29 réflexions sur « Vérité »

  1. Sans voix…on reste sans voix
    Tu es très inspirée ces derniers jours
    On a envie d’écouter l’oeil qui plonge dans la nuit,dans le silence de la presque nuit…
    Ecouter ce silence assourdissant dans un fracas rouge grandiose et sans bruit.

  2. Ombre et clarté
    —————–

    Quand l’astre incandescent descend à l’horizon
    On dirait qu’un volcan crache des coulées d’or
    Embrasant les nuages au feu de ses tisons
    Le ciel est une mer aux rutilants trésors

    La gloire du couchant flamboyante oraison
    Au cœur des ténèbres se déploie sans effort
    En apothéoses d’ardentes floraisons
    Où le soleil se couche et l’océan s’endort

    Les bûchers de la nuit éclairent l’infini
    Leurs lueurs sanglantes annoncent l’agonie
    De la lumière nue des anges des cieux

    Et quand tout s’éteindra que tout sera fini
    Le triomphe exaltant d’un jour victorieux
    Rendra au firmament les couleurs de la vie

  3. Belle série. J’ai également vu votre série sur les carrellets en aquitaine: belle suite de photos.

  4. je persiste : ossianha in exelsis photo !!

    Un de ces jours si je passe à Paris je te propose un pot commun,

  5. C’est la fin du jour.
    Pour qui sait attendre
    Le ciel se teintera de cuivre.
    Mais ce pourrait être aussi un commencement.
    J’entends l’ouverture de la Flûte enchantée,
    Pour prélude à la nuit,
    D’où surgira
    A nouveau la lumière.

  6. >Bonjour Virgile,
    C’est donc le grand retour. Inspirée, peut-être ;-)) Je dois aller au bout de cette série que j’ai pris plaisir à faire. L’essentiel est que ça te plaise et cela transparait dans ton commentaire. J’aime cette idée de silence asourdissant dans la nuit. Tu l’exprimes de jolie façon. Merci pour ta visite. Bien amicalement.

    >Michel (1):
    C’est très beau. Tout n’est que rouge et or. Tes mots et tes alexandrins brillent de mille feux. Belle idée de comparer l’astre au volcan et le ciel à la mer. Dernier sursaut de la flamme du couchant pour une agonie prochaine. Extinction des feux qui renaîtront de leurs cendres pour un autre jour. Merci beaucoup Michel. De quoi redonner envie d’aller observer le couchant avec ton poème en poche bien sûr. Bises rutilantes.

    >Michel59 (3):
    Bonjour et bienvenue. C’est gentil d’être passé suite à ma visite chez toi.
    Je ne savais pas qu’il existait des carrelets à Noirmoutier. Merci et au paisir de te revoir. Bien amicalement.

    >Alain d’Emmaus:
    Merci, je vais avoir du mal à te répondre, mon latin est parti trop loin ;-)) Merci pour le pot, mais je ne vis pas à Paris. J’ai lu sur ton blog, que tu t’occupes d’Emmaus dans le sud, non? Belle journée.

    >Pierre (2): Contrairement à Virgile qui parlait de silence, des notes de musique s’égrènent et accompagnent le couchant pour un nouveau recommencement. Ca me touche beaucoup que cette photo évoque en toi Mozart. Merci beaucoup pour ton amitié. Je t’embrasse en musique.

    >Guess Who:
    C’est un point de vue que je partage aussi mais que je ne vis pas car je suis plutôt de la nuit. C’est dommage, je rate de belles choses. Bonne journée.

  7. Mince, je suis complètement sous le charme de ce coucher de soleil !! Continue Ossiane!
    Belle journée à tous
    Nina 😉

  8. j’ai vu que notre chère Aurélie nous a rendu visite sur l’Oeil Ouvert le 6, mais malheureusement je n’ai pas pu poster de commentaire ce jour-là (problème avec internet moi aussi!) mais c’était une belle surprise donc si elle passe par ici aujourd’hui je lui fait un petit coucou affectueux, c’est vrai que le brusque arrêt de son blog ça chagrine un peu…

  9. ton travail est une perle… bravo… je passais souvent… mais je t’ai mise dans mes liens pour passer plus souvent…j’aime les gens qui font des pépites de vie, des étincelles, et la poésie

  10. Quel bonheur de faire une pause Ossiane et de s’imprégner de tes photos et calligrammes pour écrire…
    Je continue le parallèle avec les mots.
    ————–

    À l’heure où le soleil fait rougir les nuages,
    Mes yeux voyagent en pays de poésie
    Alors, des couleurs, mes mots gris se rassasient
    En se dépliant et se libérant des cages.

    Ils sont invisibles à qui ne sait pas les lire
    Mais ils voyagent sur les plumes des oiseaux,
    Venus les prendre depuis les fonds de leurs eaux,
    Pour les faire voler dans le ciel du désir.

    L’oeil noir de la nuit éclaire leur vérité,
    Sur le fond rouge des blessures inavouées
    Qui guériront seules dans le coton des nuées ;
    Mon coeur les reprendra éclatés de beauté.

    Certains resteront dans le voile des étoiles,
    Il faut toujours laisser sa part à l’ineffable
    Qui me fera rêver les mots impénétrables
    Dans la puissance des sensations musicales.

    À l’heure où le soleil fait rougir les nuages,
    Il s’étend jusqu’à faire, aussi, rougir mon coeur,
    Il couvre lentement mon âme d’un bonheur
    Celui de voir mes mots s’envoler de leur cage…

    Catherine

  11. Voilà, je ne pourrais plus communiquer avant un petit moment. Avaler par les cartons, je ne me reconnecterai qu’arrivée en Bretagne… A bientôt donc. Ainsi je pourrais faire une orgie de photo quand j’aurai rebrancher mon ordinateur… Merci et A+.

  12. A la fin tu es las de ce monde ancien

    Adieu adieu

    Soleil cou coupé

    G. Apollinaire, Alcools, Zone, 1898-1913

  13. >Nina:
    Message compris 😉 Aurélie passe discrètement de temps à autre. Je ne crois pas qu’elle nous ait oubliés. Je suis persuadée qu’elle reviendra quand le moment sera venu. Je me joins à toi pour ce coucou affectueux. Bises et bonne soirée, douce Nina.

    >Malisan:
    Bonsoir et bienvenue. Merci pour ton message qui me fait plaisir. Si ce blog peut apporter un peu de joie et de poésie, sa raison d’être est remplie. Reviens nous dire un petit bonjour de temps à autre. Bonne soirée. Bien amicalement.

    >A Catherine pour son poème d’après-midi 😉
    Waouh! Tout comme chez Michel, ce rouge embrase tes vers et ton coeur. Certains mots prennnent l’éclat de la vérité tandis que d’autres gardent leur part d’ombre. Quelle belle envolée céleste. J’imagine la cage qui s’ouvre et libère cette nuée de mots. J’aurai bien aimé fair ce calligramme. Bravo. Tu nous fais rougir de plaisir. Bises colorées.

    >Jean:
    Merci de venir décrire ton émotion devant ce coucher de soleil. Je sais que c’est un moment qui te tient à coeur puisque ton blog contient de très belles photos sur ce thème. J’imagine en effet que dans les temps reculés, ce disque d’or devait être un objet de grande vénération. Quand au calligramme, je craignais en fait que ce soit trop rouge. Ce n’est que mon interprétation de la réalité à un moment donné. J’aurais peut-être fait autre chose aujourd’hui. Toute mon amitié. Je t’embrasse de la part du soleil.

    >Merbel:
    Merci de mettre ce poème d’Apollinaire qui a une vision un plus noire de ce soleil. Je ne le connaissais pas. Merci également pour ton mail. J’y réponds dans la soirée, faute de temps jusque là. Amitié.

  14. Le coucher du soleil sur les arbres.
    Le soleil met ses draps pour dormir. Ce sont les nuages.
    Grosses bises Ossiane
    Jo

    une lumière inconnue traverse les nuages au dessus des arbres.

    Bisou et au revoir Ossiane
    Capucine

  15. ACTE DE TRANSCENDANCE

    Adieu mélancolie

    Adieu rêves abîmés

    Je ne suis poésie

    Je ne suis rien

    Que ce soupir

    Et si tu me vois vivre

    Ne ferme pas ta main

    Je me sens pitoyable

    A m’en brûler les veines

    A écorcher mon âme

    Faut-il que le cœur saigne

    Pour prouver sa détresse

    Faut il que le cœur cesse

    Fabien MEIER

  16. J’ai vécu trop longtemps
    Dans l’illusion facile,
    Le tissu fragile
    Du coeur des amants.

    A quoi bon espérer ?
    Le destin est scellé.
    Le papillon avec lui
    Me plongera dans l’oubli.

    Ma chute est un gouffre ou s’écrase
    Toutes les élégies et ce que j’ai cru de l’amour,
    J’ai trop cru ce que les gens disent
    Les autres parlent et restent sourds.

    Mon abandon, c’ets cette symphonie
    C’est le dernier de mes cris
    Celui qui hurle et qui supplie
    Ne me laisse pas comme ça, sombrer dans l’infi

    Je n’ai du poète presque rien
    Qu’un coeur constament brisé
    Et la tête dans les mains,
    Je donnerai tout pour oublier

    Je te donnerai tout pour espérer…

  17. >MTO:
    C’est très gentil de nous prévenir. Je souhaite que ton grand déménagement se passe dans les meilleures conditions. De ton nouveau lieu de résidence en Bretagne, tu nous feras passer un peu d’air marin dans les tuyaux. Surtout, ne te laisse pas dévorer et ménage quand même ta monture. Toute mon amitié et réconfort. Je t’embrasse bien fort.

    >Jo et Capucine:
    Désolée les enfants, j’arrive bien tard ce soir.
    Jo, j’aime beaucoup ton idée de draps de nuages. Je ne vais pas tarder à aller mettre les miens d’ailleurs. Bisous bien forts et amitié du soleil.
    Capucine, cette lumière provient peut-être d’une soucoupe volante venant d’une planète inconnue. Bisous des extra-terrestres. Bon week-end à tous les deux et encore merci de participer. Vous êtes admis au club des poètes.

    >UU:
    Oui le soleil mais aussi la fin d’une longue série sur le crépuscule. Bon week à vous deux et surtout détendez-vous bien.

    >El Che:
    Bonsoir et bienvenue. Je te remercie pour ce poème émouvant qui crie le désespoir d’un moment mais peut-être pas à tout jamais. Je ne sais pas si tu parles vraiment de toi et ne vois pas vraiment quoi faire pour t’aider pour l’instant. Il faudrait te présenter davantage. Je t’invite à nous rejoindre pour faire partager tes sentiments relatifs aux photos. Bien amicalement.

  18. Royaume de vérités,

    La lumière tombe mais ma journée commence
    Astre de la nuit, prends la place du soleil !
    Tapi dans le noir alors, mon esprit s’éveille
    Admirant une dernière fois, ce spectacle qui s’avance.

    Royaume de l’invisible, ouvre-moi tes portes !
    Royaume de vérités, donne-moi cette clef !
    Royaume de la nuit, cet obscur qui m’emporte !
    Royaume du silence, et la musique naît !

    Ô, prélude de la nuit, ta robe aux couleurs de miel
    Ô, dans un instant, pris dans une gamme, je serai loin !
    Ô, vite, à côté de cette chose qui résonne, tel un besoin
    Ô, m’asseyant derechef, et les notes fusent en perpétuel !

    Royaume de l’invisible, merci de ta visite !
    Royaume de vérités, tu es peut-être ma vie !
    Royaume de la nuit, pourtant tu n’es que mélodie !
    Royaume du silence, maintenant, éclipse-toi vite !

    Chris

  19. >Chris:
    Un superbe poème sur une note que j’aime bien. L’astre de la nuit va prendre place pour ouvrir les portes de l’invisible. Une mélodie égrenée s’élève dans le noir et comble le silence. Beaucoup de féérie et de magie dans tes mots. Un grand merci à toi. Je t ’embrasse.

  20. les plumes que je découvre au fur et à mesure dans ce blog, sont de vrais bijoux, je reste amirative devant un des poèmes d’Alix ci dessus.
    Ce blog est une vraie perle pour les amoureux de la Nature !
    merci à ossiane pour son gentil commentaire d’hier. j’aimerais bien poster d’autres poèmes si vous voulez bien, mais je ne sais trop comment on s’y prend. j’en mets déjà un autre ici

    Le soleil

    Ombres de lune se sont inclinées les matins d’été
    Pour saluer l’astre divin, du monde despote majesté
    Céleste est son habit éblouissant d’or chaud et brillant
    offrant aux vivants aveuglés regards flamboyants

    Fleurs saisonnières se sont prosternées à son apparition
    Puis se sont ouvertes pour lui dédier une fragrance de passion
    Elles ont effleuré leurs pétales pour lui déclarer leur flamme
    Qui aurait pu croire que les fleurs cachent aussi une âme ?

    Arbres colosses ont plié sous son imposante présence
    Ces géants centenaires en feuilles polychromes en mouvance
    Sédentaires éternels lui ont exprimé en révérences leur fidélité
    Pour louer dans le vent sifflant et envoûté sa royale beauté

    Nuages opalins parfois abritent sa mauvaise humeur
    Les champs de la Vie en son absence supportent un dur labeur
    Mais il revient toujours étincelant, souriant et fier
    Dans un abandon de ses rayons aux êtres de l’air

    Rideaux verts à l’aube vermeille en doux paysage
    S’ouvrent radieux dans un songe d’enchanteurs voyages
    Hôtes mécènes de chants exquis d’ensorceleuses mésanges
    Le souverain resplendissant applaudit ses chers petits anges

    Miroirs bleus s’illuminent scintillants et flattés
    Que l’astre rutilant vienne refléter son immortalité
    Rivières en cascades, lacs habités, eaux fraîches et pures
    Pour désaltérer une soif de gloire dans l’immuable azur

  21. >Sophie:
    Bonjour Sophie, il y a effectivement d’admirables plumes qui viennent écrire sur le blog. Pour la plupart, des poètes fidèles qui aiment écrire, partager et découvrir. Je vois que tu aimes écrire; il ne faut pas hésiter à déposer tes poèmes sur les anciennes notes car tu leur redonnes vie mais aussi à venir sur la dernière note que j’ai publiée car tu pourras participer si tu le souhaites à la petite mise en lumière de poèmes que je choisis sur chaque note publiée. Il faut juste que les poèmes déposés soient en relation avec ce que je montre. Dans la colonne gauche du blog, tu peux naviguer mois par mois, par thèmes ou en allant directement dans l’Index à vignettes que je viens de créer. Sous ma photo, j’ai mis ces trois liens pour y accéder plus rapidement.

    Merci mille fois pour ce nouveau très beau poème aux images scintillantes et chaleureuses. Amitié.

  22. Rose

    Es tu la torche d’un jour funèbre
    ..Venue s’éteindre au clair azur
    ………Beaux ténèbres
    ………Eau si pure
    ….qu’au bûcher de tes lèvres
    .deviennent humides tes baisers
    quand s’ouvrent tes grands cieux !

    Alain

  23. Le roi soleil

    Quand la nuit tombe en cendre apparaît le soleil
    qui voyage dans le ciel entouré de planètes
    C’est le prince des nues il éclaire tous les êtres
    Et son manteau de pourpre ondoyant fait merveille

    Pour obtenir ses grâces les hommes s’agenouillent
    Lui dressent des autels offrent des sacrifices
    Récitent des prières se plient à ses caprices
    Et font autant de bruit qu’un peuple de grenouilles

    Ils le suivent dans sa course pour être dans son aire
    Tout en baissant les yeux craignant de lui déplaire
    Pour que pas un nuage n’assombrisse son teint

    Ainsi les hommes courtisent les princes de ce monde
    Et tant ils sont dévots qu’ils en deviennent immondes
    Et pour longtemps encore cela semble certain

    Alain

  24. La nacre

    la perle c’est le symbole
    de la féminité
    c’est la beauté caché
    qui brille à la lumière
    c’est porter la parole
    qui dit la vérité
    c’est la douce clarté
    qu’offre un beau clair de lune
    et c’est la liberté
    qui passe par les urnes

    Alain

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