Lune de Miel

Pleine lune

Double lune

Clair de lune

Lune rousse

De fil en aiguille, je tombe de la lune, elle s'est décrochée

Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre.

De fil en aiguille
Je tombe de la lune
Elle s’est décrochée

La lune s’accroche dans le coeur de chacun. J’ai été sensible au beau message d’amour et de générosité qu’Annick a fait passer dans son poème.

Des milliards d’êtres
De vie
Se raccrochent
Et décrochent
La douce lune
Qui se raccroche
Sans cesse
Puisque jamais
Elle ne roule sa boule
Sur la terre en boule.
La lune s’accroche
Dans le coeur
De chacun
Car la lune
A un gros coeur
Qu’elle donne et se donne
Sans fin
Sur son fil éternel
Qui garde chaud
Les petits coeurs
De l’Homme
En mille étoiles
De beautés

Annick (son blog)

Photos de la pleine lune d’avril.

90 réflexions sur « Lune de Miel »

  1. Bonjour Ossiane
    C’est splendide
    Tu auras une pluie de poésie
    J’aime l’ensemble de ta page
    Mais tout particulièrement ton calligramme

    Dans ce doux cocon
    Du ventre de la lune
    Un enfant se crée

    Belle journée à toi
    Ton bébé d’aujourd’hui est très réussi

  2. Peux-tu corriger ma faute à ensemble
    bien que je préfère « m » à « n »
    Merci

  3. c’est très très beau et si émouvant,
    la photo, le haiku, le calligramme…
    mmmmmhhhh….la lune qui se décroche de son joli fil de miel sucré suspendu si bellement et s’offre à la vie..

  4. La lumière du poète…

    Voilier fantôme de la nuit
    faiseur de songes glissant
    comme un iceberg bleuté
    sur la nacre des eaux…

    Lumière douce et tamisée
    comme une présence amie
    pour un cueilleur d’or blanc
    sur le reflet des mots…

  5. maquilleuse de vérité
    tu déformes mes paroles
    malgré ton air assuré
    tu me caches ton envol

  6. De fil en aiguille
    Avec ses gros sabots
    Ce n’est pas lui
    – Oh! non, ce n’est pas lui –
    Qui la décrochera
    La lune
    Tu peux dormir tranquille!

  7. Des milliards d’êtres
    De vie
    Se raccrochent
    Et décrochent
    La douce lune
    Qui se raccroche
    Sans cesse
    Puisque jamais
    Elle ne roule sa boule
    Sur la terre en boule..
    La lune s’accroche
    Dans le coeur
    De chacun
    Car la lune
    A un gros coeur
    Qu’elle donne et se donne
    Sans fin
    Sur son fil éternel
    Qui garde chaud
    Les petits coeurs
    De l’Homme
    En mille étoiles
    De beautés

  8. Lune de miel, astre du ciel
    Nuit étoilée, je n’attends qu’elle
    Sa robe blanche se met à rayonner
    Je rêve de toi, tu as l’air étonné !

    Lune de miel, astre du ciel
    Dessinant des formes sous ton ombrelle
    Ces taches noires sont autant de volupté
    Devinant ainsi de majestueux grains de beauté !

    Lune de miel, je ne veux qu’elle !
    M’invitant ainsi, enlacé dans tes ailes
    Ce fut à tous les deux, notre soirée
    Ce bonheur de se sentir accompagné !

    Chris

  9. Soleil de mes nuits blanches
    Tu joues avec les branches.
    Je cherche à ta lumière
    A percer tes mystères.
    Surprise par mon approche
    Du ciel tu te décroches.
    Cache-cache

  10. mmmhhhh
    C’est fort touchant
    Et je murmure
    Si délicatement
    Du bout des yeux
    Pour ne pas froisser
    Cette lune de miel
    Qui s’aime en plein ciel
    mmmmhhh

  11. yaouh, tu me gâtes, Ossiane,
    j allais écrire ceci avant d aller chercher mon fils…

    « Pour l amour dans tes yeux, j’irai décrocher la lune…
    Mais voilà que tu me la décroches..
    Alors, on saute dessus, et on s’en va à deux..
    Dans un si merveilleux voyage d’amour… »

    Bises de soleils à tous, et des mille lunes délices..

  12. >Annick:
    Hé hé, tu es aux aguets;-) Seul problème pour le moment, je n’arrive pas à centrer ton poème mais j’y travaille;-)

  13. bonjour Ossiane,ton blog est tres sympa.je fait une expo photo sur le theme « Pyrénées,nature et altitude »dans laquelle j’ai une photo de rouge gorge.j’aimerai savoir si tu me permet d’utiliser ton poeme sur ce magnifique oiseau pour légender ma photo.(ton nom sera bien sur associé à la legende).merci de me repondre rapidement.indiques moi ton adresse mail afin que je puisse t’envoyer l’affiche de l’expo.merci

  14. un souvenir réussi,
    garde un goût de miel…

    la pleine lune
    s’escrime toujours
    à réinventer
    la lumière du jour…

    on se prend la main
    et on lit nos destins
    sur un rayon de lune…

    malchance
    ou infortune
    la lune fait danser
    nos ombres…

    et quand revient le soleil
    il ne laisse plus rien
    aux rêves

    qu’un souvenir
    sur nos lèvres
    comme un goût de miel…

  15. Très belle note Ossiane,

    Les photos sont très belle un peu « japonisantes » avec les branches, j’aime beaucoup la première photo et cette branche verticale au beau milieu, on se demande si elle passe derrière la lune ! est t’elle retouchée ? peu importe la touche artistique est là…
    La chute de la lune est superbe aussi.

    Ton Haïku Calligramme me fait penser à un foetus lumineux, ton haiku est plein d’humour.

    Quand au poème d’Annick il est magnifique.

    Ca ne doit pas être facile de choisir parmi tant de beaux poèmes ?!

    bravo

  16. Arbre de boules en plein ciel
    L’une enfilée sur sa branche
    Une boule fait un beau saut
    Puis se pose en une boule
    La lune ronde pleine sourit
    Arbre de Noël en tendre Avril

  17. j aime bien lire tous les mots de chacun, chacun m’apporte énormément, tu as raison Pam, cela doit être quasi impossible de faire un choix, tant m’émerveille ici, je t’embrasse aussi Maria.

  18. Je suis heureuse que Pam ait aussi vu le foetus dans le calligramme
    ___

    JE VIENS DE LA LUNE

    Je tombe et retombe
    De la lune si ronde
    Tenue par un fil
    Là-haut suspendue
    Parmi les étoiles
    La lune qui rêve
    Là-haut dans le ciel
    Où la nuit la drape
    De son voile bleu
    Lune couleur miel
    Or des abeilles
    Reine des étoiles
    En robe de nacre
    Tu joues et me veilles
    Là devant mes yeux
    Je pars et m’éclipse
    En lune de miel
    Là-haut dans le ciel
    Comme les amoureux
    La lune si ronde
    M’accueille dans l’onde
    De sa mer si blonde
    Qui toujours m’inonde
    Je suis dans la lune
    En rêve de brume
    Là-haut dans la lune
    Qui me sourit doux
    Je pars et je tombe
    De la lune ronde
    En faisant la ronde
    Tout autour du monde
    Du monde qui tourne
    Le jour et la nuit
    La nuit pleine de songes
    De lune qui se ronge
    En croissant d’argent
    En fil de l’ange
    Petit à petit…
    Je quitte ma nuit
    Je sors de la lune
    Qui m’a tant appris…

  19. Bonsoir Annick,
    un petit mot pour te féliciter et te dire que ton poème te ressemble, celui d’une âme pure, généreuse et belle comme une âme d’enfant, que tous les rêves accrochés dans son coeur si grand la portent toujours plus haut dans l’espace infini de l’ amour… tendresse vers toi.

  20. yaouh, c’est fort tendre, sven, merci bien. tendresses.
    et tes mots m’emportent comme ceux de Maria à l instant. Bises du soir.

  21. bravo Annick pour ce poème plein d’espérance et de bonté
    —————————————————————————-

    Les cancres et les poètes
    Sont souvent dans la lune
    Les amoureux ont leur lune de miel
    Et les aventuriers partent la décrocher
    Pierrots blafards et romantiques
    La disputent aux arlequins trompeurs
    La lune colombine
    N’écoute que son cœur
    Et aiment les rêveurs
    Intimes de son cercle magique
    Qui se perdent dans son œil rond
    La pleine lune est un ballon d’hélium
    Lâché par une main d’enfant
    Qui pleure son jouet
    Perdu dans les bruits de la fête
    Cachée dans la ruche du ciel
    Elle est la reine des étoiles-abeilles
    Dont le nectar
    Donne au sommeil
    Des songes étranges et vaporeux
    La lune aussi envoûte
    Et déchaîne les loups garous
    Dans la tête des fous
    La lune est une fleur de pissenlit céleste
    Dont le vent a soufflé
    Les aigrettes
    Point d’argent désappointé
    Errant de clocher en clocher
    Pour mettre un I majuscule
    Au mot nuit
    ——————

  22. >>>>A tous :
    Je ne peux pas être très réactive à vos commentaires en ce moment car j’ai beaucoup de travail à boucler. Alors, ce sera quelques mots pour chacun quand même mais un peu plus brefs 😉 Je pense que vous serez indulgents avec moi 😉 Mais si d’aventure, il y en a parmi vous qui aimeraient me remplacer en commentaires dans ces cas là, c’est très possible. A vous de me faire signe ou d’y aller franco sans me demander mon avis. Bonne soirée à vous tous et merci.

    >Sven :
    Excellent la pastille d’aspirine, ça ne m’était pas venu à l’esprit 😉
    Douceur ouatée et apaisée de ton deuxième poème. J’aime beaucoup.
    Même impression à la lecture de ton troisième poème. Le miel est de grandes vertus apaisantes 😉 Merci pour la beauté de tes mots.

    >Nath :
    Merci pour cette émotion contenue, je t’embrasse.

    >Maria-D :
    Je ne suis pas mécontente de cette note 😉 Merci pour ton bel haïku fœtal. Impressionnant de beauté ton deuxième poème ! Bravo à toi.

    >Annick :
    Bonsoir, reine du jour et merci pour tes poèmes inspirés;-) Ton poème m’a touché. Tu étais la personne qu’il fallait pour parler de tout ça. Je t’embrasse avec tendresse.

    >Bén :
    Merci !

    >feu roméo :
    Toi aussi tu t’es envolé très haut Roméo avec cette vision 😉 Merci !

    >Pierre (2) :
    Adorables poèmes, Pierre, merci à toi.

    >Chris :
    Tu as bien su exploiter le titre de la note. Lune de miel, grains de beauté, robe blanche. Tu as complètement craqué 😉 Merci Chris !

    >Daniel :
    J’aime bien ton soleil de tes nuits blanches; belle image. Une belle partie de cache-cache poétique. Merci beaucoup pour tes mots.

    >Revel :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog, je t’envoie dès que possible un mail. Bonne soirée.

    >Pam :
    Tu me fais beaucoup parler ce soir, Pam 😉 Tu as tout bien vu 😉 Je n’ai rien retouché. C’est ce hasard heureux qui m’a conduit à aller dans ce sens d’autant plus que ça me faisait une très bonne transition avec la note précédente. Mes trois premières photos étaient surexposées si bien qu’on ne voit qu’une boule phosphorescente. Pour la chute, j’ai bougé 😉 Pour la quatrième photo, j’ai sous exposé pour qu’on puisse voir les détails de la lune.. Quant au fœtus, ce n’est pas volontaire de ma part ; je me suis servi du halo lumineux mais il est vrai qu’on peut faire le parallèle avec une figure maternelle génitrice et protectrice qui distribue de l’amour. Je me suis bien amusée à faire cette note dont je n’avais aucune idée deux heures avant. Tu as raison, à chaque fois que je dois choisir des poèmes, c’est souvent beaucoup d’hésitations. Tout le monde écrit si bien sur le blog que le niveau est haut. Je relis tout plusieurs fois à différents moments et je me décide à privilégier un thème. La curiosité me taraude et parfois j’aimerais savoir ce que vous auriez choisi si vous aviez été à ma place 😉 Bonne soirée !

    >Gwenn :
    Etrange pays, un pays imaginaire de SF qui peut faire un peu peur, c’est vrai mais peut aussi faire rêver 😉 Merci pour ton bel haïku.

    >amichel :
    Superbe poème dans lequel tu parviens à réunir toutes les composantes de la lune avec ses symboles! Tu as mélangé tout ça avec ton shaker à poésie et il en ressort un beau texte qui tient debout. Bravo Michel.

    >brigetoun :
    Un bel haïku qui me fait penser à un livre de SF qui m’avait beaucoup plu. Il y était question d’un monde avec deux lunes avec toutes les conséquences qui s’ensuivent pour la vie des habitants. Il s’agit d’un livre de Fritz Lieber qui s’intitule Le Vagabond. Je te le conseille vivement, on n’en décroche plus (il existe en poche). Bonne soirée !

  23. Mais comme tes photos son belles dans la Lune du Monde d’en haut..
    Pour Moi, la Lune veille et nous protège des maux et de l’essentiel..
    Curieuse coincidence, j’envoie demain par courrier à un Bel Ami du Miel et la marque pour ne pas la citer est celle de ton titre… croisement des pensées de Vie.. Continue de nous éblouir ..Biz CJM*

  24. Brigetoun,

    Je me permets de te citer ici, je penses que tu ne ‘en voudras pas? En faisant ma promenade vespérale des blogs amis, j’ai trouvé que ce que tu avais écrit sur le tien hier « collait » tellement aux photos d’Ossiane aujourd’hui. Tune trouves pas?
    Lis un peu, pour voir:

    « ça tourne dans ma tête,
    les idées tournent en rond,
    tournent, tournent en rond
    un rond qui s’allonge, longe, longe,
    non, bon,
    ovale qui s’allonge, longe, longe, longe,
    encore, encore,
    s’envolent-elles ?
    non, longe, longe, longent, longent,
    yeh ! s’envolent
    je les suis. »

    Chapeau à vous deux!
    Annemarie

  25. La lune est Muse
    De la nuit Noire

    La lune est Ronde
    Pleine mesure

    La lune est Blanche
    Pointée du doigt

    La lune est croche
    En parenthèse

    Lune montante
    En crescendo

    La lune est grave
    Elle tombe mal

    La lun’ fait aïe
    Le chat l’aiguille

    Pierre de lune
    A Colombine

    Halo j’écoute
    Ton chant si clair

    Encre de miel
    Plume du ciel

    Ecrire-rameau
    Lune élastique

    Lune d’avril…

    Se découvre d’un fil

  26. mmhhh, c’est fort original, Bernard, j ‘aime…

    Merci amichel, en retour, mon compliment remerciant est constant, tant d’offrandes en mots si beaux et forts de vie….Bonne nuit.

  27. Pleine Lune

    Lanterne japonaise
    Suspendue au rameau
    Bien à l’aise
    Éclairant nos rêves

    ******************
    Double Lune

    Cylindre Lumineux
    OVNI surprenant
    ET vivant
    Miracle à nos yeux

    ******************
    Clair de Lune

    Rêve ou peur?
    Qu’est-ce que tu,
    Ambigue, proposes
    À notre coeur?

    ******************
    Lune Rousse

    Lune passionée
    L’amour du soleil
    T’a transformé
    En deésse de feu

    *****************
    Lune de Miel

    Deux coeurs enlacés
    En lumière éclatante
    Il se sont accrochés
    Au miel de la Lune

  28. Sourire … je vois que tu t’est lancée dans la photo de la lune …
    Et ton « Caligramme / Photo transgormée » est très très beau !!

    PS : bizarre tes liens RSS n’ont pas fonctionné… je pensais que tu étais partie en vacances ou trop occupée pour bloguer

  29. A tous
    de bonnes fêtes pascales, je pars « du côté de Marseille… » pour plusieurs jours… amitiés, sven.

  30. Merci Belle Ossiane, Douce Annick pour ses magnifiques mots (maux…) qu’à mon tour je vous offre dans ce bouquet aux « mille Etoiles de Beauté » :

    Lune aux mille Etoiles de Beauté
    o°°oO°°Oo°°oo°°oO°°Oo°°o

    « La Nuit tricote
    « Ses pelotes de Lune
    « Rêves décousus …
    « De fil en aiguille
    « Je tombe de la Lune
    « Elle s’est décrochée
    « Pour mieux se donner
    « Et faire briller nos Cœurs
    « En mille Etoiles de Beauté

    Qu’en cette fête du renouveau, la Grâce, la Joie, l’Amour inondent votre Ame !

    Joyeuses Pâques

  31. La citation evene.fr :

    D’un OEIL, observer le monde extérieur, de l’autre regarder au fond de soi-même. [ Amedeo Modigliani ]
    Bonne journée

  32. Ossiane, Peux-tu corriger ma faute à “innondent”
    Pour un seul mot, 3 “n” c’est déjà pas si mal …
    Merci

  33. Le Songe d’une Nuit d’Eté, encore…

    « La déesse très brillante »
    Qu’a-t-elle vu
    Pour ainsi tomber des nues ?
    « Reine et chasseresse belle et chaste »
    Une fille un garçon
    Dans l’ombre des taillis
    Qui se cherchent ?
    La fille en garçon déguisée
    Le garçon en fille contrefait
    La lune interdite
    D’une rencontre incertaine
    Si je n’y met de l’ordre
    Leurs coeurs à l’unisson
    Ne parviendront.
    Quelques herbes magiques
    Sous le regard fauve d’une chouette
    Les yeux de l’un et l’autre s’ouvriront!
    Derrière les bosquets
    La lune glisse pudiquement
    Se penche et guide leurs pas.
    Lune de miel.

  34. merci Annie Claude et ennA;

    et quelle jolie table tu nous proposes encore ce matin, Ossiane, tu permets à tous ces délices en bouche , de se poser…ravissements…
    Pierre, tes mots sont une merveille.

    Calligramme d’O
    ssiane
    Si douce échO
    de l’âme

  35. Annick, tu es Belle !
    Ossiane, Je suis admiratif devant tes talents !
    Michel, tu es un merveilleux poète !
    Neyde, une belle âme !
    Bravo à toutes et à tous pour vos écrits touchants !

    J’ai rendez vous avec la

    L’amour chaque jour,
    Un bref ou long moment,
    Nombreuses les attentes malheureusement,
    Elle viendra bientôt pour toujours…

    A plus tard, amis (es) de la poésie !
    Bises et amitiés,
    OLIVIER

  36. >Catherine JM :
    Bonjour Catherine, il y a beaucoup de croisements de pensées imprévus sur les blogs, plus qu’on ne pourrait l’imaginer 😉 Merci de ton passage.

    >Anne-Marie :
    Etonnant ; Brigitte sait écrire aussi des longs poèmes.

    >Bernard :
    Superbe poème musical ! Bravo pour ta belle écriture et ta riche imgination. C’est beau ; merci beaucoup !

    >Neyde :
    Tu me gâtes, Neyde, un poème par image 😉 C’est tout bonnement ma-gni-fi-que ! Quelles belles images autour de ces quatre visions de la lune. Tu as des perles dans les doigts. Je t’embrasse fort.

    >Guess Who :
    J’ai pensé à toi en faisant cette note et je viens de retrouver la tienne avec ses multiples lunes qui m’avaient tant éblouie.
    http://guesswhoandwhere.typepad.fr/guessw/2007/01/la_lune_est_fol.html#comments
    Je blogue toujours Tiago avec enthousiasme mais en revanche, je manque vraiment de temps pour commenter les autres blogs. Je te visite toujours avec plaisir et ne vais pas te lâcher comme ça 😉 Non, mais 😉 Bises à toi.

    >Annie-Claude :
    Joli haïku plein de douceur, Annie-Claude. Merci ! Plein de retard de lecture à rattraper pour ton voyage en Chine dont je donne le lien ci-dessous. Bises.
    http://pacifac.blog.lemonde.fr/

    >Sven :
    Ben alors, tu nous quittes pour le grand soleil de méditerrannée 😉 Bon week-end à toi ; je t’embrasse.

    >Enna :
    Une maille à l’envers, une maille à l’endroit. Tu as bien tricoté nos mots 😉 Bonnes fêtes de pâques pleines de belles émotions. Merci à toi.

    >Nath :
    Belle citation ! Ce grand sculpteur savait regarder au fond des êtres. Bonne journée !

    >Pierre (2) :
    Superbe poème plein de magie et d’amour ! Situation inédite sous l’œil médusé de la lune qui assiste au spectacle de cette rencontre tout comme cette chouette. Merci beaucoup et bon voyage en Loire !

    >Annick :
    Difficile d’échapper à la poésie de cet astre brillant tant il est fascinant. Tu le sais bien 😉 Bel après-midi !

    >Olivier :
    Quel tonus dans tes mots ! Une bouffée de printemps. C’est très gentil. Toi aussi tu as une belle âme pleine de générosité et d’amour. Bonne fin de semaine. Je t’embrasse.

    >Bén :
    Velours, fil, bijou, un bel haîku très féminin, Bén ! Et le ciel comme écrin qui nous permet de l’admirer. Je t’embrasse et te remercie.

  37. Mon Amour
    Tu enfiles
    Cette perle
    Si fine
    Sur le ruban
    De nous
    Et ce joyau
    De nous
    Illumine
    Mes jours
    Mon Amour

  38. Tristesses de la lune

    Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
    Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins,
    Qui d’une main distraite et légère caresse
    Avant de s’endormir le contour de ses seins,

    Sur le dos satiné des molles avalanches,
    Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
    Et promène ses yeux sur les visions blanches
    Qui montent dans l’azur comme des floraisons.

    Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
    Elle laisse filer une larme furtive,
    Un poète pieux, ennemi du sommeil,

    Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
    Aux reflets irisés comme un fragment d’opale,
    Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.

    Ch. Baudelaire / Les Fleurs du Mal / Spleen et Idéal LXXV.

  39. La lune coule son miel
    Et les deux amoureux
    Dans leur ruche en ciel
    Ont des regards heureux

    Elle le boit et il la gobe
    Il la tendre et elle le vit
    Ils sont assis sous le globe
    De la lune toute attendrie

    Leur amour étoile le noir
    La vie roucoule leurs veines
    Leurs âmes pleines d’espoir
    Devant leur paix certaine

    Et la lune descend son fil
    Pudique devant leurs yeux
    La lune de miel se vit tranquille
    Pour le bébé qu’ils font heureux

  40. >Annick:
    Tes mots coulent comme ce miel, Annick:-) Merci pour tous ces mots. Bises.

    >Maria-D:
    Superbe poème plein de sensualité et de beauté. Merci pour ce partage magnifique avec Baudelaire. Bonne fin de soirée.

  41. 7 haïkus à la lune
    Pour toi Ossiane

    La lune blonde
    Messagère de la nuit
    Douce insomnie

    Dans la nuit brune
    Des arbres tendent leurs bras
    Prisent la lune

    La lune ronde
    Se décroche et tombe
    La larme à l’œil

    Une nuit d’hiver
    La lune se givre blanc
    Rêve de cristal

    Dans la nuit noire
    Je m’habille de lune
    Et cours dans le ciel

    Belle et pleine
    Dans le miroir de la nuit
    La lune sourit

    Onde d’un galet
    Ricochant joyeusement
    Sur les eaux du ciel

    Merci pour cette belle note
    Douce nuit et que la lune veille

  42. >Maria-D:
    7 haïkus, rien que ça 🙂 Un beau cadeau, Maria ! Quelle plume douce et généreuse tu as. On peut dire que cette lune a été observée et admirée sous toutes les coutures. J’espère qu’elle ne va pas nous prendre de haut après tous ces compliments. Bonne nuit sereine, Maria.

  43. ce soir la lune est belle
    et au creux des chemins
    je sens l’herbe nouvelle
    le printemps n’est pas loin
    sous la dernière neige
    bondissent les ruisseaux
    allez allez allez allez mon troupeau
    allez allez nous arriverons bientôt…

    souvenir de belles veillées autour d’un feu de camp

  44. >Feu roméo:
    Des veillées comme ça, ça ne s’oublie pas. Belle idée de décrire cette arrivée du printemps sous la lune. Nostalgie quand tu nous tiens. Bonne fin de soirée et merci pour tes mots.

  45. sans un son
    sans un geste
    j’admire

    magiques….

    je lui ai demandé si tu voulais ….
    elle ne répondra pas bien sur…
    elle sourit et rit peut être …

  46. spectacle nocturne

    j’ai vu le faiseur de bulles
    trempant ses branches dans le ciel
    pour étirer la boule de métal fondu
    lente coulée de pleine lune

    j’ai vu le faiseur de bulles
    du bout des doigts il jongle
    la sphère souple et légère en suspens
    retenue à peine par le souffle

    j’ai vu le faiseur de bulles
    choisissant la plus belle
    aux reflets moirés et dorés à l’or fin
    comme une perle en son écrin

    j’ai vu le faiseur de bulles
    retenant la lumière magique
    au creux de la matrice
    pour d’autres artifices

  47. Lune ronde
    En plein ciel
    Projecteur
    Des coeurs de miel
    Radieux
    Reflet de l’éternel
    Amour qui se révèle
    Oriflamme des dieux
    Lune en croissant
    Ou de miel
    Petit déjeuner sur l’herbe
    Au clair
    De ma lune
    Belle brune
    Où est donc mon ami, Pierrot?

  48. >Claudie :
    Après la joie, la tristesse, voici maintenant l’amour célébré tout en délicatesse. Tu nous offres un bien jpli tableau nocturne. Bises et merci.

  49. Je suis tombé ici par hasard, quel bonne surprise. Merci pour tes photo, tes textes. Une grande sensibilité en émane. De même pour tes liens, enfin de vrais contemplatifs.

    Amicalement

  50. >hermod:
    Bonsoir et bienvenue sur le blog;-) C’est vrai, on contemple pas mal ici;-) Envie de choses belles et apaisantes. Merci pour tes impressions qui font chaud au coeur. Au plaisir de te revoir. Bonne nuit à toi.

  51. vous delirez grave….de nos jours la vie n’en a rien a faire de la poésie…les pieds sur terre sont la clef, aujourd’hui plus qu’hier la vie est un combat,plus de poudre au yeux ou de nostalgie passéiste…merci pour nos enfants

  52. la poésie bien au contraire a fort les pieds sur terre, totox,
    elle a si fort les pieds sur terre, en plein de plein, et pas forcément dans du facile, parfois même dans du très dur,
    alors si s’envoler, se gargariser de beautés vues et de bel amour, sauvent,
    c’est bon, non,
    et c’est fort bon pour les enfants, de contempler le beau, cela donne force pour parfois entrer parfois dans des combats pas choisis, qu’imposent la vie.
    BELLE SOIREE.

  53. Un monde sans rêve est un monde sans vie et comme le dit Annick cela n’empêche personne de vivre le réel. Vous lire monsieur me remplit de colère. Ce jugement me déplait. Libre à vous de ne pas aimer la poésie, la réflexion et le rêve mais gardez vos jugements pour vous même nous qui ne vous jugeons pas.
    Je pense exactement le contraire de vous. L’écriture peut être une thérapie, une bouffée d’oxygène mais je ne suis pas sûre que vous puissiez le comprendre vu votre commentaire déplaisant.
    Et puis, entre nous, si vous n’aimez pas la poésie, qu’êtes venus vous faire sur ce blog ? Nous juger de toute votre hauteur ?
    Désolée, Annick a su dire les choses d’une manière plus calme mais il fallait que je m’exprime.
    Bonne soirée à tous ceux qui aiment ce blog et une grande pensée amicale à Ossiane

  54. et je vous encourage à lire le livre de Nathalie Papin « Le pays de rien ». Ma fille vient de le jouer au théatre et c’est une bonne réflexion.

  55. D’ailleurs, parce que le vent, comme on dit, n’est pas à la poésie, ce n’est pas un motif pour que la poésie ne prenne pas son envol. Tout au contraire des vaisseaux, les oiseaux ne volent bien que contre le vent. Or la poésie tient de l’oiseau.[Victor Hugo] Extrait de la Préface de Les Feuilles d’automne

    Tant qu’il y aura des yeux reflétant les yeux qui les regardent ; tant qu’une lèvre répondra en soupirant à la lèvre qui soupire ; tant que deux âmes pourront se confondre dans un baiser, il y aura de la poésie !
    [Gustavo Adolfo Bécquer] Extrait de La Poésie est éternelle

    Dans la poésie, la vie est encore plus vie que la vie même.
    [Vissarion Bielinski] Extrait de La poésie de M. Lermontov [+]

    Quand le pouvoir pousse l’homme à l’arrogance, la poésie lui rappelle la richesse de l’existence. Quand le pouvoir corrompt, la poésie purifie.[John Fitzgerald Kennedy
    La poésie immortalise tout ce qu’il y a de meilleur et de plus beau dans le monde.
    [Percy Bysshe Shelley] Extrait de la Défense de la poésie

    On ne peut trouver de poésie nulle part quand on n’en porte pas en soi.[Joseph Joubert]

    La poésie ne mène à rien – à condition de ne pas en sortir.
    [Pierre Reverdy] Extrait de Le livre de mon bord

    L’amour est la poésie des sens.[Honoré de Balzac]
    Extrait de Physiologie du mariage

    La vie sans poésie et la vie sans infini, c’est comme un paysage sans ciel : on y étouffe. [Henri-Frédéric Amiel] Extrait de Journal intime

  56. pas d’intox au botox, monsieur totox, la poésie n’est pas dépassée car elle intemporelle,
    ele est communion à l’origine du sens,
    elle est expression à la source de l’histoire,
    elle est dérision à la marche insensée du monde
    elle est mi ange et mi démon
    elle est souffle et puissance
    elle est corps et coeur
    elle est espoir et revanche
    elle nous change et tranche
    la poésie de combat existe
    elle abrite des songes étranges qui nous rongent
    elle receuille, jamais indifférente, la séve de nos drames intimes
    elle libére et distille les parfums de nos vies
    la poésie de lutte exprime
    elle nous donne de la force par l’acte créateur

  57. en illustration un texte intitulé

    « souffrances, douleurs, incommunicabilité »

    Il est des gens pour qui le malheur est un compagnon
    qui passent leurs vies ballotées et prenant des gnons
    a ces acteurs ordinaires de la souffrance quotidienne
    on peut dire qu’il ne suffit pas de clôre les persiennes
    pour éviter de voir la lumière du sombre désespoir
    celui qui fait douter de soi et broyer souvent du noir
    les grandes douleurs seraient muettes eh bien pourtant
    quand on se trouve confronté parfois à bout portant
    à cet abîme ou l’humanité désespére et périclite presque
    on ne peut, des couleurs de l’espoir, habiller cette fresque
    la vie est dure, la vie est rude qui n’épargne personne
    et tandis qu’au fond de chacun une musique résonne
    on pense au silence qui en dit long et habille le temps
    incertain ou certains passent des larmes au fou rire
    ils se rebellent et souvent finissent par avoir une dent
    mais quand ils peuvent crier et sur la feuille écrire
    c’est un souffle puissant et trés fortement vivifiant
    qui passe; et même si le silence répond au silence
    au point qu’on peut penser qu’il en est si édifiant
    comment reprendre courage pour celui qui s’élance
    dans une entreprise pas forcément vouée à l’échec
    même si il a plutôt l’habitude de tomber sur un bec
    atteindre le palier et pouvoir dire que l’escalier
    fut rude à monter, le souffle court et la joue rosée
    voilà ce que d’aucuns ne vont jamais vouloir oser
    car ils ont cette réserve qui les empêche de lier
    conversation avec le quidam sans arriver à dire
    la noirceur de leurs pensées et le flou de l’avenir.

  58. et une autre intitulée

    « Pauvreté embastillée, quelle douce illusion »

    De ce mal rampant qui gangréne notre société
    si fiére de ses fleurons, de la technologie étendard
    en même temps avec inconscience on laisse péricliter
    faute d’attention, part croissante absorbée comme buvard
    de cette encre humaine qui séche à grand peine
    dans la cour des miracles on ne trouve plus de reine
    c’est que la thermodynamique sociétale s’applique aussi
    et que cette implacable entropie synonyme de désordre
    les deux extrêmes sociales en vérité toujours associe
    malgré les envies furieuses que l’on a de tordre
    le cou à des réalités insupportables mais indépassables
    nous améne chacun à attribuer une mention passable
    à notre société du loisir et de la haute technicité
    qui ne sait rétablir la balance au sein des cités
    frappée d’impuissance face au malheur et à l’indigence
    révèle ses turpitudes à travers force manigances
    ces bataillons de loqueteux débordent en tâches sombres
    qui s’étendent par vagues sans en troubler certains
    qui imaginent juste se boucher le nez à cause du parfum
    quand c’est de l’humanité la terrible part d’ombre
    revenus aux temps héroïques d’une reconstruction
    on peut toujours gloser sur les méfaits et exactions
    mais de cette frange croissante qui enrage et désespére
    pourquoi ne pas voir que c’est la civilisation qui se perd
    respect et décence devraient éclater dans les coeurs
    sommes nous encore dignes de nous appeler fréres et soeurs
    si nous regardons passer ces nouveaux wagons bachés
    qui transportent bannis et réprouvés loin de notre vue
    parce qu’ainsi on oubliera mieux ceux que le vie hachée
    n’a pas permis de reprendre pieds et dignement avancer
    ou qui, contraints et forcés, à la soupe populaire se ruent
    sans espoir ni famille, sans consigne ni retour
    ceux dont notre société savante a fait son rebut
    errent dans la vie sans projets et sans buts.

  59. Merci lou
    ce n’est qu’un aperçu de ce que j’ai écrit
    mais j’évite de polluer le site avec mes histoires
    pourtant j’ai des chansons aussi
    et comme vous en parliez tout à l’heure
    j’en sifflerai bien une un de ces jours.
    Non il s’agissait juste de donner
    force et vigueur au message
    que je voulais faire passer à ce monsieur
    Ecrire n’est pas et ne sera jamais vain !!!

    Bonne journée et à bientôt
    les encouragements sont toujours les bienvenus
    reste l’exigence et la volonté d’absolu
    celà peut nous décharger d’un poids exorbitant
    celà peut nous permettre d’évacuer la colère
    et puis les sentiments c’est si beau n’est pas.

    J’ai suivi avec intérêt ton cheminement et tes questions

  60. Bises Thierry. Je suis en voiture et ne peux pas être longue, mais il nous faudra les écouter tes chansons!!! Elles remontent le moral, j’espère ))) A très bientôt .

  61. je t’en prie annick
    on n’est pas obligé de parler sans arrêt de certaines souffrances
    cependant elles sttachent à nous comme des ombres.

  62. qu’à donc Monsieur Toxtox ?
    la poésie c’est la vie Monsieur
    aussi …
    et laisser les gens écrire ici
    avec bonheur
    c’est la plus belle chose qu’Ossiane
    puisse nous offrir

  63. Je suis dans la lune en ce moment
    retenant mon souffle devant tant de beauté

    « LUNA LUX ETERNA »

    il n’est que de te voir le soir dans le ciel
    une et unique tu es en ta tunique pas de fiel
    de nos nuits la compagne tu ravis nos yeux
    de tes rayons tu ravives aussi de la terre les fruits
    phasée tu nous présentes depuis longtemps
    presque toujours en fait la même face criblée
    des astronomes tu as souvent été la seule ciblée
    combien d’explorateurs as tu donc fait rêver
    quand tu montrais ta figure blême constellée
    de cratères qui semblaient à ras de terre
    co orbitante tu es sœur plus que fille
    et dans tes entrailles un savoir distille
    aussi dans cette valse si ancienne
    qui nous lie lentement t’éloignes tu
    mais tu restes indispensable aux saisons
    car ta révolution évite la notre
    et tu maintiens et stabilises
    notre inclinaison sur l’écliptique
    aussi ta présence parfois elliptique
    n’est elle en rien totalement énigmatique
    si proches et si précoces nous fumes
    si différentes nous sommes devenues
    car trop petite tu t’es définitivement refroidie
    et figée comme un astre mort et raidi
    aussi plus aucune marée ne secoue ta surface
    mais tu accentues de ta présence les nôtres
    car par des conjonctions ton potentiel s’exprime
    qui imprime à nos surfaces liquides des courbes
    Toute auréolée ou encore ensanglantée
    te voici prophétesse ou bien poétesse
    qui inspire les plus louangeuses paroles
    c’est que tu parais si lumineuse
    quand éclairée du soleil tu reflètes
    les rayons jusqu’à la pâmoison
    et si gibbeuse et truffée de cratères tu t’évases
    tu permets à tant de pierrot de s’évader
    à ton contact et de dépasser des limites
    rien ne milite plus pour un rapprochement
    mais outre ton éloignement réel et les bâillements
    il y a de près ton univers poussiéreux qui dérange
    ton attraction a pu en griser plus d’un
    avant qu’il ne découvre de ton âme la noirceur
    et n’éprouve du temps, à ton contact, la froideur

    000

    Phases, lunaisons, périodicité, mythes, déesse, rayons, origines, devenir, mystère, découverte, exploration, éclipses
    conjonction, pleine, nouvelle, cycle de la vie, changements

    000

    Compagne des jours et des nuits
    c’est surtout la nuit que tu luis
    et si du soleil les rayons tu reflètes
    et qu’on te trouve ronde et replète
    tu définis presque des saisons
    au rythme des phases de tes lunaisons
    et dans ta ronde périodique
    où soudain tu t’enfles
    et prend du volume
    on ne cherche pas l’enclume
    de mythes tu es porteuse
    depuis des temps lointains
    et accompagne une cohorte de refrains
    tes origines sont à tous apparues obscures
    avant que de tes entrailles on ne tire
    quelques cailloux à la fière allure
    ou encore de rares météorites
    tombées dans le désert blanc ou de sable
    récupérées par quelques hantés rites
    et dont la composition
    ne prêtait pas à confusion
    le doute n’est plus permis
    un planétésimal lointain ou proximal
    peut être impactant à lente vitesse
    depuis un point de Lagrange
    aura arraché avec lui un partie de toi, de moi
    et après avoir fait voler en éclats à la ronde
    une partie qui se ségrégât à la limite de Mohr
    donna cette boule en fusion
    qui dans ces âges anciens
    luisait comme un chaudron
    son rapide refroidissement
    et sa faible gravité
    on laissé échapper chaleur et vapeur
    mais la grande avalanche du ciel
    a pu grêler ton visage
    te donnant un air triste
    et si lentement ta dérive
    a consisté à t’éloigner
    tu as ralenti la rotation de la terre
    et donné au jour sa longueur actuelle
    tandis que les saisons égrènent encore
    ces alternances là où Mars
    n’a eu de cesse de basculer
    dans de sacrés excès
    comme le prouvent
    ses glaces équatoriales
    alors sélénites ou pas
    tu es bien tellurique
    tes cratères évasés
    ne sont pas ceux de volcans
    mais d’impacts nombreux
    dont tu gardes la trace
    car pas besoin de plume
    pour voir clair en toi
    sur ta peau ridées
    on lit à cœur ouvert
    les stigmates du temps
    tout est ici bien conservé.

    000

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