Instants

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Une suite d'échos, lumière insaisissable, la porte du temps

Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche, arc de cercle

Une suite d’échos
lumière insaisissable
la porte du temps

89 réflexions sur « Instants »

  1. Joli retour au calme, l’écho des vagues est beau, le ricochet aussi. Douce sérénité.
    __ __ __

    Et la ligne se trace
    Entre l’or et l’azur
    blancheur que l’eau embrasse
    Invitant l’écriture
    Les vers mouillent leurs pieds
    Les mots brassés s’enlacent
    La ligne sans papier
    A travers l’eau s’efface
    Découvrant d’autres lignes
    Qui surviennent et s’espacent
    La lumière curviligne
    marque l’instant qui passe

    Bisous à tous

  2. IL est des fois ou la nuit passe vite quand on parle de vieux gréments ,
    Les ailes nous poussent et plus rien ne ressemble a rien .
    On oublie les choses tristounettes et nous voilà volantes commes nos reves
    Plus de frontiére,plus de négritude Aimé les as emmenés et comme dans un gospel
    Nous voila chantantes et dansantes ce pourrait être  » enterrement de Césaire  »
    La mort d’un poete est triste mais iL reste avec nous plus proche que vivant.
    Ce soir je pense a ces rassemblement ou les gens de l’ assemblée dansaient
    Ce soir je suis seule éveillé mon amie dort avec le chat pres d’ elle demain sans doute réveillées par le chahut des chats dans aucun doute je serais éveillée la premiereet de bonne humeur .Et je ne dirais pas que tout de suite j’ ai pensé d’une façon pas triste du tout de la mort du grand poete Peut etre cette réaction parce qu’ il était vraiment « GRAND  » A demain .Noisette.

  3. Comme nous parlons des vieux gréments ne pensez pas que je suis une affreuse vielle qui me régale de la poésie qui était bien présente.Entendre chanter les amours de cette époques ou les gens malheureux avaient la chance d’ aimer .Ce n’ étais pas en vers cette poésie mais en « langage coloré  » même si ce n’ étais pas forcément bien parlé .Les films de cette époque donnaient l’ idée de ce milieu.
    C’ étais une époque ou les gens jouaient aux gendarmes et au voleurs.IL ne faisaient pas  » comme si  » ils étaient.Pour comprendre il faut avoir « mitonner ou mijoter aveceux  » Vieux gréments ,vieux chants de marins ,cantiques a la ste Vierge ,cela était tres vrais la Vierge étaient la femme aimée dans tous ses étatsLa Mere.Fois de ces gens qui avaient une vie si dure Je pense tjs avous Les terre Neuvas Tous ces hommes restes en Mer.IL est tard il faut que me coucheNoisette.

  4. Instants …
    instants de beauté –
    ce matin dans le ciel devant chez moi, un grand arc-en-ciel s’est formé
    les yeux toujours s’étonnent au voir les couleurs dans le ciel.
    instants de peur :
    cette nuit un tremblement de terre – 5,2 – a touché São Paulo. à 21:05 h -horaire de Brasilia.
    L’épicentre au littoral de São Paulo, distant de la plage 270 Km.
    La ville entière a senti le tremblement. Je n’ai rien senti, j’habite une maison, mais mes amis et amies qu’habitent des apartaments ont beaucoup senti.
    D’autres villes de São Paulo et aussi des villes de Rio de Janeiro ont senti le tremblement.

  5. «L’image ne peut être étudiée que par l’image, en rêvant les images telles qu’elles s’assemblent dans la rêverie.»
    [ Gaston Bachelard ] – La poétique de la rêverie

    Bises Ossiane

  6. Le lac
    Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
    Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
    Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
    Jeter l’ancre un seul jour ?

    Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
    Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
    Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
    Où tu la vis s’asseoir !

    Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
    Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
    Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
    Sur ses pieds adorés.

    Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
    On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
    Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
    Tes flots harmonieux.

    Tout à coup des accents inconnus à la terre
    Du rivage charmé frappèrent les échos ;
    Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
    Laissa tomber ces mots :

     » Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours :
    Laissez-nous savourer les rapides délices
    Des plus beaux de nos jours !

     » Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
    Coulez, coulez pour eux ;
    Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
    Oubliez les heureux.

     » Mais je demande en vain quelques moments encore,
    Le temps m’échappe et fuit ;
    Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
    Va dissiper la nuit.

     » Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
    Hâtons-nous, jouissons !
    L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
    Il coule, et nous passons !  »

    Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,
    Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,
    S’envolent loin de nous de la même vitesse
    Que les jours de malheur ?

    Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
    Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
    Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
    Ne nous les rendra plus !

    Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
    Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
    Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
    Que vous nous ravissez ?

    Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
    Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
    Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
    Au moins le souvenir !

    Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
    Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
    Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
    Qui pendent sur tes eaux.

    Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
    Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
    Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
    De ses molles clartés.

    Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
    Que les parfums légers de ton air embaumé,
    Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
    Tout dise : Ils ont aimé !

    A. de Lamartine

    Devant tes images, Ossiane, irresistiblement, ces vers sur les lèvres se sont dessinés.

  7. Sublimes, Ossiane, tes images…
    La mer d’ Iroise aprés la tempête se repose…

    Bruno, qui cherche la couleur, l’a bien senti, citant Bachelard le subtil en images oniriques.

  8. OUI,
    Je suis assis là!
    J’attends la marée…
    Attendre, affaire de temps, de durée peut-être?
    Assis, sur le fond.
    Le fond de la terre.
    Il est fait de sable, tout imbibé d’eau.
    Juste à la frontière, où ça va ça vient.
    Je pourrais rester ainsi des années.
    Je sens l’eau qui monte de vagues ourlées,
    J’entends le frou-frou, caresses du large,
    Du monde infini.
    J’ai le coeur au ciel, le ventre enfoui.
    Serpent laminaire,
    Je vis avec lui.
    Je sait l’eau qui monte,
    Les lèvres du chant,
    La fraîcheur du rêve
    D’être encore enfant.
    J’ai l’eau de la mer qui bat dans mon sang,
    Ondes oniriques d’écume et de vent.
    Je ne bouge pas,
    J’attends ce moment…
    Le signe divin du regard des autres,
    Le lointain voyage du fleuve océan.
    J’embrasse l’amour de tous les instants.
    Du séjour radieux où naît l’innocence,
    La voûte précieuse, or fin d’espérance.
    Je vois,
    Voile impossible d’horizon.
    Avant,
    Cette illumination.
    Source blonde, bleu regard irisé,
    Ourlets de fuites frémissantes.
    Où s’ouvrent,
    Arche sublime
    Où bascule le jour,
    Où songe une nuit noire
    Annoncée des nuées,
    Des ombres menaçantes,
    Des regrets de vieillir
    De peur des vies absentes.
    Assieds-toi.
    Je te parle de moi.
    Que dis-tu?
    C’est le bruit de la mer
    Qui couvre le silence?
    Le froid de l’eau qui monte…
    OUI,
    Parle-moi de toi.

  9. La journée s’annonce calme comme cette douce procession de vagues, sous la bienveillance divine d’Iris, déesse vierge de l’arc-en-ciel, j’espère Neyde qu’elle est annonciatrice d’une accalmie des affres de la terre.

    ___
    Savourer l’instant
    Sérénité et quiétude
    Poésie et douceur

    La mer sur le sable posée
    Comme un drap de satin
    Finement brodé

    Les vagues fredonnent
    La beauté du jour
    Aux couleurs d’arc en ciel
    ___

    « Tu es plaisir avec chaque vague séparée de ses suivantes. Enfin toutes à la fois chargent. C’est la mer qui se fonde, qui s’invente. Tu es plaisir, corail de spasmes. » René CHAR

    Bonne journée à tous

  10. En écho à Bachelard et Lamartine, aux mots de Neyde, Noisette , l’arc-en-ciel de Christine, la ligne magique de Lou, les vaguelettes de Jorge et les mots de Bernard…Je cite Baudelaire à comparaître … séance tenante:

    Homme libre , toujours tu chériras la mer!
    La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
    Dans le déroulement infini de sa lame
    Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

    Tu te plais à plonger au sein de ton image;
    Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
    Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
    Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

    Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets:
    Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes;
    O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
    Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!

    Et cependant voilà des siècles innombrables
    Que vous vous combattez sans pitié ni remord
    Tellement vous aimez le carnage et la mort
    O lutteurs éternels, O frères implacables.

    CHARLES BAUDELAIRE / Les Fleurs du Mal

    Belle journée à tous

  11. comme c’est joli, comme c’est joli, comme c’est joli, comme c’est joli, comme c’est joli….je me dis en défilant chaque photo,
    et puis je lis le haiku qui parle d’écho….comme c’est joliiiii….
    BISES de mercredi.

  12. Clin d’œil Bourrache !

    Calme plat…
    Sur la Grand Mare des Canards !??!!?

    Biseeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee

  13. J’ai cherché le bouton
    Pour ouvrir
    La porte du Temps :

    RIEN !….

    La porte du Temps
    Jamais ne s’ouvre
    Jamais ne se referme
    Et pourtant,
    On la distingue parfois
    Au loin…

    Cet arc-en-ciel,
    Arche du temps qui passe
    Toujours insaisissable,
    Nous montre le chemin…

    Et pourtant,
    Tel un mirage dans le désert
    Il recule à mesure que l’on avance
    Il s’efface, gommé par la brise légère,
    Puis semble renaître un peu plus loin,
    Et semble nous dire :

    VIENS !…

    Au seuil de la porte du Temps,
    Pas besoin de clé,
    Elle n’est pas cadenassée,
    C’est une porte de lumière irisée
    Où l’on passe à travers,
    On ne peut l’attraper,
    Et pourtant :
    On la voit,
    Elle est là !
    Là !
    Là !
    Droit devant :

    INSAISISSABLE !…

    Mais bon sang
    Qu’elle est belle !

    Biseeeeeeeeees iriséeeeeeeees
    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  14. Instant de plénitude
    A l’heure de la contemplation
    A ce moment précis où tout se fige
    La mer, dans ses frondeuses ondulations
    S’apaise, après les affres de la tempête
    Calme, elle s’étale, dans ses frous-frous
    De vagues entremêlées
    Sur le rivage, des ondes se rejoignent
    Comme des mains serrées
    Pour s’être si fort enlacées
    Instant suprême de sérénité
    Roucoule la mer en un doux chant bercé
    Et l’arc-en-ciel du temps
    S’ouvre, émerveillé
    Devant cette splendide beauté.
    Notre coeur à la dérive bat la chamade
    De ce trop plein d’émotions
    Pour cet instant magique
    Où le vague à l’âme se glisse
    A pas feutrés
    Sur le sablier de l’éternité

    Bises, Ossiane et un bonjour amical à tous.
    Pensées d’écume pour Neyde

  15. merci à
    Ossiane pour ta suite magnifique
    Jeandler pour le poème de Lamartine et pour tes textes
    ou tu puise l’essentiel
    Bernard pour tes textes toujours extraordinaires
    Annick pour tes mots merveilleux
    Monique pour tes ballades au clair de mots
    Neyde pour ton inventivité
    Christine pour ton enthousiasme
    Phil alba pour ton écriture
    Lou pour ta verve poétique
    Bourrache ton humour et ta poésie hou hou es tu là?
    Noisette pour tes méditations
    Thierry pour ta recherche lexicale
    Alix pour la beauté de ta poésie
    Claudie pour ta sensibilité
    Rachel pour son humour décapant
    Amichel pour ses textes sublimes
    Pierreb pour ton humanité

    ———————————————————–

    Certains jours paraissent gris et monotones ;
    mais regardons au travers de l’amour ce miel,
    nous y verrons alors de sublime arc-en-ciel
    fruit de la nature ou divins songes de l’homme

    pensons à ses moments d’éphémères beautés
    à ces instants gravés dans notre mémoire
    à ses souvenirs qui nous inclinent vers l’espoir
    Semblable à des milliers de gouttes de rosé.

    laissons la chaleur du cœur s’en emparer
    et dissiper la brume de nos âmes attristées
    pour laisser place à une lumière irisée
    d’où jaillit des nuances si sublimées

    Belle journée à chacun

  16. L’écho d’une chanson de Brassens
    Me revient en mémoire :

    Ossiane à la barre,
    Pour naviguer en père peinard…
    Sur la grand-mare des Canards !

    Un peu à l’image de l’œil Ouvert :

    Les Copains d’abord…

    ___

    http://www.youtube.com/watch?v=1WFypuRaYc4

    ____

    Alors,
    Biseeeeees aux copains et copineeeeeeees !

  17. L’éternité, c’est ici.
    Posée en respiration
    ample et apaisée
    la vague s’assombrit
    s’ourle et se déroule
    à nos pieds câline
    se glisse

  18. Dans ma suite déco
    Qui était parentale
    Mon dieu qu’il faisait chaud
    Comme feu de bengale

    Lumière insaisissable
    Où est l’interrupteur ?
    Oh soyez charitable
    Car dans le noir j’ai peur

    A la porte du taon
    J’ai cru pouvoir cogner
    Piqué et rougissant
    Me voilà tout enflé

    Dans ma suite de Caux
    Me suis mis à pleurer
    J’irai plus dans l’hérault
    Font rien qu’à m’embêter

  19. ___

    Lire entre les lignes des vagues. Me lover, foetus, dans les courbures de l’arc. Laisser mousser la saponine en moutons blancs.

    Enfin, me suspendre au fil de l’horizon.

    Bercée par un imperceptible souffle,
    je sècherai mes rêves
    de maux
    bleus.

    Je goûterai à l’océan.

    Comme une voile salée.
    __

    Inspirée (ah, ouais ?) par mon linge que j’ai, profitant d’un brin de soleil, fait pendre au jardin…
    Désolée, pour le moment, peux pas mieux faire (je parle de l’écriture … pas du linge !).

    Je vous lis avec beaucoup de fidélité. Z’êtes toujours aussi « apaisants ».

    Clin d’oeil, sourire et biz chaleureuses à toutes et tous.
    ___

  20. cela fait plaisir de te relire Bourrache. Il y a comme un vide quand tu n’es pas là. Et heureusement que tu ne peux pas faire mieux car c’est déjà plus que chouette. Au bout d’un moment c’est énervant (sourire)

  21. Et un marché au goût si doux, un repas tendre si apaisé, un aller retour avec un carton porté en duo, cela n’a l’air de rien, mais avec Jean Sébastien, autiste de 21 ans, des perles d’instants moments si longs moments bonheur, et je me plais à me rouler dans ce tendre, et je saisis cette journée, et ………mon coeur garde l’espoir secret de vous revoir…. et je vous lis et vous remercie pour vos instants offerts par vos beaux mots.

    Merci Marc, coucou Bourrache, heu? un verre d’eau bien bonne en partage, je me suffis d’une tasse par jour et le coeur se porte bien bel, mais je peux faire du café pour toi et chacun…belle fin de journée.

  22. >Bonsoir à tous et salut amical à chacun
    merci ossiane pour ce doux retour au calme

    Au large sur cette cornée nuageuse
    pas une corvée nageuse
    ni une cornue rageuse
    s’élabore en palette et en courbe
    sur ce dôme diffracté
    un bel enchantement
    qui nous parle les couleurs de la vie
    même si délavées le lavis nous est proche
    et ces nappes liquides
    qui périodiques
    rythment le temps d’ici
    nous invitent
    nous incitent
    à l’ouverture

  23. à la porte des cieux
    un sourire
    la clé de l’instant
    l’enfant sur le sable
    le devine
    et front baissé
    retourne à ses châteaux
    de temps
    le grand qui l’accompagne
    ne voit plus
    que des traces
    les vagues s’en retournent
    et les îles lointaines
    restent lointaines
    sur la jetée
    un vieux
    rêve d’avant

    Un peu de nostalgie… bonne soirée 🙂

  24. L’instant d’un regard
    l’instant d’un retard
    les rictus de la mer
    qui courrent en terre

  25. ___

    Ben, dites donc…

    ça manque un peu de « risettes », ces derniers temps.

    (ça n’engage que moi)
    ___

  26. l’avance
    terrible
    du ventre rond
    …faim
    ma felouque vogue dans le sable,
    six heures trente-sept
    et déjà quarante degrés
    à cinq kilomètres de la frontière Soudanaise
    je rêve d’une forêt de palmiers sans fin
    faim
    et dans l’île joyeuse
    Aimé part vers la liberté des étoiles
    sable des plages
    faim
    fraingalle
    des misères du monde
    des vivants
    font
    une chaîne des ventres ronds
    ma joie
    vaut bien un cri
    faim
    d’histoire
    de lumière
    de chaleur
    ma main
    dans l’eau des millénaires

  27. ___

    Ben, dites donc…

    ça manque un peu de “risettes”, ces derniers temps.

    (ça n’engage que moi)….

    Bourrache
    Je t’adresse une grande de grandes « risettes » de soleil tout chaud…
    Ossiane va te dire d’où j’arrive, mais regarde – mon cri -…
    risettes…

  28. Pour Christineeeeeeeeeee
    As-tu déjà vu « craquer » la houle?
    souvenirs de mon « temps de service » dans la marine à Lorient hiver 1982…

  29. La terre dit à la mer et au ciel : « Je vous offre un arc d’alliance »

    Je me suis assis au milieu de toi.
    Par tes narines j’ai senti les odeurs de la terre et la mer mêlées
    J’ai ressenti la fraîcheur marine
    Par tes oreilles, j’ai entendu le bruit du vent
    Le chant de la terre
    Par tes pieds, j’ai senti la douceur du sable
    et j’ai senti aussi la terre tremblée
    Par tes yeux, j’ai vu ce que monde nous donne à vivre,
    Il y a tant à vivre,
    Par tes yeux j’ai vu l’arc d’alliance que la terre a offert
    à la mer et au ciel

    Au milieu de toi, je m’assieds, toi qui m’amène aux marches du temps
    qui m’amène, ici et là-bas, aux marches du monde,

  30. Aspe : la houle, ça “craque comment ???”
    Christineeeeeeeeeeeeee à suivre … »aspe dans Embruns »

  31. Aspe :
    Et bien non, j’ai jamais vu… craquer la houle…
    En revanche, j’ai souvenir d’un certain itinéraire, au delà de la Brèche de Roland, ou là, on entendait craquer la foudre, du côté des mains courantes en fer….
    et crois moi, on n’était pas fiers !

    Bigre…

  32. Si un jour la porte du temps
    Pouvait éclairer le mystère
    Combler le vide et le néant
    En expliquant nos vies sur terre

    Rêve impossible et chimérique
    Les échos emportent nos voies…

  33. qu’est ce que c’est beau, phil alba, yaouhhhhh…

    Ton fil me fait bien rire, christineeeee….

    je te souris fort, Bourrache, est ce que tu le vois, et comme je te vois, je souris plus encore, et croque un petit chocolat avec un bon café…

  34. Le soleil amoureux
    A trempé son doux doigt
    Dans le bleu de la mer
    Qui lui murmure couleurs
    Et son doigt peint en ciel
    Un arc en ciel d’amour
    Jolies couleurs de vie
    Car il l’aime sa mer
    Le soleil amoureux

  35. Minimalisme absolu, avec une progression dans tes images. Des lignes qui apparaissent progressivement. Magnifique.
    Bonne soirée Ossiane.

  36. Les vagues une à une
    Tracent sur l’eau
    Les lignes du temps qui passe ;
    L’onde inlassablement
    Porte au loin les échos de la terre ;
    La vie s’égare, s’étire, se perd
    Aux confins de l’horizon.
    Et moi, je reste là, assise sur le seuil
    Je regarde, j’écoute, je sens, je prends, je donne…
    Et pour que demain la porte reste ouverte
    Je sais que chaque vague portera en elle
    Toujours et toujours les épisodes de notre histoire
    Sous le pont de la mémoire
    Dans la lumière de l’éternel demain.
    Et longtemps encore les mots résonneront sur l’eau
    Et longtemps encore les vagues traceront
    les lignes du temps qui passe.

  37. Rachel,
    tout le mystère et tes questions,
    ta vie, la vie et puis ce temps,
    tout ce pourquoi et ce comment…
    TOUT est contenu dans ton prénom

    rêve possible ; écouter en silence
    les mots du cœur distillés goutte-à-goutte
    écouter sans jamais avoir de doutes,
    écouter ce qui ressemble à une absence

    rien n’est caché ! En abondance tout est donné,
    confiance ! Il n’y a pas de nanti et pas de démuni
    en entendant ton cœur tu retrouves ta VIE,
    le vide et le néant, illusoires, sont là pour te tenter

  38. Bonsoir à tous,

    Je pars en Loire pour le travail de demain jeudi à vendredi soir. Ne vous inquiétez pas si vous ne me voyez pas sur le blog. J’ai quand même préparé une note dont la publication se déclenchera en principe automatiquement jeudi soir à l’heure habituelle 😉 A vos plumes autant que vous le désirez ! Je montrerai le bout de mon nez dans la journée de samedi 😉

    Ne vous inquiétez pas si vous voyez beaucoup de commentaires provenant des Etats-Unis ces jours-ci. Il s’agit d’étudiants américains du Colorado que leur professeur de français envoie sur le blog pour leur faire découvrir la poésie de façon ludique avec les calligrammes.

    Bises à vous tous.

    >Christine :
    Bonsoir Christine, du gris en passant par la lumière pour revenir au gris sombre, il s’agit d’une suite d’instants lumineux très fugitifs et presque irréels. Voilà pourquoi ces ricochets;-)
    Ta porte du temps donne envie de s’y engouffrer avec ces beaux mirages de désert ! Droit devant, quel élan et quelle forme! Je ne sais pas si je suis très bonne barreuse 😉 Je me vois mieux en petit mousse 😉

    >lou :
    Oui lou, un moment d’une grande douceur à savourer à toute vitesse tant la lumière changeait vite 😉 Quelle belle idée d’imaginer ces lignes d’écriture qui trempent leurs orteils 😉 Et ces lignes qui meurent pour renaître ensuite et san fin… merci pour la beauté de tes mots.

    >Noisette :
    Quelle grande noctambule tu es ! Tu vas bientôt battre amichel et finir par le rencontrer dans les couloirs du temps ;-)) Merci pour toutes ces pensées nocturnes et un petit coucou à ton chat. Bises à toi.

    >Neyde :
    Bonsoir Neyde, te voilà de retour 😉 Deux instants vriament extrêmes pour ce qui est de ton commentaire ! Tu passes de la beauté irisée à l’angoisse d’un tremblement de terre ! Mes pensées vers vous ; j’espère que vous n’avez pas eu de blessés et de dégâts… Je t’embrasse de ma terre tranquille.

    >jorge :
    Un joli morceau de poésie colorée et sereine, jorge ! J’aimerais bien ce genre de cadeau au quotidien 😉 Merci de ta visite.

    >Bruno :
    Ah notre ami Bachelard qui dit de si belles choses 😉 Je me retrouve beaucoup dans cette citation, c’est un peu ce qui se passe quand je crée une note 😉 Je passe toujours par l’image et le rêve en premier. Les mots viennent ensuite. Bises vers Bruxelles.

    >Pierre :
    C’est vrai, la mer a presque l’allure d’un lac. Quel beau poème tout en rondeur pour le deuxième!
    Une simple petite pause en mirage pendant le voyage, Pierre 😉 Merci à toi, je t’embrasse et penserai à toi du côté d’Orléans 😉

    >Bernard :
    Coucou bernard 😉 Echoué sur le sable, ta poésie fait battre le cœur. Ton poème est une véritable déclaration d’amour à l’océan. Tu es en osmose totale avec les éléments. Tes mots sont magnifiques et très émouvants. Un grand merci au poète de la mer. Je t’embrasse.

    >Monique :
    Oui Monqiue, c’est un peu plus calme que la grande vague 😉 C’est bien d’écrit ces sensations douces et satinées. Le soleil a transfiguré la mer en un voile de satin pendant quelques instants. C’est beautout comme cette phrase magnifique de René Char. Il a tout compris. Que ta nuit soit douce et sereine.

    >Alix :
    Tu embrasses tout le monde en poésie, bravo 😉 Merci pour ce beau poème de Baudelaire. Bises de 23h31 😉

    >Annick :
    Et comme tu es toute mignonne et jolie jolie;-) Beaucoup d’amour dans tes évocations ; le printemps est de retour 😉 Merci pour le doux lavis de tes mots. Bonne nuit.

    >Salade :
    Bien Salade ! Merci pour le flux lumineux de tes mots. Bises vers toi.

    >claudie :
    Bonsoir Claudie, tout n’est que douceur et sérénité pour ces instants de bonheur ! Images sonores et ondulatoires qui donnent beaucoup d’émerveillement et de sensualité à ton poème. Belles images ces mains serrées pour évoquer les vagues. Merci à toi poétesse de la beauté. Bonne nuit à toi.

    >marc :
    Bonsoir marc, quel beau bouquet de mots tu offres à tout le monde ! Tu as bien saisi les contours de chacun 😉 Tu es plus silencieux ces temps-ci, j’espère que tu vas bien ? Je t’embrasse.

    >rachel :
    Tu m’impressionnes rachel ! Où vas-tu chercher toute cette inspiration à partir de mes images ? Merci pour ta belle plume inventive. Bises.

    >Bourrache :
    Ah te revoilà ;-))) Petite pause pour se régénérer, ça peut arriver. Savoir que tu es dans l’ombre silencieuse me fait plaisir 😉
    Superbe poème, Bourrache ! Tu ne files pas d’un mauvais coton 😉 Tu t’abandonnes et te laisses porter sur l’eau. Ca donne de belles choses émouvantes. Merci beaucoup. Je t’embrasse.

    >thierry :
    Bonsoir Thierry, merci pour ta poésie qui glisse d’un mot à l’autre avec habileté. Je me demande comment tu fais pour garder les idées claires 😉 Bises.
    >johal :
    Ta poésie est émouvante et imagée, Johal. Je vois tes images du passé défiler comme dans un film en super 8 😉 Bravo à toi et une grosse bise en prime 😉

    >aspe :
    Bonsoir Aspe, bon retour à la maison ! Je dis tout puisque tu me le demandes mais les amis du blog ont dû deviner;-)
    AVIS A LA POPULATION ! ASPE REVIENT D’EGYPTE !

    Ton poème est très inspiré Egypte 😉 On s’y croirait… de la beauté mais aussi de la misère et de l’émotion dans tes mots. Merci pour ton évocation sensible.

    >Phil :
    Bonsoir Phil, comme ton évocation est belle et vibrante ! Une véritable séance de méditation en pleine mer ! Tous les menbres du corps sont sollicités. On ne peut qu’aimer l’océan. Merci pour ta belle écriture émotionnelle. Je t’embrasse.

    >Jean-Pierre :
    Bonsoir Jean-Pierre, contente de te voir là 😉 Quel beau roulis de mots tu as déposé sur cette page ! Et oui, j’essaie d’être toujours sur le pont contre vents et marées malgré quelques petites faiblesses parfois. Mais les passagers du blog sont tellement gentils qu’ils me pardonnent tout de suite 😉 Bonne continuation. Amitiés.

    >Chief gardener :
    La beauté fugitive d’un instant…j’y étais ;-)) Un moment unique à ne pas rater ! Bonne nuit et merci.

    >Anne :
    Oui Anne, bien vu 🙂 Je démarre en abstraction totale pour donner quelques contours plus précis et focaliser ensuite mon œil sur l’arc magique et ses sondes 🙂 Un autre monde, j’ai essayé de montrer très humblement bien sûr 😉 Merci de ton passage judicieux.

    >Monique :
    Ton poème est magnifiquement senti ! Tous les sens sont en éveil et s’ouvrent à l’océan. Sensibilité extrême et réflexion profonde sur le sens de la vie au travers des ondulations. C’est beau ! Un grand merci et une grosse bise 😉

    >Max :
    Une leçon de vie à travers tes mots, max ! Merci pour ta sensibilité poétique. Je t’embrasse.

  39. Quel manque d’imagination…tu me parles de la mer et de sa jupe plissée..de cette nouvelle vague sur un corps déroulée…d’une algue à l’accent iodé…Et tu ne vois pas la marée monter…couvrir le sable et les galets…et surtout cette algue abandonnée…Je suis vraiment atterré…que vient faire ce ruban doré…ces boutons nacrés…les couleurs otées…Parles moi plutôt de nuages…de coquillages..de mirages…Tu croyais m’impressionner..et bien c’est raté..tu sais bien qu’ici on ne peut rêver…qu’il faut se contenter de banalité…siroter des photos glacées..Et surtout ne me parles pas de sensualité..de la nudité de ce paysage que tu as aimé..de ton souvenir ému des baisers salés..de ton coeur battant dans son regard noyé..Un jour il faudra apprendre à se réveiller..à quitter cet univers qui te fait délirer..Une dernière chose..avant que tu n’ailles travailler…N’oublies pas de ranger la jupe plissée..mais si tu le sais bien…celle que la mer…hier..a emporté..

  40. Combien d’enfants aimeraient jouer
    Dans la mer déjà retirée
    Sur le sable courant, les pieds
    De tous ces gosses émerveillés

    Beaucoup n’ont jamais vu la mer
    Ils ont d’autres points de repères
    Des terrains vagues abandonnés
    Où les poubelles sont entassés

    Alors ils courent en libérant
    Pour quelques heures leur cœur d’enfant
    Ils sont bien nombreux aujourd’hui
    Et tant pis si le ciel est gris

    Ils repartiront tout à l’heure
    Vers d’autres lieux, d’autres ailleurs
    Gardant pour un temps dans leurs yeux
    La mer aux reflets si joyeux

  41. J’aime beaucoup la photo en N&B. L’arc en ciel s’y oppose bien, face aux vagues…

    Rayon coloré du matin, merci Ossiane.

  42. Suite d’éphémères
    tous instants sublimés
    sur la ligne du temps
    la vie nous a créés

    Chaque choix,chaque père
    tous perles d’un collier
    sur la trace du temps
    dans nos coeurs sont ancrés

    Porte le toujours fier
    tous semblable métier
    sur la fuite vdu temps
    pourquoi faut il pleurer?

    Demain est comme hier
    tous miracles posés
    sur la force du temps
    d’autres éclats,d’autres clés

  43. Après une nuit mouvementée,
    Houle craquante et submergeante,
    Réveil de la basse marée,
    En grasse matinée,

    La mer s’é t a a a a a a a l e,
    La mer s’é t i i i i i i i i i i i i i i i i r e,
    La mer se p r é l a a a a a a a a a a a s s e
    La mer s’a l a n g u i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i t

    En ondes calmes et régulières,
    C’est le temps du farniente,
    C’est l’instant de détente,
    Repos des flots après colère !

    Grandes vacances en douceur
    Respiration tranquille
    Pour ridules et vaguelettes
    Léchant rivage avec bonheur…

    Instants privilégiés que l’on savoure
    Dans un grand bain de lumières tendres,
    Ephémère cadeau du ciel éternel
    Face à la porte du temps…

    Biseeeeeeees étiré e e e e e e e e e e e e e e s
    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  44. Doucement
    La mer est si calme
    Instant arrêtés
    Le paisible se boit
    Ma main contre la tIenne
    Vague dans ta douceur
    Et me blottit le coeur
    Nos âmes ondent belles
    Tranquillement
    Aimantes
    Les vagues nous apaisent

  45. Un arc de splendeurs dans l’espace-temps
    ouvre sur l’infini du ciel
    j’y cours
    laissant
    la trace de mes pas
    sur le sable mouillé
    dans l’oreille
    le murmure joyeux du vent :
    « ELLE EST RETROUVÉE ! »
    moi dans un cri fébrile :
    « QUOI ? »
    le vent passe et ne répond pas

    l’écume ourle le rivage
    les embruns giflent mon visage
    la vague au soleil
    devient rose nacrée
    et la houle me parle :
    « ELLE EST RETROUVÉE ! »
    moi dans un cri fébrile :
    « QUOI ? »
    la vague danse et ne répond pas

    vers l’arche aux sept couleurs
    je me hâte impatient
    de grands oiseaux blancs
    à tire d’ailes
    vers les lointains s’éloignent
    poursuivis
    par l’alerte stridente des mouettes
    « ELLE EST RETROUVÉE ! »
    moi dans un cri fébrile :
    « QUOI ? »
    la mouette aussi ne répond pas

    cependant qu’ éperdu
    dans mon coeur
    cogne un tambour sauvage
    j’entends que m’appelle
    grave inspirée
    la voix profonde de l’océan
    vieil aède
    chantre du grand secret :
    « ELLE EST RETROUVÉE ! »
    moi dans un cri fébrile :
    « QUOI ? »
    l’océan enfin répondit :

    « L’ÉTERNITÉ,
    « C’EST LA MER MÊLÉE AU SOLEIL »

  46. L’immense mouvement de la mer
    La marche continuelle du temps
    L’écoulement sans fin des eaux
    Les vagues qui roulent inlassablement
    Dans un bruit sourd et perpétuel
    Le déroulement infini des heures
    la terre qui tourne, tourne sans cesse
    Et nous entraîne dans sa course
    Dans une ronde infernale
    Flots qui coulent dans nos veines
    Au sortir de la terre
    De la source première
    Aux vagues incessantes de l’océan
    Dans l’interminable manège de la vie
    Dans le murmure lancinant
    Des vagues sans cesse renouvellées
    Le temps qui passe d’instants en instants
    Dans l’espace qui nous entoure
    Ainsi tournent les rouages du temps
    Ainsi va la vie….ainsi va la v….ainsi va l…ainsi va….ainsi…ain..ainsi…ainsi va…ainsi va l…ainsi va la v…ainsi va la vie…..

  47. Ossiane,

    Une éternité s’est écoulée sans que je n’ai eu le temps que pour des visites furtives. Et aujourd’hui comme hier. Mais tes deux dernières photos m’ont transportée par leur beauté. Alors, je prends quand même 3 minutes.
    Transparence et vigueur de la vague. Magie émouvante de la porte de lumière.
    Quelles émotions dans une morne après-midi de labeur !
    Merci, Ossiane pour cet éclair de merveilles. Et bravo à tous pour vos écrits de rêve !
    A bientôt, je l’espère, pour des nouvelles plus complètes.

  48. Instants
    Mes délicieux instants
    Je me serre
    Mon présent
    Tu es mon coeur de tant
    Toi
    Mon onde si précieuse
    Et déjà la seconde
    Puis encore la troisième
    Tu me vibres mon âme
    D’un amour si de temps
    Je t’aime au bel présent
    Mes vagues dans l’instant
    De toi à mes côtés
    Et la perle m’écume
    Et mon regard se vit
    Dans tes yeux grand ouverts
    Qui regardent la vie

  49. l’instant d’avant on espérait encore
    l’instant d’après c’était la mort

    Je voudrais avoir une grande pensée pour Marie-France, qui nous a quitté hier soir. J’en ai le coeur tout chamboulé. C’était une collègue très humaine et très agréable.
    Où que tu sois mes pensées vont vers toi.

  50. Comme je te comprend « l’instant d’ avant et l’ instant d’ apres  »
    On peut viellir et malgrés ça c’ es tjs pareil ,on ne s’ y fait jamais .
    Qu’ ilyai ou qu’ il n’ ai rien cela est tout pareil ,la séparation celle que l’ on sait irrémédiable.Notre conditon de Terrien nous sommes ainsi .
    Mais je préfére connaitre cette douleur plutot qu ‘ etre a l’ abri de tout ,ma souffrance est a la force de mon amour.
    Rachelje pense bien a toi et je reste pres de toi.Noisette.

  51. Des fois cela passe si vite ,mais je sais que j’ aurais laissée quelque chose pas finie Le temps passe trop vite Je n’ ai plus de temps de faire grand chose Je me demande comment les gens font pour s’ ennuyer.Bonsoir a toi ChritssssssssssssssssssssssssssssssssssssseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeesssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssNoisette c’ est déja loinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnouf!

  52. Instants magiques où je te vis
    Que j’ai recueilli dans mes deux mains
    Tellement en force du regard
    Que depuis ce jour je te vis

    Instants divins que ton baiser
    Que j’ai donné de toute mon âme
    Tellement en vérité de vraie
    Que le fil des jours tisse en vie

    Instants miracles que je te vois
    Que je cueille si doux l’instant
    Tellement en amour si grand
    Que l’éternité semble petite

  53. Instants magiques où je te vis
    Que j’ai recueilli mes deux mains
    Tellement en force du regard
    Que depuis ce jour je te vis

    Instants divins que ton baiser
    Que j’ai donné de toute mon âme
    Tellement en vérité de vraie
    Que le fil des jours tisse en vie

    Instants miracles que je te vois
    Que je cueille si doux l’instant
    Tellement en amour si grand
    Que l’éternité semble petite

    à la relecture, ces mots ci me plaisent mieux…alors les voilà..

  54. Elle est un peu perdue devant le nombre des chacuns, qui de qui est de qui, alors elle chausse sa ballerine prend son ombrelle si légère et pose un pied sur l’arc en ciel, et elle gravit et elle transpire, pour l’atteindre son ciel, et elle sue et elle chante, en faire confiance, son qui de qui est tout là haut, alors elle monte sur les couleurs, ses pieds dessinent des ronds en ciel, et tout là haut, rejoints, main dans la main, ils plongent mais vers le haut, ce fut si long, si douloureux, car quand on aime, c’est douloureux de se quitter, le ciel s’effondre, la terre se faille, le rire se pleure, la vie déserte, et de leur ciel de tout là haut, ils remercient cet arc en ciel passerelle qui a permis ce ciel d’eux deux.

    je vous embrasse rachel et noisette, chaque être est singulier, et pour celui qui reste, le manque est un tel vide…
    ils sont beaux les mots de V.Hugo.

    Bonne soirée.

  55. La tête de l’arc en ciel
    Regarde
    Le flux et le reflux
    Les vagues sont calmes
    Et ses couleurs en tête
    Deviennent pastelles
    Tendres d’amour
    Si vaguelettes délicates

  56. Christine

    Boileau en d’autres termes disait « le moment où je parle est déjà loin de moi »

    __

    Le temps pour moi tourne les pages
    Je regarde ma vie comme un livre d’images
    J’ai grandi comme une fleur sauvage
    Ni trop vilaine ni trop sage
    Je poursuis tant bien que mal mon voyage
    J’évite les nuages
    Et plus encore les orages
    J’inscris sur mon visage
    Chaque jour une nouvelle page
    Et laisse le temps tourner les pages

    ___

    Bonne nuit à tous et ne suis pas sans penser ce soir, à ceux qui aujourd’hui, ont perdu un être cher.

  57. Bonsoir Annick, il semble que tu sois encore là à écrire de bien belles choses, en équilibre sur un fragile et éphémère arc-en-ciel. C’est joli, et j’ai eu envie de relire. J’avais le temps, Ossiane nous a laissé les clés.Je t’embrasse.

  58. Monique, c est fort gentil ton petit mot, et je deviens hardie,
    comme je lisais ton mot, j ai eu envie d écrire, comme c’est beau, et puis, souvent mon silence me tait pour par saoûler,

    c’est vraiment beau, yaouh…c’est délicat…

    et je repose les clés d’Ossiane, si chère, dessous le petit pot de ciboulette, ainsi chacun sait où les trouver…
    bonne nuit Monique.

    J aime venir ici vous goûter chacun, de si beaux mots. Merci.

  59. Annick
    Qu’il est bon en effet de venir chaque jour lire tant de merveilles et de rencontrer tant de gentillesse. Quel bien cela fait . Contente que tu aies encore été là, ne t’inquiète pas j’ai remis la clé au bon endroit. Bises

  60. Merci Monique…
    A propos de Boileau !
    Je me disais bien que j’avais déjà entendu ça quelque part, mais je ne savais plus ni où, ni qui !

    Merci donc d’avoir réveillé ma mémoire !

  61. J’adore les photos! L’arc-en-ciel sur l’eau est belle. La poésie est puissante et belle, aussi. Merci pour les photos et la poésie parce que ils sont très jolis.

  62. .
    OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
    .
    Bonsoir, à tous

    Coucou, me voilà revenue… un peu fourbue 😉 Tout plein de courrier et beaucoup de retard bien sûr dans mes commentaires que je ne vais pas pouvoir rattraper sur cette note.
    Je constate qu’Instants a beaucoup sollicité votre imaginaire 😉 Toutes vos contributions sont magnifiques et me font voir les photos autrement 😉 Cet arc est devenu bien magique sous vos plumes. Bravo à vous tous et merci ! Bienvenue à Elisabeth et Antonia ! Que ce grand soleil d’avril embellisse votre week-end !
    .
    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
    .

  63. instant d’un jour, instant de toujours, je voudrais que ces moments de pur bonheur, que nous avons la chance de partager ensemble s’incrivent à tout jamais dans le temps… bon 1er mai à tous… et que des milliers de brins de muguets s’invitent chez vous…

  64. il y a parfois des instants, dans une vie, si doux, si agréable, si volupteux, que l’on voudrait ne jamais les oublier…

  65. oui, c’est le plus beau de la vie dans sa beauté si belle…..et la mémoire conserve intacte l’émotion pure…

  66. les mots sont comme des notes de musique, ils ponctuent nos amours, l’absence, la beauté, les silences.
    J’adore ce blog.
    J’aimerai asser savoir avec quel logiciel tu fais ça.
    Bonne continuation.
    C’est magnifique
    Fil


  67. mer bien trop calme
    un vague babil caresse
    les mots ensablés

    Que de souvenirs !
    Pour l’occasion : clin d’oeil et sourire

  68. Tu as raison Françoise que d’émouvants souvenirs, espérons qu’un jour Ossiane aie le temps de revenir dialoguer avec nous tous comme au bon vieux temps. Mais derrière les écrans je sais des regards fidèles. Également clin d’œil et sourire.
    ___

    « La mer sans arrêt roulait ses galets ……..et c’était comme si tout recommençait…… »
    que chantait Ferrat ….je me sens quelque peu nostalgique ce soir.

  69. je vous embrasse, Bourrache et Monique, et chacun,
    comme au bon vieux temps… et je te cite Monique.

    je me sens quelque peu nostalgique ce soir, et je te cite encore Monique.

     » La mer sans arrêt roulait ses galets…….et c’était comme si tout recommençait…….. »
    et je te cite Monique,

    et comme ils sont jolis les mots de J. Ferrat.

    On se pose la tête
    Sur ses deux mains
    De vie
    Et la mémoire confie
    Des jolis souvenirs
    De bels instants
    Si purs que la vie
    Se vit dedans
    De merveilleux instants
    En magie recueillie
    Et quand les mains se joignent
    Douceurs elles remercient

  70. de bels instants, je vous souhaite, pour cette soirée de ce soir,
    et chacune autres soirs, sans cesse renouvelés les plus jolis instants,
    brodent une étoffe si fine que les ailes translucides envolent,
    leurs éternels, leurs puretés d’instants que chacun en redemande,
    pour offrir et s’offrir des souvenirs vivants, complices des années,
    dans *levivrevieillir.

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