Bisquine

Bisquine

Bisquine

Bisquine

Bisquine

Vieux gréement de bois en route vers le large, pavillon hissé

Lecture du Haïku Calligramme: bas, gauche, haut, verticale

Vieux gréement de bois
en route vers le large
pavillon hissé

Vielles bisquines dans la baie de Granville.
Pour en savoir plus sur la Granvillaise et la Cancalaise …

61 réflexions sur « Bisquine »

  1. Baie de Cancale – Le Grouin –
    suivre « l’oeil ouvert » les éclats de mer, faire du large la caresse de la côte, et dresser son regard dans les ravissements brillants des lueurs codées des trois principaux phares qui bornes la baie du Mont Saint Michel : le phare de Granville, celui des Iles Chausey, et celui du Herpin, près de la pointe du Groin, en Bretagne.
    ma mer
    ma mer
    océan des pleurs
    dans la joie des voiles
    voix de ma Pyréne (http://pyrene.free.fr/vivre.htm)
    où es-tu quand la bisquine
    glisse vers l’ouest…
    charmes…sous le vent…

  2. un beau chasse-marée s’en allait tout gréé
    à la poursuite d’une goelette.
    Bien pur, bien beau
    mais sur ce pont chargé de bretons
    me venait le rêve d’aller chevaucher le bout-dehors,
    ou de me faire tirer dans l’annexe,
    ou, en souvenir du plus petit bateau de mon grand père,
    de rîre dans le vent solaire
    sur le beau marconi

  3. Vol d’un voilier à l’autre
    On prend les clés du temps
    Pour suspendre le pinceau
    Dans l’amour attendu
    L’instant nait pour toujours
    La vue impressionniste
    Que ton regard a peint
    Nous invite à l’ancrage
    Dans ton beau coeur d’artiste
    Immobiles on se tient
    Nos émotions mêlées
    Un moment épanchées
    Mer parée pour la fête
    Bleue de blanc habillée
    On boit un peu d’été
    A toi à ta santé
    Aux rêves des passagers

  4. J’ai fait un rêve
    Un oiseau blanc sur la mer
    Prend la clé des vents

    ***

    J’aime beaucoup ton calligramme
    Belle vie Ossiane et bon vent

  5. Magnifiques photos Ossiane, nous sommes tous un peu marins grâce à toi 🙂

    Quand la terre plonge sa peau dans l’océan
    à l’endroit des remous et des incertitudes
    naissent de fabuleuses voiles
    et des chants anciens qui donnent le courage
    de laisser Etxea, de laisser la maison,
    de prendre son béret, de prendre son courage,
    pour chercher, loin des douces collines
    et du coeur blanc des filles,
    l’horizon.
    La manne des grands flots
    -les chants se font navire –
    emportent pour un jour, ou pour l’éternité,
    les matelots.
    Espérant qu’au matin les écailles du port
    se feront scintillantes,
    que les voiles usées se repaîtront d’azur
    pendant que les femmes aux paniers
    d’abondance
    riront et danseront célébrant,
    rouge aux joues,
    les noces du retour.

    (j’envoie un salut de voisine à Aspe le Pyrénéen 😉

  6. Comme un écho du Nord à Salade :

    http://www.philagodu.be/GENERALCULTUREL/HISTOIRE/JPEG/1682_CieOstende.jpg
    _

    Si quelqu’un posséde une recette pour inventer le printemps, je suis preneuse.
    Ici, le soleil joue à cache-cache avec les nuages. Et, zut, c’est toujours la pluie qui gagne.
    Je calcule plus … mais ça doit bien faire un an que je sors avec ma bouée et que je m’en vais promener Marius, mon poisson rouge.
    P.S. : m’en vais même plus gadouer (?) dans mes bois. Suis sûre qu’il n’y a pas encore le moindre brin de muguet…
    Avec un peu de chance, vous en offrirai un pour votre 14 juillet !

    Clin d’oeil, sourire et biz à tous.
    ___

  7. Naviguer entre les mondes
    A l’air libre
    Equilibre

    Sans rives ni dérives
    Avec joie et sourires
    La mer inonde en éclats de rires

    Soupir soupirail
    Le guide sans faille
    Hisse les voiles

    Largue les amarres
    Mets ton clown à la barre
    Signe le sans nom

    Reprendre le pinceau
    Pour une aquarelle
    Un hommage à mon père

    Un voile de lumière
    Dévoile le mystère
    Un courrant d’air

    A l’encre de chine
    Sur l’écriteau de la vie
    Un brin du souffle revigore

  8. Caravelles, galions
    Corvettes, bisquines, Clippers…..

    Ah, ces vieux gréements,
    Rois des océans !

    Les vieux gréements, toutes voiles dehors,
    Lorsqu’ils gagnent le port
    Figure de proue en tête
    Alors, au pays, c’est la fête !

    Jouez binious et cornemuses
    Sonnez tambours et trompettes
    Défilez les majorettes
    Aujourd’hui, c’est la fête
    C’est le retour des vieilles barquettes !

    Ah, ces vieux gréements,
    Rois des océans !

    Après la fête, le grand large,
    Votre vie, c’est l’éternel voyage
    Et quel nouveau port
    Sera votre prochain mouillage ?

    Biseeeeeeeeeees océaneeeeeeeees

  9. viens
    je t emmène
    crie la belle voile blanche
    sur la mer toute bleue
    on fera des oOooOO
    dans l’eau et des glouglous
    tous tendres
    mon bâteau est coquet
    et ses rames à la nage
    faut savoir juste nager
    pour ce pays lointain
    et puis voler aussi
    puis encore contempler
    le V de vie en voile
    viens
    mon bel temps
    je te viens

  10. >aspe :
    Aussitôt publié, aussitôt commenté 😉 Par delà ta montagne, la baie semble t’avoir complètement happé et conquis 😉 Tu sembles bien connaître cet endroit 😉 Merci pour la beauté de tes mots.

    >brigetoun :
    De bons souvenirs à la surface de tes mots. Tu dois être une sacrée matelote 😉 Sont très sympas les bretons 😉

    >lou :
    Et on embarque avec toi après toute cette beauté écrite 😉 Un moment unique à partager sans aucun doute 😉 A ta santé Lou et à tous les autres passagers !

    >bruno :
    Bon vent, bruno 😉

    >maria :
    Sympa ton jeu de mots avec les vents 😉 Merci maria funambule 😉

    >bourrache :
    Un peu de douce mélancolie pointe dans tes mots Bourrache. Et pourtant le soleil et le printemps sont là… tout au moins chez moi. Il va falloir envisager un déménagement 😉 J’espère que tu vas bien.

    >pierre :
    Il ne manque plus que la chanson de matelot, Pierre 😉 Merci pour ton haïku plein d’élan.

    >johal :
    Je suis marine c’est vrai mais surtout depuis la terre ferme ; c’est un peu comme avec les chevaux qui me fascinent 😉 Superbe poème composé de belles images inspirées (la peau, les éccailles….) J’ai remarqué que tout ce qui touche à la mer t’inspire beaucoup et que tu mêles souvent à ces évocations des scènes avec des pêcheurs et femmes de marins. Tu dois certainement vivre à ses pieds. Bises vers toi.

    >Guess Who :
    Coucou Tiago, le grand ouest n’est plus une terre étrangère pour toi 😉 Sans doute un splendide spectacle à prendre en photo et sans poussières 😉 Bises vers ton sud.

    >Salade :
    Merci pour le beau tableau que je ne connaissais pas. Je connais bien tous les coins cités sur ce lien 😉 C’est une région qui garde encore beaucoup de charme, de pureté et d’authenticité sans parler de ces grands ciels paysages que j’adore 😉

    >Véronique :
    Bonjour Véronique, contente de te revoir 😉 Un superbe tableau de mots que tu nous offres ! Plume légère et libre qui se laisse aller à quelques belles arabesques. Nos souffles revigorés aussi 😉 Un grand merci à toi, je t’embrasse.

    >Monique :
    Un haïku empreint de douceur et de mélancolie comme si on restait à quai et moin du voyage. Bises vers toi.

    >Christineeeeee :
    Tu pourrais être capitaine d’équipage avec toute cette belle énergie qui passe dans tes mots 😉 Le spectacle est magnifique, l’Armada avant l’heure 😉 Merci reine des flots et de l’océan. Je t’embrasse.

    >Annick :
    Une belle barreuse sur ton bateau coquet tu es toi aussi ;-)) Tu ferais un bon duo avec Christine. Merci pour la tendresse de ton évocation. Bises azurées.

  11. mon baluchon est prêt. le vôtre et-il prêt ? si oui, alors, vite vite, embarquons, le vieux gréement nous attends pour prendre le large…

  12. Une jolie plume blanche se trempe délice dans l’encre bleue et les ondes en écrire sont belles, la moussaillonne plume est émue.

  13. Moi, aussi,
    « vieux gréement »,
    les pas
    lourds,
    les ailes
    frappées,
    mais le coeur
    sauvé,
    je fais la manoeuvre
    de mes voiles
    et je me mets sur la route
    vers les rêves …

  14. Il sort du lot le mât,
    il est trapu le matelot
    ces engins agiles filent le vent ,
    la bise qui n’en peut mais !
    la bisquine elle jamais ne
    s’enquiquine et ne prend ris
    que par gros temps,
    élégante et racée,
    la fibre élancée
    elle trace
    un beau sillon
    d’écume,
    toutes voiles dehors
    sans sabords
    elle charme
    dès le premier abord
    sans annexer la marée
    elle amarre l’annexe
    et arbore fiérement
    ses couleurs

  15. Coucou, Ossiane

    Bonjour à tous..ravie de retrouver Neyde en partance vers « ses rêves ». Pourquoi, « vieux gréement »?

    Bisquine mûtine
    Robe blanche dans le vent
    Bel « a-gréement »!

    Bonne soirée à tous!! hissons le brin de muguet du 1er mai!


  16. Voile au loin
    l’eau s’écrit bleue
    dans l’analogie

    Chemin de vagues
    L’ancre sonore
    Brisant l’étrave

  17. Le printemps reste à inventer.
    (Clin d’oeil à Bourrache)
    J’ai deux brins de muguet (fleuris) dans mon jardin: l’un je loffre à mon épouse et le second à vous tous.
    Du bon vent, inutile de le désirer: il est là, même loin de ta côte normande, chère Ossiane.

  18. Bonjour Bourrache,
    Voilà une bonne recette de printemps infaillible
    Mélange quelques sourires d’Annick, du muguet de Pierre, des paroles de Pierre B. la bonne humeur de Christine, quelques rayons de soleil que t’enverront les uns et les autres et tu auras un beau brin de printemps. D’ailleurs si on se met à plusieurs pour t’envoyer du soleil, tu en auras plus qu’il n’en faut. Je t’en envoie un paquet de Californie.
    Ooops, j’ai failli oublier le soleil des photos d’Ossiane. C’était l’ingrédient secret.
    Bisous

  19. Annick. je t’en envoie aussi du soleil dans ta soirée. D’ailleurs on n’en manque pas ici )) (il n’est que 2h de l’après midi ! Et puis, n’hésitez pas à en commandez, la poste est efficace ! )
    Bisou

  20. >sabine :
    Tu es bien pressée, sabine 😉 Mon baluchon est toujours prêt 😉

    >annick :
    Nous aussi on est émus, moussaillonne 😉

    >Neyde :
    Bonsoir Neyde, ton poème douloureux laisse un peu passer ton état d’esprit du moment. Il me touche beaucoup. Ne reste pas trop dans l’ombre pour ne pas sombrer dans la mélancolie et la solitude. Les poètes de L’Oeil veille sur l’équipage ; ils vont faire ouvrir tes ailes de nouveau comme avant. Merci pour ce retour et pour le beau poème que tu as écrit pour le sommaire d’avril. Je t’embrasse affectueusement.

    >Johal :
    Si si, j’ai réussi à voir la photo ! Merci Johal d’avoir répondu en image à mon interrogation 😉 Ton grand-père est émouvant. C’est bien ce qu’il me semblait. Tes racines marines ancrées profondément en toi font naître de superbes ressentis en poésie. Bonne nuit, je t’embrasse.

    >Claudie :
    Tu t’adresses à qui en parlant du vieux gréement, à moi ou à Neyde ?
    En tout cas, ta bisquine est frivole et pleine de fantaisie 😉 Bon premier mai à toi.

    >Alix :
    Ecriture et musique s’échappent de ta plume en beauté. Je lis et j’écoute 😉 Bises de la nuit.

    >pierre :
    Merci pour la clochette 😉 J’irai voir dans mon jardin combien j’ai de brins. Oui, le vent et un peu de pluie aussi 😉 Bon premier mai !

    >Lou :
    Tu es si loin de nous ? En vacances en Californie ? je ne sias pas si tu vas trouver du muguet là-bas 😉 Bises.

    >Monique :
    Très jolie vision délicate cette fleur de l’océan ! Ca me fait penser à une note que j’ai publiée il y a longtemps sur les algues 😉 Merci pour la sensibilité de tes mots, bonne nuit à toi.

    >A tous :
    Les Rendez-vous de sabine sur :
    https://blog.ossiane.photo/2008/04/23/instants/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2008/04/16/invite/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2008/04/28/ete/#comments

  21. Souvenir des joutes entre Cancale et Granville
    Que de passion entre ces deux là .(cancale et granville)
    Un soir de tempête nous avons assistés au naufrage d’ un bateaude peche
    La mort d’ un moyende navigation a quelque chose quinous dépasse
    Souvenirs de la baie de Cancale cette partie de la côte
    Me reste présent la mer en tempete ,la mer en aller pour la peche a pieds
    Les pieds dans les herbus pour courir en partie trempée parles embruns
    Que du plaisir sur ce petit morceau de granit
    Le mimosas comme dans le midi.
    La nous avons la beautée et la douceur d’ un coin de Bretagne.Noisette.
    PS:le souvenir de Colette flotte sur cet endroit ou elle situe « le blé en herbe »

  22. Ossiane,
    Tu l’as dit, pas de muguet en Californie, les senteurs de celui que Pierre et toi nous envoyez, embaume ma maison ; ) merci.
    Par contre, si vous êtes en panne de soleil, dès le mois de février, tu m’envoie la bisquine et je te la remplis ! Ca lui fera faire un sacré périple… mais ça vaut la peine d’essayer )) pas vrai Noisette?

  23. Effectivement, Annick, je suis gâtée tout plein.

    Merci à tous pour vos brassées de soleil. Il m’en arrive quelques … filaments.

    Lou : j’applique ta recette à la lettre. Au moment de servir, je saupoudre le mets d’un peu de « ternure-du-Brésil », l’herbe magique de Neyde … excellent !
    A cette heure-ci, je me permets aussi de te souhaiter une bonne nuit…
    Et en guise de clin d’oeil :

    http://fr.youtube.com/watch?v=qPLJgBAGg_w
    _

    Au bouquet que vous composez, j’ajoute mon petit-brin-de-muguet-du-coeur.

    Belle journée à tous, biz et encore merci.
    ___

  24. ……
    Vagues de l’océan,
    Pas tant de bruit,

    On n’y peut rien.

    Moi , encore moins
    Que vous.

    *
    Tu crains
    Pourtant que la vague

    Ne fasse jamais
    Que répéter

    Ce qu’en toi-même
    Tu auras pensé.

    Eugène Guillevic / Relier

  25. Toutes voiles dehors
    Transporté par le vent
    Oiseau de tous les bleus
    tu pourfends les flots
    Et tu chantes le ciel
    Le vent et l’infini.

  26. Aspe « l’ile nue  » est un film japonais de peut être 60/61/oou62 ?
    IL a reçu le Prix du Film du travail par le Parti .
    Les images je me répeté sont a vous couper le souflle,les images d’ une beautée rare .La Musique sans commentaire.J’ aime ce filmIL n’ a qu ‘une exlamation Je crois dans le genre O. Film en hommage au travail.
    Le « jardinier d’ amour  » est un petit receuil de poésie de Tagore .Je l’ ai offert et ne sais ou le trouver.
    En écrivant cela je pense à Francis Lemarque qui a fait partie du groupe Octobre en 1936 apres un voyage en U R S S Prevert qui était tres virulenta du quitter ce groupe
    Je crois me souvenir que le « mouvement Octobre  » apres un voyage ensemble …je ne me souviens plus bcp.Mais le temps du Muguet je le fredonnais il n’ y a pas si lontemps .Mais cela nous enferme dans la mêmoire et les Archives .F.Lemarque chanteur populaire qui habitait rue de Lappscela est une autre époque .Noisette.

  27. >Noisette:
    Un beau ressenti sur cette côte normande que tu connais si bien;-) Merci à toi, je t’embrasse.

    >lou:
    Merci pour l’invitation et bon séjour là-bas 😉
    Je suis déjà allée en Californie où j’ai pu goûter à ces ambiances de soleil infini;-) Un peu trop parfois, les nuages me manquent vite;-)

    >Bourrache:
    Ah Boourrache, te voilà ragaillardie avec toutes ces brassées de pensées ensoleillées;-)

    >Hélène:
    Bonjour Hélène et bienvenue sur le blog;-) Merci pour ce beau poème de Guillevic. Au plaisir de te revoir ici;-)

    >Corinne:
    Coucou Corinne;-) En ces quelques lignes tu exprimes tant de choses enlévées sur la mer! Tu nous transporrtes avec tes mots et tes images. Bises iodées.

  28. Nous sommes le premier Mai « en Mai fait ce qu’ il te plait  » disait un proverbe,mais un autre immédiatemnt disai  » ne te découvre pas d’ un fil »
    D’ autres personne chantaient des cantiques  » c’ est le mois de Marie nous faisions ce qu nous voulions même si nous le chantions pas .Certain jour quand nous ne savions plus quoi faire pas de TV pas bcpde distraction et surtout pas bcp de permission pour faire quoi que ce sois Nous prenions des initiatives qui ne tente rien ……………..n’ aura jamais rien .Qu’ elle affaire d’ avoir vingt ans dans un monde d’ interditsEn réalitée nous étions dans un monde d’ hypocrisies.Nous avons eut comme tout le monde et aujourdh’ui nous sommes étonnées de voir que nos bagarres n’ auraient servies a rien.IL faudrais peut être rappellez les filles pour que ce que nous avons vécues bien ou mal ne reviennent pas au galopJ’ appelle tous mes fréres mes soeurs pour que personne ne vive a nouveau ce qu’ il a bien fallut obtenir avec des grincement s de dents parfois.Bonne soirée Noisette

  29. En écho à un vieux gréement, outre-atlantique

    Voiles en ralingue, en panne de mots,
    Je soulève le clapot
    Mer d’huile ?
    Qu’est -ce-qui peut bien clocher ?
    J’ai du vent plein la tête,
    Du rêve sans relâcher
    A tout instant, je mets les voiles
    Et me voila, à fond de cale

    Je n’en puis plus de bourlinguer
    Le vent est-il encore contraire ?
    Alors je dois le remonter, au plus près serré,
    Et les courants, s’ils sont faux-frères,
    Il faudra bien les contourner

    Il y a, paraît-il, outre-atlantique
    un « vieux gréement » à rencontrer
    Quelques problèmes de mécanique
    Ne l’empêchent pas de naviguer

    Sur l’océan des mots, si grand qu’il soit,
    J’aimerais sa route croiser :
    Ô capitaine, ô timonier,
    (j’utilise le porte-voix)
    Permettriez-vous, qu’un instant, de conserve,
    Nous puissions mettre cap aux rêves ?

  30. noisette
    Je crois que le proverbe était
    « en avril, ne te découvre pas d’un fil
    en mai, fais ce qu’il te plait »
    Un petit brin de muguet porte bonheur pour toi . Je t’embrasse;

  31. Bourrache,
    « ternure », je ne sais pas quel genre d’herbe c’est, même si je l’ai recherchée, cela dit puisque c’est de Neyde, c’est surement bien )), je lui en demanderai. Je t’avais dit que c’était une recette infaillible ))
    Merci pour le clip de Julien Clerc. Je crois qu’il nous aime bien, lui. Il nous rend visite et nous offre des concerts tous les 6 , 7 ans. Un des rares à faire le déplacement!
    Ossiane, je suis ici depuis bientôt 16 ans, pas en vacances du tout. C’est un endroit où il fait bon vivre. Et puis on a quand même des nuages de temps en temps et un peu d’hiver aussi, de la neige sur les hauteurs et tout et tout… Faut pas croire. Ce qui nous manque tu sais , c’est cette bonne vieille pierre sobre, belle et massive des constructions d’antan…

  32. Merci Lou, Mais vraiment, il me faut bien souvent les forceps. Il est difficile de faire accoucher l’esprit. M’en vais faire un tour du côté de chez Socrate !!!
    Mille bises

  33. Lou : j’espère de tout mon coeur que Neyde va lire ton commentaire … parce que j’imagine déjà son grand sourire qui lui fera tout le bien du monde…
    La « ternure » est une herbe tellement magique et tellement secrète qu’on ne peut la trouver dans aucun dictionnaire.
    Pour certains initiés, la « ternure » est née et a pris ses « racines » chez Ossiane, il y a quelques mois …
    Mais tant de choses naissent chez Ossiane … qui ne se trouvent pas dans les dicos …

  34. Phil : tu m’espliques siouplaît… :

    Socrate accouchant … ça m’étonne pas qu’il ait fallut les forceps …

    le bébé était-il beau ?

    (heu, sourire, hein !)

  35. *fallu » (sans « t »)

    Heureusement que j’ai pas terminé par un « s » et commencé par avec un PH neutre.
    Pourtant, c’est aussi une question de santé….

    Bon, l’est temps que je m’taille…

  36. Bougie, Annick.
    Et deux vagues à l’âme se rencontrant font un café moussu-moussant.
    A défaut d’éponger nos yeux, nous nous essuyerons les lèvres…
    Biz.

  37. >Lou:
    Quelle surprise ! 16 ans! Ca fait un sacré bail que tu vis là-bas;-) J’ai un peu caricaturé, désolée;-) Si on reste à Los Angeles, le ciel est toujours bleu;-) Mais, tu as raison, il y a la montagne, le désert et la mer. J’avais beaucoup aimé Le désert du Névada, le parc de séquoias et la région du lac Tahoe.
    Merci lou de venir en amie fidèle parmi nous; c’est toujours un plaisir de te lire.

    >Phil:
    Permission accordée;-) Bravo Phil pour cette évocation originale de vieux gréement! Tu sembles avoir le pied marin et le porte-voix plein d’audace;-) Merci beaucoup, je t’embrasse.

  38. Hello, Bourrache !
    La maïeutique chez Socrate.
    Socrate se veut accoucheur des esprits.

    Pour Socrate, l’âme de chaque homme est enceinte et elle désire accoucher. (Le tout, c’est de l’aider). Or, cet accouchement ne peut se faire que dans la Beauté. Ainsi l’âme peut donner naissance aux discours et aussi à de belles œuvres.

    Socrate affirme que ses disciples n’ont rien appris de lui et c’est en eux qu’ils ont trouvé et enfanté (avec ses méthodes pédagogiques) beaucoup de belles choses.

    Anecdote :
    Lorsque des hommes, dans notre période contemporaine formidable, ont embrassé le métier de sage-femme, (vois-tu que ces hommes sont alors appelés sage-femme), certains ont proposé de les appeler « maïeuticien ».

    Voila, voila…
    Eh ! madame, madame, plein de belles choses pour aujourd’hui.
    Phil

  39. >merci phil alba pour ces explications qui montrent que la méthode peut donner des esprits libres capables de comprendre le monde et d’avancer

    pourrais je avoir l’étymologie de bisquine, je la cherche encore, mais mal sans doute

  40. Salut drôle Bourrache, l’elixir du printemps hier a vite fait son effet ))
    mais le soir il fallait à la place du moussant
    en donner à Annick une grande cuillerée
    et en reprendre un peu pour faire face aux tempêtes …

    Hello Phil, comment va la santé
    Et ce tour chez Socrate
    J’aurais dû t’y rejoindre
    Son « connais-toi, toi-même »
    Il me faut l’appliquer
    Car parfois sans savoir
    Je me trouve embarquée
    Dans des rivages lointains
    Pas vraiment escomptés

    Je vais à la tempête
    Rejoins-moi là peut-être
    Il nous faudra prêter
    main forte à l’équipage
    Et retrouver un peu
    cette sérenité
    d’une mer plus calme!
    bisou

  41. La belle étoile

    Chaque fois qu’un bateau hisse une voile naît une île
    Perdue sous les tropiques qu’aucune carte n’indique
    comme une danseuse étoile portée par la musique
    vise en tendant les bras quelque cible invisible

    Alain

  42. De bien belles photos qui font rêver. Toutefois, les deux premières photos représentent un dundee. (comparez le grément avec la bisquine  » la Granvillaise  » de la troisième photo)

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