Crépuscule

Le Jour s'Achève, C'est la Trêve. title=

Marche et Rêve sur la Grève.

* Sens de Lecture du Calligramme: du haut vers le bas.

* Cette photo a été prise sur la côte ouest de l’île de Ré près de Saint-Clément-des-Baleines.

40 réflexions sur « Crépuscule »

  1. De retour de Biarritz, avant de sombrer dans le sommeil, encore un peu de mer pour nourrir des rêves apaisés…
    Amitiés,

  2. Tiens, bonjour Mireille. Ravie de te voir sur ce blog et si ce crépuscule peut t’envoyer dans les bras d’Orphée, tu seras bien reposée. J’espère que toute la petite famille va bien et que tu parviens à trouver ton rythme de croisière. A un de ces jours. Mon amitié à toi et Patrick. Au plaisir de te lire à nouveau.

  3. une petite histoire de Chândogya-Upanishad à propos de ton oeuvre dominical…

    L’oeuf s’ouvrit.
    Les 2 moitiés étaient l’une d’argent,l’autre d’or.
    La moitié d’argent devint cette terre; celle d’or,le ciel;
    l’épaisse membrane ,l’obscurité des nuages;
    les petites veines, devinrent les rivières;
    la partie liquide,la mer.
    Et ce qui en naquit fut le ciel.

  4. La mer est fascinante par son son rôle de miroir mouvant, vivant, lien entre les jeux de lumière et la minéralité du sol.
    La mer est l’humeur de la terre : on peut rêver sur la grève au rythme de notre humeur.
    La journée s’est terminée de belle humeur…

  5. Quelqu’un peut-il m’aider à rédiger une petite réponse à Maria Gracia d’Argentine? je comprends ce qu’elle dit mais mon espagnol est parti trop loin.

  6. Bonjour Francis, tu gardes le silence mais là tu viens de parler 😉 Ne crains rien, je ne vais pas te manger.
    Merci pour ton gentil commentaire.

  7. Je suis allée me plonger dans la Chândogya-Upanishad, Aurélie. J’en apprends tous les jours avec vous tous. C’est vraiment très chouette cette vision du monde et de la vie au travers d’un oeuf, lui-même symbole de fécondité. Merci beaucoup.

  8. Ah Michel-Jean, je suis contente de t’avoir apporté la bonne humeur. Et toujours ce lien entre le minéral et la lumière. La mer, c’est aussi le mouvement permanent d’où cette humeur de la terre. Merci pour tes réflexions lumineuses et solaires.

  9. Merci Chris. Oui, c’est un éternel recommencement. Tu la quittes, elle est là plus ou moins loin; tu reviens elle est toujours là, et bien vivante. C’est une compagne fidèle.

  10. traduction pour ossiane
    Depuis Buenos Aires, l’Argentine salutation à Ossiane par son
    hermosísimo et le travail original. Chaque fois que je visite sa page
    je m’enchante avec la beauté de ses photos. À tel point qu’elle j’ai
    par ensemble comme favori.

    et donne moi si tu veux ta traduction et te répondrai par mail en espagnol

  11. T’es-tu laissée tenter par un petit bain de minuit? L’océan est frais mais praticable, je l’ai testé il y a 15 jours, plus au sud, à Saint-Jean de Luz. Encore merci pour les beautés que tu nous donnes à voir.

  12. Ok Aurélie. Merci pour ta proposition que j’accepte avec plaisir Décidément tu sais beaucoup de choses :-)) Je t’envoie le texte tout à l’heure.

  13. Merci Olivier pour ce mail sans artifice 😉
    Une petite question. Quelle est l’origine du nom de ton Blog Moleskine? Toi aussi au bord du Léman.

  14. Bonsoir Sylvie, non, je ne me suis pas laissée tentée car c’était un mois d’avril et la tempétature extérieure avoisinnait les 12° tandis qu’au Sud, l’eau est tout de même un peu plus chaude.

  15. « Buenos días Maria, se me afecta que muy haya tomado el dolor de
    escribirme este agradable comentario desde Buenos Aires. Parece venir
    a verme regularmente y soy muy feliz que aprecia mis fotografías.

    Gracias para tu visita. Cordialmente. »

    * Merci à Aurélie pour la traduction.
    http://oreillette.typepad.com/

  16. Voilà, Michel-Jean, je satisfais ta curiosité.

    Bonjour Maria,
    Je suis très touchée que tu aies pris la peine de m’écrire ce gentil commentaire depuis Buenos Aires. Tu sembles venir me voir régulièrement et je suis très heureuse que tu apprécies mes photos.
    Merci pour ta visite. Amicalement.

  17. Marée noire (mais,omme on les aime !!) ambiance feutrée, tout est calme… Seules quelques vaguellettes, nous rappellent qu e ça vit là… Superbe !!!

  18. Bonsoir Maria. Oui, j’ai fait intervenir une amie pour traduire mon petit texte. Maintenant que je sais que tu comprends ce que je dis et que tu parles bien français alors que tu sembles dire le contraire (il n’y a pratiquement pas de faute dans ton commentaire), les contacts seront plus faciles :-)).

  19. Crépuscule

    Dernières lueurs, dernières visions de ce monde bientôt englouti
    Cavalant sur la grève, admirant ce soleil à moitié parti
    Je m’efforce de le suivre, cet astre qui se couche
    Mais, bien vite, l’océan le prendra dans sa bouche.

    Reprenant mes esprits, un peu las mais l’oreille avertie
    Le son des vagues se fracassant sur cette plage
    Ce jour est fini, on verra demain, tournons la page !
    Ma nuit, certainement éclairée par ces sons d’ici

    Les vagues, la brise marine et ces chants dans le ciel
    Me retiendront éveillé, ma tête grattant une vielle
    Au rythme des baleines, me lançant d’agréables Ré
    Sur cette île, je me sens bien, c’est sûr, j’y reviendrai !

    Chris

  20. Un très joli poème qui fait rêver au coeur de l’hiver. Un poème à nouveau envahi par les sons et plus particulièrement par le chant des vagues et la note Ré. Merci pour la musicalité de tes mots. Belle après-midi.

  21. http://www.ossiane.net/mel/aspe
    parce qu’ encore enfant, ma femme, passait tous ses étés sur l’Île de RE, son père avait des terrains à LA COUARDE, il pêchait, avec ses potes …C’était encore une île, une vraie, avec son bac, ses gens simples, ses bons vivants pas trop chics, mais braves types qui buvaient de grands coups de « blanc » en grillant les sardines, en dégustant les huîtres et les crabes…Maintenant, un vol d’aigrette a tout emporté, heureusement, ils nous restent , l’automne,l’hiver, et quelques jours de printemps volés à la foule des snobinards « bobos » pour y aller … et rouler sur nos bicyclettes rouillées entre les marées, dans les marais…salants, salants… Tiens j’ai envie d’y retourner, il ne doit pas y avoir trop de monde, cette semaine…Dire qu’il faut que je sois à PARIS mercredi soir pour cette foutue « conférence-réunion » de jeudi…Si nous partions de LA ROCHELLE…

  22. Pour tes photos OSSIANE qui méritent largement ce commentaire :
    … » » l’âme du poète danse et plane, sur les vagues de la vie parmi les voix des marées et des vents » »… Rabîndranâth TAGORE ( (রবীন্দ্রনাথ ঠাকুর en bengali)

  23. Petit retour en arrière
    pour laisser quelques impressions sur cette ile ou j’ai passé mes vacances cette été


    Une seule note
    Pour une symphonie !
    Ré et ses virtuoses
    La mer, le ciel, la terre …
    L’estran…
    Chaque jour une Ré-orchestration
    Qui nous Ré-jouit
    Chaque instrument
    Se Ré-pond
    Ré-plique
    Ré-verbère
    Ré-invente
    Un concerto romantique
    Et nous fait Ré-ver
    La mer , grave et profonde
    qui ourle les secrets du passé.
    tout près des plages de nacre,
    l’estran solitaire, l’âme grise,
    attend résigné sa belle
    qui dans un va et vient incessant
    ne veut l’étreindre très longtemps.
    Dans Les ports ou attendent lascives les voiles
    le vent pince les cordes
    de cette Harpe imaginaire ,
    qui vibre au rythme lent des marées.
    Ré la magnifique
    Accueillante et sauvage à la fois
    Ré-sidence des oiseaux de passages
    écueil des grand migrateurs des mers
    Ré la Féérique
    Ré- uni par une arche d’alliance
    Entre le monde et le rêve
    Ré…
    J’entend encore l’écho de ta symphonie
    Impatient de revenir dans ton berceau,
    Ou, de l’aurore au crépuscule
    Je me laisserait bercé par ta douce musique.

  24. >marc:
    Déjà la nostalgie te gagne;-)
    Ton poème est splendide en Ré-flexion et sensations. Ces espaces de lumière, de vent, de mer et d’oiseaux sont à garder précieusement au fond de soi le temps d’une année. Merci pour ta belle plume aérienne, je t’embrasse.

  25. en Réponse ou en Rétrospective vers Marc

    « Ré un »

    A Ré unis nous voici en ces premiers jours de juillet qui ne sont pas moites au point de s’essuyer et d’ailleurs temps qu’on y est faut il outre mesure s’étonner d’un constat pareil sans étoffer une météo qui ne promet et ne promeut de canicule ordinaire.

    A Ré donc et pas ailleurs nous avons fait arrêt mais pas forcé, simplement consenti et avec plaisir sans forcer le trait de ces roses trémières qui jamais les premières ne songent à s’élancer et pourtant sont comme des tours aux aguets qui aux carrefours surveillent les alentours.

    A Ré aussi il est question de passer des instants charmants et ici la récidive à un sens presque unique qui ne prive personne du sens commun et si une élite a choisi ce lieu c’est d’abord pour le charme de la simplicité qui nous fait aborder la période estivale sans heurts et sans chichis.

    A Ré encore il ne faut pas donner le change et se montrer sans cesse et quand vient la caresse du vent on a tout loisir de bien se calfeutrer dans un jardin enclos qui protège des dévots de la photomachie.

    A Ré point d’abus et toujours des rébus pour déchiffrer des toponymes qui ne laissent qu’entrevoir entre espoir et heurtoirs les mystères des huis et des pertuis.

    A Ré on peut faire des rencontres inopinées et voir de près de vraies célébrités qui à peine reconnues iront s’abriter avec célérité parce qu’ici l’anonymat protége mieux que les lunettes de soleil il faut trouver le calme, non pas fuir les regards mais juste les éviter assez pour son repos.

    A Ré veiller est une seconde nature puisque la nature est propice à la contemplation que ce soit dans les marais où les ruelles il y a toujours quelque soit l’heure, quelque chose à voir.

    A Ré la nature est reine et point d’urbanisation galopante, assommante parce qu’ici seul le niveau de la mer a une réelle valeur point besoin de hausser ni le ton ni l’étage et c’est juste à l’étiage sans risquer l’échouage que l’on se porte le mieux.

    A Ré le climat aura t il des incidences funestes et dans le cas d’un relèvement des eaux quel traquenard du reste pour tous ces Rhétais et Rhétaise qui ferait que dans leur territoire les clameurs se taisent tandis que les vagues dévoreraient les dunes idoines abandonnées et défaites.

    A Ré, au logis, on coule des jours heureux qui sont sucrés ou bien salés et parfois même les deux, on trouve l’asphalte un peu collant, le caramel au beurre salé un peu pégueux mais fi des gueux ici la poisse n’est pour personne puisque jamais dans l’ambiance on ne détonne.

    A Ré l’applique est à la supplique une sorte de consolation, à des vertus esthétiques certaines elle joint un côté utile et si parfois de la décoration elle a conservé du futile pensons que d’un coup d’œil c’est le fertile qui reste.

  26. Coquillage

    les pelles et les râteaux ont été remisés
    Finis les bains de mer et les enfantillages
    Les enfants n’iront plus faire des châteaux de sable
    L’empreinte de leurs jeux s’est bien vite effacée

    Outre les algues vertes que laisse la marée
    Ils restent sur le sable le friselis des vagues
    Les coques retournées des défunts coquillages
    Et l’empreinte des pas des oiseaux de passage

    Alain

  27. Sur les vestiges encore visibles de l’été
    J’irai trainer mes pieds dans le sable mouillé
    Les enfants dans les salles de classe
    Raconteront leurs châteaux encore en place
    Tandis que les mouettes de passage
    S’approprieront les lieux et les coquillages
    Avant que la mer vienne effacer
    Les souvenirs des vacances passées

  28. Après la pluie… infime… crépuscule… sur la plage de Bud Bud … regardant l’île de Ré …Verrais-je le rayon vert ?

  29. Bonjour,
    Je me suis permis d’emprunter votre magnifique photo pour la glisser entre les pages de mon propre blog.
    Si toutefois vous préférez que je la retire, merci de m’en tenir informé.
    Cordialement
    LD

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