Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre.
De fil en aiguille
Je tombe de la lune
Elle s’est décrochée
◊ La lune s’accroche dans le coeur de chacun. J’ai été sensible au beau message d’amour et de générosité qu’Annick a fait passer dans son poème.
Des milliards d’êtres
De vie
Se raccrochent
Et décrochent
La douce lune
Qui se raccroche
Sans cesse
Puisque jamais
Elle ne roule sa boule
Sur la terre en boule.
La lune s’accroche
Dans le coeur
De chacun
Car la lune
A un gros coeur
Qu’elle donne et se donne
Sans fin
Sur son fil éternel
Qui garde chaud
Les petits coeurs
De l’Homme
En mille étoiles
De beautés
◊ Photos de la pleine lune d’avril.
… Après la fête d’hier
une pastille d’aspirine
tombée dans mon verre….
Magnifique, bouleversant.
Les mots me manquent pour exprimer …
Très bonne journée
Bonjour Ossiane
C’est splendide
Tu auras une pluie de poésie
J’aime l’ensemble de ta page
Mais tout particulièrement ton calligramme
Dans ce doux cocon
Du ventre de la lune
Un enfant se crée
Belle journée à toi
Ton bébé d’aujourd’hui est très réussi
Peux-tu corriger ma faute à ensemble
bien que je préfère « m » à « n »
Merci
c’est très très beau et si émouvant,
la photo, le haiku, le calligramme…
mmmmmhhhh….la lune qui se décroche de son joli fil de miel sucré suspendu si bellement et s’offre à la vie..
magnifique !
La lumière du poète…
Voilier fantôme de la nuit
faiseur de songes glissant
comme un iceberg bleuté
sur la nacre des eaux…
Lumière douce et tamisée
comme une présence amie
pour un cueilleur d’or blanc
sur le reflet des mots…
maquilleuse de vérité
tu déformes mes paroles
malgré ton air assuré
tu me caches ton envol
Ciel ! Qui la raccrochera ?
Au pied de mon lit
Pierrot le coeur gros
Ne gratte plus sa plume.
De fil en aiguille
Avec ses gros sabots
Ce n’est pas lui
– Oh! non, ce n’est pas lui –
Qui la décrochera
La lune
Tu peux dormir tranquille!
Des milliards d’êtres
De vie
Se raccrochent
Et décrochent
La douce lune
Qui se raccroche
Sans cesse
Puisque jamais
Elle ne roule sa boule
Sur la terre en boule..
La lune s’accroche
Dans le coeur
De chacun
Car la lune
A un gros coeur
Qu’elle donne et se donne
Sans fin
Sur son fil éternel
Qui garde chaud
Les petits coeurs
De l’Homme
En mille étoiles
De beautés
Mes mains se joignent
Et je te serre ma lune
Lune de miel, astre du ciel
Nuit étoilée, je n’attends qu’elle
Sa robe blanche se met à rayonner
Je rêve de toi, tu as l’air étonné !
Lune de miel, astre du ciel
Dessinant des formes sous ton ombrelle
Ces taches noires sont autant de volupté
Devinant ainsi de majestueux grains de beauté !
Lune de miel, je ne veux qu’elle !
M’invitant ainsi, enlacé dans tes ailes
Ce fut à tous les deux, notre soirée
Ce bonheur de se sentir accompagné !
Chris
Soleil de mes nuits blanches
Tu joues avec les branches.
Je cherche à ta lumière
A percer tes mystères.
Surprise par mon approche
Du ciel tu te décroches.
Cache-cache
mmmhhhh
C’est fort touchant
Et je murmure
Si délicatement
Du bout des yeux
Pour ne pas froisser
Cette lune de miel
Qui s’aime en plein ciel
mmmmhhh
Un bébé
Un petit bébé
De nous……..
.
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/04/01/meli-melo/#comments
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La lune descend son fil
Puis le trouve
Se trouve
Est si belle
Embryon de vie
yaouh, tu me gâtes, Ossiane,
j allais écrire ceci avant d aller chercher mon fils…
« Pour l amour dans tes yeux, j’irai décrocher la lune…
Mais voilà que tu me la décroches..
Alors, on saute dessus, et on s’en va à deux..
Dans un si merveilleux voyage d’amour… »
Bises de soleils à tous, et des mille lunes délices..
>Annick:
Hé hé, tu es aux aguets;-) Seul problème pour le moment, je n’arrive pas à centrer ton poème mais j’y travaille;-)
bonjour Ossiane,ton blog est tres sympa.je fait une expo photo sur le theme « Pyrénées,nature et altitude »dans laquelle j’ai une photo de rouge gorge.j’aimerai savoir si tu me permet d’utiliser ton poeme sur ce magnifique oiseau pour légender ma photo.(ton nom sera bien sur associé à la legende).merci de me repondre rapidement.indiques moi ton adresse mail afin que je puisse t’envoyer l’affiche de l’expo.merci
Annick douce lumière de lune je t’embrasse
un souvenir réussi,
garde un goût de miel…
la pleine lune
s’escrime toujours
à réinventer
la lumière du jour…
on se prend la main
et on lit nos destins
sur un rayon de lune…
malchance
ou infortune
la lune fait danser
nos ombres…
et quand revient le soleil
il ne laisse plus rien
aux rêves
qu’un souvenir
sur nos lèvres
comme un goût de miel…
Très belle note Ossiane,
Les photos sont très belle un peu « japonisantes » avec les branches, j’aime beaucoup la première photo et cette branche verticale au beau milieu, on se demande si elle passe derrière la lune ! est t’elle retouchée ? peu importe la touche artistique est là…
La chute de la lune est superbe aussi.
Ton Haïku Calligramme me fait penser à un foetus lumineux, ton haiku est plein d’humour.
Quand au poème d’Annick il est magnifique.
Ca ne doit pas être facile de choisir parmi tant de beaux poèmes ?!
bravo
Ciel troué de feu
La lune dégringole
Etrange pays !
Arbre de boules en plein ciel
L’une enfilée sur sa branche
Une boule fait un beau saut
Puis se pose en une boule
La lune ronde pleine sourit
Arbre de Noël en tendre Avril
j aime bien lire tous les mots de chacun, chacun m’apporte énormément, tu as raison Pam, cela doit être quasi impossible de faire un choix, tant m’émerveille ici, je t’embrasse aussi Maria.
Je suis heureuse que Pam ait aussi vu le foetus dans le calligramme
___
JE VIENS DE LA LUNE
Je tombe et retombe
De la lune si ronde
Tenue par un fil
Là-haut suspendue
Parmi les étoiles
La lune qui rêve
Là-haut dans le ciel
Où la nuit la drape
De son voile bleu
Lune couleur miel
Or des abeilles
Reine des étoiles
En robe de nacre
Tu joues et me veilles
Là devant mes yeux
Je pars et m’éclipse
En lune de miel
Là-haut dans le ciel
Comme les amoureux
La lune si ronde
M’accueille dans l’onde
De sa mer si blonde
Qui toujours m’inonde
Je suis dans la lune
En rêve de brume
Là-haut dans la lune
Qui me sourit doux
Je pars et je tombe
De la lune ronde
En faisant la ronde
Tout autour du monde
Du monde qui tourne
Le jour et la nuit
La nuit pleine de songes
De lune qui se ronge
En croissant d’argent
En fil de l’ange
Petit à petit…
Je quitte ma nuit
Je sors de la lune
Qui m’a tant appris…
Bonsoir Annick,
un petit mot pour te féliciter et te dire que ton poème te ressemble, celui d’une âme pure, généreuse et belle comme une âme d’enfant, que tous les rêves accrochés dans son coeur si grand la portent toujours plus haut dans l’espace infini de l’ amour… tendresse vers toi.
yaouh, c’est fort tendre, sven, merci bien. tendresses.
et tes mots m’emportent comme ceux de Maria à l instant. Bises du soir.
pendue, cou dressé,
réveuse ou trop grande
les lunes sourient
bravo Annick pour ce poème plein d’espérance et de bonté
—————————————————————————-
Les cancres et les poètes
Sont souvent dans la lune
Les amoureux ont leur lune de miel
Et les aventuriers partent la décrocher
Pierrots blafards et romantiques
La disputent aux arlequins trompeurs
La lune colombine
N’écoute que son cœur
Et aiment les rêveurs
Intimes de son cercle magique
Qui se perdent dans son œil rond
La pleine lune est un ballon d’hélium
Lâché par une main d’enfant
Qui pleure son jouet
Perdu dans les bruits de la fête
Cachée dans la ruche du ciel
Elle est la reine des étoiles-abeilles
Dont le nectar
Donne au sommeil
Des songes étranges et vaporeux
La lune aussi envoûte
Et déchaîne les loups garous
Dans la tête des fous
La lune est une fleur de pissenlit céleste
Dont le vent a soufflé
Les aigrettes
Point d’argent désappointé
Errant de clocher en clocher
Pour mettre un I majuscule
Au mot nuit
——————
Annick a décroché la lune
L’astre d’une si tendre nuit
Qui l’eut cru de sa plume
>>>>A tous :
Je ne peux pas être très réactive à vos commentaires en ce moment car j’ai beaucoup de travail à boucler. Alors, ce sera quelques mots pour chacun quand même mais un peu plus brefs 😉 Je pense que vous serez indulgents avec moi 😉 Mais si d’aventure, il y en a parmi vous qui aimeraient me remplacer en commentaires dans ces cas là, c’est très possible. A vous de me faire signe ou d’y aller franco sans me demander mon avis. Bonne soirée à vous tous et merci.
>Sven :
Excellent la pastille d’aspirine, ça ne m’était pas venu à l’esprit 😉
Douceur ouatée et apaisée de ton deuxième poème. J’aime beaucoup.
Même impression à la lecture de ton troisième poème. Le miel est de grandes vertus apaisantes 😉 Merci pour la beauté de tes mots.
>Nath :
Merci pour cette émotion contenue, je t’embrasse.
>Maria-D :
Je ne suis pas mécontente de cette note 😉 Merci pour ton bel haïku fœtal. Impressionnant de beauté ton deuxième poème ! Bravo à toi.
>Annick :
Bonsoir, reine du jour et merci pour tes poèmes inspirés;-) Ton poème m’a touché. Tu étais la personne qu’il fallait pour parler de tout ça. Je t’embrasse avec tendresse.
>Bén :
Merci !
>feu roméo :
Toi aussi tu t’es envolé très haut Roméo avec cette vision 😉 Merci !
>Pierre (2) :
Adorables poèmes, Pierre, merci à toi.
>Chris :
Tu as bien su exploiter le titre de la note. Lune de miel, grains de beauté, robe blanche. Tu as complètement craqué 😉 Merci Chris !
>Daniel :
J’aime bien ton soleil de tes nuits blanches; belle image. Une belle partie de cache-cache poétique. Merci beaucoup pour tes mots.
>Revel :
Bonsoir et bienvenue sur le blog, je t’envoie dès que possible un mail. Bonne soirée.
>Pam :
Tu me fais beaucoup parler ce soir, Pam 😉 Tu as tout bien vu 😉 Je n’ai rien retouché. C’est ce hasard heureux qui m’a conduit à aller dans ce sens d’autant plus que ça me faisait une très bonne transition avec la note précédente. Mes trois premières photos étaient surexposées si bien qu’on ne voit qu’une boule phosphorescente. Pour la chute, j’ai bougé 😉 Pour la quatrième photo, j’ai sous exposé pour qu’on puisse voir les détails de la lune.. Quant au fœtus, ce n’est pas volontaire de ma part ; je me suis servi du halo lumineux mais il est vrai qu’on peut faire le parallèle avec une figure maternelle génitrice et protectrice qui distribue de l’amour. Je me suis bien amusée à faire cette note dont je n’avais aucune idée deux heures avant. Tu as raison, à chaque fois que je dois choisir des poèmes, c’est souvent beaucoup d’hésitations. Tout le monde écrit si bien sur le blog que le niveau est haut. Je relis tout plusieurs fois à différents moments et je me décide à privilégier un thème. La curiosité me taraude et parfois j’aimerais savoir ce que vous auriez choisi si vous aviez été à ma place 😉 Bonne soirée !
>Gwenn :
Etrange pays, un pays imaginaire de SF qui peut faire un peu peur, c’est vrai mais peut aussi faire rêver 😉 Merci pour ton bel haïku.
>amichel :
Superbe poème dans lequel tu parviens à réunir toutes les composantes de la lune avec ses symboles! Tu as mélangé tout ça avec ton shaker à poésie et il en ressort un beau texte qui tient debout. Bravo Michel.
>brigetoun :
Un bel haïku qui me fait penser à un livre de SF qui m’avait beaucoup plu. Il y était question d’un monde avec deux lunes avec toutes les conséquences qui s’ensuivent pour la vie des habitants. Il s’agit d’un livre de Fritz Lieber qui s’intitule Le Vagabond. Je te le conseille vivement, on n’en décroche plus (il existe en poche). Bonne soirée !
Mais comme tes photos son belles dans la Lune du Monde d’en haut..
Pour Moi, la Lune veille et nous protège des maux et de l’essentiel..
Curieuse coincidence, j’envoie demain par courrier à un Bel Ami du Miel et la marque pour ne pas la citer est celle de ton titre… croisement des pensées de Vie.. Continue de nous éblouir ..Biz CJM*
Brigetoun,
Je me permets de te citer ici, je penses que tu ne ‘en voudras pas? En faisant ma promenade vespérale des blogs amis, j’ai trouvé que ce que tu avais écrit sur le tien hier « collait » tellement aux photos d’Ossiane aujourd’hui. Tune trouves pas?
Lis un peu, pour voir:
« ça tourne dans ma tête,
les idées tournent en rond,
tournent, tournent en rond
un rond qui s’allonge, longe, longe,
non, bon,
ovale qui s’allonge, longe, longe, longe,
encore, encore,
s’envolent-elles ?
non, longe, longe, longent, longent,
yeh ! s’envolent
je les suis. »
Chapeau à vous deux!
Annemarie
La lune est Muse
De la nuit Noire
La lune est Ronde
Pleine mesure
La lune est Blanche
Pointée du doigt
La lune est croche
En parenthèse
Lune montante
En crescendo
La lune est grave
Elle tombe mal
La lun’ fait aïe
Le chat l’aiguille
Pierre de lune
A Colombine
Halo j’écoute
Ton chant si clair
Encre de miel
Plume du ciel
Ecrire-rameau
Lune élastique
Lune d’avril…
Se découvre d’un fil
mmhhh, c’est fort original, Bernard, j ‘aime…
Merci amichel, en retour, mon compliment remerciant est constant, tant d’offrandes en mots si beaux et forts de vie….Bonne nuit.
Pleine Lune
Lanterne japonaise
Suspendue au rameau
Bien à l’aise
Éclairant nos rêves
******************
Double Lune
Cylindre Lumineux
OVNI surprenant
ET vivant
Miracle à nos yeux
******************
Clair de Lune
Rêve ou peur?
Qu’est-ce que tu,
Ambigue, proposes
À notre coeur?
******************
Lune Rousse
Lune passionée
L’amour du soleil
T’a transformé
En deésse de feu
*****************
Lune de Miel
Deux coeurs enlacés
En lumière éclatante
Il se sont accrochés
Au miel de la Lune
Sourire … je vois que tu t’est lancée dans la photo de la lune …
Et ton « Caligramme / Photo transgormée » est très très beau !!
PS : bizarre tes liens RSS n’ont pas fonctionné… je pensais que tu étais partie en vacances ou trop occupée pour bloguer
Lune mystère
Magie de la nuit claire
Ames apaisées.
Quel touchant poême, Annick !
A tous
de bonnes fêtes pascales, je pars « du côté de Marseille… » pour plusieurs jours… amitiés, sven.
merci Annemarie. Très flattée du rapprochement
Merci Belle Ossiane, Douce Annick pour ses magnifiques mots (maux…) qu’à mon tour je vous offre dans ce bouquet aux « mille Etoiles de Beauté » :
Lune aux mille Etoiles de Beauté
o°°oO°°Oo°°oo°°oO°°Oo°°o
« La Nuit tricote
« Ses pelotes de Lune
« Rêves décousus …
« De fil en aiguille
« Je tombe de la Lune
« Elle s’est décrochée
« Pour mieux se donner
« Et faire briller nos Cœurs
« En mille Etoiles de Beauté
Qu’en cette fête du renouveau, la Grâce, la Joie, l’Amour inondent votre Ame !
Joyeuses Pâques
La citation evene.fr :
D’un OEIL, observer le monde extérieur, de l’autre regarder au fond de soi-même. [ Amedeo Modigliani ]
Bonne journée
Ossiane, Peux-tu corriger ma faute à “innondent”
Pour un seul mot, 3 “n” c’est déjà pas si mal …
Merci
Le Songe d’une Nuit d’Eté, encore…
« La déesse très brillante »
Qu’a-t-elle vu
Pour ainsi tomber des nues ?
« Reine et chasseresse belle et chaste »
Une fille un garçon
Dans l’ombre des taillis
Qui se cherchent ?
La fille en garçon déguisée
Le garçon en fille contrefait
La lune interdite
D’une rencontre incertaine
Si je n’y met de l’ordre
Leurs coeurs à l’unisson
Ne parviendront.
Quelques herbes magiques
Sous le regard fauve d’une chouette
Les yeux de l’un et l’autre s’ouvriront!
Derrière les bosquets
La lune glisse pudiquement
Se penche et guide leurs pas.
Lune de miel.
merci Annie Claude et ennA;
et quelle jolie table tu nous proposes encore ce matin, Ossiane, tu permets à tous ces délices en bouche , de se poser…ravissements…
Pierre, tes mots sont une merveille.
Calligramme d’O
ssiane
Si douce échO
de l’âme
Annick, tu es Belle !
Ossiane, Je suis admiratif devant tes talents !
Michel, tu es un merveilleux poète !
Neyde, une belle âme !
Bravo à toutes et à tous pour vos écrits touchants !
J’ai rendez vous avec la
L’amour chaque jour,
Un bref ou long moment,
Nombreuses les attentes malheureusement,
Elle viendra bientôt pour toujours…
A plus tard, amis (es) de la poésie !
Bises et amitiés,
OLIVIER
Sur le doux velours,
perle nacrée sur son fil
La lune en sautoir
>Catherine JM :
Bonjour Catherine, il y a beaucoup de croisements de pensées imprévus sur les blogs, plus qu’on ne pourrait l’imaginer 😉 Merci de ton passage.
>Anne-Marie :
Etonnant ; Brigitte sait écrire aussi des longs poèmes.
>Bernard :
Superbe poème musical ! Bravo pour ta belle écriture et ta riche imgination. C’est beau ; merci beaucoup !
>Neyde :
Tu me gâtes, Neyde, un poème par image 😉 C’est tout bonnement ma-gni-fi-que ! Quelles belles images autour de ces quatre visions de la lune. Tu as des perles dans les doigts. Je t’embrasse fort.
>Guess Who :
J’ai pensé à toi en faisant cette note et je viens de retrouver la tienne avec ses multiples lunes qui m’avaient tant éblouie.
http://guesswhoandwhere.typepad.fr/guessw/2007/01/la_lune_est_fol.html#comments
Je blogue toujours Tiago avec enthousiasme mais en revanche, je manque vraiment de temps pour commenter les autres blogs. Je te visite toujours avec plaisir et ne vais pas te lâcher comme ça 😉 Non, mais 😉 Bises à toi.
>Annie-Claude :
Joli haïku plein de douceur, Annie-Claude. Merci ! Plein de retard de lecture à rattraper pour ton voyage en Chine dont je donne le lien ci-dessous. Bises.
http://pacifac.blog.lemonde.fr/
>Sven :
Ben alors, tu nous quittes pour le grand soleil de méditerrannée 😉 Bon week-end à toi ; je t’embrasse.
>Enna :
Une maille à l’envers, une maille à l’endroit. Tu as bien tricoté nos mots 😉 Bonnes fêtes de pâques pleines de belles émotions. Merci à toi.
>Nath :
Belle citation ! Ce grand sculpteur savait regarder au fond des êtres. Bonne journée !
>Pierre (2) :
Superbe poème plein de magie et d’amour ! Situation inédite sous l’œil médusé de la lune qui assiste au spectacle de cette rencontre tout comme cette chouette. Merci beaucoup et bon voyage en Loire !
>Annick :
Difficile d’échapper à la poésie de cet astre brillant tant il est fascinant. Tu le sais bien 😉 Bel après-midi !
>Olivier :
Quel tonus dans tes mots ! Une bouffée de printemps. C’est très gentil. Toi aussi tu as une belle âme pleine de générosité et d’amour. Bonne fin de semaine. Je t’embrasse.
>Bén :
Velours, fil, bijou, un bel haîku très féminin, Bén ! Et le ciel comme écrin qui nous permet de l’admirer. Je t’embrasse et te remercie.
mA lunE
moN soleiL
mA plainE
Mon Amour
Tu enfiles
Cette perle
Si fine
Sur le ruban
De nous
Et ce joyau
De nous
Illumine
Mes jours
Mon Amour
Tes mots sont si gentils, OLivier. Je t’embrasse et te remercie.
Tristesses de la lune
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d’une main distraite et légère caresse
Avant de s’endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l’azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d’opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.
Ch. Baudelaire / Les Fleurs du Mal / Spleen et Idéal LXXV.
La lune coule son miel
Et les deux amoureux
Dans leur ruche en ciel
Ont des regards heureux
Elle le boit et il la gobe
Il la tendre et elle le vit
Ils sont assis sous le globe
De la lune toute attendrie
Leur amour étoile le noir
La vie roucoule leurs veines
Leurs âmes pleines d’espoir
Devant leur paix certaine
Et la lune descend son fil
Pudique devant leurs yeux
La lune de miel se vit tranquille
Pour le bébé qu’ils font heureux
J’approche de l’écran
Et la lune me murmure
Son coeur se palpite
L’écho est si vivante
Une lune de miel
Une nuit blanche
>Annick:
Tes mots coulent comme ce miel, Annick:-) Merci pour tous ces mots. Bises.
>Maria-D:
Superbe poème plein de sensualité et de beauté. Merci pour ce partage magnifique avec Baudelaire. Bonne fin de soirée.
7 haïkus à la lune
Pour toi Ossiane
La lune blonde
Messagère de la nuit
Douce insomnie
Dans la nuit brune
Des arbres tendent leurs bras
Prisent la lune
La lune ronde
Se décroche et tombe
La larme à l’œil
Une nuit d’hiver
La lune se givre blanc
Rêve de cristal
Dans la nuit noire
Je m’habille de lune
Et cours dans le ciel
Belle et pleine
Dans le miroir de la nuit
La lune sourit
Onde d’un galet
Ricochant joyeusement
Sur les eaux du ciel
Merci pour cette belle note
Douce nuit et que la lune veille
>Maria-D:
7 haïkus, rien que ça 🙂 Un beau cadeau, Maria ! Quelle plume douce et généreuse tu as. On peut dire que cette lune a été observée et admirée sous toutes les coutures. J’espère qu’elle ne va pas nous prendre de haut après tous ces compliments. Bonne nuit sereine, Maria.
ce soir la lune est belle
et au creux des chemins
je sens l’herbe nouvelle
le printemps n’est pas loin
sous la dernière neige
bondissent les ruisseaux
allez allez allez allez mon troupeau
allez allez nous arriverons bientôt…
souvenir de belles veillées autour d’un feu de camp
>Feu roméo:
Des veillées comme ça, ça ne s’oublie pas. Belle idée de décrire cette arrivée du printemps sous la lune. Nostalgie quand tu nous tiens. Bonne fin de soirée et merci pour tes mots.
sans un son
sans un geste
j’admire
magiques….
je lui ai demandé si tu voulais ….
elle ne répondra pas bien sur…
elle sourit et rit peut être …
Dans la lune je suis,
même si de la lune je ne suis pas,
mais d’ailleurs…
>L’Oeil regardait cahin-caha :
Terrien ou extra-terrestre ? Merci pour ton poème qui prête à rêver. A bientôt.
spectacle nocturne
j’ai vu le faiseur de bulles
trempant ses branches dans le ciel
pour étirer la boule de métal fondu
lente coulée de pleine lune
j’ai vu le faiseur de bulles
du bout des doigts il jongle
la sphère souple et légère en suspens
retenue à peine par le souffle
j’ai vu le faiseur de bulles
choisissant la plus belle
aux reflets moirés et dorés à l’or fin
comme une perle en son écrin
j’ai vu le faiseur de bulles
retenant la lumière magique
au creux de la matrice
pour d’autres artifices
Lune ronde
En plein ciel
Projecteur
Des coeurs de miel
Radieux
Reflet de l’éternel
Amour qui se révèle
Oriflamme des dieux
Lune en croissant
Ou de miel
Petit déjeuner sur l’herbe
Au clair
De ma lune
Belle brune
Où est donc mon ami, Pierrot?
magnifique claudie!
>Claudie :
Après la joie, la tristesse, voici maintenant l’amour célébré tout en délicatesse. Tu nous offres un bien jpli tableau nocturne. Bises et merci.
Je suis tombé ici par hasard, quel bonne surprise. Merci pour tes photo, tes textes. Une grande sensibilité en émane. De même pour tes liens, enfin de vrais contemplatifs.
Amicalement
>hermod:
Bonsoir et bienvenue sur le blog;-) C’est vrai, on contemple pas mal ici;-) Envie de choses belles et apaisantes. Merci pour tes impressions qui font chaud au coeur. Au plaisir de te revoir. Bonne nuit à toi.
vous delirez grave….de nos jours la vie n’en a rien a faire de la poésie…les pieds sur terre sont la clef, aujourd’hui plus qu’hier la vie est un combat,plus de poudre au yeux ou de nostalgie passéiste…merci pour nos enfants
la poésie bien au contraire a fort les pieds sur terre, totox,
elle a si fort les pieds sur terre, en plein de plein, et pas forcément dans du facile, parfois même dans du très dur,
alors si s’envoler, se gargariser de beautés vues et de bel amour, sauvent,
c’est bon, non,
et c’est fort bon pour les enfants, de contempler le beau, cela donne force pour parfois entrer parfois dans des combats pas choisis, qu’imposent la vie.
BELLE SOIREE.
Un monde sans rêve est un monde sans vie et comme le dit Annick cela n’empêche personne de vivre le réel. Vous lire monsieur me remplit de colère. Ce jugement me déplait. Libre à vous de ne pas aimer la poésie, la réflexion et le rêve mais gardez vos jugements pour vous même nous qui ne vous jugeons pas.
Je pense exactement le contraire de vous. L’écriture peut être une thérapie, une bouffée d’oxygène mais je ne suis pas sûre que vous puissiez le comprendre vu votre commentaire déplaisant.
Et puis, entre nous, si vous n’aimez pas la poésie, qu’êtes venus vous faire sur ce blog ? Nous juger de toute votre hauteur ?
Désolée, Annick a su dire les choses d’une manière plus calme mais il fallait que je m’exprime.
Bonne soirée à tous ceux qui aiment ce blog et une grande pensée amicale à Ossiane
et je vous encourage à lire le livre de Nathalie Papin « Le pays de rien ». Ma fille vient de le jouer au théatre et c’est une bonne réflexion.
A ma façon je répondrais par ces belles paroles qui en disent long sur
la société que certains souhaiteraient
http://musique.ados.fr/Thomas-Dutronc/N-a-s-d-a-q-t178896.html
D’ailleurs, parce que le vent, comme on dit, n’est pas à la poésie, ce n’est pas un motif pour que la poésie ne prenne pas son envol. Tout au contraire des vaisseaux, les oiseaux ne volent bien que contre le vent. Or la poésie tient de l’oiseau.[Victor Hugo] Extrait de la Préface de Les Feuilles d’automne
Tant qu’il y aura des yeux reflétant les yeux qui les regardent ; tant qu’une lèvre répondra en soupirant à la lèvre qui soupire ; tant que deux âmes pourront se confondre dans un baiser, il y aura de la poésie !
[Gustavo Adolfo Bécquer] Extrait de La Poésie est éternelle
Dans la poésie, la vie est encore plus vie que la vie même.
[Vissarion Bielinski] Extrait de La poésie de M. Lermontov [+]
Quand le pouvoir pousse l’homme à l’arrogance, la poésie lui rappelle la richesse de l’existence. Quand le pouvoir corrompt, la poésie purifie.[John Fitzgerald Kennedy
La poésie immortalise tout ce qu’il y a de meilleur et de plus beau dans le monde.
[Percy Bysshe Shelley] Extrait de la Défense de la poésie
On ne peut trouver de poésie nulle part quand on n’en porte pas en soi.[Joseph Joubert]
La poésie ne mène à rien – à condition de ne pas en sortir.
[Pierre Reverdy] Extrait de Le livre de mon bord
L’amour est la poésie des sens.[Honoré de Balzac]
Extrait de Physiologie du mariage
La vie sans poésie et la vie sans infini, c’est comme un paysage sans ciel : on y étouffe. [Henri-Frédéric Amiel] Extrait de Journal intime
Merci pour vos mots,
et quelles belles citations, nath, merci…
pas d’intox au botox, monsieur totox, la poésie n’est pas dépassée car elle intemporelle,
ele est communion à l’origine du sens,
elle est expression à la source de l’histoire,
elle est dérision à la marche insensée du monde
elle est mi ange et mi démon
elle est souffle et puissance
elle est corps et coeur
elle est espoir et revanche
elle nous change et tranche
la poésie de combat existe
elle abrite des songes étranges qui nous rongent
elle receuille, jamais indifférente, la séve de nos drames intimes
elle libére et distille les parfums de nos vies
la poésie de lutte exprime
elle nous donne de la force par l’acte créateur
en illustration un texte intitulé
« souffrances, douleurs, incommunicabilité »
Il est des gens pour qui le malheur est un compagnon
qui passent leurs vies ballotées et prenant des gnons
a ces acteurs ordinaires de la souffrance quotidienne
on peut dire qu’il ne suffit pas de clôre les persiennes
pour éviter de voir la lumière du sombre désespoir
celui qui fait douter de soi et broyer souvent du noir
les grandes douleurs seraient muettes eh bien pourtant
quand on se trouve confronté parfois à bout portant
à cet abîme ou l’humanité désespére et périclite presque
on ne peut, des couleurs de l’espoir, habiller cette fresque
la vie est dure, la vie est rude qui n’épargne personne
et tandis qu’au fond de chacun une musique résonne
on pense au silence qui en dit long et habille le temps
incertain ou certains passent des larmes au fou rire
ils se rebellent et souvent finissent par avoir une dent
mais quand ils peuvent crier et sur la feuille écrire
c’est un souffle puissant et trés fortement vivifiant
qui passe; et même si le silence répond au silence
au point qu’on peut penser qu’il en est si édifiant
comment reprendre courage pour celui qui s’élance
dans une entreprise pas forcément vouée à l’échec
même si il a plutôt l’habitude de tomber sur un bec
atteindre le palier et pouvoir dire que l’escalier
fut rude à monter, le souffle court et la joue rosée
voilà ce que d’aucuns ne vont jamais vouloir oser
car ils ont cette réserve qui les empêche de lier
conversation avec le quidam sans arriver à dire
la noirceur de leurs pensées et le flou de l’avenir.
et une autre intitulée
« Pauvreté embastillée, quelle douce illusion »
De ce mal rampant qui gangréne notre société
si fiére de ses fleurons, de la technologie étendard
en même temps avec inconscience on laisse péricliter
faute d’attention, part croissante absorbée comme buvard
de cette encre humaine qui séche à grand peine
dans la cour des miracles on ne trouve plus de reine
c’est que la thermodynamique sociétale s’applique aussi
et que cette implacable entropie synonyme de désordre
les deux extrêmes sociales en vérité toujours associe
malgré les envies furieuses que l’on a de tordre
le cou à des réalités insupportables mais indépassables
nous améne chacun à attribuer une mention passable
à notre société du loisir et de la haute technicité
qui ne sait rétablir la balance au sein des cités
frappée d’impuissance face au malheur et à l’indigence
révèle ses turpitudes à travers force manigances
ces bataillons de loqueteux débordent en tâches sombres
qui s’étendent par vagues sans en troubler certains
qui imaginent juste se boucher le nez à cause du parfum
quand c’est de l’humanité la terrible part d’ombre
revenus aux temps héroïques d’une reconstruction
on peut toujours gloser sur les méfaits et exactions
mais de cette frange croissante qui enrage et désespére
pourquoi ne pas voir que c’est la civilisation qui se perd
respect et décence devraient éclater dans les coeurs
sommes nous encore dignes de nous appeler fréres et soeurs
si nous regardons passer ces nouveaux wagons bachés
qui transportent bannis et réprouvés loin de notre vue
parce qu’ainsi on oubliera mieux ceux que le vie hachée
n’a pas permis de reprendre pieds et dignement avancer
ou qui, contraints et forcés, à la soupe populaire se ruent
sans espoir ni famille, sans consigne ni retour
ceux dont notre société savante a fait son rebut
errent dans la vie sans projets et sans buts.
Mon dieu Thierry
Ca c’est fort et si joliment dit ! J’en ai le noeud à la gorge !
Merci lou
ce n’est qu’un aperçu de ce que j’ai écrit
mais j’évite de polluer le site avec mes histoires
pourtant j’ai des chansons aussi
et comme vous en parliez tout à l’heure
j’en sifflerai bien une un de ces jours.
Non il s’agissait juste de donner
force et vigueur au message
que je voulais faire passer à ce monsieur
Ecrire n’est pas et ne sera jamais vain !!!
Bonne journée et à bientôt
les encouragements sont toujours les bienvenus
reste l’exigence et la volonté d’absolu
celà peut nous décharger d’un poids exorbitant
celà peut nous permettre d’évacuer la colère
et puis les sentiments c’est si beau n’est pas.
J’ai suivi avec intérêt ton cheminement et tes questions
Merci Thierry.
Bises Thierry. Je suis en voiture et ne peux pas être longue, mais il nous faudra les écouter tes chansons!!! Elles remontent le moral, j’espère ))) A très bientôt .
je t’en prie annick
on n’est pas obligé de parler sans arrêt de certaines souffrances
cependant elles sttachent à nous comme des ombres.
…
qu’à donc Monsieur Toxtox ?
la poésie c’est la vie Monsieur
aussi …
et laisser les gens écrire ici
avec bonheur
c’est la plus belle chose qu’Ossiane
puisse nous offrir
…
La lune est pleine et on ne sait pas qui l’a mise dans cet état.
[ Alphonse Allais ]
Je suis dans la lune en ce moment
retenant mon souffle devant tant de beauté
« LUNA LUX ETERNA »
il n’est que de te voir le soir dans le ciel
une et unique tu es en ta tunique pas de fiel
de nos nuits la compagne tu ravis nos yeux
de tes rayons tu ravives aussi de la terre les fruits
phasée tu nous présentes depuis longtemps
presque toujours en fait la même face criblée
des astronomes tu as souvent été la seule ciblée
combien d’explorateurs as tu donc fait rêver
quand tu montrais ta figure blême constellée
de cratères qui semblaient à ras de terre
co orbitante tu es sœur plus que fille
et dans tes entrailles un savoir distille
aussi dans cette valse si ancienne
qui nous lie lentement t’éloignes tu
mais tu restes indispensable aux saisons
car ta révolution évite la notre
et tu maintiens et stabilises
notre inclinaison sur l’écliptique
aussi ta présence parfois elliptique
n’est elle en rien totalement énigmatique
si proches et si précoces nous fumes
si différentes nous sommes devenues
car trop petite tu t’es définitivement refroidie
et figée comme un astre mort et raidi
aussi plus aucune marée ne secoue ta surface
mais tu accentues de ta présence les nôtres
car par des conjonctions ton potentiel s’exprime
qui imprime à nos surfaces liquides des courbes
Toute auréolée ou encore ensanglantée
te voici prophétesse ou bien poétesse
qui inspire les plus louangeuses paroles
c’est que tu parais si lumineuse
quand éclairée du soleil tu reflètes
les rayons jusqu’à la pâmoison
et si gibbeuse et truffée de cratères tu t’évases
tu permets à tant de pierrot de s’évader
à ton contact et de dépasser des limites
rien ne milite plus pour un rapprochement
mais outre ton éloignement réel et les bâillements
il y a de près ton univers poussiéreux qui dérange
ton attraction a pu en griser plus d’un
avant qu’il ne découvre de ton âme la noirceur
et n’éprouve du temps, à ton contact, la froideur
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Phases, lunaisons, périodicité, mythes, déesse, rayons, origines, devenir, mystère, découverte, exploration, éclipses
conjonction, pleine, nouvelle, cycle de la vie, changements
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Compagne des jours et des nuits
c’est surtout la nuit que tu luis
et si du soleil les rayons tu reflètes
et qu’on te trouve ronde et replète
tu définis presque des saisons
au rythme des phases de tes lunaisons
et dans ta ronde périodique
où soudain tu t’enfles
et prend du volume
on ne cherche pas l’enclume
de mythes tu es porteuse
depuis des temps lointains
et accompagne une cohorte de refrains
tes origines sont à tous apparues obscures
avant que de tes entrailles on ne tire
quelques cailloux à la fière allure
ou encore de rares météorites
tombées dans le désert blanc ou de sable
récupérées par quelques hantés rites
et dont la composition
ne prêtait pas à confusion
le doute n’est plus permis
un planétésimal lointain ou proximal
peut être impactant à lente vitesse
depuis un point de Lagrange
aura arraché avec lui un partie de toi, de moi
et après avoir fait voler en éclats à la ronde
une partie qui se ségrégât à la limite de Mohr
donna cette boule en fusion
qui dans ces âges anciens
luisait comme un chaudron
son rapide refroidissement
et sa faible gravité
on laissé échapper chaleur et vapeur
mais la grande avalanche du ciel
a pu grêler ton visage
te donnant un air triste
et si lentement ta dérive
a consisté à t’éloigner
tu as ralenti la rotation de la terre
et donné au jour sa longueur actuelle
tandis que les saisons égrènent encore
ces alternances là où Mars
n’a eu de cesse de basculer
dans de sacrés excès
comme le prouvent
ses glaces équatoriales
alors sélénites ou pas
tu es bien tellurique
tes cratères évasés
ne sont pas ceux de volcans
mais d’impacts nombreux
dont tu gardes la trace
car pas besoin de plume
pour voir clair en toi
sur ta peau ridées
on lit à cœur ouvert
les stigmates du temps
tout est ici bien conservé.
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