Corde

La Loire

La Loire

La Loire

La Loire

Chute d'un soleil, la trace d'un sillage, le fil de l'exil

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut

Chute d’un soleil
la trace d’un sillage
le fil de l’exil

59 réflexions sur « Corde »

  1. Superbe… j’aime beaucoup … tout particulièrement ton haïku…
    Belle nuit… nuit d’exil… je t’embrasse

    ***

    Un soleil d’encre
    Vocables funambules
    Sur un fil de mer

  2. Cordes et liens
    Fils et tissage

    Il y a 28 ans. Déjà…

    Au fil de nos vies
    Toi absent,
    Avec la soie des souvenirs pour trame,
    Avec la laine des rêves pour chaîne,
    Un monde différent se créait.
    Toi présent,
    Tu défaisais ce tissu irréel qui te déplaisait.
    Tu repartais.
    Sur le métier, le va et vient de mes mains recommençait.
    Tu revenais…
    L’ouvrage restera inachevé,
    Même si demain tu voulais le voir finir.
    Le secret du tissage est perdu.
    Nos vies sont et resteront déchirées

    Et puis deux ans plus tard commençait une longue, très longue, trop longue période de silence de 26 ans
    Et des mots
    des mots qui reviennent
    Proches
    Proches mais différents

    Au fil de nos vies
    Toi présent,
    Non absent
    Mais je ne voulais pas le voir
    Avec la soie des souvenirs pour trame,
    Avec la laine des rêves pour chaîne,
    J’ai cru tisser une étoffe plus chaude, plus douce
    Avec trois nouveaux fils de couleur
    Pour l’égayer
    Le temps passse
    Les couleurs s’effacent
    Toi présent,
    Moi absente
    Je n’osais défaire ce tissu irréel qui me déplaisait.
    Je suis partie
    L’ouvrage restera inachevé,
    Même si tu souhaites me voir le continuer
    Le secret du tissage est perdu.
    Nos vies sont et resteront déchirées

  3. Maria a raison ton Haïku est superbe . En imaginaire de l’eau …
    «La mort de l’eau est plus songeuse que la mort de la terre : la peine de l’eau est infinie.»
    [ Gaston Bachelard ] – Extrait de L’Eau et les rêves

  4. Salut Ossiane,

    Ton haiku me rappelle ces mots d’un poete italien dont le nom m’echappe :

     » Voyageur, il n’y a pas de chemin,
    Seul un sillage sur la mer.  »

    Bonne journee !


  5. Ainsi va le vent
    Délice inépuisable
    D’où résonne
    Le silence ou presque
    Le ciel est si léger
    Et les mots transparents
    La brise de l’eau
    A parsemé d’étoiles
    Un vide imaginaire
    Le fil de la pierre
    D’un écho en avance
    Vers l’horizon
    S’échappe …

    Belles images Ossiane.

  6. Coule l’océan
    sur le fil de la corde,
    suspendu à quelque rêve
    d’ocre et de feu.
    Coule l’océan
    et l’œil ébloui
    se trouble
    de voiliers anciens,
    de baleines remplies.
    Sur le fil
    coule
    le rêve
    d’autres vies.

  7. ___

    Quelques indéfinissables lambeaux
    Pendus
    Au bout de la corde
    En oripeaux.

    Dans un dernier sursaut
    Le soleil s’y accroche.

    Moment subtil
    Le temps d’une photo
    D’un frisson sur l’eau.

    Dans ses ombres, la nuit
    Charriera bientôt
    Des chalands de rêves.

    Secrets.
    ___

  8. des millénaires
    des siècles, des années
    des heures, minutes secondes
    nous avons découpé le temps
    pour se souvenir
    pour s’en saisir
    pour prévoir l’avenir
    tentative vaine
    ce n’est qu’un fil d’ariane
    pour ne pas nous perdre
    dans le labyrinthe de l’éternité

  9. Une fort belle image encore.

    Le temps
    Ce vagabond
    Déverse ses sédiments
    Dont la corde de vie
    S’empare pour se dire
    Que cela a existé
    Et tisse un filet
    De souvenirs

  10. pour Emmanuel :
    le vers que tu cites fort à propos n’est pas d’un poète italien mais d’un espagnol : Antonio Machado :caminante, no hay camino,
    se hace camino al andar.
    Al andar se hace camino,
    y al volver la vista atras
    se ve la senda que nunca
    se ha de volver a pisar.
    Caminante, no hay camino,
    sino estelas en la mar.

    Marcheur, il n’y a pas de chemin,
    le chemin se fait en marchant.
    En marchant se crée le chemin,
    et lorsqu’on regarde en arrière
    on voit le sentier sur lequel
    plus jamais on ne reviendra.
    Marcheur, il n’y a pas de chemin,
    juste un sillage dans la mer

  11. les rais mordorés
    s’allongent à l’infini
    sur la loire au reflet d’étain.
    et, comme un artisan infatiguable,
    le vent peaufine l’oeuvre
    que le temps, son maître, a façonné;
    avec patiente, générosité!
    seul la main de l’homme
    trouble cette harmonie.
    et détruit le royaume
    qui l’a vu naitre
    un jour prochain,
    il pourrait devenir son tombeau
    à moins qu’il ne prennent conscience sufisamment tôt
    de cette fragilité.

    nous sommes peut être les fossoyeurs de nos enfants;
    de nos petits enfants!
    mais n’est ce pas déjà trop tard?

  12. Bonjour à tous dans le printemps qui semble reprendre ses droits.

    __
    Le soleil dans le jour finissant
    A recouvert le fleuve
    D’une feuille d’or,
    Lustré à l’agathe
    La surface de l’eau,
    Poli à l’or fin
    Jusqu’en ses plis poreux
    Son âme frémissante,
    Caressé de ses rayons
    Sa peau douce et satinée.
    Une longue corde de chanvre
    Unit pour toujours
    Les feuillets de ses carnets
    Qui détiennent les secrets
    De son histoire.
    J’aime aller de temps en temps
    Sur les rives du fleuve
    Tourner les pages
    De ce grand livre.

  13. Ossiane, erreurs à corriger si possible, merci.
    Agate pour agathe et caressé avec un seul « c » oublié de relire avant d’envoyer.

  14. Murmure ondoyant, friselis rasants
    la corde entre noeuds et ventres
    lentement se tend et vibre
    doucement s’étend et rêve
    elle sonde l’insondable
    serpente abordable
    étends des ridules concentriques
    avec une rigoureuse métrique
    le chanvre noué du temps
    se défait imperceptiblement
    et recueille en moisson
    des nageoires de poisson
    le lien qui raccorde
    prolonge et continue
    à distance

  15. il est joli ce texte,amichel,
    je partage avec l auteur,

    le chemin se marche
    tout simplement
    ou sur la corde raide
    sur son chemin de vie
    unique et précieux

  16. En effet, d’accord avec toi Annick, très joli ce texte de Antonio Machado, si joli que je me le suis copier-coller. Merci à Emmanuel et amichel.

  17. c’est fort beau Monique,

    A la lueur de la lune
    Le pêcheur d’amour
    Tire sur sa corde d’or
    Et des mille étoiles
    S’échappent à l’infini
    Il regarde tout là haut
    Son amour de sa vie
    Et délicat regarde ce doux lien
    En belles accroches d’ondes
    Cette corde si libre
    Nichée dans l’eau du fleuve
    Qui lui murmure des mots
    D’amour si bel si vrai si grand

  18. Et comme je relis mes mots, je vois qu entre Annick et Annick, Monique s’est glissée…..merci pour tes mots Monique, et puis, je précise:
    quand j écrivais « c’est fort beau Monique », je parlais de très jolis mots de 15 H 34.

  19. Un petit tour dans le jardin pour respirer les fleurs et leur dire quelles sont belles, elles sont contentes quand on le leur dit, c’est vrai, la preuve, le lendemain elles sont encore plus belles…

    ___

    Il est insécable
    Le cordon ombilical
    Qui nous lie à la terre natale
    Même s’il draine sur le chemin
    Les affres de la vie.
    Il est le sang qui coule dans nos veines,
    Il est l’amour qui remplit notre coeur,
    il est notre mémoire, notre référence
    Il est « le fil de l’exil »
    Qui nous relie à la terre de nos premiers pas,
    Il est le lien indestructible
    Même quand….même si…..
    ___

  20. Merci beaucoup, Amichel, pour ces precisions ! Je ne connaissais pas ce poeme dans son integralite.

  21. Elle s’est souvent éloignée de ce fil. Elle est parfois partie sur des rives si éloignées que certains ont penser qu’elle s’était perdue pour toujours. Mais elle est revenue, obstinément, inéluctablement, à ces racines, à ce qu’elle est profondément.
    Elle a goûté aux fruits, à l’amour, aux plaisirs défendus. Braver l’interdit pour se sentir vivante. Elle a repris son chemin, repue, amoureuse du temps présent, riant des pieds de nez qu’elle envoyait à la vie. Et puis un jour elle n’est pas reparue. Longtemps ceux qui l’aimaient l’ont attendu, espérant son retour. Je sais aujourd’hui qu’elle ne reviendra plus. Elle a été arrachée à ce fil par une force supérieure. Pourtant elle est là, parmi nous. Je le sais, je le sens et lorsque mon regard accroche la lune j’aperçois son sourire mutin et je lui rends son sourire.

  22. Avec un lit si large
    les couchers de soleil sur la Loire
    prennent ainsi des teintes de vieil or.

    Photos splendides, calligramme flamboyant, kaïku nostalgique.

  23. Qui, d’un fil, voulait ancrer le cours des eaux?
    Le filin barrant le fleuve bat dans le flot.
    Et le flot indifférent coure vers son exil.
    Rien ne le retiendra.
    Ni ta main tendue
    ni tes larmes,
    ni le vent
    dans tes cheveux.

  24. Très jolis vos écrits… cette série de photos, ce haiku…(Hmmmm soupir d’aise )

    Pays du soleil couchant
    Douce corde de ma musique
    L’eau de ta vie coule
    Dans ma mémoire.

  25. A la tombée du jour, sur les flots de la Loire
    Un rayon de soleil se baigne en son miroir
    Éclaire de sa chaleur l’eau douce abandonnée
    S’y mire sans lui parler Narcisse insoupçonné

    Il s’aime à travers elle ses reflets ondulés
    Frissonnent de plaisir il la laisse s’écouler
    Se dore en son sein et s’en veut de blêmir
    La glace luit et reluit il sait qu’il va mourir

    Il le sait la corde est là symbolique passage
    Il hait ce fil tendu en comprend le message
    La Loire endeuillée pleure cet ami sa douleur

    Ce fou papillonneur voit fondre sa chaleur
    se noie comme il se doit silencieusement
    Mais demain surgira du ciel bleu joliment

  26. La lumière cuivrée
    Les derniers reflets du soleil
    Les rêves endormis

    La saveur du miel
    Les goûts sucrés du soleil
    Sur le fil du temps

    Délectation douce
    A l’approche de la nuit
    la Loire gourmande

  27. Matelot, j’avais voulu la lumière,
    tu as péché et me ramène le temps.
    Madame, le filin était souillé d’actes,
    pendant comme des fils embrouillés,
    ou des algues,
    et l’or de la lumière
    leur a rendu vie.

  28. pour tous ceux et celles qui ont aimé voici le poème entier de Machado :

    Jamais je n’ai cherché la gloire
    Ni voulu dans la mémoire
    des hommes
    Laisser mes chansons
    Mais j’aime les mondes subtiles
    Aériens et délicats
    Comme des bulles de savon.

    J’aime les voir s’envoler,
    Se colorer de soleil et de pourpre,
    Voler sous le ciel bleu, subitement trembler,
    Puis éclater.

    A demander ce que tu sais
    Tu ne dois pas perdre ton temps
    Et à des questions sans réponse
    Qui donc pourrait te répondre?

    Chantez en coeur avec moi:
    Savoir? Nous ne savons rien
    Venus d’une mer de mystère
    Vers une mer inconnue nous allons
    Et entre les deux mystères
    Règne la grave énigme
    Une clef inconnue ferme les trois coffres
    Le savant n’enseigne rien, lumière n’éclaire pas
    Que disent les mots?
    Et que dit l’eau du rocher?

    Voyageur, le chemin
    C’est les traces de tes pas
    C’est tout; voyageur,
    il n’y a pas de chemin,
    Le chemin se fait en marchant
    Le chemin se fait en marchant
    Et quand tu regardes en arrière
    Tu vois le sentier que jamais
    Tu ne dois à nouveau fouler
    Voyageur! Il n’y a pas de chemins
    Rien que des sillages sur la mer.

    Tout passe et tout demeure
    Mais notre affaire est de passer
    De passer en traçant
    Des chemins
    Des chemins sur la mer

    Antonio Machado

  29. Mer d’huile et filet d’or….poisson chat dans une nuit caline….pêche mystérieuse dans le pays sage….vague à l’âme que la tendresse dessine….se perdre dans un corri d’or…reste la trace d’un sillage….

  30. Voilà, maintenant, l’histoire que je devais lui raconter existe toujours, si on veut, mais les faits dont parle cette histoire c’est fini, c’est autre chose qui se passera parce que, raconter l’histoire à Noémie, c’est une chose, mais la confier à Naïs (qui écoute quand je parle à Ossiane), voilà qui entraîne largement des conséquences que je ne saurais maîtriser, en tant que simple narrateur. Et voilà qu’on se retrouve, Noémie et moi, dans un lit un soir en train de parler de l’immense base interplanétaire de Chongqing, Clémentine entrant dans un restaurant en compagnie de Jack en vue de s’embarquer pour l’humanité telle qu’elle aura bifurqué elle aussi, ayant choisi de quitter avec les eaux mères, la terre. Et, entre elle et ceux qui sont partis, proliférant dans les étoiles, plus de lien, que des carcasses de charters spatiaux comme d’immenses tours inhabitées aussi loin que porte son regard.

  31. à toi maman, qui m’as donnée un jour la vie
    cette inconnue ! attachée à un filament,
    Que les médecins ont coupé rapidement .

    à toi, à qui ce lien, c’est subitement reconstitué,
    et que plus personne ne pourra jamais briser !
    lien d’éternité tissé avec les fils de l’amour.

    à toi qui gentiment m’as aiguillé, guidé,
    durant ces années d’enfances, d’adolescences!
    au travers de ces années de tant d’insouciances!

    à toi qui devinais au travers des silences
    les tourments et des doutes de mon existence !
    si proche ou éloignée de quelques distances.

    à toi qui pourtant n’as pas vu ma souffrance
    cette blessure qui se referme avec le temps
    cette cicatrice dont je me remets doucement !

    à toi que j’ai accompagné vers le silence
    quand les médecins ont coupé ce fin filament
    qui te rattachait ténue à l’existence!

    à toi qui reste au delà des apparences
    attachée par un lien indicible, transparent !
    à toi ma douce, ma chère et tendre maman !

  32. quand le miroir liquide s’embrase
    il ne perd ni contour ni embase
    le fil ténu le relie au rivage

  33. Les torsades enroulent le temps
    troublent à peine l’éclat de l’instant
    tréfilant, trait filant au ras du jusant

  34. Merci amichel pour l’intégralité de ce poème que j’envoie… à ceux que j’aime, aiment la poésie, s’interrogent…
    Et pour ceux et celles qui voudraient connaître d’autres textes de cet auteur (car ce poème-ci semble le plus souvent cité sur le net) il existe dans la collection Poésie/Gallimard « Champs de Castille – Solitudes, Galeries et autres poèmes – Poésies de la guerre »


  35. Glissement du silence
    Il entend battre le cœur
    D’une tempête d’ ailleurs

    Il est venu de loin
    Le vide et son parfum
    Que des remous lézardent

  36. Quand le soleil déclinera
    et disparaîtra
    ce soir
    tu jetteras à l’eau
    le fil pour le retenir
    hors des roseaux
    précieusement tu le garderas
    par devers toi
    jusqu’à demain
    matin.

  37. Une Marelle de voyelles
    en sauts de vie

    a
    Largue l’amarre
    Jeune matelot
    Quitte ta mère
    Ses douces eaux
    i
    En points de mire
    Tes voyages, officier,
    Grâce au sextant
    Par ton père donné
    e
    Deviens semeur
    Beau capitaine
    Pour une Hélène
    Donne ton coeur
    o
    Viendra la mort
    Grand amiral
    Quitte le bord
    Au terminal
    u
    Babord (1) amure
    Âme éternelle
    Dans les étoiles
    Alors se mêlent
    Le passé, le présent,
    A jamais le futur
    (1) ou tribord bien évidemment !

  38. Le doigt est impatient
    Il fait confiance au temps
    Tire la chevillette
    Doucement se dévoile
    Calmement apparaît
    Et l’oeil se tendre bel
    Devant cette tendresse

  39. Quand le soleil se couche….nostalgie au bord du fleuve….
    ___

    C’est un tout autre fleuve
    Pour un même coucher du soleil
    Terre natale ou terre d’exil
    Ici derrière la colline
    Là bas derrière le coteau
    Coule la Loire, coule le Rhône
    Seul mon regard diffère
    Et cherche les couleurs
    Mais au delà des distances
    Le coeur s’invente
    Le fil qui les unit.
    ___

  40. Elle avait fait vibrer la corde sensible et avait réussi à lui passer la corde au cou. C’était oublié qu’il avait plus d’une corde à son arc. Il lui tînt la corde serrée tout au long du mariage. Ce fut elle, un jour, qui brisa la corde.

  41. Sur ce chemin d’exil qui m’éloigne de toi
    je brise un peu le fil qui me reliait à toi.
    Je construis ma prison dans ce ciel étoilé
    Et je noie ma raison pour ne pas succomber

    Sur cet étroit chemin souvent semé d’abîmes
    Tu me donnais la main avant qu’on ne se grime
    Pour faire croire au bonheur mot que je n’aime pas
    Mensonge que tous ces cœurs marchant du même pas

    Si ce fil s’atténue vois je n’oublierai pas
    Que ma bouche charnue si souvent te gouta
    Mon amour est encré au plus profond de moi
    Il en faudra du temps tu fais partie de moi

  42. Le bras du soleil
    S’allonge et soulève
    Un cordage oublié
    En surface il murmure
    Chuchote des mots si doux
    Le soleil se couche
    Sur ce fil bel amour
    Et se laisse bercer
    Par la langueur du fleuve

  43. >maria :
    Curieuse forme de fil, maria… sans doute la forme d’un début de filet.. Cette image te va très bien, magicienne funambule 😉

    >brigetoun :
    La grande forme ce matin-là, hisse et haut 😉

    >gmc :
    Belle inspiration, gmc comme si elle était liée à un certain vécu. Merci beaucoup.

    >Bruno :
    Merci bruno. Toi et Pierre me faites aimer Bachelard 😉 Je ne sais pas pourquoi j’aime le thème de l’eau comme ça 😉 Bises vers le nord.

    >Olivier :
    Bonsoir olivier, joli haîku assortie d’une apparition inattendue 😉 Je suis sûre qu’elle t’attendait. Bises et merci.

    >Emmanuel :
    Bonosir Emmanuel, apparitions différées dans le temps mais toujours avec plaisir 😉 Tu m’honores avec cette référence 😉 Merci beaucoup et bises vers la Hollande.

    >Alix :
    Des images qui te vont comme un gant. Une telle légèreté et finesse dans tes mots, bravo à toi.

    >johal :
    Tu n’as pas ton pareil pour faire émerger des univers d’un autre monde, c’est superbe ! Merci belle poétesse.

    >bourrache :
    Bravo Bourrache, ton stylo reprend de la vivacité. Ton poème est très bien senti et toujours avec des petite notes émouvantes qui font frissonner. Je t’embrasse.

    >marc :
    Beauté de tes mots, de belles idées, de belles images sur le fil du temps ! Merci beaucoup !

    >Annick :
    Les notes que je publie en ce moment t’inspirent des choses positives et d’une grande tendresse. Des images et idées généreuses habitent tes poèmes. J’aime bien te voir comme ça douce Annick 😉

    >amichel :
    Il est beau ce poème de Machado !
    Merci pour ces écrits à partager.

    >Monique :
    Tu as retrouvé ton terrain aquatique de prédilection : la peau sensible de la Loire 😉 Merci pour tes belles évocations lumineuses.

    >Thierry :
    Tu as su donner vie et âme à cette simple corde. Merci Thierry.

    >rachel :
    Bravo rachel pour ce petit texte d’une grande beauté et sensibilité. Miroir de l’âme est ta plume. Bises de la nuit.

    >Pierre :
    Merci Pierre, la nature s’était faite belle ce soir-là. Nostalgique… la forme pendante et disloquée de ce fil me parait un peu triste, c’est vrai. Pierre tu es un grand poète. Tes poèmes sont des petits bijoux ciselés. L’appel de la Loire est bel et bien là ; il ne va pas falloir tarder à y retourner 😉

    >Lou :
    Beaucoup de compliments sur cette note ; merci lou 😉 Pffiou, quelle inspiration ! La musique de tes mots coulent toute douce à mon oreille. Merci pour ta belle écriture sensible, grande poétesse 😉

    >pierre b :
    Or à tous les étages !!! Superbe ton poisson chat ! Merci pour ton beau petit voyage poétique au fil de l’or. La bise lumière.

    >Gmc :
    Machado fait fureur 😉 Sympa tous ces échanges de références.

    >alix :
    Un poème bien intriguant, alix, je me demande qui est ce « il » 😉 Bises.

    >Alain d’A :
    Adorable poème Alain, un grand merci à toi.

    >Phil :
    J’en connais un qui devrait aimer ce poème ;-)) Tes petits sauts de vie en voyelles sont vraiment originaux et d’une belle sensibilité. Voyelles vivantes qu’on perçoit bien dans tes mots. Merci Phil, bises de la nuit.

    >rachel :
    Bien trouvé Rachel toutes ces cordes à rêver ou à oublier ;-)) Quant au poème d’amour, il est émouvant et sensible. Bises à toi et un grand merci pour ta belle plume.

    >MTO :
    Bonsoir MTO, bien vu ! Tristesse et douleur émanent de ton poème. Toujours ces vilaines algues nocives ;-)) Bises à toi.

  44. Si vous suivez le fil, vous arrivez donc en bout de corde ! (mais vérifiez toujours qu’il y a un noeud, pour la sécurité !)

    Le fil a pris un bain d’or
    Pour devenir un fin bijou
    Que les belles porteront au cou
    Sous le soleil couchant
    Pour attirer tout leurs amants
    Et les entraîner dans le sillage
    D’un bateau en partance
    Vers de fabuleux rivages…

    Biseeeeeees en partanceeeeee

  45. S’il pleut des cordes
    Ont t’elles des nœuds ?
    Moi qui voudrait toucher le ciel
    Je souhaite qu’elles tombent et s’amoncellent.
    N’ayez pas peur vous autres
    Dès que je serai là haut je vous en jetterai d’autres.
    Par milliers, par millions !
    Et si dans ma précipitation
    je vous envoie aussi
    des cordes à sauter
    C’est pour donner l’envie
    Aux adultes que vous êtes
    De retrouver l’enfant que vous avez été.
    et si dieu nous voit d’en haut
    il se demandera, incrédule, si le monde n’est pas devenu fou.
    Il nous verra sauter ou monter ces cordes à noeuds.
    nous lui répondrons, essouflés mais heureux
    – oui dieu le monde est fou depuis si longtemps qu’il nous faut retrouver notre âme d’enfant pour pouvoir survivre. Envoie d’autre cordes sur la terre
    J’ignore si il y a des noeuds quand il pleut des cordes mais dans mon rêve il y en avait. Et le ciel était étoilé…

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