~~c~o~u~r~s~e~~~

Course

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Criblé de balles, un été jaune paille, moisson d'étoiles

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas

Criblé de balles
un été jaune paille
moisson d’étoiles

Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne.

96 réflexions sur « ~~c~o~u~r~s~e~~~ »

  1. Ballades du beau hasard. le bonheur de Paul Fort

    « Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
    Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.

    Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
    Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.

    Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
    dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.

    Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite,
    sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.

    Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite,
    sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.

    De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
    de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.

    Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite.
    Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé ! »

  2. Le rythme de tes photos me fait penser aux Djinns de Victor Hugo avec le crescendo puis le decrescendo de ce passage terrible des esprits dans la nuit

    « …Dans la plaine
    Naît un bruit.
    C’est l’haleine
    De la nuit.
    Elle brame
    Comme une âme
    Qu’une flamme
    Toujours suit…. »

    http://www.lettres.net/hugo/texte04.htm

    Je crois que ces masses peuvent aller jusque 300kg.
    L’une d’elles avait dévallé le champ et traversé un chemin où nous aimons nous promener !

  3. comme des ronds dans l’eau
    des balles de pailles dans les champs ….
    imaginaire doré des blés de l’été

  4. Il n’y a qu’à la montagne que ce genre de ballot de paille est vraiment pratique. Enfin quand la ferme se trouve en bas de la vallée…

  5. Le temps des fenaisons
    L’hiver a sept bottes
    Le troupeau dans ces lieux
    Au fenil puisera
    Ou dans l’herbe mouillée
    D’ensilage goûtera.

    L’herbe fauchée l’été,
    Le vin goûté l’hiver
    La botte au vin aura
    Des épis à offrir en…….pain )

    Après les étoiles moissonnées hier soir, je redeviens très sage…dégrisée.
    Marc, Thierry, zètes pas vexés j’espère..humooooour.)
    Bonbonze, c’est rigolo comme tout mais tu te penches dans la vallée pour que le ballot fasse toboggan sur ton dos.Campe bien sur tes deux jambes, 300 kilos quand même dévalent la pente!

  6. au champ dominos
    il passe à travers les balles
    c’est une paille dans l’œil

    des pions de moisson
    en dominos emballés
    en balles rebondissent

  7. Radar des villes
    radar des champs
    la vitesse nous emballe
    rouleaux de paille
    vendangeurs vendangeuses
    le vin de paille
    le vin fou
    le champagne
    nous met en joie

  8. Joli, c’est un paysage que j’aime, tout simplement,
    et ton haiku est splendide, Ossiane, je silence ta page si belle….
    Bonjour à chacun, nostalgie d’automne, une belle moisson d’été fait du bien…

  9. Of course
    Une petite question :
    Si les bouchons sont si grands
    on peut deviner la grandeur des bouteilles!
    ======================================
    Ossiane
    j’aime ces photos
    C’est, pour moi, un paysage inconnu
    non pas les vignes, mais le foin.

    clin d’oeil à Pierre :
    Tu as de la raison:
    le champagne
    c’est un breuvage divin!

  10. j’me suis fait rouler, j’suis sur la paille,, c’est ballot

    tabula rasa
    rêve d’urbaniste
    cauchemard des habitants

  11. hello Annick, hello le capitaine et hello l’équipage

    Les rouleaux de foin me font penser à ces glaneuses au travail de Tom Otterness qu’on avait juchées sur des collines à proximité de Stanford il y a quelques temps. L’effet était très réussi.
    http://www.stanford.edu/~kendric/Hay/index.html

    Le foin fou enfiévré court de toutes ses roues
    Et au bout du rouleau forme ces femmes debout
    Les glaneuses de Millet éreintées et courbées
    Qu’Otterness en clin d’oeil remet dans la campagne
    Se redressent ou se baissent et travaillent sans arrêt
    Cette paille enroulée que les sculptures empoignent
    Se remet en rouleaux pour former d’autres femmes
    L’humour traverse encore ce parc au fol attrait …

  12. Après Victor Hugo ….il est difficile de retrouver des mots !!!! merci Candide pour ce beau poème

    Et je vois modestement
    Jaune ,si jaune « en plein jaune »
    Fou de lumière ,lumière d’une autre planète
    Où des traces incertaines errent
    Ile de Pâques en Marne
    Tels des êtres posés là
    Pour l’éternité regardant les étoiles
    AA

  13. C’est plus fort que lui
    Quand mon oeil se ballade
    Une seule balle
    Et son petit coeur en lui
    Il bondit la rejoindre
    Pour se batifoller de vie
    Mon regard ce petit fou
    Qui pirouette
    Et se suffit d’aimer
    Tout simplement d’aimer
    La beauté de la vie
    Quand elle se donne à voir
    A se ressentir d’aises
    Ma vie
    Je t’aime mon regard
    Tu es ma goutte de vie

    coucou Lou.

  14. Hello la compagnie !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Tout au bout du champ
    Quand les blés sont coupés
    Les bottes rondes sont rassemblées
    Pour le nouveau jeu de l’été :

    Déjà bien regroupées
    Elles commencent à s’aligner
    Au loin, sur la ligne de départ
    La course va bientôt commencer.

    Ce n’est pas une course ordinaire
    C’est le SOLEIL qui donne le coup d’envoi
    En comptant

    1, 2, 3…
    SOLEIL !

    Il leur faudra stopper impérativement
    Au mot Soleil, plus de mouvement,
    La première qui bougera,
    Retournera au point de départ,

    Le soleil commence à compter :

    1 , 2, 3,
    SOLEIL !

    J’en aperçois déjà une
    Qui a pris un bon départ
    Mais voilà que la numéro 6
    A pris un peu de retard
    Et a du mal à s’immobiliser !

    N° 6 a bougé !
    Retour à la case départ !

    N° 6, avec difficulté,
    Remonte la pente qu’elle avait empruntée
    Laissant quelques brins de paille au passage…

    1, 2, 3,
    SOLEIL !

    Et voilà que les trois premières
    Plus malines que les autres
    Ont pris un certain avantage
    Et roulent habilement
    Et surtout allégrement
    Vers la ligne d’arrivée
    Et même pas essoufflées

    1, 2, 3,
    SOLEIL !

    SOLEILLLLL !!!!
    Crie le numéro 1

    OK,
    Tu seras donc la première
    A être embarquée
    Y’a la remorque qui attend là-bas
    Regarde, elle te tend déjà les bras !

    Et deux longues épées
    Comme deux piques acérées
    Transpercèrent la botte
    Et la hissèrent sur la remorque

    Voilà l’histoire,
    l’art
    et la manière
    De faire le ramassage des bottes
    Quand la moisson est terminée !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Botteeeees de biseeeeeeees à partager !

  15. _

    Oh, Balles-zé-Buttes

    Que diable …

    Foin de soleil !

    Ici, domine Ô neige

    D(é)s monts de neige !!!

    Et aucun chasseur de poudre en vue.

    Je m’em-balle donc.

    Bottines, bonnet, écharpe,
    J’enfourche
    Ma pelle à neige
    Et vais donner
    A manger

    A mes zoizeaux.
    _

    heu … (mais c’est vrai, en plus !).
    _

  16. _

    Annick :

    si le bel rendez-vous d’amour d’aujourd’hui se trouve au coin d’un feu de bois et … de quelques bougies … j’attends …

    Tout est allumé !
    _

    Clin d’oeil et sourire.
    _

  17. Tu me fais sourire, Bourrache, alors je viens, c’est fort certain, j’aime le coin du feu de bois…quelques bougies…et les clins d’oeil…et les sourires….mais c’est a llumé où, dis?! bises.

  18. mais pas tout de suite, dans l instant, Bourrache, Leila, un rendez vous chez le coupe tif avec mon fils, alors ce sera peut être un feu d artifice d’un autre ordre, avec la coiffeuse, RV surprise pris cet aprem en me marchant la place..SOURIRE…
    à fort bientôt, je garde l’invitation, à laquelle je dis OUI! oui de oui!
    je me sauve RV 18 H sur la place du merveilleux bourg d un coin de France avec la Loire tout en bas….J’ai de la chance de naviguer son cours… BISES! merci ma vie!

  19. Effet paillasson et irritations
    il vaut mieux éviter de s’y coucher
    pourtant on ne va pas cette vue boucher
    on aurait même envie de bouger
    les rouleuses sont passées par là
    les bouleuses n’ont qu’à bien se tenir
    les ficelles de lieuses ne sont pas radoteuses
    c’est une mer de ballots cylindriques
    qui flotte dans la plaine excentrique

  20. _

    Annick … j’ai démarré mon poêle à bois … allumé mes bougies … chez moi … dans mon bled perdu … sous la neige … de mon ardenne belge.

    Vous y êtes tous les bienvenus.

    Pour le ramassage, veuillez vous inscrire :

    http://www.ailelissedeMarc.hélico

    … il sait où se poser.

    Thés et p’tits noirs à volonté.
    _

    Ayant écrit ainsi … j’me demande … où t’es passé Pierre b. … ?

    Plus aucun écho de ton orange sur le toit …
    _

    Biz à tous.
    _

  21. Merci Bourrache, on rappliqueeeeeeeeee
    Mais ché pas si l’aile lisse de Marc va nous emmener où que ce soit : le lien que tu mets est en panne 😉
    Répare le vite qu’on puisse d’abord aller à la recherche de Pierre B et de tous ces autres deserteurs … … …

  22. Christineeeeeeeee , très drôle ton 1, 2, 3 soleil ,
    bisou 1, puis 2, puis 3 le soleil roule dans les champs!!!!!!

  23. Roules ,roulons , roulez
    fabuleux reportage Christineee à perdre haleine nous y étions presque
    Tel un Tour de France un peu désordonné et un peu rondelets les coureurs !!
    Quant aux ballots cylindriques
    et plaine excentrique !!! Thierry il faut le prononcer de vive- voix pour en ressentir la portée comme l’aurait fait Dali !!!
    Coucou lou ,là tu vas loin avec Millet et les glaneuses
    Je reste avec mes Extra -Terrestes
    pour les dominos j’ai dù manquer un épisode entre Vincent et Thierry

  24. _

    Tiens, je vais être comme ma neige : je vais en rajouter une couche…
    _

    Leïla : monte donc dans l’hélico et viens chez moi … la Belgique c’est bÔ … sous la neige … même si c’est pas haut (dans notre dico belge, y’a « colline » … « montagne » … on ne connaît pas !).

    Thierry : pour une fois, j’ai tout compris … tu deviens sage !

    Bernard : mes cours de grec, de russe … souffrent-ils … du froid ???

    Annick : oui à ton oui … ne coupons pas les cheveux en 4 … surtout quand il ne s’agit pas des gris-nôtres …
    _

  25. *****************************
    Balles qui roulent
    N’amassent pas paille !
    Papaye !

    *****************************

    Heu.
    comme dirait Bourrache !

    Rebiseeeees ….

    et gardez moi une petite place, pour visiter la Belgique sous la neige !
    Pour consoler Bourrache, je vois aussi la neige de ma fenêtre… mais elle est très loin, sur les montagnes !

    On pense à Annick : a l’heure qu’il est, elle est chez le coif !

  26. Aux stères de bois j’ai ajouté sciées, quelques poutres vermoulues.
    Un peu de paille dessous mon lit pour tous les regards.Il a fallut trackter un ballot frais roulé!))

  27. Les élèves m’ont sorti des belles, aujourd’hui:
    « Les enfants (6 ans), qu’est-ce qu’on écrit comme signe pour poser une question?
    -Le point de rodogation madame
    -Quoi?
    -Mais non rétorque un autre bambin, c’est le point de surogation!

    Eh oui, ça va v’nir!))

    Une autre, il y a l’angle droit et….l’angle gauche pardi!
    Allez droit dans la paille!

  28. _

    Y’a eu … Ulysse … heureux … d’avoir fait un beau voyage …

    Puis y’a … Bonbonze … heureux …

    D’avoir pu abandonner

    Monocle, lorgnons,
    Besicles, lunettes et carreaux
    Avalés par son bourreau.

    Tout ça
    Pour une poutre
    Dans l’Oeil Ouvert.

    Le lâche !
    _

  29. Et maintenant, une petit devinette :

    Qu’est ce qui est rond ?
    Qui roule tout de bon ?
    Et s’en va faire la COURSE en solo,
    Quoi de plus rigolo…
    Pour retrouver ses congénères
    Et se ranger, bien sagement
    En haut de la pile ?

    Cherchez !

  30. Mignonnes les ptit’ fôtes de tes élèves Leila 😉 et l’or ti graphes aussi ! moi c’est la mourphou syntaxe qui m’emBalle le plus !
    Arletteart j’vais pas loin du tout avec mes glaneuses trimeuses je te renvois le lien, t’as ptêt pas dû le voir de prês !! 😉
    http://www.stanford.edu/~kendric/Hay/Hay5.jpg
    bisou de soleil d’été. La photo du Haiku nous donne de telles envies de vacances Ossiane, que c’est pas juste qu’on soit qu’à l’automne !

  31. Pour la devinette Christineeeeeeeeeee, no clu, je pense à des ptits pois un peu mégalo mais rangés sagement heueeeeeeeeeeee

  32. _

    Bonbonze :

    Aïe … y coud
    Le feu aux fesses.

    Zut, ma commode !

    A vendre
    D’urgence
    Sur y-bêêêêê :

    Flocons blancs
    De laine neige
    A tricoter.

    Refroidissent,
    Réchauffent,
    A votre gré.

    C’est comme vous voudrez !
    _

  33. Of course, me dit une voix off, de quoi de quoi, de quoi s’agit il ?
    il s’agite de partout, ça déboule de tous les coins, on ne va pas en faire un foin
    qui va pousser ces balles sans retrousser de dalles a la mine ovale
    pas une came pourtant, ni même une camelote, c’est rond certes
    mais pas de serviette pour manger sur un table il faut renverser un rond
    mais pas de serviette…dominos…minette.

  34. Leïla ,
    on n’est pas loin de la subrogation
    mais les subrécargues peuvent attendre
    quand à la subornation… si il n’y a pas de témoins
    on est tranquille.
    Décidément ces perles sont attachantes.

  35. Rondement menée cette course !
    Toute cette paille… Ça donne envie de se rouler dedans !
    Et tant pis si après ça gratte pendant des jours 🙂

  36. _

    Thierry : chassez le naturel … il revient au galop.
    Tu vas à nouveau te taper un 5/10 sur ton bulletin décerné par ton Prof’ Leïla !

    Je ne te jette pas la pierre car, quant à moi, j’vais me farcir un 0/10 sur mon bulletin de fin de semaine d’Ôssiane… et je l’aurai mérité !

    Dis, Ossiane, tu vas bien, au moins, juste en passant ?

    Lou, Christineee … j’aurais bien rebondi sur vos commentaires … mais l’est temps (de neige) que je range mon p’tit seau … de bac à sable.

    Belle, bonne, douce nuit à tous.

  37. Je filerais ma laine pour tisser un abri
    Je conduirais un rêne dans l’désert de Gobi
    Je croiserais enfin dans le miroir de moi
    Derrière l’or en quinconce…Toi.

  38. Tous les épis rebelles sortent du disque d’or
    Tous les grains, hirondelle, viens picorer au cœur
    De la Champagne, le vin sera pressé
    Avant ton grand voyage.

  39. J’ai du mal à vous suivre autour des balles de paille, je dois avoir de l’avoine dans les oreilles et de l’orge dans les yeux…

    Tu te souviens, dis
    Ma taille tes mains autour
    Tu m’as assise sur la balle
    Avant de me rejoindre
    Mon bel amour
    C’était tentant
    On s’est reposé le dos
    Les yeux suivant les nuages
    Dans un ciel tout de bleu
    Et tu m’as dit
    Je t’aime
    Tu te souviens, dis
    Ce que me frisonne ma taille

  40. La jument rentre ce soir
    Elle aura bien besoin
    De paille, d’un peu de foin
    Pour supporter l’hiver.

    Plus de pâture,
    Paille de blé dur
    Et tendre foin
    Dans mon jardin.

    Décembre annonce sa venue
    Ah je vous guetterai,
    Mes giboulées de Mars
    Dans mon box paillé.

    J’ai lu:
    Pour un mois et pour un cheval:
    300 à 350 kg de foin
    100 à 120 kg de paille
    60 à 70 kg de grain

    Allez! Aux enchères! Une botte de 300 kg c’est plus rentable non?

    Elle est où notre spécialiste équitation? Elle prend des parallélépipèdes de foin pour ses chevaux ou ces grosses roues de paille qui dévalent la Champagne?

  41. C’est incroyable ce que mange un cheval, on m’avait dit combien de m2 pour qu’un cheval en patûre, mais j’ai oublié, si quelqu’un sait…
    en passant… que le rv chez le coiffeur, un délice, du pur bonheur, un champ de foin, des bottes de blé, des coquelicots, du frais, avec mon fils autiste de 21 ans, ses premières coupes sont loin derrière et c’est BON DE VIE…

  42. Il y a quarante années, j’ai adoré fâner les champs de paille, avec un gros balai de bois, et puis c’étaient des bottes, et des charettes tendres pour monter tout en haut, le tracteur peinait la côte, puis les cheveux au vent sur une ligne droite, le piquenique du midi si un champ fort loin, la limonade dans le ruisseau, la gourmandise avec les mirabelles délicieuses, un bel temps que ce passé en Nature si libre, sans aucune obligations comme chez les parents, la vraie vie au plus près en vacances des Vosges chez des amis agriculteurs milliardaires en coeurs, et bien longtemps après, c’est cela qu’il me reste le goût de la liberté, de l’amour, de la fraicheur, de l’authentique, de la belle Humanité qui se suffit d’aimer, de boire et de manger, dans des intérieurs fort modestes mais si généreux.

  43. Bonsoir tous. Lou superbe ces images de glaneuses de Stanford, jolie réalisation laborieuse.
    __

    Eparpillés sur le coteau
    Des bottes de foin
    A perte de vue
    Sur toile de fond dorée
    Parfum d’été
    Alignements spectaculaires
    De menhirs de paille
    Disséminés ici et là
    Sentinelles des vallons
    Perchoirs des oiseaux
    Spectacle rupestre éphémère
    Avant l’enrubannage moins poétique
    Pour un parcours final
    Sous la voûte céleste
    Adieux menhirs
    Adieux foins enrubannés
    D’autres vous attendent.
    __

    Ces bottes de foin cylindriques forment parfois dans la campagne des tableaux étonnants et merveilleux avec une impression de nature généreuse ; on peut ainsi voir d’immenses rangées de bottes si bien alignées le long du champ quelles semblent un feston brodé autour d’un grand drap de lumière.
    Elles sont aussi quelquefois placées bien dangereusement, en équilibre malgré leur poids aux abords des routes.

  44. Pour répondre à Leïla : me voilà !

    Pas de paille chez nous : trop encombrant, manipulation difficile, stockage problèmatique…
    Les boxes des chevaux sont garnis par un produit appelé « Pellet » : ce sont des sortes de granulés de bois ! Ils s’effritent sous le poids des chevaux, deviennent poudre très douce et très absorbante, plus fine que du sable.
    Les boxes sont plus faciles à nettoyer, c’est moins lourd, plus sain pour les pieds des chevaux.

    Et à l’arrivée, moins de fatigue !

    Les chevaux ne les mangeant pas, il leur faut du foin en quantité suffisante, bottes « parallélépipédiques » et bien sûr leurs grains habituel (chez nous, de l’orge floconné et des granulés « complets »).

    ____

    http://www.quenea.com/photos/pellets.jpg
    ____

    Biseeeeeeees du soir !

  45. Quelques coups de molette
    Sur la souris de l’ordi,
    Et les bottes tapies,
    Paisibles, dans l’herbelette,
    Roulent la pente et chargent,
    Aveugles mastodontes
    Dont certains racontent
    Avoir défié la marche
    Pour chercher une aiguille,
    Un baiser, un beau pâtre…
    Moi je me carapate,
    Elles vont trop vite, je file!

  46. Cela sent bon ces balles de foin, au réveil, j’aime infiniment ces paysages de vie qui m’apaisent de belle vie tendre et si douce, c’est fort joli. Belle journée pour chacun.

  47. HELLO du matin frisquet
    Merci Lou pour le rappel de tes glaneuses trimeuses de StranfoRd n’avais pas bien vu!!!!! j’aime beaucoup ? Je garde
    Alors les amis toujours dans le foin???? oin! oin ! Ne suis pas vraiment…… et reste dans les étoiles en rêvant d’un été jaune paille OUF! pour garder l’esprit d’Ossiane et ses mots Haïku
    AA

  48. toi et toit de chaume
    au chapeau de dominos
    fuite de l’homme de paille

    à tout bout de champ
    un paysage empaillé
    de tiges dominos

    dominos en jambe
    font sept lieux en bottes de paille
    aux champs colportés

    récolte de ses sons
    semence de mes dominos
    feu de paille en cendre

  49. La moisson terminée
    Les balles roulent le matelas
    De paille de miel si bel
    Elles se donnent à voir
    Sur ce champ douces posées
    L’oeil gambade vers l’une
    Toboganne la suivante
    S’élance vers cet autre
    Douces invitations

  50. Ossiane nous abandonne-t-elle sur la paille
    où nous allons crêcher pour la fin de l’année?

    Un peu de vin chaud, siouplaît, m’sieudames.
    Y fait pas chaud en bout de sillée.
    Que dalle,
    pas un brasero en vue
    Il est trop tôt pour la vigne tailler.
    Alors je vas au pressoir
    il f’ra p’têt meilleur
    voir le goûteur au dégorgeoir.
    Y’me donnera bien une petite larme
    pour me réchauffer le coeur.

  51. Bonjour !
    Aujourd’hui… il a neigé !!!! (pas longtemps, mais avec de gros flocons !)

    ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ *
    Annick, attend moi,
    Pour toboganter avec toi,
    Sur les branches d’étoiles
    Posées là, à travers champ
    On mettra nos chapeaux de paille
    Pour faire un clin d’Oeil au soleil
    Et lui dire qu’on n’est pas pressées
    De voir l’hiver arriver !

    ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ *
    Biseeeeeees geléeeeeeeees

  52. je t’attends, Christineeeee, amène ton cheval, j’ai envie de me laisser tenter par une petite marche paisible….
    Et dans l’instant, je t’emmène en toto, il fait si soleil la camapne, je t’emmeène aussi Pierre, hick, une tite goutte pour la route, un délicieux jus de paille pressé dans les plus bels miels dorés des champs….sourire…y’a des virages et des fossés, en campagne, mieux vaut avoir l’oeil ouvert vif de vue….SOURIRE.

    Y manque une présence
    Les yeux couelur de miel
    De notre tendre Ossiane
    Et les balles s’ennuient
    Mais elles attendent
    Avec joie de laisser
    Ossiane à son emploi du temps
    Bises Ossiane
    Et prends ton temps
    On garde les balles de foin
    D’ailleurs, youps,
    Me vient l’idée de courir le champ
    A perdre haleine
    A retrouver mes vingt ans
    Sourire éclats de rires

  53. Il parait qu’il neige à Antibes !!!!!
    Le chapeau de paille sert aussi pour les intempéries en Chine dans les campagnes
    voir les estampes ….
    Le chat dort au soleil en rêvant de balles de foin

  54. Grand soleil en Provence mais le vent souffle froid et sur les bords du Rhône, je n’ai croisé que des oiseaux, des canards et des hérons.
    _____

    Je vais entre les foins coupés
    A travers la campagne
    Ecouter le silence
    Courir vers l’horizon
    Marcher solitaire
    En recherche d’absolu
    Dans ce décor dénudé
    Sur cette terre rasée
    Libérée des contraintes
    Seule avec moi-même
    Savourer cet isolement
    Pour atteindre la félicité
    La paix intérieure
    Me laisser guider
    Donner libre cours à mes pensées
    Même extravagantes
    Une pause entre ciel et vallon
    Hors des pistes habituelles
    Un rendez-vous momentané
    A l’écart du monde
    Pour tenter peut-être
    De mieux comprendre
    Et donner sens à ma vie
    Sans me laisser entraîner
    Dans une course vaine et insensée

  55. Sur l’air des rumbas
    Sifflés sur la colline
    Déballe la machine
    Ses rumballers

    Bottes de sept lieux
    Les grosses balles dévalent
    Sur les picots mielleux.

    Et les ballots déboulent au bal
    Sur l’air des rumballers.

  56. ———————————————————————————–

    Bonsoir à tous ! Je ne vous ai pas abandonnés, non non pas du tout  😉

    Démarrage de la semaine en flèche, freinage sur les chapeaux de roue devant l’entrée de L’Oeil, j’arrive avec un petit vin chaud pour tout le monde pour me faire pardonner !

    C’est la course avec ou sans radar, dans les champs et dans la vie et je ne suis déjà plus dans la course et encore moins dans la vôtre car vous m’avez dépassé depuis longtemps ! Impossible de vous rattraper ni de dépasser ces bolides de paille auxquels on a fini par s’habituer même si les précédents avaient un charme plus bucolique!

    Merci à tous pour vos formidables cabrioles de mots pleines d’intensité et de fantaisie ; elles ont mis une animation certaine dans la sage campagne champenoise 😉

    >Neyde, heureuse de te faire découvrir la campagne simple mais vraie 😉 Pas de foin au Brésil ?

    >Merci à Jo.S de revenir avec nous. De jolis poèmes, elle nous fait partager.

    >Bienvenue et merci à Antoine Valentin 😉

    >Petit coucou à Balmolok qui peut se rouler dans la paille;-)

    Bises chaleureuses à vous et bonne soirée au coin du feu !

    Ossiane

    —————————————————————————————-

  57. Quel bonheur et plaisir de te lire Ossiane
    semaine sur les chapons de roue, ça promet !

    aller – retour à bordeaux dans la journée et sans dégustation mais avec le ballot express, ça roule tout seul.
    Neige à Toulouse, beau soleil rapporté des bords d’Arcachon.

    Quelle dommage de ne pas pouvoir faire de rhum avec les foins mais au moins on pourra toujours utiliser une paille pour la dégustation d’une vieille réserve
    de 30 ans de la martinique, ambrée à souhait (je n’ai pas dit cambrée).

    Qu’attendons nous pour boire un vin…de paile, certains rient jaune ou sous cape, mais si ça décape ça fait rudement plaisir quand même !

    Ce qui est bien avec ces roues de paille c’est qu’elles sont sans moyeux, donc pas moyen de les arrêter quand elle dévale sinon elle déballe tout leurs pailletis
    dans un nuage grainé.

    Personne n’imagine ce que l’on peut faire avec une centaine de ces gros ronds
    exemple « t’a pas cent balles » mais pour en bouger il faut remonter ses manches!

    Une seule certitude, on peut en planquer des dominos dans une balle, sans ricochets, quand aux enfants de la balle ils voudraient la déballer plutôt que de la voir s’emballer !

    Bonsoir la compagnie, j’arrête mon cirque 😉

  58. Dans cette course infernale, intrépide et magique tu as jeté l’éponge un matin de novembre. Nous sommes tous réunis autour de ton cercueil dans cette petite église de l’yonne. Je remonte mon col tant je tremble de froid. Une femme parle de toi, décris qui tu étais. Au loin les enfants jouent dans la cour de récréation. Je suis si contente de les entendre crier et rire. Ils chassent un peu la mort qui n’est jamais très loin. Je te revois telle que tu étais lorsque j’étais enfant. Elles sont si nombreuses aujourd’hui les personnes qui, comme toi, ont tiré leur révérence. Les « vieux » de ma jeunesse ont disparu. Les générations suivantes les ont remplacé. D’autres arrivent et nous poussent à notre tour. La vie est ainsi faite. On aimerait tant parfois pouvoir retenir ce temps, juste quelques instants, mais il est cruel le temps. Il n’arrête jamais sa course incessante et nous nous remettons nous aussi à courir pour ne pas être disqualifié à notre tour.

  59. Et c’est toi , c’est nous maintenant, Rachel la gardienne des souvenirs et le « passeur »
    parfois difficilement acceptable
    Merci Ossiane pour la pause avec nous entre deux courses
    Bonsoir à tous en frilosité de corps et de coeur
    Espoir à demain AA

  60. la nuit dévore un peu plus chaque jour
    l’éblouissante clarté et le soleil mordoré !
    les nuages emmitouflent le bleu ciel
    Dans leurs gants de grisaille et d’encre !

    Engoncé dans mes vêtements trop lourds
    mon corps se traîne dans la solitude
    des rues pavées de brumaille et de pluie,
    ou gît la lumière insipide des réverbères !

    je sombre dans mes rêveries lumineuses
    je me jette dans le feu ardent de mes chimères
    je brûle que revienne misérable la lumière
    qu’elle crie miséricorde de nous avoir oublié

    Puis quand viendra l’été, quand mûriront les blés
    balayé par le soleil éclatant blond et doré
    je te volerais en souriant de moire baisers
    impudique nos corps sous le vent pailleté

    bonsoir Ossiane
    bonsoir a chacun

    Bourrache je veux une couche de ta neige pour blanchir la grisaille de nos villes

  61. Bien agréable ce soir de te retrouver Ossiane, tu vis à 1OO à l’heure on dirait, attention de ne pas t’essouffler dans ta course effrénée et merci pour ce petit vin chaud qui réchauffe les coeurs.

    Dans les pas de Rachel, ces lignes de Robert Walser

    « …Longtemps je demeurai là. Mais sans tristesse. Moi aussi, et toi, nous tous, tous, un jour, nous irons là, où tout est calme, où tout est résolu, tout s’arrête, tout doit se dissoudre dans le silence. »

    En attendant nous avons à vaincre le froid qui prend semble-t-il, une petite avance sur l’hiver, un automne qui continue sa course dans le froid et par endroits dans la grisailles et le blanc manteau neigeux, ici dans le souffle glacial du vent à faire naître les larmes aux plus optimistes, rougir les bouts du nez et
    mettre à nu tous les arbres aux alentours dans une dernière valse de feuilles mortes.

    Bonsoir et bonne nuit à vous tous qui, comme moi, avez une couette pour vous maintenir au chaud…. ce qui dans notre XXIème siècle hélas, n’en est pas de même pour tous, aussi invraisemblable que cela puisse parâitre .

  62. …partir aux moissons
    transhumance
    des blés…

    ceux qui connaissent le temps des sueurs …

    Thierry, salut

    par dessus les prés
    rire orthographié avec des idées de liberté

    marge des frontières
    aux doux goûts de farine
    sur les quais bordelais

    entre Garonne
    et Dordogne
    somptueux mélanges subtils et raffinés des amours d’un fleuve et d’une rivière
    pour un océan

    passe nos temps
    oserais-tu toi aussi imaginer
    comme moi
    Ossiane l’oeil grand ouvert
    objectifs déployés
    sur les champs de blés

  63. L’été enroule
    sa longue chevelure
    boucles blondes
    dévalant
    dégringolant
    en course folle
    coteaux et collines
    moisson de soleil
    midi suspendu en plein été

  64. .
    >petit coucou amical vers toi rachel. J »espère que tu vas bien, on te voit moins souvent il me semble;-) Merci pour ta belle évocation sur le temps.

    >marc, de plus en plus beaux et forts tes poèmes, entre ombre et lumière;-) Bravo!

    >monique, ne t’inquiète pas, je tiens le coup mais il est vrai que je dois gérer les priorités pour arriver à tout faire et dans les temps ce qui n’est pas toujours évident;-) merci pour ce bel extrait.

    Bises à tous et à toutes!
    .

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