Feu

Feu

Incendie de maquis

Incendie de maquis

Incendie de maquis

La proie des flammes, une brûlure dévorante, le coeur consumé

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre, haut

La proie des flammes
une brûlure dévorante
le coeur consumé

Depuis les hauteurs du village de Sant’Antonino en Balagne. Voir la Carte de Corse

56 réflexions sur « Feu »

  1. … or il advint que @nn@ de la nuit renonçât à guetter le moment où la lune quitterait son halo de brume
    Elle y trouva le feu
    celui qui dévore la garrigue,
    feu de mort mais aussi feu de vie
    Certaines plantes n’ont elles pas besoin du feu pour se reproduire
    Edith chantait
    « …avec mes souvenirs,
    j’ai allumé le feu
    mes chagrins mes plaisirs
    je n’ai plus besoin d’eux
    Balayées les amours
    et tous leurs trémolos
    Balayés pour toujours
    Je repars à zéro… »
    Pauvre petit piaf qui brûlait sa vie
    sachant qu’elle ne serait jamais qu’une femme
    un femme et jamais un Phénix
    Alors du bout des doigts,
    ôter la cendre de ses paupières
    laisser le sable du sommeil s’y déposer
    s’endormir
    …et repartir

  2. « flammes « :
    trophées des clartés bruyantes
    colères voraces
    de tes ferveurs contemplatives

  3. http://www.photodurable.com/index.php?showimage=228 – 12k
    Ecobuage pastoral en Vallée d’Aspe – GD07AG35V

    © Gilles Daïd
    Légende : Ecobuage (feu pastoral) en Vallée d’Aspe (64), Haut-Béarn, Pyrénées-Atlantiques. Il s’agit pour l’éleveur en montagne de brûler les mottes
    herbeuses délaissées par les animaux en pâture. Le feu pastoral est encadré par une réglementation stricte.
    Mots clés : agriculture, accident, autorisation, interdiction, surveillance, feu de forêt, feu de broussailles, incendie, écobueurs, mise à feu, débroussaillement, pratique agricole ancestrale, renouvellement, ONF, pompiers, protection civile, secours, arrêté préfectoral, sapeurs-pompiers, saison, incinération, cendres, enrichissement du sol, végétation, fertilisation, fertilisant, entretien, pastoralisme, berger, pastoral, biomasse, espace montagnard, séculaire, végétation, impact environemental, environnement, nature, espace naturel, réglementation, éleveurs, élevage, sécurité, commission locale d’écobuage, brûlage dirigé, pratique raisonnée, écologie, vent, danger, fumée, montagne, terre brûlée, activité pastorale, estive, pâturages, gestion de la ressource, fourrage, qualité fourragère, herbe, brûlis,
    L’écobuage, une pratique ancestrale.
    http://www.pyreneesphotospassion.fr/articles.php?lng=fr&pg=174

  4. ma nuit dans tes flammes
    enfant je me souviens des cris
    quand la montagne rouge et jaune saigne la chaleur de sa terre
    sous la neige
    oubliée
    brûle soleil de l’hiver qui s’échappe en fumée des fougères
    vertes pensées de nos courses dans les taillis et les maquis
    ronces vives à nos jambes meurtries
    avant d’aller à mains nues fouetter l’air vif des rocs suspendus dans le vide
    des vertiges de nos rêves
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Osse-en-Aspe
    http://www.pbase.com/jmollivier/topo_va&page=2

  5. Flamme
    Beauté incontrolée qui dans mon coeur circule
    Fascinante et sublime tu brûles inpudemment
    Les pétales de ma vie et mon corps se consume
    Sans que puisse t’apaiser le fleuve de mes yeux

    On a brûlé les mots et mis le feu aux lettres
    Et des cendres montait l’étincelle à renaître
    Et mon coeur malheureux en parlait à mon corps
    Et tous les deux criaient pour avoir la paix

  6. Espace d’un instant ou surgit d’une étincelle de vie le feu fait son ravage mais en ondes du temps la nature revivra

  7. Mettre quelque chose au centre pour s’y buter
    Sans cesse élire l’écriture du vivant
    L’écriture de sons vivants
    Déplacé par son souffle d’existence
    Partout je suis nudifié
    Nulle part je ne peux cacher de moi

  8. Ta beauté
    Dégouline jusqu’au bout de tes doigts
    Ça enveloppe mes yeux tellement tu rayonnes
    Tu es belle comme les yeux d’un enfant
    Tellement belle
    Que les rêves de toi pleuvent
    Regardes ce que tu as fais de mes yeux
    De simples miroirs de ta grâce docile
    Alors oui
    Comme tu es belle
    A en perdre la réalité de la vie
    Belle comme un gâteau tout chaud
    Ou comme un matin après une nuit d’été
    Tellement belle
    Que mes regards vers toi me transforment
    En un simple pantin
    Ta beauté elle bouscule tout de sa force
    De la pointe de tes cheveux
    Jusqu’à la pointe de tes jambes
    De tes mains aux subtils rebonds de ton être
    Comme tu es belle
    Et moi je me meurs de mes rêves de toi

    Dan garan © 2003-2008

  9. quelle force dans les images,
    et je viens de lire des mots si forts, si émouvants, si brillants, quels talents…
    ma plume attendra lundi car elle part ce week dans le nord…

    Mon bel feu en mon moi
    Qui brille et m’illumine
    Me donne de la vie
    Serre et aime si fort
    Admirative sensible
    Devant l’être qui aime
    Dans le beau sens d’aimer

  10. Coucou, Ossiane

    En Corse, le feu est un véritable fléau, chaque été!! De belles et authentiques images, hélas!!

    Feu,

    Funeste embrasement des bois
    Le feu dévore avec voracité
    Les arbres broyés, déchiquetés
    Qu’une pluie d’étincelles foudroie!

    La main de l’homme n’est pas étrangère
    A ces gigantesques brasiers de détresse
    La forêt perd ses parures si altières!
    Ses mousses feuillues de tendresse

    Où sont passés les arbousiers
    Où sont passés les oliviers?
    Dans les garrigues froissées
    Adieu, senteurs, adieu, fragrances
    Seules s’élèvent, d’âcres fumées,
    Triste éloquence!
    A perdre haleine, détallent
    Les lapins apeurés,
    Dans ces fourrés si consumés
    Les pas cruels de l’homme laissent des traces!

    Le coeur chagrin, les yeux éteints
    Les amoureux fous de la nature
    S’enfuient, las, dans le lointain,
    Comment oublier la fraîche verdure
    Leurs doux émois au fond des bois
    Leur bonheur tapi dans ces tristes parures
    Tout se teinte de mélancolie, de désarroi
    Demeurent de sanguignolentes brûlures
    La forêt hurle sa peine déchirante
    Tel le loup, fragile, traqué, aux abois!

    Belle journée à tous.
    Bises à toi, Ossiane et à vous tous

  11. La beauté de ta flamme, la chaleur tes mots, l’odeur de ta peau.
    Tout en toi me séduisait. Comme une allumette j’ai craqué sous ton étincelle incandescente.
    Tu as mis le feu à mon cœur si tendre, si sec.
    Ma peau s’enflamme sous tes caresses et tes baisers de braises. Mon corps plie comme le chêne sous l’étreinte de l’incendie.
    Mais tu étais volage, alors, tu as consumé mon amour, consommé mon corps
    et mon âme.
    Que reste il de ce brasier ; Des souvenirs sombres et noirs, qui me laisse dans le désespoir ; ma vie n’est plus qu’une triste désolation. Combien de temps faudra t’il pour que germent à nouveau, dans mon coeur ravagé, un sentiment amoureux.

  12. Germe infime,
    étincelle

    Eclair, vif instant,

    Imprudente brindille

    Le regard foudroyé

    Tout un coussin d’aiguilles

    Le poignard dans la chair

    Soufflet de brise vive

    Chère palpitation

    Des flammèches s’éveillent

    Un vif élancement

    Et les buissons grésillent

    Et l’amour tambourine

    La résine se fond la forêt s’illumine

    Inondé de chaleur

    C’est un embrasement

    Des pensées qui s’emballent

    Des montagnes de cuivre

    En robe de rougeur

    Et les arbres qui craquent

    Un désir de crier

    Foule torches géantes

    Désir,
    enlèvement…

    L’incendie se propage

    Les regards se poursuivent

    Avide d’étendues

    De mots irrésistibles

    En violente fournaise

    En fleuve de folie

    D’où gonflent des nuages

    Avant-goût d’inquiétude

    D’imposantes fumées

    Rêve noir

    Et des troncs calcinés

    Un visage perdu

    Monte une odeur puissante

    Une effroyable trace

    De terre ravagée

    La douleur est brûlure
    Jamais plus oubliée

  13. La fleur rouge de Prométhée
    le Feu des Dieux donné aux hommes
    pour ses vertus tant convoité
    chaleur sécurité pour la paix
    rages dévorantes pour la guerre
    brûle en nous
    les flammes du destin
    dansent ou ravagent nos vies
    dans un bourdonnement d’abeilles
    et nos cœurs consumés
    avec le temps
    ne seront plus que cendres
    et étincelles
    que vent emporte
    d’où renaîtront d’autres incendies
    pour que sauvage
    dure la fleur de sang

  14. Ardeur, ardente, ardence; avec le feu quelle cadence…infernale, quel est donc ce galop du cheval de feu, du cheval de vent qui dévale pentes et massifs.

    Consummer, consomption c’est la consommation ad limitum du carburant quelqu’il soit ! Brindilles, herbes, ceps, souches, Tout doit disparaître .

    Atre, bel âtre, qui courre dans la lande, oh pas le guilledoux mais petit marquis au pied agile ravage le maquis, contemple de la forêt les restes de garrigue .

    Dans ce tournoiement de cendres et de fumêes entre escarbilles et escarboucles
    ne restent plus que les escarres d’une végétation calcinée.

    Brasier qui comme sombre héros donne un baiser rougoyant à sa nature favorite.

    Sécheresse inconsolable de qui a trop pleuré sur les ravages pyrophoriques.

    Et dans la noirceur du charbon résiduel un seul espoir que le cycle se réamorce dans la roue du temps pour que revitalisée la nature reparte de plus belle.

  15. c’est pas vraiment le sujet, mais comment ne pas penser à la colline de mon propre village , qui pratiquement chaque été, dés que le mistral souffle est la proie des flammes, sans oublier aussi tous les pompiers qui combattent le feu…..

  16. comme un monstre impalpable
    indomptable
    fascinant ,
    il cavale, dévale, avale
    tout ce qu’il trouve sur son passage.
    sautant par dessus les cours d’eau
    escaladant les colinnes
    léchant avec délectation
    l’écorce des arbres
    pour se délecter de leurs sèves.
    et ne laisser que des squelettes décharnés et cramoisis
    il caresse de ses milles pattes
    le ciel livide et brûlant
    il encercle de ses flammes maisons et fermes
    en poussant des cri de scioux
    cassant , brisant bois et verre
    il fond l’acier avec son coeur incandecsent.
    et ne laisse derrière lui
    que des trainées noirâtre et nauséabonde
    et fini par s’endormir caché derrière un rocher
    prêt à bondir au moindre souffle de vent.

  17. >Eric :
    Bonjour Eric, j’espère que tu vas bien 😉 Bon esprit d’observation, la gouttière ne m’avait pas interpellée 😉 Ces petits villages ancrés dans la tradition vivent aussi à l’heure de la modernité 😉 Bon week-end et merci.

    >Nath :
    Hello Nath, je suis très hereuse que tu reprennes de l’assurance. La reconstruction est sans doute trop lente à ton goût mais je sui ssûre qu’elle est efficace. Ne lâche pas prise.
    Etonnante ton image, c’est tout à fait ça. Je t’embrasse.

    >Maria :
    Merci pour ta sensible référence littéraire. Bonne soirée.

    >Bernard :
    Quel souffle tu fais passer ! Bravo, ta description est superbement émouvante. Elle nous apprend à regarder le monde autrement. Merci au magicien des mots.

    >Annick :
    Merci Annick pour ces beaux poèmes inspirés d’amour et de tendresse. Quelle belle sérénité règne en toi en ce moment 😉

    >fugitive :
    Une scène qui m’a tout de suite happée. Il a fallu faire vite pour ne pas me faire démasquer 😉 A nous d’imaginer ce mystère; je suis sûre que tu ne manques pas d’idées en la matière 😉 Bises vers toi.

    >véronique :
    Un petit poème avec tout plein de questions 😉 Dissolution… disparition, non? … Merci, je t’embrasse.

    >amichel :
    Un beau petit haïku plein de sérénité. Merci michel, bonne soirée.

    >thierry :
    Toutes sortes de visions vous assaillent 😉 Je n’avais pas pensé à ça mais il est vrai que la fumée dégage des arômes 😉 Oui oui bien tranquille le petit homme 😉 Merci à toi.

    >monique :
    Beau poème qui prend de la hauteur. Elévation d’une âme sereine au-dessus d’un monde qui s’agite fébrilement. Merci pour la tendresse de tes mots. Bises du soir.

    >aspe :
    Belle idée ce désert et cette solitude revendiquée. Merci à toi.

    >feu roméo :
    Pseudo prédestiné 😉 Des notes pour toi 😉 Merci pour cet haïku oroiginal, bonne soirée !

  18. Dans un éclair
    Jaillit du ciel
    En ciel d’orage
    Une étincelle est née
    Elle était bien petite
    Juste un soupçon d’étincelle
    Mais le malheur a voulu
    Qu’elle atterrisse
    Sur une branche feuillue

    L’étincelle a croqué
    Le feuillu de la branche
    Et ne s’en est pas rassasiée,
    L’appétit dévorant,
    Elle est allée voir
    Si c’était meilleur à côté,
    C’est bien connu,
    L’appétit vient en mangeant…
    Plus on mange, plus on grossit…
    Et la petite étincelle
    En joie après ces hors d’œuvres
    A attaqué avec fougue
    La forêt noire
    Comme un gâteau de campagne

    Le feu est là,
    Qui s’installe,
    Qui gagne,
    Qui dévore,
    Qui réduit en cendres,
    La langue rouge
    Toujours active
    Lèche les dernières miettes
    De vie qui persistaient…

    L’averse torrentielle qui s’en suivit
    Eut raison de ce feu de maquis…

    Tout est noir…
    Le vert est devenu charbon
    Sous les fumeroles qui s’élèvent…
    Paysage désolé…

    Mais rassurez vous,
    La vie est plus forte que le feu
    Et sous la croûte de cendres,
    Une nouvelle nature va bientôt renaître
    Avec plus de force et de vigueur
    Et dans de magnifiques couleurs…

    Il faut juste un peu de patience…

    Biseeeeees enfuméeeeeees !

  19. Gaia silencieuse
    Souffre et se meurt
    Créature des dieux
    Mais livrée à son sort

    Elle qui enfanta
    Ouranos, les titans,
    Les nymphes, Echdina
    Vit ses derniers instants

    La dernière créature
    Que lui donnèrent les dieux
    Qui se prenant pour eux
    N’est que pâle avatar
    L’assèche et la tue
    L’entraîne à l’asphyxie
    La malmène, la conchie
    A n’en pouvoir plus

    Ô dieux, le mal est là
    Faut-il qu’ainsi finisse
    La merveilleuse matrice
    Et donc que meurt Gaia ?

    La créature sait bien
    Qu’elle bâti son enfer
    De vous point n’est besoin
    Elle sait seule le faire

    Gaia cœur de mère
    Se recouvre de cendres
    Gaia c’est notre terre
    Sur nos fronts sont ses cendres

  20. Au creux du vallon,une âme en proie
    Rampe, se tord et se prolonge
    Dans la douleur, la violence
    Des flammes du brasier,
    Se répand, crépite, s’évade en fumée
    Du foyer brûlant
    Où se consume la vie,
    Dans les souffrances de l’enfer,
    Au centre d’un paradis
    D’un monde qui l’ignore.
    Qu’en est-il de ce feu
    Dans les chairs du maquis
    Pour toi, spectateur impuissant ?
    Outre l’image d’un tableau
    Dans l’ambivalence des couleurs,
    Du rouge incandescent
    Aux estompes grisées
    Que seul le pinceau
    Peut retenir sur la toile.

  21. >@nn@ :
    C’est bien ça @nn@, feu de mort ou feu de vie. Beau et touchant parallèle avec Piaf. Merci pour ta belle plume, ; bonne nuit.

    >aspe :
    Vu tes origines, j’imagine que tu es sensible à ces pratiques ancestrales qui protègent l’environnement. Merci pour tes beaux poèmes de montagne entre colère et amour.

    >brigetoun :
    J’ai pensé aussi à une bouche, la bouche de ce premier jeu vidéo qu’était le pacman mais il n’y avait pas de larmes 😉 Merci pour ton approche sensible.

    >lou :
    le feu brûle en toi à haute intensité 😉 C’est beau et bien ressenti, merci.

    >bruno :
    C’est vrai, malgré l’univers calciné, la nature est la plus forte mais il ne suffit pas de se reposer là-dessus. Bises à toi.

    >Pierre :
    Très beaux ressentis aux approches différentes. J’aime beaucoup le premier qui exprime la douleur. Bises de la nuit.

    >feu roméo :
    Un nouvel angle de vue, que cela être puisse être vrai. Belle idée ces cendres fertiles. Je t’embrasse.

    >cruzy :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog. Merci pour ce morceau d’écriture qui laisse à penser que la poésie ne te laisse pas indifférent. Au plaisir de te revoir ici.

    >Dan :
    Merci pour ce beau poème bien qu’il ne soit pas en accord avec la note. Après une visite sur ton blog, je crois comprendre que tu t’es spécialisé dans les poèmes d’amour. Bien à toi.

    >Chantal :
    Alors un peu d’eau rêveuse pour éteindre le feu. Ca devrait marcher 😉 Bon week-end.

    >Annick :
    Très beau et bon week-end à toi, je t’embrasse.

    >maria :
    Bel haïku d’amour en flammes;-) Bise du week-end.
    >Claudie :
    Bonsosir Claudie, terrible spectacle de calcination ! Je suis tombée par hasard sur cet incendie de maquis. Je me suis sentie coupable d’être là car j’étais bien impuissante. Le feu gagnait le haut de la colline à grande vitesse sans qu’aucun pompier n’ait pu y accéder. Il leur a fallu beaucoup de temps avant de pouvoir faire quelque chose. On voit que tu es très sensibilisé sur le sujet. Je n’ai rien à rajouter tant tu parles bien de ce ce que se passe. Merci pour ta belle plume, je t’embrasse.

    >François :
    Je pense que tu t’en doutais, non ? Je suis sur mon thème du rouge, fauve, feu;-)

    >marc :
    Beau ce déclic d’amour comparé à une allumette qu’on craque ! Après l’embrasement, les cendres du souvenir, beaucoup de sensibilité dans ton évocation amoureuse.
    Après l’évocation de l’amour, la vitesse de ce feu ravageur. Ton écriture s’emballe comme un cheval au galop. On compatit pour ces arbres en te lisant.
    Merci à toi, je t’embrasse.

    >Bernard :
    Superbe ! Incisif comme l’aiguillon du sentiment amoureux. Quelle richesse de vocabulaire et d’images pour le décrire ! C’est somptueux. Un grand merci à toi, poète pyromane 😉

    >amichel :
    Quelle belle idée cette fleur de sang ! Ton poème est vraiment rougeoyant de feu, de chaleur et de combats. Et toujours la poussière noire au bout qui peut revenir à la vie. Merci à toi, grand poète entre le jour et la nuit 😉

    >zeppelin :
    Beaucoup d epetits nouveaux sur le blog aujourd’hui 😉 Bonsoir et bienvenue à toi 😉 La porte est ouverte 24h sur 24. Va consulter les archives ou les différentes catégories. N’hésite pas à intervenir. Bonne visite.

    >Thierry :
    Du rouge au noir, je te sens à ton aise dans ce brasier avec ces mots qui s’enflamment et se consument tour à tour;-) Bonne nuit à toi et merci.

    >kirikino :
    Bien vu ! Il y a sans doute une part de vrai dans cette destruction incendiaire. Merci pour ton haïku révolté.

    >sabine :
    Si si ça peut faire partie du sujet en dehors de l’embrasement des cœurs 😉 Merci de ton passage.

    >christineeeeee :
    Beaucoup de variété et de sensibilité dans tous vos textes déposés. Et oui, cette toute petite étincelle peut faire de très gros dégâts. Comme tu en parles avec justesse et émotion Christine ! Et une petite touche d’espoir malgré tout qu’il faut toujours avoir au fond de son cœur même quand le pire est là. Merci à toi, je t’embrasse.

    >phil :
    Bonsoir Phil, que faut-il que je fasse ? Que j’efface le poème de cette note ou de l’autre ?

    >Monique :
    Une grande douleur dans tes mots à travers la chair vivante de cette montagne. Impuissance est bien le mot à employer pour cette mort terrible. Je t’embrasse et te remercie.

  22. Bonjour la compagnie !
    Vous avez bien dormi ?

    MILLE FEUX

    Il n’y a pas de fumée sans feu :

    Feu d’Enfer,
    Feu qui détruit,
    Feu qui ravage,
    Feu qui consume,
    Feu qui dévore.

    Oui, mais aussi :

    Feu de Dieu
    Feu qui nourrit
    Feu qui réchauffe
    Feu qui protège
    Feu qui éclaire
    Feu qui réunit

    Feux de joie
    Feux follets
    Feux d’artifice
    Feux de bengale
    Feux de bois
    Feux de camp
    Feux de cheminée

    Feux de l’amour

    Feu rouge
    Feu orange
    Feu vert…

    Feu arrière
    Feu avant

    Feu de plancher
    Feux de la rampe

    Feu Romeo ( !)

    Que seraient devenue l’humanité
    Sans le FEU ?

    Biseeeeeees enflamméeeeeeeees

  23. Flammes et méches ne donnent pas que flamméches
    qui décoiffent négligentes les arrangements de la végétation.

    Retour de flamme pour balayage qui après quelle couleurs vives
    assombrissent les perspectives.

    Pare feux qui ne réparent rien et dans le meilleur des cas empêchent
    une propagation trop vive mais entre les éclatements de grenades des pines
    de pin qui souflent le mot dévorant et les ondes de chaleur qui attisent
    et attirent des masses d’air.

    Faudrait il utiliser des bombes à effet de souffle qui consomment tout l’air
    pour priver de son comburant une ignition bloquée.

    Le paturage et l’entretien peuvent seuls limiter les dégats mais la surveillance
    renforcée des départs permet de ceuillir à la source et d’éviter l’embrasement
    fatal.

    On travaille à une surveillance avec des détecteurs infra rouge depuis des ballons qui pourraient surveiller de larges étendues et circonvenir les risques.


  24. Ici le monde se connaît
    et le fleuve de feu dont nous sommes la source
    ne se tarit jamais

    Ici sur cette terre brûlée
    dans la nuit de la nuit
    habitant de l’unique

    ici où respire encore l’angoisse
    de marcher sans bouger sur le brasier des ombres

    ici où je te prends à ta parole
    toi qui n’es plus qu’absence et feu
    ô mourant

    Ici ce lieu où tendent les rivières froides
    de l’aurore
    où la lumière se consume et s’éteint
    dans les chantiers de la mémoire et de la mort.

    Marcelin Pleynet/ La tentation du jour

    Bises Ossiane:)

  25. Au bal des ardents, yvain de Lescars nous a conviés
    au seuil des terres brûlées nous sommes comme pétrifiés
    de ces brandons épars d’où montent quelques fumerolles
    nous assistons hélas bien impuissants à la fin d’un rôle
    négrepelisse et c’est la peaux noircie, craquelée et figée
    que nous constatons combien a été peu ménagée
    Cette écorce qui ne demande donc qu’a éclater
    sous les assauts répétés, les coups de boutoirs
    d’un vulcain d’opéra, à la langue chargée qui vient lécher
    le moindre des recoins, semer la désolation
    pour mieux par la cendre amener la réincarnation
    puisque de l’incarnat puissant nait le noir sans fond.

    Me souvient de cette belle expositions des potiers d’Olot
    à Barcelone au musée de la céramique ai Palau nacional au début des années 80
    elle s’appelait « terra del foc » et ces engobes d’un noir profond
    disait l’histoire volcanique de la terre et toutes ces bouches à feu
    qui quémandaient, gourmandes et jamais rassasiées leur content

  26. >Phil :
    Quel beau et poignant plaidoyer pour la sauvegarde de notre chère Gaïa ! Comme une maladie qui la ronge jusqu’à la faire mourir. Ta dernière strophe est émouvante avec ces cendres déposées sur les êtres humains. Merci pour ta belle plume sensible. Je t’embrasse.

    >Christineeeeee :
    Bonjour Energieeeeeee, tout va bien 😉 Quel beau travail de réflexion tu as mené autour du mot « feu ». Il y a bien de tout cela, bravo ! Le champ d’investigation est vaste. Il y a de quoi trouver son chemin d’écriture pendant le week-end et Feu roméo en sera le porte-drapeau ;-)) Vive feu roméo !!! et Christineeeeee of course 🙂

    >Thierry :
    Je te sens toujours très à l’aise dans ce feu de l’action comme si tu connaissais bien le sujet 😉 Bien à toi.

    >Alix :
    Coucou Alix, ta petite escapade achevée 😉 Encore une nouvelle découverte poétique pour moi ! La nuit, la braise, la mort, l’univers de ce poète est douloureux. Merci, je t’embrasse au pays de la lumière.

  27. Continuons christineeeeeeee

    feu de saint elme
    feu de joie
    feu de tout bois
    feu électrique
    feu doux
    feu de paille
    feu de position
    feu de recul
    feu de signalisation
    feu d’étrave
    pousser les feux

    mais c’est sans fin

    >ossiane: merci de tes encouragements à bouter le feu sans bouder les flammes
    je ne suis pas un pompier pyromane mais je n’ai pas besoin de boufadou (baton creux pour attiser les braises en concentrant le souffle ) ni de soufflet
    pour réchauffer un pauvre feu, ranimer une flamme vacillante, redonner vie
    à un foyer languissant.

    le triangle du feu nous raméne à l’alchimie et si le feu se nourrit d’air il s’éteint parfois à l’eau et pourtant façonne la terre depuis si longtemps.

    il a des vertus apaisantes ou plutôt hypnotiques et enfant je m’absorbai fort dans sa contemplation même si on me disait d’arrêter de tisonner car entretenir
    le feu s’est aussi allégoriquement faire jouer l’étincelle vitale.

    L’énergie calorique n’est pas la plus domestiquée mais elle est domestique
    et les dieux lares avaient leurs autels dans les religions privées de Rome
    là où les gaulois n’avaient qu’une religion publique.

    Ce grand feu intérieur de la spiritualité ne consumme pas toutes les énergies mais alimente la volonté du progrés et la rencontre de l’autre et de l’ailleurs.

  28. Note acquittée
    bagages bouclés pour l’éternel retour

    Porte ouverte
    souffle d’un vent de printemps

    Sur le ciel
    ligne bleue de l’horizon

    Bout du monde
    alternative fulgurante

    Bûche en flammes
    feu de paille dans la cheminée

    Bon week end Ossiane

  29. le feu du dedans brûle avec intensité
    petite grippe de printemps

    feu de vie
    feu de joie
    feu transforme
    ré-création
    élévation

  30. « la flamme bruit, la flamme geint. La flamme est un être qui souffre. De sombres murmures sortent de cette géhenne. Toute petite douleur est le signe de la douleur du monde » Bachelard
    ___
    Ce nuage n’est pas un nuage
    Que le vent disperse
    Au delà des collines
    Sous l’épaisse poussière nauséabonde
    Pleure la terre
    Des larmes de feu
    ___

  31. Sous un ciel bleu d’été dans un lit de broussailles
    La bête tant évitée aiguillonnée tressaille
    Les oreilles sagittées les yeux rouges et hagards
    Elle s’étire se réveille et allume d’un regard

    Des buissons innocents fébriles des genêts
    elle dévore insatiable ces mets enracinés
    et rejette dans le ciel les plus acres fumées
    noircissures douloureuses de la terre abîmée

    Nerveuse et agitée elle se sait pourchassée
    Elle délaisse alors folioles embrassés
    Renonce à ramasser ses vêtements épars

    Et s’enfuit en crachant son agressivité
    Carbonisant les landes qu’elle aura amputées
    Et toi seul impuissant tu ne peux faire rempart

  32. pardon je voulais écrire  » folioles embrassées ». Il me fallait Christine, un de tes « e » pour embrasser convenablement ce mot 😉

  33. que d’ailleurs j’aurais plutôt dû « embraser » car « folioles embrasées » est bien plus juste encore. 😉 Allez atteignons-les ces feux. Je vous embrasse fort.

  34. …………………………………………

    du noir de fumée
    au gris opaque de la cendre
    les corps envolés

    …………………………………………

    andrée wizem

  35. ~
    Non il est sans exemple que l’obscurité, éclairée par un grand feu de bois, tarde à s’en aller, ne s’en aille que nonchalamment et comme à contre coeur.
    C’est sur des points pareils que l’esprit humain assoit sa sécurité et non sur la notion de bien et de mal.
    Non seulement l’eau est toujours prête à bouillir, et n’attend que d’être chauffée, mais l’océan lui même , au comble de sa fureur, n’a de forme que celle de son lit qu’un continent affaissé l’oblige d’occuper. Le reste est égratignure de vent.
    ~
    Henri Michaux/ Lointain intérieur.
    ~
    A bientôt

  36. >Alix :
    Toujours le sens de la répartie et en poésie 😉 Porte ouverte pour une nouvelle saison alors mais encore un peu fraîche, c’est vrai 😉 Bel envol de nuit.

    >Pierre (petit nouveau) :
    Bonjour et bienvenue, il me semble qu’on s’est déjà croisés 😉 Merci pour la visite, bien à vous.

    >véronique :
    Bonne convalescence pour venir à bout de cet autre feu intérieur 😉 Un nouveau jour se lèvera ensuite 😉 Merci pour le petit poème plein d’élan. Bonne nuit,Véronique.

    >rachel :
    Ca peut arriver, rachel 😉 Bonne fin de soirée et merci de ton passage.

    >Monique :
    Bachelard dit toujours des choses justes et sensées. Ton poème est baigné de douleur dans les cendres du feu. Merci pour ta plume sensible. Bises du soir.

    >Lou :
    Impressionnante description ! Ce feu prend des allures fantastiques sous tes mots qui lui donnent une identité de bête dévoreuse et traquée. Merci pour tta belle écriture imagée. Bonne nuit, lou.

    >Andrée :
    Belle idée ces corps envolés en gris et noir, les couleurs du deuil. Merci de ta visite.

    >Salomé :
    Merci pour ce bel extrait qui interpelle. La toute dernière phrase est belle. Bonne fin de soirée à toi.

  37. Qu’en restera-t-il ?
    Un entrefilet au bas d’une page
    « Départ d’incendie dans le maquis
    A San’tantonio en Balagne »
    Qu’en restera-til
    Un drap de cendres noires
    Une odeur de brûlé
    Qu’une pluie dissipera
    Dans les entrailles de la terre
    Une tache sombre
    Au creux de la vallée
    Et mille petites bêtes sauvages
    Prises aux piège en toute indifférence
    Dans le ballet infernal des flammes.

    Des images aux couleurs admirables
    Une invitation au silence
    A la lueur d’un haîku flamboyant- merci Ossiane-

  38. >Monique:
    iL restera beaucoup de noir et de poussière jusqu’aà ce que la terre soit capable de se régénérer. Merci pour ton sentiment.

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