73 réflexions sur « Embruns »

  1. Wow Ossiane, On se laisse volontiers emporter par toi et cette vague. Quel plaisir !
    __ __ __

    Plein de force lactée le nuage éclabousse
    Le rêve de la nuit Sa blancheur exaltée
    Et ses embruns délectent le sommeil écourté
    Mer et ciel enchantés par la vague qui mousse
    Ont humé l’air marin et n’ont pas résisté
    A la douce secousse qui enfanta Vénus
    L’océan déroulait du ciel son cumulus

  2. En mousse, en créme, en aérosol, en nébulisat
    fouette la vague et rebondit l’orgeat
    le diphasique n’est pas aphasique
    entre écume écrue de brûme
    et souffle humide mais pas torride
    ce contact avant l’heure porte bonheur
    pas de baptème ni de caréme
    juste une onction pour la jonction
    de la terre à la mer, de l’amer aussi
    l’iode perce par tous les pores
    ce n’est pas que l’avant port
    et ces rochers timoniers
    qui affrontent le flot pas timoré
    ne nous laissent pas ignorer
    plus longtemps les plaisirs salins
    qui nous attendrissent l’oeil calin
    une gorgée pour la route
    une lampée avant la déroute
    une bouffée en guise d’écoute
    ça débouche bien et pas que les esgourdes

    >plaisir de mer, merci Ossiane c’est vivifiant, revigorant
    bonne journée à tous

  3. ___
    Je regarde la mer qui toujours nous étonne
    Parce que, si méchante, elle rampe si court.
    Et nous lèche les pieds comme prise d’amour
    Et d’une moire en lait sa bordure festonne.

    Lorsque j’y veux plonger, son champagne m’étouffe;
    Mes membres sot tenus par un vivant métal;
    Tu sembles retourner à ton pays natal
    Car Vénus en sortit sa fabuleuse touffe.

    Ce poison qui me glace est un vin qui t’enivre.
    Quand je te vois baigner je suis sûr que tu mens;
    Le sommeil et la mer sont tes vrais éléments!
    Hélas! Tu le sais trop, je ne peux pas t’y suivre.

    JEAN COCTEAU / Plain- chant.
    ____
    Merci pour tes appréciations Ossiane( cela me permet aussi de découvrir de nouveaux textes et de les partager!)
    A bientôt

  4. Magnifiques photos!!

    Mer vaporeuse
    En ruades échevelées
    Flots en délire

    Merci également, Ossiane, pour ton commentaire..

    Belle journée à tous..


  5. La mer a tant
    De creux
    Que l’écume festonnent

    Des rochers en granit
    Qui défont
    Les marées

    Comme si de rien n’était.

    Si pressé est le vent
    Qui compte
    Les grains de sable

    S’accordant une tempête

    Qu’il s’enroule bercé
    D’être à lui seul
    Le chant

    Désaltéré qu’entendent
    Les marins.

    Et sur les vagues
    D’autres échos lointains

    Attendent patiemment
    Que le ciel innocent
    Se noie.

    Belle journée Ossiane 🙂

  6. Va petit mousse
    Et que la vague te porte !

    Notre petit Mousse
    Bien arrivé au port
    A quitté sa gabarre
    Et trouvé le voilier
    Qu’il rêvait de rencontrer.

    Prendre son essor enfin !
    Et naviguer sur la crête des vagues
    Humidifié par les embruns,
    En mille gouttelettes aspergé,
    Il a troqué le calme de la rivière
    Pour le grand large, sans rives à surveiller !

    Va petit mousse
    Et que la vague te porte !

    Biseeeeeeeeeeees vaporiséeeeeeeeeeeees

  7. Quand la mousse caille on cherche la faisselle
    mais quand le vent siffle on protége la vaisselle
    le bullage provoque l’oxygénation forcée qui vivifie
    cette écume de mer ne nous fait pas casser une pipe
    bref ce poudrin de petit grain aux brisants est grisant
    le vent qui nous souffle cette haleine blanchâtre
    nous incite plus encore à la rêverie fôlatre
    quand il cueille en haut de la vague l’acmé
    de l’instant il nous transmet l’énergie du large

  8. Envoûtante cette vague, superbe photo.
    J’en profite pour te redire que j’ai été très heureuse de t’avoir rencontrée en « vrai » au salon.
    Bizzzzzzzzz

  9. Goutelettes
    Tombent sur moi,
    Silencieusement,
    Pluie d’écume
    Salé et douce.
    La vague
    m’emporte doucement
    Berçant mon âme,
    Lumière et trêve,
    Emportant mon coeur
    vers mes rêves.
    La vapeur marine
    Misterieusement
    Cache l’horizont.

  10. Bonjour Ossiane, bonjour à tous,

    Je surfe sur cette belle vague,
    La houle m’emporte,
    Dans tellement de r^ves.

    Heureux que tu aies pu revoir Aurélie, AMichel, Pam et d’autres.
    Mon jour viendra…

    Bises à toi, Neyde, Annick et bcp d’autres,
    OLIVIER

  11. quel bonheur de te lire Neyde, j ‘espère que tu te portes de mieux en mieux, bises,
    bises pour toi aussi, mon cher Olivier, un jour viendra pour nous aussi…
    BISES à chacun.

    Une pensée vers toi
    Et c’est une belle vague
    Un vague à l’âme si tendre
    Vaporeux et si bel
    Mon tendre mon aimé
    On se roule la vague
    La mer elle nous berce
    Dans ses bras tendres embruns
    Et la mer nous frissonne
    De ses perles de vie
    En écumes si tendres
    Je t’aime tout simplement
    Le temps surfe sur sa vague
    Délicatement si doucement

  12. si calme et voluptueuse
    si claire et lumineuse
    la mer se métamorphose certains jours
    sous l’effet du souffle divin
    en un dragon à la crète d’écume
    crachant avec véhémence son fiel sur la grève
    ravinant les falaises de ses griffes acérées
    poussant des cris assourdissant
    résonnant sur les nuages d’acier .

    pourtant à qui sait regarder sans crainte
    tu fascines par la beauté de ton masque.
    mais il faut se méfier et ne pas vouloir t’approcher
    surtout ne pas te défier.
    car, pas un instant tu n’hésiterais pas à dévorer
    les plus grosses de nos embarcations.
    comme un morceau de chocolat doux et onctueux .

  13. >Lou :
    C’est ce que je voulais, lou 😉 Je me suis dit que c’était bien pour commencer la semaine 😉 Merveilleux poème pleins d’embruns que tu as déposé ! Beaucoup de sensibilité dans tes mots. Bises salines.

    >pierre :
    Super, Pierre. Ton eau a une grande puissance comme la vague d’Hokusai 😉

    >bonbonze :
    Et tu l’as accepté ? ;-)) Merci de ton passage.

    >Thierry :
    Comme dirait Annick, ça vaporise et nébulise dans tous les sens 😉 Merci à toi.

    >Bruno :
    Un bel éclat de poésie iodée dans tes mots qui claquent ! Merci bruno, je t’embrasse.

    >Mathilde :
    Alors c’est parfait si partage il y a des deux côtés 😉 Un poème d’une grande force d’images et de mots ! Sa mer est bien vivante et possesive. Bises vers toi.

    >Claudie :
    Merci claudie, voilà un bel haïku fougeux qui dit tout. Merci pour la force de tes mots. Bises marines.

    >alix :
    Bonjour alix, quel talent pour évoquer la mer en furie ! Tu passes en élégance d’un élément à l’autre, du plus grand au plus petit pour aboutir à un paysage où tout se complète. C’est très beau, chère alix. Je t’embrasse.

    >christineeeeee :
    Bravo Christine, tu continues l’histoire 😉 C’est sans doute ça qui s’est passé ! Ce voyage marin est joliment exprimé et ressenti avec ce petit mousse. Bises d’écumeeeeeeeeeee.

    >marie turpault :
    Bonjour Marie, toi ici ;-)) Belle rencontre avec toi In Real Life, bien sûr;-) Grâce à Pam et à amichel…. un peu différente de celle des autres blogueurs puisqu’on n’avait jamais échangé directement sur les blogs auparavant 😉 J’espère que tu t’es bien remise de tes émotions artistiques. Je t’embrasse chaleureusement.
    Pour ceux qui ne connaissent pas, faites un petit détour par le blog de Marie, la sculptrice http://mariesculpture.typepad.com/

    >Annick :
    Que de jolie choses délicates aujourd’hui pour exprimer ce voile de gouttelettes brumisé! Tu n’as pas ton pareil Annick ! Bises vers toi.

    >Neyde :
    Coucou Neyde, comment vas-tu ? Tu te fais un peu fugitive mais je sens que tu n’es pas bien loin 😉 Ton poème est doux, délicat, silencieux, je te sens en pleine réflexion. Bises chaleureuses vers Sao Paulo.

    >Olivier :
    Bonjour Olivier, Voilà c’est fait, je voulais que cette vague vous fasse rêver 😉 Ton jour viendra sûrement. Des hasards, des opportunités, des coincidences changent parfois le cours des choses sans qu’on s’y attende. Je t’embrasse.

    >Fugitive :
    Tu me psychanalyses, Fugitive ;-)) Peut-être un renouveau mais toujours dans la sérénité que j’essaie de garder au fond de moi coûte que coûte. Voilà tu sais tout… enfin presque;-))

    >UU :
    Ah cher UU, bienvenue à toi, c’est donc le grand retour en sérénité sur les ondes blogophiles ;-)) Tu nous manquais, tu sais 😉 Se laisser porter et flotter fait parfois beaucoup de bien. Je t’embrasse chaleureusement.

    >marc :
    Grande beauté et richesse de vos mots à tous pour évoquer cette vague ! Elle semble vous donner beaucoup de bonheur et d’inspiration. Merci pour ta belle écriture sincère.

  14. Postillons soufflés avant la jetée
    drôle de ventilateur ainsi aspiré
    vive le quai là où on les embrume

  15. Alerte !
    Drôles d’embruns signalés
    Entre la bouche et le nez
    Chez les enrhumés….
    Postillons par milliers
    sortez vos mouchoirs !

    Oui, bon….
    Y a t il encore des grippés ?

  16. Sur le mouvement de
    l’onde s’arcboute la sève
    légère et multiple des océans.
    Le marin goûte la passion redoutée
    la femme sent la peine des absences
    et l’enfant, insouciant, lance ses trilles d’été.
    – peu importe –
    Dans l’antre des grands loups,
    les vents glissent et s’amusent
    sur le dos jaboté des flots
    offrant aux terres les éternelles gerbes
    des profondes sources.

    Belle soirée à tous 🙂

  17. Si les finales des mots
    Venaient à disparaître
    Dans quel imbroglio
    Verrions nous se dépaître

    Les amuseurs de rimes
    Que nous sommes à nos heures
    Si nous devions en prime
    Rattraper les erreurs

    D’une Ossiane étourdie
    Et fatiguée ma foi
    De sommeil envahi
    Et s’emmêlant les doigts

    Vape mari, goutte des cu
    m’enfin un peu de tenue
    Vape mari, goutte des cu
    Là s’en est trop je n’en puis plus

  18. Elle déferle cette vague
    submerge
    irrigue
    illumine
    et sur la pointe des pieds
    se retire
    laissant l’étoile
    sur le sable.
    La prochaine viendra
    et la reprendra.

  19. Viens, regardons-nous, ne me lâche pas des yeux. Nous allons entrer dans les vagues. Je connais un passage de sable blanc où tu ne te blesseras pas, où tu n’auras qu’à te laisser aller. Rappelle-toi que la mer est bonne si tu ne la crains pas. Elle ne veut que te lécher, te caresser, te porter, te bercer, permets lui de le faire et elle te plaira encore. Sinon, elle te fera peur.
    Accroche-toi à la mousse. Tu sens sous tes pieds le sable qui file avec les vagues ? File avec lui ! Maintenant laisse le courant prendre ton dos… Plonge ! Plonge ! Laisse-toi masser par l’eau. Une fois les vagues traversées, nous allons nager vers le large. Je t’en prie, ne me quitte pas des yeux…
    … Nous remonterons doucement vers le plateau mercure de la surface. De nos bras, de nos jambes, de nos lèvres sortiront des bulles de joie qui grimperont en grappe, plus vite que nous, pour prévenir les rochers, la plage et le ciel de notre apparition.

    … Tais-toi, ne parle pas, la mer n’aime pas que l’on se distrait d’elle…

    In « Les mots pour le dire » Marie Cardinale

  20. Longtemps longtemps
    La mer elle attendait
    Son jour
    Chaque jour
    Puis un jour
    En désir plus en vagues
    La mer la mer la mer
    Elle attendait son cours
    Doucement
    Toute bleue
    Vague à l’âme
    Toute lente toute vive
    Toute crue toute douce
    En vie
    Cette mer infinie
    Attendait
    En patience patience
    Le temps avance
    Sa révérence
    En pas de vagues
    Si belles si douces
    Si tendrement uniques
    Que la mer attendait patiente
    Tour à tour dévorée
    Par l’écume de jours
    Tousjours l’éternelle amoureuse
    La mer la mer la mer
    Si douce si tendre la mer
    Sur cette terre en jachère
    Elle se danse
    Sa pointe ballerine chaussée
    D’une étoile de mer
    Habillée d’algues vertes
    Et coiffée d’un beau ciel
    La mer la mer la mer
    Elle se court si vite
    Et enfin vient serrer
    Le sable tout de chaud
    Avec ses bras de miel
    Et son sourire soleil
    Dans un bel rêve de vie
    A la lune se vit

  21. ……………………………………………

    mousse amère aux lèvres
    gifle d’un revers de la main
    quand la coupe est pleine

    le verre givré et glacé
    curraçao frappé

    …………………………………………….

    andrée wizem

  22. Eh, Madame, madame, je te souhaite, en doux murmures répétés comme la vaguelette cent fois renouvelée qui vient toucher le sable, alors que tout est serein, une bonne et douce nuit.

  23. Le vent
    Il fait tourbillonner
    La mer
    Et la rend folle
    Elle se vaporise des embruns
    Si fort
    Que le livre posé
    Sur ses genoux
    Au sable tout assis
    Se trouve vaporisé
    Alors le book
    Il lit la goutte
    De mer
    Il regarde le ciel
    Et il écrit
    Tout attendri

  24. Dans la douceur nocturne
    murmure la vague tiède
    déferlements de vie
    le sable touché rit

    Amusant Annick, le book qui écrit et la mer qui se vaporise…
    bises à tous
    et merci pour la belle série de bateaux à voiles. Ils donnent envie de partir…

  25. d’abord bonbonze : « Mon banquier m’a proposé le même, un embrun à 5% garanti… »
    :-)))
    Et puis j’aurai pu parler de cette ballade faite il y a peu par gros temps autour de la réserve des îles en Bretagne…génial
    Mais non ce sont des paroles d’Anne Sylvestre qui me sont d’abord venues à l’esprit. Mais celles de « rien qu’une fois faire des vagues » tirées de… « j’ai de bonnes nouvelles » 🙂 ne sont hélas pas sur le net
    Alors juste des extraits des refrains avec leurs variantes
    « rien qu’une fois
    mais qu’une fois faire des vagues
    et tout casser rien qu’une fois
    dire que je pleure et que vous ne voyez pas
    dire que je coule et je me noie pour vous
    dire que je meurs et que vous restez là
    dire je sombre et vous parler de tout
    rien qu’une fois »
    …en n’oubliant surtout pas que sur le même CD il y a ce « lâchez-moi! » sur les envahisssants pleureurs et pleureuses en tout genre qu’elle conclut par un magistral « lâchez-moi, laissez moi souffler, je ne suis pas votre bouée, apprenez plutôt à nager… »

  26. J’ai reçu aussi la belle série de bateaux à voiles.
    Ils ont rraversé les océans et sont venus au Brèsil.
    Merci Ossiane.
    Merci Christineeeeeee
    Nous allons tous voyager.

  27. Alors voyageons déjà, pour cette nuit, dans notre beau bâteau de rêves.
    Belle nuit pour chacun, bonne nuit Neyde.
    Cette armada si grande si nombreuse donne envie de partir en voyage si bel…..

  28. C’est le matin !

    Pour ceux qui sont loin de la mer,
    Qui restent en ville, au bureau,
    A bosser, à trimer,
    Ou même à travailler,

    Pour effacer vos soucis,
    Une seule solution :

    Eau de mer
    En bouteille
    A vaporiser
    Dès le matin :
    Embruns marins
    Pour citadins !

    Pschitttttttt Pschitttttt !

    Ça réveille !

    Je vous pschittttteeeeeeeeeee donc

    Des biseeeeeeeeeeeeeeeeeees Tonifianteeeeeeeeeeeeeeeeees !

  29. Ossiane, Christine,
    je fus également de la croisière.
    Le vent
    dans les voiles
    pousse les beaux navires.
    Bonjour à toi, Neyde
    Fidèle sur le pont
    en vigie.
    Merci

  30. La vague roule son rouleau
    Son rouleau de tendresse
    Tendresse à fleur de grain
    Grain de sable si doux
    Doux remous improvisés
    Improvisés perles de beautés
    Beautés de la vague aimante

  31. Même a terreon pense tjs aux vieux grémént s qui seront dans le port cet été.
    La foule des grands rassemblement sera là
    Mais pour les voir ce sera une fois de plus a terre sur leur passage avent qu’ ils gagnent l’ estuaire et de savoir cela nous en vivons longtemps a l’ avance .
    Merveiles ils sont sources de réves ,de lointains impossibles .
    Une pensée particuliére pourChris avec une brassée de réves.Noisette

  32. La vague s’est brisée
    L’explosion est violente
    L’éclat fulgurant
    Venue de très loin
    La lame spectaculaire
    A frappé la surface de l’eau
    La mer a craché
    Sa vague de colère
    Frôlant l’hystérie
    L’action est brutale
    Vive et trompeuse
    Dans son autorité abusive
    Aussi vite engloutie
    Elle reviendra sans doute
    Tant que la haine
    Gronde dans ses entrailles
    Inlassablement, cycliquement
    Elle roule et s’enroule
    Ondule et avance
    S’agite, explosera encore
    Dans l’audace de sa force.
    ——————————-
    Au creux de la vague
    J’essuie sur mon visage
    Les embruns de ma peine.

  33. Embrun, ouverture vers le Queyras , la Durance puis le Guil
    une sacrée rando, un paysage mi champêtre, mi montagne en route vers le Viso
    quand on vise haut, on léve la tête et la beauté nous saute aux yeux
    avec les torrents c’est encore l’écume des jours.

  34. La vague vient de loin
    De tout au loin sa mer
    Et a choisi ici
    S’échouer son visage
    Elle pleure de belle joie
    La vague de son bleu
    Elle vient de l’horizon
    Et a marché sa mer
    Pour rejoindre son sable
    Ses beaux grains tous dorés
    De miel bel et profond
    Ruché dans ce bel port
    Sur cette berge douce
    La vague se laisse aller
    Le sable la tient serrée

  35. Embrun
    Mon doux embrun
    Tu me vaporises tendre
    Je t’aime de bel amour
    Qui me donne force vive
    Ton toi est si bel grand
    Que je suis à genoux
    La tête dans le vague
    Dans le si bel de nous

  36. merci christineeeeeeeee pour l’armadaQuand la mer s’emballe
    que la vague cavale
    se dispersent au vent
    gouttelettes d’argent
    flocons d’eau qui s’irisent
    et sur les rocs se brisent
    dans l’éblouissement
    des éclaboussements
    ses embruns éclatant
    dans un grand rire d’océan

    nébulisant dans l’air
    des bulles de ciel clair
    d’iode d’écume ensoleillée
    et de sable mouillé
    qui sur la peau se pose
    la fouette et aussi la repose
    de fraîcheur vivifiante
    tonique exaltante
    le sang dans les corps fatigués
    renaît d’être ainsi irrigué

  37. merci christineeeeeeeee pour l’armada

    ————-
    Quand la mer s’emballe
    que la vague cavale
    se dispersent au vent
    gouttelettes d’argent
    flocons d’eau qui s’irisent
    et sur les rocs se brisent
    dans l’éblouissement
    des éclaboussements
    ses embruns éclatant
    dans un grand rire d’océan

    nébulisant dans l’air
    des bulles de ciel clair
    d’iode d’écume ensoleillée
    et de sable mouillé
    qui sur la peau se pose
    la fouette et aussi la repose
    de fraîcheur vivifiante
    tonique exaltante
    le sang dans les corps fatigués
    renaît d’être ainsi irrigué

  38. Elle regarde la photo, et déjà elle ressent, elle sent tous ses embruns en délice de sa vague, qui la vaporise tendre, elle se ferme les yeux, tend son petit minois, se fait un bain de vapeurs de belles bulles de gouttes, et se mains se trempouillent, se tamponnent d’odeurs, elle est belle cette image, elle s’en sort si vivante.

    et tu me fais rire, christineeeee, bon après midi.

  39. Les embruns ce dont on se souvient le plus quand on se trouve un peu éloigné de la mer.Cette mémoire des vapeurs qui font tant de bien quand le soleil nous cuit un peu trop.La mémoire de ces manifestations qui drainent tant de monde ,cette attirance par ces boites a reves,pour ces histoires incroyables que l’ on écoute enfant sur les genoux d’ un ancien enfin d’ un qui a  » bourlingué  » dans cette chaleur de l’ intérieur Puis avec le temps qui passe le repas qui n’ en fini pas!Pas vraiment endormie mais confortable en trouvant le lit qui nous récupérais en promettant de dormir mais dans ces moments on promettais tout ce que l’ on nous demandais ,ne pas perdre une minute de ces évasions ou nous étions tous grands tous forts.Et les cornes de brumes étaient cloches de fêtes .La mêmoire de nos jeunes années Les années de rêves et de tous les possible.Ne jamais revenir dans ces villes de l’ Enfance.Notre terre promise et si loin en allées Je dors.Noisette.

  40. C’est la toile écrue que l’on ferle
    c’est la vague pointue qui déferle
    c’est une myriade de jolies perles

  41. A toutes et tous…

    Contente que le diaporama vous ait plu !

    et merci à Ossiane pour avoir aiguillé les mails avec dextérité !

    Biseeeees de soiréeeeeeee
    Christineeeeeeeeeeeeeee

  42. Bonjour à tous !

    J’ai deux visites incontournables à vous proposer aujourd’hui !

    Après une longue absence, c’est avec joie que je vous invite à découvrir le nouveau blog d’Aurélie de la Selle « la mer n’est plus… ». Il sera composé de ses dessins aquarellés et de ses haïkus. http://lamernestplus.blogspot.com/

    Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, voici deux autres liens.
    https://blog.ossiane.photo/category/aurelie-de-la-selle-et-son-livre/
    http://www.aureliedelaselle.com/

    Je vous propose une autre visite chez quelqu’un que vous connaissez bien puisqu’il s’agit de Johal qui est parmi nous depuis longtemps maintenant. Un détour s’impose par son tout nouveau blog poétique intitulé « Le Vent des Fous ». Bon vent à tous !
    http://ventdesfous.blog2b.net/

    Si vous voulez retrouver leurs liens, allez dans ma colonne de gauche rubrique Poésie.

    >Rachel :
    Sacrée Rachel !!! Tu me fais rire avec tes dérivations et jeux de mots autour de embruns ;-)) Pourquoi suis-je si étourdie 😉 Je n’en puis plus non plus 😉

    >Thierry :
    Je sens que les embruns dérivent 😉

    >Christineeee :
    Et voilà que tu prends le relais 😉 Moi pas grippée du tout 😉
    Parfum de mer, j’achète tout de suite 😉 Combien ?

    >Johal :
    C’est magnifique !!! Quel talent pour décrire ces ambiances de mer et de marins. On dirait que tu as vécu là-bas 😉

    >pierre :
    Tu es aussi à l’aise sur la Loire que sur la mer 😉 Un vrai marin poète tu es 😉 j’aime beaucoup ton tout premier poème. Bises.

    >phil :
    De très beaux ressentis de la part de Maria Cardinale. Merci pour la belle découverte !

    >Annick :
    Inspirée sur cette note, tu es 😉 Quel poème, le premier ! Je crois que c’est la première fois que tu en écris un aussi long, non ? Tu es en plein bain de mots pour écrire ces douces sensations. Merci pour ces grains de beauté. Bises salines.
    >andrée :
    Voilà un poème bien frappé et bien trempé. Tes mots claquent comme un coup de fouet ! Tchin tchnin 😉

    >lou :
    Chaleur, douceur, joie, que du bien être sous la vague, merci beaucoup.

    > @nn@ :
    Merci pour ces extraits sensibles. Bien à vous.

    >Neyde :
    J’ai envoyé l’Armada de Christine à un maximum de visiteurs. Seuls Bonbonze et mathilde ne l’ont pas reçu car leur adresse email n’est pas bonne. Bon voyage, Neyde.

    >Noisette :
    Dans quel port vis-tu pour pouvoir voir cette Armada ? Et tous ces souvenirs de jeunesse que tu racontes avec émotion au fil de mes notes. Ca me touche beaucoup. Bises à toi.

    >Monique :
    Un beau poème douloureux et émouvant Monique qui reflète sans doute un petit peu de toi en ce moment. Que de haine et de colère au creux de cette vague qui va répandre ses larmes. Je t’embrasse affectueusement.

    >amichel :
    Ta poésie éclabousse de toutes parts !!! Je vois des myriades de gouttelettes argentées ; je crois que je vais plonger aussi;-)) Que de beauté, de rythme et de mouvement dans tes mots. Bises au poète de la nuit 😉

    >Christine :
    Ecoute, j’ai reçu des remerciements qui auraient dû aller vers toi. Je n’ai fait qu’envoyer un mail à tout le monde avec le diaporama. J’ai donné ton adresse à ceux qui voulaient te remercier. Je suis sûre que tu es ravie de voir débouler les poètes chez toi 😉
    Si tu t’étais rappelé où tu avais trouvé ce diaporama, on aurait pu mettre un simple lien vers lui sur la page des commentaires mais ce n’est sans doute pas le cas 😉 Bonne soirée Reineeeeeeeee Christinneeeeee pleineeeeeeeee d’énergieeeeeeeee et de délicatesseeeeeeeeee 😉

  43. Je le voulais .. »vapeur marine ».. »gouttelettes d’écume »…tout en douceur..tout en délicatesse…unique…Je l’imaginais avec des broderies rares..des vagues emportées..des plis en creux….Je le voyais glisser sur ses épaules nues…voyager le long de ses hanches..se perdre le long d’une rive…épouser les mouvements du vent et de la mer..
    C’était un manteau de rêve..qu’elle portait avec infiniment de grace…Il était aérien…léger et soyeux…tissé avec des fils de nuages..Il allait et venait contre son corps..suivait le hasard de ses pas…s’envolait quand elle dansait…On le voyait vapeur marine…il avait la couleur de l’écume..
    C’était un rêve..avec la saveur des embruns..la fraîcheur d’un soir d’été..et le soir qui vous emportait..

  44. De Rouen je crois avoir tout dit et je suis en route vers Le Havre ou sont quelques amours encore bien vivants .
    Mais de Rouen je me souviens de cette nuit du 19/04./44 ou tout fut presque détruit 6000milles bombes en une heure=900 morts =2000sinistrés=j’ en garde un souvenir aussi vivant sue du temps de mes huit ans.La fin se termina vers le mois d’aout .La Libération pas nos alliés.
    Nous avons eut la chance de voir la premiére Armada pour l’ Anniversaire de la Révolution en 1989 .
    Nous n’ étions déja plus a Rouen mais nous sommes encore a 25 km de la mer.Mais je ne sort plus bcp Je suis devenue casaniéreNous vivons entoutées d’ animaux et de quelques personnes amis .Les enfants sont les bien venusmais ils ont grandis
    Bonne nuit et je vais dormir.J’ embrasse les amis Noisette.

  45. Merci à Christine , de bien beaux bâtiments en effet.
    ___

    Un souffle du vent
    Pour une fraiche caresse
    La bise océane

    Etincelles d’argent
    A la crête de la vague
    Des morceaux d’étoiles

    La légèreté
    De milliers de gouttelettes
    Une ombre de soie.

    ___
    Bonne soirée à tous

  46. >Pierre b :
    Effectivement comme une robe de tulle…. Tu es le seul à être allé dans cette direction sensuelle 😉 C’est très bien vu et exprimé. Délicatesse, grâce, légèreté comme ces embruns qui s’échappent en gouttelettes. Merci pour ta belle plume marine.

    >Annick :
    Je te redonne le lien pour lire le haïku que Sylvie a écrit. Bonne nuit à toi Annick
    https://blog.ossiane.photo/2007/08/01/hirondelle/#comments

    >Noisette :
    Bonne nuit à toi aussi et merci pour tes informations;-)

    >Monique :
    La tempête est tombée et la vague s’est joliment adoucie dans ton évocation. La sérénité revient en beauté. Je t’embrasse Monique.

  47. Merci Christine, pour ton idée de brumisseur d’eau salée c’est super pour le boulot, pshsht et on est à la mer. Cool ! Les seuls risques sont pour nos performances et nos visages qui risquent d’en pâtir … ) bises à tous

  48. j’étais
    debout sur le pont
    force sept
    perdu à jamais
    vive la terre
    « un marin c’est comme son sac ça ne tient debout que quand c’est plein »
    vite je descends dans le carré
    tire des bords
    rendez-vous chez « Ti Beudeff » …
    rêves océans
    …An Oriant…

  49. C’etait un très bon poème. J’aime les photos. Les mots que vous avez mis sur le photo sont très jolie. Est-ce que vous pouvez me crèer un poème qui est de moi??? ha ha ça va être trops gentil! Merci,
    Halle Berry

  50. Et toute déchaînée
    La mer est amoureuse
    A douze coups de baisers
    Elle lève son rideua
    Et se montre son nue
    De bleu de coquillages
    La mer avance si fort
    Pulvérise son amour
    Et puis elle se retire
    Elle reprend quelques forces
    Et aime encore plus fort
    Dans un claquement doux
    Qui étourdit le sable
    Son amour tendre et doux

  51. Passeront ces jours comme passent
    tous les mauvais jours de la vie
    S’apaiseront les vents qui te ravagent
    se figera le sang de ta blessure

    L’âme errante reviendra à son nid
    Ce qu’hier fut perdu sera retrouvé
    le soleil conçu sans tache
    et naîtra à nouveau à ton flanc

    Et tu diras face à la mer: comment ai-je pu
    noyé sans boussole et perdu
    arriver à bon port mes voiles déchirées ?

    Et une voix te dira: ne le sais-tu pas
    ce même vent qui rompit tes vaisseaux
    est ce lui qui fait voler les mouettes.

    Poète chilien / El doliente

  52. Quelle originalité dans ce dernier commentaire ! Quelle poésie et quelle richesse dans ces mots ! L’auteur parle de sa mère avec une telle tendresse que j’en ai le coeur tout chamboulé.
    Nous le regrettons bien amèrement mais, malgré tes qualités artistiques, nous ne souhaitons pas ta présence parmi nous. Nous savons bien évidemment tout ce que nous allons perdre mais tant pis ! nous prenons le risque.
    Allez ! Adieu et sans regrets.

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