eXTase

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Extase

Extase

Le temps suspendu, des instants d'éternité dans le tourbillon

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

Le temps suspendu
des instants d’éternité
dans le tourbillon

Petit fragment de “Zen’ith”
TAKANO LANDSCAPE PLANNING : Shuichi MURATA,
Takeki YAMASHITA et Fumiaki TAKANO. Japon.
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

53 réflexions sur « eXTase »

  1. Oh … en cliquant, je pense au Mont Fuji.
    Et, à son côté, je vois des cerisiers en fleurs portant le nom de son pays bien-aimé…

  2. pépites de chocolat égarées au sommet du cornetto.
    farandole de desserts glacés.
    fondant sous la braise torréfiée.

    langue du palais de l’extase

  3. Oh ! Quelle beauté dans ce haïhu Ossiane et ce calligramme où les paroles se mêlent à la terre pour mieux se fondre en son coeur

    J’ai voulu commencer aussi par un haïku face à ces images de la note du jour où l’esprit Zen est présent.
    __

    Faire la paix en soi
    Pour atteindre les sommets
    Connaître l’extase
    ___

    Sur les chemins du monde
    Du niveau de la mer
    Au plus haut des sommets
    Je voudrais pouvoir fouler
    Les cailloux de tous les sols
    Aimer et rencontrer
    Chanter et m’émouvoir
    Contempler, trouver la beauté
    Dans le silence intérieur.

    __

  4. Des vies bleues tournent et tournent dans l’espace des humains
    Pour un jour rencontrer cet instant de beauté
    Dont l’image fugitive au détour d’un chemin
    S’offre au coeur endormi comme une tempête fêtée

    Il se vit il se meurt il ne dure qu’un moment
    Que le temps de crier quand on sent son coeur pris
    Que le temps de souffrir la coupure du diamand
    Qui taille dans le doigt l’éclat de féerie

    Le regard ébloui cavalcade et s’envole
    Le battement des ailes monte du fond de l’être
    Dans ce soleil brûlant le corps est une fenêtre

    Un instrument fragile qui très vite se casse
    Comme un morceau de vitre dont on trouve les traces
    Aux abords d’une plage en tas amoncelé

    ___ ___ ___

    Je sais ce sont des pierres pas des morceaux de vitre
    mais on fait comme on peut sous l’inspiration du moment et…
    Avis à l’équipage: Il est interdit de se moquer ;))

  5. Je me demandais d’òu me venait cette idée de vitres mais je remonte les photos et la première image est bien celle de morceaux de faiences disposés en monticule ou en chemin.
    Allez je ne suis pas totalement tarée! Bisous à tous

  6. Impossible de se moquer devant un si beau texte, où l’émotion est présente, où la douleur est latente, où l’on y trouve les brisures du coeur de chacun. Verres ou cailloux bravo Lou, tu as su m’émouvoir et tu vas certainement en émouvoir beaucoup d’autres

  7. Il arrive que pour soi
    l’on prononce quelques mots
    seul sur cette étrange terre
    alors la fleurette blanche
    la caillou semblable à tous ceux du passé
    la brindille de chaume
    se trouvent réunis
    au pied de la barrière
    que l’on ouvre avec lenteur
    pour rentrer dans la maison d’argile
    tandis que chaises , table et armoire
    s’embrasent d’un soleil de gloire

    Jean Follain

    Mea culpa Ossiane , je réalise à près relecture que mon poème n’est pas très adapté avec le haïku du jour ! Un petit coup de calcaire et demain ira mieux ( je l’espère )
    Bonne fin de journée ( d’automne !!!)
    Ô temps suspens ton vol ( et retiens tes gouttes de pluie )

  8. Moi aussi, j’aime bien les mots de Lou,
    Pour ma météo (intérieure et extérieure),
    Très adaptés.

    Ils m’apparaissent bouée
    (sans trace caoutchouc).
    _

    (cherchez pas trop le pneu : c’est pour la rime…)
    _

  9. sept enceintes
    peut-être
    par l’Etre
    enceint de son unité
    du fils
    que le père délègue
    hors l’aréole superbe
    de la mère souveraine

  10. Un bisou à Bourrache envoyé dans un gros rayon d’or, question de conjurer le mauvais temps. Et Helene, ton injonction contribuera sûrement à faire rire Zeus et à la retenir cette pluie !!
    Maria D, sympa les pas de Gaudi ! Il est agréable de te retrouver.
    Bonne journée à tous, et jolie composition Ossiane 🙂

  11. Elle
    Est passée émue
    Sur son chemin de terre
    Lançant ses pierres bleues
    Tout derrière pour son
    Lui
    Qu’il la rejoigne enfin
    Pour un baiser osé
    Un bel acte d’amour
    En cette terre folle
    Qui ne sait plus qu’aimer
    Est un bel sens de vie
    Suffisant si précieux
    Pour se gagner sa vie
    Sans la perdre jamais
    Aimer c’est Exister

    mmmhh, joli, Monique, Lou, et je résiste pas à te lancer encore une bulle de savon de ma vie multicolore, Bourrache, et elle s’éclate sur toi et je me ris, et tu te ris….

  12. Champs de sel….maisons bleues…pain d’épices….
    Vu du ciel…aire de jeu…terre réglisse…
    Mosaïque….ciel brisé…raisins secs….
    Extase’ y…..fragment de zen’ith….interdits…

  13. et sur le sol,
    dans les pierres,
    gisait le sein coupé d’une amazone,
    avec douceur,
    avec tendresse,
    la terre s’est refermée autour de lui,
    et je reste devant,
    en attente d’un improbable jaillissement

  14. et pour te suivre, briguetoun,

    Promenade dans le sable..caresses du temps..volupté de l’air…son sein…le pas élégant qui se marche..douceurs…la pointe frémit…le ciel se voile un peu..il se dévoile encore….son auréole de bleu veiné…si bel désir…son toucher doux de lui…la trace d’un si bel sens de vie….

  15. Des petits haïkus posés comme des composantes de cette belle mosaïque au brun du sable, au bleu de l’eau, aux gris des roches, petits galets de mots….

    ________________________

    le soleil s’amuse
    L’ombre marche sur la Terre
    Elle tourne avec elle
    _________________________

    Un cairn pour rêver
    Une lettre pour un galet
    Un mot pour aimer
    _________________________

    Au pied des jardins
    Du parcours initiatique
    Les eaux de la Loire
    _________________________

    Un beau mandala
    Pour un voyage intérieur
    Spirale du temps
    _________________________

    Harmonie des couleurs
    Pensées méditatives
    Atteindre son zen’ith
    _________________________

    L’eau, la pierre, la terre
    Eléments de notre sphère
    Rechercher l’extase
    _________________________

    ….. »la mer sans arrêt roulait ses galets…… » Jean Ferrat

  16. Ben, dites-donc, je ne me doutais que la Zen-ith-ude pouvait atteindre tous ces sommets !…

    M’en vais doucettement y rêver dans mon lit plat (et mon plat pays).

    Merci et nuit jolie à toutes et tous.

  17. Temple secret
    ou flotte l’ombre de l’extase
    le temps aggripé
    _————————–
    oeuvre inachevé
    désir de perfection
    illusion ou déception
    —————————
    comme sur Mont olympe
    protégé par les nuages
    nectar et ambroisie
    —————————-

  18. Je ne pense pas avoir en un laps de temps court, saisi les règles du jeu, j’ai cru comprendre qu’on pouvait écrire des textes en s’inspirant des photos..Est-ce bien cela? Il y a tant de jolies choses à admirer et à lire.Quoi qu’il en soit, voici ma modeste participation de ce soir.Je reviendrai.Leïla.

    Extase
    Quinconces, vagues sablées
    Vers l’île des galets
    Colline, mosaïque de pierres.

    Partage
    Suspendues aux ballons
    Des couleurs, des lumières
    Pépites dans nos yeux.

    Ralenti
    Où es-tu mon roseau?
    Où vas-tu douce dune?
    On m’a tissé de fils.

    Engrenage
    Le château tend l’oreille
    Dans ses jardins
    Un manège défie le temps.

    Machine
    Tourne, grince dans mon esprit machine
    Réveille mes sourires à la vie.

    Miroirs
    Etain-papier suspendu sur des fils
    A la croisée des regards.

    Arborescences
    Je danse bleu-turquoise dans le vert de la mare
    Arborant ses ramures.

    J’ai éteins ma télé
    J’ai éteins ma télé car les Dieux de l’Olympe
    Ont voulu raconter à mon humble ignorance
    Des histoires de bravoure sur fond de vérité…
    (Ce n’est pas un haïku mais indépendamment des jeux ma télé est rarement allumée, peut être juste pour de bons dessins animées pour les enfants, ils apprennent ainsi à vivre sans bourrage cathodique!)

    Caméléon
    Passerelle vers le banc
    Enjamber du vert
    Rouge, jaune, bleu
    Je m’asseois.

    Echos
    Vie, déhiscence attendue parmi des chemins , des détours, du bruit.

    Afrique
    J’ai foulé la terre chaude
    Comme ta peau rosée
    Sous ton pied africain.

  19. « Oh … en cliquant, je pense au Mont Fuji. »
    Bourrage

    ———————
    au pied du Fugi
    laisse les dents du malheur
    l’extase grandit
    de voir le volcan sacré
    à l’échelle de l’enfance
    ———————

  20. Morceaux de chair de peau
    Bleue
    Sur un chemin
    Semés de désirs qui se pointent
    Sur le sol de terre
    Azurs posés sur sa montagne
    De vie
    Qui se bleuit intense
    Et sculpte l’air du temps
    En absolu horizon

  21. Bonjour, bonjour, le vent disperse les nuages et là bas à l’horizon, il me semble apercevoir le Mont Fuji….je rêve…

    __

    D’un petit mont en miniature
    Mon coeur s’en est allé
    Des jardins de Chaumont
    Aux jardins de Provence
    Dominant la vallée
    Seigneur du Rhône et de la Durance
    Le Mont Ventoux
    N’est aux yeux du monde
    Qu’un petit monticule
    A la collerette blanche
    Les colonnes qui l’entourent
    Sont celles des théâtres romains
    Et l’ombre qu’elles épandent
    Est l’oeuvre d’un même soleil
    Hier comme aujourd’hui
    Dans un temps qui ne nous appartient pas
    Même rêve, même sublimation
    Temps suspendu dans la méditation
    ___

    « Dans de telles rêveries qui s’emparent de l’homme méditant, les détails s’effacent, le pittoresque se décolore, l’heure ne sonne plus et l’espace s’étend sans limite. » Gaston Bachelard -Poétique de l’espace

  22. Voyage…l’aboutissement d’un long chemin
    un chemin dont on devine la beauté
    dont on imagine les senteurs,
    Alors pas à pas : sans précipitation
    on le rêve, on l’imagine, on le prépare
    évaluant les risques et les dangers
    fixant les objectifs de chaque jour
    choisissant le but ultime ;
    un chemin long et semé d’embûches
    Mais un chemin tant désiré ;
    vient alors le jour du départ
    et l’on se lance dans l’aventure
    sur les chemins rocailleux
    Sur les chemins de traverses;
    évitant ou contournant les obstacles,
    évitant de justesse les incidents ;
    mais déambulant de surprise en surprise
    découvrant chaque fois de nouvelles émotions
    avec l’impression étrange d’être le premier
    à fouler ces terres extrêmes;
    Alors chaque instant semble éternel ;
    Loin de l’emprise du temps;
    A l’écoute du rythme de son corps
    de l’élan de son cœur
    des remous de son âme ;
    puis, à force de persévérance
    On arrive à son but;
    et tout ce qu’on avait imaginé
    semble infinitésimal par rapport à cet instant
    Emporté par le souffle du plaisir
    On est comme emporté dans les airs
    Et l’on se regarde comme dans un rêve
    et les larmes comme de la rosée
    se pose sur les cils, irrépressibles…
    et les yeux se brouillent
    le visage se tord de bonheur
    nous sommes libre ; heureux…
    une seconde, une heure, une vie…
    l’amour est comme ce chemin ;
    l’amour est cet objectif à atteindre
    mais l’amour est infinitude et éternel recommencement…

  23. Amis du soir, bonsoir !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Le lit d’un ruisseau…
    Méandres bleus… de l’eau…
    Cherchant chemin incertain
    Dans le désert de dunes brunes
    Sous le regard des pierres noires

    Réunion au sommet
    Des pierres noires
    Sujet du jour :
    Mais où est donc passé
    Notre joli ruisseau ? Evaporé ?

    Une vague bleue
    Soudain les submerge
    Lavage en profondeur :
    Les pierres noires
    Retrouvent leur blancheur !

    Tourbillon…
    Essorage !

    EXTASE….
    Du blanc retrouvé !

    Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Bon, c’était juste pour vous envoyer un petit bonjour-bonsoir-bonjour… en fonction de l’heure tardive !

    Biseeeeees un peu endormieeee…

    Christineeeeeeeeeeee

  24. Bonsoir à tous.
    vacances et réjouissances
    La musique bat son plein, Li Po nous l’avait bien dit :

    « la montagne réjouissances

    To wash and rinse our souls of their age-old sorrows
    We drained a hundred jugs of wine
    A splendid night it was
    In the clear moonlight we were loath to go to bed
    But at last drunkenness overtook us
    And we laid ourselves down on the empty mountain
    The earth for pillow, and the great heaven for coverlet »

    Ce qu’il ne nous dit pas c’est s’ ils parvinrent à expier leurs souffrances et si le vin leur permirent d’atteindre l’extase et la félicié!!!

    Bonne nuit à tous la tête sur l’oreiller ou à la belle étoile!!!

    « Pour laver et rincer nos anciennes blessures
    Nous avons vidé une centaines de pichets de vin
    Au clair de lune nous n’avons pu aller au lit
    Mais quand l’ivresse nous a emportés
    Nous nous sommes couchés sur la montagne
    La terre pour oreiller et le ciel pour couverture » je n’y étais pas!!!

    Traduction approximative pas très douée en anglais
    Bonne nuit Christineeeeee

  25. j’ai oublié « c’était une nuit splendide » à rajouter à la 3ème ligne de ma traducton merci

  26. C’est pas l’heure tardive
    c’est l’heure qui arrive
    C’est l’heure simplement
    La nuit est un enfant…
    Je regard extasiée
    le ciel de lumières parsemé
    Il est un gros ruisseau,
    où ne coule pas l’eau
    coulent les étoiles
    attachées à la toile
    de la Voie Lactée
    C’est pas l’heure tardive
    C’est l’heure simplement
    Il faut retenir le moment
    Il faut rêver avant qu’arrive
    le jour de demain
    Il est toujours incertain…

  27. Que reste t-il sinon le sable
    la perte et le renoncement ?
    Que reste t-il au fond bien loin
    tout au fond des jours ?

    Dans les interstices quelquefois
    comme un tableau dans l’ombre
    tu vois quelqu’un tout à coup comme
    une chose depuis toujours oubliée

    Que rest-il sinon ces mots
    qui te ressemblent
    comme du ciel griffonné sur les pages

    Lointaines: c’est le château
    du temps, ses tours en ruine
    au bord d’un fleuve déjà glacé

    Lionel Ray / Syllabes de sable

  28. Au seuil de la montagne froide
    j’ai laissé
    hardes et passé
    pour contempler
    nue
    le commencement du monde.

    Belle journée à tous

  29. >bourrache :
    Bien cette idée du Mont Fuji et je pense à ce très beau livre centré sur cette montagne
    avec les peintures magnifiques d’Hokusai. J’en ai déjà parlé ici. Merci pour ton bel haïku !

    >salade :
    Un grand gourmand que voilà ;-)) L’extase du palais, il fallait y penser 😉 Merci salade !

    >marc :
    Tu as de la chance d’être allé à cette expo 😉 Et tu as pu voir le musée Guimet 😉
    Merci pour ton joli florilège de poèmes. Bravo pour ton long poème éblouissant, ta plume est libérée et ton cœur aussi 😉 Je te sens très détendu en ce moment 😉

    >monique :
    Bonjour, bonjour, ce festival de Chaumont offrait des thèmes de réflexion vraiment très poétiques et ce jardin là fait partie de mes préférés 😉 Tes poèmes sont délicieux et respirent la paix intérieure. Ils nous font voyager. Tu as bien compris le sens de ces minuscules contructions. Belle présence de notre sage Bachelard;-) Merci pour tous ces beaux partages, je t’embrasse !

    >lou :
    Hi lou d’Amérique, tu as toute ta tête, ne t’inquiète pas 😉 Superbe poème comme d’habitude 😉 Belle idée ces éclats de vie bleus éphémères qui tournent ! Une sensation d’éternité se dégage de ton poème. Merci pour ta belle écriture inspirée. Bises.

    >hélène :
    Bonjour hélène, que ce poème est beau et paisible ! Comme c’est bien choisi !
    Tu n’es pas du tout obligée de t’occuper de mon haïku ; franchement, il faut faire comme tu le sens. Je n’ai jamais cherché à imposer mon point de vue et j’essaie d’en dire le moins possible pour ne pas bloquer votre imaginaire 😉 C’est la variété des approches qui est intéressante. Alors pas de calcaire du tout 😉 Bon dimanche !

    >regard :
    Bonjour regard, c’est donc le Grand Retour 😉 Je sens que ce petit tableau te parle beaucoup 😉 Merci pour ton regard inattendu et intriguant, je t’embrasse.

    >maria :
    Bien vu Gaudi ! Merci pour ton bel haïku !

    >annick :
    L’amour toujours et les cailloux du petit poucet 😉 Merci pour la douceur de ta poésie très charnelle. Bises du dimanche !

    >pierre b :
    Tu fais ton Arthus Bertrand et ton grand gourmand;-) Extase garantie ! Ta vision aérienne est délicieuse et c’est bien le sens de ces jardins miniatures de faire rêver et imaginer. Beau dimanche !

    >brigetoun :
    Regard a ouvert les vannes avec le sein 😉 Je ne m’attendais pas du tout à cela 😉 Et toi tu t’aventures en terre féconde avec ce jaillissement à venir 😉 Belle inspiration pour toi, bises !

    >fugitive :
    Coucou fugitive 😉 La montagne et les vertiges tu connais il me semble et tu le fais sentir dans ton beau poème;-) Merci de ton passage, bises !

    >leila :
    Bonjour leila, tu as osé franchir cette porte en venant écrire et je t’en remercie 😉 Un petit poème attribué à chacune des notes, quel beau cadeau de mots tu nous fais ; tu as rattrapé ton retard 😉 Voilà une nouvelle concurrente de Neyde pour le poème du mois 😉 Ta plume est douce, fraîche et sensible, je t’invite à rester avec nous.

    Pour ce qui est des règles du jeu, je t’explique 😉 En général, on commente seulement autour du thème de la note publiée pour que les visiteurs lecteurs (silencieux ou actifs) puissent être bien concentrés sur les photos et dieu sait s’il y en a 😉 Cet espace devenu atelier d’écriture au fil du temps est un lieu de partage, de lecture, d’écriture, de rencontre, de rendez-vous et chacun a plaisir à s’y retrouver pour échanger et créer.

    Voilà leila, tu en sais un peu plus, amitiés vers toi, à bientôt.

    >amichel :
    Bourrage de crâne 😉
    Un beau petit poème en ascension du bonheur tu nous offres ! Innoncence de l’enfance sachons garder, merci pour ces ondes positives que tu fais circuler, je t’embrasse.

    > Nicolas Bleusher :
    Bonjour et bienvenue Nicolas 😉 Merci pour votre gentille visite, à bientôt !

    >Chistineeeeee :
    Bonjour Christineeeeeeeeeeeeee, où es-tu donc ? Tu es rentrée ? Vive le banc si je comprends bien 😉 J’aime beaucoup ta première strophe avec ce point de vue aérien qui décèle de nouveaux paysages ; on retombe en enfance 😉 Bises essoréeeeeeeeeeeees !

    >Neyde :
    Ondes prémonitoires en toi, tu verras pourquoi 😉 Tes yeux sont pleins d’étoiles et de rêves, tu regardes droit devant toi et tu as raison. Merci pour ta belle écriture sensible, bises vers Sao Paulo !
    >alice :
    Bonjour alice, quel superbe partage avec ce poète que je découvre ! Des paroles émouvantes et profondes, tu as très bien choisi ! Merci, je t’embrasse !

    >johal :
    Coucou johal, welcome back ! J’espère que tu as passé de bonnes vacances;-)
    Sublime poème pour une nouvelle naissance ; c’est vraiment très beau et bien senti ! Bises chaleureuses !

  30. En écho à Neyde et à son jour de demain incertain :
    _
    Les premières lueurs de l’aube
    S’arriment au port
    Du jour d’aujourd’hui.
    Ephémères, passagères,
    Pas à pas,
    Les heures gobent la lumière.
    Un fin film de poussières, déjà,
    Tronque de sombre, de clair,
    Les images de l’instant perdu.
    A peine vécus,
    Les souvenirs s’égrènent
    Vers une dormance inconnue.
    Et las, encore, le corps s’en va
    En repos-noyade se blottir
    Dans le flot de la nuit.
    ___

  31. en echo à bourrache et à Neyde

    Au-dessus des nuages
    là où la seul ombre est celle de l’avenir
    Je contemple les neiges éternelles.
    Le ciel d’un blanc fantomatique
    Fait ressurgir le spectre du passé.
    De la brume émerge les souvenirs
    et la mémoire comme un prisme
    fait ressurgir les couleurs de mon enfance
    D’un seul regard il me semble embrasser mon existence.
    le froid s’engouffre dans mon âme
    mon sang lui-même semble gelées
    les larmes de glaces coulent
    Et le vent au loin les emporte aussitôt.
    mon cœur lui-même semble s’arrêter
    Pour écouter cette voix de l’éternité
    je me sens bien fragile au milieu de cette immensité
    Pourtant je me sens paisible.
    Je me retourne serein
    et pas après pas, calmement
    je redescend vers demain…

    belle soirée à chacun

  32. En écho à Johal…

    A la lisière de ses lèvres en feu..
    J’ai abandonné un baiser
    Pour découvrir
    Nue
    L’origine du monde…

  33. petit filet bleu
    glisse sous les doigts
    frôle les pieds
    toujours plus vite
    emporte au plus profond
    dans le tourbillon fou
    de l’ émotion.

    Encore une fois les jardins de Chaumont sur Loire nous emportent bien loin…
    Que de merveilles!

  34. Le hors sujet du jour !

    En « écho » à 0ssiane :

    « Et non, pas encore rentrée…. Je goûte à la fraîcheur du fond de l’air des Alpes !
    Un coup t’as chaud, un coup t’as froid…
    Avant hier, j’ai même mis la doudoune !(c’est encore l’été, ou le mois de novembre ?).

    Mais aujourd’hui, grand beau temps…
    Concours de dressage de mon Gecko à La Roche sur Foron : pas de deux en costumes ! cool !

    Retour maison mercredi prochain ! »

    A bientôt à vous toutes et tous
    (patience… je vous prépare une nouvelle note sur mon blog… suprise !)

    Biseeeeeeees de Christineeeeeeeee

  35. Bonsoir, quelque peu romantique ce soir en lisant Annick,

    __

    Des strates d’amour
    Dans le printemps de la vie
    Stigmates gravés

    Le coeur au zenith
    « Episode du chemin »*
    Connaître l’extase
    ___

    Bonne nuit à tous et joli rêves sous les étoiles
    *expression chère à Brassens dans les passantes

  36. Les jeux se sont bien terminés
    Les pays se sont couronnés
    Les chinois étaient irradiés
    D’amour et spontanéité

    Quelle merveilleuse démocratie
    Mon cœur déborde et s’en réjouit
    D’ailleurs Monsieur Laporte l’a dit
    « Des jeux magiques » il s’en réjouit

    Notre président avec sa cour
    A susurré des mots d’amour
    Aux bons représentants chinois
    Qui m’ont l’air bien gentils ma foi

  37. >marc :
    Bel écho, elles vont t’entendre, c’est sûr 😉

    >rachel :
    Ben oui c’est fini et et tout le monde est beau et gentil;-) Je ne doute pas que la cérémonie de clôture était impressionnante ; le réalisateur de la Cité interdite Yimou a un talent certain pour faire des chorégraphies époustouflantes avec des milliers de figurants. Bises.

    >pierre b :
    Un petit poème pour se changer les idées 😉 Jolie image ce temps et sourire suspendus à un fil comme du linge 😉 Bises et merci.

    >corinne :
    Bonjour Corinne, contente de retrouver ta poésie délicate et aérienne qui nous entraîne en tourbillon de vie et de sensations;-) J’espère que tu vas bien.
    Oui, Corinne, ce thème du mouvement développé dans une trentaine de jardins différents est vraiment très riche et poétique. Chapeau aux créateurs ! Bise à toi !

    >bourrache :
    Bravo bourrache, ton poème est superbe et émouvant !!! Il y a de la ressource en toi 😉 Bises.

    >christine :
    Beaucoup d’échos sur cette page décidément 😉
    Tu as bien de la chance d’être encore sur les hauteurs même dans la fraîcheur 😉 Profite à fond !

    >annick :
    Oui annick, on finit par surmonter même les obstacles les plus terribles au fil du temps ; tu en sais quelque chose. Bises.

    >Monique :
    C’est bien monique, beaucoup de tendresse et d’amour dans ta poésie en ce moment. La sérénitérevient peu à peu ; je t’embrasse.

  38. Mais quels sont donc ces comprimés bleus, extase hic !

    et de fait ça nous tourne la tête de manière extatique

    mais celà n’a rien de statique et tout d’hyperbolique

    un dessin tracé idéalement en guise de linéament

    et des rognons à l’air trognon disposés en cabochons

    on chercherait presque un capuchon

    pour ne pas perdre lou cap

    mais par la force du siphon

    je me sens entraîné

    houps,

    bonjour à l’équipage, j’aurais besoin d’une bouée

    de manière à pouvoir amadouer

    le récit, pardon le récif

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