Eté

Eté

Eté

Eté

Eté

Eté

Visiteuse éblouie, le passage d'un ange, le rêve s'envole

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

Visiteuse éblouie
le passage d’un ange
le rêve s’envole

73 réflexions sur « Eté »

  1. Un écrin de beautés
    Sur ma taie d’oreiller
    Goût délicieux baiser
    Que ce bel rêve aimé

  2. Empruntant le chemin des envies de verdure
    Elle avait gravi la petite pente de terre
    Accédé à l’espace des rêveurs solitaires
    Et humait l’été bleu que l’océan épure

    Les lèvres ourlées des vagues glissaient sous son regard
    Les rayons picotaient à fleur de peau les eaux
    Contre l’onde se jetait la falaise en biseau
    Dans l’eau de mer des cendres dont les flots doux s’emparent

    Le soleil la gagnait sans qu’elle s’en aperçut
    Et son corps immobile caressé par la brise
    Fondait dans la falaise où elle s’était assise

    Elle devenait lumière ou houle à son insu
    Dans ses grands yeux l’été apparaissait la mer
    Sur son visage fragile une douleur passagère

  3. Jeter le t de trop du vers 7( thé de trop septième verre) dans la mer s’il vous plait. Le t ne pollue pas, l’ été non plus je crois ))
    bisou et bonne journée

  4. Avant de m’en aller, je reclique sur la page « apparaissait (2p) » me saute aux yeux cette fois.J’aurais pu me relire, vous prie de m’excuser…

  5. C’est joli, Lou, tu es toute excusée,
    et je vous remercie de vous excuser, chacun, pour votre indulgence pour mes fautes de moi..bonne journée et bien le bonjour.

  6. Quand l’été titille à la porte du printemps…..

    Tout en rêves verts
    Les songes d’un jour d’été
    Tout en rêves bleus

    Au bout du monde
    Face à la mer sur la falaise
    Frôler l’aile d’un ange

    L’esprit vagabond
    Le regard perdu au loin
    Des rêves qui passent

  7. Sur la rade surplombant la mer
    Elle rêvait aux jours si tendres
    Où ils faisaient crisser, joyeux, la terre
    Enlacés, éperdus dans ses méandres

    Ils avaient flirté en haut de cette butte
    Il rêvait de liberté, elle, du grand amour
    Ils se sont aimés sans perdre une minute
    Il savait qu’aimer ne rime pas avec toujours

    De leurs baisers sur son voilier, elle se souvient
    La mer resplendissait dans son écrin d’argent
    Le soleil dardait ses rayons d’opale, olympiens
    Les vagues se trémoussaient, ivresse des amants!

    L’été de ses amours refleurira-t-il jamais?
    Du haut de la cette butte si hautaine
    Le doux voilier s’étire avec sa peine
    L’été des amours juvéniles s’en est allé!

    Mais l’imaginaire sauve des dures réalités
    Elle continue de rêver aux baisers volés
    Le soleil caressait sa peau pain brûlée
    Ses seins dorés ont gardé tout le sel de l’été

    Voguent au loin du rivage, ses désirs langoureux
    Ce trois mâts, quel naufrage, emporte son fragile espoir
    Il n’y a vraiment pas d’amour heureux!

    Ossiane
    Tes splendides photos de mer m’inviteraient plutôt à la baignade mais ton haïku m’a fait revenir sur terre…

    Belle journée à tous..et bises

  8. Claudie

    Tu nous offres là un poème de toute beauté Bonne journée et merci, c’est très joli.Bises

  9. >Monique

    Merci et bonne journée à toi aussi..Nos écrits se sont croisés..

    Un coucou à Jeandler et à Bruno..

    Une petite faute, Ossiane « VoguENT »..ses désirs

  10. Isolé le coeur,
    la mer craquant comme un âtre empli
    de désirs.
    Isolée la main,
    effleurant l’horizon comme le sein
    de l’aimée.
    Isolé le corps,
    face à cette multitude de flots
    et de possibles
    toujours inachevés.
    Isolé le terrien,
    seul le marin sait
    le flottement des terres
    et le sel de l’incertitude.

    Bonne semaine à tous 🙂

  11. Celui-ci, je ne pouvais vraiment pas le louper !

    éééééééééééééééééééééééééééééééTééééééééééééééééééééééééééééééé

  12. Tout au bout du sentier
    Au sommet de la falaise
    Elle restait des heures
    A contempler la mer
    A se laisser bercer
    Son corps tout entier
    Envahie d’un bien être profond
    Son regard s’accroche avec émotion
    Au sillage du voilier si lointain
    Et en même temps si proche
    Qu’on pourrait l’effleurer
    Juste en tendant la main…

    La fine voile file à l’horizon
    Emportant un morceau de son rêve…

    Des heures elle restait
    A contempler la mer
    Au chaud soleil d’Eté
    L’air vivifiant du large
    Caresse son visage
    Et dépose sur ses lèvres
    Des embruns d’eau salée ;
    Et sa langue goûte le parfum marin
    Saveur d’été, saveur de vacances
    A ne pas oublier…

    Et l’air vivifiant du large
    La ramène à la réalité….

    Biseeeeeees vivifianteeeeeeees

  13. de LERMONTOV :

    Une Voile…

    Une voile seule se découpe en blanc,
    Dans la brouillasse bleue de la mer!
    Que cherche-t-elle dans un pays étranger?
    Qu’a-t-elle laissé là-bas, en pays natal?

    Des vagues jouent…Le vent siffle…
    Et le mât courbe et crie…
    Hélas! Elle ne recherche pas le bonheur,
    Ni elle ne quitte pas le bonheur.

    Au-dessous d’elle brille un jet éclairant l’azur,
    Au-dessus d’elle luit un rayon d’or du soleil…
    Mais elle, rebelle, cherche l’orage,
    Comme si l’orage peut lui donner la quiétude.

    Michaïl Lermontov

  14. > Claudie, un petit signe à toi, en répons.

    Quelques notes debussiennes
    de l’aube à midi sur la mer
    ou la mer heureuse.

    Au bout du chemin
    la mer s’irise.
    Est-ce là ton destin
    pour poser ton vertige?
    La lumière s’électrise
    et l’esprit en prodige
    prends des ailes et voltige.

    De l’aube à midi sur la mer.

  15. >Jeandler

    Au bout du chemin, mon ciel s’illumine, une brise légère aiguise mon désir et l’iris de la mer me fait tanguer de plaisir…je me fais tourterelle…et mon coeur s’ouvre bel.

  16. Ahlala….mmmmhhhh…..

    La mer tout doucement
    Egraine ses bulles d’OOoO
    Son visage ébloui
    Par son amour dedans
    Elle se délicieuse
    La mer et ses voyages

  17. Il est assis la mer
    Elle est en haut des vagues
    La mer de haut en bas
    Se vague délicieuse
    Lui elle contemple le haut
    Elle il sourit la mer
    Eux de la mer posés
    Se vivent immensité

  18. >Annick :
    Tu es sans doute la visiteuse éblouie, Annick 😉 Merci à toi et bonne semaine.

    >lou :
    Magnifique poème, lou. Tu pourrais être aussi la visiteuse 😉 Totale immersion dans la lumière et le paysage. Un grand merci pour la beauté de ton évocation.

    >pierre :
    Un bel éventail de sensations au bord de la falaise ! Tu es sans doute le visiteur et radonneur ébloui qui se trouve tout en bas de la première photo 😉 Merci beaucoup.

    >Monique :
    Superbe rêverie pleine de sensibilité ! Merci pour ce beau plongeon poétique. Bises.

    >Claudie :
    Décidément, quelle belle série de poèmes qui s’enchaînent ! Voilà une poésie pleine d’amour et de sensualité éclaboussante 😉 Bravo à toi !

    >bruno :
    En contemplation de tes mots qui me laisse rêveuse 😉 Merci bruno !

    >jorge :
    Bien vu ce départ ! Tendre mélancolie dans tes mots. Merci jorge.

    >johal :
    Pfiou ! Quelle belle intensité et émotion dans ton poème ! Petite larme à l’œil 😉 Beaucoup d’originalité dans les thèmes que tu développes. Merci johal !

    >christineeeee :
    Décidément, rien ne t’échappe 😉 Tu t’es laissée bercer par le souffle du large et le clapot des flots. Ta plume est libre vivante, sensuelle et légère. Bravo christineeee.

    >amichel :
    Merci pour la découverte de ce poète qui donne une étonnante vision de la voile traingulaire. Il a sans doute un peu raison pour l’orage. Bises du lundi vers toi.

    >uu :
    Bonjour UU, de plus en plus présent sur la toile, tu laisses aller ton imaginaire en douces sensations de paix et de sérénité. J’espère que ce retour t’apporte ce que tu cherches. Bises à toi ami UU 😉

    >salade :
    Merci salade. Cependant, je n’arrive pas à trouver sur le net cette toile. J’aurais bien aimé la voir 😉

  19. Ah ces merveilleux chemins de douaniers…fil du rêve, et quelles merveilleuses nuits à passer dans leur cabane berçé par les vagues….

  20. je partage MTO…

    Cette cabane pour toi et moi
    Bercés par les roulis de la mer
    Pas un seul bruit si doux murmure
    Si bel voyage à l’intérieur
    Juste l’essentiel que notre amour
    A nous border nous caresser

  21. l’été approche, la fête de la musique aussi, nous serons bientôt le 21 juin, chouette les vacances, au bord de la mer, s’annoncent….

  22. Pour tous ceux qui sont loin de la mer :

    Avant goût des vacances, en toutes saisons,
    Printemps, ETE, automne, hiver
    Vous pouvez voir la mer !

    Quand j’ai une petite envie d’admirer l’océan,
    De voir les vagues s’agiter, ou l’état des marées,
    Alors, je clique sur ma Webcam marine préférée :

    Petite fenêtre sur l’océan, comme si vous y étiez !
    Et je reste des heures à regarder la mer….
    Grâce à un petit clic, mes rêves s’envolent …

    ___

    http://viewsurf.com/vue-208-Dolus_d%27Oleron_-_Plage.html

    ___

    … a voir de jour, évidemment !

  23. Tout la haut sur la colline
    j’ai la tête qui dodeline
    mon sourire est de soie
    mais aussi de popeline
    un instant accoudé sur la rambarde
    je pourrai me prendre pour un barde
    je plonge mon regard dans la mer
    à l’ombre du rocher tutélaire

  24. Thierry, notre nouveau barde,
    Fredonne dans la barbe
    Il nous donne l’aubade
    Des rimes en cascade
    Elle est jolie sa sérénade
    Première au hit-parade
    Elle nous emmène en ballade !

    Accoudé à la rambarde
    Au-delà de la balustrade
    Il guette les daurades
    Qu’il cuisinera en marinade
    Et va plonger sans crier garde
    Pêcher sa future grillade !

    Du mauvais temps prend garde
    La pluie arrive en cascade
    Bientôt c’est la débandade
    La colline il désescalade,
    Terminée son escapade,
    Notre nouveau barde
    Regagne sa bourgade !

    ___

    http://www.jvgruat.com/Chine/sons/barde.gif

    ___

  25. et voilà que le m, ne se laisse plus écrire, il faut l’appuyer foooooort, le m, pour qu’il se vive…et pourtant mmmmhhh….de mmmer reste si délicate….

  26. Une femme vit un jour passer un ange
    Elle tendit la main à ce visiteur étrange
    L’ange s’est arrêté, intrigué

    De sourires en rires
    De mains en frissons
    De rêve en passion

    Eblouissement partagé
    Bonheur intégral
    Deux étoiles brillaient

    Mais l’ange avait un rêve
    Rêve dangereux
    Vie en péril

    De peur de le perdre
    De peur de lui interdire ce rêve
    De l’aimer trop

    Elle est partie
    Sans autre raison
    Que de le laisser libre

    Plus un mot, plus un contact
    Disparition

    Douleur jusqu’au bout des ongles
    Partagée

    Deux rêves se sont envolés

    Des années de douleurs
    Blessure éternelle

    Un jour en pleine nuit noire
    Un ange est repassé

    L’ange sortait de l’hôpital
    Il venait partager son émotion
    Toute neuve d’être père

    Partager avec Elle
    Et personne d’autre
    Ce moment là

    Emotions partagées
    La Fin actée d’une belle histoire
    Apaisement de deux cœurs blessés
    Signe de renaissance

    Une femme a pu un jour
    Laisser son ange
    Vivre ses rêves

    Une femme est éblouie
    Chaque jour car son ange,
    …Il vole !!!

  27. Il me revient des images en regardant ce paysage aride qui surplombe l’océan…
    ___
    Assise face à la mer
    Devant cet océan d’étoiles
    Immensité et solitude
    je revois des images
    Une femme assise
    Pleure son enfant
    Sa terre est aride
    L’Ile nue
    __

    « LÎle nue » est un film que j’ai vu il y a très très longtemps, cela se passe au Japon une famille tente de vivre sur une petite île, problème d’eau et d’isolement, Il m’avait marqué par la beauté de ses images et de sa musique dont j’ai toujours gardé en tête la mélodie. Aucun dialogue, tout est émotionnel, regards, silence, chant d’enfants, cri de douleur.
    Tes photos Ossiane et cette forme de poésie le Haïku que tu maitrises si bien, donne cette atmosphère poétique dans son plus noble dénuement et qui tout naturellement m’ont remis ce film en mémoire.

  28. Sur le rivage des mondes infinis, des enfants s’assemblent. L’azur sans fin est immobile au dessus d’eux ; près d’eux, le flot sans repos retentit. Sur le rivage des mondes infinis, des enfants s’assemblent avec des danses et des airs.

    Ils bâtissent leurs maisons avec du sable ; ils jouent avec des coquilles vides. Avec des feuilles fannées, ils gréent leurs barques et, en souriant, les lancent sur la mer profonde. Les enfants tiennent leurs jeux sur le rivage des mondes.

    Ils ne savent pas nager ; ils ne savent pas jeter les filets. Les pêcheurs de perles plongent, les marchands mettent à la voile ; les enfants cependant assemblent les galets puis les dispersent. Ils ne cherchent pas de trésor caché, ils ne savent pas jeter les filets.

    La marée monte avec un rire et le pâle éclat de la plage sourit. Les vagues chargées de mort chantent aux enfants d’incertaines ballades, comme chante une mère qui berce son bébé. Le flot joue avec l’enfant et le pâle éclat de la plage sourit.

    Sur le rivage des mondes infinis, des enfants s’assemblent. La tempête erre dans le ciel, sans route, les navires sombrent dans la mer sans sillage, la mort rôde et les enfants jouent.

    Sur le rivage des mondes infinis se tient la grande assemblée des enfants.

    Tiré du Gitanjali de Tagore

  29. l’île nue

    un film japonais
    en noir et blanc
    la mélodie toujours en tête
    la vie est passée
    et reste comme ça
    des lambeaux d’incarnation
    qui ne me sont pas tristes

    juste la réintégration
    de la justesse atteinte
    hors du temps
    maintenant

    revisiter le passé
    n’a plus cours
    mais lorsqu’il ressurgit
    ce cadavre absous
    sait qu’il a à voir
    avec le là
    de l’accord

    en sourdine
    passent
    les souvenirs
    en longs cortèges impassibles
    comme pour réencrer
    les fuites
    et excaver
    nos cavernes

    dans notre tissage
    il n’est de poix
    que celles
    qu’à colmater
    les fissures du rêve
    s’engagent
    les tourments de l’âme.

  30. regard,
    Oui ces lambeaux du passé qui nous collent à la peau, mais d’accord pas triste juste parfois un peu douloureux, mais de cette douleur dont on a besoin peut-être ?

    Bonsoir et bonne nuit à tous

  31. Elle regarde la mer
    Et elle le boit partout
    Dans cette voile là
    Ou cette dévoile là bas
    Elle plonge dans la mer
    Pour s’embrasser ses bras
    Et elle flotte si douce
    Les voilà réunis
    Ce voyage au long court
    Fut si long éprouvant
    Son petit coeur tremblotte
    Elle l’aime humblement

  32. Dans la note » émanation », Marc nous avait envoyé le voyageur de friedrich qui comme pour mélancolie laisse une impression étrange de l’être seul face à l’étendue de la mer océane ou de la mer de nuages, cela accentue la petitesse de l’homme face au monde qui l’entoure

  33. >MTO :
    Tu dois être gâtée du côté de chez toi 😉

    >Annick :
    Très juste, merci pour le signal, j’ai corrigé 😉 Je te souhaite une bonne nuit.

    >sabine :
    J’ai pris un peu d’avance pour vous faire rêver 😉

    >christineeeeee :
    Belle idée cette webcam quand on n’a rien à se mettre sous la dent 😉
    Tu t’essaies à la rimaille 😉 Beau rebond en escalade à Thierry !

    >maria :
    Hello douce maria, un bel haïku crépusculaire entre blanc et noir. Je t’embrasse.

    >Thierry :
    Je te laisse avec christine 😉

    >nigra :
    Bravo Nigra, quelle belle émotion tu fais passer à partir de quelques mots de mon haïku dans cette longue histoire d’amour ! Je suis touchée. Bises.

    >monique :
    Merci pour cette référence cinématographique que je découvre. Un beau titre ! Je pense que j’aurais aimé le film. Bonne nuit, je t’embrasse.
    http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd_ilenue.htm

    >Anne :
    Moi aussi mais la mer est un peu plus près pour moi que pour toi 😉 Bises.

    >phil :
    Bonsoir Phil, tu nous offres un beau texte à partager avec ces enfants. Un auteur que je ne connais pas. Merci pour ton choix sensible. Bonne nuit à toi.

    >regard :
    Tu me laisses sans voix avec le tissage de tes mots;-) Connais-tu donc ce film toi aussi… Un grand merci pour ta belle écriture originale.

    >@nn@ :
    Superbe tableau !!! Décidément ce Friedrich ! J’aime ces petites silhouettes perdues dans l’espace. Sans parler de vos mots qui l’accompagne 😉 Merci @nn@ et bonne nuit.

  34. allongée sur cette masse sombre,
    solide et pesante,
    je vois devant moi la lumière,
    la mer mouvante,
    et les voiles qui glissent
    et s’en vont

  35. Perchée sur la montagne
    au flanc de l’océan
    la visiteuse épouse
    la force de l’eau vive
    avant de s’en aller.
    La mer gardera d’elle
    le coeur blanc et fidèle
    qu’elle lui avait offert
    et que l’on voit voguer…

    Merci Ossiane et Annick
    Bonne journée l’équipage

  36. L’amour tel un témoin
    vole de mains en mains
    qui n’espère pas moins
    semailles pour demain
    reçois,donne et joins
    à la fleur son essaim

  37. (…)
    « Tout l’or des nuits tombe en tremblant s’y refléter

    La voix chante toujours à en râle-mourir

    Ces fées aux cheveux verts qui incantent l’été  »
    (…)
    G. Appolinaire

  38. Qui mieux que Paul Valéry et son Cimetière Marin pour évoquer la mer et le « Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change. »?

    Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
    Entre les pins palpite, entre les tombes ;
    Midi le juste y compose de feux
    La mer, la mer, toujours recommencée !
    O recompense après une pensée
    Qu’un long regard sur le calme des dieux !

    Quel pur travail de fins éclairs consume
    Maint diamant d’imperceptible écume,
    Et quelle paix semble se concevoir !
    Quand sur l’abime un soleil se repose,
    Ouvrages purs d’une éternelle cause,
    Le temps scintille et le songe est savoir.
    (…)

  39. Bonjour – Aujourd’hui :

    Ciel bleu été
    Trainées de nuages blancs
    Le soleil présent

    Dans le jardin, les fleurs ont organisé un concours de beauté, les papillons , les bourdons, les abeilles font partie du jury.
    ___

    Je retrouve notre « visiteuse éblouie »

    Du haut du ponton
    Elle regardait l’océan
    Sa vie en mémoire

    Aux confins du monde
    Rendez-vous avec la mer
    Grande confidente

    La saison sans nom
    Dans le temps qui n’a pas d’heures
    Quelques souvenirs

    je repars sur la pointe des pieds pour ne pas troubler ses rêves….

  40. le regard du temps
    bleu
    comme un soleil
    …Mia dresse sa tendresse
    et tu passes
    les silences dans les regards des éponges
    paresse
    quand dans le vin des berges fleuries
    paresse
    les citronniers diffusent
    légers des parfums
    de mer
    …tisse ta toile
    Mia
    déesse
    dans la voile qui s’évapore…

  41. été des désirs partagés
    langue de sable
    sous tes mains
    qui glissent
    dans les sillons
    de nos peaux bronzées…

  42. ETE – ETE – ETE – ETE –

    J’ai ~~~~~~~~~~~~ ETE
    Tu as ~~~~~~~~~~~ ETE
    Elle a ~~~~~~~~~~~ ETE
    Nous avons ~~~~~~~ ETE
    Vous avez ~~~~~~~~ ETE
    Elles ont ~~~~~~~~~ ETE

    Un ETE pour chacun !
    Chacun a son ETE !
    ETE ! Quand tu nous tiens !

    Biseeeeeeeeees estivaleeeeeeeeees !

  43. L’homme et la mer de Baudelaire

    Homme libre, toujours, tu chériras la mer !
    La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
    Dans le déroulement infini de sa lame,
    Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

    Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
    Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
    Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
    Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

    Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
    Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes,
    O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
    Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

    Et cependant voilà des siècles innombrables
    Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
    Tellement vous aimez le carnage et la mort,
    O lutteurs éternels, ô frères implacables !

  44. Quand tournent les saisons
    L’été cède sa place à l’automne
    Aux premiers gels, sous l’air fraîchissant,
    Feuilles se colorient de vives couleurs,
    La nature se pare de taches de rousseurs !

    C’est alors qu’un regain de douceur
    Envahit l’air, juste avant l’hiver,
    De la nature est-ce une erreur,
    Dernier pied de nez avant rigueurs ?

    Un petit reste d’été, qui était bien caché
    Refait soudainement surface,
    Du gel brise la glace, et de son écrin
    L’automne nous offre l’ETE INDIEN !

    ___

    http://fr.youtube.com/watch?v=oIElXj0ZKlk

    ___

  45. Promontoire, escalade,
    promouvoir, escapade
    par la vue esbaudie
    renvoi sine die
    ces ailes irréfragables
    comme un auspice table
    et la surface réfrangible
    qui assure intangible
    dans l’accalmie du lieu
    un silence sérieux
    alors à la visite répond
    une humble visitation
    d’altitude à flanc de coteau
    monte une vraie exaltation
    d’habitude à rang de cordeau
    comme en une procession
    où donc va le chemin
    si ce n’est sur la destinée

  46. Alix….Bourrache….Johal….Pourquoi ces trois prénoms…Passage….rêve…visiteuse….Pourquoi ces trois mots…ce soir…Ce n’est pas une question de vocabulaire…ni d’inspiration…il ne s’agit pas de jeter les mots en l’air…je parle tout simplement d’émotion…On passe….on lit..on apprécie..on se trouble…on rêve…Alix…Bourrache…Johal…ce n’est pas le hasard qui me rapproche de ces prénoms…sensibilité..talent..inquiétude…c’est plutôt de la passion…peut être le désir…Le désir de découvrir et de dire…celui de parcourir sans faillir…C’est un soir ordinaire…facade blanche et volets verts…silence et coeur ouvert…et mon écran de verre…Une branche sur un toit se balance…et ces pensées qui dansent…aux heures écoulées on pense…la tendresse sous influence…Je connais le passage…c’est plus qu’un sentier…on y rencontre des anges..les soirs d’été…Alix…Bourrache…Johal…un bouquet de fleurs sauvages..

  47. tous les jours, inlassablement, que le soleil brille ou ne brille pas , que le mistral souffle ou ne souffle pas, que la pluie tombe ou ne tombe pas, peu importe, je m’en vais faire un petit tour au bord de la mer, et jamais je ne me lasse de l ‘admirer , elle m’éblouie toujours autant….

  48. Bonjour Ossiane,
    Très belles photos !

    Je suis un simple visiteur,
    Scrutant cette jeune femme,
    Tiens ! si je pouvais faire son bonheur,
    Son rêve se transformerait, « enchanté Belle Dame »,
    Trop tard, elle est partie,
    Peut être l’été prochain, au même endroit, ici…

    Bises,
    OLIVIER

  49. >brigetoun :
    Tu te laisses joliment dériver, brigitte 😉 Ca donne envie de te suivre 😉 Bises à toi et merci.

    >lou :
    Ta poésie est très imprégnée des photos avec cette idée de jonction entre l’eau et la visiteuse et de cœur blanc offert en cadeau. Merci pour ta belle écriture et belle journée avec du soleil si possible 😉

    >feu roméo :
    Tu fais beaucoup de rimes en ce moment 😉 C’est beau et émouvant ces semailles de l’amour. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >salade :
    Merci, effets pointilliste à la Seurat, ça me donne une meilleure idée du tableau. Bon après-midi.

    >maria :
    Tu tombes juste avec ce poème d’Appollinaire ! C’est superbe ! Bel haïku de crépuscule ! Petite bise d’avant mai 😉

    >pierre :
    Quelle plume ce Paul Valéry ! Une grande richesse de mots et d’images. Merci Pierre, bises vers ta Loire.

    >monique :
    Merci pour ces jolis mots et pensées déposées si délicatement dans le silence de cet été là. Une belle pliume sensible tu as 😉 Bise du mercredi.

    >aspe :
    Magnifiques évocations pleine de sensualité et de tendresse. Un total abandon de toi à la mer et aux éléments;-) Bises vers toi.

    >christineeeee :
    Je suis un peu en avance 😉 Il faut croire que ça me manque 😉 Et toi, c’est encore plus criant, puisque tu évoques déjà l’été indien 😉 Merci dame Christineeeee pour tes jolis mots pleins de fraîcheur spontanée. Bises à toi.

    >thierry :
    Quelle escalade en jeux de mots ! Tu n’es pas trop essouflé 😉 Ce chemin attend ta visite 😉 Merci à toi et bel après-midi.

    >pierre b :
    Bonjour pierre, bravo, c’est superbe, tendre, émouvant et plein d’originalité ! Que se passe-t-il donc derrière ton écran aquarium de verre 😉 Un beau bouquet de mots pour nos trois visiteuses qui le méritent 😉 La bise au poète funambule 😉

    >sabine :
    Tu as de la chance d’avoir ainsi la mer à tes pieds et de pouvoir l’admirer par tous les temps. Je t’embrasse.

    >alix :
    Mmmm, comme ton brin de muguet embaume le blog 😉

    >Olivier :
    Bonjour Olivier, merci pour ce superbe petit poème bien troussé et tout droit sorti de ton cœur spontanément. Je t’embrasse et te souhaite un bon premier mai parfumé.

  50. été d’un jour, été de toujours, jamais je n’oublierais ce jour de juillet, ou tu es partie… et mes rêves s’envolent aujourd’hui encore, et pour toujours, vers toi…

  51. Un chef d’ oeuvre l’ ILe Nue ,
    Dans un dénuement a couper le souffle
    Souvenir s de l’ an 1962 il y avait foule sur le trottoir des Ursulines
    Tagore dans « le jardinier d’amour  » encore un souvenir qui me revient en mémoire
    Les doux souvenirs de ces bonnes années.
    Cette nuit dans la tempete qui eloigne le sommeil
    Je me souviens et c’ est bien .Noisette.

  52. >Noisette:
    Tu as vu et lu beaucoup de choses, Noisette. Tes souvenirs remontent de plus en plus. C’est bien. Bon après-midi à toi.

  53. c’était en.……..
    Quelle année déjà?
    je ne sais plus…
    mais qu’importe…
    Dix ans… vingt ans… plus..
    c’était hier…
    le premier baiser au cœur de l’été…
    celui qui quelques années plus tôt m’aurait révulsé…
    embrasser une fille…jamais
    et pourtant …
    ce n’était pas un endroit bucolique…
    ni même romantique…
    il y avait bien de l’herbe
    quelques arbres malingres…
    avec des feuilles jaunes et vertes…
    asphyxier déjà par la pollution…
    une vue plongeante sur les balcons ;
    des parkings avec dessus
    une kyrielle de voitures en guise fleur
    ce fut si surprenant…un peu maladroit
    Si innocent…peu être pas tant…
    Quelques caresses bien gentillette…
    Et le cœur qui fonçait comme une porche
    Ne s’occupant pas des limites de vitesse.
    Heureusement que je n’ai pas eu mon premier baiser à mon âge.
    Sinon je n’aurais pas résisté à une telle accélération…
    Après il y en eu d’autre…plus profond…
    Moins innocent…mais celui ci reste différent…
    Ce n’est qu’un baiser …mais le premier…
    On se sens léger comme l’air…
    Lesté de l’enfance…déjà bien loin…on se sens un homme…
    Près à voguer sur l’océan de l’amour…
    C’était l’été de mon premier baiser….

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