premier commentaire sur le blog. Merci beaucoup Au plaisir de te croiser à nouveau sur ces pages.

  30. Sais tu ciboulette
    Qu’autrefois
    On t’appelait Jonc-Poireau

    Amichel nous écrit récemment
    Que tu es fleur d’oubli
    Mais à chaque saison
    Vivace ,tu nous reviens

    Cela nous rappelle le printemps
    Ton parfum suave
    Exhale notre jardin

  31. Et on dirait que…

    de bambous, Ossiane, fait une jolie jarre, elle y met du sable, du terreau, de la bonne terre, elle a ce doigt de fée qui fait prendre en pleine terre, une jolie photo commence à sortir et puis elles y glisse son haiku, avec ses mots..

    des certains et des autres, et des dix et des tant, viennent éclore dans sa jarre généreuse, des ciboulettes aux espèces variées, chacun y met de sa note rose mauve, ou bleutée, ou violette, de sa légéreté, de son soi, de son sol, de ses petites racines profondes d’Homme,

    des autres et des encore, viennent de grands arbres aux puissantes racines poser des graines de ciboulettes encore différentes des hyper profondes racines de vie,

    la jarre propose une belle photo, un bel haiku, et des ciboulettes de toutes les nuances des verts et senteurs en fleurs,

    c’est une jarre en respiration qui pousse se donne et se prend belle, un pot de terre en fleurs, un petit oasis asiatique, posé dans des mille blogs,

    et pour lequel mes voeux sont fort intenses, ces odeurs de ciboulettes, je souhaite que beaucoup, beaucoup et plus encore puissent renifler, s’évaporer, s’envoler, sauter sur les deux mains, et surtout s’embrasser, aimer,

    on dirait que……..justesimplement merci grand à la jarre d’Ossiane et à toutes ses ciboulettes fort belles qui sont le fruit de son travail d’avoir préparé sa bonne terre, ratissé, creusé, semé des graines de jolies photos fortes……..

    on dirait que….

  32. Tous ces mondes en Un.

    D’un regard s’évade,
    En rais de lumière oblique,
    un désir d’inconnu.
    Ombre claire,
    Illusion du miroir
    Derrière les persiennes…
    Quand des pensées s’irisents,
    Il danse des pompons
    Roses
    Dans ce jardin hirsute.
    Imagine un ailleurs,
    un ange solarise!

  33. LE TRIANGLE AMOUREUX

    Je visite tous les jours
    Et je pleure d’émotion
    Le Blog de mes amours
    Ce que j’aime de passion

    J’ai lu les vers de Bernard
    “J’ai ton amour en cage
    C’est celle de mon coeur”
    Et j’ai completé au hasard

    “J’ai ton amour en cage
    C’est celle de mon coeur”
    Et regarder ton visage
    Ça suffit pour mon bonheur!

    Louis ne me regarde pas
    N’a des yeux que pour Nanah
    Et je pleure tous les jours
    Rêvant d’être son amour.

    Maintenant à la cuisine
    De tristesse et de rage
    Je pleure et je rumine:
    Il va s’enfuir de la cage.

    -Pourquoi pleures, ma fillette?
    – Je ne suis plus un enfant!
    Mes yeux piquent, sont brûlants
    À cause des ciboulettes

    Et tout cela parce que
    J’ai suivi Pierre b.
    Bien … bien … le vrai c’est chouette
    C’est faute de sa recette!

  34. Dans le ciel j’ai volé un nuage…pour effleurer son visage….larmes ou perles de pluie…ce matin j’ai séché…je ne voulais pas que ma recette…avocat et ciboulette…fasse pleurer Neyde…

  35. Chère Ossiane,
    Merci de ce ce beau cadeau pour Michel !
    Pour qui j’ai une immense admiration !

    Affectueusement…

    Michel, funambule des mots,
    Ivre de ses rimes, de son lyrisme,
    Chavirant devant son charisme,
    Homme généreux, doué, un être beau,
    Et mon Amitié chantée en do !

    Amitiés du coeur, Michel,

    Bises chère Ossiane,
    Olivier
    L

  36. Amichel,
    C’est un hommage bien merité.
    Tu sais déjà que j’aime tes poèmes.
    Les Muses habitent avec toi.
    Je te laisse ici un gros bisous.
    Neyde

  37. >Annick :
    Ca me plait ton histoire de jarre et de terre bien travaillée et ratissée pour faire pousser les poèmes de ciboulette. Il y a un peu de ça quand je prépare mes notes 😉 C’est bon l’omelette à la ciboulette. Bonne journée.

    >Fugitive :
    Bien vu ce pétillement rose. Illusion d’optique, suprise visuelle. Merci pour ton bel haïku ébahi. Je t’embrasse.

    >Bernard :
    Une bonne chose que tu sois allé du côté de cette fenêtre nimbée de rais de lumière. Dommage qu’elle ait été mal signalée sur mon blog hier. Ce regard qui sévade donne lieu un poème aux allures féériques avec ces illusion visuelles et ce rêve d’ailleurs. Ta danse des pompons est superbe. Merci beaucoup.

    >Neyde :
    La cage et l’amour sont toujours là 😉 Un beau poème plein d’émotion et en direction des poètes de ce blog qui s’y reconnaîtront. En revanche, je ne vois pas qui est Louis et Nanah 😉 Et tu réussis au milieu de tous ces clins d’œil parler de ciboulette 😉 Il faut le faire. Attention aux recettes ! J’espère que vas essayer celle de Pierre 😉 Bises chaleureuses vers Sao Paulo plus une goutte de parfum de ciboulette toute fraîche.

    >pierre b :
    Si Neyde ne craque pas après ça 😉

    >Olivier :
    Impossible de ne pas être sensible à la poésie de amichel. Si tu es intéressé par ces partages, fais-moi signe. Merci pour ce poème qui lui fera plaisir. Je t’embrasse.

  38. je te remercie de préciser les derniers commentaires sur d’anciennes photos, Ossiane, tout se pose si vite chez toi et en abondance, j ai peur de louper de jolies notes depuis que Le Monde précise juste les cinq derniers comments…merci.
    je tente d’être fort attentive car j’apprécie beaucoup tous ces partages mais parfois je m’absente plusieurs heures et ai peur de râter de beaux trucs..merci à toi de ta générosité encore une fois. bises.

    un bel écrit, Olivier, je me joins à cet hommage. Merci Amichel.

  39. Devinez
    mmmmh..
    Ce que je mange
    mmmhh..
    Mais devinez donc..
    mmhhhhh….
    Une omelette ciboulette
    mmmmhhh…

    Belle après midi, elle est fort délicieuse cette photo, à chaque passage, je plonge la main qui apprécie, écrase un peu une tige et ressors le doigt tout étourdi de jus de ciboulette…..

  40. Pour ta remarque Ossiane : Je pense que cela te prend encore du temps pour mentionner les nouveaux commentaires, alors peut-être faut-il aller simplement à l’indispensable ?

    Bonne après-midi

  41. oui c’est plus sage, Nath, qu’Ossiane garde son temps pour elle, déjà lire les textes qui se posent sur la note en cours, c’est déjà tellement. Merci fort.

  42. Annick et Nath:
    Pas de problème pour moi. Si vous dites que le signalement des dernières commentaires sur d’anciennes notes est intéressant et apporte un plus, je le fais. Je ne promets pas d’être exhaustive cependant;-)

  43. >Maurice:
    Pardonne-moi, ton commentaire m’avait échappé. Merci pour ce joli poème aux odeurs de printemps. La vie de la ciboulette est inépuisable;-) Je t’embrasse vers le nord.

  44. très touché par les mots d’Olivier si généreux dans son courage pour nous offrir les fruits de sa cueillette des jours plein de vie je ne suis pas sur de mériter tant de louanges :>)) oh! que non! mais ça fait tellement plaisir venant d’un ami de coeur et de mots !
    merci aussi à ceux et celles qui ont gentiment dit appréciér mes commentaires: Annick Neyde Sven François Pierre..qui le méritent autant que moi sinon plus et merci à Ossiane de nous réunir

  45. comme la magie, la poésie est noire ou blanche selon qu’elle sert le surhumain ou le soushumain . Si je fus jadis ce poète,, certainement le fut un poète noir, et si demain je dois être un poète, je veux être un poète blanc. René Daumal.

    Amichel : ta poésie est très belle, bravo et Ossiane je t’embrasse très fort

  46. hmm
    un régal
    ce blog à la ciboulette
    une pincée de
    amichel
    bonbonze
    pierre b
    annick
    maria-d
    sven
    dominique
    jeandler
    daniel
    chris
    françois
    brigetoun
    marco
    christina m
    fred
    well
    maurice
    fugitive
    bernard
    neyde
    olivier
    nath
    acedie
    bruno
    ossiane aux fourneaux
    une émouvante photo
    de petites ciboulettes en boutons
    qui dressent fièrement la tête
    sur un long corps fluet
    Calligramme en dentelle pastelle
    haiku fin et subtil
    poème de amichel en 4 morceaux

    …à déguster sans modération…

    merci

  47. … merci Pam, c’est comme si on formait un cercle « ouvert »…
    a propos est-ce toi qui abrites un blog de sculpture ? … comme je fais du modelage …

  48. Etant arrivé depuis peu, je rejoins beaucoup de monde en disant qu’ici l’évasion est le maître-mot. La reine Ossiane nous enchante avec ses clichés et la contribution de tous et toutes parvient à faire évoluer ce blog vers des chemins divers en poésie. De nombreux auteurs tous aussi doués les uns que les autres y apposent leurs idées propres et c’est une des raisons dont Ossiane peut être fière. Le manque de temps pour traiter tous les messages lui fait défaut malheureusement mais c’est encore une preuve du succès grandissant de son blog.

    Chris

  49. >Chris:
    Si, si je suis là en train de préparer ma publication de ce soir:-) Je vois vos mails arriver avec plaisir et je compte bien y réagir car je réponds en principe à tout le monde. Je ferme juste un volet pour pouvoir travailler en toute sérénité. A tout à l’heure Chris. Contente que tu te plaises ici.

  50. Le triangle
    Les personnages:
    Desolée Ossiane,
    Ils ne sont connus que par les Muses.
    La jeune fille qui pleure – on ne sais pas le nom
    Louis – pour ne pas écrire Lui
    Nanah – la rime oblige!
    La jeune fille aime Louis
    Louis aime Nanah
    Et Nanah qui aime-t-elle?
    À mon avis ils vont manger la recette de Pierre b.
    tous ensemble.
    La fin.

  51. mmmhhh
    des tomates
    du fromage blanc
    de la ciboulette
    du persil
    de la menthe
    du sel du poivre
    des copeaux de jambon
    mmmhhhh

    bon’ciboulet’

  52. Très généreuse initiative comme toujours avec toi … un peu pris ces derniers temps même pour laisser un haïku aussi modeste que de la ciboulette …

    Et bien entendu, bravo d’avoir commencé par Amichel qui sème ses beaux poèmes comme des graines de ciboulette !

  53. …………………………………………………………………………

    Nouveaux commentaires sur :
    https://blog.ossiane.photo/2005/12/09/2005_12_verite/#comments

    …………………………………………………………………………

    >amichel :
    Sympa d’être sorti de ta réserve 😉

    >acede :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog. Heureuse tu aies apprécié la visite. Au plaisir de le te revoir ici.

    >Bruno :
    Voici deux liens sur rené Daumal pour faire écho à ta citation qui interpelle
    http://www.poesie.net/damaul3.htm
    http://franceweb.fr/poesie/daum2.htm

    Je t’embrasse fort aussi. Bonne soirée

    >Pam :
    Un poème savoureux 😉 Ca fait beaucoup d’ingrédients pas faciles à trouver pour réussir cette salade poétique. Si je veux mettre un peu de Sven pendant qu’il est parti à Tahiti ou de Neyde au Brésil pendant qu’elle dort, comment je fais ? Sur cette note, la fenêtre et la ciboulette m’ont tout de suite évoqué des odeurs de cuisine qui s’échappaient. Ca ne m’étonnerait pas que tu sois une fine cuisinière, Pam 😉 Merci pour ta visite, je t’embrasse.

    >Sven :
    Tu fais beaucoup de modelage ?

    >Chris :
    Je suis de retour pour vous répondre 😉 Cet espace poétique que tu viens de découvrir contient une fidèle tribu de gens qui aiment la poésie mais aussi de plus en plus de nouveaux venus qui comme toi ont envie de participer et de partager. Tu es vraiment le bienvenu parmi nous. Et encore merci de continuer à faire vivre mes anciennes notes. Je vais commenter le poème que tu as laissé sur Vérité. Bonne soirée.

    >l’œil vagabond :
    Ton poème vibre de joie avec tes sonorités en « ette », Il y a peut-être la promesse de faire un bon repas. Je t’embrasse chaleureusement, Chris.

    >Chris :
    Sais-tu que antiblouz est une autre Chris mais féminine. Pas trop de problème de confusion dans les messages pour le moment.

    >Neyde :
    Merci de répondre à mes questions ; je m’en doutais un peu. Elles sont terribles ces muses 😉 Elle t’a vraiment tapé dans l’œil la recette de Pierre b 😉

    >Bén :
    Ton haïku est mignon tout plein 😉 Je ne vois plus que ce lutin maintenant 😉 Bises du soir et ne cours pas trop vite.

    >Annick :
    L’heure du repas approche; je suis sûre qu’il va y avoir pas mal de ciboulette dans les recettes. Bon appétit, Annick.

    >Guess Who :
    Hello amigo Tiago, toujours un plaisir de te voir ici 😉 Ne t’inquiète pas pour ça; c’est un peu la même chose pour moi. Te connaissant un peu et sachant que tu aimes les bons petits plats, je pense que tu aurais fait très fort sur un haïku à la ciboulette ;-)) Merci pour ton passage. Pensées à la ciboulette vers ton sud au romarin.

  54. paroles en l’air
    coeur à terre
    amour en rêve

    amour en rêve
    fleur en tête
    jardin secret

    jardin Secret
    fleur en Vrai
    amour en Vie

  55. Le printemps s’éveillait, secouant la chevelure d’ombre du magnolia. Par les jalousies légèrement entr’ouvertes fusaient lumière et parfums du matin. Le ciel de lit, pastel sans nuage, veillait encore sur nos rêves et le pinceau de l’aurore y calligraphiait déjà nos désirs.
    Un cri, un oiseau, le bleu vira au vert, les lignes de nos mains s’entrecroisèrent.
    Nous nous fîmes serment. Vivre dans un jardin éternellement suspendu notre amour, en géants que nos ailes jamais n’empêcheraient de marcher…

  56. et comme demain……….
    je prends une plume de ciboulette
    la trempe de mon encre ciboulette
    et comme aujourd’hui
    je prends une belle écorce d’arbre
    la pose sur ma table tronc d’ arbre
    et comme demain aujourd’hui
    je prends ma simplicité naturelle
    la dépose vaporisation natur’elle
    et comme aujourd’hui demain
    je prends l’odeur des fleurs bleues
    les traces ‘ je t’aime ‘ toutes bleues
    et comme demain…

  57. Ossiane,
    A propos des nouveaux commentaires sur tes anciennes notes: oui, trois fois oui!
    Jouons nous du temps, de sa linéarité et de son éphémérité. Donnons nous le droit d’être parfois lents, secondaires, vagabonds, sans avoir l’impression d’être en retard…
    Chez toi au moins!

  58. Que de belles choses posées depuis ma dernière visite.
    ça fleurit comme la ciboulette
    Bel hommage au poète du matin (amichel).
    Quel beau partage ce blog
    Toujours il s’y passe quelque chose.
    Belle oeuvre que tu nous as sculptée Pam avec tes mots.
    Merci à tous et à toi Ossiane pour ta générosité et ton talent

  59. >Nigra:
    Voilà un très joli poème que tu as créé à partir de ces fleurs de ciboulette. Des paroles en l’air et de l’amour en rêve, tu passes par petites touches à la concrétisation de ce rêve en trois marches pusique tu reprends le troisième vers pour aborder un nouveau palier. J’aimes tes poésies, Nigra. Merci beaucoup et bonne fin de soirée.

    >Chris:
    Et voilà un petit ricochet bienvenu à partir du poème de Nigra pour évoquer le temps présent et à venir. Merci à toi.

    >Anne-Marie:
    Voilà une belle synthèse poétique des quatre dernières notes. Tu as réussi à construire une histoire qui tient debout avec cette allusion à l’albatros de Baudelaire, je suppose. C’est un peu ta marque de fabrique; c’est très agréable pour moi de te voir appréhender la série dans sa globalité.
    En ce qui concerne ta demande, trois fois OK aussi. Message bien reçu;-) J’aime ton idée de vagabondage et de lenteur. Je la comprends car tu écris souvent tes poèmes en fin de soirée après ton travail.Je me demande souvent d’ailleurs d’où tu tires toute cette énergie. Bien à toi, je t’embrasse.

    >Annick:
    Quel programme, tu vas en faire de choses demain mais en revanche ces fleurs seront fanées. Bises du soir.

  60. Sous le toit
    Des yeux nous regardent
    Des yeux grands ouverts
    Sur le toit
    Des cheveux de soie
    Tiges de ciboulette
    Sur le toit
    Une chaumière en bois
    Du bois de bambou
    Et moi je suis là
    Je suis là sous l’toit
    Je suis là debout
    Mais sans toit
    Je suis loin de toi
    Mais le vent est là
    Et son souffle est fleurs
    Là tout près de moi
    Respire les couleurs
    Des perles de douceur
    Des grains de fraicheur
    Sous le toit
    Des yeux nous regardent
    Des yeux grand ouverts
    Et les yeux d’Ossiane
    Des yeux océane
    Et vos yeux Mesdames
    Et vos yeux Messieurs
    Sous le toit
    L’essieu
    Sur les yeux
    Sur le toit
    les cieux …

  61. Oui, Ossiane
    Demain les fleurs seront fanées
    Mais les « je t’aime » à tout jamais
    Gravés à l’encre ciboulette
    Vaporisés du bleu des fleurs
    Et surtout les « je t’aime » à vivre
    Plus vivants qu’un bouquet
    Oui, Ossiane

  62. >Maria-D:
    Je suis la première surprise de ce bel ensemencement. Les poèmes poussent vite et sans engrais chimique.

    >Nath:
    Je te sens plus à l’aise aujourd’hui, Nath. Tu commences à bien t’imprégner de l’atmosphère du blog. La preuve en est donnée avec ce poème qui joue sur les mots, en toi, sur et sous le toit, qui joue sur les images des yeux de toute la tribu. On a d’ailleurs tous mis des lunettes de soleil tant le ciel est bleu;-) Un souffle de vent parcourt les fleurs de ciboulette qui exhalent la douceur et la fraîcheur de tes mots. Un grand merci à toi. Je t »embrasse.

    >Yves:
    Merci pour ce bel haîku. On retrouve aussi cet oeil en haut de la cage de bambou. La ciboulette, herbe aux pierres pécieuses, fait l’objet d’une surveillance assidue de votre part;-) Bonne fin de soirée; je t’embrasse.

    >Annick:
    Pour qui est de l’encre de ciboulette, il faudrait demander à François ou à Pierre (2) de t’en fabriquer. Bises.

  63. >lasiate:
    Bonjour et bienvenue sur le blog;-) Merci pour ce très bel haïku musical. Je suis allée visiter ton blog et j’ai été bouleversée par tes photos d’Asie. D’une grande beauté et pureté, elles offrent un regard différent et authentique sur la réalité de ces pays. Au plaisir de te croiser à nouveau.

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