pirØuette

Pirouette

Pirouette

Pirouette

Virage enlacé, la dernière ligne droite, méandres en zizag

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, haut

Virage enlacé
la dernière ligne droite
andres en zigzag

Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne.

65 réflexions sur « pirØuette »

  1. J’ai modelé l’acier
    Rougit au pur brasier
    De la forge.
    J’ai soudé les quatres roues aux poutrelles
    Et vissé au bâtis, les vérins hydrauliques
    De la force.
    Fixé au faît, le siège et la nacelle,
    Boulonné les boitiers d’électromécaniques.
    L’énergie : un charbon défiant la physique
    Le cœur brûlé d’un inconnu dormeur du val.
    Tissé en kevlar un bouclier anorak.
    Par l’échelle, suis monté sur la passerelle
    Et j’ai piloté ma batteuse goldorak,
    A coups d’astéro-hache, de rayons fulgur,
    Sabrer l’armée de paille, émonder les blés d’or.

  2. Battus et rebattus sont les sentiers de l’histoire
    et à chaque trace, la sienne propre et sa gloire
    les épis sûrs sont épris de tranquilité
    ils ont gagné les silos et fait table rase du passé
    comme si la terre de sa récolte dépecée
    n’en pouvait plus porter de sitôt
    et si la paille et les paillets débouchent les sinus
    les sinuosités pas inusitées serpentent dans le vallon
    jouant sur les pentes et les contre- pentes
    traçant des courbes isoclines qui inclinent au respect
    donnant au relief un peu plus de toupet

  3. A la croisée des laies ouvertes
    Un peu de ma lumière offerte
    Les traces des sabots en ornières
    Des miettes pour un enfant perdu
    Dans les histoires de son coeur-vie.

    Il faut de la force d’un soldat
    Pour braver ce genre de tempête
    Savoir choisir lors d’une quête
    Séparer le son de l’ivraie.

    Voilà les ballots sont rentrés
    J’y ai perdu une fine aiguille
    Elle tissait des rêves, Pénélope
    Sur toile de fils en paille dorée.

    Les épis vont nourrir la vie
    Les ballots rouler dans la course
    De nos yeux ouverts, océan
    De rêverie, imaginaire
    Au fil des pages d’Ossiane.

    La terre de sa glaise resurgit
    Un brin d’herbe folle, en sursis
    Puis un autre, encore un, ici
    Et la révolution se poursuit
    Sous le soleil des histoires humaines.

    Virage de bord dans les sillons
    Encore frais de nos souvenirs
    J’en oublierai même le nom
    De cet ivoire, ces quelques ronds
    Ballots de lectures en file.

    A la gloire des matins soleil
    A la gloire des hivers sans peine
    J’ai tissé en Kevlar mon domaine
    Je vais hiberner la saison.

    A l’oeil ouvert
    Des mains ouvertes
    Et un coeur fermé à nos haines
    Au voile des couleurs, d’où viens-tu?

    Je viens de la Lune, ai planté
    De sa lumière dans mes entrailles
    Même quand il fait jour je l’allume
    La lune rêveuse dans la vallée
    Sous un soleil aux champs de blé
    La moisson laisse des traces offertes
    Au serpent de nos crayons sans gomme.

    J’ai zigzagué à fleur d’eau
    Me suis invitée estivale
    Écrit des longueurs, des haïkus
    De chaume, d’épi, de gouttes d’eau
    J’ai glissé la pente, fait le gué
    Après avoir de la clôture
    Des préséances coupé, tenailles
    Au coeur et à l’esprit de vie.

    A l’amour doré dans les champs
    A la beauté des pellicules
    A la colère des nuages blancs
    Au rêve qui fuit en domino.

    Volez oiseaux
    Courez chevaux
    Un monde végétal nouveau
    Dans les jardins des coeurs-oubli.

    Sur les pentes des méandres de maux
    Des mots pour avancer ballot de souvenirs
    Au vin nouveau, la vie nouvelle, un grain de peau
    Raisin de la bonté humaine,
    Dans les yeux de l’enfant en peine
    Derrière son mur de silence
    Ses mots diffus, la force de la mère humaine.

    Baiser d’amour, écrit d’adieu
    Reflet de la lumière, méandres
    Des matinales en écritures
    Le ciel est gris de rouge au coeur
    La plume oublie le froid, bonheur
    De la musique, bonheur arc-en-ciel.

    Par delà les lignées de mots
    Par delà les traînées de peines
    Par delà les rires, les mots sots
    Par delà le plaisir d’écrire
    C’est la fermeture du bistrot
    Le vélo sur une des épaules
    Un peu de moi, un peu pour lui
    Un peu pour inviter l’oubli
    A se nourrir dans nos assiettes.

    Je vous salue tous.Bonne continuation.Merci Ossiane pour ces saisons en ta compagnie et celle de tes passagers, amis.

  4. on y passe
    la trace est sur l’oeil ouvert
    c’est une maison de lumière
    accrochée à nos regard
    on y viens par hasard…
    mais un jour on y revient
    car on connait le chemin….

  5. Bonjour sur ce bel espace doré, de chaud souvenir d’un temps où le soleil murissait les blés, les chaumes et les raisins.

    ___

    Sur les trames de la terre
    Seules les traces d’un passé
    Ont laissé le souvenir d’une vie ;
    Chaque ligne raconte ton histoire
    Des années qui se suivent
    Qui un jour bifurquent
    Vers un autre destin.
    La saison des fanages est finie,
    Il reste sur le sol les marques profondes
    Des chemins parcourus,
    Les fleurs ont laissé leurs semences,
    Un jour, bien plus tard elles renaîtront .
    Je garde au bas de cette page,
    La signature de ton nom
    Gravée dans les méandres du souvenir.
    _____

  6. Ben aujourd’hui c’est du beau, du propret !
    On dirait le Sahara couvert de moquette.
    Fongicides, antiacariens à l’étiquette.
    Avant, c’était la Gaulle , couverte de forêts…

  7. Il était un petit homme
    Pirouette cacahuète
    Il était un petit homme
    Qui avait une drôle de maison

    La maison est en carton
    Pirouette cacahuète
    La maison est en carton
    Les escaliers sont en papier

    Si vous voulez y monter
    Pirouette cacahuète
    Si vous voulez y monter
    Vous vous casserez le bout du nez

    Le facteur y est monté
    Pirouette cacahuète
    Le facteur y est monté
    Il s’est cassé le bout du nez

    On lui a raccommodé
    Pirouette cacahuète
    On lui a raccommodé
    Avec du joli fil doré

    Le beau fil, il s’est cassé
    Pirouette cacahuète
    Le beau fil, il s’est cassé
    Le bout du nez s’est envolé

    Un avion à réaction
    Pirouette cacahuète
    Un avion à réaction
    A rattrapé le bout du nez

    Mon histoire est terminée
    Pirouette cacahuète
    Mon histoire est terminée
    Messieurs, mesdames applaudissez

  8. Jean
    la Gallia était aussi couverte de…clairières et même de champs, on retrouve
    la trace d’ancienne culture dans des forêts qui ont repoussé
    mais la population déjà élevée pour l’époque et des rendements assez limités
    avaient entraîné une mise en culture extensive.
    Certes la forêt des carnutes avaient une super extension avant la forêt d’orléans
    qui en faisait partie et reste la plus grande forêt domaniale du pays puisqu’elle allait
    jusqu’à Rambouillet.

  9. CACAHOUETTE !

    Bon, je vois que Pierre a déjà fredonné la chanson du « Petit homme » : nous avons les mêmes références en matière de pirouette !

    Biseeeeeeeees en pirouettes

  10. __

    Ruteboeuf (^-^) :

    Quelque deux siècles plus tard, un Villon de François
    ce quatrain écrivoit :

    « Je suis François, dont il me poise*,
    Né à Paris près de Pontoise,
    Et de la corde d’une toise
    Saura mon cou que mon cul poise. »

    *pèse

    Bonne fin de journée à tous.

  11. Moisson terminée
    Après course effrénée :

    Ballots

    Envolés…
    Effacés…
    Disparus…
    Volatilisés…
    Escamotés…

    Coup de baguette
    Magic’pirØuette
    Nouvelle moquette

    Champ transformé :

    Blond paillasson
    Tout de frais bien rasé
    Grattoir pour pieds

    Eh oui, aujourd’hui encore de la boue, et le grattoir à bottes, couplé au jet de la douche, devient un instrument indispensable !

    Pirouettes de biseeeeeeeeeeeees en goguette !

  12. … c’est l’Oeil Ouvert
    (qui n’a pas encore
    pris ses quartiers d’hiver.)

    Ses blés fauchés,
    ses ballots ramassés,
    p’têt bien
    qu’il va penser
    à enterrer
    l’heure d’été.

    heu…

  13. On ne chaume pas ici; ça donne soif!
    Heureusement qu’en Champagne, on boit!

    Traversant la route
    qui n’était pas encore une rue
    j’allais dans le champ voisin
    la moisson faite et engrangée
    j’allais glâner.
    Un beau bouquet d’épis blonds
    au poing
    m’en revenait
    les chevilles écorchées
    mais heureux.
    Où sont les épis
    les épines et les gloires
    de ma jeunesse passée?

  14. Du virage contemplé au chemin de traverse
    Comprendre le passage et décider pourtant
    D’enfanter une lueur mais d’y laisser son sang
    En violentes poussées des lignes de choix percent

    Intransigeant honneur liberté un dessein
    A portée de son cœur un virage délicat
    Juste une pirouette pour changer de destin
    Juste une pirouette au bras du Katanga

    Il se savait vaincu seul surnageait l’effort
    Qui provoquait la mort sans grand équipement
    Garder le rêve vivant quand il est impossible

    Pour le laisser à ceux qui y croiraient encore
    La route s’efface parfois ses traces sont des serments
    Les pas marquent l’espoir ou l’angoisse invisible

  15. Lou : écrire, c’est parfois aussi inviter l’autre à voyager.
    Je ne sais pas pourquoi mais, en te lisant, l’image de Philippe de Dieuleveult s’est imposée à moi… c’est comme ça.

    Et puis « Katanga » … mot magique … c’est là que je suis née.
    Une marée de bons souvenirs … et quelques autres, un peu moins.

    C’est comme ça…

  16. Hello Bourrache
    En écrivant, je ne pensais pas à Dieuleveult, mais à Lemumba. Mais que de destins tragiques en Afrique… le bout du tunnel ne semble pas se profiler …

  17. BATTEMENT

    Tessons sur les vieux murs des dimanches.

    Ressac des choses dans la vie étroite, enfermée
    qui rentre au cœur et qui le navre.

    Soudain le désir même est fragile.

    Nous nous replions jusqu’à ce mince battement
    qui nous sépare de la mort, juste le sang,

    et si nous écoutons le paysage, ce n’est par pour aimer
    sa musique
    mais pour un autre bruit messager de palpitation.

    Marie-Claire Bancquart, dans le feuillage de la terre

  18. ___

    Parfois fleur, parfois ronce,
    Appelée à l’exubérance
    Par les caresses-promesses
    D’un soleil printanier et trompeur
    Qui se rit d’elle
    Se pavane ou se cache.

    Statique, elle lutte, croît,
    Noyau d’un monde sans limite
    Aux limites de l’éternel.

    Puis brusquement brisée, rappelée au néant,
    Gisant anonyme sous le manteau froid
    Couleur du Parfait.

    La Vie.

    (1983)
    _

  19. la « pirouette » ou « soleil » étaient des outils agricoles tractées que mes oncles (les beaux-frères de mon père) , utilisaient encore dans les années 1970 – 75, en Auvergne dans le Cantal à la saison des foins…

    «  »pirouettes en soleil
    dans les herbes hautes
    fraîchement fauchées
    par le bel été… » »

  20. Merci à aspe pour ce sens ignoré de  » pirouette » en tant que outil agricole, ce n’était pour moi qu’un tour sur soi même ou un petit jouet d’enfant en bois qui tourne sur lui-même. En l’occurence, la moissoneuse aurait effectué des « pirouettes » au vue des traces sur la paille, d’où « méandres en Zig-zag ».
    ___

    De longues griffes ont lacéré la terre
    Epousant la forme de son ventre
    Circuit fermé dans un désert de paille
    Il n’y a plus rien sur la terre désolée
    Ni fleurs, ni bêtes, ni grains
    Seule l’odeur enivrante des foins coupés
    Et l’expression vivante d’une structure linéaire
    ___

    Bonsoir et bonne nuit à tous.

  21. Les courbes du temps ondulent
    De grâce elles se froufroutent
    Elegantes et si douces
    Le champ est féminine
    Par son ventre généreux
    De belle moisson donnée
    Et dans ses formes tendres

    Bel bonjour tout doux.

  22. > Aspe: pour sécher le foin, la pirouette! J’ai vu cela au Monteil, en vacances, dans le Cantal.
    Et les odeurs de flouve jusque dans la maison!
    Et lorsque la pente inaccessible à la pirouette, le rateau en bois y suppléait.

    Après la pirouette
    les galipettes
    dans la chaude herbette

  23. un texte que j’avais déja mis mais que je place ici encore
    en souvenir de mon chat

    C’est un jour comme autres, pluvieux
    Je déjeune, rien n’est plus pareil
    La nuit t’a couverte de sommeil
    Je suis d’un jour un peu plus vieux

    Hier, tu emplissais la vie
    De cette maison par ta grâce
    tu n’étais pas de pure race,
    Européen, noir tel un lavis
    —-
    tu n’as pas été allaité
    très jeune tu as été trouvé
    Sous les gravas très apeuré,
    Treize ans bientôt, c’était l’été
    —-
    tout me plaisais en toi,Tes yeux,
    Tes miaulements, tes manières
    ton allure, Ton caractère
    ton velours de poils soyeux

    tu scrutais de tes yeux deux bouts
    de ficelles en laine, cachée
    prêt à bondir sur ton jouet
    Souvent immobile, debout.
    —-
    ton chemin a suivi le nôtre;
    nous t’aimions, tu nous le rendais;
    De tes câlins tu nous comblais!
    si nous en adoptons un autre

    à toi souvent nous penserons!
    les larmes bien sûr sécheront,
    mais jamais nous ne t’oublierons,
    ni les blessures ne penseront.
    —-
    nous étions attentifs mais ne
    vîmes pas venir la maladie
    très violemment, tu es partie
    Loin de nous la nuit t’emmène.
    —-
    Ho ma douce pirouette
    Dans mes bras je t’ai serrer
    toi qui hier as réalisé
    ton ultime pirouette.

  24. Pirouette, cacahouète…
    il était un petit homme…

    ps la Champagne n’a pas toujours été une terre à blé, après avoir les savarts médiocres terres de parcours pour les ovins, la Champagne fut recouverte par les forêts de pins alimentant les fours des boulangers ou les mines du Nord, puis les engrais et les charrues puissantes amendèrent ces mauvaises terres avant de devenir un grenier à blé. La prochaine étape sera peut-être celle des agrocarburants à moins que la pollution des nappes ne contraigne les agriculteurs à une agriculture plus raisonnée…
    C’est toute la différence entre déterminisme et possibilisme…

  25. Bonjour à ceux qui sont là !
    (y’a pas grand monde on dirait)

    PIROUETTE AU GALOP

    Finie la ligne droite
    Terminés les zigzags
    Juste un petit cercle …
    Très très très serré
    Equilibre, énergie
    Puissance et majesté,
    Beaucoup de doigté
    En totale légèreté,
    Le tout en parfaite harmonie
    Tels sont les secrets
    D’une pirouette au galop
    Parfaitement réussie !

    Un peu de théorie :

    http://www.cheval-haute-ecole.com/index31002.html

    On peut bien rêver de temps en temps !

    Pirouettes de biseeeeeeeees au galop !

  26. Le bel champ bien doré
    C’est tout donné d’aimer
    Il peut se reposer
    Continuer l’été
    Dessous sa robe terrée
    Avant d’être labouré
    Et puis encore semé
    Quand ce sera l’été

  27. Le bel champ bien doré
    S’est tout donné d’aimer
    Il peut se reposer
    Continuer l’été
    Dessous sa robe terrée
    Avant d’être labouré
    Et puis encore semé
    Quand ce sera l’été

    Ainsi écrit, cela me va mieux…..

  28. quand je gambade en dérobades…on me bade
    quand je répond par une pirouette…on me fouette
    quand j’amorce ma volte…qui se révolte
    quand je pivote sur mon talon…qui se tapote

    mais de tours en tours
    quand je compte en calembours
    je me laisse prendre de court

    pourtant dans l’art de changer de pied
    ou de sens, la pirouette est bien chouette
    mais pour le contre pied il faut être désaxé

    en contre pointe, mais pas en tire pointe
    on tire à la courte paille une rimaille
    en contre pinte c’est plus affaire d’épousaille

    Ne lirons nous donc plus leïla …quel dommage !

  29. Le vent ancien occupe de ses cendres une mer dorée
    où lentement le jour doucement part à la dérive

    Il lisse l’échange secret et fidèle , un soupir
    monte d’obscures épines
    blanc farouche le pas d’une lune invisible

    Dans les profondeurs en silence
    des mains à venir tendent au
    travail des eaux et des racines

    Mais encore ces nuages
    disposent une caresse superflue
    des ailes pressées partout se ferment
    dans une lumière encore pleine d’étoiles .

  30. Quand elle voit un champ
    Plein de paille
    C’est plus fort qu’elle
    Sa pirouette se roule
    Comme ça
    Et elle apprécie grandement
    Sa paille en oeil
    Qui évite à une grosse poutre
    De lui boucher la vue

  31. Le soir
    Dans le voile de leur intime
    Le soleil et la lune
    Se pirouettent
    En galipettes
    Dans leur secret
    Du fond des yeux
    Cela ne regarde qu’eux deux
    Et seul le champ de paille sait
    Mais comme un fétu ne parle pas
    La pudeur n’est pas en spectacle
    Juste le grain que la lune
    Tient dans sa main a vu
    Et le brin que le soleil glisse
    Derrière son lobe a entendu
    Et tous deux s’endorment de bel vécu
    Tenu suspendu
    Dans leurs oreilles en mains
    Et leurs petits yeus se ferment
    Pour se rêver encore d’eux

  32. .
    Petit coucou du soir ! Un petit mot à chacun pour changer 😉
    Et une bonne soirée à vous, je vous embrasse dans le froid.

    >maria, merci pour ces jolis sillons de poésie !

    >jean, je te remercie pour tes approches originales 😉

    >toujours fidèle au poste jorge 😉 Merci à toi !

    >thierry, le moins qu’on puisse dire ets que tu essaies de sortir des sentiers battus 😉

    >leila, quoique tu fasses, la porte te sera toujours ouverte quand tu le sentiras. On t’attend.

    >pierre, arpenteur de la campagne, tu es très sportif en ce moment 😉 Merci d’être là 😉

    >marc, j’aime bien ce que tu as écrit sur l’œil, c’est vraiment sympa de penser cela 😉

    >brigetoun, quel style bien à toi, tu as, c’est une chance de pouvoir écrire si près de son cœur.

    >vincent, un peu de repos après tous ces dominos 😉

    >monique, tu es une vraie fille des champs toi aussi 😉 C’est beau ce que tu écris.

    >arletteart, toujours gaie et enjouée, tu es 😉 La vie est belle avec toi 😉

    >rose and photography, merci pour votre visite, vous êtes la bienvenue 😉

    >Je mets le lien vers Pauvre Ruteboeuf, Bernard 😉
    http://fr.youtube.com/watch?v=bK7slk0oisU

    >annick, ta poésie ets douce, bel clin d’œil vers toi en froufrou 😉

    >christineeeee, comme arletteart, toujours aussi enjouée et énergiqueeeeeeeeeeeeeeee 😉 Merci pour ces cours d’équitation 😉

    >olivier, merci de ton passage en coup de vent 😉

    > François le géographe pas pénible !-)), j’aime bien tes petites incursions géographiques toujours intéressantes qui apportent un autre regard, celui du grand géographe et du bon jardinier que tu es 😉 Il est vrai que ces terres à blés sont sans doute pleines de pesticides et d’engrais.

    >bourrache, je me refuse à rentrer en hiver et je m’accorche comme je peux aux derniers brins de paille 😉 Bises vers ton nord glacé et neigeux.

    >lou, superbes poèmes que tu nous offres inlassablement. Touchant de te savoir de l’autre côté de l’atlantique.

    >patricio, sans doute un peu de tout ce que tu évoques 😉

    >alice, toujours de beaux auteurs tu nous fais découvrir, des auteurs en fragilité et en vibrations subtiles.

    >aspe, merci pour ces infos ; je découvre la pirouette agriciole 😉 Belle poésie tu nous donnes en ce moment; je te sens à l’aise dans ces paysages de campagne.

    >corinne, grand plaisir à lire ta poésie déroulée en souplesse. Bravo à toi !

    >salade, où es-tu, entends-tu 😉

    >le sid, m’étonne pas que tu fasses le zig 😉 Attention à ne pas te casser la margoulette 😉

    > lusyamcoga, tu n’as pas à te sentir gênée de ne pas écrire de poèmes. Tout le monde peut venir et s’exprimer comme il l’entend. Ce que tu dis est super gentil, j’en rougis 😉

    >bonsoir perline, magnifique poème exprimé au plus près de ces photos. Que de belles images dans vos mots !

    .

  33. Bonsoir Ossiane, grand plaisir à te lire ce soir avec un clin d’oeil à chacun. Tu as raison, nous ne sommes pas encore en hiver et aujourd’hui c’était une journée à saisir, ici grand soleil et surtout plus de vent, alors bien sûr j’ai eu le nez dehors, je ne saurais manquer quelque rendez-vous avec cette charmante Dame vêtue de teintes automnales. Pourtant de retour ce soir j’ai du mal à me sentir réellement détendue dans ce monde de folie.
    ___

    Une note de douleur
    Un champ de paille coupée
    La terre devenue rugueuse

    Le bonheur est sorti du pré
    Laissant derrière lui
    Les grabouillages de l’été

    __

    Bonne nuit à tous en attendant le soleil pour demain. Utopique ? peut-être !

  34. Oui monique le monde est fou et il ne nous emballe pas
    il nous révulse trop souvent quand on compulse les miséres ordinaires
    qui s’étalent sous nos yeux, encore quelques séismes, climatique, politique
    ou économique et nous tremblerons un peu plus sur nos bases
    puisse celà nous mettre en mouvement …pour amorcer de grands changements
    vitaux et nécessaires, le chaos a parfois des vertus et notamment celle de la réorganisation des choses mais la volonté, surtout bonne doit être présente

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