Méli-mélo

Méli-mélo

Méli-mélo

Méli-mélo

La nuit tricote ses pelotes de lune, rêves décousus

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

La nuit tricote
Ses pelotes de lune
Rêves décousus

Pour poursuivre ce méli-mélo de rêves un peu fous, voici une mosaïque de visions hallucinées très différentes, celles de Bernard, Fred, Maria-D, Feu Roméo et Daniel.

feux-follets
dans la forêt de mes rêves
tes boucles de flammes

Bernard

illumination
pommes d’amour flottent dans les airs
confusion verte

Fred de Toulouse

Arbres quenouilles
En écheveaux citron vert
Nuit électrique

Maria-D

Sous les feux des projecteurs
Annie, éblouie, dit
qu’elle aimait les sucettes
les sucettes à l’anis

Feu Roméo

Nuit dans la canopée
Mirages en phosphènes
Mon âme chavire…

Daniel (son site)

77 réflexions sur « Méli-mélo »

  1. Survivance…

    loin derrière la fenêtre
    un soleil a rendu l’âme
    quelque part…
    au fond du vide sidéral
    une étoile s’est éteinte…

    leur perception résiste
    sur l’ image rétinienne
    encore…
    longtemps après la mort
    sur l’étole noire du ciel…

  2. Bonjour Ossiane

    Ta page d’aujourd’hui est splendide
    Photo, calligramme, mots
    Et ce que j’aime par dessus tout
    C’est ton haïku
    ___

    Arbres quenouilles
    En écheveaux citron vert
    Nuit électrique
    ___
    Belle journée à toi
    Je reviendrai

  3. Bonjour,

    Ca me fait penser aux bulles que les enfants font, à la fumée des grandes personnes.
    Moi, j’aime encore les BULLES …
    Parfois elles éclatent avec DOUCEUR.
    Bises

    La citation de EVENE.FR :
    L’ENFANCE est un voyage oublié. [ Jean de La Varende ]
    Extrait de Le Centaure de Dieu

  4. tu me fais rire bonbonze, et c’est de tout juste réel…

    Des tites bulles dans un verre
    Puis un deuxième savoureux
    Et déjà la tête me douce bulle
    C’est tendre délicat délicieux
    Bien sage instant pour apprécier
    Et m’arrêter sur ces mille bulles

  5. Oh !, Ossiane, quelle belle image !

    Quelle étrange coîncidence !

    Hier soir, j’ai visionné un fiim , que j’ai maintes fois vu, étant adolescent.

    Un film sur Jimi Hendrix.

    Cet homme la, a bouleversé ma vie, il m’envoyait avec sa guitare, des mondes de feu et de couleurs, que je recevais, dans ma petite chambre solitaire.

    Et je l’aime toujours cet homme la, ..
    Je m’en rendait bien compte hier.

    Il savait peupler mon spleen, de visions colorées, et il était sans calculs, sans autre réalité que sa tête , sa guitare, son esprit, en feu, brulant d’amour.

    Il s’est consummé, …vite, étoile filante.
    Merci Jimi.
    Je t’aime.

    Et, ce matin, il etait encore présent dans mon coeur,
    Et ce matin, ton image, merveilleuse,
    ces boules de lumières,
    dansant, par dessus les troncs des arbres,
    troncs brumeux, comme moi, comme moi,
    Mais, les lumières au dessus…

    Alors merci Jimi, merci Ossiane.

    Seules, les grandes âmes touchent,
    Et longtemps.

  6. Sous les feux des projecteurs
    Annie,éblouie,dit
    qu’elle aimait les sucettes
    les sucettes à l’anis

  7. Qu’est ce que je fais la ?
    a vous parler de Jimi Hendrix !

    J’ailu aussi,  » la première gorgée de bière  » de ph.delerm.
    Moi, j’aime bien aussi la deuxième gorgée de bière…

     » Merci de m’avoir donné un peu de votre précieux temps…

    Je vous le rendrai , un de ces jours…

    Ne soyez pas en retard…
    Ne soyez pas en retard …!  »

    _ James marshall Hendrix –
     » wodoo child « 

  8. Bonjour Ossiane,
    Joli jeux de lumiéres et d’ombres que tu as crée, ainsi que ton haïku,

    Quelles jolies formes
    Ces arbres ont pris,
    Elles ont fait la fête
    Car il y avait du champagne
    Maintenant elles se prennent
    Pour des sucettes à l’anis!

    Bonne journée ensoleillée

  9. Dans le sous-bois obscur
    D’étranges lucioles virevoltent
    Amers de feu pour amours perdues
    Vol lanscinant d’obscurs insectes
    Phares se cherchant dans la nuit

    Les amoureux furtivement
    Se glissent à l’oreille
    Des mots tendres
    Le hibou ouvre ses yeux ronds
    Une lueur de soufre y luit
    Le coucou au matin
    Sonnera du sabbat la fin

  10. Méli-Mélo

    Cette nuit, les couleurs s’entremêlent
    Les arbres ornés de ces visions qui m’appellent
    Danse, danse, le Méli, ô lumières d’en haut
    Danse, danse, le Mélo, ô accord majeur en Do.

    Sur un rythme ternaire, on se met à danser
    Dans ma tête, mes cellules grises sont pincées
    Mon coeur alors s’empresse de tout rythmer
    Je swingue et pourtant je suis en train de rêver !

    Chris

  11. Danse mon flou si beau
    Je te suis amoureuse
    Tu es mon éternel
    Si réel qui me vit
    Et m’ennivre si fort
    De mains si bel
    Humain que mon coeur
    Splitche encore des bulles
    D’00ooOOOoooo si bÔ
    Des vertiges si bons
    En belle liberté
    Qui rend vivant aimant
    Cet instant suspendu
    Au dessus de ces arbres
    Ces cierges allumés
    De belle lumière rare

  12. ainsi finissent les étoiles

    dans un tressage de scoubidous
    dans des grands-huit géants
    dans l’infini brouillon
    dans l’écriture céleste

    dans les trajectoires décérébrées
    dans les éclairs hasardeux
    dans le ping-pong des chocs
    dans l’incandescence fluo

    dans des voyelles stridentes
    dans le silence des gongs
    dans les fusions magiques
    dans le clair-obscur

  13. elle donne le doux tournis, cette photo de pleins de bulles, de vapeurs tournicotées, de flous rêvés, de délices de têtes, de syncopes en plien ciel, de gaz pétaradants, d’ondes pulvérisées, de cercles tous fous, de jolis ronds dans l’air du temps..
    le haiku est une dentelle si fine…

  14. (en picorant le grain des uns et des autres)
    ———-

    Rencontre du troisième type
    Dans les bois
    De méli-mélo
    De lampyres
    De feu follets
    Extra terrestres
    Imaginaux
    La lueur verte
    De leurs vaisseaux
    Rend phosphorant
    Le bois dormant
    De méli-mélo
    Et ce sabbat interstellaire
    Cette ronde fluo
    Dans le champagne de la nuit lunaire
    Ces rêves psychédéliques
    Ces mouvantes trente six chandelles
    Ce méli-mélo de phosphènes
    Me font perdre la tête
    Et sans rimes ni raison
    En tirant quelques bouffées
    Du convivial calumet
    Qui passe de main en main
    Les vessies ..des lucioles
    Me paraissent des lanternes
    …..
    A la tienne bonbonze !

  15. Bonjour Ossiane,
    content de retrouver mon blog préféré et de vous retrouver… bon aujourd’hui, je n’ai pas envie de me faire des noeuds dans la tête en regardant toutes ces pelotes danser devant les yeux, c’est dommage d’ailleurs, au fond, qu’on passe tant de temps à défaire tous les noeuds qu’on a noués précédemment dans sa tête…

  16. Un elfe:
    « Par les collines, les vallons,
    « A travers ronces et buissons,
    « Dans les grands parcs et les enclos,
    « Traversant les flammes, les eaux,
    « Je vagabonde sur la terre,
    « Plus vif qu’une sphère lunaire;
    « Moi qui sers la reine des fées
    « J’humecte les cercles de rosée
    « Sur le gazon par elle tracés;
    « Ses gardes sont les primvères
    « Sur leur cottes d’or quelques taches
    « Ce sont rubis cadeaux des fées,
    « C’est dans ces taches de rousseur
    « Que résident leurs saveurs.
    « je dois cueillir ici des gouttes de rosée pour suspendre leur perle à l’oreille de chaque primevère. Adieu, bouffon des esprits; il me faut partir, car notre reine et tous ses elfes vont arriver dans un instant. »

    Le songe d’une nuit d’été (II, I)
    William Shakespeare

  17. Bravo jeandler, pour cette citation qui s’applique autant au travail d’Ossiane d’aujourd’hui, qu’au précédent …

    Ossiane :
    Merveilleuse lumière,
    Scintillante et colorée,
    Elle est revenue …

    Ce n’est sans doute pas la plus belle création poétique (c’est lundi, au bureau, …). Mais je suis si heureuse de te voir l’esprit plein de couleurs et de miroitements : tu pétilles !

  18. Balls of light
    In full flight
    Thus do I dream
    All through the night

    Intrigant ta photo… très jolie et très féerique… je vois des troncs d’arbre mais après … mystère !!

    Bises de ma région ensoleillée
    Judith

  19. j’aime beaucoup tes poésies. le haïku est un art magnifique qui laisse en trois petites phrases s’élancer un souffle frais de printemps sous une lune ronde et belle

  20. (cf Respirati Oo°°oo° n du 22 novembre dernier)

    Mes bulles d’enfances

    Les voilà revenues, les bulles de mes rêves,
    Les voilà revenues, les bulles de mon enfance.
    Elles m’éclatent au nez, à force de se taire,
    Elles m’ont réveillée, ayant perdu patience.
    Elles s’allument de feux et de signaux d’alarme
    Elles s’allument de feux pour qu’on ne les oublie.
    Qu’ai-je fait de ma vie, de mon corps, de mon âme ?
    Vite, il est encore temps, rien n’est encore fini…

  21. La bise du temps
    Retient son souffle
    Et puis pfffffff…
    Sur les bougies
    Envoie son baiser
    Qui si magique
    Tellement beau
    Tendre les rallume
    Flamme éternelle
    Sur l infini du temps

  22. oOoOOoOoOOoOoo
    Les tendres caresses
    De la bise secouent
    Les cimes les OOoOo
    Et le boomerang pur
    Renvoit les OOoOo
    Par la grâce du parfum
    Qui garde intact
    oOoOOoOoOOoOoo

  23. Inventaire

    Il y a des cheveux d’ange
    Il y a des barbes à papa
    Il y a des pommes d’amour
    Il y a des berlingots au citron
    Il y a des spaghettis chinois
    Il y a des sucettes à l’anis
    Il y a une surprise partie
    Il y a des ronds de fumée
    Il y a des pelotes de laine
    Il y a des cocons de soie
    Il y a des vers luisants
    Il y a des bulles de champagne
    Il y a des fils de la vierge
    Il y a des toiles d’araignée
    Il y a des bulles de savon
    Il y a de la citronnade
    Il y a des guirlandes électriques
    Il y a aussi des lampions
    Il y a de la barbe d’artichaut
    Il y a de la bave de crapaud
    Il y a un anneau à chaque doigt
    Il y a des nids de vermicelles
    Il y a des bonbons en ruban
    Il y a la fée clochette
    Il y a du vert acide
    Il y a du jaune citron
    Il y a des p’tits bons’hommes verts
    Il y a des hallucinations
    Il y a du joint dans l’air
    Il y a des ronds dans l’eau
    Il y a les arbres en feu
    Il y a que je n’ai plus les pieds sur terre
    Il y a des « O » tout rond
    Il y a la lune à l’infini……
    Il y a cet inventaire qui n’en finit pas
    …….etc…..
    _____

    Bonne nuit Ossiane
    et merci pour le méli-mélo de haïkus

  24. J’aime bien ces photos Ossiane, pas évidentes à faire, j’y travaille depuis un moment ! Sculpter la lumière…

    Méli-mélo
    Je filerai la lumière
    Comme un ruban de fête
    Dans mon petit boitier noir
    Et je dessinerai les spirales lumineuses
    En points ajourés
    Sur ton bonnet de nuit.
    Méli-mélo
    Tu pourras danser
    Sur le fil de la lumière
    Qui te fera tourner tourner tourner
    Jusqu’à rire aux éclats
    Aux éclats de jour
    Qui jailliront sous ton bonnet
    Méli-mélo
    Viens faire la fête
    Mélo-méli
    La fête de la vie.

  25. >>>>>A tous :
    Je viens seulement de rentrer d’où mes commentaires tardifs …

    >Bernard, Fred, Maria, Feu roméo, Daniel :
    Joli travail à vous cinq qui m’a donné l’occasion de montrer tout ce qu’on pouvait voir dans ces ronds lumineux. Mais là encore, le choix a été difficile. Merci pour ta remarque, Maria. Les fils, la pelote de laine et après, ça a suivi. Plus moyen de déccrocher de ça. Je crois aussi que la textture floue, douce et veloutée des photos ont joué.

    >Brigetoun :
    Tu as tes yeux d’enfant dans cet haïku 😉 Merci Brigitte.

    >Sven :
    Tu es redevenu tout sérieux mais sans nœuds dans la tête aujourd’hui et moi j’ai survécu à ton poisson d’avril 😉 Je crois qu’on passe beaucoup de temps dans sa vie à refaire ce qui a été détruit ou sali. Ton poème est plus spatial que ceux des autres puisque tu as choisi de rester dans le vide sidéral. Empreinte d’une étoile gravée à jamais dans le coeur. Merci d’être là 😉

    >Nath :
    Très ludique. Ta citation s’accorde bien avec ces bulles que j’aime aussi sous toutes leurs formes 😉 Bises.

    >Bonbonze :
    Toujours le mot pour rire ;-)) C’est très agréable avant d’aller travailler. Merci pour ta bonne humeur.

    >Annick :
    Tu dois être tout à fait à ton aise Annick entre les bulles de champagne, les bulles de savon, les bulles d’oxygène. Elles t’énivrent si fort que tu es encore tombée amoureuse 😉 Merci pour tes mots tricotés.

    >Franck :
    Visions colorées, paradis artificiels… amusant le parallèle que tu fais avec Jimmy Hendrix que j’aime beaucoup aussi et qui restera pour toujours un grand musicien. Je suis complètement d’accord avec la description que tu en fais. Une étoile trop vite éteinte. Merci pour ton commentaire passionné.

    >Cristina M :
    Vraiment sympas ces sucettes à l’anis. Champagne imaginaire seulement car j’ai fait ces photos en pleine nuit dans un endroit complètement désert. Bises à toi.

    >Fugitive :
    Je n’avais pas pensé à ça ! Belle idée ce pétillement pour annoncer le printemps et l’éclosion des feuilles ! Bises à toi Fugitive.

    >Pierre (2) :
    Belle ambiance de soir d’été dans ton poème avec les bruits d’insectes et d’animaux, les lueurs et puis ces amoureux que tu as imaginés. Tu as fait partie de mes hésitations. Merci aussi pour ce beau songe d’une nuit dété. Je t’embrasse.

    >Chris :
    Merci pour ce méli-mélo musical très réussi. J’ai hésité également avec ton poème car c’était aussi une autre approche sensorielle de la photo. Où est- donc ce restaurant aux saveurs de jardins, Chris ?

    >Bén :
    Sur ton premier commmentaire, j’ai cru que tu étais dans le même état que Bonbonze 😉 Les fées, la fête foraine, il se passe des choses vraiment pas ordinaires dans cet endroit un peu magique. Il ne manque plus que la musique mais il faudra demander à Chris 🙂 Merci Bén, pour tes haikus délicats.

    >Michel B :
    Merci Michel, bonne nuit.

    >Judith :
    Merci Judith, tes rêves sont encore plus agités que les miens 😉 Attention à ne pas tomber du lit 😉 Mystère à découvrir un peu plus tard 😉 Bises vers l’est.

    >objectif-plume :
    Ce que tu me dis est très gentil. Je me sens pourtant toute novice dans l’art du haïku dont je ne respecte pas toujours l’esprit mais il parait qu’on peut prendre des libertés. L’essentiel est selon moi d’arriver à faire passer son message. Je me laisse surtout porter par mes photos et mes envies. Tu résumes parfaitement l’esprit dans lequel un haïku doit être écrit. Bonne nuit et merci.

    >Anne-Marie :
    Un très beau poème, Anne-Marie. Pétillant de vie et d’espoir, il nous emmène dans un joli voyage dans le temps. Il va falloir que j’arrive à un moment donné à te mettre dans mon épuisette à poèmes 😉 Bises.

    >Maria-D :
    GE-NIAL !!! Bravo Maria pour avoir réuni tous ces fils emmêlés et pour en avoir ajouté de nouveaux ! Vraiment très impressionnante l’imagination humaine. Tu planes très fort. Tu as oublié les fibres optiques, les fils de caramel au citron, les rubans de super glue 😉 Bonne nuit et merci.

    >Catherine :
    Je te retrouve en tisseuse de mots et de lumières pour ce méli-mélo virevoltant 😉 On voit se dérouler le fil qui va faire tourner la tête et embrasser la vie. Un beau thème pour toi.
    Photos de nuit sans trépied ici, Catherine. Bonne chance avec tes nouvelles expériences photographiques. Je t’embrasse.

    >Bouldegom :
    Voilà plein d’images à ajouter dans le dernier poème de Maria ! Ca zigzague et ça tamponne beaucoup 😉 De quoi s’étourdir complètement, je suis un peu sonnée 😉 Merc bouldegom pour ton écriture choc 😉

    >Gwenn :
    C’est très accidenté par ici 😉 Tu as tout à fait bien vu ce que sont devenues mes étoiles de la précédente note. Merci pour tes mots, Gwenn, à bientôt.

    >amichel :
    En retard comme moi aujourd’hui;-)) Ca nous donne l’occasion de voir ta façon de picorer (c’est la poule de Pam qui t’influence comme ça 😉 En tout cas tu innoves fort avec cette rencontre du troisième type 😉 Plus je vous lis, plus vous me semblez avoir des hallucinations de plus en plus fortes 😉 Trop bu, trop fumé Michel 😉 Et si en plus tu trinques avec Bonbonze, j’ose à peine imaginer ce que ça va donner 😉 Merci pour tes mots pleins d’humour 😉 Bon, je reprends mon sérieux pour passer à Elisabeth 😉

    >Elisabeth :
    C’est moi la merveilleuse lumière pétillante 😉 Trop gentil à toi. J’ai juste envie de me faire plaisir et de vous le communiquer. Je pense qu’il est bon aussi de s’amuser avec les mots et les images. C’est sain pour le moral et l’intellect 😉 J’ai l’habitude de faire des transitions entre chaque série. Je vous ai amenés tout doucement avec mes contre-jours vers la nuit et les étoiles précédentes se sont transformées en ronds de lumière. Et voilà, le tour est joué et on s’est bien amusés 😉 Merci Elisabeth pour tes visites bienvenues ; je t’embrasse.

  26. Bonjour Ossiane
    Oui, la liste n’est pas exhaustive…
    Bonne journée, la mienne sera bien longue
    Je t’embrasse

  27. Méli-mélodrame

    Les soleils d’or
    Tourbillonnent dessous les bois
    Entre les branches
    Ton coeur m’affole
    Entre les troncs
    Tu te caches et me fuis
    Des taches de couleurs
    Tu en jettes plein les yeux
    Et dans cet Océan
    Je tombe ébloui
    De tes yeux folette

  28. Sous la lumière…

    A travers les lumières des grands réverbères
    dans les dédales tortueux des rues désertes
    phalènes aux ailes miroir d’argent éphémères
    âmes esseulées en quête d’un peu de chaleur…

    Rires étouffés et petits pas des passants pressés
    chient errant qui cherche l’ombre de son maître
    battements de nos coeurs sous nos pulls étouffés
    âmes amoureuses en quête d’un peu de bonheur…

    Grondement de métal entrechoqué sur le trottoir
    contre le rythme saccadé de vibrations nocturnes
    le ronronnement de l’âme enroulée sur elle-même
    comme la lumière suspendue sur la fragile intimité.

  29. >Maria-D:
    Courage à toi, je te sens moins gaie ce matin. Bises.

    >Pierre (2):
    Un beau mélodramme amoureux tout de même:-) Ton poème me fait penser à la nuit étoilée de Van Gogh avec ces soleils d’or qui tourbillonnent. Superbe poème, Pierre; merci. je t’embrasse.

    >Sven:
    Très beau poème, Sven. Une ambiance nocturne faite de bruits feutrés que tu décris avec précision mais aussi avec émotion. Ta dernière strophe très impressionnante est composées d’images magnifiques. Cette âme enroulée, il fallait le trouver et tu l’as fait;-) Bonne journée, je t’embrasse.

  30. Chaque arbre
    A perdu sa tête
    Et le champagne
    Coule à flots
    Et fait des bulles
    D’OooOoOOoOoO

    Jolie après midi à chacun, bisous pour tous. Poutous Maria.
    Vous êtes mes bulles tendres de champagne..
    Annnnihickkkkkkkkkkkk!

  31. Bien beau tout cela … Merci
    J’ ai peut-être déjà laissé ces beaux mots (juste un peu modifiés):

    Le texte de ‘Fragiles’ – REVES

    “Bulles de temps, gOOOOuttes légères. A peine un sOOOOOuffle de secret, se détache, s’envOOOle. A peine un sOOouffle, et la mélancOOolie part en voyage. Un peu plus haut, les froOOntières s’effacent, un peu plus lOoOin. Les peines s’apprivOoOOisent dans l’espace. La terre devient bulle, et la bulle une terre.”
    Philippe et Martine Delerm dans ‘fragiles’
    Bises

  32. La nuit étoilée de Van Gogh, peinte à Saint-Rémy, si je me souviens bien. La même tension entre la verticalité de tes troncs d’arbres dans l’ombre et les courbes toute de lumière s’y lit. Ce qui donne une merveilleuse étrangeté à l’ensemble comme seule une féérie le permet. Feux-follets.

  33. Pierre et sa nuit étoilée
    M’a inspiré

    Une nuit étoilée
    Une nuit de fées
    Une nuit où tout chante
    Une nuit étincelante

    Une nuit feux follets
    Dans un monde enchanté
    Une nuit étrange
    Où chantent les anges

    Une nuit magique
    Emplie de musique
    Une nuit prune
    Faite pour la lune

    Une nuit dorée
    Pour toi mon adoré
    Une nuit tsigane
    Pour toi Ossiane

  34. .
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    Je ne suis pas sûre d’arriver à vous commenter ni à publier ce soir; j’ai un travail urgent à boucler. Bonne soirée.
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  35. Bonjour Ossiane,
    j’espère que tu vas bien ce matin … je voulais te dire que mon dernier texte écrit hier soir est NUL,MOCHE, POURRI. .. j’aimerais rester sur un « goût d’amour » … je ne sais pas si tu me comprends.. mais, pourrais-tu s’il te plait, totalement le SUPPRIMER… d’avance je t’en remercie.

  36. si la nuit
    tous les chats sont gris
    que leurs yeux
    défient l’infini
    voilà qui
    chasse mon ennui
    ma frayeur
    et je te souris

  37. >Sven:
    Bonjour Sven, ça va pas mal bien que j’ai publié vers 3h du matin 😉 J’ai effacé le poème que tu m’as demandé mais je voulais te dire que je ne le trouve pas nul, moche et pourri comme tu le dis. Tu as tout simplement décrit les questionnements d’un amour. Si jamais tu regrettes, on peut toujours faire réapparaître ton texte avec ma baguette magique;-)

    >Nath:
    Beaucoup de bulles toutes légères comme Annick;-) Merci Nath.

    >Pierre:
    Il s’agit bien de cette nuit là que ton poème m’a évoquée.
    http://images.encarta.msn.com/xrefmedia/sharemed/targets/images/pho/t267/T267680A.jpg

    >Maria-D:
    Et voilà Maria a repris la balle au bond de Pierre avec la lune, la nuit dorée. Elle m’a permis de faire une belle transition vers la note Lune de miel sans savoir ce que j’allais publier. Je ne me suis pas inspirée de ton poème non plus. Pure coincidence sur laquelle on aimerait trouver des explications:-) Merci pour ton beau clin de nuit. Tu ne serais pas un peu fée par moments ?

    >Feu roméo:
    Joli poème, Roméo, je te souris aussi:-)

  38. Ossiane,
    Je vois que tu n’as pas beaucoup dormi cette nuit, c’est peut-être toutes ces bulles, c’est peut-être la … pleine lune!!! en tous cas moins non plus je n’ai pas dormi, mais comme j’adore la nuit… merci beaucoup d’avoir pris le temps de retirer cet affreux texte et à bientôt.

  39. Ossiane
    Tes mots me touchent
    Fée ou sorcière
    Il y a de cela, oui
    Je sens souvent les choses arriver
    Je les pressens, et les devine
    Je les entends et les attends
    Il n’y a pas d’explication à cela
    J’ai souvent était la fée pour certains
    La sorcière pour d’autres
    Un de mes collègue m’appelait :
    « ma sorcière bien aimée »

    Mais là, n’est-ce pas pur hasard ?
    A plus tard sur la lune

  40. Les cancres et les poètes
    Sont souvent dans la lune
    Les amoureux ont leur lune de miel
    Et les aventuriers partent la décrocher
    Pierrots blafards et romantiques
    La disputent aux arlequins trompeurs
    La lune colombine
    N’écoute que son cœur
    Et aiment les rêveurs
    Intimes de son cercle magique
    Qui se perdent dans son œil rond
    La pleine lune est un ballon d’hélium
    Lâché par une main d’enfant
    Qui pleure son jouet
    Perdu dans les bruits de la fête
    Cachée dans la ruche du ciel
    Elle est la reine des étoiles-abeilles
    Dont le nectar
    Donne au sommeil
    Des songes étranges et vaporeux
    La lune aussi envoûte
    Et déchaîne les loups garous
    Dans la tête des fous
    La lune est une fleur de pissenlit céleste
    Dont le vent a soufflé
    Les aigrettes
    Point d’argent désappointé
    Errant de clocher en clocher
    Pour mettre un I majuscule
    Au mot nuit

  41. >Sven:
    Nous sommes pareils; j’aime aussi la nuit. Je trouve qu’on se concentre bien quand tout est calme et endormi. J’ai de la chance, je peux moduler mes horaires de lever;-) Bises.

    >Maria-D:
    Incroyable que d’autres t’appellent comme cela:-) Je n’aurais pas été jusqu’au terme de sorcière; je n’aurais pas osé;-) Quel est ce fluide magique qui t’habite… Sans doute une grande sensibilité aux choses et aux êtres et aussi beaucoup d’humanité et de générosité. A plus tard dans la nuit; je t’embrasse.

  42. Bonsoir,

    Encore un passage que j’ai apprécié du ‘bonheur’ de P.DELERM, que je pourrai déposé ailleurs … :

    « Je parle de bonheur autour de moi, ces derniers temps. Le mot n’a pas un grand succès. Bonheur ? On hésite un instant, on jette les syllabes dans l’espace. Elles s’envolent, trop légères, et les gens font la moue. Bonheur ? Non, pas vraiment. On lui préfère paix, équilibre, harmonie. Pourquoi ? La réponse tarde un peu, mais finit par se rassembler, de destin en destin, de visage en visage. Bonheur semble fragile, évanescent. Paix serait plus profond, plus ancré, plus durable, moins menacé_par la couleur des jours ou le cancer. Une sérénité conquise, à l’abri des remous de la surface, peu souvent religieuse, mais définitive et personnelle. Passé un certain âge, paix recueille tous les suffrages. Les gens qui ont déjà souffert, et lentement pansé leurs blessures secrètes, n’aiment guère le mot bonheur, le trouvent niais ou douloureux, condamné à jamais par un passé trop lourd de peines.
    Harmonie, équilibre reviennent moins souvent, presque toujours suivis de réflexions sur l’accord
    mystérieux de l’esprit et du corps. Je n’aime aucun de ces deux mots. C’est la sagesse trafiquée, un mélange savant de yoga et de stress rien n’empêche rien, on est sportif, sexy, bons parents, on travaille, les gosses font de tout mais’ on ne les oblige à rien, on s’informe, on lit, on respire. Et la télé ? Presque jamais, tiens tiens. À la campagne ? Évidemment, mais avec le métier de Jean-Michel et les études des enfants…
    J’aime bien paix ; c’est le seul mot pour ceux qui ont perdu le goût des jours, ou ne l’ont pas trouvé. Mais pour moi, c’est bonheur ; fragile, évanescent, léger surtout. Léger ; souvenez-vous, c’est le contraire de lourd, non celui de profond. Léger. Bonheur et BULLES de savon, c’est le même début, cette consonne sourde, qui voudrait s’évanouir en dessinant un rond d’impalpable douceur. Bonheur et bulles irisées, transparence et reflet, même désir d’ailleurs dans la lumière. Mais bulles, à peine le b prononcé, s’envole et se confond avec le ciel par la magie bleue de ses 1; on ne voit plus les contours de son rêve, l’espace l’abolit. Bonheur fait seulement semblant de s’envoler. La première syllabe s’évanouit, mais la deuxième dure dans le grave et reste sur la terre, c’est un oiseau d’ici.
    Bonheur. C’est un oiseau léger, et tant pis si ce mot a pris toutes les acceptions fâcheuses que pouvaient lui donner les hommes à godillots. On parle de l’insoutenable légèreté de l’être… Si l’on parlait un peu de sa lourdeur insupportable ?
    Bonheur, léger, fragile. J’aime ces mots, blessés d’avance et douloureux, qui savent la menace et s’envolent pour ça. Un enfant meurt. Un adulte déclare gravement que c’est insupportable. Non. Bonheur, léger, fragile, enfance à découvert, c’est pour être blessé mais s’envoler quand même, et rien n’efface rien, les lourds discours s’enfoncent dans la glaise.
    …..
    Le bonheur est légér, c’est un oiseau d’ici. Il n’a qu’un vol et pas d’oubli. »

  43. >Nath:
    Bonsoir Nath, merci de nous faire partager des extraits de ce livre cela doit te demander du travail de recopie.
    Cette vision du bonheur est superbe. C’est vrai que c’est un mot que je n’emploie pas souvent car je le trouve trop imprégné de satisfaction béate et quand on parle de bonheur, on se dit qu’il n’y a plus de désir. Dans l’esprit de Delerm, il s’agit d’autre chose, de quelque chose d’impalpable, de léger, d’éphémère qu’il faut saisir à tout prix car il ne passe qu’une fois. Quelle beauté de le comparer à un oiseau! Merci pour ce beau parrtage, Nath, je t’embrasse.

  44. Feux follets phosphorescents
    Citrons verts, bulles de savons
    Projecteurs en divagation
    Cercles verts et jaunes
    Imagination en ebbullition
    Le décor devient guilandes
    De plaisir et de désir
    L’imagination vagabonde
    En volutes de pailles
    Vert, jaune citron
    Citron vert
    Danse l’espoir
    Laissons-nous emporter
    Dans les nimbes étoilées
    De cet univers d’éclairs
    D’où jaillira la lumière!

  45. Déchaînée ce matin 😉 Qu’as-tu pris au petit déjeuener,-) Belle envolée ! Ton poème citron pétille de toutes parts. Merci de redonner vie à nouveau à ce square désert.

  46. Coucou, Ossiane

    Je n’ai rien pris de spécial, même pas de l’orangina. Ah mais si, j’ai pris un jus de fruits à l’orange………et me voilà sur les citrons. J’ai simplement besoin d’éjecter des bulles parfumées et ton blog recèle tant de photos qui « font couler l’imaginaire », suivant l’expression de Bruno que je ne m’en prive pas quand j’ai un monment pour « divaguer » de mon bureau.
    J’ai tant besoin de communiquer avec vous même si ce n’est que du virtuel.
    Cela m’aide à affronter les « durs pépins » de la réalité!!

    Je t’embrasse. Mon univers semble se peupler grâce à ton blog.

  47. >Claudie:
    Voilà donc l’explication de ce démarrage sur les chapeaux de roue;-) Mine de rien ces petites vitamines sont euphorisantes;-)
    Je suis très touchée par l’inspiration que tu retires de mes photos. L’imagnaire est une belle façon de s’évader des aléas de la vie. Il aide à rester droit et à avancer malgré tout. J’espère que tu n’as pas trop de gros soucis. Mes pensées chaleureuses. Tu illumines fort agréablement mon blog également et je souhaite que tu restes parmi nous. La bise.

    >Nath:
    Ok, Nath; ça me soulage d’apprendre ça:-) Bonne soirée!

  48. je ne suis pas douée pour la poésie donc je voulais juste dire que ce blog était très beau. de jolies photos pleines de vies et de couleurs avec des phrases qui sortent de l’ombre, j’aime beaucoup!
    bonne continuation

  49. >Sophie:
    Bonjour, merci pour votre enthousiame qui me va droit au coeur. Pas besoin d’être poète pour venir s’exprimer ici;-) Revenez quand vous voulez.

  50. J’aime vraiment votre poème. Il m’a parlé vraiment. C’est Beau. Je suis une étudiante américaine en français deux. J’espère que vous pouvez me comprendre. Désolé si mon français est difficile. De ce que j’ai compris du poème c’était très bon. Merci !

    ♥ Komette Elgee

  51. J’avais commencé, il y a un bout de temps ce petit texte, alors j’ai tenté de poursuivre et m’amuser !

    Méli-mélo
    Amélie aimait l’eau
    Mais Lili le vélo
    Et Lola le pédalo

    Méli-mélo
    Aurélie au Mali
    Mélodie à Dehli
    Et Cali au Kili

    Méli-mélo
    J’abolis le boulot
    Je polis du bouleau
    Et je lis du Boileau

    Méli-mélo
    Des bulots à Bali
    La folie de Dali
    Les rouleaux de Saint-Malo

    Méli-mélo
    Les guillis de Nelly
    Les colis au kilo
    Ophélie si polie

    Méli-mélo
    Le lilas d’Eulalie
    Les grelots de Paulo
    Le coulis pour Ali
    Le culot d’un allo.

    Ossiane, tu peux faire un lien de cette note avec le REVE.
    Bonne soirée.

  52. >nath:
    Coucou nath, un peu de retard à te répondre, désolée…
    Super rigolo ton poème avec tous ces sons en « O »; tu pourrais te spécialiser dans la littérature enfantine; ce n’est pas la première fois que tu en fais ici;-) Merci pour ta remarque, je vais corriger. Bises chaleureuses et merci!

  53. Pas de pb pour le délai de réponse ! D’autant que je viens seulement de te lYre, après une petite échappée pas bien loin de chez toi d’ailleurs !…
    ps : J’admire ta mémoire et ta ténacité à répondre à chacun !
    Bises

  54. >nath:
    Ouf:-)
    Ok pour la ténacité;-) Quant à la mémoire, elle n’est pas de mon fait. Je reçois dans ma boîte à lettres chacune de vos interventions sur le blog;-)
    Echappée ah bon, où ça? Tu sembles en bonne forme;-)
    Bises.

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