métiSSageS

Métissages

Métissages

Métissages

Voyage des peuples, mosaïque de visages, espoir de lendemains

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Voyage des peuples
mosaïque de visages
espoir de lendemains

Fragments de “Feuilles de route”
Jacques SIMON et l’Espace Naturel de Lille Métropole/
Jardin Mosaïc. France
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

Partage … la belle voix de Nath dans son poème « Mets-tissages » qu’elle avait écrit pour la note Métissages. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.

59 réflexions sur « métiSSageS »

  1. Petit morceau
    de chacun
    et de chacune
    mélangeons-nous
    mélangeons-nous
    pour que naissent
    les enfants de demain

  2. toutes formes et couleurs s’agrégent
    pour donner à la manière d’arpèges
    harmonie et beauté en soie grège

  3. Des lèvres et leurs baisers….un noir dans un café….le vent porte une plume…la tête sur la lune…un visage et son frère….une face contre terre….la douceur par la fenêtre…la douleur des êtres…Une main sur une épaule….un blanc sur le comptoir…le ciel des espoirs….de l’encre dans ses yeux noirs…des larmes sous un saule…mélange de couleurs….on ferme il est trop tard…Un rêve et son reflet…une natte sur les murs…tendresse et couverture…caresses sous un plaid….Un mot et son contraire….pensée pour un visage….voyage et métissage…ma vie et l’oeil ouvert…

  4. Un puzzle à reconstituer
    Ou le parcours du petit Poucet
    Tout un avenir à imaginer ………………..
    Bonjour Ossiane- Océane -la- manne -de -nos -âmes………….!!!!
    Bonjour les amis c’est le retour !quel bonheur en parcourant les merveilles de Chaumont ……….et vos imaginations époustouflantes tj en phase Merci Merci Merci
    Amitiés à tous AA

  5. Et si nos différences pouvaient nous rassembler …
    Des voyages multiples aux senteurs exquises …
    Des chemins colorés à la douceur divine
    Des mains à tenir pour ne pas basculer …

    « La pierre n’a point d’espoir d’être autre chose qu’une pierre. Mais, de collaborer, elle s’assemble et devient temple. » Alexandre de Saint-Exupéry

    C’est par nos pensées, nos paroles et nos actions, individuellement et collectivement, que nous façonnons nos lendemains. Sagesse Tsagali

  6. mmmhhh comme cette page est jolie belle pleine, et de vous lire chacun, mmmhh….je me sors, et reviens ce soir, à bientôt…bises.

  7. Un corps roule sous la table…la table qui perd pieds..le pied qui fait le nez..le nez qui se fait fin…la faim qui nous tenaille..tenaille sur un fil..un fil et son aiguille..aiguille sans un chat..chat noir et une échelle..échelle de riche…le riche sous la terre…Richter est à l’envers..envers et contre tout…mon tout est dans l’ivresse…ivresse d’un mot de verre…le verre est sur la table…la table est sur le corps…le corps dans ses états…état de siège pour une chaise…une chaise et son couvert…couvert et nappe métisse…métisse et son visage…visages pour un espoir…l’espoir est dans le vers…des vers pour tout séïsme….séïsme dans le corps…le corps est dans le coeur…Mon coeur sur ta main….Métissage…

  8. les liens

    Les liens sont multiples
    Et se multiplient
    Il s’ajoute les un aux autres
    Et parfois nous divisent
    Mais jamais ne se soustrait
    Les liens ne sont pas logiques
    Ils ne donnent jamais le même résultat
    Mais ils sont là bel et bien
    Du début jusqu’à la fin
    Tout au long de la vie
    Et bien au-delà encore
    Quand la vie nous lie au mort
    Tout ceci n’est pas banal
    Tout commence par le Cordon ombilical
    Qui nous lie bien avant la naissance
    Avant même de naître à l’existence
    Alors viennent les liens du sang
    qui nous lient à vie aux parents
    et nous fait grandir
    et nous fait sourire
    mais parfois mourir aussi
    et comme des boulets nous entraînent
    au fond des ténèbres
    sans avoir pu découvrir l’amour
    et tous ses atours
    mais là c’est un autre lien
    dont je vous parlerais plus tard
    quand les enfants seront couchés
    car maintenant
    je vais vous parler
    des liens de l’enfance
    des liens cordes à nœud
    ou il est difficile
    de démêler les histoires
    mais ces liens nous tirerons à eux
    toute notre vie
    ils nous rendront nostalgique
    presque pathétique
    parfois neurasthénique
    souvent mélancolique
    des liens de proximité
    les liens d’affinité
    les copains d’abord
    mais les copines pas encore
    ces liens là viendront après
    quand pointe l’adolescence
    à l’orée d’ la connaissance
    des liens nouveaux se tissent
    au delà du sang
    les liens fraternels
    Au-delà des différences
    Au-delà des apparences
    mais déjà le temps passe
    un peu trop vite peut être
    et là les liens éphémères
    deviennent durable
    sérieux même
    on s’attache un peu
    beaucoup
    passionnément
    à la folie
    pas du tout
    et là on se détache
    comme des pétales qui se délient
    et s’envolent au quatre vents
    mais si ces liens sont solides
    on se met la corde au coup
    Et c’est les liens du mariage
    Qui nous lient à vie
    pour le meilleur et pour le pire
    jusqu’au dernier soupir
    souvent pour le meilleurs
    mais quand vient le pire
    ces liens deviennent des chaînes
    et nous enchaînent
    au lieu de réunir
    et les chaînes
    Parlons-en
    celle qui d’un homme libre
    En font un esclave.
    moi je préfère les chaînes de solidarité
    celle qui pour le bien
    uni des humains très différents
    je pourrais vous parler encore
    des liens jusqu’à la lie
    mais là je vais vous saouler
    alors je terminerais
    par les liens indicibles
    ceux de l’amour entre un homme et une femme
    mais j’entends déjà vos objections
    et les hommes entre eux
    et les femmes alors
    de cela je ne parlerais pas
    ils le feront mieux que moi
    je vous parlais donc d’amour
    le lien le plus étroit
    tellement étroit parfois
    que l’on ne pourrait passer un doigt
    je vous l’avais dit de coucher les enfants
    ces choses là sont pour les grands,
    mais au fait de cet amour là
    naîtra peut être un enfant
    alors la boucle est bouclée
    et c’est la grande ritournelle
    elle est parfois si belle la vie
    c’est peut être ça l’éternité
    mais maintenant il est temps
    de couper le lien qui nous uni
    car ma chanson est terminée
    Et je vous dis maintenant
    c’est bel et bien fini.

    belle journée à vous
    pardon si cela vous a paru un peu long

  9. >maria :
    Un petit poème généreux à partager en douceur ! Merci Maria pour ta fidlité nocturne 😉

    >thierry :
    Belle idée de faire surgir l’harmonie avec les couleurs, merci de ton passge fort matinal 😉

    >pierre b :
    Superbe façon à la pierre b d’évoquer ces métissages ! Fantaisie, douceur, jeux de mots qui font passer le message. Belle vie à toi 😉

    >arletteart :
    Bonjour, c’est le grand retour apparemment, contente de te retrouver 😉 Bien l’idée du petit poucet, souvent le parcours du combattant pour ces peuples ballotés. Amitiés.

    >nath :
    Oh nath toi ici sur la toute dernière note 😉 Sans doute un thème qui t’est très cher et qui te fait écrire ces si belles phrases de partage. Merci également pour ces citations bien choisies que nous affectionnons. Je t’embrasse.

    >bourrache :
    Et oui bourrache, ces petites céramiques ressemblent à des papillons pleins d’espoir. Merci pour la richesse de ton haïku.

    >annick :
    Tu as vu juste en pointant ton poème sur ces paires d’yeux qui attendent une peu de mieux. Merci Annick, à ce soir, belle journée !

    >salade :
    Bien vu ces entrelacements ! J’ai essayé de faire apparaître ces routes du voyage. Merci d’être là, salade !

    >pierre b :
    Deux doses de pierre b aujourd’hui, c’est too much ;-)) Grande forme et plein de petits « e » en toi ;-)) Bravo pour cette belle suite articulée entre les idées !!! Quel beau travail d’écriture ! On en redemande !

    >brigetoun :
    Très juste remarque, Brigitte, ces visages ne sauront peut-être pas mais ils interpellent sur ce thème. C’est le but de l’art de faire surgir des émotions et réflexions. Merci pour beau poème en éclats !

    >marc :
    Oh my god ! D’où vient toute cette belle énergie créatrice que tu puises en toi! C’est magnifique et généreux, marc ! J’espère que ce n’est pas fini ! Bises soufflées 😉

  10. Acrostice à méditer selon sa propre imagination:

    M on
    E nfant
    T out
    I cosaèdre
    S e
    S ait
    A ncien
    G abarit,
    E nigme.


  11. N’être
    Néant
    Ni être;
    Naître
    Perpétuellement
    Noir sur blanc
    Métissage.

    En suivant le fil de Maria…
    Et une pensée vers Monique dont c’est la fête aujourd’hui …
    Belle après-midi à tous, et à toi Ossiane en particulier …

  12. Une mosaïque de visages
    pour dire la beauté diverse
    des peuples dispersés
    mais qui dans la paix des cœurs
    façonne le visage à venir
    après les temps de non-partage
    d’une fusion par métissage
    de ce monde aux couleurs d’arlequin
    naîtra un autre type humain
    l’un et l’autre mêlés
    dans l’enfant de demain

  13. Mélangez les couleurs
    le rire et les humeurs
    Amalgamez les âges
    vous diront les plus sages

    Saupoudrez deux, trois larmes
    pour conserver le charme
    d’un monde multicolore
    aux multiples décors

    Mettez dans le mixer
    La recette est meilleure

    et dégustez, sans modération…

  14. Cosmopolite est le vaste monde
    toujours les migrations ont favorisé le brassage
    de cette imbrication des cultures et des modes de vie
    jaillit une richesse nouvelle du nom d’hybridation
    les flux migratoires risquent non pas d’être illusoires
    mais d’être régit pas des affaires de pouvoir
    pourtant que ce soit politique, économique ou climatique
    à moins que celà ne soit lié aux risques naturels autres
    il y a tant de bonnes raisons de voir que le monde
    va vers de grands mouvements de population
    entre dialogue nord -sud et redistribution des richesses
    sortis des hinterlands et des bantoustans
    qui pourra empêcher que cette grand richesse
    des enfants en nombre
    ne vienne affluer vers les lumières envoutantes
    des pays développés
    qui veut construire des murs
    contre cette marée humaine qui promet de déferler
    qui ne voit que l’histoire de sapiens sapiens
    n’est faite que de celà et que la bipédie c’est la marche
    et que la terre appartient à tous les hommes
    bref, qu’il faut savoir la partager
    car les terres arables refluent
    le manque d’eau guette
    et pourtant
    les hommes ont le droit de vivre

  15. Bouquet de mots savoureux de Pierre b – joli merci.
    Texte apprécié d’amichel et peut-être une nouvelle philosophie en marche

    Belle composition d’images Ossiane aux couleurs du monde, visages sans âge,
    questionnements sur la feuille de route, sur les humains, sur tous les humains qui migrent sur notre terre, notre terre à tous…
    ___

    Pieds nus sur les éclats tranchants
    Mosaïque de mille regards
    Regards absents, regards ignorés
    Regards croisés, regards entr’aperçus
    Regards de haine, regards d’amour
    Regards d’hommes de toutes parts
    Ici et là de passage sur la terre
    Les vouloir scintillants comme les étoiles
    Les étoiles n’ont pas de frontières

    ___

    Alix ,comme c’est gentil et comme cela fait plaisir, ce genre de petite attention me touche profondément . merci Alix

  16. Bonne fête, Monique.

    les Sages de l’Egypte ancienne appelaient les étoiles « les infatigables »…

    Sans frontières, sans âge, en scintillant, elles attirent encore et toujours notre regard.

    Biz à toi, à tous.

  17. Jolie fête Monique, pensées belles.

    Aujourd’hui
    Elle en a croisé des visages
    Elle en a touché des vies
    Du bout de son regard
    Et même en corps encore
    Quand une dame sympa
    L’accoste elle et son fils
    Et lui dit qu’elle comprend
    Qu’elle a travaillé en handicap
    Hier
    Elle en a croisé plus d’un
    Elle en a pleuré et rit
    Du bout de ses deux mains
    Et même de son fer
    Quand elle était lingère
    La dame si fort sympa
    Et ainsi va la vie
    Qu’elle offre et construit
    Aujourd’hui

  18. C’est joli un regard
    C’est tant de chair dedans
    Alors elle l’offre son regard
    A qui veut s’y plonger
    Pour la serrer bien fort
    Elle aime l’amour partage
    Dans le regard de bel
    Qui offre et puis reçoit

  19. Merci Bourrache, c’est très gentil à toi.
    Si l’on pouvait regarder les humains comme l’on regarde les étoiles, cela voudrait dire que les humains sont sur la bonne « voie »
    Je ne connaissais pas cette appellation des Sages de l’Egypte ancienne pour les étoiles. L’Egypte ancienne, histoire étonnante qui depuis longtemps me passionne.

  20. Monique bonne fête
    j’en profite pour te dire
    que j’aime bien la manière dont tu commentes les notes
    souvent apaisant et empreint de sagesse
    merci

  21. merci Annick je suis comblée.

    Comme c’est important le regard qu’on a sur les autres, le plus beau regard que j’ai en mémoire est celui d’un très jeune enfant, j’étais triste, je l’ai regardé avec mon regard triste et il m’a souri comme si il avait tout compris, ce regard a moins d’un mois, mon regard s’est imprégné du sien.

  22. un regard échangé…un sourire offert…quelques mots échangés…
    suffisent à alléger le coeur…et faire entrée la lumière
    dans l’antichambre de l’âme

    bonne soirée à chacun

  23. Marc, c’est gentil ce que tu me dis, je t’en remercie , il faut espérer que Voltaire avait raison qui disait que
    « le monde avec lenteur marche vers la sagesse »
    Ce qui est certain, c’est qu’il est beaucoup plus apaisant de regarder vers l’horizon avec espoir, que de se retourner sur les chemins sombres du passé.
    On sent chez toi une soif inépuisable et une grande générosité de mots et de poésie. Merci pour tous ces partages.

  24. Un regard..un regard rencontré…qui serre l’âme de plein…ce regard…. son regard…l’amour sur ses yeux…de l’amour…. tendresse à mille sens….en regards.. se faire du bien… de nos deux nous… tenir sa main.. à ce regard…. c’est si bon .. sur le chemin.. ensemble….mon amour…

  25. Coucou les amis !

    De retour à la maison….
    Et un micro qui retrouve toute sa nervosité quelque peu perdue ces derniers temps !

    Métisseeeeeeeee
    Tissageeeeeeeee
    Métissageeeeeee
    Sageeeeeeeeee-S
    S-poir

    Des p’tits bouts de verre
    Des p’tits bouts de papier
    Des p’tits bouts de nez
    Et toujours un sourire,
    Et toujours un regard,
    Qui nous montrent la vie,
    Qui nous montrent l’espoir !

    e e e e i e e e B e e e s e e e e s e e e….
    (remettre les lettres dans le bon ordre !)

    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  26. Merci Ossiane, elle est tellement touchante cette page ! Bise à Monique. Jolis textes Pierre et Thierry. Contente de vos retours Christineeeeeeeeeeeeeeee et Arletteart. Bisou à l’équipage.

    Des bouts d’anges sur la route
    Des sourires désarmants
    Tracent pour nous le chemin
    Mosaique aimée tisse
    le futur en couleur

  27. Pensée du matin…bonjour à tous!

    Moi, j’aime les gens exhubérants
    Lorsqu’ils sont bons et colorés
    Que de leurs lèvres naissent des rubans
    De poèmes et de mots sucrés;
    Qu’ils glissent sur leurs accotements
    Propos oiseux de charlatans
    Surtout que les femmes rient, joyeuses
    Ne soient pas en mal de cancan
    Et que les hommes pleurent plus souvent
    Pour être dans le ciel, amarrés :)))

  28. Encore frissonnant
    Sous la peau des ténèbres
    Tous les matins je dois
    Recomposer un homme
    Avec tout ce mélange
    De mes jours précédents
    Et le peu qui me reste
    De mes jours à venir.
    Me voici tout entier,
    Je vais vers la fenêtre.
    Lumière de ce jour,
    Je viens du fond des temps,
    Respecte avec douceur
    Mes minutes obscures,
    Épargne encore un peu
    Ce que j’ai de nocturne,
    D’étoilé en dedans
    Et de prêt à mourir .
    Sous le soleil montant
    Qui ne sait que grandir.

    Jules Supervielle

  29. Qu’est ce que c’est joli, merci Perline, et pour suivre l idée…

    Ce matin vit en corps
    Je m’écarquille les yeux
    Je suis en vie encore
    Alors
    Autant y être heureux
    Pour la vie dans son fort
    Aussi son silencieux
    Alors
    Dans le respect d’autrui
    Je marche mon chemin
    En un pas infini
    Alors
    Je me serre aussi
    Car se respecter soi
    Dans sa petite vie

    Deux grands bels sens de vie

  30. D’unions naissent des vies
    Que le destin papier
    Balance sur le sol de terre
    Des visages qui têtent
    Et puis qui s’osent vivre
    Des sels de l’air du temps
    Qui donne la nourriture
    Céleste important
    Pour se cueillir le sens
    Sur le parvis de la vie
    Gisent aussi des visages
    Meurtris abandonnés
    A leurs sorts d’être Humain
    La vie toutes ces poussières
    Que le ciel jette sur terre
    Comme des dés à jouer
    Au grand jeu de la vie
    En belle vérité
    En Humain son respect
    En amour qui aime
    Voilà le sort est jeté
    Chacun possède sa vie

  31. Pour suivre l’idée d’Annick…

    Chacun possède sa vie

    Mais lui peut nous l’ ôter
    Si tu parles, il te fusillera courroucé
    Si tu te tais, sa menace
    Arrachera de ton coeur la raison
    Et de ta raison le coeur.

    Son manège vogue grinçant
    En révolutions absurdes
    Et ses chevaux de bois
    Sont des mots empalés
    Des libertés ôtées
    Des pays éclatés.

    Dans la main du soldat, une fleur
    A éclôt mais elle flétrit
    La fleur odorante a fané
    Au pied du dictateur
    Dont les pas ont tracé
    Dans la mare de sang
    Des corps éclaboussés.

    A ses pieds des armes alignées
    Des masses humaines endoctrinées
    Des chagrins qui écartèlent la raison
    Et des visages effacés
    Disparus sous terre
    Le temps d’un souffle de vie contraire.

  32. Oui, Leila, c’est fort vrai, c’est aussi la vie dans sa non vie pour laquelle certains optent et prennent le mal pour sens.
    Bonjour de belle journée à chacun, qu’elle vous soit douce et tendre.

    Il avait sa petite vie
    Tout au creux de ses mains
    Elle était son amie
    En fleurs et parfums doux
    En un éclair de mots
    La folie meutrière a cassé
    Ce tout ça
    Le voilà ravagé
    Sans souhaiter se venger
    Il endosse l’habit de celui qui
    Un jour
    Fut meurtri par
    La vie
    Pourtant sa belle amie
    Et depuis
    Ce jour

    Il se méfie bien plus
    La vie c’est du joli
    Et du vilain aussi
    Qui éclate des sourires
    Et des blessures au coin des lèvres
    Aussi

  33. M^me des blessures au coin des lèvres
    Chante ami, chante des comptines

    Rime, rime, rimera,
    Celui qui vivra verra
    Oui, sème dans les oasis
    Dans les jachères de maïs
    Des grains d’amour et de blé.

    Sur la Terre pleuvent des richesses
    Qu’un p’tit noir n’a jamais vu
    Qu’un p’tit blanc a tous les jours
    Un tas d’ jouets qui l’ennuient
    Des écrans, du virtuel
    Qui lui font pousser des ailes
    Ou l’anesthésient
    Sur un divan.

    Vois l’enfant d’ébène qui court
    Pieds nus , jaunis de poussière
    Un cerceau pour le distraire
    Des habits signés d’usure
    Flottent sur ses jambettes frêles.

    Quand le blé aura poussé
    Grains arrachés aux épis
    Pétrirons-nous de bonté
    Un pain de fraternité
    Baguette de l’humanité?
    Chacun pour soi et…….
    La musique pour tous.

    Eh bein les gars c’est pas demain la veille le métissage total des hommes !!!!!Il y a loin de la coupe aux lèvres.
    MAIS…. « Au possible, tous sommes tenus ».

  34. C’est en Afrique
    Qu’elle se vit
    C’est sur ce sol
    Qu’elle veut se vivre
    Ma fille de France
    Du plat pays
    Serre ce continent
    Qui manque de tout
    Mais surtout pas
    De fraternité
    Car le plus pauvre
    Donne à manger
    A un plus pauvre encore
    C’est en Afrique

    Bises à chacun,
    je rejoins avec plaisir Andrée Wizem, aujourd’hui, qui est dans mon neuf pays de Loire, et c’est avec beaucoup d’émotions et de plaisir, dans un bel partage que je serre déjà bien à l’avance.

  35. Rencontrer
    Serrer du regard
    Soutenir
    Marcher ensemble
    Un pas deux pas
    Ou plus encore
    Se cueillir tout vivant
    De présents
    Que la vie offre
    Dans ses regards
    Quand c’est possible
    Pour le moment
    Bien impossible
    De rester ici
    Dans ce lieu
    Où des nouveaux voisins
    Depuis huit jours
    Boivent secouent les murs
    Rient jusqu’aux quatre heures du matin
    Par quatre nuits déjà

    Si de bien bels partages
    Parfois
    La solitude
    D’un lieu pour soi
    Sans voisins
    C’est bel aussi
    Car des adultes non éduqués
    Dans le respect de la vie
    Et pourtant c’set si grand
    La vie
    Dans ses bels sens
    A se vivre aimer
    Partager son meilleur
    En bonté amitié tendresse
    Complicité
    Dans le précieux état
    D’être EN VIE

  36. Je souris
    Mon amour
    Et pour toi
    Mon sourire
    Mes yeux papillent
    Et se pétillent
    Si bel partage du fond de l’âme
    Juste comme ça
    Dans nos regards
    Qui se cherchent
    Se trouvent encore
    Et se donnent la main
    Se cabriolent se serrent tout contre
    Et s’apaisent bel
    Mon doux regard sourit encore
    Ta vie me donne
    Tellement de vie
    Merci fort de fort
    D’être en vie
    De t’exister dans tes regards
    Tu me donnes la certitude
    Que l’amour existe
    Et un monde où l’amour est là
    Est un bel monde
    La vie de vraie

    allez youps, je me sauve, bises.

  37. Patchwork, humains tissés dans le sens de la trame, multicolores, hétéroclites, matelas de continents pour couvrir le froid des coeurs et réchauffer l’humanité…

    Au suivant…ne perdez pas le fil :)))

  38. Sur la page d’une vie
    Les couleurs se rencontrent
    Se nourissent l’une de l’autre
    Et en créent de plus belles
    Elle est douce la musique
    De ces couleurs mêlées
    Elle est celle de l’Amour
    Qui franchit les barrières
    Et s’écoule en rivière
    De mosaique tissée

  39. Sympa Marc le patchwork universel de fil en aiguille.
    Cela dit, on fait comme on peut face à l’energie légendaire d’Annick 🙂 et à celle qui s’annonce joliment avec Leila ! Bonne journée à tous 😉

  40. le regard

    j’aime regarder la profondeur de certains yeux…

    le regard innocent d’un enfant
    qui ne triche ni ne ment
    le regard discret d’un timide
    que la peur de l’autre inhibe
    le regard pétillant de son amante
    qui s’offre entière à vous, aimante
    le regard éclairé d’un artiste
    Qui ouvre nos cœurs autistes.

    mon cœur souffre de voir certains yeux…

    le regard du vieillard fatigué
    Qui n’a qu’un vœu s’en aller ;
    le regard d’une femme battu
    Par son mari, à bride abattue ;
    le regard d’un enfant violenté
    Par des adultes peureux et frustrés ;
    le regard d’un enfant mourrant de faim
    A qui je ne peux tendre la main ;

    mon âme ne supporte pas certains yeux…

    le regard supérieur des races humaines
    Qui pense détenir la vérité suprême ;
    le regard qui méprise ou se moque
    Des handicapes moral ou physique ;
    le regard accusateur qui juge d’emblée
    Avant même de comprendre et analyser ;
    le regard des gens dédaigneux et fuyant
    sur ceux dont l’aspect est différent

    et quand je me regarde dans le miroir
    Je vois des yeux bleus ; un regard noir
    d’un humain qui vacille entre l’espoir
    et un profond et angoissant désespoir !

    bonne journée à vous

    et bienvenue à Leila qui je pense
    à beaucoup à nous faire partager

  41. Merci marc et leila et annick et bien sûr lou pour ces regards divers et profonds

    Ricils le regard

    Et dire qu’il ne s’en est même pas trouvé un pour nous parler du troisième œil
    et que nous voilà embarqué dans un voyage visuel sur des drakkars aux fortes membrures dont les bordées sont montées à clin… d’œil mais dont les sabords (d’age il n’en fut point question) ne tirent pas à boulet rouge ni d’ailleurs à l’œil
    parce que pour ce qui est de la hausse et de l’azimut il faut des outils plus précis pour régler la portée.

    Heureusement le delta est sorti de son lit et dans un tumulte envahissant il a hissé les alluvions au rang de marche pied pour hausser le niveau et de la ligne de visée deviner qui viendrait déborder ce soir.
    Ce delta nous a emporté sur ces ailes au loin afin d’éviter la crue et la recrudescence qui enflamme au premier débordement au dernier regard.

    Cosme dont l’éthique tenait d’escalope à Milan s’entend n’a pas pané lourd dans ce ravage des regards échangés dont la fureur des éclairs allumait déjà les bobèches des pimbêches.

    Que dire de ces regards qu’avec aversion nous laissons flotter sur ces autres regards qu’il faut aviser régulièrement pour entretenir les chenaux et vérifier les écoulements ; c’est que l’œil à l’écoulement facile et que l’humeur vitreuse n’est point un obstacle qui claquemure entre deux faux cils un regard d’effroi.

    Regard hagard pour humeur bizarre il en est des regards comme des petits matins, tous ne sont pas calme et gentils il en est des furibards qui sortant du bar accoudé au comptoir broient déjà quelques petits noirs et qui dans leur solitude n’ont plus de mou ce qui donne ces regards durs et noirs.

    Ah les œillades qui sont aux pochades des havres de paix et d’épais sourcils qui froncent en longues guirlandes et festonnent et étonnent et festoient et nettoient.

    Que ces galanteries ne sont point à la galantine ce que serait un baiser qui patine
    mais de bonne manières en douce de glisser un regard des plus doux pour qui sait observer comment ces choses là sont délicates à manier.

    Brider la vue c’est comme limiter le champs visuel au moyen de substances qui se piquent aux tropiques c’est refuser de balayer large et de conserver la profondeur de champs de la visée stéréo.

    Finalement les cônes et la bâtonnets se retournent contre ceux qui les fument !

  42. D’Oeil à oeil, d’art en art, mon pays ton regard
    Mes iris alluvions bruns et quelques pépites noires
    Qui s’illuminent au soleil dès que tu te sens bavard
    A te livrer à mes yeux.

    Dans les regards, des lectures, de crues immédiatement
    Ou des élans de sentiments, à pas feutrés de jeune chaton

    Le regard que je fixe ce soir, je le revois gesticulant
    J’ai beau chercher dans ma mémoire le pourquoi des alignements qui fascinaient sa déraison, je n’ai trouvé que des pulsions de haine, deux serpents siffleurs au bout des bras lui prêtant serment et des regards d’effarement, bleus de peur dans des hangars de Pologne.

    Il y a des regards qui animent de petites gens que j’aime revoir
    Ils sont à mes yeux le miroir, du calme que j’apprécie à l’aube
    Et de la fraîcheur de beaux soirs
    Si vous voulez me voir ailleurs, les cheveux dressés l’oeil bêbête, laissez-moi sous l’oeil des Jet-7 pour que philosophe mon esprit sur l’art de festoyer la nuit:)) en jupe légère et bas résilles sur un Yacht d’émir qui s’ennuie :))) (je me marre en écrivant ce texte dans la foulée!!) Ossiane va écrire: »Hors sujet Madame!

    Je vous laisse regarder le ciel, mettez en lunette vos deux poings, vous verrez de petites bêtes qui s’animent de près même loin, vous verrez tous les yeux sourire, mystérieuse sera la nature, celle que vous côtoyez matin et soirée, l’oeil patchwork ouvert.

  43. Cette page a laissé une large place au regard, dans le visage les yeux sont la première forme de communication entre les êtres , sans barrière de langage
    __

    Je t’ai rencontré,
    Je t’ai reconnu
    Tu n’as pas changé
    Seul ton regard
    S’est éteint
    ……………..
    et pourtant dans tes yeux je peux lire une profonde tristesse.
    __

    Les Yeux d’Elsa – Louis Aragon

    « Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire
    J’ai vu tous les soleils y venir se mirer
    S’y jeter à mourir tous les désespérés
    Tes yeux sont si profonds que j’y perds la mémoire

    À l’ombre des oiseaux c’est l’océan troublé
    Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
    L’été taille la nue au tablier des anges
    Le ciel n’est jamais bleu comme il l’est sur les blés

    Les vents chassent en vain les chagrins de l’azur
    Tes yeux plus clairs que lui lorsqu’une larme y luit
    Tes yeux rendent jaloux le ciel d’après la pluie
    Le verre n’est jamais si bleu qu’à sa brisure

    Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée
    Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
    Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs
    L’iris troué de noir plus bleu d’être endeuillé

    Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche
    Par où se reproduit le miracle des Rois
    Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois
    Le manteau de Marie accroché dans la crèche

    Une bouche suffit au mois de Mai des mots
    Pour toutes les chansons et pour tous les hélas
    Trop peu d’un firmament pour des millions d’astres
    Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux

    L’enfant accaparé par les belles images
    Écarquille les siens moins démesurément
    Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens
    On dirait que l’averse ouvre des fleurs sauvages

    Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
    Des insectes défont leurs amours violentes
    Je suis pris au filet des étoiles filantes
    Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d’août

    J’ai retiré ce radium de la pechblende
    Et j’ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
    Ô paradis cent fois retrouvé reperdu
    Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes

    Il advint qu’un beau soir l’univers se brisa
    Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
    Moi je voyais briller au-dessus de la mer
    Les yeux d’Elsa les yeux d’Elsa les yeux d’Elsa »

    Bonne nuit à tous, et à toi Lou, bise et bonne fin de journée

  44. Bon, c’est pas Aragon, mais j’ose quand même !

    On n’en finit pas…
    De recoller les morceaux !
    Mais quel joli tableau
    Quand les morceaux
    Enfin réunis
    Nous offrent
    Couleurs,
    Sourires
    Regards,
    et mines réjouies !

    Biseeeeees du soir…
    Christineeeeeeeeeeee

  45. Ses petits yeux d’amour
    Elles les aiment brillants
    Alors elle les saisit
    Les instants de lueurs
    Pour les briller son jour
    C’est ainsi qu’elle est elle
    Sans l’amour au fond d’eux
    En bougie déjà morte
    C’est pour le dernier jour
    Avant c’est bon d’aimer
    A se sentir vivant
    Se vibrer ses pupilles
    Se veiner de bel sang
    Qui arc en ciel le souffle
    Avant qu’il soit éteint
    Le jour du dernier jour

    bises Monique, et Christineeeeeee, et chacun.

  46. La Vie … nos vies … Regards de ciel …
    Amour, Douceur … Espoir, Sagesse, Tendresse …
    La Vie de nous que j’aime est vérité et bonté … simplicité
    Elle est … elle vit … elle a sa voix, ses yeux, son regard
    J’aime tant sa voix … elle est une voix de tendresse
    Elle est unité … coeurs qui chantent à l’unisson …
    … c’est le fil d’or qui nous unit … qui court à travers …
    Une voie lactée dans un ciel doux-noir …
    Lumière tendre qui parle tout au coeur de la Nuit du Temps
    Le Soleil surgit … grand et immense dans le désert de sable
    … La Source, or de chaque vie … Il y a un arbre chez elle …
    Il est grand et son ombre est bienfaisante …
    Il nous réunit tous … sous ses branches vertes … la richesse de sa Vie
    Une vie … un ciel et millions d’étoiles comme notes d’une Symphonie …

    Chère Ossiane, chers amis … je suis rentrée … et je retrouve chez vous tant d’inspiration, tant de beauté … !
    Que c’est beau de partager comme ça! … de tout mon coeur … merci

  47. Je songe aux Paysages nocturnes des Châteaux de la Loire, à la magnificence de la nature et son théâtre des lumières. Je songe aux couleurs du vin et au rire des fantômes quand la place est désertée par les estivants du festival. La joie des jours ensoleillés est si loin du gris ordinaire des hivers de Touraine. Et si cuisant le souvenir. Les mots intimement liés aux images me rappellent aussi quand j’allais tous les jours voir le blog d’Ossiane, son oeil ouvert et ses calligrammes numériques.

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