PRoJET

Projet

Projet

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La route est longue, long tunnel pplein d'épines, des ampoules aux pieds

Lecture du Haïku Calligramme: verticale, oblique, verticale, horizontale

La route est longue
long tunnel plein d’épines
des ampoules aux pieds

Fragments de “Feuilles de route”
Le grand paysagiste Jacques SIMON et l’Espace Naturel de Lille Métropole/
Jardin Mosaïc. France
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

98 réflexions sur « PRoJET »

  1. devant la muraille de verdure,
    que je rêve de froisser
    pour me frayer passage, et sortir,
    fuir –
    mais cette barrière,
    qui semble fragile,
    souple,
    ses liens dérisoires –
    fuir,
    pourtant, disuasive,
    trace d’une tentative,
    le brodequin d’un semblable antérieur,
    accroché comme un trophé

  2. Marc, inconsciemment veut devenir Annick ! (bises amicales Marc)
    Quant à la chaussure accrochée, elle fait bien de prendre un peu de repos. S’arrêter pour goûter la vie au lieu de la parcourir dans tous les sens sans y trouver d’issue voilà un bon projet de chaussure 😉

  3. Contraste entre le chemin dégagé, nivelé, impeccable
    et des claies végétales en rangs serrés, entremélés dans un fouillis
    le chemin est il ce qui se dégage de notre conscience
    une voie des priorités, un appel dans les forêts
    tandis que dansent les ombres, un brodequin se balance
    immanence des pistes dans la jungle des vies
    il faut les trouver avant que de les suivre

    bonne journée à tout l’équipage

    merci Ossiane

  4. vous me faites rire de bel matin,
    pourtant cette page de vérité…
    Mais en lisant le ‘se’, Marc, j’y ait trouvé une graine de moi germée, et cela m’ fait sourire, et ensuite, Lou m’éclate de rires francs de bel matin de petit bois qui se réveille tout doux…

  5. Prendre le temps
    Tout son temps nécessaire
    Délacer ses bottines
    Se fleurir les doigts de pieds
    Avec des boutons d’or
    Les remuer dans l’air
    Se regarder voler
    Par les petits bouts de pieds
    La tête redevenue légère
    Le repos fait du bien
    Avant de se rechausser
    Et si avec des tongs
    Ou juste nus pieds
    Sur un chemin gazonné
    Qui sent le thym le romarin
    Alors c’est que la pause
    Elle sème de bels engrais
    Pour le rendre plus facile
    Dans son plus clair état
    De chemin de croisière
    Dans l’aventure de la vie
    Qui mène par le bout du nez
    Et cloche pieds en ailes

  6. Thierry tu parlais de regard profond hier. Le tien l’est joliment
    « il faut les trouver avant que de les suivre « est particulièrement bien trouvé.
    Annick , je suis contente de te faire rire 😉
    Allez je file accrocher ma grosse godasse aux branches de mon imaginaire et m’en vais rêver de vous.
    Bonne journée et bises Ossiane.

  7. Prenez un enfant
    Ouvrez les yeux, il y a du bruit heureux
    Qui se fera écho, Oui l’enfant court, heureux
    Mon petit reste là!! Mais que vont dire les gens si tu ne te tiens pas
    Bien droit? MARCHE comme un grand !!

    Comme un grand… pour qu’il se sente fier
    Leurré par sa maman, son papa à travers
    Ce sinueux sentier emprunté par ses pairs.

    Mais l’enfant n’attend pas, il sait que le temps passe, il court, Respire la vie, aime le soleil même en pleurant, vous aime même en détestant

    Il vient de perdre sa chaussure
    Une larme puis le voilà aimant
    A cloche-pied sauter et rire
    Alors que vous tendez vos mains
    Pour rattraper la dernière pièce
    A glisser en votre carapace.

    L’enfant, le voilà en lui-même
    Vous rêvez le suivre hors des branches
    Tressées en barreaux en vous-m^me
    Mais vous grondez sa démesure
    Lorsque penché dessus l’arceau
    Il écarte l’architecture voulant se plonger
    Hors des murs, vers la cour de récréation.

  8. Très, très belle plume Leïla.
    _

    Météo : aucune nécessité de cirer mes escarpins. Temps pour bottes en caoutchouc ou godillots.

    Avec un brin de philosophie, je reste dans mes pantoufles aujourd’hui.

    Biz à tous.

  9. Bourrache
    quelques souvenirs
    ce ne serait pas à ton inconnu ce godillot

    texte déposé par Bourrache sur aventure

    Ouvrir la porte à l’inconnu
    L’inviter à sa table
    Le regarder poser son baluchon avec précaution
    Accepter la poussière des terres du monde
    Que tracent ses godillots

    Scruter l’océan de ses yeux
    Où planent des tempêtes
    Ecouter les mains qui racontent
    Tous les chemins parcourus
    Le sang, les cailloux, la mouette

    Les lèvres dansent la chanson du vent
    Du temps qui tourne sur lui-même
    Et avalent goulûment
    Quelques miettes
    Eparpillées par les absents

    Ne pas dire un mot. Le regarder s’en aller.
    Refermer la porte. Humer les effluves
    D’aventures qu’il laisse derrière lui.
    Se coucher dans un lit, clore les paupières
    Accueillir le rêve où se mire l’infini.

    sourire et bises

  10. heu … là, je place des smileys :

    trois petites boules rondes avec des pommettes toutes rouges et des yeux qui roulent.

    Quelle mémoire, Marc ! Merci.

  11. immemory….sourire…

    et c’est vrai que c’est beau, leila, marc et bourrache,
    je t’envoie du soleil tout plein tes chaussons, Bourrache, ici, le grand soleil, plus qu’en juillet et août…mais on est encore en août..pas vu beaucoup..
    Belle journée.

    Ces textes sur l’enfant, et la godasse, si émouvants…

    Et pour suivre Thierry,

    Pour le trouver le chemin
    Il faut donner du temps
    Au tant de vie broussailles
    Puis une fois trouvé
    C’est bon de le suivre des yeux
    De peur qu’il se ronce encore
    Pour un jour le marcher vraiment
    Dans la beauté du temps
    De belle grâce aimante

  12. Le réel et les émotions… deux mondes parallèles
    Dans l’un on se croise sans se connaître
    Dans l’autre on se plait y être
    L’ !nconnu sans baluchon
    Qui passe en poussière du monde
    Déranger vos jours de ménage;

    Le sentier mène vers tous ces êtres
    Que tu n’as besoin de connaître
    Qu’ en cheminant vers leur coeur
    Où se hasarde tes godillots

    Ton hôte accroche la paire au hêtre
    Ainsi tu ne pourras partir
    Sans faire comme le petit enfant plus haut
    Ecarter gigantesques ramures
    Et sauter dans les herbes folles;

    Epoussetez, vous aimez être
    Le grain de lune, le grain d’étoile
    Derrière les paupières, il n’irrite
    Ni rougit les yeux qui écoutent.

  13. .
    >>>>>Bonjour tout le monde,

    Je vois vos beaux commentaies arriver mais malheureusement je n’arrive pas à dégager du temps pour me manifester. J’espère que le week-end sera un peu plus calme pour faire une incursion. Ne pas vous impatientez pas pour vos courriers auxquels je vais répondre dès que possible. Je pense particulièrement à Leila qui nous enchante de sa plume;-) Les Amis du blog semblent t’avoir adoptée;-)

    A tout bientôt les Amis!

    Ossiane
    .

  14. Une petite histoire, pour commencer la journée :

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Il était une fois, il n’y a pas si longtemps,
    Un fakir bien entraîné
    Qui arpentait le monde entier
    En quête d’une bonne idée

    Il prenait son pied en parcourant les routes
    Franchissant alertement cols et vallées encaissées
    Lorsqu’il découvrit un jour, au détour du sentier
    Un chemin fakirisant parfaitement adapté !

    Des perches, des aiguilles, des épines géantes
    Comme des épingles plantées, et fièrement dressées,
    Lui montraient une voie jusque là ignorée !
    Il s’y engagea hardiment en pensant :

    « Chouette chemin, piquant à souhait,
    Et d’une qualité parfaite pour progresser
    Car, qui s’y frotte s’y pique,
    Et plus ça pique, plus j’aime ! »

    Il était tellement content qu’il courut un long moment,
    Pieds nus, il suivit le chemin sinueux,
    Et tomba soudain en arrêt devant un élément inconnu,
    Sorte d’ustensile parfaitement incongru au pays des fakirs :

    !! UNE GODASSE !!

    En un instant il eut envie de la cueillir,
    La passa à son pied, l’essaya, et repartit avec :
    Bien lui en prit :
    Des ampoules s’allumèrent comme des réverbères
    Et sur sa longue route, à travers les tunnels,
    Il ne manqua plus jamais de…

    LUMIERE !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeees de Christineeeeeeeee

  15. Qu’il est long, qu’il est loin le chemin papa !

    en partage, à l’ombre des sémaphores
    pour qui séme à tout va

    000

    « Marcher sans pensée, penser sans marché »

    De tout temps l’exercice a été fécond, de tout temps dérouler son pas ample
    à l’ombre naissante d’un jour nouveau a été comme une promesse de rencontre
    rencontre fortuite ou pas, à la recherche d’un unisson, d’un son uni qui reflète l’harmonie, d’un son complet qui comble et réuni.

    Et dans ce rythme balancé comme on égrène les mesures vient parfois un vide envahissant qui comme autant d’arpéges n’a rien d’un florilège mais qui gentiment allège de trop de pensées chargées et connotées.

    Loin des contingences ordinaires qui fleurent bon le gimmick du nouveau millénaire, tout à soi et à son corps souple qui dans la marée se couple aux reflux insistants on trouve enfin le repos désiré.

    Et si au gré des circonstances on tend enfin les bras à un ban au bout de la jetée sans transes et sans stances de même que sans insistances, c’est pour poser avec le corps un autre regard sur l’horizon.

    L’air matinal vous emporte en senteurs, le vol des oiseaux à des air de bonheur, les rumeurs de monde comme celles du marché distant peuvent attendre encore quelques instants car notre cœur fidèle retient de l’instant le faux rythme.

    Un aphorisme vient qui sans créer l’euphorie manifeste un peu de contentement et sans remplir pleinement une journée l’annonce pour ce qu’elle est.

    000

  16. Christineeeeee, merci pour l’histoire du fakir. Annick avait raison.Rien de tel qu’un bon rire pour commencer sa journée.

    C’est la poésie et non la technologie qui reconstitue les paradis perdus disait un horticulteur éclairé
    Un jardin recréé au creux de la lumière
    Pour y passer heureux à l’ombre des désirs
    Le chemin de verdure efface la poussière
    Et l’oeil de la sagesse s’accroche aux branches frêles

  17. Le projet…

    c’est se projeter dans l’avenir
    A partir d’une idée, d’une envie, d’une passion…
    Que sais je encore…
    C’est se projeter
    Avec force vers l’espoir…
    Affronter le désespoir…
    C’est prendre du plaisir
    Accepter la déception…
    c’est laisser couler les larmes
    pour renforcer l’écorce son âme
    C’est emprunter les chemins tout tracés
    Ou partir sur les chemins de traverse
    C’est défier le temps…
    C’est se projeter dans l’inconnu
    chercher la lumière
    passer par l’ombre
    c’est abandonner son apparence
    sur le chemin des Illusions
    c’est laisser un peu de sois même
    pour mieux se renaître
    C’est transformer le rêve en réalité
    Et pourquoi pas faire rêver avec cette réalité…

    sourire vers Lou

    merci christine pour cette histoire rigolote

  18. Images de chemin traçé,
    Sans surprise, sans découvertes,
    Sans liberté, sans rêves,
    Je cherche à travers tes épines
    Où me conduisent mes galoches
    Et mes pieds fatigués,
    J’avance sans but
    Sur la route des humains
    Vers un nouveau demain,
    Noir est le bitume, .

    L’oiseau au dessus de l’étang
    A pris son envol
    De ses ailes déployées
    Il embrasse le ciel
    Sans hésitation, il s’éloigne
    C’était une halte du bord de l’eau
    Puis il disparaît à l’horizon
    Léger, libre et tranquille
    Les nuages pour feuille de route
    Le soleil pour boussole.

    Que ne suis-je un oiseau ?

  19. Le Fakir croisa l’enfant
    Toujours à cloche-pied, ses parents le suivaient
    Ce dernier sifflotait en enjambant une haie.

    « Chouette chemin! piquant à souhait
    Dès demain, j’ramène mes copains »
    Tique, tique, je te pique et tu me rendras humain!

    La mère, le père, ne savaient plus où se mettre
    Eux qui voulaient se balader, discrets et incognito!!!

    L’enfant ne finissait pas de les surprendre.Il conversait avec un étrange monsieur, au pied nu.
    -C’est ma godasse!
    -C’est ma godasse!

    -Tu mens, regarde mes pieds, j’ai des lumières de lampadaires qui brûlent jusqu’à ma poitrine
    -Tu mens, je suis plus jeune, donc suis innocent
    La vérité sort de la bouche des enfants!! Tu mesures un peu plus que moi et tu as des poils sur les bras! Et des moustaches de gros chat!

    -D’accord, je te rends ta godasse, après tout, tu as d’la route à faire… mais je te prendrai un lacet pour garder ton souvenir tracé. Avec ce lacet magique, d’une épine à un piquant, je balancerai sans falot.

    ô, ô, Godillot, tout est question de pointure, l’enfant a prêté sa chaussure!

  20. Je cours après l’imagination pour la freiner un peu…mais elle me dépasse :)))
    Je suis ravie d’être parmi vous.J’ai oublié de me présenter, on oublie ces formalités là où l’on se sent bien.Je m’appelle Leïla, la quarantaine, instit à mes heures, enfant du monde.Voilà, j’ai fini.
    @ bientôt.

  21. ___

    Aimer un jardin , c’est accepter d’être dépossédé d’une partie de nos pouvoirs, opérer le vide dans le trop plein de nos espaces et de nos existences , espérer en la grâce de l’instant : y accueillir la nuit , la nuit de la nuit dans ce qu’elle a de plus ténébreux ou de plus scintillant jusqu’à entendre dans sa pureté le nocturne , ou encore, nous alléger de notre être par une journée tranquille , conspirer avec une lumière évanescente , vibrionnaire, dissipée , immatérielle.
    ___
    Merci Ossiane pour cette agréable promenade au jardin de l’éphémère .

  22. Peut on dérouler
    avec des ampoules
    sans se faire piéger
    une joyeuse guirlande

    Peut on se faire avaler
    dans un tube boa
    sans se faire égratigner
    grâce à une houppelande

    peut on retrouver son chemin
    dans un labyrinthe
    sans un fil invisible
    au milieu de la brande

    peut on jeter de joie
    ses oripeaux froissés
    galures et croquenots
    le seul de la bande

  23. Lou, Annick,Leïla, Perline, Ossiane et Bourrache Brigetoun, Christine, Jorge, Thierry et Marc je vous rejoins au fond du jardin, je suis le chemin qui me mène jusqu’à vous, sur ce chemins de mots que vous avez semés, de jolis mots et parfumés comme des fleurs, des fleurs sans épines, douces comme la nuit, j’évite pour ce soir, » le long tunnel plein d’épines » pour aceuillir « le rêve où se mire l’infini » et qui sait, peut-être nous nous raconterons des histoires de « fakir » et de « godillots  » sous une guirlande d’étoiles

  24. Salade, salade, ne t’en va pas reste avec nous, où t’étais-tu cachée dans le jardin que je ne te voyais plus parmi nous.

  25. Merci Leila d’avoir continué si brillamment mon histoire de fakir !

    J’enchaîne donc :

    ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘

    Mon fakir toujours content
    En corde raide transforma le lacet
    Bonne méthode pour voir au loin
    Lorsqu’il n’y a ni arbre ni forêt !

    Il redescendit bientôt et pour montrer sa joie
    D’avoir enfin trouvé le vrai chemin
    Esquissa souplement un pas de danse
    Sur une pointe, comme il se doit !

    ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘

    QUI prend la suite ?

    Biseeeeeeeees nocturneeeeeeees

  26. Et lassé par ses hauts des cimes
    Il eut envie de voir en noir
    Il se jeta dedans l’abîme
    Entre les pics si acérés

    Puis se marcha de ci de là
    Vite troué par trop de plat
    Prit une béquille cassant un pic
    Et se clopin clopa en pas

    Tout au fin fond de ses pensées
    Il se perdit se retrouva
    Et eu envie de remonter
    Ses pieds troués pour ses pics doux

  27. Le fakir tournoie
    Il danse, rêve d’une belle
    Qu’il enlace de son corps
    Il tournoie, pense à elle et les yeux fermés , la voit;

    Ses légers pas de danse, son corps drapé de soie
    Ses parures d’argent, ses fibules de nacre
    De somptueux foulards colorés qui tournoient
    Un arc-en-ciel mouvant, la dérobe, la consacre
    Mystérieuse et câline sa danse sublime pour moi
    Ce que je ne peux toucher
    Et que cache son corset

    Ses talons en mouvement, effleurent à peine la natte
    Sur laquelle assises en rond, des musiciennes flattent
    Sa beauté en musique, un sourire sur leurs lèvres.

    Tissu brodé de fils d’or ,de perles et d’argent
    Son costume boufonnant et ses voiles transparents
    La rendent immortelle, céleste, fille du vent

    La musique lui sert de tapis sur lequel s’envoler
    les airs attirent vers la danseuse, amoureux, courtisans
    Qui puisent dans sa douceur, une eau fraîche de bonheur

    Mais allez savoir pourquoi les femmes sont souvent attirées par les sentiers épineux…le fakir aime les épines, la fakirette s’avance vers lui, il lui offre une moitié de lacet laquelle moitié, il coupe en deux pour orner de chaéque bout les oreilles de sa dulcinée, voilà…c’est tiré par les cheveux, je n’eais pas où l’on va en PRO JETant fakir et fakirette dans la lecture de Simon.

  28. Ah, Leila ! le blème, c’est qu’on ne sait pas du tout où l’on va…

    ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘

    Quand notre fakir tombe amoureux,
    Il a une méthode typiquement fakiresque
    Pour savoir où en sont les sentiments
    De l’élue de son coeur !

    Voici sa méthode :

    Prendre une boîte à clous
    Disperser généreusement
    Tous les clous sur le sol du sentier
    S’assoir dessus, ils doivent tous bien rentrer !

    Puis, un à un, retirer les clous
    « Elle m’aime,
    un peu
    beaucoup… »

    etc…

    _____

    http://www.cartoonstock.com/newscartoons/cartoonists/ksc/lowres/kscn207l.jpg
    _____

  29. Elle m’aime un peu passionnément
    Mais pas autant que sa jument
    Elle aime voir danser le fakir
    Mais c’est un amour sans plaisir
    Qu’elle me voue et même pire
    Elle me préfère son cheval blanc
    Que lui a offert un Mongol.

    Que lui trouve-t-elle ma fakirette
    Lui déplumé comme un jeune paon
    Qui aurait mangé trop de blé?
    Je suis un Mongol affaibli
    Malgré mes rides profondes
    Et ma peau harassée.

    Je pourrais courser son mustang
    Mais non, elle me préfère Fanfan
    Caressé par le flanc
    De son mustang apprivoisé
    Qui grimpe sans selle sa monture
    Pour courir dans les prés
    Aussi puissant que son cheval
    Il entre alors dans le camp
    Des derniers vagabonds
    Libres et furibonds
    Parler à leur esprit
    De la nature qui les accueille
    Verte ou enneigée.

    Son cri est joie et peine
    Sa course un ouragan
    De terre et de poussière
    Certes mais mon derrière piquant
    M’empêche quelques temps
    De me remettre en selle
    Autrement, autrement
    Je suis un cavalier
    Fakir de mon état.
    Boîte à clous, boîte à doudous

    Bonne nuit à tous.

  30. Je vais m’enfuir
    par ce chemin
    Je vais m’ouvrir
    à un univers,
    très divers,
    sur les meandres du destin.

    Je vais sourire
    à chaque rencontre
    que l’avenir
    me montre.

    On brode le futur
    pour avoir du courage.
    Certes, c’est moins dur,
    plus simple et plus sage …

    Clin d’oeil à Simon.

  31. Que faire Grand Maître pour accéder à la sagesse?

    Va dans la montagne bleue,prend le chemin étroit et suit l’odeur des fleurs ,pique toi aux épines ,flâne …en oubliant ta sandale…………

  32. Que faire Grand Maître pour accéder à la sagesse?

    Petit Scarabée
    Marche pieds nus sur les oursins
    Et serre les dents pour dire j’ai mal
    Puis du rictus fais une lune
    De sourires à l’ê^tre méchant.

    Quand tu empruntes d’autres chaussures
    Veille à laisser ton adresse
    Ainsi Scarabée, tu seras petit insecte dans le Jura
    A mon image au Sahara, là, j’apprends encore à mon âge
    A m’éloigner des doux mirages.

  33. Que faire Grand Maître pour accéder à la sagesse

    Sois l’enfant que tu n’es plus
    Pleure un peu
    Relève-toi et marche
    Quand tu n’essaieras plus
    je saurai que t’es mort.

  34. Alors là, Leila,
    Tu as pointé
    Sur la fibre sensible ! (c’est la cavalière qui parle !)

    La fakirette
    En amazone
    Galop plein pot
    C’était pour mieux
    Le séduire !
    Et le fakir cavalier
    Après un certain temps
    De cicatrisation
    N’aura pas besoin
    D’éperons
    Pour rejoindre
    Sa dulcinée !

    Biseeeeeees matinaleeeeeeeeees

  35. Je ris:)))))))))) qu’est-ce qu’on est bien là à oublier qu’on est grand.Là je vais poncer des murs, appliquer une sous-couche puis peindre un séjour…bein oui rien de poétique… que des biceps.@+ je reviendrai.

  36. Ces piques et ces arceaux
    ces tiges et ces boisseaux
    qui centurent et encadrent
    conduisent ou bien cadrent
    délimitent et soutiennent
    vont et puis reviennent
    ces branches déployées
    qui nous retiennent
    ces rames bien employées
    quoiqu’il advienne
    nous font ployer l’échine
    rabaissent notre vision
    forcent notre mission
    si denses que l’on pense
    si serrées que l’on danse
    à cloche pied dans une marche
    mal assurée
    le chemin semblant balisé
    pouvons nous avaliser
    trop de certitudes
    sans la rectitude
    claudiquant, ahanant
    cherchant tous les appuis
    et puis fuyant l’ennui
    voilà une piste
    de quoi enregistrer
    quelque émotion
    avec ces scions
    qui battent et agitent
    ravivent les impressions
    calment les obsessions

  37. Je cite Thierry :
    « ces rames bien employées… »

    Et j’en déduis :

    Belles rames
    Pour haricots à rame
    GEANTS !

    Bon, il est l’heure que j’aille faire mes courses : le frigo est Videeee…
    Je crois bien que je vais acheter…

    des haricots !

    A plus tard !

    Christineeeeeeee

  38. Oui christine, les haricots grimpants aiment bien les rames pour grandir plus aisément, la rame nous rappelle d’autres moyen de transport…sur le chemin de la vie et le quotidien de beaucoups, entrecroisées (à la croisée…des chemins)
    je ne crois pas que celà soit géant…pour autant ;)))

  39. Sans trop se poser de questions
    Marcher le chemin qui s’offre à soi
    Il est toujours temps de faire demi tour
    Et puis s’essayer sur bien des chemins
    Pour se découvrir dans ses pas
    Parfois reposer les bottines
    Et aussi courir marcher fort lent
    S’adapter au rythme du temps
    Pour cueillir belle sa vie
    Sans la laisser passer sans la regarder
    Car une vie qui se donne offre
    Tellement

    bonne journée à chacun, le soleil engage vers tout dehors.

  40. Pataugas en l’air…des ampoules aux pieds…chemin de lumière…c’est l’été passé..la gauche au piquet…la droite oubliée..marcher nu pieds..le coeur accroché..Il était une fois…l’imparfait m’attire..tunnel dans les bois..pour un conte à lire..Suivre le chemin..tracé inventé..certitudes éteintes..le coeur est léger..Une carte en plein ciel…étoiles devinées..chemin de lumière..réel ignoré..Lacet détaché..le futur brodé…semelles de crèpe..alcool et sucré…Pour un mot plongé…canard envolé…col vert qui dépasse…chaussure dans la nasse…Vive l’incohérence…des phrases tronquées…pas vraiment de sens…ou trop de sens….ibilité..

  41. La route suit l’orbe souple des coudriers ;
    improbable route au présent de saisons,
    tes pieds font mon chemin
    mon chemin s’oublie aux liesses capitales
    des souffles matinaux
    et les souffles sont vie confondue aux projets
    des vieux chênes, bras et branches tendus dans un ultime
    désir de ciel.

  42. Christineeeeeeeeee , les photos de fakir sont géniales !!

    Il est gai le chemin qui nous conduit en choeur
    Qui se remplit de vie et se rie en lueurs
    Un projet de bonheur qu’Ossiane nous construit
    Rencontrer dans la lune les promenades d’autrui

    Les fakirs très sensibles, les poches remplis de clous
    Les égrennent en Rimbaud pour faire tourner la roue
    La route se veut tracée et la chaussure cessible
    Mais trouver de ces mots en folies hein sensibles

    Est le plaisir des yeux qui les parcourent ainsi
    Qu’elle est belle la vie quand on y veut goûter
    une minute un sourire qu’il nous faut transporter

    Et l’offrir en passant aux regards tourmentés
    Une chaussure sur une branche du ciel parachuté
    C’est comme un don du ciel il nous faut dire merci ;))

  43. En été les ruisseaux se détachent
    Ils rafraichissent la terre de nos pères
    Et ceux qui, à genoux, attendent du ciel
    La clémence de jours plus doux.
    Une rangée de clameurs d’oiseaux
    Postée en sentinelle tient un fil de couleur
    Captif d’un long tunnel à mots couverts.
    Entre partir et s’en aller, quel sens donner
    D’abord aux couleurs et aux heures
    Elles se confondent avec la chute d’une branche cassée
    Avant de s’attaquer dans l’ombre
    Aux dernières volontés d’un orage soudain muet.
    Mémoire, ici, ta main ramasse
    Le panier plein de senteurs
    Respiré autour du verger de l’enfance..
    Le point du soir, tremblant d’histoires
    Ne peut servir à autre chose
    Qu’à réfuter la preuve du matin ,
    Patiemment il s’habille du même silence.
    ________

  44. Moi, mes souliers

    Paroles et Musique: Félix Leclerc 1951

    Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé
    Ils m’ont porté de l’école à la guerre
    J’ai traversé sur mes souliers ferrés
    Le monde et sa misère.

    Moi, mes souliers ont passé dans les prés
    Moi, mes souliers ont piétiné la lune
    Puis mes souliers ont couché chez les fées
    Et fait danser plus d’une…

    Sur mes souliers y a de l’eau des rochers
    D’la boue des champs et des pleurs de femmes
    J’peux dire qu’ils ont respecté le curé
    L’pays, l’bon Dieu et l’âme.

    S’ils ont marché pour trouver l’débouché
    S’ils ont traîné de village en village
    Suis pas rendu plus loin qu’à mon lever
    Mais devenu plus sage.

    Tous les souliers qui bougent dans les cités
    Souliers de gueux et souliers de reine
    Un jour cesseront d’user les planchers
    Peut-être cette semaine.

    Moi, mes souliers n’ont pas foulé Athènes
    Moi, mes souliers ont préféré les plaines
    Quand mes souliers iront dans les musées
    Ce s’ra pour s’y s’y accrocher.

    Au paradis, paraît-il, mes amis
    C’est pas la place pour les souliers vernis
    Dépêchez-vous de salir vos souliers
    Si vous voulez être pardonnés…
    …Si vous voulez être pardonnés.

  45. Merci amichel
    Félix nous a rendu si heureux avec sa voix tantôt rocailleuse tantôt plus douce
    mais toujours évocatrice, parfois de réalité douloureuse, de fidélité contagieuse
    de rêves de liberté.

  46. .
    Petite pause café
    en bel repos
    entre deux orages
    je savoure vos mots
    alignés en joli souffle
    belle inspiration
    au rendez-vous
    beaux rebonds
    entre vous

    une semaine électrique
    les deux suivantes volcaniques
    pas de temps pour commenter
    chacun d’entre vous

    viendrai en courte visite
    faire des clins d’oeil
    simple visiteuse
    je serai

    >>>bienvenue à Marie;-)

    >>>Bonne fête à Monique avec du retard !

    >>>Belle rencontre avec andrée, Annick?

    >>>Neyde, as-tu reçu mes messages à propos du poème du mois?

    Grand beau temps aujourd’hui, ça faisait si longtemps que je n’avais pas vu le soleil…
    Profitez des derniers beaux jours. Bon week-end à tous!
    .

  47. Rentrer de « vacance », aller vérifier que l’Oeil est toujours Ouvert, et lire … PROJET!
    Sans même aller plus loin dans la balade, belle perspective…
    Bons et nombreux projets à toutes et tous!

  48. PROJET
    entrecroisement
    de toutes les paroles
    Maquette désordonnée du monde
    et ses théories décalées
    Le mot qui fait lumière
    sur le monde en marche

  49. Un moment d’émotions, une jolie rencontre, avec Andrée, le passage du virtuel au réel… émouvant de force.

    Le projet d’être heureux
    Enfin
    De caresser la Paix
    Et se serrer d’amour
    Se marcher son destin
    En quête du tout de bon
    Pour donner son meilleur
    Et accueillir le bonheur
    Sans fin

  50. Il existe une histoire des plus triste.
    Cela se passe en des temps immémoriaux, dans ce pays que l’on nomme antipode.
    Un pays que nul ne peut imaginer aujourd’hui, un pays ou le temps avançait à reculons.où les gens dormaient le jour et vivaient la nuit, un pays aux repères à l’envers

    Mais plutôt que de vous en parler pendant des heures, je vais vous conter l’histoire qui a traversé le temps jusqu’à nous grâce à l’oralité et un vestige que nous conservons précieusement.
    Je vous soulèverais la voile qui le recouvre cet emblème quand mon histoire sera terminée.
    Ecouter plutôt !

    Cela commence par la naissance d’Henri. Pour ces parents ce fût le jour le plus extraordinaire de leur vie. Henri était le plus joli des vieillards que l’on avait jamais vu dans le village. Il mesurait cinquante trois centimètres et pesait trois kilogrammes cinq. Ces cheveux étaient d’un gris cendré et d’une finesse extrême. Sa peau était entaillée de belles rides. Sa démarche lente et bringuebalante. Ses parents savaient qu’il ne resterait pas longtemps aussi mignon. Mais pour l’instant il vivait ce jour merveilleux comme un don de l’enfer. L’accouchement avait duré plus de dix heures et Pierre son papa était maintenant alité. Sa femme qui travaillait sans relâche avait quand même pu être auprès de lui pour ce moment extraordinaire. Tous deux avaient préparé la chambre avec le plus grand amour. Quatre jours plus tard tout le monde était installé à la maison. Les années passèrent pareil à un long tunnel, dans le plus grand des bonheurs. Henri grandissait bien. Sa peau perdait de ces rides si mignonnes, ses cheveux brunissaient et perdaient cet éclat de la poudre de volcan.
    Malheureusement quand Henri eut dix ans, ses parents contractèrent la maladie du temps. En quelques semaines ils se transformèrent en d eux bébé joufflu. On les plaça dans une crèche familiale et Henri fût récupéré par son oncle. Un homme d’une gentillesse extrême par contre sa femme ombrageuse et violente ne supportait pas cet enfant. Du soir au matin elle le faisait travailler à la ferme. Les années passèrent Henri était sous le joug de cette femme. Il venait d’avoir vingt ans. C’était un homme fort et d’une beauté sans pareil. Mais il était très timide. Ecrasé par la domination de sa tante. Aussi n’avait il jamais rencontré d’autre femme que sa mère et sa tante.
    Le pays était dirigé par une reine qui était l’un des plus jolie enfant de soixante dix ans qu’il soit. Mais bientôt il lui faudrait céder son trône. Car elle marchait de plus en plus souvent à quatre pattes et ne prononçait que quelques mots en babillant. Plus personne n’était en mesure de la comprendre. Sa fille la princesse mafalda était une belle jeune femme de trente cinq ans. Il lui fallait trouver un prince pour se marier et ainsi devenir la reine de ce royaume.. Elle ordonna qu’on recherche dans tout le pays le plus beau des hommes de préférence avec quinze ans de moins. Il fallait qu’il fort et rigoureux.. Les soldats de la reine parcoururent le pays des antipodes jusqu’au limites les plus reculées. Parcourant chaque jour les chemins les plus dangereux. , Les montagnes altières, les forêts menaçantes.un jour il découvrirent cet homme tant recherché.. Les soldats revinrent au château et racontèrent tout dans les moindres détails de la vie de cet homme. Et, surtout ce qui intéressait la princesse la description complète de son corps. On lui décrivit les muscles ferment mai s pas disproportionnés. Ses fesses rondes à souhait mais pas vulgaire. Ses yeux aussi noir que l’enfer. Ses cheveux aussi beau que l’ombre. Sa nuque longue et massive. Et surtout on lui détaillât la membrure extraordinaire dont cet homme paré. La princesse décidait de s’y rendre sur-le-champ. Lorsqu’elle se trouva à quelques mètres de lui il se sauva en courrant dans le fin fond de la forêt. La princesse essaya bien de le rattrapé mais il avait une vigueur bien supérieure. En suivant le chemin elle découvrit son godillot qu’il venait de perdre . Elle le ramassa et ordonna qu’on lui présente tous les hommes du royaume. Cela dura près de six mois.. Aucun ne pût l’enfiler. LA princesse en mourût de désespoir. Henri lui ne réapparu jamais. On ne sait ce pas qu’il devint. Mais en hommage à cette princesse éperdue d’amour, il fût décidé de prendre comme emblème ce godillot. Aujourd’hui ce monde à disparu . Seul le godillot d’Henri fût retrouvé, un vestige de ce monde au frontière du réel.que maintenant je peux vous dévoiler.

  51. Coucou, Ossiane

    PROJET…tout un programme dans un chemin de vie semé d’embûches mais si plein d’envies de plonger dans l’inconnu pour se trouver, s’accomplir, réaliser ses désirs les plus fous…et semer, comme le petit poucet, des pierres pour repères pour avancer vers sa destinée avec ses galoches crottées mais présage d’un ailleurs meilleur.

    Un amical bonsoir à tous les ami(e)s de l’Oeil Ouvert!

    Bises vers toi, Ossiane..et, à bientôt

  52. Un poème d’Issa le japonais

    « En ce monde nous marchons
    Sur le toit de l’enfer
    Et regardons les fleurs »

    ___

    Traîner sur les chemins
    Flaner sous les ombrages
    Ecouter les oiseaux
    Sentir les blés coupés
    Regarder les fleurs
    S’émouvoir d’un papillon
    S’approcher d’un troupeau
    Caresser une chèvre
    Marcher près d’un ruisseau
    Ouïr le bruit de l’eau
    Entendre le silence
    S’assoir sur une pierre
    Pour mieux l’entendre encore
    Savourer le vent léger
    Se soustraire au temps
    Ne rien imaginer
    Simplement être bien
    Savoir se reposer
    Et oublier un instant
    __

    Bonne fin de soirée à tous, merci Ossianne, oui anne-marie il y a toujours de par le monde un oeil qui reste ouvert, Lou par exemple ou Neyde ou ce soir Claudie, à tous bonne nuit, je m’en vais lire la page de Marc

  53. Et oui derrière chaque vestige, godillot ou autre se cache une histoire, nous sommes les archéologues à la recherche de notre histoire.merci Marc pour ton récit

  54. …savoir se reposer et oublier un instant (dixit Monique)

    Sur un lit à roulette dans un couloir d’hôpital car…
    Aux urgences, rien n’est urgent
    Les pas des patients sont lents
    Et tous semblent paresser
    A part peut être le sang
    Presser d’aller en balade
    Dans les veines et capillaires
    Avant d’être mis en flacons
    Pour analyser nos fonds.

    J’ai inhalé tant d’poussière
    En restaurant ma chaumière
    Que j’ai atterri aux urgences
    Avec un asthme pour épilogue.

    Sur un lit pâle sans attrait
    A barreaux et à roulettes
    Poussé par deux brancardiers
    On allongea ma fatigue

    C’est parti! ré, mi, fa,sol
    Respirer l’aérosol
    Se faire écouter le coeur
    Se faire palper et piquer
    Par des êtres vêtus de blanc
    Qui vous posent un tas d’questions
    Sur certains antécédents
    Du coeur ou certaines douleurs.

    Mon autobus des urgences
    Croisa d’autres corps déposés
    Sur des brancards en queue leu leu
    Dans les halls, le long des murs
    Dans des couloirs bleuâtres
    Aux zones compartimentées.

    L’attente maîtresse de ces lieux
    S’imposait à tout malade
    Aux personnes âgées
    Sous calmants ou perfusées.

    A qui réclamait son docteur,
    Son dossier, son bassinet
    A qui s’impatientait
    Assis, debout, alité.

    Et la porte close fit face
    A la patience de mon esprit
    Derrière elle l’octogénaire
    Emballée sous des fils
    Des poches de sérum, un respirateur
    Apparaissait quand l’issue
    S’ouvrait et se refermait
    Au passage de ses soignants.

    Mon oreille suivait le bruit étouffé
    De cette sonnerie qui veillait la vie
    J’ai eu parfois froid, mis sur moi le drap
    Sur mes épaules déshabillées
    Couvertes d’une tunique d’hôpital.

    Quelques pompiers croisaient l’SAMU
    L’ambulance rouge, l’ambulance blanche
    Déposaient tour à tour des blessés.

    Le fiévreux qui crachait ses entrailles.
    L’éclopé tombé au football
    L’enfant brûlé par une casserole
    Le saoûl qui n’était pas dégrisé.

    La Mémé n’avait plus sa tête
    Elle se tourna vers moi
    Depuis son brancard
    Juste garé avant le mien.
    Sénile elle parlait de tout et de rien.

    « Mad’moiselle vous voulez-bien m’causer? »
    Me demanda t-elle implorante
    Hélas ses paroles légères
    Malgré ma sollicitude
    S’évanouissaient en désordre
    Mourant au bord de ses lèvres
    Au gré de la conversation.

    Que c’est triste de vieillir ainsi
    Avec pour seule retraite
    Des visages d’inconnus
    Vous remplissant la tête.
    Je lui offris mon godillot
    Un seul! l’autre restait suspendu dans le jardin de nos coeurs.

    Au suivant….

  55. joli Leila! La fin est adorable 😉
    Et de liane en liane, de branche en branche
    La chaussure reparcourut les textes, remonta jusqu’à celui de Lou, remit son t au « ri » (conjugaison oblige 😉 et redescendit faire causette à la vieille dame de l’hosto.
    Love

  56. Scène réellement vécue par moi.Foi de bois, foi de fer, si je mens, je vais en enfermant mon coeur…sous verre:))) On oublie les urgences, on est parfois malades,mais la supplique de la vieille dame c’est immortelle.Ell ouvrit la chaussure, défit les lacets (oui mais y a plus de lacets…un chez le fakir, un chez l’enfant….faut suivre le fil des idées…s’accrocher aux herbes:))) Comme ses paroles, son monde devenu irréel, elle regarda au fond du ravin, une semelle de cuir désséché qui se craquèle.La revoilà, enfant, conversant avec l’oeil qui regarde l’Ossiane aux vagues paisibles et joyeuses.

  57. Désolée pour les fôtes d’ortografe, c’est la rentrée…ça perturbe les enseignants…à ce propos en voici en voilà quelques réflexions d’enfant, inspirées à mes textes par des enfants…des vrais :)))))))

    Cahier de rires

    A l’âge de la pierre ponce, le silex, une pierre taillée servait à chasser le mammouth. C’était un grand éléphant dinosaure.
    Pour le chasser, les hommes se cachaient derrière de hauts suppositoires, les menhirs.

    La nuit venue, les grottes trop sombres et trop glodytes
    S’illuminaient de feu. De faux cils (fossiles), découverts dans la grotte de la squaw (Lascaux)prouvent l’art des homo sexuels (homo sapiens). Ces hommes enterraient leurs morts, vivants.

    Plus tard, dans l’antique cité (Antiquité), les hommes ont appris à couvrir leurs morts de bandes Velcro comme les momies. Ils priaient beaucoup le rat d’Egypte pour rester vivants dans les pyramides, mais ils finissaient par sécher à cause du soleil.
    Et on a retrouvé la porte pour les sortir de là. Ils avaient mis dans leurs tombeaux des trésors, ils dessinaient des yéroglifes sur les murs et les papiers russes (papyrus).
    Les Romains n’habitaient pas très loin d’eux, au 620 avenue Jesus Christ.Ils avaient beaucoup de dictateurs qui dictaient des lettres à leurs peuple pour se faire de la publicité.
    C’est comme ça qu’Astérix les a découverts.Il les a aidés à trouver du pétrole en construisant des aqueducs comme le pont du Gard.
    A l’époque, la France était gaulliste (gauloise), et les klaxons (Saxons) se sont installés en Angleterre, Les Huns, un peuple qui aimait habiter dans les yaourts (yourtes) venait d’Asie mais on les a arrêtés à Auchan (aux champs Catalauniques). Heureusement car, ils avaient beaucoup de cavaliers à chevaux. Les Français ont aussi combattu les Maures, qui vivaient dans les cimetières. Ils les ont arrêtés à moitié (Poitiers).
    La France a eu des rois très respectés. Leurs esclaves (serviteurs) se prostituaient (se prosternaient) en signe de respect. C’est à cause de l’un de ces rois qu’on est obligés d’aller à l’école aujourd’hui.Et d’apprendre que Jeanne d’Arc a préféré porter des culottes en fer au lieu de garder ses moutons. C’était pour faire la guerre aux Anglais.Mais ceux -ci se sont mis en colère et l’ont rôtie.

    JE RIS, JE RIS, JE RIS, CAR LES ENFANTS C’EST A S’ARRACHER LES CHEVEUX MAIS TANT DE BONHEUR :))))

  58. Les perles des mots d’enfants
    Sont à enfiler
    Au fil des aiguilles
    Pour en faire des colliers !

    Leïla, j’aime beaucoup !

    Colliers de eeeeeeeeee en biseeeees

  59. OUF, HEUREUSEMENT QUE CE MUR CONTIENT UN OEIL OUVERT !!
    Je n’aime pas les frontières même en osier.Un jour, pas si lointain c’était sur un trottoir d’Algérie, j’ai vécu une scène absurde.Un intégriste avait déroulé une longue corde, m’avait sommé de la longer d’un côté et avait invité mon frère à passer de l’autre côté, nous nous sommes regardés mon frangin et moi-même médusés, je me suis retrouvée alors dans les autocars blancs devant-noirs derrière, je me suis vue derrière une bourqa afghane, je me suis sentie face à un tank sur la place de Tien an men,j’ai vu ma liberté muselée.Les mots sont des perles à enfiler pour aimer, les cordes sont des frontières, l’osier respire de son oeil, alors je pardonne au mur d’exister.

  60. Enivrez – Vous

    Enivrez – Vous
    Il faut être toujours ivre.
    Tout est là:
    c’est l’unique question.
    Pour ne pas sentir
    l’horrible fardeau du Temps
    qui brise vos épaules
    et vous penche vers la terre,
    il faut vous enivrer sans trêve.
    Mais de quoi?
    De vin, de poésie, ou de vertu, à votre guise.
    Mais enivrez-vous.
    Et si quelquefois,
    sur les marches d’un palais,
    sur l’herbe verte d’un fossé,
    dans la solitude morne de votre chambre,
    vous vous réveillez,
    l’ivresse déjà diminuée ou disparue,
    demandez au vent,
    à la vague,
    à l’étoile,
    à l’oiseau,
    à l’horloge,
    à tout ce qui fuit,
    à tout ce qui gémit,
    à tout ce qui roule,
    à tout ce qui chante,
    à tout ce qui parle,
    demandez quelle heure il est;
    et le vent,
    la vague,
    l’étoile,
    l’oiseau,
    l’horloge,
    vous répondront:
    « Il est l’heure de s’enivrer!
    Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps,
    enivrez-vous;
    enivrez-vous sans cesse!
    De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »

    Charles Baudelaire

  61. C’est une histoire … de vie, d’amour …. l’histoire d’un chemin à parcourir en ayant apris le secret de la joie … oui ,la joie … la seule que je connais, ma joie dans la tienne …. dans la certitude que la rose est là … L’appeler, la retrouver à chaque fois ,,, malgré et “contre” tout ,,, sa douce lumière est là ,,, dans le silence de notre Coeur en écoute ,,, dans chaque instant de vie … sans cesse … Elle nous demande d’apprendre à respirer … une danse pour la vie ,,,, pour un amour qui tout donne de soi ,,,, jusqu’au dernier souffle qui sera un jour … dans un instant … le début d’une nouvelle vie … renaissance … en vie … douce … de toi …

  62. Posés les chaussures, les crampons,
    dessous la poussière des sentiers et de la poudre de glaciers
    Posées les palmes et les sacs,
    dessous le sable et le sel séché.

    Le retour… Soif de lire sur la toile
    les yeus encore dans les étoiles
    qu’elles soient du ciel ou de la mer
    Bonjour à toi, bel équipage

    Ensemble continuer le voyage
    Au fil des pages

  63. Avec un « e » en trop en posant palmes et sacs !!!
    Il faut garder ses habitudes ! sinon ce ne serait pas drôle ;-))
    Aurai-je attrapé une christinite ?

  64. Coudriers coudés,
    hampes tricotées,
    espaliers bariolés
    lisse bien nette au sol
    et cette sabline ocre
    pas besoin de coupe coupe
    pour se frayer à vue
    un passage,
    juste se laisser guider
    sans perdre une image
    dans le caillebottis et la claire-voie
    dans le treillage sans clé
    en guise de serrure
    dans la claie sans hivernage
    qui vise la nature sauvage
    dans le moucharabieh
    avec le regard en biais

  65. Oui christine mais dans certaines fortifications il y a aussi les banquettes cannées, les murets, parapets, casemates et par éclats bientôt remplacés par des levées de terre, des sacs de sable mais la vannerie si riche a aussi servi à protéger en ouvrages amovibles et légers.

  66. Quel plaisir de retrouver peu à peu tout le monde!
    Merci Alice, Claudie, Merciel et Phil d’être revenus avec ou sans palmes;-)
    Belles vanneries de mots ce matin;-)

  67. Qu’importe les chemins parcourus,
    Un jour, un mois, une année
    Ici ou là trainant nos godasses,
    Tous les chemins nous ramènent à notre source première,
    Riche de l’ailleurs pour retrouver son nid douillet,
    On ne revient jamais bredouille des escapades
    Et si sur le chemin on a usé ses sandales,
    La tête est pleine de souvenirs
    Les yeux remplis de soleil et d’images,

    bonjour à tous les vacanciers et vacancières de retour parmi nous.

  68. Chère Ossiane,
    j’ai reçu ton email et j’ai déjà envoié la reponse.
    Tu l’as vu?
    Les mots et projets poussent sur ton blog aujourd’hui!
    Bises à tous

  69. Merci Monique de tes paroles apaisantes, en répons un texte…court, pour une fois OSSIANE :)))
    très bon après midi ( GMT oblige)

    000

    Voyage …un autre approche de la vie

    Quand Proust déclare « Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages mais d’avoir d’autres yeux » il suggère quelque part que le renouveau n’est pas dans l’ailleurs mais dans la vision du monde, mais au moment où il suggère de changer de lunettes, d’ajuster sa perception il ne dit pas pour autant comment s’y prendre.

    Comprendre l’autre et l’ailleurs, même sans aller au plus près du contact mais dans l’appréhension des différences et des spécificités par des lectures, des reportages et une attention sans jugement.

    Un regard fait de curiosité sur le pourquoi et le comment des choses, mais sans tentative de comparaison et de filtrage, à la seule aune de nos mythes, légendes et de notre histoire collective profonde.

    Car les autres mondes, ou plus exactement cette couleur de la diversité leur appartient et n’entend pas être réductible à une quelconque analogie ou point d’évaluation.

    Mais à tout le moins faut il pour aller vers les racines de l’altérité par des considérations géographiques, politiques, anthropologiques et sociologiques qui fixent sur une trame différente les pigments de la typicité et le sentiment de cet air différent à respirer et à ressentir, à montrer et à découvrir.

    Rajeunir et rafraîchir sa teinture humaniste par une meilleure capacité à embrasser les contours et horizons de la diversité, voilà une entreprise périlleuse et délicate qui demande plus que de l’obstination, une capacité d’abandon, d’immersion et d’osmose.

    Ceci pour se laisser gagner par les rythmes, les vibrations et les odeurs qui fondent et témoignent de ce biais sensoriel, de cette réalité décalée, de ce monde à côté.

    Et puis on peut aussi interpréter sa suggestion comme le fait de développer son imaginaire d’une part par des lectures et des rêveries et puis ensuite de sortir du conformisme ambiant de son époque, de sa classe, de son lieu.

    Ceci afin de se poser différemment et le cas échéant s’opposer aux poncifs, aux standards, aux conformismes de tout bord et de tout poil afin de renouveler, rénover, remanier les buts et les plaisirs du voyage en se plongeant dans un ambiant différent, inconnu, revisité.

    Ce perspectivisme sans réductionnisme, ce relativisme qui permet d’éclairer une vision de manière multi source fonde une méthode moderne d’investigation qui veut qu’on ne puisse se prononcer et donner un récit trop prématurément.

    De quoi seront donc fait ces autres yeux pas greffés mais empruntés comme on emprunte un chemin de traverse pour non couper court aux réflexions mais les favoriser et en s’éloignant de ces sentiers battus et rebattus, redistribuer des cartes en une nouvelle donne.

    Des cartes aux atouts à exploiter et des cartes où l’on s’ingéniera à traquer les « terra incognita » pour faire surgir au monde et clamer à la face de celui-ci qu’on est allé au plus inaccessible dans les endroits les plus incroyables à la rencontre de l’humanité entière, sans parler d’infra humanité quelque soit l’inanité de certains efforts du fait des infra structures inexistantes.

    Ces yeux ne sont pas que ceux de l’éblouissement et de l’avachissement mais aussi ce regard distingué qui fait la distinction et s’ancre dans des réalités moins apparentes au point de ne pas donner une rente de situation à ceux qui vont au plus court et au plus simple pour tenter de décrypter dans sa finitude complexe notre Univers immédiat.

    000

  70. >Neyde:
    Oui Neyde, j’ai bien reçu ton mail. Ce sera Nath qui fera le poème du mois cette fois. Merci pour le partage!

    >Thierry:
    Court… ah bon ;-))

    Bon Après-midi à tout le monde!

  71. A l’ intention de Lou et de Leila.
     » au fond de la tombe ‘ l’ O E I L étais là  »
    V.Hugo

    Sans avoir trouvé quoi que ce soit même pas un Oeil , je vais faire une pose avec mon sac.
    Incapable d’ énumérer tout le monde voici un bouquet de bises pour ceux qui se souvienne de moi.Noisette

  72. Bienvenu Noisette
    Trop content d’avoir enfin de tes nouvelles
    à bientôt.

    désolé Ossiane, mais quand je courre c’est cahin caha! ;)))

  73. Ossiane l’avait bien dit qu’elle nous reviendrait la Noisette !! Oui Thierry elle nous manquait.
    Bienvenue à Phil aussi, it’s good to see you
    et Welcome back Ossiane 😉 , vivement qu’ils te laissent respirer à ton boulot!
    Comme disait Monique, « Avec Neyde , on garde l’Oeil ouvert ». Ben oui, on fait partie du comité d’accueil de nuit, de garde et de permanence de l’Oeil !!
    La nuit il fait noir comme dans une tombe, pour reprendre Noisette mais tant mieux, ainsi vous ne remarquerez pas qu’on ne porte qu’une seule chaussure…
    l’autre étant restant suspendue dans le jardin de nos coeurs (C’est Leila qui l’a fait remarquer ;)) , on attendra donc qu’agilement elle remonte nous la chercher car ça peut déconcerter comme ça à première vue, des gens du comité d’accueil qui ne portent qu’une seule godasse ))
    Quant à Thierry, las d’attendre que quelqu’un s’attaque au troisième oeil, s’y est lancé. Jolis les voyages ouverts de ton esprit Thierry… biseeeeeees
    Et Biseeeeeeeeees du dimanche matin à tous.

  74. NOISETTE est là,
    suite à une panne de « modem » je n’ai pas pu me « re-connecter » la semaine dernière…
    …,en passant par BREST dans ses rues à angles droits, dans le quartier du port qui se modernise, j’ai pensé à toi NOISETTE, à ces mots que tu m’avais adressé,
    à ce trouble d’enfance…(à ces forteresses volantes, à ces éclats, ces bruits, ces frayeurs,…).
    et puis « l’oeil était dans la bombe et regardait le monde »…
    n’y songeons plus, rions tous en coeur des bienfaits des mots partagés, NOISETTE, je t’embrasse d’un grand soleil…

  75. Bonsoir à tous les amis

    « Capacité à embrasser les contours et horizons de la diversité » je ne cite pas Proust mais Thierry, c’est peut-être le plus difficile, nous vivons tellement dans le superficiel, la vitesse, le « tout voir » le « vouloir tout comprendre » alors qu’il faudrait sans extravagances s’ouvrir au monde avec humilité, dans la plus grande simplicité, sans se disperser, sans vouloir absolument « ratisser large », oui c’est un autre regard, un nouveau regard pour aller plus avant dans la connaissance de l’autre,peut-être voir moins mais mieux, j’ai un peu dévié ta pensée Thierry mais c’est le chemin sur laquelle elle m’a emmenée avec son maigre petit balluchon de mots, le godillot au bout du bâton….

    Ce sont les retours et les joies des retrouvailles, n’est-ce pas Noisette, Phil alba, aspe, anne marie et tous les autres.
    En comité plus restreint (famille) revenus de lointains chemins, j’ai adoré aujourd’hui : « ça fait trop longtemps que je ne te voyais pas » suivi d’une longue embrassade, voilà ce que l’on rencontre sur le chemin de la vie et ça sans parcourir des kilomètres.
    Merci Leïla pour « l’oiseau de passage » que j’adore, et qui corrobore ce soir mon état d’âme. J’espère que tu vas mieux après ce séjour pas particulièrement réjouissant.

    Bonne nuit à tous

  76. Pour projeter faut il vigueur ou imagination ?

    Pour aller au delà de l’instant, du visible aussi ne faut il pas courber le temps
    et également infléchir l’espace ?

    Le projet n’est au début que projectile; on le cherche aérodynamique
    et léger, avec l’aide du propulseur au poignet et d’une belle encoche
    on décoche à loisir des traits distants et balistiques.

    Le projet se précise, il se conceptualise et s’organise, la logistique est souveraine dans son accomplissement qui encadre les moyens et forces en présence pour tendre vers un but, passant pas des étapes, verrouillant des points clés, avançant à petit pas de manière sériée.

    Le projet se modernise, certains ironisent, nous iront à Venise. Il faut toujours imaginer, ménager et accomplir mais quand tout se mécanise, le facteur humain
    reste un souci, l’ergonomie une devise, l’efficacité – la recherche de l’économie des devises- qui parfois atomise, à trop miser sur des évidences on en oublie
    les créances et les lettres patentes qui réduisent la cadence.

    Je vous fait grâce de tant de projections diverses, de gravier et d’enduis,
    de pellicules et de soucis, dans le trait continu qui allie le profit de sa réalisation
    à la joie de la mise en action réside son énergie.

  77. >Noisette:
    Quelle bel accueil tu reçois ici! On t’a cherchée partout à un moment donné mais tu as fini par retrouver ton chemin ici;-) Bonne route avec nous!

    >aspe:
    Bon retour parmi nous, j’espère que tu as passé de bonnes vacances.

    >momo:
    Merci pour ces gentits mots, momo;-) Bienvenue sur L’Oeil Ouvert!

  78. MONIQUE, je suis tellement d’accord avec votre façon de voir les choses…

    NOISETTE, bon retour !

    Mon PROJET: apprivoiser au mieux mes blessures, et me protégrer au mieux …
    Me méfier de certaines gens, langues de vipères …Vie Perd…
    Ne rien attendre (mais on attend malgré tout toujours !), savourer doucement les instants simples…
    Mais comme c’est dur de créer du lien, surtout de « l’authentique »…

    Bonne journée à tous

  79. La route est longue pour trouver son chemin …du sens … un projet …

    Message, mais sage …

    Générations frissons
    Générations pulsions
    Osons la participation
    Créons de nouveaux horizons

    Osons confronter nos idées
    Pour transformer les mentalités
    Dans le respect des différences
    Devenir responsable et faire sens.

    Et si cela semble si sensible tous ensemble
    Ciblons du sens qui nous ressemble, du sens qui nous rassemble.

    Générations frissons
    Générations pulsions
    Sachons être acteur de notre vie
    Et donner nos avis

    Se questionner pour créer demain
    Choisir notre chemin
    Etre vraiment volontaire
    Surtout ne pas se taire.

    Et si cela semble si sensible tous ensemble
    Ciblons du sens qui nous ressemble, du sens qui nous rassemble.

    Générations frissons
    Générations passions
    Issues de la diversité
    Richesse de toutes les cités

    Pensons la complexité
    Impulsons la mixité
    Point de modèle ou pensée unique
    Dans cette société technocratique.

    Et si tout cela semble si sensible tous ensemble
    Ciblons du sens qui nous ressemble, du sens qui nous rassemble.

    Générations frissons
    Générations passions
    Nées de nombreuses fractures
    Et payant les factures …

    Morcelées, fragmentées
    Cherchant à se construire une autre identité
    A se relier, se renouveler
    Dans le respect et la pluralité.

    Et si cela semble si sensible tous ensemble
    Ciblons du sens qui nous ressemble, du sens qui nous rassemble.

    02/11/08

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